ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
you make me feel this way somehow @Diego Gutiérrez & Mateo Alvarez
Au cours de la journée Mateo s'était surpris lui même à sourire sans aucune raison, ou plutôt pour une seule : Diego rentrait ce soir. Et s'il s'était promis au départ de ne pas faire tout un foin de ces retrouvailles, il avait fini par se laisser porter par l'enthousiasme de le revoir, se retrouvant à regarder un peu trop souvent l'heure sur son téléphone pour s'assurer qu'il aurait le temps de faire tout ce qu'il avait prévu de faire avant le retour chez lui du mexicain. Sa journée de travail achevée il avait fait ses courses, était rentré chez Diego pour sortir Tulum et s'était immédiatement affairé à préparer ce qui était pour lui du niveau d'un superbe dîner aux chandelles : un plat de pâtes aux truffes et une pavlova en dessert ; le tout sans chandelles bien évidemment - parce que ç'aurait été un peu trop tout de même. Ce qui ne l'était pas en revanche, c'était l'adorable bandeau qu'il avait acheté pour Tulum et qu'il lui avait mis spécialement pour la soirée. S'il y avait bien une chose que Mateo ne faisait pas correctement, c'était cuisiner. Pour lui, même le plus banal des plats était une corvée et relevait d'une mission impossible. Il espérait que le fait qu'il se soit mis aux fourneaux fasse comprendre à Diego une bonne fois pour toute qu'il comptait pour lui, quoi qu'il espérait surtout qu'il ne prenne pas ça comme une tentative de l'intoxiquer si le repas se révélait être immangeable. Mateo avait la sensation que ce voyage avait fait du bien à Diego et qu'il les avait en un sens rapprochés. Avoir passé du temps loin de lui avait été parfois difficile et ce manque qu'il avait pu ressentir lui avait de nombreuses fois fait se questionner sur ce qu'il se passait réellement dans sa tête, sur ce qu'il se passait réellement entre Diego et lui et sur ce qu'il pouvait attendre de cette relation. Il n'était pas prêt à admettre quoi que ce soit à voix haute mais enfin, il voulait bien accepter que tout ceci les mènerait probablement quelque part ; quelque part qui se situait en dehors de sa zone de confort. Et ce n'était que légitime après tout, puisque Diego lui aussi dépassait largement la sienne. Le vol qui devait le ramener à Brisbane n'avait pas de retard, Mateo s'en était assuré. Cela voulait dire qu'il allait voir Diego passer la porte de son appartement d'une minute à l'autre et il avait envie que tout soit prêt lorsqu'il arriverait. Il était persuadé qu'il serait épuisé, jetlagué, et il n'avait pas vraiment envie de lui faire endurer une soirée trop longue alors qu'il n'aurait probablement qu'une envie : retrouver son lit. Alors il avait mis les pâtes à cuire dans l'eau bouillante, plutôt satisfait jusqu'ici des talents dont il avait fait preuves ce soir en cuisine, fier de sa sauce qui était objectivement délicieuse. A peine une ou deux minutes étaient passées quand une odeur de brûlé parvint à ses narines, qu'en même temps Tulum s'agite joyeusement et que du bruit se faisait entendre derrière la porte d'entrée. Au lieu de s'empresser d'accueillir Diego, l'attention de Mateo fut attiré par le bout des spaghettis, encore hors de l'eau et qui venaient de prendre feu. « Et merde. » Il jetait un regard en direction de Diego, un air crispé sur le visage. « Promis c'est la première fois que j'ai failli faire flamber ton appart. » Qu'il avait lancé en riant et en règlant en même temps le problème des spaghettis flambés. « J'aurais dû commander une pizza je sais pas ce qui m'a pris. » Il venait de faire fort, il fallait bien l'admettre. La cuisine une fois en sécurité Mateo s'était dirigé vers la porte d'entrée mais bien évidemment Tulum avait déjà sauté sur son maître, trop content de le retrouver après ce mois d'absence. « Ok toi d'abord. » Il était debout, les bras croisés, faisant mine de s'impatienter - ou peut-être trépignait-il vraiment d'impatience.« C'est mon tour maintenant. » Qu'il avait lancé en s'adressant directement à Tulum avant de reporter son regard sur Diego sans pouvoir s'empêcher de sourire. Il avait avancé d'un pas vers lui, brisant la distance qui les séparait encore. « Bonjour. » Avait-il finit par dire avant d'attraper Diego par les hanches pour l'attirer tout contre lui et venir l'embrasser en ayant la sensation que plus jamais il ne saurait mettre fin à ce baiser.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
C’était fatigué et légèrement désorienté qu’il avait retrouvé le sol australien, avec un soulagement non dissimulé. Nina et lui avaient partagé un taxi et il y avait laissé tout un tas d’indices quant aux raisons qui le rendaient aussi excité et anxieux de retrouver son appartement. Et lorsqu’il ne restait plus que quelques pas le séparant de son logement, il avait expiré longuement, avait ajusté sa veste et ses cheveux et s’était décidé à rentrer. « Et merde. » Il n’était pas étonné qu’il s’agisse des tous premiers mots qu’il ait entendus après un mois entier loin de lui. Il était bien plus étonné par ce qui ressemblait à un fiasco pour quiconque ne le connaissait pas mais à un effort si proche du romantisme pour Diego que celui-ci arquait déjà les sourcils devant l’attention plus que devant les flammes émanant des spaghettis. « Promis c'est la première fois que j'ai failli faire flamber ton appart. » « J’espère… et je vois ça, la poubelle déborde d’emballages de take out. Sérieux comment tu fais pour rester en vie ? » Là encore, leur différence était accablante car si Diego faisait de son mieux pour éviter de manger n’importe comment malgré ses horaires de travail, Mateo ne semblait pas accorder énormément d’importance à ce point de son hygiène de vie. « J'aurais dû commander une pizza je sais pas ce qui m'a pris. » Il n’avait visiblement rien entendu de ce qu’il venait de lui dire, et Diego avait laissé s’échapper un rire, réalisant avec toute cette simplicité que rien n’avait changé. C’était évident, il n’était pas parti si longtemps que cela mais s’il avait appris à avoir confiance en ce qu’ils étaient en train de créer, une part de lui ne cesserait jamais de douter. C’était d’ailleurs le cas alors qu’ils avaient entamé la discussion pendant qu’il déposait ses affaires dans l’entrée de l’appartement et que Tulum l’accueillait, évitant à Diego de se poser mille questions sur la façon dont il devait agir. « Ok toi d'abord. » Dans un rire, il avait salué un chien déjà extrêmement attaché à lui si l’on en jugeait par la fête à laquelle il avait le droit. En se redressant, son regard avait croisé celui de Mateo et un frisson l’avait parcouru. « C'est mon tour maintenant. » Il n'avait ressenti cela que très rarement, son coeur s'accélérant alors qu'enfin, il se dirigeait vers lui.
« Bonjour. » S’il souriait, l’esquisse de ses lèvres s’était brisée contre les siennes dans un mouvement qui ne permettait plus l’hésitation, sa main venant même trouver sa joue pour s’assurer qu’il ne romperait pas le contact trop vite. Ce baiser avait été la dernière étape d’un long chemin où il avait tiré un trait sur bon nombre de ses craintes, et il avait fini par s’y oublier complètement. « A ce point là ? » avait-il lancé lorsqu’ils s’étaient enfin décidés à se séparer, sourire aux lèvres et sourcil arqué pour venir appuyer sur l’évidence que cachait cet échange. Il avait eu le temps, durant ce baiser, de peaufiner sa répartie et de tenter de retrouver la dynamique qui était la leur avant que le temps et l’espace ne la rendent un peu moins évidente. « T’en fais pas pour le fiasco, le simple fait que t’aies essayé de préparer un truc pour mon retour me suffit. » Son sourire venait confirmer qu’il aurait pu se contenter de manger des pâtes à moitié carbonisées sans que cela n’estompe ce qu’il ressentait. Diego le suivait du regard, alors qu’il réparait ses erreurs. Il aurait pu attendre qu’il prenne une nouvelle fois les devants ou retrouver ses anciens réflexes mais le manque avait été assez difficile à gérer pour que Diego ne s’empêche plus d’agir comme il le souhaitait. Il avait envie et besoin de sentir sa présence, et il était venu l’entourer de ses bras alors qu’il remuait la sauce et ils devaient ressembler à ce moment précis à tout ce qui les terrifiait : un couple parfait. C’était sûrement la raison qui les avait plongés dans le silence et Diego avait fini par s’éloigner pour dresser la table, à laquelle ils s’étaient installés pour commencer à dîner une fois que tout était prêt. « Nan vraiment si on enlève la partie brûlée, c’est délicieux. » La sauce était extrêmement réussie, et il devait admettre s’en être étonné. « Bon j’espère que je t’ai manqué autant que ça en à l’air parce que je vais me remettre à parler beaucoup. Vraiment beaucoup. » Il y avait énormément à dire, encore plus lorsqu’il se retrouvait enfin face à celui à qui il souhaitait tout raconter dans les moindres détails. Tout avait toujours un peu plus de sens à ses côtés, parce qu’à travers les plaisanteries de Mateo, Diego réussissait à se sentir compris et à penser que chacun de ses mots avait un réel intérêt. Bien sûr, le sentiment était similaire avec les membres de sa famille et ses amis, mais avec lui, il y avait ce petit quelque chose en plus qui le décuplait. « C’était incroyable, je te jure… » Levant ses bras pour s’étirer après un vol bien trop long, il était venu poser ses mains derrière son crâne pour sourire à nouveau alors qu’il se sentait enfin entier, même heureux, s’il osait le dire.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
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L'impatience de Mateo à se sentir Diego contre lui avait été perturbée par les obstacles culinaires auxquels il avait dû faire face au moment où le mexicain avait passé la porte de son appartement, mais dès l'instant où leurs regards s'étaient croisés et où leurs lèvres s'étaient retrouvées, il avait senti un certaine tension s'évaporer. « A ce point là ? » « Eh, j'ai cuisiné. » Parce que les actes valaient bien plus que les mots il était venu appuyer sur le fait que cette information à elle seule suffisait à prouver que oui, il s'était languis de Diego durant son aventure. Et s'il ne lui répèterait pas, il était bien décidé à le lui faire comprendre jusqu'à ce que Diego ne puisse plus en douter. Mateo lui même était prêt à accepter l'attachement qu'il ressentait pour lui plutôt que de continuer à se cacher derrière tout un tas de façades, alors il refusait de laisser planer le moindre doute entre eux et ceux, même s'il n'était pas capable de tout verbaliser. « T’en fais pas pour le fiasco, le simple fait que t’aies essayé de préparer un truc pour mon retour me suffit. » « Le fiasco ? Dis pas ça avant d'avoir goûté. » Il était plutôt vrai qu'à l'heure actuelle la cuisine ressemblait plus à un champ de bataille qu'autre chose et que l'odeur de brûlé qui se faisait sentir dans tout l'appartement était loin d'être aussi satisfaisante qu'une bonne odeur de plat parfaitement maîtrisé. « Tu vas voir. » Ayant prit cette réflexion comme un défi, Mateo s'était dirigé d'un pas décidé vers la cuisinière pour remettre de l'ordre dans ses préparations et pour aller au bout de la démarche : il n'allait pas abandonné maintenant, et certainement pas alors que Diego le remerciait d'avoir seulement essayé. Le manque de son contact avait poussé Mateo à ne pas râler quand Diego était venu se coller contre lui pendant qu'il cuisinait, même s'il était plutôt du genre à préférer pouvoir se mouvoir librement quand il était ainsi occupé et avec un but à atteindre. La façon dont ils agissaient l'un et l'autre était si naturelle que c'en était presque surprenant, l'un mettait la table pendant que l'autre apportait le repas ; ils auraient presque pu passer pour un vrai couple vivant ensemble depuis des années. Cette pensée, Mateo l'avait bien vite laissée s'échapper pour ne se concentrer que sur l'instant présent, à savoir eux deux sur le point, peut-être, de tomber malade à cause de ses piètres compétences de cuisine. « Alors ? » Qu'il avait demandé, pendu aux lèvres de Diego quand lui n'avait même pas encore prit la peine de goûter. « Nan vraiment si on enlève la partie brûlée, c’est délicieux. » Et soudainement, son habituel sourire en coin et son air à la limite de l'arrogance avaient refaits surface. « Ouais je crois que je suis plutôt doué finalement. J'devrais peut-être cuisiner plus souvent. » Ou pas ? Non, il était bien, finalement, avec ses habitudes et ses plats achetés tout préparés. « Bon j’espère que je t’ai manqué autant que ça en à l’air parce que je vais me remettre à parler beaucoup. Vraiment beaucoup. » Le naturel de Mateo était revenu au galop. « Je vois pas ce qui te fais penser ça, vraiment. » Son sourire suffisait à souligner qu'il était plus qu'ironique et encore une fois, le fait qu'il ait préparé cette petite soirée suffisait largement à prouver que oui, il lui avait bel et bien manqué. Pourtant il s'était reprit presque instantanément. « Je rigole, j'ai hâte de t'entendre tout me raconter. » Mateo avait un peu de mal à voir ce que Diego pourrait encore bien lui raconter puisqu'ils avaient pu échanger des messages et même quelques appels durant le mois passé ; contacts pendant lesquels Diego ne s'était déjà pas montré avare en détails. Mais il savait qu'ils ne fonctionnaient pas de la même manière et que contrairement à lui, Diego aimait parler par dessus tout, alors il était évidemment prêt à l'écouter raconter son voyage pendant des heures. En fait, il avait sincèrement hâte de partager ça avec lui et de le voir s'émerveiller en détaillant chaque anecdote. « C’était incroyable, je te jure… » Il était beau, avec cet enthousiasme dans les yeux et ses cheveux en bataille. Presque plus beau que dans les souvenirs qu'il avait de son visage ou que sur les quelques photos auxquelles il avait eu le droit au cours de leur éloignement. « Ça en avait l'air ouais. » Le voyant s'étirer, Mateo s'interrogeait. « Mais attends tu veux tout me raconter là, maintenant, tout de suite ? » Il ne voyait aucun inconvénients à passer la soirée ou même la nuit à entendre la voix de Diego lui raconter ses exploits, mais il n'avait pas non plus envie de le voir s'épuiser à rester éveillé juste pour sa compagnie. « Moi qui croyait que tu serais trop pressé de retrouver ton lit. » Et pour une fois il n'y avait aucun sous entendu dans ses propos, parce que même s'il n'en avait pas spécialement envie, Mateo était prêt à retrouver sa chambre dès ce soir pour laisser Diego se réapproprier son chez-lui. Une preuve de plus qu'il le traitait avec une bienveillance qu'il n'avait peut-être jamais offerte à quelqu'un qu'il avait fréquenté.
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Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
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Si c’était encore avec une certaine appréhension que ses lèvres avaient accueilli les siennes, le sentiment s’était étendu à l’idée de voir ce moment s’arrêter. La césure avait été trop longue, intervenant au moment où ils avaient enfin semblé trouver une manière de fonctionner, et Diego s’était surpris à se languir de ce moment. Il ne s’était rien imaginé de plus que ce joyeux chaos qui se déroulait sous ses yeux et s’il aurait normalement été agacé de voir son appartement dans un tel état, aujourd’hui, il s’en réjouissait. La cause de tout cela était bien trop belle. « Eh, j'ai cuisiné. » Bien évidemment qu’il allait minimiser, Diego se serait surpris du contraire. Alors il avait accepté avec un sourire cet aveu à demi-mots, une vérité dissimulée derrière un réel effort. Mateo n’avait pas seulement cuisiné, il avait pensé à ce qui pourrait lui faire plaisir lorsqu’il passerait la porte de son appartement et avait donc anticipé son retour. Peut-être que Diego lisait entre les lignes des choses qui n’avaient pas autant d’importance, mais l’idée l’apaisait. « Le fiasco ? Dis pas ça avant d'avoir goûté. » « T’as raison, je vais faire abstraction de la fumée et je te donnerai mon verdict quand j’aurais goûté. » L’idée n’était pas de le vexer et de lui retirer l’envie de le surprendre à nouveau, mais les faits parlaient d’eux-même. La cuisine faisait peine à voir et sa tendance à l'exagération avait laissé Diego décrire cela comme un fiasco mais il avait poursuivi en disant la vérité : tout cela lui plaisait énormément. « Tu vas voir. » Jamais on ne pourrait lui enlever cette capacité qu’il avait à ne jamais douter de lui-même dans une situation où ses faiblesses étaient mises en avant. « Alors ? » Diego ne savait plus dire s’il était réellement objectif, alors il avait confirmé à quel point il se régalait. Un vrai repas, après des heures d’avion à enchaîner les snacks et les tentatives de sieste. Un moment à eux, comme ils en avaient longtemps rêvé - subtilement - par message. « Ouais je crois que je suis plutôt doué finalement. J'devrais peut-être cuisiner plus souvent. » « Nan je tiens à mon appart, merci. » avait-il répondu en grimaçant avant de prendre une autre bouchée qu’il avait terminée en souriant. Et puisqu’il n’avait pas laissé tous ses mauvais côtés en Ethiopie, il s’était remis à parler, s’excusant par avance du flot de paroles qui pourrait s’échapper de ses lèvres en espérant que Mateo serait réceptif. « Je vois pas ce qui te fais penser ça, vraiment. » Il avait levé les yeux au ciel, ils se comportaient parfois comme deux enfants et le constat était amusant. « Je rigole, j'ai hâte de t'entendre tout me raconter. » Son sourire semblait sincère, assez pour que Diego le lui retourne et s’arrête un instant pour apprécier les traits de son visage qu’il aurait presque oubliés s’ils n’avaient pas échangé quelques photos. « Ça en avait l'air ouais. » « C'est vrai que je t'ai déjà dit pas mal de choses. T’as de la chance de m’avoir rendu service sinon j’aurais dû te demander de m’aider à payer le hors forfait vu que tu l’as causé en grande partie. J’pensais qu’on était en 2024, qu’il y avait plus de limites, j’suis naïf. » Il avait haussé les épaules, s’étant bêtement fait rattrapé par la réalité. Même au bout du monde, il avait souhaité garder cette proximité avec lui et il ne s’agissait là qu’une énième façon de le taquiner, il se moquait pas mal de la facture. « Mais attends tu veux tout me raconter là, maintenant, tout de suite ? » Continuant à manger, Diego avait arqué un sourcil. « Moi qui croyait que tu serais trop pressé de retrouver ton lit. » L’expression de son visage s’était intensifiée, mais puisque le visage de Mateo restait incroyablement sérieux, il avait compris qu’il ne faisait pour une fois aucune allusion. Et heureusement, il y avait un terrain qu’ils avaient emprunté durant son absence qui le mettrait bien plus mal à l’aise face à lui. « Je t’avoue que je suis crevé mais je vais faire un effort. Mais si tu veux rentrer, tu peux … » avait-il commencé avant de se frotter l’arête du nez, il n’avait aucune envie de reprendre ce petit jeu dans lequel il cachait sans cesse ce qu’il voulait vraiment. « Moi, après un mois, je suis pas contre l’idée de passer un peu de temps avec toi. T’as prévu un dessert ? » Ils n’en étaient qu’au dîner, ils pouvaient prendre le temps, et Diego avait trouvé là le moyen parfait de balayer la vérité qu’il venait de lui confier. Reposant sa fourchette pour s’étirer à nouveau, il avait repris. « Je parraine une des petites de là-bas, elle s’appelle Sima. Elle était toujours collée à moi, c’était adorable. Je compte bien retourner la voir, et tu pourrais m’accompagner cette fois. » Il avait haussé les épaules - les mots lui venaient sans qu’il ne prenne réellement le temps d’en peser la portée, alors il s’était concentré sur son repas, laissant Mateo lui indiquer la tournure qu’il souhaitait donner à cette soirée. A ce week-end.
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Mateo Alvarez
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L'appartement de Diego. Voilà où ils se retrouvaient, comme à leur habitude, et pourtant, chaque centimètre de cette pièce avait pris une nouvelle signification en son absence. Mateo s'était surprit à examiner son environnement avec une sorte de nervosité sous-jacente. L’espace, pourtant familier, semblait à présent différent, presque chargé d’une intensité nouvelle. Peut-être était-ce simplement la fatigue, l'envie que cette soirée se passe aussi parfaitement qu'imaginé ou le résultat d’une attente prolongée qui prenait enfin fin. Ou peut-être était-ce simplement Diego, ce qu’il représentait, ce qu’il avait toujours représenté pour lui sans qu'il ne puisse totalement l'accepter. Il n'avait pas fallut bien longtemps avant que leur dynamique se réinstalle, avant que les taquineries et les regards complices ne reprennent leur place entre eux. Et si Mateo plaisantait sur ses compétences culinaires, ses intentions derrière toute l'organisation de cette soirée étaient lourdes de sens. « T’as raison, je vais faire abstraction de la fumée et je te donnerai mon verdict quand j’aurais goûté. » Le verdict était tombé peu de temps après que les deux se soient installés à table et Mateo n'était pas peu fier de voir que malgré les échecs, le repas était réussi. A tel point qu'il proposait de se mettre aux fourneaux plus souvent - en blaguant, bien évidemment, parce que c'était mieux pour leur survie et celle de cet appartement. « Nan je tiens à mon appart, merci. » Mateo avait feint de se vexer avant de reprendre avec appétit une bouchée de son assiette sans pour autant quitter Diego des yeux. Fidèle à lui même, il était déjà en train de reprendre le récit de ses aventures alors même qu'il n'avait pas prit encore le temps de vraiment savourer le fait d'être de retour chez lui. « C'est vrai que je t'ai déjà dit pas mal de choses. T’as de la chance de m’avoir rendu service sinon j’aurais dû te demander de m’aider à payer le hors forfait vu que tu l’as causé en grande partie. J’pensais qu’on était en 2024, qu’il y avait plus de limites, j’suis naïf. » Et alors qu'il ne s'attendait pas à une telle remarque, même s'il l'avait dite pour rire, Mateo avait pouffé. « Je rêve, comme si je t'avais forcé. » C'était loin d'être le cas, mais l'inverse était vrai aussi : ils avaient eu besoin autant l'un de l'autre de ces échanges de messages. Ils avaient déjà vécu quinze jours sans aucuns contacts et il était hors de question qu'il ne revive ça. « T'es pas naïf, juste trop accro pour pour pouvoir te passer de moi. » Qu'il avait ajouté, ses lèvres s'étirant en un sourire espiègle. « De toute façon j'ai largement payé ma part. » En envoyant un certain nombre de photos de lui plutôt intimes : c'était bien là le sous entendu, mais ce n'était pas où il voulait en venir en réalité. « Je te signale que j'avais du hors forfait aussi. » Qu'il avait finit par préciser pour lever tout soupçons. Mateo faisait ensuite remarquer à Diego qu'ils avaient tout le temps pour rattraper le temps perdu et qu'il n'avait pas besoin de lui relater son mois entier loin de lui en une seule soirée. Il l'aurait plutôt pensé pressé de se retrouver au chaud dans son lit. « Je t’avoue que je suis crevé mais je vais faire un effort. Mais si tu veux rentrer, tu peux … » « J'veux pas. » La réponse ne s'était pas faite attendre : il serait rentré, si Diego lui avait signifié que c'était ce qu'il attendait de lui. Mais puisqu'il avait l'air de dire le contraire, il n'en avait pas fallut bien plus à Mateo pour acter qu'il allait rester là pour la soirée ou même pour la nuit. « Moi, après un mois, je suis pas contre l’idée de passer un peu de temps avec toi. T’as prévu un dessert ? » Comment Diego avait-il pu oser la question sans se douter de la réponse qu'il allait lui apporter ? « C'est moi le dessert. » Oui, évidemment, il n'avait pas pu s'en empêcher. Il s'était suffisamment retenu ces derniers mois de faire ce genre de remarques, aujourd'hui le naturel était revenu malgré ses efforts. Et même s'il voyait Diego gêné, il l'était bien moins que si Mateo avait fait ce genre de remarques quelques mois plus tôt. « Ouais, bon, j'ai fait des lamingtons. Mais c'est moins drôle. » Et le dîner avait reprit son cours. « Je parraine une des petites de là-bas, elle s’appelle Sima. Elle était toujours collée à moi, c’était adorable. Je compte bien retourner la voir, et tu pourrais m’accompagner cette fois. » Diego avait l'air profondément attaché à cette petite et c'était touchant. Il était difficile de vraiment s'imaginer ce qu'il avait vécu là bas, malgré ce qu'il avait déjà pu lui raconter. « Entre ça et l'Espagne, ça en fait des voyages de prévus. » Une part de lui se demandait s'ils étaient en train de parler dans le vide, de faire des plans sur la comète, ou s'ils étaient sincèrement en train de faire des projets de voyage à deux ? La seconde possibilité l'effrayant autant qu'elle lui donnait envie. « C'est la petite que tu m'avais envoyé en photo la semaine dernière ? Elle était trop chou. » Qu'il demandait, un sourire béat sur les lèvres. « J'ai adoré toutes les photos que tu m'as envoyé d'ailleurs. T'aurais presque pu devenir influenceur humanitaire ou une connerie du genre. » Il ne passait jamais de temps sur les réseaux sociaux et il ne connaissait pas grand chose aux influenceurs et à ce que les gens pouvaient bien leur trouver, mais il était sûr que ce genre de choses auraient pu fonctionner. « Bon y'en à certaines qu'il vaut mieux pas que tu partages sur tes réseaux, mais j'pense que celles là c'était mes préférées. » L'allusion à leurs échanges sms osés n'était absolument plus dissimulé cette fois ci même si Diego lui avait fait comprendre qu'il serait gêné pour toujours si le sujet était abordé - ou plutôt il lui avait fait promettre de ne plus jamais en parler.
when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it.
make me feel this way so i can breathe again
Diego Gutiérrez
le schtroumpf coquet
ÂGE : 30 (!!!) - 05/05/1994 SURNOM : Didi, évidemment STATUT : another day, another night, stuck in my own head but you pull me out MÉTIER : résident en onco-hématologie pédiatrique au St Vincent's hospital LOGEMENT : #17 fortitude valley en attendant de pouvoir s'offrir Spring Hill, il jalouse Alma POSTS : 1786 POINTS : 870
TW IN RP : homophobie (familiale+intériorisée) / deuil / mort d'un enfant / cancer (leucémie) TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne s'est jamais vraiment remis d'avoir choisi d'annoncer la mort de Maria à Sara en premier > il noie son deuil et sa bisexualité dans le travail (ça ne fonctionne pas) > il jure en espagnol et clame haut et fort ses origines mexicaines > a adopté le chiot errant blessé que lui a ramené Cesar. Il s'appelle Tulum et il met un peu de piment et beaucoup de bazar dans sa vieDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Diego minaude en medium purple RPs EN COURS : [09/08]
Maego #12 ft Mamà#13 • took a breath, let it go, felt the moment settle so i couldn't wait to tell you why i'm standin' here with this awkward smile and that's because i could drown myself in someone like you, i could dive so deep I never come out, i thought it was impossible but you make it possible
CeCe #3 • the world would be a lonely place, without the one that puts a smile on your face so hold me 'til the sun burns out, i won't be lonely when i'm down 'cause i've got you to make me feel stronger
Dimery #4 • we couldn't turn around 'til we were upside down, i'll be the bad guy now but, no, i ain't too proud. i couldn't be there even when i tried, you don't believe it, we do this every time, seasons change and our love went cold.
Ils avaient tellement à se dire et probablement nourri une trop grande anticipation concernant ce moment qu’ils avaient fait comme d’habitude. Pas de grandes effusions, simplement le côté électrique qui était venu s’ajouter à un baiser devenu trop rare. Diego ne pouvait donc compter que sur les efforts de Mateo pour constater que l’instant était particulier. S’il tentait de ne rien laisser paraître, Diego n’en demeurait pas moins déstabilisé, incapable de voir Mateo exactement comme il le voyait avant de partir, le temps ayant eu un effet étrange sur lui. Alors il s’efforçait de garder cette légèreté que Mateo adorait et qu’il avait parfois tendance à gâcher en parlant trop. « Je rêve, comme si je t'avais forcé. » Haussant les épaules en étirant ses lèvres vers le bas, Diego n’avait plus besoin de parler pour forcer la fossette de l'espagnol à se montrer. « T'es pas naïf, juste trop accro pour pour pouvoir te passer de moi. » Ces mots étaient habituels, mais ils résonnaient bien trop forts en un Diego qui avait eu tout le temps nécéssaire pour remettre cette relation en perspective. Il n’avait bien sûr pas relevé, se contentant de sourire, parce que c’était ce qu’ils avaient toujours fait. « De toute façon j'ai largement payé ma part. » Il n’aurait pas constaté le sous-entendus si son regard ne s’était pas planté dans le sien et plutôt que de fuir l’allusion, Diego avait laissé un sourire en coin habiller son visage sans prendre la peine de détourner les yeux. A quoi bon continuer à se noyer dans une gêne qu’il ne lui avait jamais montré nécéssaire de ressentir ?
« Je te signale que j'avais du hors forfait aussi. » « Change-en alors, plus personne ne dépasse son forfait. Moi j’avais une excuse, j’étais en Afrique. »
La soirée ne faisait que commencer mais il pensait déjà au moment où ils devraient se séparer, et il n’était pas encore prêt. Comme s’il prenait le risque que l’éloignement dure aussi longtemps que le précédent. « J'veux pas. » Il avait répondu vite, bien trop vite, sans même lui laisser le temps de terminer sa phrase et il avait arraché un énième sourire à un Diego qui n’avait probablement jamais autant utilisé ses zygomatiques. Il en était sûr, s’il avait pu voir la scène de l’extérieur, il ne l’aurait pas aimé tant il lâchait prise. Il avait pourtant déjà préparé ses arguments, au cas où Mateo n’ait pas eu envie de s’éterniser mais il s’était fait rattraper par un trait de caractère du garçon qu’il avait presque oublié. « C'est moi le dessert. » « Aïe. J’ai perdu le réflexe de faire attention à ce que je dis. » C’était tout ce qu’il rejetait normalement, des plaisanteries grivoises, un humour qui devenait le préambule de quelque chose de plus. Mais puisque c’était lui, il avait ri, s’étonnant même d’envisager cette option. La pensée lui avait fait ravaler sa salive, continuer son assiette et se réinstaller sur sa chaise - et peut-être avait-il vu quelque chose changer dans sa réaction par rapport à celles qu’il avait normalement. « Ouais, bon, j'ai fait des lamingtons. Mais c'est moins drôle. » Cette fois, la moue qu’il avait fait servait à indiquer à quel point il était impressionné. Flatté, presque.
Ce quelque chose embrumait son esprit mais il s’était toujours refusé à se laisser distraire au point de balayer d’un revers de la main des conversations pertinentes et qui lui tenaient à coeur. Presque heureusement, comme s’il aurait détesté voir Mateo le priver de ce désir montant en lui, il avait délaissé l’humour pour poursuivre la conversation avec intérêt. Et c’était tout ce que le mexicain attendait, quand bien même cela participait à faire naître un sentiment qui le terrorisait plus encore que les précédents en lui. « Entre ça et l'Espagne, ça en fait des voyages de prévus. » Attendait-il une réponse ? Pour le comprendre, Diego avait relevé les yeux et en croisant les siens, il s’était senti désarmé. Il n’était plus le seul à se poser des questions, et si ce constat aurait normalement dû le rassurer, il l’effrayait davantage parce que s’ils étaient deux à sombrer alors tout cela devenait bien trop réel. Encore une fois, Mateo l’avait sorti de ses pensées qu’il s’efforçait de classer, apprenant encore à voir les choses de son point de vue à lui.« C'est la petite que tu m'avais envoyé en photo la semaine dernière ? Elle était trop chou. » « Ouais c’est ça, c’est elle. » Son sourire en repensant à Sima s’était rapidement brisé alors qu’il était rattrapé par la tension. Il y avait ces plaisanteries qui cachaient un désir, ces affirmations qui dissimulaient une envie de futur à deux. Et Diego devenait étrangement silencieux, à court de mots. « J'ai adoré toutes les photos que tu m'as envoyé d'ailleurs. T'aurais presque pu devenir influenceur humanitaire ou une connerie du genre. » « Ça existe ça ? Tu sais que je suis pas beaucoup plus calé concernant Instagram que toi. Puis… je vois pas l’intérêt de partager tout ça à des inconnus. » Il voyait cette partie de la conversation comme une manière d’accompagner la fin du repas, rien de sérieux, et jamais il n’aurait anticipé la suite - trop fatigué ou trop naïf. « Bon y'en à certaines qu'il vaut mieux pas que tu partages sur tes réseaux, mais j'pense que celles là c'était mes préférées. » « T’avais promis. » Bien sûr qu’il pouvait continuer à être Diego, à s’accrocher à toutes ses pensées préconçues et qui l’avaient empêché jusqu’alors de faire ce dont il avait envie. Bien sûr qu’il pouvait alimenter cet embarras lié à qui Mateo était plutôt qu’à un réel inconfort. Mais il avait choisi de se laisser contrôler par autre chose. « Ce serait dommage qu’on se fâche et que j’aille me coucher sans dessert. » Il avait arqué un sourcil sans même prendre la peine de le regarder, s’était levé pour se servir un verre d’eau qu’il avait posé sur la table à son retour sans regagner sa place. Avant, il s’était positionné derrière Mateo qu’il avait entouré de ses bras pour nicher son visage dans son cou, sans un mot. Il avait juste besoin de se sentir proche de lui. Il aurait pu rester là durant des heures, mais avait retrouvé sa chaise. Les regards, les sourires et le silence devenaient pesants. « Tu sens le brûlé, Alvarez. » avait-il finalement dit pour tenter d’échapper au trouble qu’il ressentait, son rictus se brisant au moment où son regard s’était à nouveau perdu dans le sien. Il était terrifié, de ce qui allait se passer et à l’idée que Mateo ne s’y autorise pas - il avait semé trop d’indices indiquant à quel point il était fermé et n’était plus sûr de comment lui indiquer que son avis avait entièrement changé.
Mateo Alvarez
le schtroumpf farceur
ÂGE : vingt six ans (18/02/1998) et pas encore peur de vieillir. SURNOM : certains de ses plus vieux amis l'appellent mat, comme quand ils étaient plus jeunes. "ce con d'alvarez" ça marche aussi. STATUT : sa priorité n'est clairement pas de trouver l'amour mais s'il pouvait comprendre ce qui est en train de se passer avec diego, ça l'arrangerait pas mal. MÉTIER : assistant conservateur à la qagoma (queensland art gallery and gallery of modern art) depuis la fin de ses études il y a presque deux ans, dans le bâtiment dédié à l'art moderne. LOGEMENT : il vit depuis septembre 2022 dans un appartement au n°29 hardgrave road, west end, dans une colocation dont il est le seul représentant de la gent masculine. POSTS : 2882 POINTS : 670
TW IN RP : consommation d'alcool, mort d'un proche, deuil, état dépressif. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ne trouve aucun intérêt aux réseaux sociaux › joueur, il ne refuse jamais un défi surtout s'il croit pouvoir le gagner › n'a presque aucune nouvelle de sa mère depuis qu'il est parti pour faire ses études › son amie d'enfance, lucia, s'est suicidée suite à du harcèlement vécu après son coming-out. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
maego › to tell the truth, i'm the fraud in the room and i know that, but you never will. i will be your shoulder to cry on, i will make you laugh if you need, i will play the part if you say so, but you'll never know what's broken inside of me.
Kendall Harding et Diego Gutiérrez adorent ce message
you make me feel this way somehow @Diego Gutiérrez & Mateo Alvarez
Mateo n'avait aucune envie de rentrer chez lui et il ne s'était pas fait prier pour le faire comprendre. Tant que sa présence était souhaitée par Diego, il était bien décidé à ne pas le lâcher d'une semelle, et tant pis si c'était à l'opposé de son comportement habituel. De toute façon il avait déjà dépassé toutes les limites qu'il s'était implicitement fixées et il en était au stade de se laisser aller au gré de ses envies et de ses ressentis. L'un comme l'autre, ils auraient certainement le temps de réfléchir à eux deux le lendemain ou dans les jours à venir, comme ils avaient eu toute la latitude de le faire durant ce mois où des centaines de kilomètres les séparaient. Mais alors qu'ils étaient tous les deux dans cet appartement à l'abri du monde et de tout ce qui pourrait les éloigner, seul l'instant présent comptait. Mateo, à l'aise en la compagnie de Diego et surtout dans ces lieux qu'il considérait presque comme un second chez-lui, avait retrouvé bien rapidement ses habitudes avec le mexicain et surtout ses réflexions les plus inconvenantes. « Aïe. J’ai perdu le réflexe de faire attention à ce que je dis. » Faire passer certains messages sous le couvert de l'humour était devenu leur spécialité mais le sentiment que cela procurait à Mateo aujourd'hui était encore plus singulier pour une raison qu'il ignorait encore. « Je préfère largement quand tu fais pas attention à ce que tu dis. » Et quand il ne se braquait pas totalement à la moindre de ses réflexions, surtout. Diego avait beau l'avoir relevée, il était clair au vu de l'expression de son visage et la façon qu'il avait eu de rire que les choses avaient changées. L'ambiance était telle que Mateo se l'était imaginée et il n'aurait pas pu être plus satisfait du déroulement de ce repas. Les taquineries allaient bon train, rythmées par les coups de fourchettes, et il se félicitait d'avoir rendu ce retour plus beau encore que ce soit par sa présence ou par la réussite du repas - oui, savoir qu'il était la cause du sourire rayonnant de Diego participait largement à gonfler son égo déjà parfois surdimensionné.
« Ouais c’est ça, c’est elle. » Il se souvenait très bien de ce que Diego avait déjà pu lui raconter au sujet de la petite Sima et le fait qu'elle soit l'un des premiers sujets qu'il aborde en voulant raconter son voyage prouvait qu'elle l'avait réellement touché. « Tu t'es attaché à elle on dirait. » Il ne s'avançait pas trop en faisant ce commentaire, Mateo ne faisait là qu'énoncer une évidence. C'était indéniable, ce voyage avait fait évoluer Diego mais il avait aussi accentué ce que Mateo ressentait à son égard ; la façon qu'il avait de le regarder sans pouvoir détourner les yeux le prouvait. « Ça existe ça ? Tu sais que je suis pas beaucoup plus calé concernant Instagram que toi. Puis… je vois pas l’intérêt de partager tout ça à des inconnus. » « Presque sûr d'en avoir déjà entendu parler ouais. Et je dirais.. l'argent et la gloire ? Ça me paraît être de bons arguments pour la majorité des gens. » Lui n'était pas attiré par ce genre de choses, il aspirait déjà à trouver son propre équilibre et à comprendre qui il était réellement. Il n'imaginait pas la pression que ç'aurait été de devoir essayer de plaire à des milliers d'inconnus quand il ne savait déjà pas comment se plaire lui même, la majorité du temps. En tout cas, il ne risquait pas de lancer ce genre de débats ce soir parce qu'il n'en voyait pas l'intérêt : il préférait bien mieux rappeler à Diego que certaines des photos qu'ils avaient échangés tous les deux lors de son voyage humanitaire n'avaient rien à faire sur internet, dans tous les cas. « T’avais promis. » S'il était sûr de lui de manière générale, son visage s'était quelque peu crispé en attendant de voir quelle serait la réaction de Diego cette fois ci. Le mexicain l'avait habitué à souffler le chaud et le froid depuis le début de leur relation, et si les choses semblaient avoir évoluées dans le bon sens et vers plus de légèreté, Mateo avait toujours du mal à saisir où se trouvait la limite à ne pas franchir pour ne pas le brusquer ou l'emmener trop loin de sa zone de confort qu'il avait déjà largement dépassée au fil des mois. Ces incertitudes et cette envie de bien faire cachaient un bon nombre d'envies et de désirs qu'il réprimait depuis un bon moment pour ne pas lui faire peur. Mateo ressentait une attraction profonde pour Diego, une envie viscérale de franchir les limites de leur relation. Chaque regard échangé, chaque contact de leurs peaux faisait naître en lui des frissons qu'il peinait à dissimuler. Pourtant, malgré cette envie presque dévorante de se laisser aller et de s’abandonner totalement à l’autre, il se retenait. Il savait que Diego n’était peut-être pas prêt pour ce pas, que cela pourrait l’effrayer ou le pousser à se refermer. « Tu vas m'en vouloir pour toujours ? » Sa moue était espiègle, ses yeux plongés dans les siens. « Ce serait dommage qu’on se fâche et que j’aille me coucher sans dessert. » Il avait cru noter tout un tas de sous entendus dans sa voix, et entendre Diego parler ainsi suffisait à réveiller les désirs qu'il avait enfouis par envie de bien faire. « Dommage, ouais. » Qu'il avait finit par répéter, un sourire satisfait sur les lèvres en observant le petite manège de Diego qui s'était collé derrière lui. Il profitait de son étreinte en silence, savourant chaque seconde. Une tension palpable vibrait sous sa peau et Mateo sentait cette envie irrépressible de se lever, de briser la délicatesse du moment pour le serrer plus fort encore contre lui. Son corps tout entier réclamait plus de proximité, mais il restait immobile, réfrénant son envie. Il avait regardé Diego retourner à sa place toujours sans dire un mot, ne parvenant pas à juger de la meilleure façon d'agir alors qu'il freinait encore ses agissements pour le préserver. « Tu sens le brûlé, Alvarez. » Mateo avait pouffé de rire. Normalement, réussir à placer ce genre d'idioties au pire des moments c'était plutôt son truc à lui, et voir Diego utiliser cette stratégie pour briser la tension ambiante avait fait son petit effet sur lui. « Je croyais qu'on était d'accord sur le fait de pas critiquer un truc avant de l'avoir goûté ? » Il avait répondu au tac-o-tac mais son expression, qu'il aurait voulue rieuse, était plus suggestive qu'autre chose. L'occasion pour lui de se rendre compte qu'il n'avait plus vraiment envie de rester là à blaguer, le contact de Diego lui manquant bien trop pour ça. Et c'était à son tour de se lever, de venir contourner la table pour rompre une nouvelle fois la distance entre eux. Lorsqu'il se retrouva face à lui, Mateo hésita une fraction de seconde, juste assez pour que leurs regards s’accrochent, se sondent. Il attrapait sa main pour la tirer vers lui et se faire se relever, et, dans un geste empressé, ses lèvres vinrent retrouver celles de Diego pour un instant. « Ça va, j'suis à ton goût ? » Qu'il demandait en riant doucement. Il pouvait lire la réponse dans ses yeux et sans attendre qu'il ne prononce un mot il l'embrassait à nouveau, plus intensément cette fois. Ses doigts se glissaient dans sa nuque, remontant doucement dans ses cheveux alors qu'il se perdait dans ce baiser qu'il avait tant attendu. C'était là, dans cet échange passionné, qu'étaient leurs vraies retrouvailles. Pas dans ce premier baiser presque timide à côté, celui qu’ils s’étaient donné en guise de bonjour ; mais dans celui-ci, chargé de tout le manque, de toute l’impatience accumulée pendant leur séparation et depuis leur rencontre. Le souffle de Mateo s’accéléra alors qu’il sentait les mains de Diego se presser contre lui, répondant à son étreinte avec une ardeur tout aussi désespérée. Ce baiser était différent de tout ce qu’ils avaient partagé jusque-là. Il n’y avait plus de doute, plus de retenue. Juste ce besoin de combler la distance qui avait longtemps existé entre eux, cette distance qui n'était plus tolérable aujourd'hui.
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Le moment était presque trop normal comparé à l’idée qu’il s’était fait des retrouvailles qu’il s’était surpris à idéaliser lorsqu’il se perdait dans ses pensées, seul face à l’immensité des paysages qui l’entouraient. Là-bas, il avait laissé un peu plus de place à ce qu’il ressentait, et il aurait presque trouvé ironique de voir à quel point son plus grand souci était devenu son point d’ancrage. Il avait enfin laissé son imagination, aidée par quelques photos échangées, l’envahir de pensées positives, bien éloignées des doutes qui l’avaient assailli au point de le terroriser quelques semaines plus tôt. Et cette parenthèse l’avait aidé, lui permettant de vivre ce dîner sans laisser aucun nuage planer au-dessus de sa tête. Diego était là, dans le moment présent, laissant la voix de Mateo résonner dans son esprit alors qu’il en avait presque oublié le son, laissant ses yeux parcourir les traits de son visage qu’il avait méticuleusement observés sur son écran de téléphone. Il était là, exactement comme il l’avait souvent été depuis leurs retrouvailles, mais le regard que posait Diego sur lui était différent. « Je préfère largement quand tu fais pas attention à ce que tu dis. » « Moi aussi, à vrai dire. » S’il n’était pas convaincu de ce qui l’avait poussé dans ses bras, il avait maintenant la certitude qu’il n’avait jamais été autant lui-même qu’avec lui. Un Diego qui ne prétendait pas, qui ne laissait pas son égo le protéger, une arme trop souvent utilisée au milieu de collègues plus assurés que lui, d’une fratrie emplie de reproches et d’un père qui l’avait abandonné. « Tu t'es attaché à elle on dirait. » Son haussement d’épaules suffisait à le confirmer. « Difficile de faire autrement. » Parce qu’elle avait passé l’ensemble du séjour à le suivre ou à le chercher lorsqu’il n’était pas dans son champ de vision et qu’il avait réussi à sauver sa grande sœur. C’était une sorte de vengeance pour lui qui n’avait eu de cesse de faire le parallèle entre Sima et Maria, et le sentiment que sa petite sœur lui avait envoyé un signe pour lui permettre d’aller de l’avant ne le quittait pas. Toutes ces pensées, ils les avaient enfermées dans un sourire sincère accordé à Mateo. « Certains collègues verraient pas ça d’un bon œil, mais je me rapproche de ma titularisation alors je compte bien faire les choses comme je l’entends. » Diego était confiant, presque heureux de voir la lumière au bout du tunnel après quelques mois à s’imaginer ne jamais en sortir. En prononçant ces mots tout haut, il avait souri brièvement, presque fier de constater qu’il était encore capable de renouer avec ses ambitions - et la personne face à lui n’était pas étrangère à cette avancée.
Si cet absent des réseaux sociaux s’était mis à les évoquer, ce n’était évidemment pas sans raison, et Diego le laissait exposer ses arguments, participant à la discussion avec un air inquisiteur. « Presque sûr d'en avoir déjà entendu parler ouais. Et je dirais.. l'argent et la gloire ? Ça me paraît être de bons arguments pour la majorité des gens. » Pinçant les lèvres, le médecin accordait difficilement de l’importance à cette partie de la discussion qui semblait ne mener nul part, n’étant qu’un prétexte pour broder autour de ce qui était né entre eux au travers des écrans, pour croître à l’instant où ils s’étaient embrassés. Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, Mateo avait enfin exprimées les siennes. « Tu vas m'en vouloir pour toujours ? » Il était le premier étonné en indiquant que non, parce qu’il y avait eu une promesse subtilement glissée au milieu de tout cela et qu’il n’y était pas insensible. C’était étrange, de sentir une pareille attirance pour quelqu’un du même sexe que lui, mais les mois passés ensemble avaient permis à Diego d’identifier plus précisément ce qu’il souhaitait. « Dommage, ouais. » S’il continuait à semer le chaud et le froid et à envoyer des signaux contradictoires, ils n’avanceraient pas, alors il s’était laissé guider par autre chose que son cerveau et s’était laissé aller à un moment de tendresse afin de faire un pas vers lui. Presque timidement, parce que croiser son regard devenait de plus en plus difficile au fur et à mesure où leurs intentions devenaient évidentes, Diego avait choisi l’humour - subtilisant une technique dont il usait et abusait à Mateo. « Je croyais qu'on était d'accord sur le fait de pas critiquer un truc avant de l'avoir goûté ? » En constatant le regard qu’il avait appuyé sur lui, Diego avait pris une grande inspiration pour laisser ce frisson qui le parcourait se transformer en une anticipation qui le dévorait maintenant entièrement. Son absence de réponse, ses sourcils s’arquant au-dessus de ses yeux suppliants et son souffle haletant avaient été des indices suffisants pour le laisser s’approcher. « Ça va, j'suis à ton goût ? » Debout devant lui, il l’avait simplement laissé briser leurs rires en l’embrassant à nouveau, leurs yeux parlaient bien mieux qu’ils ne pourraient jamais le faire avec des mots à ce moment précis. Diego avait mimé ses mouvements, laissant ses mains s’aventurer sous son t-shirt pour sentir la chaleur de sa peau et oublier jusqu’à la dernière de ses incertitudes. Ses mains sur ses joues, il avait initié un mouvement pour l’entraîner jusqu’à sa chambre sans jamais délaisser ses lèvres. Avec un naturel qui confirmait à quel point il était à l’aise avec lui, il s’était saisi de son haut pour le lui retirer avant que sa propre chemise ne soit déboutonnée et que leur étreinte ne se poursuive dans ce lit qui portait déjà son odeur. « T’es à mon goût, oui. » avait-il murmuré ensuite, s’étant laissé quelques instants pour penser au moment. Les hésitations s’étaient estompées un instant mais lui étaient revenues soudainement, alors qu’il se sentait presque vulnérable. « Mateo ? » Il avait simplement attiré son attention pour l’inciter à tourner le visage vers lui. Se tournant sur le côté et venant le fixer, il avait ignoré la petite voix qui lui criait qu’il était en train de tomber et l’aurait empêché de lui demander. « Reste, s’il te plait. » C’était idiot, c’était évident, mais quelque chose en lui lui indiquait qu’il pourrait s’échapper, et le moment qu’ils venaient de vivre l’obligeait à s’en assurer. Et s'il le lui demandait pour cette nuit, il était évident que cela sous-entendait plus. Sa présence n’était plus une distraction, elle lui était indispensable.
always had high, high hopes
Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove