Ce jour-là, tu étais tranquillement dans son salon, ton ordinateur devant toi, buvant un thé délicieux. Tu étais pensive. Tu avais passé la plus grande partie de ta journée a travailler pour ton émission de fin de semaine. tu avais passé ton temps à argumenter, parlementer comme si c'était aussi facile que cela que de créer une émission. Tu voulais, comme toujours que tout soit parfait. Ce que tu essayais de faire, mais parfois les choses t'échappaient. Tu n'arrêtais pas de te prendre la tête avec Aaron, parce que tu ne savais pas encore pourquoi ils te l'avaient imposer. Quelque part, tu connaissais la réponse, parce qu'une émission pour une seule femme, ce n'était pas ce qu'ils voulaient. Parce qu'avoir un homme pour gérer tout cela c'était bien plus simple, n'est-ce pas ? Mais au fond, tu savais aussi qu'à l'image vous passiez très bien tous les deux, que les gens aimaient cette façon que vous aviez de vous taquiner, de vous envoyer des pics et que l'alchimie bah, elle passait plutôt bien. Cependant, quand toi tu tu travaillais avec lui, tu n'avais sans cesse qu'une envie, c'est qu'il arrête d'être aussi désagréable. Non, tu connais véritablement le noeud du soucis, mais tu n'es pas surprise de cela. Mais tu n'es pas en état émotionnelle de penser à cela, parce que ce serait mettre des mots sur quelque chose que tu n'es pas prête à analyser.

Parfois, tu étais triste. Entièrement triste lorsque tu pensais à ta famille. C'était étrange, assise là, sur le canapé, tu pensais à ta propre famille, cette foutue famille qui ne ressemblait à rien, hormis une immense douleur. Tu ne pouvais pas compter sur ton père, tu ne pouvais pas compter sur ta mère et encore moins ton frère. Ce dernier s'est toujours montré très désagréable envers toi, et tu ne sais plus depuis combien d'année vous aviez eu des relations amicales tous les deux. Il était important pour toi, parfois tu avais envie de remettre les choses au claire. Lui dire qu'il était important pour toi, mais là encore tu te retrouvais face à un mur. Tu ne voulais pas te laisser marcher sur les pieds, alors tu faisais ce qui te semblait le plus juste après tout. A défaut du reste. Tu te pinçais les lèvres, ta famille te manquait cruellement, mais tu avais trouvé le réconfort ailleurs. Chez ton meilleur ami, d'une part. Et ça ça comptait énormément et puis ta colocataire. Elle était un rayon de soleil dans ta vie. Tu sortis ton téléphone, avant de laisser un vocal.

« Salut toi, j’espère que tu n’as rien prévu pour ce soir, et si on se commandait quelque chose à manger devant une bonne série ? »

Tu pris une douche bien méritée, c’est que tu étais restée dans sa tenue préféré, le pyjama pilou pilou puis tu te mis devant ton ordinateur, dans l’espoir de voir une bonne adresse pour commander quelque chose que tu n'avais jamais essayé.