| the silent rift between us (quino) | |
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ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 78 POINTS : 620 TW IN RP : abandon - abus de produits illicites - drogues - tca - dépendance affective TW IRL : nc GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
MAISIE #1 ☽ Everywhere, everything I wanna love you 'til we're food for the worms to eat,'Til our fingers decompose keep my hand in yours
RUSSELL ☽ When forever was a sentence, sentence to death Oh, when you were a running tear, I was a drop of sweat AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024 | (#)Dim 8 Sep 2024 - 17:02 | |
| Joaquin & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless Angus était allongé dans le silence de sa chambre, profitant du sommeil de Samuel, l'air lourd et stagnant autour de lui. La lumière filtrant à travers les stores traçait des lignes pâles sur le sol, mais il n’y prêtait pas attention. Son regard était fixé sur l’écran de son téléphone, où un post anodin défilait. Une simple notification, une mise à jour de la caserne des pompiers locale. Il avait failli passer outre, ne cherchant plus à s'attarder sur ces fragments de passé. Mais un nom, ce nom qu’il ne voulait plus jamais voir, l'avait arrêté net. Russell. Son père. Revenu chez les pompiers, réintégré comme si de rien n'était. Un vertige le saisit, comme si le sol se dérobait sous lui. Il relut le post plusieurs fois, espérant qu’il y avait erreur, un malentendu. Mais la réalité s’imposait, froide et implacable. C’était bien lui. Le père qui les avait abandonnés, Sam et lui. Le père qui avait laissé derrière lui des cendres de promesses non tenues et des blessures qui ne guérissaient jamais. Angus sentit la rage monter en lui, rapide et brutale, comme une vague qui le submergeait. Joaquin savait. Il ne pouvait pas ne pas savoir. Cette trahison résonnait dans chaque fibre de son être, comme un coup porté en plein cœur. La caserne, lorsqu'il y arriva, était baignée d’une lumière douce, presque trompeuse. La sérénité apparente des lieux contrastait violemment avec le tumulte qui grondait en Angus. Chaque pas qu’il faisait en direction de ces murs familiers semblait alimenter sa colère, ravivant des souvenirs douloureux. L’enfance, les visites à la caserne avec Joaquin, les moments où il regardait son père de loin, croyant encore en une figure qu'il n'avait jamais véritablement connue. Tout cela appartenait à un passé qu’il avait tenté d’enterrer. Aujourd’hui, c’était différent. Le retour de Russell n’était pas juste un événement. C’était un rappel cruel que le passé ne mourait jamais, qu'il restait là, caché, prêt à ressurgir à tout moment. Angus franchit les portes de la caserne avec une détermination froide. Chaque détail, du bruit lointain des radios au mouvement des pompiers autour de lui, lui paraissait étrangement amplifié. Mais son attention n’était plus sur eux. Son regard chercha Joaquin, et lorsqu’il l'aperçut enfin, tout en lui se tendit. Angus sentit une bouffée de rage pure remonter en lui, mais il la refoula, ne la laissant transparaître que dans la dureté de ses pas résonnant sur le sol de béton. Chaque mètre parcouru en sa direction était une épreuve, une lutte contre l’envie de tout éclater autour de lui. Quand il arriva à la hauteur de Joaquin, il ne se donna pas la peine d'attendre ou de mesurer ses mots. « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Sa voix claqua, sèche et tranchante, comme un fouet qui fend l’air. Les mots, qu'il avait contenus jusque-là, sortirent avec une force qui surprit même Angus. Il n’avait pas l’intention de ménager Joaquin. Pas cette fois. « Tu savais pour lui, n’est-ce pas ? » Il fixa Joaquin, ses yeux brûlant d’une intensité presque douloureuse. « Et c'est toi d'ailleurs, qui a dit oui. » Il laissa une pause, mais pas suffisamment longue pour laisser Joaquin répondre. Il n’était pas venu pour écouter des excuses ou des justifications. Pas cette fois. Sa colère était trop profonde, trop ancrée.« Et tu l’as laissé faire. Comme si tout ce qu’il nous avait fait n'avait jamais existé. » Sa voix tremblait légèrement, non pas de faiblesse, mais de la violence des émotions qu’il s’efforçait encore de contrôler. Angus se sentait trahi. Trahi par Quino. Trahi par l’absence de vérité, par les non-dits qui avaient bâti un mur invisible entre eux. Tout le poids des années écoulées, tout ce qu’il avait gardé en lui, éclatait maintenant à la surface. « Après tout ce qu'il a fait à Sam et moi, à maman, tu le laisses revenir ici, comme si rien ne s'était passé ? » La question n’en était pas vraiment une. C’était une accusation, brute et implacable. Angus sentait ses poings se serrer, ses jointures blanchissant sous la tension. Il s’efforça de respirer, mais chaque inspiration semblait lui coûter. Il était venu chercher des réponses, mais il n’était plus certain de ce qu'il attendait réellement. Peut-être que, au fond, il n’attendait plus rien. Plus de trahisons. Plus de mensonges. Angus resta là, immobile, incapable de bouger. La caserne semblait soudain si vide, si froide. Le poids de ses propres mots, de ses propres attentes déçues, était presque trop lourd à porter. Ses épaules s'affaissèrent légèrement, comme si tout son corps ployait sous le poids des années de silence, de mensonges, de colère. Il aurait pu partir. Tourner les talons et quitter cet endroit. Mais il n'en fit rien. Une partie de lui était encore ancrée ici, incapable de rompre totalement avec ce passé, avec ce lien qu’il avait cru incassable. Alors il resta, attendant quelque chose, peut-être une réponse, peut-être un geste. Mais le silence, autour de lui, restait lourd, implacable. @Joaquin Bates
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| | | ÂGE : 49 ans (18/08/1975) SURNOM : Quino pour sa famille, Jo pour les autres STATUT : En couple depuis le 16 Juin 2024. Trop de choses les séparent pourtant, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer... MÉTIER : Capitaine de la caserne de Pompier, homme dévoué à son travail corps et âmes. LOGEMENT : #519 Maine road, Redcliffe - Appartement en red de jardin avec un petit espace vert sur le côté et un accès aux garages en extérieur (sous forme de boxs individuels) POSTS : 645 POINTS : 290 TW IN RP : Tabagisme, incendie, mort , cancer... TW IRL : none GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Atteint d'un cancer du poumon droit de stade 1, début de la chimiothérapie le 26/02/24 CODE COULEUR : #336633 RPs EN COURS :
Russell ≈ #2
Angus ≈ #2
Faith ≈ #2
Jaylen ≈ #1
Heath ≈ #2
Olive ≈ #3
Lucas ≈ #1
Commun ≈ #Auty&Faith
Allez viens on s'aime, on s'en fout de leurs mots, de la bienséance. Viens on s'aime, on s'en fout de leurs idées, de ce qu'il pensent. Viens on s'aime, et c'est tout, on fera attention dans une autre vie. Viens on s'aime, on est fou encore un jour, encore une nuit Quity ≈ #6RPs TERMINÉS : (terminés)
Russell ≈ #1
Autumn ≈ #1 • #2 (evNov23) • #3 • #4
Faith ≈ #1 (evNov 23)
Olive ≈ #1 • #2
Megan ≈ #1
Heath ≈ #1
(abandonnés)
Lola ≈ #1
Jenna ≈ #1
Les pompiers ≈ #Event Novembre
Mila ≈ #1 AVATAR : Pedro Pascal CRÉDITS : proserpinegraphics (ava), doctor-donnaa (gif pedro p), tomkeirblyth (gif milo v), chriswevans (gif jacob e), anonymously (gif lucy b) DC : Ella et Catarina PSEUDO : Elinor INSCRIT LE : 04/09/2023 | (#)Lun 16 Sep 2024 - 22:45 | |
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| The silent rift between us |
Joaquin est installé à son bureau à la caserne. Il s’attarde sur quelques dossiers tandis que la sirène retentit. Il lève les yeux de son dossier et regarde l’heure qui s’affiche sur la petite pendule d’officier qui trône sur son bureau. Il enlève ses lunettes et les pose devant lui avant de se frotter le visage avec les deux mains. Le chilien s’étire. Baille. Se lève et se dirige vers la porte de son bureau pour descendre. Il a besoin de boire un café. Il est à la caserne depuis cinq heure du matin, comme à son habitude il y passe trop de temps, mais il n’a rien d’autre à faire, pas de famille avec laquelle profiter, pas d’enfants à s’occuper… Alors Quino quitte la caserne tard et la retrouve tôt. C’est son quotidien.
Le capitaine dévale les escaliers et se rend dans la salle commune. Quelques pompiers s’y trouvent, une des brigades est partie en intervention. Il salue tout le monde, discute avec certains et se rend vers la machine à café qu’il enclenche et patiente devant. Il a pris appui sur le plan de travail, la tête baissée, il essaie de détendre sa nuque. Il entend des pas précipités derrière lui et des murmures monter. Il se retourne et tombe nez-à-nez avec Angus. Il n’a pas l’air de bonne humeur, pas du tout même.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Le pompier est d’abord surpris par le ton de sa voix, il se demande à quoi il fait allusion et puis Angus reprend, toujours en colère. « Tu savais pour lui, n’est-ce pas ? » Et là, le chilien comprend. Angus parle de son père et il ouvre la bouche un instant pour prendre une inspiration. C’était inévitable. « Et c'est toi d'ailleurs, qui a dit oui. » Il aimerait pouvoir l’entraîner ailleurs, dans son bureau par exemple, à l’abris des oreilles indiscrètes, mais Angus ne lui laisse pas suffisamment de temps pour dire quoi que ce soit. « Et tu l’as laissé faire. Comme si tout ce qu’il nous avait fait n'avait jamais existé. » Les mots sont durs. Jamais Quino ne balaiera ce qu’à fait Russell. Il sait combien Angus, Sam et Beth ont souffert. Pourtant, aux yeux du pompier, la famille reste la chose la plus importante à ses yeux et Russell n’est peut-être pas son frère de sang, mais c’est tout comme depuis le jour où ils se sont rencontrés. « Après tout ce qu'il a fait à Sam et moi, à maman, tu le laisses revenir ici, comme si rien ne s'était passé ? » Quino fait un signe de la main aux pompiers présents, leur intimant de quitter la salle et ils s’exécutent en fermant la porte derrière eux. Quino reporte son attention sur Angus, plus tendue que jamais. Il ne l’a peut-être jamais vu dans cet état, fulminant, prêt à exploser à la moindre parole déplacée.
- Gus… » Qu’il commence alors. Le brun ne le lâche pas du regard. « Je n’ai pas oublié et je n’oublierais jamais ce qu’il a fait, crois-moi… » Il est sincère, le brun n’est pas du genre à oublier, mais il n’est pas très rancunier, il y a des explications pour tout et tout le monde mérite une seconde chance. « Ton… » Il se ravise. Utiliser le mot “père” pour parler de Russell à Angus n’est peut-être pas une bonne idée dans l’immédiat. « Russell m’a appelé et nous avons longuement discuté. Il doit faire face aux conséquences de ses actes et il en a bien l’intention. J’ai accepté qu’il revienne parce qu’il veut arranger les choses… » Il n’est pas certain qu’Angus soit prêt à entendre cela, pas pour le moment en tout cas et Quino sait combien Russell va avoir du mal avec son fils. La rancune tenace, mais Quino est incapable d’en vouloir à son filleul, tout comme il est incapable d’en vouloir à son meilleur ami…
CODAGE PAR AMATIS GIF PAR tomshiddlesgif&jesusjunkie |
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