ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 129 POINTS : 120
TW IN RP : abandon - abus de produits illicites - drogues - tca - dépendance affective TW IRL : nc GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
MAISIE #1 ☽ Everywhere, everything I wanna love you 'til we're food for the worms to eat,'Til our fingers decompose keep my hand in yours
RUSSELL ☽ When forever was a sentence, sentence to death Oh, when you were a running tear, I was a drop of sweat
AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
Joaquin & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless
Angus était allongé dans le silence de sa chambre, profitant du sommeil de Samuel, l'air lourd et stagnant autour de lui. La lumière filtrant à travers les stores traçait des lignes pâles sur le sol, mais il n’y prêtait pas attention. Son regard était fixé sur l’écran de son téléphone, où un post anodin défilait. Une simple notification, une mise à jour de la caserne des pompiers locale. Il avait failli passer outre, ne cherchant plus à s'attarder sur ces fragments de passé. Mais un nom, ce nom qu’il ne voulait plus jamais voir, l'avait arrêté net. Russell. Son père. Revenu chez les pompiers, réintégré comme si de rien n'était. Un vertige le saisit, comme si le sol se dérobait sous lui. Il relut le post plusieurs fois, espérant qu’il y avait erreur, un malentendu. Mais la réalité s’imposait, froide et implacable. C’était bien lui. Le père qui les avait abandonnés, Sam et lui. Le père qui avait laissé derrière lui des cendres de promesses non tenues et des blessures qui ne guérissaient jamais. Angus sentit la rage monter en lui, rapide et brutale, comme une vague qui le submergeait. Joaquin savait. Il ne pouvait pas ne pas savoir. Cette trahison résonnait dans chaque fibre de son être, comme un coup porté en plein cœur.
La caserne, lorsqu'il y arriva, était baignée d’une lumière douce, presque trompeuse. La sérénité apparente des lieux contrastait violemment avec le tumulte qui grondait en Angus. Chaque pas qu’il faisait en direction de ces murs familiers semblait alimenter sa colère, ravivant des souvenirs douloureux. L’enfance, les visites à la caserne avec Joaquin, les moments où il regardait son père de loin, croyant encore en une figure qu'il n'avait jamais véritablement connue. Tout cela appartenait à un passé qu’il avait tenté d’enterrer. Aujourd’hui, c’était différent. Le retour de Russell n’était pas juste un événement. C’était un rappel cruel que le passé ne mourait jamais, qu'il restait là, caché, prêt à ressurgir à tout moment. Angus franchit les portes de la caserne avec une détermination froide. Chaque détail, du bruit lointain des radios au mouvement des pompiers autour de lui, lui paraissait étrangement amplifié. Mais son attention n’était plus sur eux. Son regard chercha Joaquin, et lorsqu’il l'aperçut enfin, tout en lui se tendit. Angus sentit une bouffée de rage pure remonter en lui, mais il la refoula, ne la laissant transparaître que dans la dureté de ses pas résonnant sur le sol de béton. Chaque mètre parcouru en sa direction était une épreuve, une lutte contre l’envie de tout éclater autour de lui. Quand il arriva à la hauteur de Joaquin, il ne se donna pas la peine d'attendre ou de mesurer ses mots. « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Sa voix claqua, sèche et tranchante, comme un fouet qui fend l’air. Les mots, qu'il avait contenus jusque-là, sortirent avec une force qui surprit même Angus. Il n’avait pas l’intention de ménager Joaquin. Pas cette fois. « Tu savais pour lui, n’est-ce pas ? » Il fixa Joaquin, ses yeux brûlant d’une intensité presque douloureuse. « Et c'est toi d'ailleurs, qui a dit oui. »
Il laissa une pause, mais pas suffisamment longue pour laisser Joaquin répondre. Il n’était pas venu pour écouter des excuses ou des justifications. Pas cette fois. Sa colère était trop profonde, trop ancrée.« Et tu l’as laissé faire. Comme si tout ce qu’il nous avait fait n'avait jamais existé. » Sa voix tremblait légèrement, non pas de faiblesse, mais de la violence des émotions qu’il s’efforçait encore de contrôler. Angus se sentait trahi. Trahi par Quino. Trahi par l’absence de vérité, par les non-dits qui avaient bâti un mur invisible entre eux. Tout le poids des années écoulées, tout ce qu’il avait gardé en lui, éclatait maintenant à la surface. « Après tout ce qu'il a fait à Sam et moi, à maman, tu le laisses revenir ici, comme si rien ne s'était passé ? » La question n’en était pas vraiment une. C’était une accusation, brute et implacable. Angus sentait ses poings se serrer, ses jointures blanchissant sous la tension. Il s’efforça de respirer, mais chaque inspiration semblait lui coûter. Il était venu chercher des réponses, mais il n’était plus certain de ce qu'il attendait réellement. Peut-être que, au fond, il n’attendait plus rien. Plus de trahisons. Plus de mensonges. Angus resta là, immobile, incapable de bouger. La caserne semblait soudain si vide, si froide. Le poids de ses propres mots, de ses propres attentes déçues, était presque trop lourd à porter. Ses épaules s'affaissèrent légèrement, comme si tout son corps ployait sous le poids des années de silence, de mensonges, de colère. Il aurait pu partir. Tourner les talons et quitter cet endroit. Mais il n'en fit rien. Une partie de lui était encore ancrée ici, incapable de rompre totalement avec ce passé, avec ce lien qu’il avait cru incassable. Alors il resta, attendant quelque chose, peut-être une réponse, peut-être un geste. Mais le silence, autour de lui, restait lourd, implacable.
ÂGE : 49 ans (18/08/1975) SURNOM : Quino pour sa famille, Jo pour les autres STATUT : En couple depuis le 16 Juin 2024. Trop de choses les séparent pourtant, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer... MÉTIER : Capitaine de la caserne de Pompier, homme dévoué à son travail corps et âmes. LOGEMENT : #519 Maine road, Redcliffe - Appartement en rez de jardin avec un petit espace vert sur le côté et un accès aux garages en extérieur (sous forme de boxs individuels) POSTS : 685 POINTS : 40
TW IN RP : Tabagisme, incendie, mort , cancer... TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Atteint d'un cancer du poumon droit de stade 1, début de la chimiothérapie le 26/02/24DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #336633 RPs EN COURS :
Russell ≈ #2
Allez viens on s'aime, on s'en fout de leurs mots, de la bienséance. Viens on s'aime, on s'en fout de leurs idées, de ce qu'il pensent. Viens on s'aime, et c'est tout, on fera attention dans une autre vie. Viens on s'aime, on est fou encore un jour, encore une nuit
(abandonnés)
Lola ≈ #1
Jenna ≈ #1
Les pompiers ≈ #Event Novembre
Mila ≈ #1AVATAR : Pedro Pascal CRÉDITS : andthesunrisesagain (ava), azertyrobaz (gif pedro p), tomkeirblyth (gif milo v), chriswevans (gif jacob e), anonymously (gif lucy b) DC : Ella et Catarina PSEUDO : Elinor INSCRIT LE : 04/09/2023
@Angus Sutton Fire Station, Spring Hill - Mai 2022 - Matinée
Joaquin est installé à son bureau à la caserne. Il s’attarde sur quelques dossiers tandis que la sirène retentit. Il lève les yeux de son dossier et regarde l’heure qui s’affiche sur la petite pendule d’officier qui trône sur son bureau. Il enlève ses lunettes et les pose devant lui avant de se frotter le visage avec les deux mains. Le chilien s’étire. Baille. Se lève et se dirige vers la porte de son bureau pour descendre. Il a besoin de boire un café. Il est à la caserne depuis cinq heure du matin, comme à son habitude il y passe trop de temps, mais il n’a rien d’autre à faire, pas de famille avec laquelle profiter, pas d’enfants à s’occuper… Alors Quino quitte la caserne tard et la retrouve tôt. C’est son quotidien.
Le capitaine dévale les escaliers et se rend dans la salle commune. Quelques pompiers s’y trouvent, une des brigades est partie en intervention. Il salue tout le monde, discute avec certains et se rend vers la machine à café qu’il enclenche et patiente devant. Il a pris appui sur le plan de travail, la tête baissée, il essaie de détendre sa nuque. Il entend des pas précipités derrière lui et des murmures monter. Il se retourne et tombe nez-à-nez avec Angus. Il n’a pas l’air de bonne humeur, pas du tout même.
- Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Le pompier est d’abord surpris par le ton de sa voix, il se demande à quoi il fait allusion et puis Angus reprend, toujours en colère. « Tu savais pour lui, n’est-ce pas ? » Et là, le chilien comprend. Angus parle de son père et il ouvre la bouche un instant pour prendre une inspiration. C’était inévitable. « Et c'est toi d'ailleurs, qui a dit oui. » Il aimerait pouvoir l’entraîner ailleurs, dans son bureau par exemple, à l’abris des oreilles indiscrètes, mais Angus ne lui laisse pas suffisamment de temps pour dire quoi que ce soit. « Et tu l’as laissé faire. Comme si tout ce qu’il nous avait fait n'avait jamais existé. » Les mots sont durs. Jamais Quino ne balaiera ce qu’à fait Russell. Il sait combien Angus, Sam et Beth ont souffert. Pourtant, aux yeux du pompier, la famille reste la chose la plus importante à ses yeux et Russell n’est peut-être pas son frère de sang, mais c’est tout comme depuis le jour où ils se sont rencontrés. « Après tout ce qu'il a fait à Sam et moi, à maman, tu le laisses revenir ici, comme si rien ne s'était passé ? » Quino fait un signe de la main aux pompiers présents, leur intimant de quitter la salle et ils s’exécutent en fermant la porte derrière eux. Quino reporte son attention sur Angus, plus tendue que jamais. Il ne l’a peut-être jamais vu dans cet état, fulminant, prêt à exploser à la moindre parole déplacée.
- Gus… » Qu’il commence alors. Le brun ne le lâche pas du regard. « Je n’ai pas oublié et je n’oublierais jamais ce qu’il a fait, crois-moi… » Il est sincère, le brun n’est pas du genre à oublier, mais il n’est pas très rancunier, il y a des explications pour tout et tout le monde mérite une seconde chance. « Ton… » Il se ravise. Utiliser le mot “père” pour parler de Russell à Angus n’est peut-être pas une bonne idée dans l’immédiat. « Russell m’a appelé et nous avons longuement discuté. Il doit faire face aux conséquences de ses actes et il en a bien l’intention. J’ai accepté qu’il revienne parce qu’il veut arranger les choses… » Il n’est pas certain qu’Angus soit prêt à entendre cela, pas pour le moment en tout cas et Quino sait combien Russell va avoir du mal avec son fils. La rancune tenace, mais Quino est incapable d’en vouloir à son filleul, tout comme il est incapable d’en vouloir à son meilleur ami…
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Quino ☽
pose sur mon épaule tes peines et tes plaies, s'il le faut, je viendrais les panser. pose sur mon épaule tes larmes, s'il te plaît, s'il le faut, je viendrais les sécher.
ft. Russell
Angus Sutton
la force du devoir
ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 129 POINTS : 120
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AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
Russell Sutton et Joaquin Bates sont ému.e.s par ce message
Joaquin & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless
Angus demeurait immobile, comme une silhouette figée dans l’ombre de souvenirs trop lourds, trop profonds pour être partagés. Chaque respiration qu’il prenait semblait alourdie par des années de douleur non dite, par des silences accumulés et des cicatrices qu’il n’avait jamais montré à personne. Ses yeux fixaient Joaquin, mais ce n’était plus seulement son parrain qu’il voyait ; c’était l’écho de tout ce qu’il avait perdu, tout ce qu’il avait tenté d’oublier en vain. Le regard sombre et déchiré, il se tenait là, comme une forteresse prête à s'effondrer, ne sachant plus où se tenir face à la trahison qui venait, encore une fois, frapper à sa porte. Quand Joaquin prit la parole, sa voix semblait douce, presque apaisante. « Gus… » commença-t-il, hésitant un instant, comme s'il cherchait à peser chaque mot avec soin. Mais ces mots-là, même prononcés avec la plus grande sincérité, ne trouvaient aucun écho dans le cœur d’Angus. Ils glissaient sur lui comme la pluie sur une pierre froide, incapable de pénétrer les couches de douleur qui le protégeaient du monde extérieur. « Je n’ai pas oublié et je n’oublierai jamais ce qu’il a fait, crois-moi… » Joaquin tentait de lui faire comprendre, de lui tendre la main, mais Angus n’entendait que la trahison cachée derrière ce pardon qu’il ne pouvait comprendre.
Le passé d’Angus, qu’il s’était efforcé d’enterrer, remontait à la surface comme un torrent déchaîné. Les nuits où il s’était retrouvé seul à veiller sur son frère, inventant des histoires pour masquer l’absence insupportable de leur père, revenaient le hanter. La voix douce de Joaquin, ces mots réconfortants qu’il avait souvent entendus, ne suffisaient plus. Ils n’avaient jamais suffi. Où était-il, Joaquin, lorsque leur mère s’effondrait, lorsque le monde d’Angus s’écroulait autour de lui, morceau par morceau ? Ce pardon, cette idée que Russell pouvait revenir et essayer de réparer ce qu’il avait brisé, lui semblait ridicule, presque insultante. « Russell m’a appelé et nous avons longuement discuté… » La voix de Joaquin résonnait encore, comme un coup de tonnerre dans l’esprit d’Angus. Ces mots le heurtèrent de plein fouet. Ils avaient parlé, sans lui. Sans même penser à l’inclure dans cette discussion qui concernait son propre cœur, son propre passé. Une gifle silencieuse qui ravivait la flamme de sa colère. Il serra les poings, cherchant à contenir cette vague brûlante qui montait en lui, mais c’était peine perdue.
« Tu crois qu’une conversation suffit ? » Sa voix, basse et mordante, fendit l’air comme une lame. « Qu’une simple discussion peut effacer des années de silence, des années de souffrance ? » Il se tourna brusquement vers Joaquin, le regard brûlant de colère, mais aussi de douleur, celle qu’il cachait depuis si longtemps. « Tu penses qu’il peut simplement revenir, s’excuser, et que tout sera oublié ? Tu crois qu’il suffit de vouloir arranger les choses pour que le passé s'efface ? » Les souvenirs l'envahissaient, noyant toute tentative de calme. « Où étais-tu, Quino ? » demanda-t-il, sa voix tremblant d’amertume. « Où étais-tu quand maman sombrait, quand elle ne pouvait plus se relever ? Quand je passais mes nuits à essayer de maintenir cette famille qui tombait en miettes ? Quand Sam pleurait chaque nuit, demandant pourquoi son père ne revenait pas, pourquoi il ne voulait plus de nous ? » Il s’arrêta un instant, le souffle court, comme si chaque mot le vidait un peu plus de sa force. « Et maintenant tu veux me dire qu’il mérite une seconde chance ? » Joaquin restait là, silencieux, tentant de comprendre la profondeur de cette souffrance. Mais pour Angus, les mots de son parrain, même prononcés avec la plus grande compassion, n’étaient que des mensonges bien intentionnés. « Il doit faire face aux conséquences de ses actes. J'ai accepté qu'il revienne parce qu'il veut arranger les choses », avait-il dit. Mais Angus savait que les conséquences, il en avait été le seul témoin, le seul porteur. « Les conséquences ? » murmura-t-il, presque pour lui-même. Puis, sa voix se fit plus forte, plus tranchante. « Tu veux parler des conséquences ? Tu veux savoir ce que ça fait de porter les ruines d’une famille sur ses épaules, pendant que l’autre disparaît sans un mot ? » Il s’approcha un peu plus de Joaquin, ses yeux noirs de rage. « Ne me parle pas de conséquences, Quino. Parce que je suis celui qui les a subies. Sam est celui qui les a subies. »
Un silence lourd s’installa entre eux, un abîme impossible à combler. Angus baissa les yeux un instant, comme écrasé sous le poids de ses propres mots, de son propre passé. Il se sentait épuisé, vidé de toute lueur d’espoir. Il releva doucement la tête, plantant son regard dans celui de Joaquin, cherchant quelque chose, une étincelle, une explication qui pourrait apaiser son cœur. Mais il n’y avait rien. Juste cette trahison amère qui brûlait encore. « Et maintenant quoi ? » demanda-t-il enfin, sa voix plus basse, presque un murmure. « Qu’est-ce que tu attends de moi, Joaquin ? Que je lui pardonne ? Que je lui serre la main et que je fasse semblant que rien de tout cela n’a jamais existé ? » Son regard se durcit, sa voix reprit de l’intensité. « Parce que je te le dis tout de suite, je ne peux pas. Il n’y a pas de retour en arrière. Il a brisé cette famille. Il m’a brisé. » Il laissa le silence s’étendre à nouveau entre eux, le poids de ses mots flottant dans l’air comme une menace. « Alors dis-moi, Quino » reprit-il, plus doucement, mais sans perdre cette intensité brûlante. « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Vas-tu choisir entre lui et moi ? Parce que je te préviens, je ne vais pas rester là à regarder tout ça se répéter. » Ses yeux, sombres et pleins de douleur, ne lâchaient pas ceux de Joaquin. « Si tu choisis de le soutenir, alors je ne peux plus te suivre. Je ne peux plus te faire confiance. » Angus resta là, comme une statue fissurée par le poids de ses propres mots, son regard accroché à celui de Joaquin. Mais au fond de lui, dans les replis de sa colère et de sa douleur, une petite voix le hantait. Était-il encore capable d’espérer ? Cette possibilité de réparer, de pardonner, s'accrochait à lui comme un spectre invisible. Il voulait croire que quelque part, peut-être, il y avait encore une chance de reconstruire ce qui avait été brisé. Mais cette chance, si elle existait, lui semblait si lointaine, presque irréelle.
ÂGE : 49 ans (18/08/1975) SURNOM : Quino pour sa famille, Jo pour les autres STATUT : En couple depuis le 16 Juin 2024. Trop de choses les séparent pourtant, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer... MÉTIER : Capitaine de la caserne de Pompier, homme dévoué à son travail corps et âmes. LOGEMENT : #519 Maine road, Redcliffe - Appartement en rez de jardin avec un petit espace vert sur le côté et un accès aux garages en extérieur (sous forme de boxs individuels) POSTS : 685 POINTS : 40
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Joaquin se tient là, face à son filleul qui laisse échapper toute la colère qu’il a emmagasiné depuis un bon moment. Le parrain laisse faire, parce que ça ne sert à rien de le couper dans son élan, il a besoin de tout sortir, peut-être que ça l’apaisera un peu de pouvoir mettre des mots sur ce qu’il ressent. Pourtant, Quino prend ses précautions lorsqu’il ouvre la bouche la première fois pour essayer de calmer le garçon. Il n’a pas le temps de terminer qu’Angus reprend la parole.
- Tu crois qu’une conversation suffit ? » Qu’il lui demande à voix basse alors que le pompier vient de lui dire qu’ils avaient beaucoup discuté avec Russell avant que celui-ci n’accepte sa mutation au sein de la caserne de Brisbane. « Qu’une simple discussion peut effacer des années de silence, des années de souffrance ? » Angus se retourne vers Quino, la colère encore bien présente dans ses yeux. « Tu penses qu’il peut simplement revenir, s’excuser, et que tout sera oublié ? Tu crois qu’il suffit de vouloir arranger les choses pour que le passé s'efface ? Où étais-tu, Quino ? Où étais-tu quand maman sombrait, quand elle ne pouvait plus se relever ? Quand je passais mes nuits à essayer de maintenir cette famille qui tombait en miettes ? Quand Sam pleurait chaque nuit, demandant pourquoi son père ne revenait pas, pourquoi il ne voulait plus de nous ? » Le visage de l’homme se durcit doucement tandis que ses sourcils se froncent. Angus va trop loin. « Et maintenant tu veux me dire qu’il mérite une seconde chance ? » Le brun essaie seulement de lui expliquer que son père a enfin compris qu’il devait faire face à ce qu’il avait fait et à tout ce qui en avait découlé. « Les conséquences ? Tu veux parler des conséquences ? Tu veux savoir ce que ça fait de porter les ruines d’une famille sur ses épaules, pendant que l’autre disparaît sans un mot ? » Angus s’approche de Quino. « Ne me parle pas de conséquences, Quino. Parce que je suis celui qui les a subies. Sam est celui qui les a subies. » Il entend tout ce que lui dit son filleul, il sait que c’est eux qui ont souffert le plus de l’absence de Russell. Il sait ce que c’est que de perdre un père, mais les circonstances sont bien différentes pour les deux et il n’a aucun mal à imaginer qu’Angus aurait préféré que son père soit mort plutôt qu’il les aient abandonnés. « Et maintenant quoi ? » Reprend Angus après un long moment de silence durant lequel Quino a fait de son mieux pour calmer cette colère qui était montée un peu plus tôt lorsque son filleul lui demandait où il était lorsque Beth est morte. « Qu’est-ce que tu attends de moi, Joaquin ? Que je lui pardonne ? Que je lui serre la main et que je fasse semblant que rien de tout cela n’a jamais existé ? Parce que je te le dis tout de suite, je ne peux pas. Il n’y a pas de retour en arrière. Il a brisé cette famille. Il m’a brisé. » Le pompier pose sa tasse sur la table à côté de lui et se passe les mains sur le visage tandis que la voix d’Angus retentit à nouveau. « Alors dis-moi, Quino… Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Vas-tu choisir entre lui et moi ? Parce que je te préviens, je ne vais pas rester là à regarder tout ça se répéter. Si tu choisis de le soutenir, alors je ne peux plus te suivre. Je ne peux plus te faire confiance. »
- Tu sais Angus, j’ai toujours été présent pour toi et c’est toi qui m’a repoussé ! Tu étais persuadé que je savais où était parti ton père et tu me l'as fait payer pendant longtemps ! Ne me demande pas où j’étais pendant cette sombre période alors que c’est toi-même qui m’a mis de côté. J’ai essayé d’être présent pour ta mère à ma façon et si toi tu ne voulais pas de moi, j’ai passé des heures au téléphone avec Beth pour prendre des nouvelles de vous. Ce qui est arrivé à ta mère est une tragédie, quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver et ça m’a aussi dévasté ! » Qu’il commence d’un seul trait pour ne pas se laisser couper par Angus. Sa voix est aussi dur que celle d’Angus, parce qu’il est hors de question que le garçon oublie que lui aussi a repoussé quelqu’un qui ne l’avait pas abandonné. Quino n’a jamais cessé de lui écrire, des messages par-ci par-là, mais il n’a jamais cessé malgré le silence de son filleul. « Jamais je ne pourrais comparer ma peine à la tienne ou ma situation à la tienne… Et pourtant, je sais ce que tu as traversé parce qu’il ne faut pas être idiot pour l’imaginer. » Le pompier s’arrête un instant. « Maintenant je n’attends rien de toi vis-à-vis de Russell. Je persiste, il doit faire face à ce qu’il a fait et si c’est de devoir te croiser tous les jours en sachant que tu ne lui pardonneras jamais, ainsi soit-il. » Qu’il lui dit, très sincèrement. Quino a accepté que Russell revienne, mais il ne lui a pas encore pardonné complètement, notamment à cause d’Angus, de Sam et de Beth. « Mon histoire avec Russell n’est pas la même que la tienne… Je ne le pardonne pas, mais il reste un bon élément en tant que pompier et il en faut toujours. Ce qui se passera par la suite ne nous concerne que nous. » Quino sait que sa réponse ne conviendra pas à Angus, mais il ne voit pas les choses autrement. Russell a sauvé la vie de Quino, au même titre qu’intégrer les pompiers. Et la vision de Quino de la famille est bien différente de celle d’Angus, et à juste titre. « Vous faites partie de ma famille, toi, Sam, Russell… Ça ne te plaît peut-être pas, mais c’est ainsi et comme pour les autres membres de ma famille, à mes yeux c’est immuable… » Il n’abandonnera personne, peu importe la ténacité qu’il y mettra, Quino ne l’abandonnera pas non plus, comme lorsque Russell a disparu.
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Quino ☽
pose sur mon épaule tes peines et tes plaies, s'il le faut, je viendrais les panser. pose sur mon épaule tes larmes, s'il te plaît, s'il le faut, je viendrais les sécher.
ft. Russell
Angus Sutton
la force du devoir
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Joaquin & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless
Angus se tenait face à Quino, la colère bouillonnant en lui comme une mer déchaînée. Ses poings étaient serrés à ses côtés, les ongles enfoncés dans la paume de ses mains, tandis que son regard perçait Quino. La tension dans la pièce était palpable, une chape de plomb qui semblait peser sur ses épaules. Il se mit à jouer nerveusement avec la chaînette de son porte-clés, chaque cliquetis résonnant comme un écho de ses pensées tourmentées. Les souvenirs de leur enfance, des éclats de rire et des jeux innocents, se mêlaient maintenant à une amertume dévorante. Angus se rappelait des jours passés à errer dans les rues de sa ville, le cœur lourd, cherchant des réponses dans des regards indifférents. « Tu sais, Angus, j’ai toujours été présent pour toi, et c’est toi qui m’as repoussé ! » lança Quino, sa voix pleine d’un mélange de frustration et de douleur. « Tu étais persuadé que je savais où était parti ton père, et tu me l'as fait payer pendant longtemps ! Ne me demande pas où j’étais pendant cette sombre période alors que c’est toi-même qui m’as mis de côté. » Chaque mot prononcé par Quino résonnait comme une cloche dans son esprit, écho de souvenirs douloureux et de rancœurs enfouies. La lumière du lampadaire à l'extérieur se reflétait à travers la fenêtre, projetant des ombres dans la pièce, des formes qui semblaient danser, imitant le tumulte de ses émotions. Angus sentit son cœur s’accélérer, la frustration le rongeant. Quino avait raison sur un point : il s’était isolé. Mais était-ce vraiment sa faute ? Quand il était en train de s’effondrer, il avait besoin de soutien, pas de distance. Il avait l’impression d’être sur le point d’exploser, comme une bouteille de soda secouée.
« Je ne dis pas que tu n’as pas essayé, Quino. Mais il y a une différence entre essayer d’être là et vraiment être présent. Quand j’étais en train de m’effondrer, j’avais besoin de quelqu'un qui sache ce que nous vivions, quelqu'un qui puisse vraiment nous épauler. Et, oui, j’étais en colère. Je voulais comprendre. Pourquoi n'as-tu rien dit ? Pourquoi n’as-tu pas fait plus pour nous aider ? » Angus ressentait le besoin de s’expliquer, de partager sa douleur sans laisser la colère le submerger. Il se tenait là, la respiration haletante, sentant la sueur perler sur son front. Il observait la plante en pot sur la table, ses feuilles vertes frémissant légèrement sous le souffle d’air conditionné. Cette plante, comme lui, avait besoin de soins, d’attention. Il se sentait tiraillé, comme un marin perdu en mer, luttant contre des vagues de ressentiment et de tristesse. La voix de Quino, qui oscillait entre la tristesse et la frustration, lui rappelait que leur amitié était aussi un champ de mines, fragile et enclin à exploser à tout moment. « J’ai essayé d’être présent pour ta mère à ma façon, et si toi tu ne voulais pas de moi, j’ai passé des heures au téléphone avec Beth pour prendre des nouvelles de vous. Ce qui est arrivé à ta mère est une tragédie, quelque chose qui n’aurait jamais dû arriver, et ça m’a aussi dévasté ! » Les mots de Quino résonnaient en lui, mais Angus se sentait comme un naufragé, englué dans des souvenirs de nuit blanches et de pleurs silencieux. Il se remémorait les jours où il se réveillait en sueur, le cœur battant, se demandant comment il allait surmonter le poids du monde sur ses épaules. La peur d’échouer, d’être incapable de protéger Samuel, le hantait encore. Les murs autour de lui semblaient se rapprocher, étouffant sa colère et sa douleur. Il devait prendre une grande respiration, essayer de se maîtriser. L'odeur du café froid dans la tasse sur la table lui rappelait que le temps avançait, mais qu’il était coincé dans cette confrontation.
« Je comprends que ça t’ait touché, mais… tu sais aussi bien que moi que les mots ne suffisent pas. Les appels ne remplacent pas une présence physique, Quino. J'avais besoin de quelqu'un qui sache ce que nous vivions, quelqu'un qui puisse vraiment nous épauler. C’était un appel à l’aide silencieux, et je ne pouvais pas le crier plus fort. » En énonçant ces mots, Angus réalisait l’ampleur de sa douleur. Chaque phrase était une tentative de panser une plaie ouverte. Il pouvait sentir ses muscles se contracter, une tension sourde à l’intérieur de lui. Le regard de Quino restait rivé sur lui, cherchant des signes de compréhension, mais Angus voyait surtout une muraille de désaccord. Il s’était promis de ne pas laisser la colère l’emporter, mais chaque mot de son parrain était comme une goutte d’eau faisant déborder le vase. « Jamais je ne pourrais comparer ma peine à la tienne ou ma situation à la tienne… Et pourtant, je sais ce que tu as traversé parce qu’il ne faut pas être idiot pour l’imaginer. » Angus ferma les yeux un instant, le souffle coupé par la profondeur des paroles de Quino. Il avait du mal à accepter que quelqu'un puisse comprendre la douleur qu'il portait. Mais en même temps, il savait que la souffrance n'était pas un concours. Ses mains tremblaient légèrement, trahissant son agitation intérieure. Quand il rouvrit les yeux, il se mit à fixer le carrelage, les motifs répétitifs formant un labyrinthe dans lequel il se perdait. C’était comme si chaque motif symbolisait les épreuves qu’il avait traversées, et il se demandait s’il parviendrait un jour à en sortir.
« Je ne te demande pas de comparer, Quino. Je veux juste que tu comprennes que ce que j'ai vécu m’a marqué à jamais. Quand je vois Russell, je ne vois pas un père, je vois un homme qui a choisi de nous abandonner, de laisser ma mère sombrer dans la douleur. Comment peux-tu dire qu’il mérite une seconde chance après tout ça ? » Chaque mot d'Angus était pesé, mesuré. Il savait que le moment était critique, qu'il pouvait se retrouver à un carrefour où les conséquences de ses paroles pourraient les séparer définitivement. La relation qu'il avait avec Quino était précieuse, mais elle était désormais fragile, comme du verre, et il ne voulait pas l'ébrécher davantage. Le visage de Quino s’assombrissait, et Angus pouvait presque voir les rouages de ses pensées tourner derrière son regard. « Maintenant je n’attends rien de toi vis-à-vis de Russell. Je persiste, il doit faire face à ce qu’il a fait, et si c’est de devoir te croiser tous les jours en sachant que tu ne lui pardonneras jamais, ainsi soit-il. » Angus serra les dents, la colère presque insoutenable. Chaque mot de Quino était comme un coup de poing dans le ventre, et il se sentait prêt à exploser. Sa respiration devenait erratique, et il se mit à jouer avec la bordure de la table, ses doigts s'enroulant autour du bois poli. Il savait qu'il devait se contrôler, qu'il ne pouvait pas laisser cette rage le dominer. Mais le souvenir de sa mère, se battant contre ses démons, hantait chaque recoin de son esprit. Quino lui était devenu un symbole de ce qu'il avait perdu, et cette réalité était trop douloureuse à accepter.
« Je n’ai jamais dit que sa carrière importait moins. Mais ce que je ressens est plus fort que tout ça. C’est la vie de ma famille qui est en jeu, pas juste un choix professionnel. Chaque fois que je croise son regard, je me rappelle de tout ce qu’il a fait. Je suis fatigué de vivre dans l’ombre de ses décisions. » Les mots sortaient presque d’eux-mêmes, comme une libération. Angus pouvait sentir la chaleur de la colère s’élever en lui, mais il s'accrochait désespérément à une lueur de calme, s'efforçant de ne pas céder à la tentation de s'emporter. L'angoisse l'étreignait, lui tirant le ventre alors qu’il observait le visage de Quino, cherchant des signes de compréhension, mais trouvant surtout une muraille de désaccord. « Vous faites partie de ma famille, toi, Sam, Russell… Ça ne te plaît peut-être pas, mais c’est ainsi. Comme pour les autres membres de ma famille, à mes yeux, c’est immuable… »
Angus sentit son cœur se contracter à ces mots, une douleur sourde se répandant dans sa poitrine. Quino avait toujours eu cette façon de tout ramener à la notion de famille, comme si cela pouvait effacer les blessures qu'ils avaient subies. Mais pour Angus, le mot “famille” était devenu un poids qu'il ne pouvait plus porter. Ses muscles se crispaient, son corps se raidissant face à cette déclaration qui lui semblait insupportable. Il pouvait sentir la rage et la tristesse fusionner en lui, formant un cocktail explosif. La pensée de son frère, seul, avec un père indigne, le hantait. « Il n’y a plus rien de solide dans ce que tu dis ! Quino, tu sais aussi bien que moi que la famille ne fait pas tout ! Je ne peux pas l’accepter ! » Sa voix tremblait, mais il refusait de céder. Il se leva brusquement, s’éloignant de la table pour éviter de faire un geste qu'il regretterait. Ses jambes étaient nerveuses, son esprit en ébullition, mais il devait trouver une issue à cette confrontation. « Et si je ne veux pas de cette famille, si je veux juste en finir avec ce passé ? Si je refuse de les voir, de les comprendre ? » Angus sentait son cœur battre à tout rompre, l'angoisse l'emportant lentement. « Comment peux-tu me demander de pardonner à quelqu’un qui a détruit tout ce que j’ai construit ? » Alors qu'Angus parlait, la pièce se remplissait d’un silence lourd, chaque mot laissant une empreinte indélébile dans l’atmosphère. Il se tenait là, face à Quino, le corps tendu comme une corde prête à céder, le regard perçant. Il était sur le point de céder à la colère, mais une petite voix en lui l’en empêchait. Il savait qu'il devait trouver un moyen de faire passer son message sans perdre le contrôle. Ce moment était décisif. Il sentait l’électricité dans l'air, et il savait qu’il devait choisir ses mots avec précaution, car une étincelle pourrait tout faire exploser.
« Tout ce que je veux, c’est trouver un moyen de guérir, de ne plus porter ce fardeau sur mes épaules. Mais je ne peux pas le faire si tu es ici à me rappeler chaque seconde ce que j’ai perdu. » Les mots flottaient dans l’air, et Angus sentait la tension monter. Sa respiration se faisait plus rapide, et il pouvait sentir son cœur battre dans ses tempes. La colère et l'angoisse se mélangeaient, et il était au bord de l'explosion. Chaque seconde qui passait le rapprochait un peu plus de cette rupture qu'il redoutait. Quino le regardait, mais Angus ne pouvait s'empêcher de voir la silhouette de Russell derrière lui, omniprésente et oppressante. Soudain, dans un élan de désespoir, il balaya la table d'un geste brusque, projetant des objets au sol. La tasse de café se renversa, éclaboussant le sol comme une métaphore de sa colère débordante. Il avait besoin de cet exutoire, de ce geste violent pour exprimer ce qu'il avait retenu si longtemps. « C'est ça, ma réalité ! » cria-t-il, ses mots résonnant dans la pièce. « Je ne peux plus faire semblant que tout va bien ! » Angus s'arrêta, haletant, les mains tremblantes, conscient de l'impact de ses actes. La colère le dévorait de l'intérieur, mais il savait qu'il devait maintenant faire face aux conséquences de cette explosion émotionnelle. Ce moment marquait un tournant, un point de non-retour dans leur relation. La confrontation n'était pas seulement un affrontement, mais un combat acharné entre le passé et l'avenir. Angus réalisa qu'il ne pouvait plus faire machine arrière, que l'heure de choisir entre la colère et le pardon avait sonné. Et au fond de lui, il savait qu'il devait faire un choix, un choix qui pourrait changer leur destin à tous les deux.
ÂGE : 49 ans (18/08/1975) SURNOM : Quino pour sa famille, Jo pour les autres STATUT : En couple depuis le 16 Juin 2024. Trop de choses les séparent pourtant, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer... MÉTIER : Capitaine de la caserne de Pompier, homme dévoué à son travail corps et âmes. LOGEMENT : #519 Maine road, Redcliffe - Appartement en rez de jardin avec un petit espace vert sur le côté et un accès aux garages en extérieur (sous forme de boxs individuels) POSTS : 685 POINTS : 40
TW IN RP : Tabagisme, incendie, mort , cancer... TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Atteint d'un cancer du poumon droit de stade 1, début de la chimiothérapie le 26/02/24DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #336633 RPs EN COURS :
Russell ≈ #2
Allez viens on s'aime, on s'en fout de leurs mots, de la bienséance. Viens on s'aime, on s'en fout de leurs idées, de ce qu'il pensent. Viens on s'aime, et c'est tout, on fera attention dans une autre vie. Viens on s'aime, on est fou encore un jour, encore une nuit
(abandonnés)
Lola ≈ #1
Jenna ≈ #1
Les pompiers ≈ #Event Novembre
Mila ≈ #1AVATAR : Pedro Pascal CRÉDITS : andthesunrisesagain (ava), azertyrobaz (gif pedro p), tomkeirblyth (gif milo v), chriswevans (gif jacob e), anonymously (gif lucy b) DC : Ella et Catarina PSEUDO : Elinor INSCRIT LE : 04/09/2023
@Angus Sutton Fire Station, Spring Hill - Mai 2022 - Matinée
Quino essaie de rappeler l’isolement dans lequel Angus s’est mis lui-même et encore plus vis-à-vis de son parrain. Persuadé que Quino couvrait Russell. Pourtant le pompier avait été aussi surpris que le reste de ne plus voir son meilleur ami du jour au lendemain. Il se doutait des raisons qui l’avait poussé à partir, mais ce n’était pas à lui de révéler à Angus qu’il n’était peut-être pas son fils. Au mieux, Beth aurait dû être honnête avec le garçon. Ça n’excusait pas la fuite, une fois de plus, mais Angus aurait eu une explication. Le chilien sait que ça ne fera pas plaisir au garçon, qu’il ne l’entendra pas, mais il doit le lui rappeler et la réaction ne se fait pas attendre.
- Je ne dis pas que tu n’as pas essayé, Quino. [...] Pourquoi n’as-tu pas fait plus pour nous aider ? » Qu’aurait-il pu faire de plus ? Angus ne le sait peut-être pas, mais Quino a passait des semaines, des mois, à chercher où était parti son meilleur ami. Il lui a écrit, l’a appelé, mais personne ne lui a répondu, personne n’a été en mesure de lui répondre clairement. Au début, Quino venait chez les Sutton, mais à force de se parler aux murs, de faire face à des portes fermées, il avait fini par écrire à Angus. Il voyait Beth en dehors de la maison familiale, discutait avec elle, essayait de consoler la peine qu’elle ressentait et malgré tous les efforts du pompier, la culpabilité avait sûrement eu raison de la mère de famille. Elle se sentait responsable du départ de Russell, lui avoir caché une potentielle véritée pendant si longtemps… Et Quino ne l’avait jamais jugé, ni elle, ni Russell. L’histoire était compliquée et il n’appartenait qu’à eux de la démêlée, mais Russ aux abonnées absents… Quino continue ses explications, celles qu’il peut lui donner. « Je comprends que ça t’ait touché, mais… [...] C’était un appel à l’aide silencieux, et je ne pouvais pas le crier plus fort. » Il n’a rien à répondre. La colère est présente, palpable, mais Quino ne peut rien répondre vis-à-vis de cela. Il a essayé et lorsqu’il a vu une ouverture il s’y est engouffré. Il comprend qu’Angus aurait aimé que cela soit plus tôt… « Je ne te demande pas de comparer, Quino. [...] Comment peux-tu dire qu’il mérite une seconde chance après tout ça ? » Le pompier est dans une situation difficile, il ne peut pas lui révéler ce qu’il sait et il espère sincèrement que le jour où Angus saura, il comprendra pourquoi Quino est incapable de tourner définitivement le dos à Russell. Le chilien lui explique qu’il n’attend rien d’Angus vis-à-vis de son père. Il ne peut sciemment pas lui demander de pardonner à son père, c’est une décision qu’il prendra lui-même, bien que cela attriste le pompier. « Je n’ai jamais dit que sa carrière importait moins. [...] Quino, tu sais aussi bien que moi que la famille ne fait pas tout ! Je ne peux pas l’accepter ! » Quino en veut à Russell d’avoir laissé ce goût amer à Angus, de lui avoir fait vivre tout ça. « Et si je ne veux pas de cette famille, si je veux juste en finir avec ce passé ? [...] Mais je ne peux pas le faire si tu es ici à me rappeler chaque seconde ce que j’ai perdu. » La tension monte d’un cran et le jeune homme balaye la table d’un revers de main. Le pompier ne bouge pas pour autant, pas vraiment surpris, puisque ce n’était qu’une question de minutes avant qu’Angus ne craque. Il regarde seulement la tasse de café renversée, laissant le liquide encore chaud couler sur la table. « C'est ça, ma réalité ! » Crit Angus. « Je ne peux plus faire semblant que tout va bien ! » Quino se rapproche de son filleul. Il n’y a aucune animosité dans ses gestes, dans son approche. Il pose sa main droite sur l’épaule du brun.
- Tu es adulte Angus, tu peux prendre toutes les décisions que tu veux, tu peux décider de ne plus jamais lui parler, de l’ignorer, de faire comme si il n’avait jamais existé… Mais sincèrement qu’il soit ici ou ailleurs, ça ne changera pas le fait que tu attendras toujours des réponses et je reste persuadé que si tu ressens encore toute cette colère c’est parce que tu ne l’a jamais affronté… » Joaquin hésite à poursuivre, mais il poursuit. « Il y a des réponses que je ne peux pas te donner, des histoires qui n'appartenaient qu’à eux. Quoi qu’il se soit passé ton père n’aurait jamais dû partir. Tu as la possibilité de te libérer de tout ça, mais cette décision t’appartient et je ne peux pas te dire de le faire ou non. » Le parrain laisse retomber sa main le long de son corps. Il observe son filleul, l’air est lourd, mais il ne pourra rien apaiser de suite et il le sait. « T’es un bon garçon Angus et t’es pas obligé de vivre dans l’ombre de ton père, de ses décisions, mais on ne se libère pas de ses traumatismes en ne les affrontant pas… » Et ça c’est quelque chose qu’il sait très bien. Avec toutes les situations auxquelles il a été confronté dans son métier, si il avait gardé le silence et qu’il avait décidé de les ignorer, il n’est pas certain qu’il serait là où il est aujourd’hui. « J’aurais sûrement dû insister plus auprès de toi, venir te voir plus souvent, même si je me heurtais à une porte fermée et je suis désolé que tu penses que je n’en ai pas fait assez… » Ça l’attriste réellement qu’Angus ait vécut cela comme une sorte de trahison, qu’il ait eu l’impression que Quino l’avait abandonné lui aussi. « Ma vie n’a rien à voir avec la tienne, ma vision de la famille n’est pas brisée et ça te semble sûrement utopiste, mais ça ne m’empêche pas de comprendre ce que tu traverses, de voir ce combat qui fait rage en toi et cette douleur que tu ressens… » Il n’a aucune idée de la façon dont il va réagir. Si Angus décide de tourner les talons, Quino recommencera à venir frapper à sa porte et cette fois, il n’abandonnera pas.
CODAGE PAR AMATIS GIF PAR tomshiddlesgif&jesusjunkie
Quino ☽
pose sur mon épaule tes peines et tes plaies, s'il le faut, je viendrais les panser. pose sur mon épaule tes larmes, s'il te plaît, s'il le faut, je viendrais les sécher.
ft. Russell
Angus Sutton
la force du devoir
ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 129 POINTS : 120
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MAISIE #1 ☽ Everywhere, everything I wanna love you 'til we're food for the worms to eat,'Til our fingers decompose keep my hand in yours
RUSSELL ☽ When forever was a sentence, sentence to death Oh, when you were a running tear, I was a drop of sweat
AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
Joaquin & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless
La petite table gisait, renversée au sol, ses pieds enchevêtrés comme les fragments brisés de la colère d’Angus. La pièce elle-même semblait souffler, retenue dans une suspension silencieuse, comme si elle n’osait pas bouger, par crainte de réveiller la tempête qui couvait encore dans l’air. Le jeune homme se tenait là, le souffle saccadé, ses mains toujours tremblantes d’une rage qu’il n’arrivait pas à apaiser. C’était comme un feu qui brûlait en lui, incontrôlable, illuminant chaque recoin de son être d’une chaleur douloureuse. Mais derrière ce brasier de colère, il y avait autre chose, un gouffre plus profond, plus sombre – celui de l’impuissance, de la peur de ne jamais trouver les réponses qui le hantaient. Joaquin, son parrain, l’observait depuis l’autre côté de la pièce, immobile comme une statue dans cette scène de désolation. Il n’avait pas bougé, ne semblait même pas avoir respiré, et pourtant, tout en lui dégageait cette sérénité tranquille qu’Angus ne pouvait s’empêcher de mépriser. Cette patience, cette manière de toujours garder son calme, c’était une forme de supériorité qu’Angus trouvait insupportable. C’était comme s’il était le seul à se débattre dans la tempête, tandis que Joaquin restait à l’abri, à observer depuis un rivage lointain. Finalement, Joaquin rompit le silence, sa voix posée et douce, comme un murmure à travers l’orage. « Tu es adulte, Angus. Tu peux prendre toutes les décisions que tu veux, tu peux décider de ne plus jamais lui parler, de l’ignorer, de faire comme s’il n’avait jamais existé... »
Un rire froid s’échappa des lèvres d’Angus, coupant l’air comme une lame de verre brisé. « Oh, vraiment ? Je suis adulte, c’est ça ? Eh bien, merci de me le rappeler, Joaquin. C’est vrai que parfois j’oublie que j’ai des responsabilités. Entre gérer Samuel, mon boulot, et essayer de pas me noyer sous le poids de tout ce bordel, ça m’avait échappé. Heureusement que t’es là pour m’éclairer. » Il croisa les bras, adoptant cette posture sarcastique qui lui était devenue une seconde nature, attendant que Joaquin continue. Mais au fond, ce n’était pas de ces mots sages dont il avait besoin. Il voulait quelque chose de plus brut, de plus tangible, qui pourrait calmer la tempête en lui, ne serait-ce qu’un instant. Joaquin poursuivit, sans se laisser déstabiliser par le sarcasme d’Angus. « …Mais sincèrement, qu’il soit ici ou ailleurs, ça ne changera pas le fait que tu attendras toujours des réponses. Et je reste persuadé que si tu ressens encore toute cette colère, c’est parce que tu ne l’as jamais affronté. » Angus, agacé, fit mine de réfléchir, ses gestes exagérément théâtraux. « Affronter quoi, exactement ? La grande vérité qui va m’éclairer, c’est ça ? Quoi, il va me sortir une explication magique ? ‘Désolé fiston, j’ai foutu le camp parce que j’avais mieux à faire ailleurs. Mais c’est pas toi hein, c’est moi.’ » Son ton mordant s’évanouit dans l’amertume. Ses mots étaient des éclats de verre lancés contre les murs invisibles de son propre désarroi. « Parce que, franchement, je vois pas bien ce que ça changerait de l’entendre. Le résultat est le même, non ? »
Le silence retomba entre eux, épais et dense comme un brouillard. Joaquin ne bougea pas, ses yeux cherchant encore une fissure dans l’armure de rage d’Angus. « Il y a des réponses que je ne peux pas te donner, des histoires qui n'appartenaient qu’à eux. Quoi qu’il se soit passé, ton père n’aurait jamais dû partir. Tu as la possibilité de te libérer de tout ça, mais cette décision t’appartient et je ne peux pas te dire de le faire ou non.» Angus roula des yeux, reprenant sa marche frénétique à travers la pièce, comme une bête piégée dans une cage trop petite. « Ah oui, me libérer. Le grand classique. Je suis censé me libérer de mes propres démons en faisant face à mon cher papa. Et puis quoi, après ? On se prend dans les bras, on pleure un bon coup, et tout disparaît ? C’est ça, ton plan ? » Il se retourna brusquement, son regard perçant Joaquin, comme s’il espérait que le simple poids de sa colère suffirait à faire céder son calme. Ses bras s'écartèrent, comme pour embrasser l’absurdité de la situation. « Eh bien, désolé de te décevoir, mais moi, je vois pas de libération au bout de ce chemin. Juste plus de questions, et toujours ce foutu vide. » Joaquin s’approcha, ses gestes mesurés, comme s’il avançait à pas feutrés sur un terrain miné. « T’es un bon garçon, Angus, et t’es pas obligé de vivre dans l’ombre de ton père, de ses décisions, mais on ne se libère pas de ses traumatismes en ne les affrontant pas… »
« Ah parce que tu crois que je choisis ça ? » Angus cracha ces mots avec une violence qu’il ne pouvait contenir, sa voix acide comme du poison. « Je choisis de me faire bouffer par cette histoire tous les jours, c’est ça ? Comme si j’avais envie de me réveiller chaque matin en pensant à lui, à ce qu’il a fait, à ce qu’il n’a pas fait. » Ses yeux se posèrent sur la fenêtre, où la lumière extérieure semblait trop pâle, trop distante. Ses épaules se contractèrent sous le poids invisible de tout ce qu’il gardait en lui. « Je suis dans son ombre parce qu’il a foutu sa merde et que j’ai dû ramasser les morceaux. Je suis là, à essayer de tout recoller, pendant que lui, il… » Sa voix se brisa, s’effilochant en un murmure rauque, et il détourna les yeux, comme pour fuir la fragilité qui menaçait de déborder. « Peu importe. De toute façon, ça changera rien. » Joaquin le regarda en silence, puis parla d’une voix plus douce, empreinte d’une tendresse que peu d’hommes auraient osé montrer. « J’aurais sûrement dû insister plus auprès de toi, venir te voir plus souvent, même si je me heurtais à une porte fermée et je suis désolé que tu penses que je n’en ai pas fait assez…» Angus laissa échapper un ricanement, secouant la tête. « Ouais, peut-être. Mais t’as pas besoin de t’excuser, Joaquin. T’as fait ce que tu pouvais, j’imagine. C’est juste que… j’étais en train de me noyer, et t’étais pas là pour jeter la bouée. Mais bon, c’est pas comme si ça changeait quoi que ce soit maintenant, hein ? »
« Ma vie n’a rien à voir avec la tienne, ma vision de la famille n’est pas brisée et ça te semble sûrement utopiste, mais ça ne m’empêche pas de comprendre ce que tu traverses, de voir ce combat qui fait rage en toi et cette douleur que tu ressens…» Le Sutton passa une main nerveuse dans ses cheveux, comme pour repousser cette colère qui menaçait toujours d’éclater. « Écoute, je sais que tu veux m’aider. Mais t’es pas dans ma peau. » Ses bras retombèrent, lourds, fatigués, comme s’il ne pouvait plus supporter le poids de ses propres mots. « Je suis fatigué, Joaquin. Fatigué de toujours essayer de comprendre pourquoi, fatigué de porter ce fardeau. Et franchement, je sais pas comment faire pour juste… m’en libérer, comme tu dis. » Le silence retomba une nouvelle fois, mais cette fois, il y avait quelque chose de plus doux, une fatigue commune qui les liait dans cette pièce pleine de lumière grise.
ÂGE : 49 ans (18/08/1975) SURNOM : Quino pour sa famille, Jo pour les autres STATUT : En couple depuis le 16 Juin 2024. Trop de choses les séparent pourtant, mais ça vaut peut-être le coup d'essayer... MÉTIER : Capitaine de la caserne de Pompier, homme dévoué à son travail corps et âmes. LOGEMENT : #519 Maine road, Redcliffe - Appartement en rez de jardin avec un petit espace vert sur le côté et un accès aux garages en extérieur (sous forme de boxs individuels) POSTS : 685 POINTS : 40
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Russell ≈ #2
Allez viens on s'aime, on s'en fout de leurs mots, de la bienséance. Viens on s'aime, on s'en fout de leurs idées, de ce qu'il pensent. Viens on s'aime, et c'est tout, on fera attention dans une autre vie. Viens on s'aime, on est fou encore un jour, encore une nuit
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Lola ≈ #1
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Mila ≈ #1AVATAR : Pedro Pascal CRÉDITS : andthesunrisesagain (ava), azertyrobaz (gif pedro p), tomkeirblyth (gif milo v), chriswevans (gif jacob e), anonymously (gif lucy b) DC : Ella et Catarina PSEUDO : Elinor INSCRIT LE : 04/09/2023
@Angus Sutton Fire Station, Spring Hill - Mai 2022 - Matinée
Tout ce que dit Quino ne semble pas atteindre le jeune homme. Ses paroles glissent, n’arrivant pas à trouver un point d’accroche qui pourrait rassurer ou calmer la colère du jeune Sutton. Une colère qu’il considère comme légitime, en soit. Comment pourrait-il en vouloir à Angus d’être en colère contre son père ? Il les a abandonnés, c’est une vérité. Elle est brutale. Et si cela a eu un impact sur Quino, forcément que l’impact a été plus grand encore pour Angus, son frère et sa mère. À cela s’ajoute la mort de Beth, qu’Angus impute à Russell et dans un sens, est-ce si loin de la vérité ? Le départ de Russell a-t-il précipité la dépression de la mère de famille ? Que ce soit un suicide médicamenteux ou une erreur, personne ne saura le fin mot de l’histoire.
- Oh, vraiment ? Je suis adulte, c’est ça ? Eh bien, merci de me le rappeler, Joaquin. C’est vrai que parfois j’oublie que j’ai des responsabilités. Entre gérer Samuel, mon boulot, et essayer de pas me noyer sous le poids de tout ce bordel, ça m’avait échappé. Heureusement que t’es là pour m’éclairer. » C’est coupant, c’est acerbe. La suite ne semble pas plus plaire à Angus que le début. « Affronter quoi, exactement ? La grande vérité qui va m’éclairer, c’est ça ? Quoi, il va me sortir une explication magique ? ‘Désolé fiston, j’ai foutu le camp parce que j’avais mieux à faire ailleurs. Mais c’est pas toi hein, c’est moi.’ Parce que, franchement, je vois pas bien ce que ça changerait de l’entendre. Le résultat est le même, non ? » Il n’a pas de réponse à lui apporter. Bien sûr que non, la discussion ne sera pas celle-ci. Oui, si Russell est parti ce n’est pas la faute d’Angus, c’est parce que Beth lui a menti toute sa vie et qu’il y a de fortes chances que l’un des moments les plus précieux de sa vie soit entaché par une possible vérité. Il a fui ses responsabilités et les problèmes, c’est une chose que Quino lui reprochera bien assez pour qu’il n’oublie pas qu’il a plus que merdé. Ce n’est pas au chilien de dire quoi que ce soit à Angus concernant tout cela, c’est à Russell de faire face à ses choix et à tout ce qui en a découlé. Le capitaine essaie de faire comprendre à son neveu qu’il n’appartient qu’à lui de se libérer de tout ça. « Ah oui, me libérer. Le grand classique. Je suis censé me libérer de mes propres démons en faisant face à mon cher papa. Et puis quoi, après ? On se prend dans les bras, on pleure un bon coup, et tout disparaît ? C’est ça, ton plan ? » Angus se retourne, plantant son regard perçant sur un Quino dont le calme est à toute épreuve. « Eh bien, désolé de te décevoir, mais moi, je vois pas de libération au bout de ce chemin. Juste plus de questions, et toujours ce foutu vide. » Ça lui fait mal, au chilien, de le voir dans cet état. Il se souvient de ces années où Angus avait le sourire et le rire facile. Le départ de Russell a, définitivement, tout changé et pas pour le mieux... « Ah parce que tu crois que je choisis ça ? » Demande le garçon lorsque Quino lui parle de se libérer de ses traumatismes. « Je choisis de me faire bouffer par cette histoire tous les jours, c’est ça ? Comme si j’avais envie de me réveiller chaque matin en pensant à lui, à ce qu’il a fait, à ce qu’il n’a pas fait. Je suis dans son ombre parce qu’il a foutu sa merde et que j’ai dû ramasser les morceaux. Je suis là, à essayer de tout recoller, pendant que lui, il… » La voix d’Angus se brise et Quino fronce les sourcils sous le poids de l’émotion. « Peu importe. De toute façon, ça changera rien. » Le capitaine s’excuse de ne pas avoir fait plus lorsqu’Angus en avait besoin. « Ouais, peut-être. Mais t’as pas besoin de t’excuser, Joaquin. T’as fait ce que tu pouvais, j’imagine. C’est juste que… j’étais en train de me noyer, et t’étais pas là pour jeter la bouée. Mais bon, c’est pas comme si ça changeait quoi que ce soit maintenant, hein ? » Peut-être que ça aurait évité qu’il souffre autant de son retour. Il ne sait pas. Leurs douleurs ne sont pas similaires, mais il comprend ce que travers le jeune homme, il voit sa peine, sa douleur. Il passe sa main nerveusement dans ses cheveux. « Écoute, je sais que tu veux m’aider. Mais t’es pas dans ma peau. Je suis fatigué, Joaquin. Fatigué de toujours essayer de comprendre pourquoi, fatigué de porter ce fardeau. Et franchement, je sais pas comment faire pour juste… m’en libérer, comme tu dis. » Le silence retombe. La tension également. Quino l’observe encore un peu dans le silence qui les entoure. Y a aucune bonne réponse, aucun bon conseil dans une situation pareille. Joaquin reste persuadé que tant qu’ils n’auront pas parlé, les choses resteront ainsi. Et le capitaine se retrouve au milieu de son meilleur ami et de son filleul. Il vient étreindre le brun.
- Je t’aime Angus et je fais pas ça pour te nuire... » Dit-il en s’écartant, sincère. Angus c’est aussi sa famille. Il a une place importante dans sa vie, il est comme ses neveux et nièces. À défaut d’avoir eu des enfants, il reporte tout cet amour sur ceux de son frère, de sa sœur et de Russell. « J’ai aussi des choses à régler avec lui. » Parce qu’il ne lui a pas pardonné. Il a accepté qu’il revienne dans sa vie parce qu’il avait, lui aussi, besoin d’une discussion. De savoir pourquoi il était parti comme un voleur plutôt que de lui parler, d'essayer d’arranger les choses, de prendre du recul… Le drame aurait pu être évité, cette fracture entre père et fils, cette plaie qui ne sera, peut-être, jamais refermée… « Cette fois-ci je serais là si t’en as besoin, je serais là Angus… » Reprend-t-il, une promesse qu’il lui fait.
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Quino ☽
pose sur mon épaule tes peines et tes plaies, s'il le faut, je viendrais les panser. pose sur mon épaule tes larmes, s'il te plaît, s'il le faut, je viendrais les sécher.
ft. Russell
Angus Sutton
la force du devoir
ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 129 POINTS : 120
TW IN RP : abandon - abus de produits illicites - drogues - tca - dépendance affective TW IRL : nc GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
MAISIE #1 ☽ Everywhere, everything I wanna love you 'til we're food for the worms to eat,'Til our fingers decompose keep my hand in yours
RUSSELL ☽ When forever was a sentence, sentence to death Oh, when you were a running tear, I was a drop of sweat
AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
Joaquin & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless
Angus restait planté là, les bras croisés, son regard cherchant dans le vide un ancrage, comme s’il pouvait trouver dans l’espace qui les séparait quelque chose qui apaiserait sa colère. Ses épaules légèrement voûtées, le dos courbé, il semblait porter le poids d'années de colère et de regrets refoulés, comme un manteau trop lourd qu'il ne pouvait plus se permettre de jeter. Ses doigts tambourinaient nerveusement contre son bras, et un frémissement agitait ses lèvres, comme s'il pesait encore les mots qu'il n'osait lâcher. Joaquin, en face de lui, le regardait avec une patience que le jeune homme trouvait insupportable. Cette patience, cette résilience tranquille, ce calme qu’il n’avait jamais réussi à obtenir. Angus finit par reculer d’un pas, puis d’un autre, cherchant instinctivement un peu d’air. Le silence les entourait, dense, étouffant presque. Il passa une main dans ses cheveux, son souffle court, s’appuyant contre le mur derrière lui, sentant la froideur contre ses épaules.
Les souvenirs affluaient en lui, douloureux et brûlants, et il pouvait presque entendre la voix de Samuel, la voir, cette petite silhouette tremblante, cherchant dans son regard des réponses qu’il n’avait jamais pu donner. Joaquin murmura: « Je t’aime Angus et je fais pas ça pour te nuire... », une tentative douce, un mot apaisant, mais Angus le coupa d’un geste brusque. Il leva une main comme pour écarter les mots, comme s’ils étaient d’une inutilité cinglante. « Non, t’essaie encore de trouver des excuses pour lui. C’est toujours des excuses, c’est toujours cette même rengaine ! » Il s’arrêta, secouant la tête, ses poings serrés contre ses hanches. « Et même si tu les trouves, même si t’as des explications bien rodées, ça change rien à ce qu’il a fait. Il est parti. Il nous a laissés. »
Angus se détourna, faisant quelques pas dans la pièce, comme un lion en cage. Ses mains s’enfouirent dans ses poches, le tissu de son jean crissant sous la tension. « J’ai aussi des choses à régler avec lui. » Il s’arrêta face à la fenêtre, le regard rivé au-dehors, sans vraiment voir ce qu’il y avait. Un long soupir s’échappa de ses lèvres, et il inclina la tête en arrière, les yeux fermés, cherchant dans le silence une réponse qui ne viendrait jamais. « J'en ai rien à foutre des choses que tu dois régler avec lui. » Sa voix se brisa, un instant. « Il a pris quelque chose de moi, et je sais même pas comment le récupérer. » Joaquin bougea, peut-être pour lui tendre une main, mais Angus le stoppa d’un regard, un regard intense, lourd de cette colère qui bouillonnait depuis des années. « Tu veux que je fasse quoi, hein ? Que j’aille le voir, qu’on parle et qu’on se serre dans les bras, comme si ça pouvait réparer quoi que ce soit ? Parce que je te le dis, Joaquin, même si je vais là-bas, même si je l’affronte, y’a rien qui va changer. Ce trou, il restera là. » Il se désigna la poitrine, frappant légèrement son poing contre son torse. « Ici, là où il manque un truc… ça, ça reviendra jamais. »
Il finit par se détourner, le visage tourné vers le sol, une main passant nerveusement dans ses cheveux. Il se mordit la lèvre, cherchant à contenir cette vague d’émotions, cette brûlure qui le poussait à vouloir tout casser, tout détruire pour que quelque chose, enfin, change. « Parfois, j’envie ceux qui ont réussi à lâcher prise. Moi, je sais pas comment faire. Chaque fois que j’essaie, j’ai l’impression de… de tout perdre, de perdre même ce qui me reste de lui. C’est stupide, hein ? C’est tellement stupide. » Il resta là, debout, le regard perdu, le silence retombant entre eux. Joaquin finit par s’approcher, doucement, hésitant, puis posa une main ferme sur son épaule. « Cette fois-ci je serais là si t’en as besoin, je serais là Angus… » Angus hocha la tête, sans lever les yeux, sentant cette promesse dans la main de son parrain. Mais au fond, il savait qu’il resterait seul avec ce poids, qu’il y avait des cicatrices que personne d’autre que lui ne pourrait jamais comprendre.