Olive & Angus ⊹ 'Cause I was raised by a woman who was hardly impressed And I carry that shit real deep in my chest. 'Cause I ain't ever been one for cheap excuses And apologies have always been a little late or useless

Le crépuscule déclinait doucement sur Brisbane, enveloppant le club d'une lueur dorée et crépusculaire, comme une promesse de soirée enchantée. Angus se mouvait entre les ombres des préparatifs, ses pensées se heurtant comme des vagues agitées contre les récifs de son anxiété. Le showcase de Handful of Glory devait être le tremplin tant attendu, mais une sensation d’angoisse persistante flottait dans l’air, rendant chaque minute encore plus pesante. Le club, baigné d'une lumière tamisée et feutrée, avait un charme éthéré, mais pour Angus, chaque détail était une bataille contre la nervosité qui le dévorait de l’intérieur. Les membres du groupe, dispersés autour de la scène, s'affairaient à peaufiner les derniers détails de leurs performances. Callie, perdue dans la vérification minutieuse de sa basse, semblait distante, son regard fuyant trahissant une inquiétude sous-jacente. Sa concentration sur les cordes semblait être une échappatoire à ses propres pensées tumultueuses. Lachlan et Milo, absorbés dans leurs ajustements respectifs, échangeaient des regards rapides, leurs sourires tendus cachant mal une anxiété palpable. Ivy, plongée dans ses partitions, paraissait presque éthérée, perdue dans un monde de notes et de mélodies, son esprit vagabondant entre les accords et les paroles. Dylan, quant à lui, était absorbé dans les réglages méticuleux des équipements sonores, une concentration intense dessinée sur son visage.

Angus, malgré son désir ardent de maintenir le calme, était un tourbillon d’émotions. La journée avait été une suite d’obstacles inattendus, chaque problème se superposant aux précédents comme des couches de sable sous une mer agitée. L’annulation de dernière minute d’un artiste invité avait engendré une série de complications dont il peinait à sortir. Chaque aspect du planning semblait se dérober sous la pression, et Angus se trouvait accablé par le poids d’une responsabilité écrasante. Olive, en plein apprentissage dans le monde complexe de la gestion d’événements, était un phare fragile dans cette tempête. « Olive, c’est la merde putain… » murmura Angus, la voix marquée par une tension palpable. « Les horaires ont été chamboulés, et les techniciens sont complètement perdus. » Il était visiblement épuisé, l’angoisse qui l’étreignait rendant chaque mot difficile à prononcer. Il observait Olive avec une inquiétude sincère, cherchant dans ses yeux un reflet de compréhension et de confiance. « Tu peux essayer de voir avec eux comment régler le souci d’ordre de passage ? Je vais voir si le groupe s’en sort. Faut pas qu’on se déconcentre. » Il avait posé une main, tremblante, sur son épaule en supplication muette, avant d’ériger un maigre sourire sur ses lèvres et de tourner les talons.

La soirée s’étirait comme un fil tendu, et Angus se déplaçait dans les coulisses, essayant de maintenir un semblant d’ordre alors que le chaos semblait s’intensifier. Chaque minute apportait son lot de complications supplémentaires. Les techniciens, déjà pressés par le temps, semblaient perdus dans un enchevêtrement de câbles et de réglages. Le programme déraillait, et Angus se retrouvait à jongler avec des ajustements de dernière minute, chaque changement de plan devenant un coup de poignard dans l’échine de sa patience. La scène, devenue un champ de bataille sonore, semblait vibrer au rythme de ses battements de cœur anxieux. Il fit un détour vers la scène, où les membres du groupe attendaient, le regard inquiet. Callie était visiblement troublée. Sa nervosité était palpable, et Angus savait que ses propres angoisses ne faisaient qu’ajouter à la tension de la situation. Il posa une main sur son épaule, tentant de lui offrir une assurance qu’il ne se sentait pas vraiment capable de transmettre. « Callie, je suis désolé pour le contretemps. » murmura-t-il, sa voix empreinte d’une inquiétude sincère. Elle hocha la tête, ses yeux cherchant à lire la sincérité dans les siens. Angus se détourna, son cœur battant à tout rompre, ses pensées dévalant comme des torrents en furie.

En maître de stage efficace, mais dépasé, Angus avait rejoins la Sterling dont le stage se déroulait à merveille si on effaçait le premier concert chaotique, les gouttes de sueur sur le front d'Angus et son incapacité à lui donner des directives correctes sans s'emmêler les pinceaux, à deux doigts de lui demander de feindre le malaise pour qu'ils puissent sortir d'ici en abandonnant tout. Le stress et l’angoisse semblaient se cristalliser autour d’eux, chaque erreur potentielle devenant une montagne infranchissable. Les minutes s’égrenaient comme des perles d’une chaîne fragile, et la pression montait, chaque instant se transformant en un défi supplémentaire. Soudain, un technicien se précipita vers Angus, une expression de panique sur le visage. « Il y a un problème avec le système de sonorisation ! » cria-t-il, la voix noyée dans le tumulte environnant. Angus sentit son cœur s’emballer, l’adrénaline envahissant ses veines comme un feu incontrôlé. Le sol semblait vaciller sous ses pieds alors que le chaos se déchaînait autour de lui. Il savait qu’il devait agir rapidement, mais le poids de l’incertitude le paralysait presque. Il se tourna vers Olive, son regard cherchant désespérément un soutien dans cette mer d’inquiétude. « Je crois que je suis prêt à rentrer chez moi maintenant, tant pis pour ma carrière. Il y a un stand de bretzels au centre commercial qui cherche un vendeur. » Sa tentative de sarcasme, bien que maladroite, était une mince couverture pour l’angoisse qui le dévorait. La soirée continuait de se dérouler, chaque seconde apportant son lot d’angoisses et de défis. Angus, bien que déterminé à garder une façade de calme, sentait la pression monter, chaque minute écoulée accentuant son sentiment de désespoir. Il était sur le fil du rasoir, chaque mouvement des techniciens et des membres du groupe étant un reflet de ses propres angoisses internes. L’atmosphère était tendue, et la situation semblait à la fois fragile et chaotique. Angus se tenait là, le cœur battant, prêt à affronter les inconnues qui se dressaient devant lui, tout en espérant que, malgré tout, le showcase pourrait débuter dans une harmonie retrouvée. Les minutes défilaient, et le suspense grandissait, laissant l’issue de cette soirée suspendue dans l’incertitude, un écho de mélancolie dans l’air chargé de promesses et de craintes. « Et si tu veux changer de stage et te réorienter, je comprendrai parfaitement... » Angus avait beau agir avec sarcasme, sa voix vibrant dans le fond de sa gorge comme un écho étranglé, il peinait à trouver de quoi se réjouir dans ce fouillis, et Olive - comme le groupe - méritait quelqu'un de plus confiant qui savait quoi répondre à ce technicien qui ne s'était toujours pas éloigné.

@Olive Sterling

you're gonna go far
@Angus Sutton ☆ crédit/razorthinedge

Tout semble d'un coup prendre une direction pittoresque. Olive se retrouve propulsée dans cette bourrasque frénétique plus rapidement qu'elle ne l'aurait jamais envisagé. Au début, Olive voulait prendre en considération toutes les possibilités de facettes du métier d'assistante. Une toute petite idée qui avait germé dans sa tête en regardant de loin les offres d'emploi, un pourquoi pas dans un fleuve tumultueux de possibilités. Olive n'avait aucune idée de la réalité du terrain, de ce qui pouvait réellement se cacher derrière le travail de ce monde professionnel ci. Une utopie qu'elle rêvait de construire. Après tout, en dehors des couloirs de l'hôpital Saint-Vincent, Olive ne connaissait rien du reste. De ce qui l'attendait réellement en dehors du monde de la chirurgie. Monde qu'elle avait rapidement abandonné ne se sentant pas assez légitime pour y arriver. C'était pour cette raison qu'elle avait mis autant de temps à réaliser qu'elle pouvait faire autre chose, qu'elle était assez douée et intelligente pour s'en sortir autrement que par l'attente d'une grande réussite de ses géniteurs. Olive pouvait être capable de faire autre chose de ses mains, de son esprit et de ses idéaux. Et puis, elle avait surtout besoin de retrouver le chemin de le vie active, de retrouver une stabilité certaine dans son quotidien.

Par chance, Olive s'est vu offrir la possibilité d'en découvrir davantage sur le métier. De pouvoir assister quelqu'un au quotidien au péril de ses envies. Cette opportunité, Olive la doit à Angus. C'était inespérée, inattendue même et pourtant bien réelle. Cet homme sûrement dingue a accepté qu'elle fasse partie de cette aventure. Il lui a donné sur un plateau la chance de s'épanouir dans une nouvelle branche, de découvrir de nouveaux talents pourquoi pas. Partager ainsi un bout du quotidien d'Augus lui semble complétement fou, devenir son assistante le temps de quelques jours l'angoisse particulièrement. L'Australienne a envie d'exploiter toutes les facettes de cette proposition, de trouver sa voie en outre. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de se dire qu'elle ne s'en sortira pas, qu'elle ne sera jamais à la hauteur de la tâche qui l'attend. Cette spirale infernale pointant le bout de son nez dans l'estomac de la brune. Elle pourrait rapidement perdre ses moyens si Angus n'était pas de si bons conseils. S'il n'était pas aussi compréhensif depuis qu'elle avait commencé à l'assister. Peu à peu Olive s'était sentie en confiance, prête à affronter le pire.

Et justement voilà que tout venait chambouler sa confiance. Voilà qu'une soirée qui devait être parfaite dans le moindre détails devenait un véritable cauchemar. « Olive, c’est la merde putain… » Il était facile d'imaginer la pression écrasante que devait subir Angus à cet instant. Tout ce qu'il avait construit et attendu étaient sur le point de foutre le camp dans ce bordel sans nom. Cette première expérience était loin d'être reposante, c'était vraiment intense pour une Olive effrayée par le monde. « Les horaires ont été chamboulés, et les techniciens sont complètement perdus. » La brune était pourtant optimiste, après tout elle avait compris que ce serait son rôle et qu'il ne fallait pas qu'elle baisse les bras alors que le monde s'écroulait autour d'eux. C'était un challenge pour elle-même, mais c'était important si elle voulait construire sa vie professionnelle dans cette éventualité. Olive tenta un vain sourire qui ne fut pas réellement fructueux afin d'apaiser l'âme d'Angus qui semblait déborder de tout les côtés. « Dis-moi ce que je dois faire, ce que je peux faire. » Même si elle était totalement paniquée, elle tenterait de faire tout ce qui est en son pouvoir pour venir en aide à Angus. Et cela même si elle n'avait aucune idée de la marche à suivre d'ailleurs. « Tu peux essayer de voir avec eux comment régler le souci d’ordre de passage ? Je vais voir si le groupe s’en sort. Faut pas qu’on se déconcentre. » Olive avait prit une grande inspiration avant d'hocher la tête pour confirmer qu'elle le ferait. Et c'est ce qu'elle fit dès le départ d'Angus pour rejoindre le groupe. Une mission l'attendait.

« Il y a un problème avec le système de sonorisation ! » Tout ne semblait vraiment pas se tourner vers le mieux. C'était même pire à chaque seconde qui passait. Olive continuait de mordre ses lèvres, cherchant vainement de résoudre ses propres angoisses et les problèmes subvenant les uns après les autres. Comme si une seule problématique ne suffisait pas. « Je crois que je suis prêt à rentrer chez moi maintenant, tant pis pour ma carrière. Il y a un stand de bretzels au centre commercial qui cherche un vendeur. » Le visage d'Olive tenta de ne pas se décomposer. Angus ne pouvait pas abandonner, pas maintenant que le pire était là. Pas alors qu'elle n'avait aucune idée de comment gérer la situation. C'était lui l'expert après tout, c'était lui qui devait sauver la barque sans noyer le reste de l'équipage encore debout. Olive prit une inspiration et son courage à deux mains. « On va s'en sortir ok ? » C'était une promesse dont elle tiendrait le bout quoi qu'il arrive en suite. Hors de question qu'elle ne soit lâche à cet instant, hors de question qu'elle n'abandonne le jeune homme. « Et si tu veux changer de stage et te réorienter, je comprendrai parfaitement... » Olive afficha un sourire navrée sur son visage. « Hors de question, sauf si tu ne veux plus de moi, autrement, il n'est pas envisageable que je tente autre chose. » Après tout, c'était aussi l'une des missions de son éventuel futur poste. Agir rapidement, être le soutiens de en toute circonstance. « On prend deux minutes pour souffler, on réajuste ce qui ne va pas et on s'en sort. » Elle était optimiste, trop pour ne pas qu'elle se choque elle-même de cette nouvelle hargne alors que clairement il y avait de quoi faire fuir n'importe qui. « La salle a un très bon accoustique, qu'est-ce que tu penses d'une première partie à cappella ? Juste histoire de nous laisser un peu plus de temps. » Rien que quelques minutes pour s'en sortir ou pour couler davantage le navire, au choix. Les yeux d'Olive passait du technicien à Angus, une panique croissante à l'intérieur. Vite. Vite. Vite.

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Angus, debout dans la tempête de cette soirée imprévue, se sentait étrangement calme. Un calme enragé, celui qui précède l’éruption, celui qui attend le moindre faux pas pour tout faire exploser. Il jeta un coup d'œil à Olive, la lueur du chaos dans ses yeux, et il esquissa un sourire, mais pas celui que l'on offre en guise de réconfort. C'était un sourire sarcastique, presque cruel, comme s'il trouvait l'ironie dans cette situation qui les engloutissait lentement. « Dis-moi ce que je dois faire, ce que je peux faire. » Aussi perdue que lui dans cette histoire, la jeune femme avait pourtant la voix moins tremblante d'hésitation que celle d'Angus, dont les mains tremblantes s'efforçaient d'atteindre le fond de ses poches pour éviter de renverser un verre sur un ampli, de maladresse ou de colère de voir cette soirée, censée être un tremplin pour le groupe, prendre le tangente vers une incertitude qui lui filait des sueurs froides. Dans cette agitation il fallait que quelqu'un prenne les devants pour s'assurer que les techniciens faisaient tout leur possible pour permettre à la soirée de continuer malgré l'inattendu, qui de mieux placer que la Sterling ? Elle qui tentait de se redécouvrir des passions à travers ce stage peu conventionnel dont la convention n'avait été qu'un accord tacite entre elle et Angus, surplombé d'un document officiel trouvé sur internet.

Il jeta un regard au groupe, un fouillis de silhouettes en panique, et un soupir s’échappa de ses lèvres. Mais derrière la façade de sarcasme, il sentait quelque chose s’agiter au fond de lui. Quelque chose de plus profond que la simple frustration du moment. C’était comme si cette soirée incarnait tout ce qu’il tentait de fuir – ses échecs passés, ses rêves brisés, cette sensation d’être constamment sur le point de rater quelque chose de vital. Le système de sonorisation venait de les lâcher, plongeant la salle dans un silence que le bruit incessant des amplis avait rempli jusque là, et l'idée  de vendre des bretzels dans un centre commercial avant maintenant un goût de demain, plus prononcé que celui du jamais. « On va s'en sortir ok ? » Angus la regarda, une lueur d’amusement cachée sous sa fatigue. "Bien sûr, on va s'en sortir. Peut-être même qu'on découvrira un nouveau genre musical en chemin. Le chaos symphonique, ça pourrait être la prochaine grande tendance, non ?" Il fit une pause, laissant son regard dériver vers la scène où Callie jetait des regards nerveux à ses cordes de basse, tandis que Lachlan et Milo discutaient vivement en arrière-plan, probablement sur la meilleure façon de sauver le concert. Ivy et Dylan, eux, restaient silencieux, absorbés dans leurs pensées, comme si leur musique intérieure pouvait les protéger du tumulte extérieur. Angus soupira, puis tourna son regard vers Olive. "Regarde moi ça. Un groupe sur le point de révolutionner la musique… ou de nous offrir la pire soirée de l'histoire. À ce stade, je me demande si je ne devrais pas juste leur proposer de devenir un collectif d’improvisation ou un groupe de musique de rue." Et surtout, que penserait elle de tout ça ? De cette situation, de lui, de son incapacité à mener à bien les choses ? Dans le souffle de sa voix il y avait ce mélange d'incompréhension et déni, comme si - en fermant simplement les yeux - il pouvait faire disparaitre le mal environnant pour se retrouver à mille lieux de cet endroit, bien au calme dans le confort de son appartement à profiter d'une soirée film et nuggets dinosaures avec Sam. « Hors de question, sauf si tu ne veux plus de moi, autrement, il n'est pas envisageable que je tente autre chose. » Angus la fixa avec un sourire en coin, comme s’il trouvait une ironie cachée dans ses paroles. « Olive, si tu insistes pour rester malgré le chaos, je ne vais pas me plaindre. Après tout, c’est toi qui veux éviter le stand de bretzels. » Le clin d'oeil n'était présent que pour donner le change, pour ne pas se laisser abattre alors que Callie faisait déjà les cent pas devant la scène en jurant, dans un espagnol parfait,

« On prend deux minutes pour souffler, on réajuste ce qui ne va pas et on s'en sort. » Angus hocha la tête, un soupir de soulagement s’échappant de ses lèvres. Il regarda autour de lui, la frénésie du chaos semblant se ralentir sous l’effet de ses paroles. Son regard se posa sur Olive, déterminée malgré la panique qui bouillonnait en elle. « Très bien. » dit-il en prenant une grande inspiration. Angus la regarda, surpris par sa ténacité. Elle aurait pu abandonner là, tout de suite, fuir cette soirée en courant, mais non, elle restait. C’était peut-être ça, la qualité qu’il avait toujours admirée chez elle, même s’il n’osait pas se l’avouer. Elle ne baissait pas les bras. Il la jaugea du regard un instant, puis lâcha un autre rire, plus léger cette fois. « La salle a un très bon accoustique, qu'est-ce que tu penses d'une première partie à cappella ? Juste histoire de nous laisser un peu plus de temps. » Angus laissa l'idée flotter dans l'air, comme une note suspendue. Il observait Olive, cherchant à capter la moindre réaction dans son regard. Il savait que c'était risqué, mais n'était-ce pas ce qui rendait la musique vivante, ce frisson de l'inconnu, cette promesse d'une chute ou d'un envol ? L'acoustique de la salle, avec ses murs hauts et ses angles délicats, pouvait transformer ce moment fragile en quelque chose de puissant, presque magique. Juste eux, sans artifice, face au public, vulnérables mais libres. Il imaginait déjà les voix du groupe résonner, se mêler et s’élever, brisant le silence étouffant. L'idée, aussi folle soit-elle, portait en elle une étincelle d'audace.« A cappella ? » Il plissa les yeux, comme s’il cherchait à comprendre si elle plaisantait ou si elle était sérieuse. « Tu penses vraiment que ça pourrait marcher ? Juste eux, sans rien d'autre que leur voix ? » Angus la dévisagea un long moment. L’idée semblait absurde, presque suicidaire, et pourtant… il y avait une sorte de beauté dans cette simplicité. Pas de techniciens, pas d’équipements, juste eux et leurs voix. Peut-être que dans ce chaos, il y avait là une vérité qu’ils n’avaient pas encore explorée. Un silence se fit, lourd, tandis qu’il pesait le pour et le contre. Finalement, un sourire – un vrai cette fois, sans trace de sarcasme – naquit sur ses lèvres. « A cappella, hein ? » Il hocha lentement la tête, ses yeux brillants d’une nouvelle énergie. « Pourquoi pas. Si on doit couler, autant que ce soit en beauté. »

Il se tourna vers Olive, ses traits se détendant enfin, comme si la décision de se lancer dans cette folie avait soudain allégé le poids sur ses épaules. « Faisons-le. On les laisse chanter sans filet. Juste eux et le silence. Et si ça foire, eh bien... on pourra dire qu’on a tenté quelque chose de différent. » Angus rit doucement, un son bien plus sincère que ses ricanements amers d’avant. « Si on s’en sort, je t’invite à manger les meilleurs bretzels que tu aies jamais goûtés. » Angus croisa les bras, laissant échapper un léger soupir. Il fixa un instant la scène où les musiciens semblaient perdus dans leurs instruments silencieux, le chaos leur pesant sur les épaules. Puis, il tourna lentement la tête vers Olive, une lueur d’espoir timide dans ses yeux. « Tu devrais leur dire, Olive. Vas-y, parle-leur. » Sa voix était douce, presque hésitante, comme s'il n’était pas certain lui-même de l’idée. Mais il savait qu'elle avait cette énergie calme, cette capacité à trouver les bons mots quand lui se sentait piégé par ses propres pensées. « Ils t’écouteront. Peut-être même que ça leur donnera le courage de transformer cette situation en quelque chose de plus grand. » Il la regarda, cherchant son approbation. C'était une façon de lui donner le pouvoir, de lui montrer qu'il avait confiance en elle, mais aussi de partager avec elle ce poids qui lui pesait sur le cœur.


@Olive Sterling

you're gonna go far
@Angus Sutton ☆ crédit/razorthinedge

Il faut bien admettre que cette entrée en la matière est particulière. Olive pensait découvrir les coulisses du métier sans avoir à y perdre la tête, au moins, elle était tout de suite dans le bain de l'imprévu et du goût pour l'ironie du destin. Le chaos régnait autant autour d'elle qu'à l'intérieur. A tout moment elle pouvait perdre le fil en décidant de tout mettre sur pause et de rentrer chez-elle pour retrouver le calme et la solitude de son appartement. Elle avait l'impression de ne pas être prête, d'avoir décidé de choisir le métier le plus incompatible du monde avec son caractère. Pourtant elle avait envie que tout se passe bien, elle avait envie de montrer qu'elle était capable de le faire. Capable de trouver un métier qu'elle maitrise et pour lequel elle est fière. Elle a envie de prouver à ses parents qu'elle n'est pas une moins que rien et qu'elle est capable de faire tout aussi bien que ses ainées. Sauf que pour l'instant tout semble lui faire penser le contraire. Angus lui même semble perdre les pédales devant les difficultés qu'il rencontre, alors forcément Olive ne semble pas être la mieux placée pour se débrouiller avec ce cadeau. Elle tente de réfléchir à grande vitesse, de prendre l'intégralité des pièces du puzzle pour le mettre en place le plus rapidement possible. Sauf que ce monde, ce n'est pas celui qu'elle connait et elle le maîtrise encore moins. Pourtant, elle a le sentiment de ne pas avoir le choix alors qu'elle tend une main tremblante en direction de son manager du jour. Elle doit aider Angus, elle doit garder espoir qu'une éclaircie se pointe dans la tempête. A deux ils seront plus forts, plus habiles. Il n'y a pas de raison que tout cet engrenage ne devienne encore pire, si ? Elle tenterait autant que possible de redresser le navire avec son peu de confiance et ses craintes.

Olive tente d'être optimiste, tente de se raccrocher à quelque chose de solide pour ne pas abandonner cette idée que tout irait bien. Ce n'est pourtant pas une tâche facile, d'autant que tout semble vraiment sur le point d'être pire. Pourtant il y a trop d'enjeux dans cet endroit. La brune est persuadée que si elle ne s'en sort pas aujourd'hui, elle pourra alors définitivement abandonner son projet de faire quelque chose de sa vie. Définitivement bonne à rien comme le pense chacun. "Bien sûr, on va s'en sortir. Peut-être même qu'on découvrira un nouveau genre musical en chemin. Le chaos symphonique, ça pourrait être la prochaine grande tendance, non ?" Malgré le pessimisme d'Angus, la jeune femme se rapproche de lui pour venir poser une main délicate sur son épaule. « Si tu abandonnes alors il n'y a plus d'espoir. » Angus était le meneur, il maitrisait la barre à la perfection, il avait simplement besoin de se souvenir que tout cela c'était grâce à lui. Une petite épingle dans une botte de foin, rien d'insurmontable. Olive tentait au moins de s'en persuader. "Regarde moi ça. Un groupe sur le point de révolutionner la musique… ou de nous offrir la pire soirée de l'histoire. À ce stade, je me demande si je ne devrais pas juste leur proposer de devenir un collectif d’improvisation ou un groupe de musique de rue." - « Tu es vraiment dur avec toi. » Un euphémisme pour quelqu'un qui en faisait autant chaque jour durant. C'était juste plus facile d'aider les autres que de s'aider soi-même. « Tu as juste besoin d'aide, et sûrement d'un coup de pied aux fesses aussi. » C'était avec ironie qu'elle avait ajouté ce dernier message, pour tenter une dernière fois de rebooster le jeune homme. Elle était là Olive, même avec ses petites capacités, elle était prête à l'aider. « Olive, si tu insistes pour rester malgré le chaos, je ne vais pas me plaindre. Après tout, c’est toi qui veux éviter le stand de bretzels. » - « Tant que c'est avec toi, je m'accroche. » Parce qu'elle savait que tout cela ne serait que passager, que le stand de bretzels ne pointerait jamais le bout de son nez. Angus était fort et il finirait par retrouver le courage de s'en sortir. Elle avait tellement à apprendre de lui.

Bien sûr qu'elle est terrifiée Olive, mais pour une fois, elle tente de raisonner, de prendre sur elle pour ne pas flancher. « Très bien. » Il était partant c'est tout ce dont elle avait besoin de savoir pour calmer sa propre tempête intérieur. Quelques minutes pour ne plus réfléchir, pour respirer voilà ce dont ils avaient cruellement besoin maintenant. Une panique supplémentaire ne servirait pas grand-chose Olive le savait parfaitement. Même si oui, c'était plus facile à dire, qu'à faire. L'idée lui était venue en observant ce qui était autour d'elle, sans savoir si ça marcherait réellement ou pas. C'était sûrement bien débile d'ailleurs, mais elle n'avait pu s'empêcher de l'exposer à haute-voix. « A cappella ? » Elle hoche la tête pour soutenir ses propos encore une fois. « Tu penses vraiment que ça pourrait marcher ? Juste eux, sans rien d'autre que leur voix ? » - « Qu'est-ce qu'on aurait à perdre que de tenter ? » Cela fonctionnerait, elle devait s'en convaincre simplement. Puis, c'était lui l'expert au final. De toute manière à ce stade il n'y avait clairement pas d'autres possibilités, alors il fallait tenter le tout pour tout. Olive attendait avec impatience la validation du projet par Angus. La sueur commençant à ramper dans son dos à l'idée qu'il l'expédie chez-elle sans retour possible. « A cappella, hein ? » Elle fut soulagée la brune de voir qu'il avait l'air de prendre l'idée en considération, que peut-être ils pourraient en faire quelque chose. « Pourquoi pas. Si on doit couler, autant que ce soit en beauté. » Enfin elle relâche complétement l'air dans ses poumons pour respirer.

« Faisons-le. On les laisse chanter sans filet. Juste eux et le silence. Et si ça foire, eh bien... on pourra dire qu’on a tenté quelque chose de différent. » - « Et dans le cas ou tout ça foire, tu auras ton stand de bretzels offert. » Ce qui ressemblait à un bon marché, à une échappatoire à un moment ou un autre dans cette carrière. « Si on s’en sort, je t’invite à manger les meilleurs bretzels que tu aies jamais goûtés. » Ils étaient alors raccord sur ce qui adviendrait. Un risque à prendre oui, mais un risque intéressant. « Tu devrais leur dire, Olive. Vas-y, parle-leur. » Olive grimaça tout en se reculant un peu de la silhouette d'Angus. « Je.. non.. enfin.. non. » Un bégaiement après l'autre Olive n'avait aucune envie de se lancer dans cette aventure, ce n'était pas son rôle, pas sa came. « Je n'y arriverais pas Ang. » Ça c'était sur et certain. Être dans l'ombre c'était ce lui allait le mieux à Olive. Donner quelques idées à Angus c'était son nouveau rôle. Prendre la parole devant d'autres personnes c'était pour l'instant au-dessus de ses capacités. « Ils t’écouteront. Peut-être même que ça leur donnera le courage de transformer cette situation en quelque chose de plus grand. » Olive laisse ses yeux trainaient à droite et à gauche, n'osant pas se perdre dans ceux du jeune homme. Ce n'est pourtant pas la mer à boire, mais elle semble perdue. « J'ai peur de ne pas y arriver, et puis c'est ton groupe. » Elle n'était qu'une étrangère dans cette fourmilière. « Je veux pas tout faire capoter. » Parce qu'elle n'aurait pas la capacité à faire un long discours d'encouragement sans un tas de bégaiement et de silence gênant.

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Angus regardait autour de lui, sentant le tumulte du showcase monter comme une marée insaisissable. Les sons se mélangeaient, les échos du groupe en répétition, les éclats de voix, et les bruits d'équipements qu'on déplaçait avec précipitation. Ce chaos extérieur n'était qu'un pâle reflet de ce qui tourbillonnait en lui. Son esprit, habituellement si structuré, commençait à s'effriter sous la pression grandissante. Il se sentait impuissant face à l'incontrôlable. Olive, toujours discrète mais attentive, se tenait à ses côtés. Elle n'avait pas le même poids sur les épaules, mais il pouvait voir dans ses yeux une nervosité similaire, un miroir, peut-être, de ses propres angoisses. Malgré cela, elle fit un geste timide, presque hésitant, posant sa main sur son épaule. Ce contact, bien que léger, était une tentative de l'ancrer, de le ramener à une réalité plus stable. Il sentit une vague de chaleur, un rappel qu'il n'était pas seul à se battre contre cette tempête. « Si tu abandonnes alors il n'y a plus d'espoir, » dit-elle doucement, comme si ces mots étaient sa manière de le retenir avant qu'il ne sombre. Les mots d’Olive flottaient dans l’air, lents et lourds. Angus les entendit comme un écho lointain, mais ils résonnaient profondément en lui. Il savait qu’elle avait raison, mais cette conscience ne rendait pas la situation plus facile. Il ferma un instant les yeux, cherchant à reprendre son souffle, à trouver une lumière dans cette obscurité qui menaçait de l’avaler. « Je sais, je sais, » murmura-t-il, sa voix étouffée par le poids de ses pensées. « Mais il va falloir que je trouve un moyen de garder la tête hors de l'eau, sans me noyer dans mes propres pensées. »

Son regard se perdit un instant dans le vide, cherchant une issue dans cette pièce remplie de tensions, de bruits et d'attentes. Chaque mouvement, chaque imperfection devenait une vague menaçant de le submerger. Mais la présence d’Olive restait là, une lueur d'espoir fragile, une bouée à laquelle il pouvait peut-être encore s'accrocher. Elle se tenait droite, légèrement nerveuse, mais sans fléchir, ses grands yeux fixant les siens avec une sincérité qui coupait à travers le chaos. « Tu es vraiment dur avec toi, » observa-t-elle doucement, ses mots pleins d’une douceur protectrice, comme une brise qui apaise la mer agitée. Angus esquissa un sourire las. Il était conscient de sa dureté envers lui-même, mais c’était le seul moyen qu’il connaissait pour rester à flot dans ce monde où chaque erreur pouvait s’avérer fatale. Il haussa légèrement les épaules, tentant de relâcher la tension qui crispait ses muscles depuis des heures. « C’est le seul moyen que je connaisse pour éviter les fausses notes, » répondit-il, essayant de dissimuler son anxiété derrière un trait d’humour. « Mais je prends note de ton avis ! » Olive se rapprocha un peu plus, sentant qu’il avait besoin de quelque chose de plus que de simples mots. Il la voyait se battre avec son propre stress, mais elle le cachait mieux qu’il ne l’aurait cru. Elle fit un effort pour garder la situation légère, même si Angus pouvait deviner qu’elle ressentait la même pression. « Tu as juste besoin d'aide, et sûrement d'un coup de pied aux fesses aussi, » dit-elle avec un sourire en coin, tentant d'alléger l'atmosphère. Angus éclata de rire, un rire rapide, mais sincère. Ce n'était peut-être qu'un moment volé à la panique ambiante, mais il appréciait l'effort. Son rire s'évanouit doucement, laissant place à un sourire plus doux, plus fatigué. « Je ne suis pas sûr qu'un coup de pied soit le bon plan. Je préfère un bon café, ça a plus de chances de m’aider, » répondit-il, toujours avec cet humour qui masquait ses tourments.

Le rire d’Olive résonna doucement à ses côtés, un baume temporaire à l’inquiétude. Elle leva les yeux vers lui, déterminée à rester positive malgré l'atmosphère pesante. « Tant que c'est avec toi, je m'accroche, » lança-t-elle avec conviction. Il la regarda, surpris par la force tranquille dans sa voix. Il ne savait pas si c'était la sincérité ou l'abandon total à cette folie qu'ils partageaient, mais ses mots le touchèrent plus qu’il ne l’aurait cru. Il inspira profondément, tentant de ravaler les vagues de stress qui menaçaient de le submerger à tout instant. « Très bien, » dit-il en esquissant un sourire fragile. « Je vais essayer de ne pas te faire chavirer avec mes vagues de stress. » La détermination d'Olive n'était pas feinte, bien qu'il sentît encore une légère hésitation dans ses gestes. Mais ensemble, ils affrontaient l’inconnu, cette tempête de doutes et d'incertitudes, et rien ne semblait plus les effrayer que l’idée d’échouer seuls. Olive le regarda, ses yeux brillaient d'une lueur qui oscillait entre la peur et l’espoir. « Qu'est-ce qu'on aurait à perdre que de tenter ? » demanda-t-elle, comme pour se convaincre elle-même que tout allait bien. Angus hocha la tête, son visage éclairé d'un sourire énigmatique. Il haussa les épaules, acceptant l'idée que l’échec faisait aussi partie de l'aventure. « Au pire, on inventera une nouvelle définition du mot 'échec'. Ça a toujours son utilité, non ? » Et puis cela ne ferait que renforcer son idée qu'il n'était bon à rien, et mauvais en tout, et que le groupe n'avait définitivement pas besoin de lui. « Et dans le cas où tout ça foire, tu auras ton stand de bretzels offert, » lança-t-elle en riant doucement. Il ne put s'empêcher de rire aussi, et cette fois, c'était un vrai rire, pas une tentative désespérée de se rassurer. « Si c’est le prix à payer pour un peu de créativité, je suis prêt à prendre le risque, » répondit-il avec un clin d’œil.

Mais derrière l'humour, Olive baissa les yeux, ses mouvements devinrent plus hésitants. Elle semblait prise d’un doute soudain, comme si ses propres mots venaient de réveiller quelque chose en elle. « Je... non... enfin... non, » bredouilla-t-elle, un peu perdue. Angus s’approcha d’elle, ressentant la vulnérabilité dans ses mots. Ses yeux trahissaient une incertitude qu’il connaissait bien. Il glissa un regard plus sérieux vers elle, adoucissant la situation sans pour autant minimiser l’intensité du moment. « Olive, relax, » murmura-t-il, cherchant à la rassurer. « On n'a pas besoin de tout contrôler. Fais-moi confiance. » Il fallait qu'elle se détende et ce malgré la peur qu'il pouvait sentir naître dans ses yeux. Elle semblait sur le point de céder à ses propres angoisses. « Je n'y arriverais pas, Ang, » souffla-t-elle. Angus se pencha vers elle, cherchant à la regarder dans les yeux. Il ne la laisserait pas tomber, pas maintenant. « Tu serais surprise de ce dont tu es capable. Après tout, je n’étais pas sûr d’y arriver non plus, et me voilà. » Angus voyait bien qu’elle se battait contre elle-même, contre ce doute insidieux qui menaçait de la submerger à tout moment. « J'ai peur de ne pas y arriver, et puis c'est ton groupe. » Il croisa les bras, adoptant une posture plus ferme, comme pour la rassurer par sa présence. « Ce groupe, c’est le nôtre maintenant. On est tous ensemble là-dedans. Tu ne fais pas tout capoter, tu fais partie du succès. » Perdue comme une biche en plein milieu d'une route obscure, prise dans les phares d'une voiture, elle avait la mine de ceux qui ne veulent pas mal faire, qui se renforcent à penser qu'ils ne pourront jamais y arriver. « Je veux pas tout faire capoter, » murmura-t-elle, sa voix trahissant ses peurs les plus profondes. Angus posa une main douce sur son bras, un geste à la fois protecteur et réconfortant. « T'inquiète pas, Olive. Tant qu’on reste soudés, on y arrivera. » Puis, un sourire éclatant illumina son visage alors qu'il ajouta d’un ton plus léger : « On garde les bretzels en plan de secours. » Angus jeta un coup d'œil à la scène, où les techniciens luttaient contre des problèmes de son, tandis que le murmure du public se transformait lentement en murmures mécontents. L'impatience grandissait, et il savait qu'ils devaient agir rapidement pour apaiser la foule. Il se tourna vers Olive, un éclair de détermination dans les yeux. Il savait que sa suggestion de chanter a cappella pourrait transformer la situation. « On doit agir. » La tension dans la salle était palpable, mais Angus ne pouvait pas laisser cela l’atteindre. Il sentit son cœur battre plus fort, et une idée émergea : il pourrait rappeler au groupe que ce moment était une occasion unique de se connecter avec leur public. « Ils ont besoin de nous, » se murmura-t-il. « Ce n'est pas seulement un showcase, c'est une chance de créer un moment mémorable, même sans les amplificateurs. » Il se redressa, prêt à prendre les devants et à encourager le groupe à se lancer dans cette aventure a cappella, avec tout le cœur qu'il savait qu'ils avaient.


@Olive Sterling