my boy only breaks his favorite toys (rubirose #2)
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Le fait que Leon fronce les sourcils de cette manière là alors qu’il enfilait sa veste, pendant que Ruben se glissait derrière le bureau pour se connecter à l’ordinateur de garde sans lâcher son regard du sien, ne disait rien qui vaille. Avant même qu’il ne reprendre la parole d’ailleurs, il avait senti que la réponse qu’il aurait à apporter en complément de leur conversation déjà en cours - qui concernait davantage les allées et venues personnelles des deux neurochirurgiens plutôt que le boulot - n’allait pas lui plaire; assez pour avoir un frisson lui hérissant les poils des avant-bras le parcoure de part en part. « Quoi ? » Il était perdu; il lui avait simplement demandé si le diner auquel il devait se rendre était celui pour rencontrer le nouveau petit-ami de sa fille; en feintant bien sur parfaitement bien que la réponse ne l’intéressait pas vraiment et qu’il ne posait la question qu’en passant, que pour compléter la discussion et apporter un intérêt purement poli envers son mentor. « J’ai déjà rencontré son copain. » Ah bon ? « Et toi aussi d’ailleurs. » - « Ah bon ? » La surprise était de mise et sincère chez Ruben en cet instant, et il ne sut la contenir - mais en même temps, cette fois-ci, elle était justifiable tant il ne comprenait pas où il pouvait en venir. Plutôt: il avait toujours eu tous les indices sous les yeux, depuis le début, mais avait inconsciemment décidé de ne pas comprendre ce que ces derniers lui disaient. « C’est le petit jeune qu’était au diner avec nous l’autre jour, Constantine. » Et heureusement que Leon pensait sincèrement que la réponse n’intéressait pas Ruben, tournant les talons sur ce dernier en lui souhaitant bonne chance pour la nuit de garde, parce-que ce dernier avait perdu douze nuances de couleurs sur son visage.
Mavis et Ambrose. Ambrose et Mavis. L’image était si évidente qu’il se trouvait idiot de ne pas s’en être aperçu plus tôt - il était idiot, et ce n’était qu’un exemple de cette évidence ici. Mais surtout: il était malade que se voir l’image s’imprimer sur sa rétine sans son accord. Il sentait son estomac se tordre alors qu’une certaine nausée le prenait par vagues, de plus en plus violentes, au fil des consultations et des conseils qu’il pouvait prodiguer pendant la nuit de garde. Il avait du mal à y croire - et en même temps, Leon ne pouvait pas lui mentir; rien que la manière dont il avait appris à Ben cette information prouvait qu’il s’était contenté de lui dire sans chercher à jouer quelconque rôle face à lui. « T’as une sale tête. » Que lui glissa l’une de ses collègues dans la nuit. « Je sais. J’ai du manger un truc qui passe pas. » Une mauvaise nouvelle, en l’occurence. Parce-que plus il y pensait, pire certaines informations glanées sans but initialement prenaient un tout nouveau sens - et il n’était pas sur de désirer le comprendre, ce nouveau sens.
Il en était rendu en fin de troisième garde, de troisième nuit à trainer sa carcasse dans les couloirs du services de neurochirurgie, dans ceux des urgences aussi régulièrement. Le sommeil s’était fait rare, et il le portait sur son visage; les pensées avaient été trop nombreuses et trop bruyantes pour qu’il puisse les chasser d’un simple revers de la main pour passer à autre chose. Et surtout: le démon à l’intérieur de lui s’était réveillé - sa jalousie, cette vilaine compagnie qui n’arrivait pas à le laisser en paix assez longtemps pour qu’il puisse l’oublier et ne pas la laisser prendre le dessus si facilement. Il s’était amélioré sur ce point ces dernières semaines, parce-que chaque situation s’était déroulée de son côté, avec son lot d’émotions à gérer. Mais qu’en était-il alors que deux de ses situations entrainent en collision sans prévenir et faisaient grandir de manière exponentielle ce ressenti en son sein plutôt que de le laisser dormir dans un coin sans ajouter d’huile sur le feu ? Qu’en était-il des résolutions qu’il aurait aimé être un jour apte à tenir, alors qu’il se glissait derrière le volant de sa voiture et que la direction qu’il comptait prendre n’était ni chez lui, ni chez Scarlett pour rentrer dormir ? Ouvrant la boite à gants, ses yeux se posèrent sur un objet brillant auquel il n’avait pas pensé depuis longtemps, parce-que c’était mieux ainsi. Aujourd’hui, Ruben se focalisait désormais uniquement sur cette idée là, parce-qu’il n’arrivait pas à se la sortir de l’esprit et qu’après tout, c’était presque entendable qu’il veuille confirmer de ses propres yeux les informations qui lui avaient été données, non ? Démarrant la voiture, il se maudirait plus tard: il avait ailleurs à se rendre pour le moment.
La discrétion avait été de mise et cela se voyait qu’il avait été que de trop habitué à trainer dans cet appartement à un moment donné; connaissant par coeur l’emplacement du café et des tasses, sachant où se trouvaient les croquettes pour ne pas que le chat vende la mèche cette fois-ci - ce dernier semblant presque heureux de le voir débarquer à l’improviste, au moins un qui était de son côté aujourd’hui -, disposant les assiettes sur la table de manière à ce que trois couverts soient prêts pour le petit déjeuner. Oh, si vous aviez une impression de déjà-vu, c’était effectivement le cas; parce-que Ruben n’avait qu’une seule manière de laisser sa jalousie s’extirper de son corps et apparemment c’était de se rendre chez Mavis pour la surprendre au saut du lit, main dans le sac, avec son nouvel amant - petit-ami, même, quelle horreur; la nausée reprenait de plus belle. Se servant une tasse de café chaud, il alla ensuite s’asseoir sur le canapé, les yeux rivés en direction de la porte de la chambre, attendant de savoir lequel des deux allaient se lever en premier - il avait reconnu les chaussures d’Ambrose dans l’entrée, son parfum dans l’appartement, il savait qu’il était là.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Mar 10 Sep - 19:34, édité 1 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ruben Hartfield et Mavis Barnes adorent ce message
Il y a une seconde d’incompréhension, un flash qui passe à travers son regard et prouve à quel point il ne comprend pas ce qui est en train de se passer. Ce qu’il ne comprend pas, surtout, c’est pourquoi la silhouette de Ruben s’associe à celle du canapé, le tout pour lui donner l’air d’un homme qui se croit à sa place là où il ne devrait rien y avoir à faire, lui qui ressemble soudainement si bien à tous ces détraqués des films d’horreur qui arrivent à donner le change durant toute la première heure. Hésitant entre colère et étonnement, Ambrose prend le temps de refermer doucement la porte de la chambre avant d’hausser le ton, n’en ayant absolument rien à faire de se présenter face à lui en caleçon. Il l’a vu avec bien moins, il ne jouera pas la sainte nitouche. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il hésite entre le murmure et le hurlement, choisissant pour l’heure une version édulcorée d’un entre-temps le faisant parler à voix basse pour, il l’espère, préserver Mavis de cette histoire qui s’annonce bien difficile à comprendre.
Son regard se pose naturellement autour d’eux, comme pour s’assurer que la scène ne comporte pas davantage d’acteurs, et il s’échoue même un instant sur la table dressée pour trois couvertes. « Mais t’es complètement malade Ben. » Et s’il ne s’agissait pas de Ruben, il aurait bien moins mâché ses mots et ses pensées sur ce qu’il pense d’une intrusion chez son amante au petit matin et ce désir soudain de leur préparer un petit-déjeuner, comme s’il n’y avait rien de plus naturel, comme s’il était là dans son droit. « Qu’est-ce que tu fous ? » Les mots sont arrangés face à la nouvelle situation. Est-ce qu’il pensait qu’il serait accueilli à bras ouverts ? Est-ce qu’il pensait que le premier levé d’entre les deux se jetterait sur lui pour l’embrasser et lui apprendre à quel point sa présence a été attendue ? Pendant un instant, Ambrose doute malgré lui face à l’absurdité de la scène. « Mavis sait que t’es là ? » Non, elle ne le sait pas et il l’anticipe déjà, mais face à Ruben il ne sait faire autrement que lui accorder le bénéfice du doute, quand bien même il croise un instant les bras sur son torse pour marquer son désaccord généralisé face à ce qui se passe. Il pose un nouvelle fois son regard sur la table dressée, incapable de comprendre ce qui peut se tramer dans l’esprit de Ruben. « Comment t’as su ? » Il savait qu’ils seraient là tous les deux ; ce n’est même pas Mavis qu’il cherchait à reconquérir, mais bien le nouveau couple qu’il voulait trouver au saut du lit. Il a mis trois assiettes, trois couverts. Un grand malade, donc, comme il le lui a déjà dit. Si leur couple n’a rien d’un secret gardé, il est pourtant à peu près certain que Mavis se serait aussi peu vantée que lui de l’avancée de leur histoire ou bien de l’endroit où ils passent leurs nuits ; alors il demande. Savoir qui a vendu la mèche n’est pas important, mais il veut savoir. Il veut comprendre cette histoire qui ne fait pas le moindre sens et fait pour une fois vaciller l’image déifiée qu’il se fait de Ruben Hartfield.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Le temps d’un court instant, elle se demande si elle n’est pas en train de rêver. La tête sous son oreiller, les membres toujours endormis, son esprit se réveille, et elle se rend compte que non, elle ne rêve pas. À qui Ambrose est-il en train de parler ? Même à travers la porte, elle perçoit que son ton est différent de ces fois où il minaude avec le chat de l’appartement, ainsi elle se pose à nouveau la question en remuant sous les couvertures, ne met pas bien longtemps avant de se redresser et de se lever pour aller s’amender de l’impression que, dans la minute, quelque chose ne tourne pas rond. Elle aussi, elle se fiche de la tenue qu’elle porte, ne ferme pas les quelques boutons défaits de la chemise du jeune homme homme qu’elle porte sur le dos comme un pyjama, cliché ambulant de l’amoureuse qui fait des fringues de son amant un doudou dont elle a besoin pour mieux dormir, l’attention scindée en plusieurs parcelles qui s’entrechoquent que lorsqu’elle ouvre la porte, et qu’elle le voit, elle aussi : Ruben, assit sur le canapé.
Une partie d’elle ne peut pas s’empêcher de murmurer mentalement un et c’est reparti pour un tour tandis que l’autre jubile bel et bien. Pourtant, depuis le barbecue annuel organisé par ses parents, elle fait absolument tout pour le rayer de son existence, le chirurgien. Si d’habitude, elle en réussit pas à se tenir à la loi du silence qu’elle lui impose, cette fois, elle est exemplaire dans l’exercice ; elle a même pris des mesures radicales pour mettre davantage de distances entre eux au cours des prochains mois, la réflexion concernant son internat la menant à des décisions drastiques qu’elle regrettera peut-être, qui sont nécessaires pour elle cependant puisqu’elle ne veut plus jamais avoir à lui adresser la parole de sa vie entière. La conversation qu’ils ont eu chez les Barnes ne passe pas, elle veut cesser pour de bon tout contact avec lui, et elle s’y tient, la seule exception qu’elle a faite ayant été pour le prévenir en amont du changement de sa spécialité qui sera effective à la fin de sa première année d’internant, et ce sera dans quelques mois donc : en attendant, elle vit très bien en faisant comme s’il n’existe pas, se sent même plus légère à l’idée de ne plus penser à lui et à ce qu’il représente à ses yeux.
Mais c’est sans compter sur sa volonté de rappeler qu’il existe. Elle sait comment il est entré, elle ne se pose même pas la question ; elle sait aussi que s'il est là, c’est parce qu’il a appris pour elle et Ambrose à qui elle donne un regard de ne t’en fais pas qu’elle détourne sur Ruben en déplaçant ses cheveux mal peignés d’un côté à un autre de sa tête. Il est moins doux ce regard, il est même franchement menaçant "T’es pathétique, Ben." C’est la seule chose qui lui vient à l’esprit à ce moment-là. Ça, et un provocateur "J’ai pas besoin de faire les présentations, si ?" Oh, elle espère qu’il y pense, à toutes les belles choses qu’elle a dites au sujet de son petit ami ; elle espère qu’il les remet dans le contexte, qu’il comprend qu’elle n’a pas menti et que tout ce qu’elle lui a dit, elle le pense. Elle n’a pas besoin d’espérer qu’il crève de jalousie, sa présence ici est une preuve irréfutable que, depuis qu’il a appris le pot-aux-roses, il doit en être malade, et elle l’espère de tout son coeur — ce dernier battant fort dans sa poitrine, elle ose se détourner du tableau que Ruben leur offre, à elle et Ambrose, pour se tourner vers lui et lui faire, doucement "On va gérer, hm ?" On, parce qu’ils sont tous les deux impliqués, qu’ils y pensent tous les deux depuis le premier jour, à l’instant où le gros bébé Hartfield viendra geindre sur la trahison que ça représente à ses yeux que ses deux jouets préférés ce soient associés pour mener leur petite vie de leur côté. Elle en dit rien de plus, elle ne pose pas de questions supplémentaires, elle imagine qu’Ambrose à déjà tâter le terrain miné sur lequel ils se tiennent, la main de Mavis glissant le long de l’avant-bras bras du jeune home pour intercaler ses doigts avec les siens.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
La silhouette d’Ambrose apparut en premier à travers l’embrasure de la porte, et peut-être que ce fut avec une pointe de déception que Ben accueillit cette information - pas de voir Rose, mais de le voir en premier; il aurait préféré que ce soit Mavis d’abord, tant il aurait été plus facile de garder cette amertume et cette colère - jalousie - intacte si ça avait été elle. Avec lui face à lui, c’était plus compliqué et surtout: il ne lui avait jamais montré avec autant de clarté et de précision cette facette là de lui. Si la blonde était sortie de la chambre en première, il aurait été plus facile de laisser les vagues d’émotions se déverser sur elle pour affronter le reste ensuite. Il referma la porte à sa suite, et rien que cela l’énerva. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Il entendait autant qu’il voyait que la surprise était de mise chez Ambrose; il ne pouvait pas le blâmer pour ça. « Je pourrais te poser la même question. » Il pouvait le faire pour cette partie là en revanche, ne cherchant pas à baisser le volume sonore de ses paroles pour passer davantage inaperçu là au contraire, il cherchait à rappeler que lui aussi pouvait être sur le devant de la scène quand ça les arrangeait.
« Mais t’es complètement malade Ben. » Il avait posé son regard sur les couverts dressés; Ben leva les yeux au ciel, bu une gorgée de café. « Qu’est-ce que tu fous ? » - « Je vous ai apporté le petit déjeuner et j’ai fait du café. » Comme si c’était là moindrement une excuse recevable dans cette situation. Et comme si surtout il répondait correctement à la question de Rose - la première d’une série, apparemment, à en juger par sa manière de continuer rapidement sur cette lancée. « Mavis sait que t’es là ? » Il eut un petit rire soufflé par les narines: cela devrait suffire pour répondre à cette question là. Ils savaient pertinemment tous les deux que la réponse était négative et que la jeune femme n’aurait pas laissé le chirurgien mettre de nouveau un pied chez elle - pas avec les dernières entrevues qu’ils avaient eu. « Comment t’as su ? » Ah, enfin une question intéressante; toutes celles d’avant n’avaient pas réellement d’intérêt en réalité, tant elles n’exploitaient pas le coeur du problème. Comment t’as su abordait des points bien plus spécifiques et nécessaires d’être exposés. « Pas grâce à toi. » Qui était une attaque, bien sur; un reproche même: des deux, si sa confiance allait bien encore complètement à l’un, c’était à Ambrose. Il s’était naïvement dit que si une telle évolution dans sa vie arrivait, il le tiendrait au courant - l’hôpital qui se moquait de la charité, certes, mais.
En parlant de qui se moquait bien ces derniers temps: Mavis passa la porte de la chambre à son tour. Elle s’était bien moquée de lui, lors de leur dernière discussion, en vantant les mérites de son nouveau petit-ami. Oh, Ruben comprenait mieux les compliments aujourd’hui: il s’agissait de Rose et il était idiot de ne pas avoir fait le rapprochement. Son regard se détachant du visage du brun pour se porter sur la blonde, il les leva de manière ostentatoire au ciel sans masquer le soupir allant parfaitement de paire avec ce mouvement de la voir débarquer dans un vêtement appartenant à Rose. « T’es pathétique, Ben. » - « C’est ta tenue qu’est pathétique. » C’était sa réplique qui l’était, en réalité. Si Ambrose s’était toujours demandé s’il agissait pareil avec toutes les personnes autour de lui, il aurait un sale aperçu aujourd’hui qui lui montrerait que ce n’était pas du tout le cas. « J’ai pas besoin de faire les présentations, si ? » Ouvrant son bras, celui qui ne tenait pas sa tasse de café, sur l’air autour de lui comme pour démontrer toute la place existante, il crispa un sourire. « Je t’en prie, fais toi plaisir, j’adorerais t’entendre parler encore et encore de ton petit-ami. » Il eut de nouveau envie de vomir.
« On va gérer, hm ? » On - un frisson lui déchirant presque l’échine à son passage agita sa colonne vertébrale. Lorsque la main de Mavis glissa le long du bras d’Ambrose, il fut presque secoué d’un nouveau frisson et s’extirpe dans un geste souple du canapé. « Quelqu’un veut un café ? Tout le monde ? Tant mieux. » Il n’en avait que faire de la réponse en réalité - tout ce qui l’importait, c’était des mettre à bouger pour ne pas mourir à rester static et à les regarder. « Leon au fait, pour répondre à ta question. » Il reprit la parole lorsqu’il fut côté cuisine, attrapant deux nouvelles tasses dans le placard - la sienne abandonnée en cours de route sur le comptoir. Il les remplit sans en mettre une goutte à côté, avant de les glisser sur ce dernier en relevant son regard vers eux. Un lot immense d’émotions mélangées prenait part de lui, tant il était énervé que déçu - envers l’un et contre l’autre. Enervé de savoir que Mavis s’était jouée de lui une fois de plus, en prenant un plaisir que seule elle était capable de trouver dans ce genre de situation; déçu de se rendre compte d’Ambrose n’avait pas pris la peine de parler avec lui. Jaloux que ce soit l’un vers l’autre qu’ils se soient tournés, plutôt que vers lui - l’un comme l’autre. « Y’a deux… trois, jours. » La temporalité était toujours un brin altérée quand il enchainait les gardes, ne distinguant plus que les pathologies des patients qu’il voyait à défaut de le faire pour tout le reste autour. Inapte à distinguer un comportement justifié d’un qui était complètement détraqué. « Quelle ne fut pas ma surprise quand il m’a dit que j’avais déjà rencontré le nouveau petit-ami de sa fille. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ruben Hartfield et Mavis Barnes adorent ce message
« Je pourrais te poser la même question. » « Non, pas vraiment. »
Il n’est pas celui qui s’invite chez les gens à l’aube et entre en faisant attention à ne pas faire de bruit alors il est certain de ce qu’il avance, Ambrose : la question de savoir ce qu’il fout là ne pourrait pas lui être retournée. « Je vous ai apporté le petit déjeuner et j’ai fait du café. » Il le déteste, lui et son insolence qu’il voudrait lui faire bouffer sur l’instant. « Pas grâce à toi. » Il a sa muselière mais montre tout de même les dents, Ruben, quand il est question d’aborder plus frontalement l’idée du couple qu’il forme avec Mavis. Ses jouets préférés n’ont pas le droit d’exister par eux-mêmes, et ça Ambrose le savait dès le début ; tout comme il se savait assez têtu pour ne pas attendre l’aval de Ruben pour laisser à ses histoires d’amour le droit d’exister. « Je te dois rien. » Et certainement pas des explications sur sa vie privée, ni sur l’endroit où il passe ou non ses nuits. Comme pour appuyer ses propos, et sans doute réveillée par la voix des deux hommes, c’est au tour de Mavis de sortir de la chambre sous le regard déjà désolé d’Ambrose.
Il dépasse les bornes et il le sait, lui qui n’a pourtant pas grandi en étant enfant unique mais ne sait pas pour autant agir en société lorsqu’il n’est pas le seul et unique centre de toute l’attention. « J’ai pas besoin de faire les présentations, si ? » - « Je t’en prie, fais toi plaisir, j’adorerais t’entendre parler encore et encore de ton petit-ami. » Il fait de toute évidence référence à une discussion à laquelle Ambrose n’a pas été convié et si cette idée le dérange un brin, il n’en démontre rien pour autant. Il refuse de donner des armes à un Ruben qui est déjà particulièrement en forme pour les maigres heures avancées du jour. En forme et, surtout, en colère - en plus d’être naturellement jaloux commun pou. "On va gérer, hm ?" S’il ne répond rien, il répond néanmoins par une prise un peu plus forte de sa main contre celle de Mavis, bien décidé à faire comprendre à Ruben que tous ses agissements ne peuvent pas être excusés à tout va. Celui-ci ne le sera pas.
De l’autre côté de la pièce, le geste semble dégoûter Ruben au point où il juge nécessaire de changer de position. « Quelqu’un veut un café ? Tout le monde ? Tant mieux. » Toute tentative de discussion de la part d’Ambrose se retrouve mise à mal par la réponse de Ruben qui arrive aussitôt. « Leon au fait, pour répondre à ta question. » Ce n’était déjà plus une question dans son esprit, il doit l’avouer. Sa réponse ne fait que passer à travers l’esprit d’Ambrose, qui n’y donne déjà plus aucune importance. Ce qu’a pu dire le père de Mavis, ou non, l’importe peu. Le comportement de Ruben l’agace bien assez pour accaparer toute son attention, surtout alors qu’il agit comme si les lieux lui appartenaient. « Y’a deux… trois, jours. Quelle ne fut pas ma surprise quand il m’a dit que j’avais déjà rencontré le nouveau petit-ami de sa fille. » - « Barre toi d’ici, Ben. » Il se moque de sa surprise, il se moque de ce qu’il a pu penser quand il a appris pour eux, et il se moque bien de la façon dont la nouvelle est parvenue jusqu’à lui. Il aurait pu se montrer curieux dans un autre contexte, mais pas celui-ci. Certainement pas celui-ci. « Je te jure que je vais appeler la police. » S’il continue son petit numéro et s’il continue d’agir comme si tout lui était dû, Ambrose serait effectivement prêt à appeler la police pour s’assurer qu’il quitte cet endroit dans lequel il n’a certainement pas été invité ce jour. « Arrête tes conneries, tu vaux mieux que ça. » Il vaut mieux que d’être résumé à un péché capital, et de ça Ambrose est persuadé. Tout ce qu’il demande, c’est un peu d’aide de la part de Ruben pour lui donner raison, parce que l’instant présent ne fait qu’infirmer ses mots plutôt que le contraire, même si rien ne l’empêche de caresser doucement la phalange de Mavis du bout de son pouce, tentant de lui faire comprendre qu’il est dans son camp, chose dont elle a déjà pu douter. Elle n’a aucune raison d’en douter davantage ce matin.
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
L’immaturité de Ruben ne la surprend pas, elle en rit même doucement. Elle prend tout de même le temps de replacer convenablement les premiers boutons de la chemise qu’elle porte sur le dos pour que le vêtement s’aligne avec son sternum qui vibre sous le petit éclat de rire qu’elle vient de laisser échapper. L’intervention d’Ambrose, en revanche, elle lui fait très légèrement tourner la tête dans sa direction, elle qui est sûre qu’il est du genre à refuser de faire autre chose que prendre le parti du chirurgien. Elle le regrette, seulement la confiance qu’elle lui accorde est limitée à ce sujet. Elle sait que d’un battement de cils, Ruben peut le faire agir à sa guise, alors oui, sur l’instant, la manière dont il semble choisir son camp, ça la surprend, ça lui fait plaisir aussi, dans une certaine mesure. Toutefois, elle quitte son visage des yeux, prend sa main dans la sienne, et détourne son attention de lui pour l’accorder au bouffon de service : Ruben. Elle reste là, à le regarder réagir comme il l’a toujours fait avec elle, c’est-à-dire comme un petit garçon frustré lorsqu’il n’obtient pas ce qu’il veut, à forcer son bon-vouloir en s’imposant sans chercher à savoir s’il dérange ou non. Elle le voit, que maintenant qu'il est là, il ne bougera pas, et si ça l’agace bien sûr, ça la fait jubiler aussi. Il peut enfin voir qu’elle ne lui a pas menti la dernière fois, elle a bel et bien un petit-ami, et ce n’est pas n’importe qui. Elle se demande de qui il est le plus jaloux à ce moment-là ; d’elle-même qui lui a dérobé l’attention entière qu’Ambrose lui réserve d’habitude, ou d’Ambrose qui lui a volé sa place dans le lit dans lequel ils ont passé la nuit, et pas uniquement pour dormir — d’eux deux d’avoir su faire le choix de le laisser en dehors de leur histoire, s’amendant de sa permission pour passer du temps ensemble et recommencer ce qu’ils ont laissé derrière eux à l’époque.
Il s’agite, semble dégoûté de la manière dont Mavis prend la main d’Ambrose, et ça ne peut pas lui être plus égal que ça. Elle n’en veut pas à son père d’avoir vendu la mèche, tout ça n’est pas un secret, ils attendaient seulement le moment pour… mais non, ils n’attendaient rien du tout, maintenant qu’elle y pense. Ils ont parlé du fait que s’ils l’apprenaient, ils leur feraient vivre un enfer, mais avaient-ils ne serait-ce que soulever l’initiative de le prendre entre quatre yeux pour le prévenir de leur relation ? Non, parce qu’il n’a pas à le savoir, que ça ne le regarde pas, et qu’il n’a pas été convié à émettre ne serait-ce qu’un semblant d’avis sur le sujet. Elle s’avance vers la cuisine, elle aussi, continue à ne rien dire, laissant Ambrose le faire à sa place parce qu’elle sait, Mavis, que quand ils sont à trois dans une pièce, elle doit attendre son tour pour intervenir. Là, si elle ne le fait pas, c’est seulement pour consulter ses options, l’une d’entre elle lui étant apportée par Ambrose qui parle de police, son pouce caressant la phalange qui s’enroule autour de son index, et qu’elle finit par lâcher pour doucement, marcher vers le comptoir du petit-déjeuner. Elle y trouve son téléphone portable et l’empoigne pendant que Ruben fait le spectacle, que Ruben se comporte comme le roi qu’il a toujours rêvé d’être, que Ruben a l’air d’un détraqué qui s’immisce dans le quotidien de ceux dont il fait une obsession alors qu’il a des problèmes à gérer, une femme à reconquérir, un mariage à sauver : Ruben qui a besoin d’une bonne leçon.
Ce n’est pas le je te jure que d’Ambrose qui le persuadera de s’en aller, elle le sait. Alors ça ne lui prend qu’une pression de pouce sur l’écran de son téléphone : elle actionne la commande automatique de ce dernier, et le numéro d’urgence de la police s’affiche sur l’écran qu’elle lui montre en le dressant dans l’espace qui les sépare "Il est indulgent, je le suis pas." Elle risque un regard en direction d’Ambrose qui n’aurait jamais mis sa menace à exécution. Ils ne sont pas fait du même bois, et elle en a assez de Ruben qu’elle regarde à nouveau pour lui préciser "Au cas-où ça ne serait pas assez clair pour toi, j’appelle la police." Et les secondes défilent, les sonneries s’enchaînent, et les yeux de Mavis ne quittent pas ceux de Ruben qui ne lui fait pas peur, loin de là. Elle le défie en vérité ; de faire quelque chose pour l’empêcher d’aller au bout de son idée, de prendre des mesures plus concrètes que son petit manège pour exprimer que ça le fout en l’air de voir ses deux amants s’allier, si ce n’est contre lui, contre l’idée de lui appartenir, au moins.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Non, pas vraiment. » Il pourrait lui retourner la question, si, et lui demandait ce qu’il fichait ici aussi de son côté; bien sur qu’une des explications était davantage valable que l’autre. Mais Ruben n’en avait que peu à faire de ce qui était admissible ou non, il voulait surtout comprendre pourquoi il avait du apprendre cette nouvelle configuration de la part d’une tiers personne et non de celle d’Ambrose - parce-qu’il savait que ce n’était pas Mavis, débarquant emmaillotée dans la chemise de son petit-ami, qu’il lui aurait appris la nouvelle. Non, elle s’était contentée de s’amuser de la situation elle et de jouer avec les réactions de Ben. « Ben. » Il tourna son regard d’un coup sec, sourcil haussé sur ce dernier, en direction de Rose - soulignant silencieusement un Quoi ? à son intention. Il n’avait qu’entre-aperçu la manière dont Mavis et lui pouvaient se comporter l’un envers et avec l’autre ces derniers temps, alors peut-être effectivement que le ton alloué à sa réponse pouvait le surprendre quelque peu, il entendait. Alors si le jeune homme avait le moindre commentaire à faire présentement, qu’il se fasse plaisir.
Parce-que peu de temps après, Ruben était déjà en train de se déloger du canapé, laissant un frisson qu’il appréciait et détestait tout autant à les voir agir ensemble, comme un couple, comme s’il n’impactait pas leur comportement - c’était le cas, ils n’en avaient que peu à faire de lui, mais ce n’était pas un quelque-chose qu’il était prêt à comprendre et prendre en compte, admettre, de son côté. Il préféra s’éloigner quelque peu, voir si le café était prêt, agir comme s’il les avait invités à discuter là où il était clairement l’élément perturbateur de la situation. Encore une fois il le savait parfaitement bien, mais il n’avait pas envie de donner le moindre crédit à cette version là des faits; il préférait rester sur l’idée qu’ils avaient potentiellement oublié de le tenir au courant - là où ils ne lui devaient pourtant rien - et qu’il se sentait trahi. Il ne le formulait pas encore à haute voix, mais gestes et mots dévoilaient en silence cette partie là de l’histoire. « Barre toi d’ici, Ben. Alors qu’il posait la première tasse de café fumant sur le comptoir, son regard accrocha celui d’Ambrose, d’une manière dont il était certain n’était pas une habituelle pour le brun. Vraiment ? « Je te jure que je vais appeler la police. » Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il se concentra de nouveau sur la seconde tasse à remplir en faisant fi des mots de ses mots pour une simple et bonne raison: « Tu le feras pas. » Et ce n’était même pas un reproche, mais simplement qu’il le connaissait assez pour savoir qu’il n’aurait jamais la force de le faire. Il n’était pas capable de sciemment lui faire du mal, et si d’ordinaire il s’appliquait à ne pas en jouer autant que possible parce-qu’il savait que c’était tricher, aujourd’hui il ne s’en gênerait pas.
« Arrête tes conneries, tu vaux mieux que ça. » - « Pourquoi on en est rendus là si je vaux mieux que ça, hein, dis moi Rose ? »
Bien sur que sa réponse était énervée, et bien sur que c’était surtout là une expression de la blessure qu’il ressentait à l’image qui se déroulait sous ses yeux. La main d’Ambrose dans celle de Mavis, l’aura du parfait petit couple qui émanait d’eux, ce naturel avec lequel ils pouvaient se permettre d’agir d’une telle façon parce-que rien ni personne ne pouvait réellement déranger tout ça; même la présence d’un Ruben agité et à deux doigts de perdre pieds de les trouver ensemble au saut du lit ne pourrait pas réellement entacher ce qu’ils pouvaient se permettre d’être: un couple. Mavis lui avait fait un dessin assez descriptif de ce qu’ils étaient la dernière fois, et si Ben avait écouté avec attention il avait surtout pensé que l’autre gars en question n’était qu’un minable qui ne méritait pas son attention. Quand était-il désormais en sachant que ce minable là n’en était pas du tout un, puisqu’il s’agissait d’Ambrose ? Inspirant de façon brutale et saccadée, ses mains posées désormais à plat sur le comptoir de la cuisine dont les jointures commençaient à blanchir à force d’appuyer dessus, il fit en sorte que son regard ne lâche plus un instant au moins jusque maintenant celui du brun. « Je vaux mieux que ça quand ça vous arrange pas de me voir réagir comme ça, ou aussi quand c’est pour me dire droit dans les yeux que t’as pris ma place dans son lit ? » C’était envers Ambrose qu’il était le plus blessé, c’en était sur, il ne le cacherait pas. Il s’attendait à mieux de sa part.
Et si ça n’avait pas été pour la voix de Mavis s’élevant finalement à son tour, peut-être l’aurait-il souligné sans sourciller ici. Il ne l’avait même pas vu changer de place. « Il est indulgent, je le suis pas. » Ses yeux écarquillés, son regard similaire à celui d’un drogué sous emprise autant de substance que sous celle du manque - et surtout de cette dernière -, il apposa ses prunelles sur elle et sur le téléphone, écran déverrouillé, qu’elle tenait dans sa main sous ses yeux désormais. « Au cas-où ça ne serait pas assez clair pour toi, j’appelle la police. » Ses yeux allèrent de son visage à l’écran, dans le sens contraire aussi, plusieurs fois d’affilé pendant une sonnerie et une autre, avant de s’arrêter sur Mavis. Oh, que la ligne était fine entre l’amour et la haine et qu’elle ne penchait pas du côté qu’il aurait un jour imaginé aujourd’hui. « Pour leur dire quoi exactement, Mavis ? » Il ne lâcherait pas son regard, parce-que même si une partie de lui avait peur de ses actions et de ses réactions, il ne désirait pas être mené par cette sensation là ici. « C’est toi qui m’as donné les clefs d’ici, je te rappelle. » Laissant une de ses mains glisser dans la poche de son pantalon, il sortit ces dernières et les jeta sur le comptoir pour qu’elle puisse glisser jusqu’à elle - sans sourciller ou déloger son regard. « Tu vas leur expliquer que vous vous payez ma tronche et que ça vous amuse en plus ? Ils te riront au nez. » C’était à lui qu’ils risquaient de rire au nez, mais tant pis; parce-qu’il se savait en tort dans cette situation mais qu’il était trop blessé pour le reconnaitre. Alors, déglutissant et à contre coeur, il prononça d’un ton bien plus bas, bien plus calme de son côté un: « J’ai pas appelé la police moi. » Et cela n’avait rien à voir avec Ambrose et peut-être était-il dans l’exagération, d’accord, mais elle savait pertinemment de quoi il parlerait ici.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Ruben Hartfield et Mavis Barnes adorent ce message
Il s’en retrouve vexé ; sincèrement vexé de faire face à deux personnes qui ne le pensent pas capable de choisir d’appuyer sur le bouton d’appel de la police dès lors qu’il fait face au doux regard de Ruben. L’idée n’a rien pour lui plaire, mais il l’aurait fait si Mavis ne s’était pas appropriée la tâche, lui faisant comprendre sans un mot qu’elle ne comptait pas se reposer sur le courage d’Ambrose pour cette fois. « Tu le feras pas. » Ruben, lui, utilise bien moins de pincettes pour statuer ses idées, et cela lui vaut un regard plus noir encore que la couleur naturelle des iris de Constantine. « Pourquoi on en est rendus là si je vaux mieux que ça, hein, dis moi Rose ? » - « Parce que t’es un gamin capricieux et pourri gâté, voilà pourquoi. » Un gamin qui n’aime pas voir ses jouets préférés être attribués à un autre enfant ; voilà ce qu’il est, sans que cela ne puisse surprendre personne dans la pièce. « Je vaux mieux que ça quand ça vous arrange pas de me voir réagir comme ça, ou aussi quand c’est pour me dire droit dans les yeux que t’as pris ma place dans son lit ? » La tirade lui est destinée et au fond, tout au fond, il sait que ce n’est pas le cas parce qu’il l’aime plus qu’il n’aime Mavis, mais bien parce qu’Ambrose est le seul des deux à encore le retrouver certains soirs. De fait, il est celui qui serait le plus aisé à ramener à sa cause une fois de plus, le nombre de retournements de situation à son égard ayant arrêté d’être compté il y a bien longtemps. « T’aurais mieux fait de défendre ton mariage avec cette énergie-là. » Plutôt que des aventures qui ne seront jamais autre chose que des aventures, qu’importe s’ils ont parfois le droit aux mêmes beaux hôtels que ceux de Nina - pour Mavis, du moins, et c’est bien ce qui a fait s’effondrer son si merveilleux château de cartes. « T’as pas ta place ici, Ben. » Ni dans le lit de l’un ou de l’autre. Pas comme ça. Pas en clamant être le seul à avoir le droit d’en jouir, comme si la vie de tout un chacun devait être mise en pause dès qu’il n’en fait plus partie ; parce qu’après tout, elles seraient bien fades en son absence, pas vrai ?
« Il est indulgent, je le suis pas. Au cas-où ça ne serait pas assez clair pour toi, j’appelle la police. » Il observe Ruben, ses réactions, sa chute du sommet du paradis. Il est un Lucifer en puissance. Les muscles d’Ambrose se bandent bien malgré lui, prêt à s’interposer entre eux à tout instant si jamais Ruben décidait de se montrer bien plus stupide qu’il ne l’est en réalité et voudrait lui retirer le téléphone des mains. « Pour leur dire quoi exactement, Mavis ? C’est toi qui m’as donné les clefs d’ici, je te rappelle. » Ce n’est pas la question. Plus maintenant, pas même alors que Ruben ressent le besoin de les agiter sous leur nez comme pour prouver non sa bonne foi, mais bien son éternelle capacité à être toujours dans le vrai. Sa vision du vrai, du moins. « Tu vas leur expliquer que vous vous payez ma tronche et que ça vous amuse en plus ? Ils te riront au nez. » - « Tu seras renié si tu te fais arrêter. » Ce qui va arriver à la seconde où l’un d’entre eux expliquera au téléphone qu’une homme est entré chez eux au petit matin et qu’il se montre désormais violent. Personne ne voudra reconnaître un éminent chirurgien qui porte ce genre d’historique, aussi intelligent qu’il est particulièrement con. « J’ai pas appelé la police moi. » Les mots sont adressés à Mavis, si bien qu’il ne sait pas même ce à quoi ils peuvent faire référence. Ils n’en fait pas une histoire, il n’en dit rien non plus. Il ne sait pas quoi en penser mais pose tout de même son regard sur la jeune femme pour s’assurer qu’elle va bien - aussi bien qu’un réveil dans de telles circonstances le permet - et lui propose même de prendre la téléphone au moment où l’interlocuteur à l’autre bout de la ligne leur informe qu’ils ont bien réussi à joindre le numéro de la police. Si elle veut régler ses histoires avec Ruben, il peut se rendre utile autrement en parallèle.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
Ruben qui joue la victime, c’est assez classique pour qu’elle en roule des yeux. Elle n’est pas émue par la fragilité qu’il laisse entrevoir, pris au dépourvu d’une relation qu’il n’a pas vu venir parce qu’il est bien trop tourné vers sa petite personne pour se soucier d’autre chose que lui, et lui uniquement. Ce n’est pas si surprenant que ça pourtant, il l’admettrait s’il n’était pas si atteint dans sa fierté de s’être fait ravir la priorité de disposition qu’il a toujours pensé avoir sur eux. Il est pathétique, c’est ce qu’elle pense toujours autant, le regardant répondre à Ambrose avec l’énergie d’un dément qui vient d’apprendre qu’il ne pourra plus jouir des bienfaits de son médicament. Elle aimerait pouvoir dire qu’il lui fait peur, mais ce n’est pas le cas : il lui fait pitié, c’est tout ce qu’il réussit à faire.
Elle le menace en retour, consciente qu’Ambrose ne réussira pas à se montrer plus ferme que maintenant en mettant les siennes à exécution. Elle lance l’appel à la police, attend la réaction de Ruben en même temps que l’intervention d’un opérateur à l’autre bout du fil. Il argue, il pédale dans la semoule, et quand il dégaine la clef qu’elle lui a donné ne pensant disposer d’un as, elle lui fait avec flegme "Ça, c’est toi qui le dis. Moi, j’en ai aucun souvenir." Elle est prête à mentir, bien sûr qu’elle est prête à le faire. Il a besoin qu’on le remette à sa place, et si c’est par un agent de police, elle est même prête à jouer la vierge effarouchée si ça peut l’y aider. Ça a toujours été son plan B, de l’accuser d’avoir dépassé les limites de la décence en prétendant qu’il a joué de son pouvoir, et en aucun cas, ça ne lui fait peur — elle peut pleurer sur commande, ou du moins, elle peut s’entraîner pour y parvenir, elle se sait déterminée. Elle continue de le regarder, le téléphone continue de cracher le petit signal qui indique que la communication n’est pas encore établie "Hm-non, ils me riront pas au nez quand ils arriveront ici et qu’ils verront l’état dans lequel tu te trouves." Elle le toise, plus dégoutée que dédaigneuse "T’as tellement la rage que t’as les yeux exorbités et que t’as presque l’écume aux lèvres. T’as l’air d’un dément, Ruben." lui fait-elle remarquer en se demandant sincèrement comment elle a pu le trouver beau un jour. Là, il est d’une laideur aussi repoussante que l’idée qu’Ambrose met sur la table lorsqu’il le prévient de ce qu’il risque à être inscrit dans les petits papiers de la police. Brusquement, Mavis tourna vivement la tête vers lui "T’es de quel côté, en fait ?" Elle lui pose la question avec agressivité, mais n’a pas tellement le temps de recevoir une réponse puisque Ruben renchaîne avant qu’Ambrose n’ouvre la bouche.
Cette fois, ses yeux pénètrent si profond en lui qu’elle peut voir les rouages de son cerveau de génie se mettre en route. Misérable petit traître, c’est ce qu’elle pense à l’instant-même où, repoussant la demande silencieuse d’Ambrose de se charger de l’appel qu’elle coupe soudain, elle repose son téléphone sur le comptoir du petit-déjeuner en y claquant l’écran sans se soucier qu’il ne se casse. Elle lui fait "Bien sûr que tu l’as pas fait, et tu veux que je te dise pourquoi au fond ?" Elle n’attend pas sa réponse "Parce que t’as des défauts à la pelle Ben, mais que le pire chez toi, en plus de ton infidélité notoire, c’est ta putain de lâcheté." Mavis ne jure pas, d'habitude. Mavis reste polie. Mavis ne cède pas à la trivialité, elle est plus classe que ça. Mais là, elle se lâche parce qu’elle sait très bien ce qu'il essaye de faire et que ça ne lui plaît pas. Malgré son langage, elle reste froide, connectée à ses émotions qu’elle ne laisse pas exploser, se contentant de le fixer sans ciller lorsqu’elle ajoute, déterminée, donnant un léger coup de menton vers son téléphone "Mais vas-y, je t’invite à faire le premier pas et à les appeler de ton côté. On verra si t’auras le cran de leur expliquer l’histoire de bout en bout, et sans oublier ne serait-ce qu’un détail." D’une pichenette cette fois, elle envoie son téléphone dans sa direction pour l’inviter à agir au lieu de pépier comme il sait si bien le faire, sombre trouillard qui se planque derrière ses erreurs pour dissimuler la part obscure de son âme qui pourrie de jour en jour sous la somme des affronts qu’il fait aux gens qu’il dit aimer "Fais. Mais là, c’est à toi qu’ils risquent de rire au nez quand ils comprendront que ce que j’ai fait, ça n’a qu’été la réaction de ce que toi, tu m’as fait." Elle attend, et puis ses mains s’agitent en direction de l’appareil, dans une sorte de allez, allez, plus vite que ça, qu’elle ne prononce pas, ses yeux verrouillés aux siens.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Parce que t’es un gamin capricieux et pourri gâté, voilà pourquoi. » Faisant une petite moue pour désapprouver les mots de Rose, Ruben secoua quelque peu sa tête de droite à gauche: il n’était pas du tout convaincu par ces arguments là, puisqu’ils n’étaient pas en sa faveur - rien qui étonnerait le brun, en réalité. « T’aurais mieux fait de défendre ton mariage avec cette énergie-là. » Sa mâchoire se décalant légèrement, il se recula par la même occasion: jamais il ne lui parlait sur ce ton là d’ordinaire, surtout pas avec intention de le blesser. Apparemment les cartes étaient redistribuées aujourd’hui et ce n’était pas quelque-chose qui lui plaisait à bien des niveaux. « T’as pas ta place ici, Ben. » - « J’ai cru comprendre oui. »
« Ça, c’est toi qui le dis. Moi, j’en ai aucun souvenir. » Il eut un rire amer alors qu’il fit glisser le troupeau de clefs sur le plan de travail de la cuisine pour qu’elle puisse récupérer son bien: il n’en aurait plus besoin. « C’est fou comment tu te souviens que de ce qui t’arrange, et comment tu tournes la vérité pour qu’elle t’arrange. » Ils savaient pertinemment tous les deux qu’elle était en pleine conscience de ce qu’elle faisait lorsqu’elle lui avait donné ces clefs - tout comme elle mentait de façon outrageuse parce-que c’était plus simple que d’affronter la vérité. Elle irait jusqu’à le faire si un officier daignait décrocher au téléphone, il n’en doutait pas beaucoup malheureusement: tout ce qui était possible pour que les choses tournent en sa faveur seraient bonnes à prendre et il ne gagnerait pas sur ce terrain là. « Hm-non, ils me riront pas au nez quand ils arriveront ici et qu’ils verront l’état dans lequel tu te trouves. T’as tellement la rage que t’as les yeux exorbités et que t’as presque l’écume aux lèvres. T’as l’air d’un dément, Ruben. » - « Trois nuits de garde à mon actif et quatre opérations en urgence cette nuit, c’est de là que vient ma sale tronche. » En rien à cause de la jalousie et de la colère qui déformaient ses traits voyons. Ambrose fut le premier à mettre des mots sur les maux, les vrais, avant même que la pensée ait terminé de traverser l’esprit de Ruben et qu’il n’ait le temps d’analyser réellement la scène et les conséquences de cette dernière. « Tu seras renié si tu te fais arrêter. » Son regard s’attarda un instant sur son visage: qu’il aurait préféré qu’il soit lui aussi en train de mentir, mais il n’en était pas capable contrairement à l’autre. Il serait renié s’il se faisait arrêter - pour des idioties plus et à cause d’une petite idiote - et tous les efforts qu’il aurait mis en place pour sa carrière tomberaient à l’eau. Cette information là ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd alors que Mavis glissait son téléphone vers lui, l’appel toujours en cours.
Auquel elle mit fin, cédant en première, alors qu’il lui souligna que lui n’avait pas appelé la police contraient à elle: ils n’étaient pas faits du même bois, ne jouaient pas dans la même cour de récréation - elle faisait partie des traitres, des vrais, lui cherchaient simplement à sauver sa couenne. « Bien sûr que tu l’as pas fait, et tu veux que je te dise pourquoi au fond ? Parce que t’as des défauts à la pelle Ben, mais que le pire chez toi, en plus de ton infidélité notoire, c’est ta putain de lâcheté. » Le semblant de rictus que ses lèvres ne réussirent pas à cacher formait une espèce de sourire mal avisé; un instant, un seul cependant, tant là était-ce davantage un réflexe plutôt que n’importe quoi d’autre qui pouvait s’apparenter à de l’amusement. « Mais vas-y, je t’invite à faire le premier pas et à les appeler de ton côté. On verra si t’auras le cran de leur expliquer l’histoire de bout en bout, et sans oublier ne serait-ce qu’un détail. » Pour leur dire quoi, qu’elle avait tant voulu lui faire peur qu’elle en était venue à potentiellement mettre sa vie en danger ? Il existait un monde où il avait le cran de le faire - mais il n’évoluait pas encore dans celui là. « Fais. Mais là, c’est à toi qu’ils risquent de rire au nez quand ils comprendront que ce que j’ai fait, ça n’a qu’été la réaction de ce que toi, tu m’as fait. » Ses yeux rivés aux siens, elle était peut-être la première à avoir perdu une bataille mais ici, malheureusement et contre ce qui l’animait présentement, il quittait le champ de bataille. « Sauf que de nous deux, moi j’ai pas volontairement essayé de te nuire. » Elle ne pourrait pas en dire autant, qu’importait les arguments qu’elle mettrait en avant pour tenter de le convaincre.
Papillonnant des cils un instant, Ruben décrocha finalement son regard de celui de Mavis pour le décaler et le poser de nouveau sur Ambrose; si la jalousie était toujours présente et au garde à vous, elle laissait une petite place à une pointe de tristesse dans ses iris émeraude. Sans changer de direction à son regard, il pointa du doigt Mavis à leur côté. « Je suis jaloux, oui, mais elle est complètement folle elle. Tu devrais te méfier. » Son regard navigua de l'un à l’autre, alors que son doigt pointait désormais Ambrose lorsqu’il adressa la parole de nouveau à Mavis en la regardant droit dans les yeux. « Tu lui fais du mal et t’auras à faire à moi. Pour de vrai, cette fois-ci. » Parce-que même à travers toute cette tristesse et ce lot d’émotions qu’il ne contenait que trop peu, en témoignait son intervention ici ce jour, il ne souhaitait aucun mal à aucun des deux - mais surtout pas à Rose. Elle prendrait ses mots pour des paroles en l’air, en rirait avec allégresse mais il n’en avait que faire: il était sérieux et le principal concerné saurait l’entendre lui. En parlant de ce dernier, le pointant toujours du doigt, les yeux de Ben accrochèrent ceux du brun une dernière fois - et cette fois-ci, c’était la tristesse qui dominait. « De vous deux, je pensais pas que toi tu me trahirais. Elle j’en ai jamais douté, mais toi ça me fait mal de le voir. » Son autre main toujours à plat sur le plan de travail jusqu’alors se décrocha de ce dernier, lui reculant d’un pas et d’un autre, avant d’avancer pour contourner le tout et retourner dans le salon; passant à côté des jeunes amoureux et sentait son corps s’électriser alors qu’il le frôlait presque. « Elle sera pas capable de t’aimer, au fait. Que tu sois au courant d’avance. » Récupérant sa veste qu’il avait laissé sur le canapé, il se tourna en levant son regard vers Rose. « Ou regarde comment ça finit quand ça lui arrive, d’aimer quelqu’un. »
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il n’avait jamais été dans une pièce avec Ruben et Mavis tout en pouvant parler librement et, à bien y réfléchir, il a à cœur que cela n’arrive plus jamais tant leur échange le met particulièrement mal à l’aise, entre nombreux reproches et non-dits bien plus nombreux encore. Il se dissocie de la discussion, uniquement préoccupé par les réactions de Ruben, soucieux que le brun ne comète pas un geste qu’il pourrait encore plus regretter que ses actions des derniers mois et autres années. "T’es de quel côté, en fait ?" Il plisse les yeux un instant face à la question de Mavis et préfère ne pas répondre puisqu’aucune des pensées ne lui venant à l’esprit ne pourrait faire autre chose que mettre de l’huile sur le feu. Il n’est du côté de personne, il n’est le toutou de personne, et il anticipe déjà qu’il vaut mieux pour eux que le sujet ne soit jamais remis sur la table. De toute façon, Ruben renchaine trop vite.
« Je suis jaloux, oui, mais elle est complètement folle elle. Tu devrais te méfier. » Au milieu des menaces prononcées de tous les côtés, Ambrose ne réagit même plus, se contentant de fermer un instant les paupières, tel un parent désabusé et dépassé. « Tu lui fais du mal et t’auras à faire à moi. Pour de vrai, cette fois-ci. » - « Ça ne sera pas nécessaire. » Il se contente de répondre avec un calme qui ne caractérise pas Ruben dans l’instant présent, certain qu’il cherche à donner le mauvais rôle à Mavis pour apaiser un brin son âme. Il n’a absolument rien à craindre de Mavis, il le sait, et il ne laissera pas Ruben peindre davantage un tel tableau de la jeune femme. « Je suis jaloux, oui, mais elle est complètement folle elle. Tu devrais te méfier. » Il peut néanmoins voir dans son regard à quel point il est sérieux et à quel point il pense et pèse chacun de ses mots, ce qui pousse Ambrose à avoir sincèrement de la peine pour lui plutôt que de prendre ses mots au pied de la lettre. Il la connaît depuis plus longtemps, Mavis, et il sait qu’elle n’est pas cette entité maléfique qu’il tente de lui faire comprendre. « De vous deux, je pensais pas que toi tu me trahirais. Elle j’en ai jamais douté, mais toi ça me fait mal de le voir. » - « Je te trahis pas, Ben. » Il entre sans autorisation dans un endroit qui n’est pas le sien, voilà la seule et véritable raison de la colère d’Ambrose. Au-delà de ça, et malgré l’image de lui qu’il a pu donner en cet instant, Ambrose ne le renie pas, il ne le trahit pas non plus - pas même en partageant le lit de Mavis à sa place. Ca, c’est sa vie privée, et elle n’appartient qu’à lui.
Ruben s’avance en trombe, son parfum le suivant. « Elle sera pas capable de t’aimer, au fait. Que tu sois au courant d’avance. Ou regarde comment ça finit quand ça lui arrive, d’aimer quelqu’un. » Il le conjure d’enfin apprendre à se taire plutôt que de chercher à avoir le dernier mot dans une discussion où il se contente uniquement de se tourner en ridicule, encore et encore sans jamais sembler se lasser. « Je te raccompagne. » Il a pris son manteau, il est effectivement temps qu’il s’en aille et qu’il abandonne cette pseudo idée de petit-déjeuner à trois. Il est aussi temps qu’il abandonne toutes ses revendications ne menant à rien. « Je sais pas ce qu’il se passe entre vous et non, je veux pas le savoir, mais là tu te tournes en ridicule. » Ses mots se dépêchent dès lors qu’il précise qu’il ne veut pas entendre le plaidoyer de Ruben, et ils reprennent un rythme bien plus normal au moment de lui ordonner de ne plus jamais lui faire ce genre de scène, encore moins en osant entrer chez eux durant leur sommeil. « Tu détruis les gens autour de toi, Ben. » Et si elle n’est pas capable de l’aimer, comme il le dit, alors peut-être bien que la faute n’est pas à mettre sur Mavis mais bien sur la personne que toutes les âmes brisées des environs semblent avoir en commun : lui, lui seul. - « Repose toi. » Qu’il se douche, qu’il aille dormir, qu’il sorte de ce foutu appartement pour retrouver le sien. La main d’Ambrose posée entre ses omoplates l’enjoint à passer le pas de la porte et, une fois chose faite, Ruben doit se contenter d’entendre la clé tourner derrière lui en guise d’au-revoir.