ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Cette fois-ci, normalement, c’était la bonne: dans le hall de l’aéroport, le regard levé vers le panneau qui indiquait les arrivées, les yeux de Ruben cherchaient l’avion en provenance de Singapour. Personne n’avait séjourné dans ce pays là, mais habiter à l’autre bout du monde signifiait qu’aucun n’avion n’arrivait en vol direct chez vous et que vous étiez obligés de faire escale au moins une fois pour rentrer; c’était donc sur la provenance de la dernière escale qu’il se renseignait, parce-que c’était la dernière étape avant qu’elle ne foule de nouveau le sol australien. Normalement. En théorie. Parce-que c’était la troisième fois qu’il se rendait sur place en trois jours, qu’il faisait les cent pas, payait une fortune de parking minutes tout ça pour qu’à aucun moment le visage tant attendu n’apparaisse devant ses yeux. Il était conscient que ce dernier risquait d’être accompagné d’un autre visage qu’il n’avait pas du tout envie de voir, mais c’était un problème pour plus tard - il lui dirait simplement d’aller voir ailleurs, lui glisserait un billet s’il fallait pour payer le taxi qu’il déguerpisse au plus vite.
Lui était venu récupérer Nina de ces longues semaines en Afrique, et il ne lâcherait pas le morceau tant qu’elle ne serait pas apparue devant lui dans la foule.
Ayant - encore - une heure trente d’avance, Ruben alla se poser dans l’un des cafés du hall, son bouquet de fleurs à la main. S’installant à une table, il commanda un espresso quand la dame à la table d’à côté de lui l’interpella. « Vous attendez qui ? » Elle devait avoir environ soixante-dix, soixante-quinze ans et des rides aux coins des yeux qui prouvaient qu’elle avait usé du rire sans penser aux marques permanentes qu’il pourrait laisser sur son visage. Il en étira un petit de son côté alors qu’elle pointait du doigt le bouquet. « Ma femme. Elle rentre d’une mission humanitaire en Afrique. » Et comme cela n’était que peu permis, il sentit une vague de fierté, de tristesse et de nostalgie l’envahir à prononcer ces mots là haute voix. Oh, bien sur qu’il était fier d’elle et de la femme qu’elle était devenue - mais comment pouvait-il ne ressentir que ça alors qu’il s’usait à la détruire à petit feu, malgré lui ? Ce ressenti ne pouvait donc se faire une place seul sans embarquer avec lui plein de copains qui étaient bien moins sympathiques de voir arriver pour faire la fête aussi. « Elle a de la chance. » Il eut un petit peu plus de mal à garder son petit sourire. « Mariés depuis combien de temps ? » - « Le début d’année, c’est tout récent. » Moins longtemps que l’une ou l’autre de ses affaires. « Préservez ça, alors. L’amour c’est précieux et rare de nos jours. Et surtout: un jour, il a disparu. » Elle posa une main sur son avant-bras alors qu’elle se relevait. « Croyez les paroles d’une vieille dame. » Elle voyait bien la touche de tristesse dans le regard de Ruben mais surement par politesse, elle ne fit pas de commentaire avant de le laisser retourner à son café et à son bouquet qui le jugeait seul pour le geste.
Lorsqu’il fut enfin l’heure, il se leva pour se rendre face aux portes, comme il l’avait fait les deux jours précédents. L’une main tenant les fleurs, l’autre fourré dans la poche de son pantalon, là où il se tenait il ne pouvait pas manquer l’arriver de Nina et elle ne pouvait pas sortir de l’aéroport sans le voir non plus; même si elle décidait de l’envoyer paitre, il le saurait puisqu’elle serait face à lui. Tirant sur son cou, il n’avait plus qu’à attendre, attendre - et espérer.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Le carrousel se mit en branle, faisant lentement apparaître les différents bagages des passagers. Entre ses mains, son téléphone reprend lentement vie, ramenant à elle tous ceux qui l’attendaient de pied ferme dans cette ville qu’elle avait quittée avec le cœur lourd. Les messages défilent sur l’écran, marquant alors la fin d’un voyage qu’elle n’oubliera pas d’aussitôt. Sans attendre, elle glisse l’appareil dans la poche de sa veste, s’avançant plutôt pour tenter de repérer son énorme sac flanqué de différents stickers de la Croix-Rouge et du St Vincent. Partir s’est avéré salvateur. Nina avait ressenti le besoin viscéral de s’éloigner de Brisbane pour se retrouver et se donner la chance de faire le point avec ses pensées sans que personne ne vienne interférer. Diego a su respecter les limites qu’elle lui avait fixées, il n’avait pas posé de questions, même lorsqu’il lui arrivait de ne pas parler de la journée. Sa fatigue émotionnelle avait fait place à une réelle introspection qui lui permettait de revenir la tête haute, plus forte que jamais et déterminée à reprendre le dessus sur cette situation qui avait clairement échappé à son contrôle. Il n’est plus question d’être la femme trompée qui se tait et subit sans rien dire. L’effet de choc n’est désormais plus qu’un lointain souvenir. La douleur ne s’est pas effacée, mais est plutôt venue nourrir celle qu’elle était vraiment. Cette femme qui n’abandonne pas, qui ne se laisse pas faire et qui refuse qu’un homme gâche sa vie. Qu’importe qu’il s’agisse de Ruben. Elle ne tombera plus dans le piège de ses excuses à tout va et de son air de chien battu. Elle a eu le temps de réfléchir, de penser à tout ce qu’il n’avait pas fait et pas dit, tout ce qu’elle va désormais lui imposer s’il espère pouvoir la garder dans sa vie, tout ce qu’elle a l’intention de faire pour lui rappeler que personne ne trompe Nina Sterling et s’en sort indemne. Elle est plus déterminée que jamais à l’idée de trouver l’identité de cette femme qui est venue ruiner son mariage. Désormais, rien ne l’arrêtera.
Durant le vol, interminable à ses yeux, Nina a fait la connaissance de son voisin de siège. Un médecin vivant non loin de Gold Coast et qui revenait également d’une mission humanitaire dans un autre pays africain. Ils ont longuement échangé sur leur expérience et Nina a bien remarqué la manière dont ses yeux se perdaient un peu trop souvent dans le léger décolleté de son débardeur, alors même qu’elle porte toujours son alliance. Il lui a néanmoins servi de distraction pour la durée du vol et alors qu’ils viennent tout juste de passer la dernière porte menant vers la sortie, Josh lui propose de partager un taxi. Il prévoit de rencontrer des amis sur Brisbane, il peut bien la déposer en chemin. Nina allait refuser, il se voulait trop envahissant à son goût, mais alors qu’elle s’apprête à parler, son regard se pose sur une silhouette ô combien familière. Ruben est là, une main dans la poche, l’autre tenant un bouquet de pivoines, ses préférées. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres. Il ne lui aura même pas laissé une seule heure de répit. Elle n’a pas besoin de relever les yeux une seconde fois pour savoir qu’il la trouvera dans la foule et que désormais son regard restera scotché sur elle. « On est venue me chercher, mais merci d’avoir proposé. » Alors qu’elle refuse la proposition de Josh, son sourire reste égal, et alors qu’elle sent le regard de Ruben lui brûler la nuque, elle s’arrête et étreint Josh dans une accolade qui se veut bien trop familière pour les quelques heures qu’ils ont partagées. Désormais, les deux hommes pourront se faire des idées, l’un d’avoir la chance de la revoir, l’autre… Elle se fiche bien de ce que pense l’autre en réalité. Même si elle meurt d’envie de le rejoindre.
C’est ce qu’elle fait, sans se défaire de son sourire. Nina est reposée, elle ramène dans ses bagages un teint hâlé, mais surtout la sensation de se sentir bien plus forte, la tête sur les épaules et capable d’affronter les choses d’une bien autre façon. C’est comme cela qu’elle vient se planter à côté de Ruben, son sac toujours sur le dos, et faisant mine d’observer le peu de gens qui s’échappent encore du terminal. Se mettant presque sur la pointe des pieds, observant le profil de Ruben, avant de regarder à nouveau les derniers arrivants, elle remarque le groupe d’hôtesses de l’air qui s’échappe vers les taxis en riant. « Ah, je pensais que t’attendais une hôtesse de l’air. Niveau planning, c’est le genre de maîtresse parfaite pour toi ! » Elle joue la moue déçue alors qu’une nouvelle fois son regard se plante dans celui de Ruben. Elle n’avait parlé à personne de la prolongation de son séjour, seulement quelques jours, le temps de voir un dernier patient arriver le jour du départ de Diego. Elle n’a aucune idée de la façon dont Ruben a su que son avion arriverait aujourd’hui et, dans le fond, elle s’en fiche. « Mais si t’attends personne, peut-être que tu peux faire le taxi alors. » Elle ne prétendra pas être heureuse de le voir, même si elle observe chaque trait de son visage, notant les rides qui n’étaient pas là auparavant et les valises noires qui traînent sous ses yeux. Les rôles semblent s’être inversés.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Bien sur que son regard ne mit qu’un instant, et pas un de plus, pour repérer sa femme parmi la foule de personnes s’échappant de la porte des arrivées; il aurait su la reconnaitre entre mille, entre un million de personnes sans avoir besoin de faire le moindre effort. En revanche, celui qu’il ne connaissait pas - ce n’était même pas juste une question de reconnaitre, ici -, c’était l’homme qui était à ses côtés. Gardant sa main dans sa poche encore un instant, resserrant un brin sa poigne autour du bouquet, ses mâchoires commençaient à chercher à fusionner l’une avec l’autre. Qui était cet homme, cet inconnu à qui elle accordait une accolade bien plus appuyée pour que cela soit un geste amical ou même simplement un geste innocent. Oh, mille et un scénarios se mirent à tourner dans l’esprit de Ruben, tous pires les uns que les autres, alors qu’il sentait renaitre et bouillir en lui sa plus vieille amie. Ses rétines allaient finir par entrer en combustion spontanée - mais il était bloqué là, les pieds ancrés dans le sol, ne pouvant se permettre le moindre mouvement ou la moindre parole tant qu’elle ne serait pas revenue vers lui. Parce-qu’il avait remarqué qu’elle l’avait vu, et qu’elle avait sciemment décidé de se tourner d’abord vers celui qui était un inconnu pour Ben plutôt que de venir directement à lui. Avait-elle oublié qu’il était son mari, avait-elle totalement même pire décidé de le rayer de son existence ? Il eut un long soupir de soulagement lorsque la silhouette de Nina finit par se tourner et marcher dans sa direction. Au moins, même si c’était pour l’envoyer paitre de part sa présence ici, elle comptait le faire de vive voix et les yeux dans les yeux: il n’aurait pas tout perdu à s’être pointé là.
Sauf que le premier réflexe de la jeune femme lorsqu’elle fut à sa hauteur fut de regarder autour d’eux, de laisser son regard naviguer ailleurs que vers lui; alors il en fit de même, fronçant quelque peu les sourcils, ne comprennent pas ce qu’elle cherchait d’autre ici. Quelqu’un qui avait eu le droit à une date et une heure de retour en terres australiennes, peut-être, contrairement à lui ? « Ah, je pensais que t’attendais une hôtesse de l’air. Niveau planning, c’est le genre de maîtresse parfaite pour toi ! » Tous les traits du visage de Ruben s’affaissèrent à cette remarque - même ses épaules répondirent davantage à la gravité -, alors qu’il tournait son regard de nouveau vers elle. Elle pourrait clairement y lire un T’es sérieuse ? de sa part dans ce dernier en cet instant; de tout ce qu’elle aurait pu lui dire après ce mois prolongé d’absence loin de lui, c’était ce type de remarque qu’elle se permettait en premier temps ? C’était petit, et il ne s’y attendait pas; Nina s’était permise quelques remarques avant qu’elle ne quitte le continent mais n’avait pas encore été jusque là. Apparemment, l’air africain lui donnait un regain d’énergie, et ce n’était pas à son avantage à lui. « Mais si t’attends personne, peut-être que tu peux faire le taxi alors. » Gardant le silence en otage encore un instant, faisant rouler ses lèvres les unes sur les autres, il se retint de faire toutes les remarques qui lui brulaient la langue et menaçaient de s’échapper d’elles-mêmes: ce n’était pas le moment, et ce n’était pas de cette manière là qu’il se devait d’abattre ses cartes. « Je suis content que tu sois rentrée. » Et bien sur qu’il aurait pu choisir n’importe quelle autre phrase à prononcer, mais qu’il fit entendre celle qui semblait le plus manipulatrice; ce n’était même pas tant parce-qu’il s’attendait à un résultat probant de ce côté là, plus que parce-que c’était la vérité: les deux jours précédents, lorsqu’il était resté bredouille parce-qu’elle n’avait pas franchi les arrivées de l’aéroport, il avait ressenti un vide et une déception en lui. Tendant la main en avant pour récupérer son sac, il pencha quelque peu sa tête sur le côté. « Et ça tombe bien, j’étais venu pour faire le taxi. » De l’autre main, il lui tendit le bouquet de fleurs qu’il avait apporté. « Et pour te souhaiter bon retour chez nous. » En Australie, ou de manière plus intime en sous-entendant qu’elle lui revenait à lui quelque peu aussi, c’était à interpréter comme ça l’arrangeait. « Je te dépose où ? » A la maison ? pleurait son regard sans laisser le moindre mot s’échapper sur l’affaire.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle lui en veut de la prendre ainsi au dépourvu. Elle pensait pouvoir rentrer sans l’alerter, profiter d’une bonne nuit de semaine, d’une véritable douche et d’un repas réconfortant avant de devoir affronter son mari et toutes les choses qu’ils ont laissées en suspens. C’est comme si elle avait oublié la détermination de celui qui est encore son mari. A-t-il pris une décision suite aux dernières paroles qu’elle lui avait adressées ? Elle en doute fortement, Ruben ne saurait faire un choix, lui qui a toujours agi tel un enfant pourri gâté. Il pense frapper forte avec son bouquet de fleurs et son sourire en coin, mais il ne fait qu’animer celle qui avait fini par se reconnecter à sa propre personnalité, complètement détachée de l’emprise qu’il avait su avoir sur elle. Nina revenait en territoire australien avec l’esprit clair et ses intentions fermes. Il n’était plus question de se faire malmener ou de lui laisser la possibilité de n’en faire qu’à sa tête.
Elle s’amuse de sa présence, joue avec sa patience et admire l’effet que provoquent ses paroles sur celui qui a toujours su parfaitement composer la moindre de ses réactions. Elle avait presque oublié la manière dont sa mâchoire se verrouille lorsqu’il se fait violence pour ne rien rétorquer. Nina est presque déçue qu’il ne retienne ainsi, malgré la fatigue du voyage, elle est bien décidée à ne rien laisser passer. « C’est dommage, j’en avais repéré une bien mignonne. » Une jolie brune qu’elle s’était autorisée à observer de temps à autre durant le vol. Une fois encore, la mâchoire de Ruben se resserre, au point où il serait possible d’entendre ses dents grincées. « Je suis content que tu sois rentrée. » Vraiment ? Elle s’abstient de poser la question, lui adressant un simple regard appuyé. « Et ça tombe bien, j’étais venu pour faire le taxi. » - « Comment t’as su que je rentrais aujourd’hui ? » Elle a besoin de comprendre quand personne n’était au courant. Elle n’a même pas dit à Diego quand est-ce qu’elle prendrait l’avion de retour, elle avait même hésité à prolonger d’une semaine supplémentaire.
D’un geste souple, elle se fait défaire de son sac à dos pour le confier à Ruben. Il a choisi la galanterie, elle pourrait s’amuser à faire des remarques, mais elle préfère récupérer le bouquet qu’il lui confie. « Et pour te souhaiter bon retour chez nous. » Un instant, elle perd son nez entre les fleurs, inspirant l’odeur rafraîchissante, comme un retour à ce qu’elle a toujours connu. L’Afrique l’avait profondément dépaysée et, dans le fond, Nina était heureuse de retrouver cette ville qu’elle a toujours considérée comme sa maison. Se concentrer sur les choses simples lui éviterait de laisser son esprit tourbillonner dans un millier de questions se regroupant toutes à la raison qui a amené Ruben à venir la chercher aujourd’hui. « Je te dépose où ? » Elle sait qu’il rêve de l’entendre parler de la maison en mentionnant leur appartement, mais Nina ne lui fera pas ce plaisir. « Au DBD ? » La surprise s’empare de chacun de ses traits. « Je rêve d’un iced caramel macchiato depuis des jours. » Elle avait rêvé de bouffe au lieu de rêver de lui, c’est certain. Peut-être, également, qu’un lieu public leur permettrait d’avoir une conversation sans que tout ne dégénère subitement ?
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
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TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Bien que dérangeante parce-qu’elle touchait un peu trop près de la maison, la remarque de Nina était presque justifié; après tout, il aurait effectivement pu être là pour accueillir quelqu’un qui n’était pas la personne nommée sur son contrat de mariage. Mais c’était bien pour sa femme qu’il était là aujourd’hui. « C’est dommage, j’en avais repéré une bien mignonne. » Il souffla un rire amer par les narines, surpris par cette répartie et surtout ne supportant pas de voir se réveiller en lui sa vieille amie si facilement; oh, elle savait ce qu’elle faisait, c’était surement ça le problème. « Tu veux aller lui demander son numéro ? » Le pire était qu’il n’y avait que peu d’amertume dans sa voix, et qu’une partie de lui était de façon surprenante sérieuse. Il n’avait pas envie qu’elle se mette à courir après il ne savait qui pour obtenir un numéro de téléphone alors qu’il venait, qui plus était, donner une accolade trop amicale à son goût à un inconnu mais il ne pourrait pas l’en empêcher si elle désirait aller au bout de son idée - qu’il jugeait être surtout une façon de se jouer et de s’amuser de lui plus qu’autre chose.
« Comment t’as su que je rentrais aujourd’hui ? » Ah, ça, c’était une bien belle histoire encore. Sa langue claquant contre son palais, le bout de son nez de frisant sur son visage, il détourna quelque peu son regard. « Je le savais pas. » Et ce n’était pas pour manipuler la réponse qu’il commençait par cette partie là: c’était la stricte vérité. « J’ai fait des suppositions. » Lentement mais surement, son regard se raccrocha de nouveau au sien. « Ton congé auprès de l’hôpital arrivait à sa fin, alors je me suis dit que tu devais être sur le retour. » Et inspirant longuement pour se donner l’impulsion de courage nécessaire pour se ridiculiser en beauté, il enchaina avec moins d’entrain. « Mais je ferais pas un bon détective parce-que c’est le troisième jour que je viens t’attendre ici, et les deux premiers ont été des échecs cuisants. »
Lui proposant silencieusement de faire un échange entre son sac à dos et le bouquet qu’il lui avait apporté - il se perdit un instant à l’observer humer le parfum de ce dernier à plein nez; ça lui allait bien au teint -, il haussa un sourcil par la suite lorsqu’il lui demanda où devait-il la déposer. Il était venu pour faire le taxi, et espérait entendre une réponse parmi toutes les autres à cette question - il apprécierait énormément pouvoir la redéposer chez eux, là où lui n’a que peu mis les pieds tant il avait encore du mal à fouler le parquet de l’appartement lorsqu’il savait qu’elle ne passerait pas la porte dans les instants à venir à son tour. « Au DBD ? » Il fronça les sourcils, ne comprenant pas où elle venait en venir avec cette réponse. Elle venait de faire il ne savait combien d’heures de vol, elle était partie plusieurs semaines loin de sa ville et du cocon que cette dernière représentait et la première chose qu’elle voulait faire c’était… aller au DBD ? L’hôpital, à la place de l’appartement, il l’aurait compris; il peinait à suivre ici. « Je rêve d’un iced caramel macchiato depuis des jours. » Ouvrant la bouche pour la refermer dans la foulée, faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, Ruben finit par inspirer longuement. « Pourquoi pas ? Je pensais pas que tu voudrais aller là-bas en premier mais je suis là pour faire le taxi alors allons-y. » Lui indiquant d’une main plate la direction de la sortie pour lancer l’allure, il se mit rapidement en marche. « Je suis garé au parking sous-terrain. »
Ce ne fut qu’une fois le sac de sa femme mis dans le coffre et installé côté conducteur, appuyant sur le bouton pour allumer le moteur, qu’il ne reprit la parole. « Comment était cette aventure africaine ? » C’était là une question qu’il lui aurait posé dans tous les cas, qu’importait l’état de la situation entre eux; et il ne se priverait pas le faire tant elle pourrait l’envoyer paitre si c’était là une interrogation à laquelle elle n’avait pas envie de répondre. Ben n’appréciait toujours pas l’idée qu’elle soit partie, mais comme il avait admis à contre coeur avant son départ: il n’avait pas grand chose à dire sur cette décision, si ce n’était que de demander des nouvelles de comment le séjour s’était passé maintenant que c’était chose faite.
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle pourrait parfaitement se contenter de son rire amer, mais ce n’est pas du genre de Ruben que de laisser couler une situation sans tenter d’avoir le dernier mot. Il est parfois si prévisible. « Tu veux aller lui demander son numéro ? » Relevant les yeux vers son mari, elle lui adresse un sourire en coin. « T’aimerais, hein ? Que je m’abaisse à ton petit jeu. » Elle ne lui donnera pas cette satisfaction. Malgré la manière dont la situation a dépeint sa personnalité, Nina est loin d’être une idiote. Elle se veut bien plus maligne que ce que l’on imagine et désormais, elle a l’intention de le rappeler à Ruben.
« Je le savais pas. » Elle s’en doutait. Une seule personne connaît la réelle date de son retour et elle doute que Diego soit allé vendre la mèche dès son retour en terre australienne. Levant un sourcil interrogateur vers le brun, elle l’encourage à poursuivre, sa curiosité étant définitivement piquée. « J’ai fait des suppositions. Ton congé auprès de l’hôpital arrivait à sa fin, alors je me suis dit que tu devais être sur le retour. » Il a voulu jouer au parfait mari soucieux, comme c’est charmant. « Mais je ferais pas un bon détective parce-que c’est le troisième jour que je viens t’attendre ici, et les deux premiers ont été des échecs cuisants. » Elle ne sait retenir son léger éclat de rire. Trois jours donc qu’il perd son temps dans le hall de cet aéroport. « Je devrais probablement trouver cela touchant, mais c’est un brin pathétique, même pour toi, Ben. » Elle serait menteuse si elle affirmait qu’il n’a jamais été ainsi. Il lui a souvent ramené des fleurs sans raison, proposé d’aller dîner sans qu’ils n’aient rien de particulier à célébrer. Mais à la lumière des derniers évènements, elle se demande sincèrement ce qu’il attendait de sa part en venant la cueillir à l’aéroport. Ce mordant la lèvre, elle restreint sa curiosité, ne souhaitant pas enclencher cette conversation dans le hall des arrivées.
Elle sent chacun des regards qu’il jette dans sa direction, comme s’il avait du mal à réaliser qu’elle était réellement revenue. Il lui a brisé le cœur et elle a quelque peu pris la fuite, mais il se trompe lourdement s’il pense qu’elle ne va pas reprendre le cours de sa vie, maintenant qu’elle a su s’alléger de ses émotions. « Pourquoi pas ? Je pensais pas que tu voudrais aller là-bas en premier mais je suis là pour faire le taxi, alors allons-y. » Elle ne devrait pas répliquer à chacune de ses phrases, mais il est venu s’imposer alors qu’elle ne lui avait rien demandé et Nina en a fini d’agir dans la retenue. « Ce n’est pas comme si j’avais encore un foyer que j’avais hâte de retrouver. » Le ‘à cause de toi’ est très largement sous-entendu, il pourra l’entendre résonner au rythme de leurs pas sur le marbre du hall. Nina déteste le foyer de son aîné, où les tensions sont encore plus fortes que dans leur couple. Leur appartement, quant à lui ne lui apportera probablement plus jamais le même sentiment de sécurité. « Si tu veux que l’on discute, c’est le DBD, sinon je prends un véritable taxi. » Elle ne le laissera pas à nouveau tisser sa toile en l’amenant chez eux, à lui faire miroiter les fantômes de souvenirs qu’abrite cet endroit. Elle a besoin de garder la tête hors de l’eau et d’avoir le contrôle sur la situation. Et, dans le fond, une part d’elle espère sincèrement qu’un lieu public l’aidera à avoir une discussion posée avec son mari. Rien ne pourra se jouer de la même manière que lorsqu’ils s’enferment dans un huit clos.
Dans la voiture, elle a l’impression que rien n’a changé en son absence. Le siège passager est toujours réglé à sa manière et l’un de ses élastiques à cheveux entoure encore le pommeau de vitesse. Si elle ferme les yeux, elle pourrait prétendre que rien n’est différent. Ruben porte le même parfum, il continue à faire tapoter son alliance contre le volant et c’est l’éternelle même radio qui s’enclenche dès qu’il démarre. Seule la retenue avec laquelle il s’adresse à elle lui rappelle que tout a bien changé. « Comment était cette aventure africaine ? » Elle sait parfaitement qu’il n’apprécie rien de son voyage, qu’il méprise le fait qu’elle est choisie de partir avec Diego et qu’il lui reproche déjà probablement son silence durant cette période. En revanche, elle ne sait pas réellement ce qu’il attend de sa réponse. Est-ce qu’il espère entendre qu’elle en a détester chaque minute ? Ou est-il fébrile à la simple idée qu’elle puisse vouloir retenter l’aventure. « C’était aussi intense qu’enrichissant. » Et peut-être qu’il arrivera à lire le véritable sourire de satisfaction qui anime son visage. Nina a véritablement aimé son aventure, sortir des sentiers battus, retrouver le goût de la médecine pure et surtout, se sentir utile. « On va essayer de mettre en place un programme pour former certains de leurs médecins à nos méthodes et pour tenter de leur avoir du matériel de meilleure qualité. » Elle a redécouvert la façon d’exercer son métier là-bas, avec des instruments basiques, aucun IRM sous la main et parfois un manque de temps crucial pour le diagnostic déjà trop avancé. « Je crois que je pourrais plus jamais me plaindre d’avoir a attendre une heure pour un IRM. » Elle continuera à se plaindre, parce que c’est dans sa manière de faire, ses patients passant forcément avant ceux des autres, mais elle sait aussi qu’elle va essayer de plus se baser sur son instinct et ce qu’elle a appris là-bas plutôt que parfois retarder le diagnostic pour que la technologie parle à sa place. « Ça va être difficile de ne pas continuer à les suivre. » A-t-elle déjà envisagé la possibilité d’y retourner un jour ? Nina ne se ferme aucune porte. Elle n’est absolument certaine de rien concernant son avenir et, si elle a bien voulu jouer le jeu de la conversation le temps que Ruben conduise, elle ne peut pas attendre de sortir de la voiture pour se tourner vers lui et lui demander : « Mais dis moi que t’es pas venu me chercher simplement pour faire la causette sur ma mission en Afrique. » Est-ce qu’il a fait le nécessaire ? Est-ce qu’il a au moins considéré amorcer le moindre changement ? Est-ce que les choses ont changé en son absence ? Qu’est-ce qu’il cache à vouloir être la première personne à la voir dès sa sortie de l’avion ? Autant de questions dont elle exige les réponses.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« T’aimerais, hein ? Que je m’abaisse à ton petit jeu. » Il haussa quelque peu les épaules. « J’essaie de comprendre ce que tu attends de… ça. » Pas grand chose, surement, et ce n’était surement également pas une bonne idée de sa part que de poser ce type de question. Mais la vérité était cette dernière: il tentait juste de comprendre où elle souhaitait en venir avec ce genre de commentaire - si elle souhaitait le blesser, l’énerver; sans doute le tester et voir la manière dont il réagirait et si cette dernière correspondait à ses attentes. Il haussa de nouveau les épaules.
Là en revanche où elle pouvait court-circuiter son comportement sans trop de mal, c’était en lui demandant comment avait-il fait pour connaitre le moment où elle allait revenir à Brisbane - tant la réponse qu’il avait à lui fournir était pathétique et surtout parfaitement révélatrice du genre de comportement qu’il n’endossait que trop souvent ces derniers temps. Et bien sur qu’il s’aperçut qu’elle retint un rire lorsqu’il lui avoua que cela faisait trois jours qu’il répétait son petit manège puisqu’il n’avait eu le droit à aucun détail concernant le retour de sa femme en terre australiennes. « Je devrais probablement trouver cela touchant, mais c’est un brin pathétique, même pour toi, Ben. » Il ne sut empêcher un petit rire soufflé par les narines - qui n’était même pas amusé. « Je sais, je trouve ça pathétique aussi. » Il avait failli rajouter un si ça peut te rassurer mais clairement elle n’avait pas besoin d’être rassurée d’une quelconque manière présentement. Malheureusement, lui faisait ce qu’il pouvait avec ce qu’il avait - pas grand chose de sa part ces derniers temps.
« Ce n’est pas comme si j’avais encore un foyer que j’avais hâte de retrouver. » Il inspira longuement, laissant ses épaules se relever au mouvement de remplissage de sa cage thoracique, serrant de nouveau les mâchoires. Il l’avait mérité, il l’avait cherché, ce n’était pas pour autant que c’était là quelque-chose d’agréable à recevoir. Parce-que si elle n’avait plus ce sentiment de confort qui se faisait voir lorsqu’elle pensait à chez eux, c’était à cause de lui, il n’y avait pas besoin de lui réexpliquer pourquoi. « Si tu veux que l’on discute, c’est le DBD, sinon je prends un véritable taxi. » Et même si ce n’était pas dans ses habitudes, Ben se contenta d’initier la marche vers le parking où il avait garé la voiture, marquant silencieusement ici qu’il avait compris et qu’il se pliait à l’exercice malheureusement parce-qu’il préférait encore qu’elle le malmène de la sorte et qu’ils se rendent dans un endroit informel pour discuter - pour se voir, simplement d’ailleurs - plutôt que la voir disparaitre si rapidement de son champ de vision alors qu’elle avait fui pendant de longues semaines à l’autre bout du monde.
« C’était aussi intense qu’enrichissant. » Il le vit, le sourire particulier qui étira ses lèvres - et même s’il n’était pas possible de le voir de ses yeux il aurait su le deviner rien qu’au ton qu’elle allouait à ses paroles. Il savait encore reconnaitre ce genre de choses les yeux fermés. « On va essayer de mettre en place un programme pour former certains de leurs médecins à nos méthodes et pour tenter de leur avoir du matériel de meilleure qualité. Je crois que je pourrais plus jamais me plaindre d’avoir a attendre une heure pour un IRM. » Même si les circonstances ne lui donnaient pas vraiment l’envie, il étira un petit sourire: il ne connaissait pas, mais s’aimait à imaginer la manière dont elle avait du travailler à travers ces mots, aussi brefs pouvaient-ils être en cet instant malgré tout. « Ça va être difficile de ne pas continuer à les suivre. » Ce à quoi il répondit, sans réfléchir et même sans s’en rendre compte: « Tu vas avoir envie d’y retourner. » Ce n’était même pas un reproche, mais c’était évident; pas uniquement pour la médecine, ça il allait rapidement s’en rendre compte mais elle était revenue changée de ce voyage et elle aurait toujours un gout de trop peu ou de manque de cette personne qu’elle avait pu être là-bas, de retour ici.
Ruben aurait préféré qu’elle désire ne parler que de son expérience là-bas, qu’elle se contente de s’éterniser sur cette question là, qu’elle décrive en détail chaque journée qu’elle avait pu expérimenté sans lui - plutôt que de déjà mettre sur le tapis des choses qui n’étaient pas autant plaisantes, qu’importaient les raisons de cette sensation. « Mais dis moi que t’es pas venu me chercher simplement pour faire la causette sur ma mission en Afrique. » Parce-que la première réponse, qui lui paraissait être d’une évidence même, il le savait n’était pas suffisante: elle était sa femme, elle revenait de plusieurs semaines loin de lui, bien sur qu’il allait faire en sorte de croiser son chemin à peine avait-elle mis un pied sur le tarmac de leur pays. Alors, inspirant longuement et sortant la voiture du parking, restant silencieux quelques temps, il s’engagea ensuite dans la circulation. « Non, mais je veux quand même en discuter, ça change pas. » Parce-que ça aurait été normalement là des aventures qu’elle lui aurait narré sans se poser la moindre question normalement. « Est-ce qu’on peut en discuter ou est-ce que tu veux discuter directement d’autre chose ? » Et ce n’était pas une remarque, promis, il ne pointait rien du doigt ici; il se contentait d’ajuster son comportement et ses attentes en fonction de ce qu’elle serait à même de lui donner, de lui accorder. Si elle décidait qu’ils n’avaient pas l’occasion de discuter de ses aventures africaines, ils ne le feraient pas - si c’était pour s’empresser de lui poser les questions qu’il avait vu dans le fond de son regard, qu’elle s’en donne à coeur joie: il se plierait à cet exercice aussi, contre son gré mais sans trop rechigner. « Je suis ce que t’as toi envie de faire. »
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Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
« J’essaie de comprendre ce que tu attends de… ça. » « J’attends que tu réalises… Tu sais quoi, laisse tomber. »
Elle ne s’attend pas à grand-chose en réalité. Elle aimerait qu’il réalise, qu’il expérimente ce qu’elle a pu vivre à cause de lui, mais ce sera bien difficile quand Ruben pense constamment être dans son bon droit. Il n’a rien fait de mal, pas vrai ? Après tout, il est capable de trouver des excuses pour chacun de ses agissements. Et il a encore le culot de se pointer en premier pour l’accueillir à son retour. Comme s’il en avait encore le droit, comme si elle lui avait communiqué l’information. Son explication est plus pathétique encore que ce qu’elle s’était attendue à entendre. Si elle l’avait imaginé en train d’harceler Diego pour obtenir une réponse, elle n’aurait jamais pensé qu’il l’attende trois jours de suite de manière aussi désespérée. « Je sais, je trouve ça pathétique aussi. » Et malgré tout, elle ne peut s’empêcher de rire. Pour se moquer de lui, grandement, mais aussi pour rire de cette situation qui ne fait plus réellement sens. Qu’est-ce qu’il attend de tout cela, lui ? Qu’elle lui pardonne contre un sourire et un bouquet de fleurs ? Elle ne pose pas la question, préférant profiter de quelques minutes de répit avant que l’inévitable ne se produise.
Se retrouver dans cette voiture, en sa compagnie lui rappelle que, malgré tout, l’Australie reste la maison. Son quotidien lui avait manqué, qu’importe la trahison et toute l’introspective qu’elle a dû traverser durant ce mois de pause. En réalité, elle a su se retrouver en partant, loin de l’avis et du regard des autres, loin des rengaines insistantes de Ruben également. Ce voyage l’a transformé, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel. « Tu vas avoir envie d’y retourner. » Il l’a compris sans même qu’elle ait besoin de le formuler et sa mâchoire se desserre lorsqu’elle comprend qu’il n’émettra aucun jugement. « Probablement. » Elle ne veut pas se prononcer de manière certaine. Elle vient tout juste de revenir et elle a tant de choses à gérer avant de s’imaginer repartir, mais l’idée continuera à trotter dans un coin de sa tête, elle en reste persuadée.
Il lui est difficile de se plonger pleinement dans la conversation quand ce n’est pas ce qu’elle attend de lui. C’est comme si Ruben jouait la montre et cela ne lui inspire guère confiance. Après ces semaines loin l’un de l’autre, Nina se sent mieux dans sa peau, réellement prête à affronter la tempête qui se joue entre eux et surtout déterminée à ne plus jamais laisser personne la diminuer. Elle en est certaine désormais, cette titularisation sera la sienne, et surtout, il n’est plus question que son couple soit à la dérive. Intérieurement, elle savait qu’elle laisserait encore une chance à Ruben. Une seule. L’échec ne faisant aucunement partie de leur vocabulaire. Elle n’a pas l’intention d’être tendre, encore moins de lui faire des fleurs, mais Nina tient bien trop aux apparences pour s’engager dans un divorce après quelques mois de mariage. Tout va se jouer sur un fil et, étrangement, elle a déjà le sentiment que tout s’envole par la fenêtre à mesure que Ruben cherche à détourner le sujet. « Non, mais je veux quand même en discuter, ça change pas. » Il est intéressé, elle l’a compris. Il a toujours eu à cœur de suivre ses projets et elle serait presque heureuse de voir que ce genre de complicité n’a pas dépéri dans l’histoire, mais elle n’a pas envie de parler de ça et il le sait parfaitement. « Est-ce qu’on peut en discuter ou est-ce que tu veux discuter directement d’autre chose ? » Sa mâchoire se serre alors qu’elle l’entend chercher à gagner du temps. Elle cherche en vain à ne pas soupirer alors qu’il semble prendre conscience de la tension qui grimpe lentement. « Je suis ce que t’as toi envie de faire. » Bien sûr qu’il lui laisse l’entière responsabilité, ce n’est pas Ruben qui ira volontairement se jeter dans la gueule du loup. Il a visiblement appris de certaines de ses erreurs. « Ça ne dépendra que de toi en réalité. » Il le sait parfaitement. Et quelque chose lui dit qu’elle sera forcément déçue et elle s’exaspère d’avoir placé la moindre attente dans tout cela. « Avant de partir, je t’ai demandé de faire quelque chose. » Elle n’a pas besoin de se répéter mot pour mot, il voit parfaitement l’exact moment auquel elle fait référence. « Je te connais encore assez pour savoir que si tu l’avais fait, tu te serais empressé de m’en parler. » Il ne lui aurait pas laissé le temps de respirer, pas vrai ? Il se serait vanté d’avoir fait le ménage dans ses relations, de l’avoir choisi elle. Il aurait sorti le grand jeu, elle en reste persuadée. Mais il souffle le chaud et le froid avec ses attentions, son regard tendre et cette fâcheuse manie de ne surtout pas vouloir en venir au sujet principal. « Tu les vois encore, pas vrai ?! » Elle s’était jurée de prendre des distances, elle l’a fait, sa tête et son cœur ne sont plus dans cet état de sidération, elle a encaissé, digéré et elle compte bien lui démontrer. Pourtant, les battements de son cœur semblent s’accélérer alors que son regard se pose sur la silhouette de Ruben. Dans l’attente d’une réponse qui viendra tout changer, d’une manière ou d’une autre.
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
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AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« J’attends que tu réalises… Tu sais quoi, laisse tomber. » Il serra de nouveau ses mâchoires pour éviter le commentaire: il aurait voulu qu’elle aille jusqu’au bout de sa phrase, qu’elle lui donne exactement ce qu’elle attendait, ce qu’il devait réaliser. Elle ne le ferait pas, et il ne poserait pas la question.
« Probablement. » Il opina du chef: elle n’avait même pas besoin d’en parler à haute voix ou de chercher quelle était la vérité ici , il la voyait avant elle: elle retournerait sur place, qu’importait la manière ou l’instant où ce serait, mais elle avait vécu une aventure qu’elle ne retrouverait nulle part ailleurs et qui lui manquerait à un moment ou un autre.
Le silence, bien que ponctué de paroles lorsque l’un où l’autre prenait cette dernière, était tout de même pesant dans l’habitable de la voiture. Fut un temps, la discussion entre eux aurait été menée à bâtons rompus et ils n’auraient pas eu assez du trajet et du reste de la journée derrière pour se raconter toutes les choses qu’ils avaient pu vivre l’un et l’autre à être séparés pendant tout ce temps. Aujourd’hui, Ruben peinait à prendre la parole tant il savait vers quoi la discussion s’en irait et tant il n'était pas pressé d’y arriver; la seule chose qui le poussait à ne pas se défiler complètement pour une fois était le fait qu’il avait promis de faire mieux. Ce n’était pas encore ça, mais ne pas éviter la discussion et la rencontre était déjà mieux que tout ce qu’il avait pu faire à son encontre jusque maintenant. « Ça ne dépendra que de toi en réalité. » Il gardait le regard rivé sur la route, n’étant de toute manière inapte à faire autrement dans ces circonstances là - histoire familiale comme traumatisme - mais n’étant pas non plus apte à la regarder en face. Elle aurait pu continuer de son côté aussi pour profiter de l’instant suspendu entre deux temps: elle préférait battre le fer à peine refroidi. « Avant de partir, je t’ai demandé de faire quelque chose. » Oh, ses mot résonnaient encore et encore dans son esprit dès qu’il perdait sa concentration un instant ou qu’il fermait les yeux. « Je te connais encore assez pour savoir que si tu l’avais fait, tu te serais empressé de m’en parler. » Il détestait tant qu’elle le connaisse assez pour déduire si rapidement ce genre de chose - puisqu’elle avait ici raison.
« Tu les vois encore, pas vrai ?! » - « Non. »
La réponse était brève mais spontanée, rapide, parce-que la vérité était réellement cette dernière: il ne les voyait plus, non. Mais cela méritait une petite précision et il savait qu’il ne pouvait garder cette dernière pour lui cette fois. « J’ai… » Ruben hésita - Ruben n'hésitait jamais. « Elle a coupé les ponts. Elle veut plus entendre parler de moi. » Il aurait aimé ressentir la même chose à son égard mais ce n’était pas le cas; il savait qu’il ne devait pas la revoir, il savait que c’était là mauvais pour sa survie dans un premier temps autant que pour la moindre chance qu’il pourrait encore avoir avec sa femme. Ce n’était pas pour autant que c’était là une bonne nouvelle à ses yeux - elle lui manquait terriblement, malheureusement; ça passerait surement, mais ça prendrait du temps. « J’ai revu Ambrose une ou deux fois. » Il inspira longuement après avoir prononcé ces mots là dans un souffle un seul, comme s’il se devait de vider ses poumons rapidement et que cela était la dernière fois qu’ils se trouvaient emplis d’air - c’était peut-être la dernière fois qu’il serait autorisé à respirer. « Je voulais discuter d’un point avec lui, et… » Oh, s’il avait pu se l’autoriser il aurait fermé les yeux en cet instant tant il entendait à quel point il sonnait pathétique et idiot en cet instant; et que cela ne serait pas mieux avec les mots prononçait désormais. « C’est le seul qui m’a pas repoussé ces dernières semaines. »
« Je sais pas rester seul. Je sais, c'est pathétique, c’est pas comme ça que je devrais réagir si je voulais faire les choses bien, mais je sais pas être seul Nina. » Toute sa vie, il avait cherché l’approbation des autres et la présences des siens à ses côtés, pour l’encourager et surtout l’élever dans sa progression. C’était autant le cas dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée, et devoir couper tant de ponts d’un coup alors que la principale intéressée par le résultat de cette expérience partait à l’autre bout du monde était une expérience fichue d’avance. Il n’était pas fier - même si cela ne changeait rien -, il ne la blâmait pas parce-qu’il savait qu’elle avait besoin et avait mérité de prendre l’air - même si elle le prendrait de cette sorte en l’écoutant parler -, mais c’était pourtant le cas: il ne savait pas rester seul et il tenait trop à Ambrose pour agir de la sorte. « C’est pas une excuse et c’est pas ce que t’attendais, je sais, je suis désolé. » Il l’était pour de vrai. « J’avance, mais ça prend du temps. » Contrairement à leur voiture qui n’avançait plus et était arrêtée dans les bouchons désormais.
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ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle sent son cœur battre le tambour dans sa poitrine alors que le silence lui paraît durer une éternité et plus encore. « Non. » Elle devrait être soulagée, mais Nina s’est habituée aux nuances de Ruben. Il affirme toujours ce qu’elle souhaite entendre avant de s’élancer dans un discours bancal qui cherche à lui donner raison lorsqu’il a perpétuellement tort. Elle attend que le couperet tombe, maltraitant sa lèvre inférieure avec ses dents, se promettant de ne pas le presser pour qu’il n’en dise que la moitié. « J’ai… » Il hésite et elle comprend. Il ne les voit plus, c’est probablement vrai, mais ce n’est en rien de son propre chef. « Elle a coupé les ponts. Elle veut plus entendre parler de moi. » Elle voudrait rire de la stupidité de la situation, mais le son se meurt entre ses lèvres. Au moins, l’autre se veut presque plus intelligente qu’elle, au final. Mais ce n’est pas ce qu’elle retient, Nina. Tout ce qu’elle entend, c’est la peine qui hante la voix de son mari. Cette fille lui manque. Et une fois, encore, Nina se sent relayer au second plan. « J’ai revu Ambrose une ou deux fois. » Elle ne devrait même pas être étonnée de cette information. Ambrose avait été clair avec elle, il ne cesserait pas de voir Ruben tant que ce dernier voudrait encore de lui. Il est pire qu’un parasite à s’immiscer ainsi dans leur vie. « Je voulais discuter d’un point avec lui, et… » - « Je me passerais des détails, Ruben. » Elle n’a pas besoin de savoir ce qu’ils ont fait, ce qu’ils se sont dit. C’est déjà trop d’informations. C’est brutal et froid, bon retour à Brisbane, Nina.
« C’est le seul qui m’a pas repoussé ces dernières semaines. » Le seul qui se laisse encore aveugler par les promesses sans fond du médecin. Les mots lui manquent tandis que Ruben débite à toute vitesse comme s’il avait besoin d’enfoncer le couteau dans la plaie, encore et encore, perdu dans un jeu malsain qu’il surnomme la vérité. « Je sais pas rester seul. Je sais, c'est pathétique, c’est pas comme ça que je devrais réagir si je voulais faire les choses bien, mais je sais pas être seule, Nina. » Il l’exaspère et elle ne fait rien pour le cacher, soufflant d’un air semi amusé, simplement scotchée par l’audace dont il fait preuve. « Qu’est-ce que j’ai pu être conne… » Elle avait cru que son ultimatum ferait la différence, que les mots qu’elle avait laissé planer entre eux lui serviraient d’électrochoc. Et tout ce que Ruben trouve à lui dire, c’est qu’il est un gamin en constant manque d’attention, au point de ne plus voir où se situe la limite. « C’est pas une excuse et c’est pas ce que t’attendais, je sais, je suis désolé. » Et c’est la goutte de trop, celle qui avale sa patience et appuie sur le détonateur. « Tu ne fais que ça Ruben, te trouver des excuses, constamment. Tu veux que je te plaigne aussi peut-être ? Que je sois triste pour le pauvre petit bonhomme qui manipule son monde à coup de grands discours et de promesses vides de sens ? » Si jusqu’à présent Nina voulait encore croire en quelque chose, si elle pensait que Ruben pouvait avoir réellement perdu de vue leur parcours de vie, elle comprend désormais que rien ne pourra le faire changer. « Tu n’es même pas désolé, t’es juste un lâche qui attend que les autres prennent des décisions pour lui. » Et le constat se veut encore plus douloureux aujourd’hui. Toute la plénitude qu’elle pensait avoir acquise lors de son voyage semble s’évaporer par la fenêtre entrouverte alors que leur voiture s’immobilise dans les bouchons de la ville. « J’avance, mais ça prend du temps. » Il joue la carte des violons, mais Nina ne peut que lever les yeux au ciel. « C’est la meilleure, celle-là. » Peut-être devrait-elle commencer à noter les meilleures disquettes que son mari est capable de lui servir sur un plateau. « T’avance ? T’appelle ça avancer quand tu m’avoues avec la voix tremblante que ta pétasse te manque, mais que c’est pas trop grave parce que t’as toujours ton vide couille préféré à disposition ! » Elle n’a jamais été particulièrement vulgaire, mais Ruben à le don pour réveiller les pires penchants de sa personnalité dernièrement. Cela ne lui ressemble pas de parler ainsi, preuve que sa patience a bel et bien touché la limite désormais. « Tu penses sincèrement que ça va me donner envie de te pardonner ? » À quel point est-ce qu’il la prend pour une idiote sans deux sous de jugeotte. « Je me situe où dans tout ça exactement ? Probablement la dernière sur ta petite liste parce que j’ai été assez conne pour vouloir t’épouser. » Sans aucune douceur, elle attrape la main qu’il avait laissé sur le pommeau de vitesse pour venir lui coller sa propre alliance sous le nez. « C’est censé te rappeler que j’ai promis de ne jamais te laisser seul. » Mais il n’est qu’un gamin qui ne sait pas attendre, qui a besoin de tout et tout de suite, au point de tout foutre en l’air. Malgré tout, elle approche sa propre alliance de la sienne comme pour tenter de lui rappeler autre chose. « Et c’est censé faire de moi la seule et unique dans ta vie. »
while you were out building other worlds, where was i? where's that man who'd throw blankets over my barbed wire? i made you my temple, my mural, my sky. now i'm begging for footnotes in the story of your life.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13373 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Les choses auraient du être simples depuis le début, et il n’aurait jamais du se prendre les pieds dans le tapis de la sorte; elles auraient du l’être de nouveau lorsqu’il avait été pris la main dans le sac puisque deux choix s’imposaient à lui: garder celle qu’il avait toujours eu à ses côtés ou garder les personnes qui s’étaient greffés à son histoire en cours de route. Ruben étant Ruben, trop gourmand et en attente d’attention de la part de toutes les personnes en même temps, il avait nuancé les contours pour que l’image colle à celle qu’il avait dans son esprit - et, malheureusement, dans son coeur. Alors bien sur qu’il se retrouvait quelque peu embêté lorsqu’il était mis au pied des murs qu’il avait construit de manière bancale; non, il ne voyait plus Mavis puisque cette dernière avait décidé qu’elle en souhaitait plus entendre parler de lui - pour Ambrose, c’était tout un autre schéma. « Je me passerais des détails, Ruben. » Et pourtant, c’était tout ce qu’elle aurait souhaité avoir pendant un temps, les détails - parce-que c’était de ces derniers qu’elle avait été éclipsée pendant trop longtemps et qui contenaient les éléments disgracieux dont elle aurait préféré être mis au courant plus tôt.
« Qu’est-ce que j’ai pu être conne… » Si seulement il avait appris à se taire lorsque cela devenait nécessaire - si seulement il n’était pas pris dans une spirale de justifier tout ce qu’il faisait par des idées qui donnaient envie à Nina surement de sauter de la voiture en marche.
« Tu ne fais que ça Ruben, te trouver des excuses, constamment. Tu veux que je te plaigne aussi peut-être ? Que je sois triste pour le pauvre petit bonhomme qui manipule son monde à coup de grands discours et de promesses vides de sens ? » - « Non, je… » Ce n’était pas ce qu’il voulait; certes, il aurait aimé que seule sa version soit suffisante pour expliquer tous les faits et pour que cela puisse masquer tous les méfaits qu’il avait pu commettre le long du chemin, mais il avait compris que ce ne serait pas aussi simple alors il tentait une approche différente. « Tu n’es même pas désolé, t’es juste un lâche qui attend que les autres prennent des décisions pour lui. » Ce n’était pas parfait, non, il le savait - mais en l’occurence ce n’était pas tant cette méthode là qu'il souhaitait appliquer. Pour Mavis, elle avait pris les devants même avant que Nina ne parte en Afrique mais s’il le glissait là, l’argument n’aurait pas de valeur et il n’avancerait pas cette discussion vers quoi que ce soit. « C’est la meilleure, celle-là. T’avance ? T’appelle ça avancer quand tu m’avoues avec la voix tremblante que ta pétasse te manque, mais que c’est pas trop grave parce que t’as toujours ton vide couille préféré à disposition ! » Il serra les mâchoires parce-que les deux dénominations lui donnait envie de faire des commentaires; il n’était pas en position pour se le permettre. Surtout que ça allait bien plus loin que cela, ce n’était pas aussi simple que la manière dont elle présentait elle les choses en cet instant. Il ne lui avouait pas la voix tremblante les choses qu’elle mettait elle en avant - il le faisait de cette manière parce-que c’était une manière pour lui de progressivement tourner une page face à des personnes qui, même si cela ne plaisait pas à Nina, il aimait. Et c’était toute la nuance qui lui faisait du mal. « Tu penses sincèrement que ça va me donner envie de te pardonner ? » - « Je sais que non. » Qu’il murmura du bout des lèvres. « Je te dis les choses comme elles sont, j’essaie de pas mentir. » Ces mots étaient murmurés, prononcés du bout des lèvres parce-qu’il savait que ce n’était pas là des excuses à quoi que ce soit, et que dans tous les cas elle ne prendrait pas ses mots pour argent comptant; elle venait de lui dire: elle ne voulait plus entendre d’excuses, même si ces dernières n’étaient parfois qu’explications, venant de sa part.
« Je me situe où dans tout ça exactement ? Probablement la dernière sur ta petite liste parce que j’ai été assez conne pour vouloir t’épouser. » Qu’elle attrape sa main dans la sienne - qu’importait si elle le faisait avec douceur ou non, il aurait préféré que ce soit le cas mais il n’était pas assez idiot pour savoir que ce n’était pas quelque-chose qu’il verrait de si-tôt - fut un geste qu’il n’aurait pas anticipé; alors la surprise dans le regard qu’il tourna dans sa direction était réelle, en rien jouée. « C’est censé te rappeler que j’ai promis de ne jamais te laisser seul. » Mais elle était quand même partie à l’autre bout du monde sans lui - ce n’était rien comparé à tout ce qu’il lui faisait traverser depuis trop de temps, mais c’était tout de même une promesse qui ne tenait pas debout. « Et c’est censé faire de moi la seule et unique dans ta vie. » Et c’était ce dont il avait envie aussi. Elle ne le croirait pas s’il lui disait de cette manière là, de toute façon.
Parce-que c’était présentement dans cette situation là qu’il était bloqué, Ruben: qu’importaient les réponses qu’il pourrait apporter aux questions de Nina, elle ne le croirait pas et dirait qu’il ne parlait que pour se justifier. S’il ne disait rien, elle supposerait qu’il avait des choses à cacher et préférait se taire plutôt que de déraper. Lui en aurait des choses à dire, bien sur - il en avait toujours des choses à dire -, mais n’oserait pas les dire ici. S’il y avait bien quelque-chose qui pourrait prouver à Nina qu’elle était en position de maitre dans cette situation pour une fois, et que lui était réellement en train de ramer, c’était qu’elles réussissait à lui couper la chique et à le laisser sans voix. Pas sans arguments - ce derniers se débattaient seuls dans son esprit -, mais au moins sans voix et sans volonté de répliquer pour reprendre point par point toutes les choses sur lesquelles il pensait avoir raison. Son regard s’accrochant aux bagues qui tintaient l’une contre l’autre pour la première fois depuis trop longtemps, lui laissant comme un gout d’inachevé et d’occasions manquées - sa faute - dans la bouche, il ne délogea son regard de cet emplacement que lorsqu’il se dit qu’elle allait en avoir marre de le voir loucher de cette sorte. Il laissa ses yeux venir aux siens. « C’est moi qui ai été trop bête tout du long, Nina. Pas toi. » Il inspira un peu plus. « Toi t’as juste été bernée par les belles paroles que je t’ai donné en pensant que je te blesserai pas et que je pourrais briller encore un peu plus en agissant comme ça. Je suis désolé. » Lentement, alors qu’il n'avait pourtant en rien envie de le faire, il démêla ses doigts d’entre ceux de la blonde pour ne pas laisser le contact physique lui être imposé plus longtemps - elle l’aurait fait l’instant d'après, mais il était sincère lorsqu’il avait toujours clamé ne pas désirer lui faire de mal, et il fallait que ses gestes soient en corrélation avec ses mots ici. « Je sais que tu me croiras pas, et c’est pas grave. Je le sais, je l’ai mérité. » Lentement, son regard se posa sur la circulation qui reprenait. « J’essaie vraiment de faire mieux. » Il aurait du agir de la sorte dès le premier jour - les pots cassés gardaient toujours leurs fêlures, il avait oublié ça. « Et j’avais jamais eu besoin d’essayer jusqu’à maintenant, alors j’apprends. » Et ça prenait du temps. C’était bateau, c’était même petit comme explication alors qu’il aurait pu faire mieux dès le début s’il n’avait pas été aussi idiot; mais de là où il se tenait, c’était la vision qu’il avait. Ben était parfaitement à même de comprendre qu’elle ne prendrait pas en compte ces choses là.
Mais parce-qu’il ne voulait pas qu’elle inscrive dans son esprit des choses qui n’étaient pas vraies, il abattrait sa dernière carte - presque sa dernière carte - aujourd’hui, en risquant qu’elle ne prenne pas en compte l’information, tant pis. « Je vais dire à Ambrose qu’on peut plus se voir. Parce-que c’est toi la seule. » Il inspira longuement mais repris rapidement la parole. « Mais je lui ai déjà brisé le coeur une fois alors je veux essayer de faire les choses un peu mieux cette fois-ci. » Et une fois encore: « Ca change rien pour toi, je sais, mais ça change quelque-chose pour moi. Et je sais que t’en as rien à faire, et je sais pas pourquoi je continue de parler ça t’intéresse pas tout ça. » Tout ça: les états d’âme dans lesquels il était plongé ces derniers temps mais qui la blessaient elle, alors bien sur qu’elle n’en avait pas grand chose à secouer - fut un temps où ils auraient tous deux parlé de ça malgré tout, de manière ouverte et sans jugement. Le temps révolu de se dire la vérité en sachant qu’elle serait prise pour ce qu’elle était.
:
Nina Sterling
la boîte de pandore
ÂGE : trente-deux ans (21.05.92) STATUT : ruben et elle se sont dit 'oui' à l'abri des regards le 15 janvier - le bonheur n'aura duré que quatre mois, depuis elle maintient tant bien que mal les apparences, sans rien vouloir lui pardonner. MÉTIER : chirurgien pédiatrique au st vincent's hospital, passe ses journées à prouver qu'elle est capable d'être la meilleure auprès de mini humains (mais pas de leurs parents) LOGEMENT : elle évite le #404 water street, spring hill, ne voulant surtout pas croiser ruben. en attendant, elle dort chez son frère oscar, au #162 edward street, spring hill POSTS : 5056 POINTS : 1230
TW IN RP : avortement, adultère. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : ça reviens demain promis (a) DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Nina donne des ordres en darkgoldenrod RPs EN COURS : (08)clarence #1 › diego #4 › landry #1 › marceline #1 › ruben #12 › olive #1
ruina #10 & #11 › kiss me once 'cause you know i had a long night. kiss me twice 'cause it's gonna be alright, three times 'cause i've waited my whole life. i like shiny things, but i'd marry you with paper rings. darling, you're the one I want. ❘ #1 › #2 › #3 › #4 (ua gd) › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12
midas #1 › when we were young we were the ones, the kings and queens oh yeah, we ruled the world. we smoked cigarettes, man, no regrets, wish i could relive every single word. we've taken different paths and travelled different roads.
Elle en arrive à se demander s’il ne s’évertue pas à vouloir provoquer des réactions extrêmes chez elle, dans un désir tordu de pouvoir lui rejeter la faute après coup. User de ses émotions telle une excuse pour ses comportements, faire de lui la victime d’une femme hystérique cherchant à contrôler le moindre de ses faits et gestes. Une chose est certaine, personne auparavant n’avait autant challenger sa pression artérielle, au point où elle ressent la sensation d’une vision troublée par la colère qui l’anime. Elle ne l’écoute plus qu’à moitié, persuadée qu’il cherche simplement à lui faire du mal, alors qu’il cherchera éternellement à transformer la situation à son avantage. « Je te dis les choses comme elles sont, j’essaie de pas mentir. » Elle s’abstient d’applaudir, mais l’envie la démange tandis qu’elle s’agite sur son siège, maudissant la circulation et le fait d’avoir choisi de le suivre. « Ne me mens plus jamais, Ruben. » Elle se sent oppressée dans cet habitacle devenu trop petit, sa voix n’étant qu’un murmure imitant le sien, mais cherchant à distiller un ultime avertissement. Elle a conscience de souffler le chaud et le froid, lui demandant de ne pas lui donner de détails, mais lui ordonnant de ne plus jamais mentir. Voilà ce que Ruben provoque, des allers et retours de pensées qui annulent la précédente et ne s’accordent plus réellement avec la suivante. Prise au piège dans un grand huit sans fin, incapable d’en descendre, devant subir les loopings les uns après les autres, qu’importe à quel point son cœur se comprime dans le fond de sa poitrine.
Attraper la main de Ruben n’était que pour se faire rencontrer leur alliance, et pourtant, elle ne peut nier l’étincelle qui est venue se loger dans son bas ventre. La sensation de retrouver sa peau, ses mains toujours froides contre les siennes, éternellement brûlante. Deux opposés qui savaient se trouver, qui ont toujours su se comprendre, mais qui se déchire sans qu’elle n’arrive à avoir le moindre contrôle sur la suite de la situation. « C’est moi qui ai été trop bête tout du long, Nina. Pas toi. » Elle ne lui fera pas l’affront de confirmer, se contenant de garder son regard plongé dans celui de son mari. « Toi t’as juste été bernée par les belles paroles que je t’ai données en pensant que je te blesserai pas et que je pourrais briller encore un peu plus en agissant comme ça. Je suis désolé. » Elle aurait voulu retenir sa main dans la sienne, mais le laisse s’échapper comme l’avenir qu’ils avaient tracé ensemble. Il s’excuse, encore une fois, mais dans le fond de sa voix, elle espère déceler une sincérité bien différente des fois précédentes. « Je sais que tu me croiras pas, et c’est pas grave. Je le sais, je l’ai mérité. » Il fuit son regard et elle soupire. Comment le croire après tout ce qu’il lui a fait subir en silence ? « J’essaie vraiment de faire mieux. Et j’avais jamais eu besoin d’essayer jusqu’à maintenant, alors j’apprends. » Une fois encore, Nina se retrouve à balancer entre le vide. Entre la volonté de le croire, une dernière fois, et la sensation de lui avoir déjà laissé bien trop de chance pour pouvoir accepter celle-ci. « Tu mets du temps… » Qu’elle murmure sans rencontrer son regard. Ce n’est plus un reproche, mais un constat qui la blesse encore. Il a mis du temps, alors qu’il aurait dû réagir ainsi dès le départ. Il a pensé pouvoir sauver les apparences en conservant ses petits arrangements et c’est quelque chose que Nina ne pourra oublier en un simplement claquement de doigt.
« Je vais dire à Ambrose qu’on peut plus se voir. Parce-que c’est toi la seule. » Elle attend. Un battement, puis deux, et finalement trois. Mais jamais ne vint le soulagement qu’elle pensait ressentir s’il venait à lui dire cela. Nina se sent plus épuisée encore, fatiguée de se battre contre lui, contre ce qu’elle ressent et contre ce que les autres attendent d’elle. « Mais je lui ai déjà brisé le cœur une fois, alors je veux essayer de faire les choses un peu mieux cette fois-ci. » - « T’auras toujours plus de considération pour lui que pour moi. » Ce n’est pas une question, mais un constat qu’elle se prend encore une fois en pleine figure alors que Ruben semble inarrêtable sur ses confessions. « Ça change rien pour toi, je sais, mais ça change quelque-chose pour moi. Et je sais que t’en as rien à faire, et je sais pas pourquoi je continue de parler ça t’intéresse pas tout ça. » Elle hausse des épaules. « Fait les choses, c’est tout ce que je te demande. Qu’il comprenne que c’est bel et bien terminé entre vous. » Elle sait qu’il n’en fera rien, que Ruben est assez doué pour laisser des possibilités, pour qu’Ambrose entraperçoive des portes ouvertes dans ses paroles.
Retirant ses chaussures, Nina porte ses genoux contre sa poitrine. Elle sait qu’il déteste lorsqu’elle fait cela, arguant des dangers s’ils venaient à avoir un accident, mais à cet instant elle a besoin de se sentir contenue. De ses bras, elle enserre ses genoux, le regard perdu sur l’horizon, alors que le silence se diffuse cruellement dans l’habitacle de la voiture. Malgré les promesses de Ruben, son soulagement reste moindre. Il ne pourra lui en vouloir de douter, de ne pas pouvoir le croire sur parole en un instant. Et alors que ses paroles se jouent en boucle dans un coin de son esprit, Nina repense au mois qui vient de s’écouler, à tout ce qu’elle s’était juré de faire en rentrant et qui venait de s’envoler par la fenêtre, parce qu’une fois encore, Ruben était venu l’intercepter. Le silence dure plusieurs minutes encore, alors qu’elle pense et qu’il conduit. « Si cela arrivait à une amie, je lui dirais de divorcer dans la seconde, de ne jamais laisser une seconde chance à un homme capable de la tromper sans remords. » C’est ce qu’elle avait dit à Helen, ce qu’elle l’avait encouragé à faire. « Et pourtant, tout ce que j’ai envie de te dire là maintenant, c’est que tu me manques. » Qu’elle avoue dans un murmure si faible qu’elle espère presque qu’il n’en aura rien entendu. Fermant les yeux une seconde, elle soupire celle suivante. Il lui a manqué, c’est vrai. Elle souffre de son absence à ses côtés, elle ressasse leur complicité et les moments partagés, mais cela ne pourra jamais venir réparer tout ce qu’il lui a fait subir. « Et je t’en veux tellement de m’avoir rendu comme ça. » Dépendante, incapable de prendre une décision et de s’y tenir. « Je ne suis pas quelqu’un qui doute, tu le sais. » Nina agissait avec son instinct, sans jamais prendre le temps de l’hésitation. Et voilà ce qu’il a fait d’elle. « Une part de moi a envie de te croire, parce que c’est toi, parce qu’on a pas traversé toutes ces années pour finir comme ça, comme le cliché d’un vieux couple qui se comprend plus. » Est-ce qu’ils arriveront encore à se comprendre ? Elle en doute, elle doute de tout et elle lui en veut tellement pour cela. « Et il y a cette autre part, celle qui est blessée plus que de raison, qui souffre et qui voudrait ne plus jamais te revoir. Celle-ci a déjà pris des renseignements auprès d’un avocat pour un divorce. » Elle ne lui cachera pas avoir pris des informations, elle ne lui dissimulera pas envisager de se séparer de lui pour de bon, pour ne plus jamais avoir à faire face à ses manipulations. « Je t’ai demandé de faire le tri dans tes relations, je comprends que tu essayes, mais simplement essayer ce sera jamais suffisant, Ruben. » Elle lui doit au moins cette vérité. La confiance a été rompue, il est venu piétiner ce qui existait entre eux, crachant sur sa fidélité et les promesses qu’ils se sont faites. « Parle à Ambrose, règle réellement tes histoires, pour de bon. » Et cette fois, elle tourne légèrement son visage, pour apercevoir la silhouette de son mari. « Agis Ruben, sois mon mari. » Le dernier ultimatum qui n’acceptera plus le moindre conditionnel, mais des actions qui lui prouvent qu’il fera tous les efforts du monde pour qu’elle lui pardonne. « Et après, on pourra parler de nous. » Après, quand il aura sincèrement pris sa décision, quand il agira réellement en alignement avec ses paroles. Elle n’a pas besoin de le dire, elle espère qu’il comprendra de lui-même qu’il s’agit d’une ultime chance pour lui. S’il tient à elle, s’il l’aime comme il ne cesse de le répéter, elle ose espérer que cela ne sera l’affaire que de quelques jours, rien de plus. « Tu me déposes chez Oscar ? » Elle n’a plus réellement envie d’aller en ville et ils se sont tout dit. Pour le moment.
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