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tw : toxicomanie, overdose

Elijah Walker

I've been confused as of late, watching my youth slip away

Pièce d'identité

NOM ≈ Walker PRÉNOMS ≈ Elijah « Eli » Richard Louis ÂGE ≈ 39 ans, né le 4 janvier 1985 LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, Australie STATUT SOCIAL ≈ célibataire endurci depuis qu'il a laissé une peine de cœur manquer de lui coûter la vie, Eli est devenu l'un de ces hommes que les chagrins d'amour ont rendus amers et cyniques. Voilà des années qu'il a tiré un trait sur l'éventualité d'un happy ever after, quand bien même cela signifiait-il renoncer au plus grand rêve à l'avoir jamais habité : la paternité. Depuis son retour à Brisbane, toutefois, il ne cesse d'être poussé dans ses retranchements par une certaine petite brune qui, obstinément, a entrepris de lui faire (re)découvrir que la passion ne se décline pas qu'en aventures sans lendemain. MÉTIER ≈ héritier au chemin tout tracé depuis la naissance, promis avant même d'avoir prononcé son premier mot à la direction du Walker Group, entreprise à la tête du secteur de l'immobilier sur le sol australien, Eli s'est toutefois écarté des ambitions formulées à sa place pour poursuivre ses propres rêves, choisissant non sans ironie un secteur intimement lié à celui qui avait été choisi pour lui. Il exerce son métier d'architecte avec talent, et ce aux services de l'entreprise familiale qu'il a passé des années à fuir avant de revenir au bercail. Il est également enseignant à la faculté d'architecture de l'Université du Queensland, chargé du cours de recherche en environnement et durabilité. ORIENTATION SEXUELLE ≈ la question est longtemps restée sans réponse, et Eli a déjà partagé les draps de plus d'un homme, mû par autant de désir que de curiosité. Ce sont toutefois les femmes qui ont su, le mieux, déchaîner ses passions, et il se considère aujourd'hui plutôt hétérosexuel. GROUPE ≈ 40 ans mode d'emploi. AVATAR CHOISI ≈ Henry Cavill. CREDITS GIFS ≈ beyondthefold, dramaclubsandwich.

Les informations en vrac

the walkers
i. Engendrés par un père incapable de leur consacrer autant d’attention qu’il n’en portait à son travail, quand bien même affectionnait-il sincèrement ses enfants –comme le dit si bien l’adage, l’enfer est pavé de bonnes intentions–, et une mère incapable de ressentir autre chose que l’appât du gain qui avait motivé sa maternité, passe-droit idéal pour asseoir définitivement sa place au sein de la famille richissime de son mari, les quatre enfants Walker ont appris à s’aimer sans devoir dépendre de leurs parents pour leur montrer l’exemple. Un amour qui n’a pas tardé à se marbrer de dysfonctionnements plus ou moins profonds, faute d’être guidé par des figures parentales solides, mais qui, lui aussi, était sans doute pavé des meilleures intentions.

ii. Elijah, aîné de la fratrie, héritier du Walker Group, la prestigieuse compagnie immobilière dont la direction se transmettait de père en fils depuis des générations, a poussé son premier cri un an à peine avant la naissance de ses frères jumeaux, Callum et Channing. Le premier était aussi colérique que le deuxième n’était raisonnable, et si le tempérament d’Eli était, dans une certaine mesure, un mélange de ceux de ses deux frères cadets, c’est de Channing qu’il a toujours été le plus proche. Lexie, la benjamine, était et reste celle dont le tempérament ressemble le plus au sien, un savant mélange d’émotion, de réflexion et d’impulsivité. Eli a toujours été très protecteur de sa petite sœur, alors qu’il n’hésitait pas à entraîner ses frères dans des aventures aussi colorées qu’irresponsables.

iii. La fratrie a implosé en 2005 sous la force d’un amour fraternel noirci par la jalousie, la colère et les non-dits. Envieux de la complicité qui régnait entre son aîné et son jumeau, Callum a présenté à ce dernier une série de mensonges au sujet d’Elijah, dans l’objectif de créer un fossé entre les deux inséparables. Callum connaissait bien ses deux frères, et il a su exploiter les faiblesses de ces derniers pour convaincre Channing de ce qu’il avait été trahi par Eli, laissant se déployer le quiproquo jusqu’à ce que la colère du cadet et l’incompréhension de l’aîné ne fassent fuir ce dernier loin de Brisbane, marquant le début d’un exode de vingt ans à Londres. Ainsi, celui dont les bonnes intentions avaient justifié la destruction du lien sacré qu’il jalousait tant devint enfin le frère privilégié par son jumeau, à qui il continua de servir des mensonges destinés à creuser davantage le fossé entre eux et leur aîné. Les centaines de messages et d’appels d’Eli à son cadet restèrent obstinément sans réponse, Callum encourageant Channing à conserver le silence jusqu’à ce que l’aîné ne finisse par se taire à son tour.

iv. 2010 marqua l’année la plus noire pour la famille Walker – la même année, elle fut frappée par la perte de son patriarche et celle de l’un de ses fils, Callum. L’aîné en exil foula, pour la première fois en cinq ans, le sol de sa terre natale à l’occasion des funérailles de son père et de son frère. L’innommable tragédie engendra une contrepartie un peu plus encourageante – au décours des innombrables bières et anecdotes partagées avec autant de nostalgie que de chagrin, Eli et Channing eurent l’occasion de lever le quiproquo qui les avait séparés cinq ans plus tôt. Si les réconciliations avaient semblé sur la bonne voie, Eli commit l’erreur de rentrer à Londres après les funérailles, assénant le coup de grâce à son frère qui y vit une trahison irréparable. Aussi honteux que lâche, Eli pleura ce nouveau schisme mais ne trouva jamais le courage de revenir affronter les conséquences de ses actes, les condamnant à onze années supplémentaires de silence radio.

The heir who never was, the architect who remains
v. À l’enfant émerveillé par la perspective de diriger un jour l’empire de papa ne tarda pas à succéder l’ado désabusé devant la réalité du poste qui l’attendait. Eli n’avait que quinze ans lorsqu’il comprit que la voie tracée pour lui ne lui convenait pas – il voulait dessiner des maisons, il le faisait depuis qu’il avait appris à tenir un crayon, et il ne renoncerait pas à son rêve pour présider un conseil d’administration dont il n’avait que faire. Les disputes avec son père à ce sujet se multiplièrent et gagnèrent en violence au fil des années, jusqu’à ce qu’il devînt clair que l’aîné délaisserait les responsabilités auxquelles il avait toujours été destiné pour que son frère Channing ne les endosse à sa place.

vi. Eli réussit brillamment ses études à la très réputée faculté d’architecture de l’université de Cambridge, et brilla tout autant dans le déploiement de sa carrière, dont il s’est toujours convaincu qu’elle n’avait rien à voir avec la notoriété qui accompagnait son nom de famille. C’est un cabinet en plein essor qu’il quitta en un battement de cils le jour où il décida de rentrer à Brisbane, un beau jour de 2021, appâté par la proposition d’un poste d’enseignement à l’université du Queensland. À peine rentré au bercail, Eli fut enjoint par son cadet, désormais PDG du Walker Group, de prendre ses fonctions au sein de l’entreprise familiale – nullement parce qu’il voyait en son frère un atout pour la boîte, mais parce que leur mère redoutait le scandale qui exploserait si son aîné venait à travailler pour la concurrence.

love and other drugs
vii. Eli a connu une seule relation sérieuse au cours de sa vie, au crépuscule de ses études universitaires. Gina était réputée froide, cynique et impitoyable – pourtant, trois ans durant, elle ne lui réserva jamais rien d’autre que de la douceur et de l’affection, et lui annonça la plus belle nouvelle de sa vie le jour où elle lui tendit un test de grossesse positif. Le monde entier d’Eli vola en éclats quelques semaines plus tard, lorsqu’elle lui annonça que l’enfant n’était pas de lui, et que leur histoire s’arrêtait là.

viii. Eli n’avait jamais été étranger aux consommations, ni aux excès. Ces derniers prirent toutefois une proportion inédite alors que l’héritier y trouva refuge dans l’espoir illusoire de panser sa peine de cœur. L’alcool lui permit d’oublier brièvement son visage. L’ivresse appela la cocaïne, dont les effets euphorisants lui donnèrent l’impression de retrouver un semblant de pouvoir dans le tas de décombres fumants qu’était devenu son quotidien. La descente de cocaïne appela à son tour les divers comprimés de dérivés morphiniques, qui lui permirent d’apaiser les angoisses et les idées noires qui venaient s’emparer de lui. Progressivement, l’alcool perdit de son charme, la cocaïne ne suscita plus que de l’irritabilité, et il ne resta que la morphine sous toutes ses formes pour le contenter, avant de devenir insuffisante à son tour pour panser ses plaies béantes. Ce n’est que lorsqu’il ouvrit les yeux aux soins intensifs après un arrêt respiratoire, quatre mois après s’être injecté sa première seringue d’héroïne dans l’avant-bras, qu’Eli décida que son enfer avait suffisamment duré et qu’il était temps de reprendre sa vie en main.

ix. Près de deux ans durant, Eli s’appuya sur le traitement de substitution qui lui fut prescrit pour l’aider à garder ses distances avec l’héroïne dont il était devenu furieusement dépendant. La méthadone l’empêchait de ressentir les signes de manque physique que lui imposerait un sevrage brutal, mais elle ne lui apportait aucun des effets psychotropes et euphorisants autour desquels son quotidien s’était rythmé durant des années. Finalement, las d’être prisonnier des gélules qu’il était forcé d’ingérer tous les matins, et qui le renvoyaient, jour après jour, à sa condition d’homme dépendant, Eli entreprit de se sevrer progressivement de la médication, et il observera cinq ans d’abstinence complète à la morphine sous toutes ses formes jusqu’à un jour de 2023, où il commettra un écart unique mais non moins significatif, en ingérant un comprimé d’oxycodone dans un accès de faiblesse qu’il continue de regretter à ce jour.

x. Homme au tempérament radical et impulsif, Eli a pris une décision catégorique le jour où son cœur fut brisé il y a dix ans. Ce jour-là, il prit la décision de ne plus laisser l’opportunité à personne de le blesser de la sorte, et depuis, sa vie sentimentale est restée tristement superficielle et vide de sens. Loin de se refuser le réconfort de partager des étreintes brûlantes avec les plus belles femmes du monde, Eli n’a toutefois plus rien partagé de plus profond avec ces dernières que des nuits aussi passionnelles que vides d’engagement. Ce paradigme se vit toutefois bouleversé le jour où il se lia d’amitié avec Flora Constantine. Leur relation, d’abord strictement professionnelle, gagna en profondeur et en complicité après la fin de leur engagement purement transactionnel. Bien que sensible aux charmes de la petite brune dès le jour de leur rencontre, Eli n’entreprit ni de la poursuivre, ni de la séduire, et se convainquit longtemps que l’amitié qu’ils partageaient était tout ce à quoi il aspirait à ses côtés. Les mois passant, l’héritier laissa délibérément son cœur être prisonnier de la tendresse qu’elle lui inspirait, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour faire marche arrière. Le romantique éperdu qu’il avait toujours été mais qui s’était, durant près d’une décennie, refusé à sa propre nature, était à nouveau tombé tête la première dans le piège qu’il s’était lui-même tendu dès le jour de leur première rencontre.

hobbies and interests
xi. Bien que fier propriétaire d’une Porsche Taycan, c’est à moto qu’Eli fait l’essentiel de ses déplacements. Sa Honda CBR l’accompagne dans l’écrasante majorité de ses trajets. ✵ La vitesse n’est toutefois pas le principal moteur de l’héritier : Richard Walker a initié ses enfants à la voile dès leur plus jeune âge, et c’est là qu’Eli a trouvé sa vraie passion. Il a fait l’acquisition d’un petit yacht, mais surtout, d’un voilier qui est sa plus précieuse possession : depuis son retour à Brisbane, Eli aime passer son temps libre à bord du Wind Waker, et si les itinéraires empruntés depuis son enfance sont devenus familiers, ils conservent le même goût d’aventure que lorsque son père les lui a fait découvrir pour la première fois. ✵ Les Walker sont une famille traditionnelle et chacun des enfants a dû apprendre à s’illustrer dans la maîtrise d’un instrument de musique – il n’était toutefois pas question de s’acoquiner avec un instrument trop farfelu, aussi le choix de la guitare se fit tout naturellement pour le jeune Eli, qui, trente ans plus tard, se plait encore à en jouer régulièrement. ✵ Amoureux de bonne cuisine, curieux des saveurs du monde entier, Eli apprécie autant découvrir de nouveaux restaurants que de cuisiner chez lui, un art qu’il exerce avec autant de patience que de savoir-faire. ✵ S’il est nettement plus raisonnable qu’il ne l’a été dans ses plus jeunes années, Eli reste un fêtard auquel les excès ne sont pas étrangers : sans en être dépendant, il apprécie, parfois un peu plus que de raison, le goût et l’effet des verres qu’il sirote et des joints qu’il fume. La cigarette, quant à elle, reste le seul vice auquel il est désespérément accro. ✵ Eli est un amoureux des animaux, et son penthouse abrite désormais trois chats : Zelda, qui l’a accompagnée depuis Londres, et depuis l’année dernière, Safflina et Drogon, que Flora a trouvés dans la rue, grelottant sous une pluie battante, et l’a imploré de garder, faute de place dans son propre appartement – et ce que Flora veut, Flora aura, évidemment.

character traits
xii. Affable, d’un contact facile, mais méfiant et réservé dès que les interactions deviennent trop réelles ✵ Profondément gentil et bienveillant, mais égoïste et régulièrement coupable de faire du mal aux autres, fût-ce malgré lui ✵ Sincère, en toutes circonstances : l’inconfort de la vérité sera toujours privilégié à la facilité d’un mensonge ✵ Séducteur et beau parleur, que ce soit dans un cadre romantique, amical, familial ou professionnel ✵ Drôle et amateur d’humour, souvent comme échappatoire aux situations délicates ✵ De nature spontanée et impulsive, mais celle-ci est, la plupart du temps, réprimée au profit d’une attitude calculatrice et stratégique dans ses actes ✵ Hypocrite et rempli de contradictions par rapport au milieu richissime qui l’a vu grandir, dont il méprise les vices tout en exploitant volontiers les avantages qui en découlent.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Balderdash, mais appelez-moi Zoé. J'ai 29 ans, et je viens de Bruxelles, au pays de la pluie et des gaufres. J'ai découvert 30YSY grâce à un premier faux départ en 2020, et une deuxième tentative nettement plus concluante en 2022 i can hear the sound of breaking down ✴ eli 873483867

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, et j'ai cédé à m'inscrire parce que on s'y sent quand même vachement bien. Pour me faire ma place, j'ai pas besoin d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) 4 jours par semaine. Mon personnage est un scénario de mon reuf préféré, @Channing Walker. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et je suis censée être en absence mais j'ai trop hâte de faire renaître ce petit phénix de ces cendres à vos côtés i can hear the sound of breaking down ✴ eli 763064237

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Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>henry cavill ≈</pris> @"elijah walker"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>ELIJAH</pris>

❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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tw : toxicomanie, overdose

Il était une fois, mon histoire

i've had enough of romantic love, i'd give it up for a miracle drug

St. Thomas’ Hospital (Londres), 15 juin 2016

Pour la dixième fois de la journée, au moins, Eli entrouvrit péniblement les paupières en se demandant où il était. L’odeur d’asepsie, la sonnerie régulière du monitoring, régulièrement entrecoupée de tonalités dont il ne comprenait pas la signification, et la lumière froide et aveuglante du plafonnier eurent tôt fait de répondre à cette question.

Ensuite, pour la dixième fois de la journée, Eli se demanda depuis combien de temps il était là. L’horloge digitale face à lui l’informa rapidement qu’il était hospitalisé depuis un jour et demi, si ses calculs rendus pénibles par le ralentissement de son esprit ne le trompaient pas.

Enfin, pour la dixième fois de la journée, Eli se remémora les événements qui avaient précédé le trou noir dans lequel il avait été précipité pendant plus d’un jour. L’article qu’il avait lu, dont le titre avait suffi à lui donner le vertige. Walker Group : Channing Walker reprend la direction de l’empire immobilier du Queensland. La nausée qui l’avait submergé alors qu’il avait relevé le regard, orné de cernes violacés, vers le miroir qui ornait son salon. Le sentiment cuisant de honte, les remords et les regrets qui n’avaient cesse de l’accabler lorsqu’il était suffisamment lucide pour y être sensible. Le besoin impérieux de fuir – après tout, c’est ce qu’il faisait de mieux, lorsque les problèmes menaçaient de le rattraper. La frustration et le désespoir de ne rien trouver dans son penthouse qui pût l’aider à noyer le flot de pensées noires qui refusait de s’interrompre, alors qu’il ruminait, une fois de plus, la façon dont il avait abandonné les siens. C’était désormais officiel – Channing avait repris la direction de l’entreprise, et il le faisait parce que lui, Elijah, avait été trop égoïste pour endosser la responsabilité qui incombait à son statut de fils aîné d’une dynastie qui ne laisserait pas l’empire aux mains des externes. Le Walker Group avait toujours appartenu à la famille, et continuerait de lui appartenir, de père en fils, de génération en génération. Eli avait remis tripes et boyaux avant de fuir l’appartement, en quête d’une dose qui finirait par éteindre ses pensées, tuer son chagrin, étouffer sa honte, quelques heures durant, jusqu’à ce que tout ne revienne de plein fouet, et ne soit détourné, une nouvelle fois, par la dose du lendemain.

Eli ne savait même plus ce qu’il avait fini par consommer, ce soir-là, ni combien il avait consommé, dans cette arrière-salle devenue bien trop familière, à l’abri des regards des clients lambda de ce club dont les espaces les plus reculés donnaient libre cours à des pratiques plus illicites. Eli avait pris de l’héroïne, beaucoup d’héroïne. Trop d’héroïne, et il y avait mélangé tout ce que son dealer avait proposé de lui vendre, tout en ignorant délibérément les recommandations pourtant cruciales sur les quantités à ne pas dépasser. Un sourire béat sur les lèvres, il avait laissé le plaisir le submerger, la félicité noyer le chagrin, l’extase remplacer la douleur. Et puis, il avait arrêté de respirer.

« Monsieur Walker ? » L’air vaguement ahuri, Eli s’arracha à ses pensées pour poser un regard aussi indifférent que curieux sur l’infirmière qui s’était matérialisée à son chevet. « La psychiatre va vous voir, maintenant. Eli cligna stupidement des yeux, avant de légèrement froncer les sourcils. « La psychiatre ? Mais… je ne suis pas fou. » Sa propre voix sonnait lointaine à ses oreilles, sa raucité lui conférait un air étranger, et il détesta la faiblesse qui s’en dégageait. L’infirmière lui récita quelques phrases explicatives, qu’il n’écouta pas réellement, et une paire d’instants plus tard, une femme sans doute plus jeune que lui se présenta à son tour. Son visage était doux et bienveillant, mais les questions qu’elle lui posa, elles, eurent tôt fait de le renvoyer à la violence qui caractérisait son quotidien depuis deux ans. Mal à l’aise, Eli s’agita faiblement dans son lit, comme s’il cherchait une issue pour fuir, une fois de plus, les problèmes qui l’avaient finalement rattrapé. « … et donc, je souhaitais voir avec vous quel type d’aide nous pouvions mettre en place pour vous aider à vous en sortir. » Eli cligna des yeux, soutenant brièvement le regard de l’inconnue venue lui proposer de l’aide alors qu’il n’aspirait qu’à disparaître, et baissa bien vite le regard, gagné par un sentiment de honte et de dégoût en avisant les plaies de ponction qui marbraient, par dizaines, la peau de ses bras, redessinant de manière chaotique les sillons des nombreuses veines qu’il avait abîmées en s’y injectant de la drogue. « Je… j’ai pas besoin d’aide. Je m’en sortirai tout seul, je… je trouverai bien. Je veux juste rentrer chez moi. » Il se pinça les lèvres, ignorant du mieux qu’il put l’inconfort croissant qui agitait son corps et l’avait arraché à son sommeil quelques minutes plus tôt – les crampes musculaires, la nausée, le mal de tête, la transpiration venaient, de manière croissante, se surajouter à la peine qui meurtrissait son esprit et son cœur. « Vous risquez gros, à vouloir vous en sortir tout seul. Vous avez une chance inouïe d’être en vie. Vous risquez de ne pas avoir cette chance la prochaine fois. » Eli releva les yeux sur le visage teinté de préoccupation de la psychiatre, et esquissa un sourire sans joie, qui déforma son visage émacié bien plus qu’il ne l’embellit. « De la chance… », répéta-t-il, cynique. Elle s’assit à son chevet, cherchant son regard qui s’était à nouveau dérobé au sien, et lui demanda, avec douceur : « Monsieur Walker… comment vous sentez-vous, physiquement ? » Il serra les lèvres, et admit, sans détour : « Horrible. C’est horrible. » Aussitôt, il fondit en sanglots, car il savait, aussi bien qu’elle, qu’il n’existait qu’une seule issue à la situation : donner à son corps la dose qu’il réclamait désespérément, et qui ferait partir tous les signes de manque qui menaçaient déjà de le rendre fou, alors qu’il sortait tout juste d’une overdose qui avait manqué de lui être fatale. « Je vous jure que je n’en veux plus… plus jamais… Mais j’ai, j’ai si mal », murmura-t-il, le cœur au bord des lèvres et le corps secoué d’un violent haut-le-cœur. Eli renifla, pathétique, avant de se laisser retomber contre son oreiller, honteux et humilié devant cette inconnue qui le rencontrait aussi amoindri, véritable ombre de l’homme qu’il avait un jour été. « Je sais bien. Laissez-moi vous aider. Il existe une autre solution », murmura-t-elle, douce et rassurante, véritable ovni dans toute la violence qui avait rythmé son quotidien ces derniers mois. Eli posa sur son visage bienveillant un regard brillant de larmes, et pour la première fois depuis des mois, quelque chose sembla s’allumer dans ses yeux azur. Il acquiesça faiblement, le souffle court, le regard suppliant.

Trois jours plus tard, c’est un homme toujours misérable et affaibli qui quitta l’hôpital, une boîte de gélules dans la poche. Misérable et affaibli, il l’était toujours, mais pour la première fois depuis longtemps, Eli s’autorisa à ressentir un peu d’espoir. En prenant congé à l’issue de leur quatrième entrevue, après lui avoir prescrit la première d’une longue série de boîtes de méthadone, la psychiatre, elle aussi, avait laissé transparaître ce mélange d’appréhension et d’espoir. Elle n’était pas optimiste, et lui franchement pas vraiment non plus – pourtant, Eli ne brisa pas la promesse qu’il leur avait faite, à elle et à lui-même ; pas une seule fois, jusqu’à cet unique faux pas, sept ans plus tard.

❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

BIENVENUE BEAU GOSSE HEUREUSEMENT QUE TU ES BEAU PCQ LE CARACTERE BOF HEIN i can hear the sound of breaking down ✴ eli 206649278

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 394614564

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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 7fpe

Bienvenue à toi et bon courage pour finir ta fiche

i can hear the sound of breaking down ✴ eli IwRMZcp

i can hear the sound of breaking down ✴ eli H7jaTB6

i can hear the sound of breaking down ✴ eli FHigq9L

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Bienvenue

Courage pour tout ça ! :l:

Penses-tu qu'j'suis responsable

Je suis complètement normal, complètement banalJe suis complètement normal, je suis con, tellement maladeJe suis complètement normal, complètement banalJe suis complètement normal, je suis con, tellement malade+ aeairiel.

i can hear the sound of breaking down ✴ eli Duni6bp

i can hear the sound of breaking down ✴ eli PXe5CWF

i can hear the sound of breaking down ✴ eli CWRZ1Ra

i can hear the sound of breaking down ✴ eli LpHzda0

i can hear the sound of breaking down ✴ eli B19NuoU

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 9RVLDab

i can hear the sound of breaking down ✴ eli PTEHy9C

décidemment la famille walker, vraiment que des bg :drama:

rebienvenue à la maison i can hear the sound of breaking down ✴ eli 206649278

Spoiler:

re-bienvenue avec la nouvelle version d'Elijah i can hear the sound of breaking down ✴ eli 199959295

( Vous n’allez jamais laisser des empreintes de pas qui durent si vous marchez toujours sur la pointe des pieds. )

Il fait chaud par ici ou c'est moi ? :brows:

Bon remodelage de personnage ! :l:

Tu es déjà chez toi i can hear the sound of breaking down ✴ eli 763064237

Dans ma tête Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

i can hear the sound of breaking down ✴ eli G5CJ3cs

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 7hbkQSw

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 2QUF2Zq

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 1pppgqW

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 8OnwP7Y

i can hear the sound of breaking down ✴ eli DiGyckr

i can hear the sound of breaking down ✴ eli UePyWTN

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Bon reboot de ton beau monsieur :drama:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

i can hear the sound of breaking down ✴ eli IxF5I0R

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 6HUpqPL

i can hear the sound of breaking down ✴ eli VG9ZN4L

i can hear the sound of breaking down ✴ eli HdQ2sxM

i can hear the sound of breaking down ✴ eli XqaXC5h

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i can hear the sound of breaking down ✴ eli OrZ6iae

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Bon reboot. i can hear the sound of breaking down ✴ eli 3518815507

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 826475116

i can hear the sound of breaking down ✴ eli 2684487361

Bon jeu avec cette nouvelle version. i can hear the sound of breaking down ✴ eli 1526047202

« Lorsque je danse je ne peux pas juger, je ne peux pas haïr, je ne peux me séparer de la vie. Je peux seulement être heureux et complet. »

Rebienvenue et bonne chance avec ce reboot i can hear the sound of breaking down ✴ eli 1949770018

There's somethingI'm having nightmares about

️ EXORDIUM.

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Et le voici le reboot i can hear the sound of breaking down ✴ eli 206649278

Re bienvenue chez toi i can hear the sound of breaking down ✴ eli 1949770018

Amuse-toi autant avec cette version qu'avec l'autre :rainbow:

i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.

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il est bien beau le monsieur i can hear the sound of breaking down ✴ eli 3922047296

(re) bienvenue d'après ce que je comprends i can hear the sound of breaking down ✴ eli 2523491165

bonne rédaction I love you

Bon reboot ! i can hear the sound of breaking down ✴ eli 1336066658

Amuses toi bien avec cette refonte ! i can hear the sound of breaking down ✴ eli 763064237

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