ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Il avait existé toute une période de temps où les weekends et vacances de Damon ne correspondaient qu’à ce type d’événements: mettre un très joli costume adapté aux circonstances, apposer un sourire sur ses lèvres, retrouver des manières impeccables et surtout ne pas dire un mot plus haut que l’autre. Un exercice auquel il avait été habitué pendant ses jeunes années, auquel il s’était retrouvé contraint de s’adonner par la suite pendant un temps bien trop long à son goût; et cela sans aucun plaisir ou sans en retirer aucun réel avantage. Les dernières années avaient mis autant un frein qu’une distance avec ce que ses parents avaient toujours prôné, autant parce-qu’il l’avait lui-même fait avec eux que parce-que plus récemment, Elise et Saül s’étaient séparés, ce dernier s’était marié et avait surtout, surtout, fini par passer l’arme à gauche plus tôt dans l’année en cours. « Tu sais que t’aurais simplement pu dire que tu voulais pas y aller ? » Ajustant ses boutons de manchettes, Damon releva son regard vers sa mère qui elle mettait une dernière touche à son maquillage dans le miroir de l’entrée de la maison dans laquelle elle avait fini par s’installer l’année passée. « Pour paraitre pour qui, après, dis moi ? » Le regard qu’elle lui lança, de travers, était autant gorgé d’amertume que d’un semblant de message de détresse. Fut un temps, Damon aurait courbé l’échine face à une telle réplique et se serait excusé d’avoir osé dire de telles choses; là, il se contenta d’étirer un sourire amusé: il était passé à d’autres choses, de son côté, avec le temps et cela se voyait. « Pour une femme de caractère ? » Ce qu’elle était, mais les vieilles habitudes avaient la vie dure - surtout celles liées à l’apparence. Il enfila sa veste et ouvrit la porte d’entrée. « On va être en retard. » Et elle ne voulait pas mal paraitre, alors…
Le bateau qui servait de lieu de réception pour la soirée organisée - il avait déjà oublié la raison, l’excuse, ce qui les amenait là en somme - étaient de ceux qui tapaient dans l’oeil une fois amarrés au port. D’autres auraient été surpris et émerveillés, Damon n’était ni l’un ni l’autre tant cela avait été dans ses habitudes depuis son plus jeune âge. C’était la seule chose contre laquelle il ne pouvait réellement se rebeller ou se plaindre: il avait eu des avantages en grandissant qui n’étaient pas négligeables. D’autres contre-parties n’étaient pas douces, mais elles étaient plus facilement à avaler et à faire sourire avec de l’argent au milieu. « Tu sais qu’ils vont faire qu’en parler ? » De Saül, en l’occurrence - il n’avait pas besoin de préciser, Elise savait pertinemment de qui son fils parlait. Il la vit soupirer avant d’inspirer longuement. « Oui, je sais. Mais que j’y sois ou pas, ils le feront, alors autant qu’ils le fassent en me regardant dans les yeux plutôt que dans mon dos. » Et il sut qu’à partir de ce moment là, elle avait enfilé le masque qu’elle portrait en société. Il eut un petit sourire attendri malgré tout, avant de lui laisser la priorité pour monter sur le bateau: lui n’enfilerait aucun masque, pas réellement, parce-que c’était là une ancienne version de lui et qu’il ne la côtoyait plus comme ça pouvait être le cas à l’époque. Il n’était pas heureux d’être là, le faisait uniquement parce-que sa mère lui avait demandé de venir avec elle - qui plus était elle avait précisé qu’elle ne voulait le voir que lui, ce qui ne l’arrangeait pas en affaires de ne pas pouvoir venir avec sa femme mais une fois dans l’année, il pouvait se permettre de céder aux caprices de sa mère alors que ce dernier ne faisait pas de mal, pour une fois -, mais ne donnerait la satisfaction à personne de faire dix pas en arrière pour redevenir le petit garçon apeuré par le monde qu’il avait pu être. Bien sur que sur certains aspects, il l’était toujours, mais ce n’était pas une raison pour replonger entièrement.
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Norah Sawyer
la cage dorée
ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510
TW IN RP : pression familiale ; anxiété GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décorationCODE COULEUR : #a874c8 RPs EN COURS : (huit)nieves ≈ axel #2 ≈ kipplin ≈ akira ≈ sung-jin ≈ damon #2 ≈ oscar #2 ≈ eli
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(elorah) ⚹ and so many moons that we have seen, stumbling back next to me, i've seen right through and underneath and you make me better
RPs EN ATTENTE : olive #2 ≈ axel #3 RPs TERMINÉS : rhett ≈ damon ≈ abel ≈ olive ≈ axel ≈ oscar ≈ maxwellAVATAR : olivia rodrigo CRÉDITS : avatar - sidesnack sur tumblr ; signature - old money ; gifs - sidearthgifs & dailyoliviarodrigo sur tumblr DC : landry chamberlain INSCRIT LE : 21/12/2023
« Non papa. On se rejoint là-bas. Je dois me préparer et ça sera impossible si je vous ai avec moi. », disait Norah au téléphone alors qu’elle sortait toute sa garde-robe. Ce soir, les parents Sawyer rendait visite à leur fille au détour d’une soirée mondaine organisée sur un bateau. Ce type d’événement qu’elle a toujours détesté, bien loin de toute cette ostentation qui collait si bien à la peau de sa famille. Avoir l’occasion de sortir ses robes de soirée était sûrement l’un des seuls points positifs tellement elle n’avait pas envie de voir ses géniteurs. Non pas parce qu’elle entretenait des relations conflictuelles avec eux mais plutôt parce qu’elle ne supportait pas l’emprise qu’ils avaient sur elle. Un simple regard de leur part et elle retrouvait la boule au ventre qui l’accompagnait toute son enfance jusqu’à la fin de l’adolescence. Une pression constante, de ses résultats scolaires aux personnes qu’elle fréquentait, absolument tout passait par un contrôle de ses parents. Ils voulaient préserver leur fille, faire d’elle une femme respectée et remarquée. « Tu as vu comment elle nous rejette nous, ses propres parents ? » Elle pouvait entendre au loin la voix de Sophia, sa mère, dont le commentaire fit rouler les prunelles de Norah. Elle n’avait pas besoin de ça. Sa cage dorée eut l’effet d’un sas catalysant son anxiété. Depuis qu’elle était à Brisbane, la moindre mention de ses parents ou de son univers prestigieux pouvait lancer une crise. Sauf que cela, peu de gens le savaient car il était plus simple de le dissimuler que d’en parler. D’ailleurs, sa main tremblante alors qu’elle tenait la robe qu’elle mettrait plus tard annonçait qu’une d’entre elles était en approche. A défaut d’être accompagnée, elle se connaissait suffisamment pour les voir arriver, au moins. « D’accord. On va bientôt monter dans l’avion, on prendra un taxi ensuite. Tu nous préviendras quand tu y seras. On t’embrasse. » Son père Richard se voulait beaucoup plus diplomate même si elle savait pertinemment qu’il serait le premier à lui faire des reproches lorsqu’ils se verront un peu plus tard. Un soupir, elle répondit avant de raccrocher. « Moi aussi, faites bon voyage. »
Parfaitement apprêtée, Norah dut s’allonger une bonne demi-heure pour contenir l’angoisse que lui avait procuré l’appel avec ses parents. Les yeux fermés dans un silence absolue, à force de faire ses exercices de respiration, les maux qui la paralysaient s’estompèrent petit à petit. Ne restait que ce poids qui lui appuyait ses entrailles mais tant qu’il n’était pas perceptible, elle pouvait faire avec. Elle finit par se redresser, chaussa sa paire de talons et appela elle aussi un taxi pour se rendre au port de Brisbane. Là-bas, elle n’avait pas attendu très longtemps avant de retrouver ses géniteurs. « Norah tu es sublime ! » Sa mère courut presque sur le ponton pour se jeter dans ses bras, pouffant presque un rire tant la scène était digne d’une comédie. Malgré tout, elle serra sa mère dans ses bras, une affection certaine émanant de ce geste. Ils lui manquaient, en somme. Le patriarche finit par les rejoindre, apposant ses lèvres sur le front de sa fille. Elle savourait ce moment calme, paisible, avant que l’ambiance change du tout au tout. Car c’était toujours comme cela, entre eux, une succession de moment d’unité familiale puis les déchirements, les réconciliations et ainsi de suite. « Vous êtes très beaux. » Comme à leurs habitudes et sans qu’elles ne se soient concertées, Sophia était parfaitement assortie à Norah avec sa robe en satin et Richard avait sorti un trois-pièces classique mais terriblement efficace. « Bon, on monte ? » Le père ouvra la marche, suivi par les femmes Sawyer, marquant le début de la grande parade mondaine. Le trio s’inséra parmi les premiers arrivés, les représentants de famille qu’ils connaissaient très bien. Après tout, il était question d’inviter toujours les mêmes personnes à ce genre de fêtes. Norah forçait un sourire de convenance, échangeait les cordialités et laissait ses parents faire le reste, replongeant aussitôt dans son enfance où le même schéma se reproduisait. Cependant, jamais elle n’aurait cru qu’elle serait le centre de l’attention, maintenant ou à un tout autre instant. « Norah, tu es devenue une vraie femme ! », s’exclamaient les amis de la famille, sentant leur regard sur sa personne. Son père se tournait vers elle pendant un discours dont elle n’avait daigné écouter le début, rétorquant par la même occasion. « C’est vrai que ses apparitions se font de plus en plus rare mais voyez-vous, elle est très occupée par ses études de droit. Nous sommes très fiers d’elle et nous attendons avec impatience son grand retour… Le premier avocat de la famille ! » Le bras de son géniteur qui se mit autour de sa taille pour l’inclure dans la conversation, le malaise raviva la masse qui compressait son palpitant. N’entachant pas pour autant son sourire, elle donna quelques détails de sa scolarité, elle attrapa la manche de son père. « Veuillez nous excuser. » Elle traîna Richard dans un coin encore inoccupé du bateau, le cœur lourd. Elle toucherait du doigt un sujet sensible, qu’elle redoutait grandement mais qu’elle devrait aborder tôt ou tard. « Qu’est-ce qu’il se passe Norah ? » Forcément, pour lui c’était instinctif, cela faisait partie du plan qu’il avait préparé pour elle. « Sérieusement papa ? Tu annonces des choses qui sont incertaines. » Il se mobilisait pour ne pas trop lever la voix mais son agacement était clairement perceptible. « C’est-à-dire ? » - « Tu sais très bien de quoi je veux parler. C’est tout le temps par- » - « Arrêtez un peu. Les Williams sont arrivés ! » Sophia apparut pour interrompre leur conversation et réintégrer la famille au groupe. Tout le monde se mit à inspecter l’arrivée de Damon et sa mère, quelques chuchotements se faisant entendre. Tous devaient être au courant, de quoi créer une atmosphère d’autant plus pesante. Le noyau Sawyer se détacha pour s’approcher des Williams. « Elise, Damon. Nos condoléances. », entreprit Sophia suivi de Richard qui les salua et leur exprima son soutien. Les prunelles de Norah croisèrent celles de Damon, désolée qu’ils soient l’attraction de ce début de soirée. Elle finit par rejoindre ses parents, non sans un chagrin dans le regard, les Williams faisant partie des seules personnes qu’elle appréciait véritablement dans l’assemblée. « Elise, vous êtes ravissante. » Elle l’enlaça quelques instants avant de faire de même avec Damon. « Toi aussi, Damon. » Se détachant de lui, elle lui lança un de ces regards qui voulaient tout dire. Pitié, isolons-nous.
--- never ever
now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Il put sentir les regards se tournant dans leur direction, s’apposant sur leurs silhouettes et suivant le moindre de leur mouvement alors qu’ils étaient à peine sur le pont. C’était exactement de ça dont Damon parlait l’instant d’avant, alors qu’ils étaient encore uniquement sa mère et lui: cette attention qu’ils allaient recevoir. Il savait d’avance que la moindre conversation qui s’en viendrait commencerait par les mêmes paroles, et il détestait tout ça d’avance sans avoir besoin de tester avant d’être formel sur la question; mais comme l’avait dit sa mère au moins là les personnes présentes seraient obligés de prendre en compte leur présence dans leur cercle, et ne pourraient parler dans leur dos. Il n’était pas sur d’apprécier l’idée tant il faisait tout pour ne pas tant parler de celui qui avait été son père pendant toutes ces années, mais il savait qu’il ne pourrait complètement y échapper. Alors inspirant longuement, il glissa l’une de ses mains dans le bas du dos de sa mère pour l’accompagner à la rencontre des premières personnes qui osèrent venir à eux - et heureusement, Dieu fut loué pour Damon, son regard put rapidement croiser celui de quelqu’un qu’il connaissait, appréciait et espérait grandement voir présente ce soir. « Elise, Damon. Nos condoléances. » Les poignées de mains s’en suivirent, différentes formes de condoléances également. « Ce n’est pas la peine. » Il ne les mérite pas lorsque lu à travers les lignes, davantage interprété comme un vous êtes trop généreux selon le jargon de la société; l’avantage des paroles d’Elise c’était qu’elles pouvaient être interprétées selon la manière qui semblait le plus juste.
« Elise, vous êtes ravissante. » - « Toi aussi Norah, je suis ravie de te voir ce soir. » Damon dut se retenir de lever les yeux au ciel: ses paroles étaient presque sincères, mais elles l’étaient justement que presque et non totalement - et c’était là que le bat blessait. Oh, il savait pertinemment qu’elle aurait préféré qu’ils arrivent à ce type de rencontre tous les trois ensemble plutôt que de se rencontrer sur place, et que son fils ait déjà la bague au doigt. « Toi aussi, Damon. » Avec la jeune femme, il se permit de s’avancer quelque peu pour déposer une bise sur sa joue, étirant un petit sourire en coin dans la foulée. « Toi aussi. » C’était vrai, et lui le pensait réellement.
En se reculant après avoir embrassé Norah, il put s’apercevoir également et sans trop de soucis qu’au delà des belles paroles qu’elle formulait, elle n’en menait pas tant large que ça - et peut-être qu’initialement Damon était venu ici pour tenir compagnie à Elise, mais personne ne lui en voudrait réellement s’il s’absentait un instant, non ? Etirant un mince sourire à l’intention de son amie, il se tourna ensuite vers sa mère. « Je vais faire un tour du propriétaire avec Norah, je te laisse avec monsieur et madame Sawyer pendant ce temps là ? » Il présentait bien, il avait le ton parfaitement adapté - comme cela lui avait été appris depuis la plus tendre enfance. Le regard qu’il reçut en échange fut chargé de remontrances mais il savait que sa mère ne lui dirait rien, alors il fit un petit sourire d’excuses après des parents Sawyer avant d’offrir son bras à Norah pour qu’elle puisse s’y raccrocher et qu’ils puissent s’éloigner de la génération les précédant. Il ne mit que quelques pas avant de pencher quelque peu sa tête dans sa direction pour lui murmurer à l’oreille: « J’ai cru comprendre que t’avais besoin d’un chevalier pour te sauver ? » Oh, bien sur qu’il ajoutait là une touche d’humour à ses paroles là où en réalité personne ne dupait personne: ce n’était en rien amusant. Il posa sa main sur celle qu’elle utilisait pour s’accrocher à son bras, serrant quelque peu ses doigts dans les siens avec une certaine tendresse. « J’aurais pas mis longtemps avant de te lancer le même regard, si ça peut te rassurer. »
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Norah Sawyer
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ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510
TW IN RP : pression familiale ; anxiété GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décorationCODE COULEUR : #a874c8 RPs EN COURS : (huit)nieves ≈ axel #2 ≈ kipplin ≈ akira ≈ sung-jin ≈ damon #2 ≈ oscar #2 ≈ eli
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L’arrivée des Williams avait stimulé la classe mondaine, avide et intéressée. Telles des bêtes de foire mises aux enchères, tous attendaient leurs premiers mots, grattant la moindre information sur leur vie privée pour en faire le premier bruit de couloir de cette soirée. Norah, elle, classiquement dégoutée par ces pratiques qu’elle côtoyait depuis son enfance, était consternée que les regards étaient déjà tous tournés vers Damon et sa mère alors qu’ils n’avaient même pas encore mis les pieds sur le bateau. Ses parents en premier, elle les suivit pour rompre le silence et accueillir les concernés, avec la ferme attention de s’éloigner de toute cette ambiance malsaine avec le fils Williams. Car cela ferait d’une pierre deux coups, épargnant à Damon les conservations de convenance et à Norah de faire face à ses parents quant à son avenir. Acquiesçant à la proposition de Damon, elle se tourna vers ses parents, leur glissant quelques murmures. « Promis, papa, on poursuivra notre conversation plus tard mais en attendant, éloignez le plus possible ces vautours d’Elise. » Elle comptait sur le bon sens de ses géniteurs pour empêcher les plus hargneux de se frotter à la mère de Damon, même si elle ne doutait pas qu’elle puisse se défendre toute seule. Au-delà du fait qu’elle les appréciait, elle se mettait à leur place et elle n’aurait pas aimé qu’une soirée qui se devait être apaisante prenne une telle tournure. Le visage de Norah revint en direction de Damon, glissant son bras autour de celui qu’il lui présentait. Ses traits de tension laissèrent place à un grand sourire lorsque le duo fit dos à l’attroupement. « Tu es tombé à pic, merci pour ça. », lui répondit-elle sous le même ton. « Qu’est-ce qu’ils vont bien pouvoir dire de nous… » Ses yeux fixèrent le ciel comme un automatisme, elle pouffa un rire. Cela lui importait peu. A vrai dire, elle pouvait imaginer quelle serait la réaction de la majorité des invités : ils feraient les choqués quelques secondes jusqu’à ce qu’un nouveau sujet de conversation vienne capter leur attention. Tellement risible qu’elle ne prenait plus la peine de commenter cette manière de procéder.
« Purée et c’est moi qui ais flanché en premier… » Rajoutant sa touche d’humeur à celle de son interlocuteur, ils avancèrent vers l’arrière du bateau, non loin de l’endroit où elle s’était disputé avec son père quelques minutes avant. « Je ne pensais pas que vous alliez venir compte tenu de… » Elle ne prenait pas la peine de finir sa phrase tant il comprendrait de quoi elle faisait allusion. Un regard complice, elle posa sa joue sur l’épaule du garçon dans un geste réconfortant. « Ça doit pas être évident chez vous en ce moment. » Outre ses sentiments qu’il devait gérer, il y avait ceux de sa mère mais aussi tout ce qu’il y avait autour. Les décès avaient leur lot de problématiques et de procédures, d’autant plus pour les familles aisées puisqu’il y avait très souvent des grosses sommes à la clé. « Vous avez reçu nos fleurs ? Mon père voulait absolument proposer son aide et son carnet d’adresse, au cas où vous ayez besoin de quelque chose. » Norah se doutait qu’ils avaient de quoi s’entourer des meilleurs, sûrement parce que le répertoire des deux familles était très similaire. Sur la route, elle attrapa sur un plateau une première flûte à champagne qu’elle tendit à Damon, avant d’en prendre une pour elle. « On n’arrêtera pas tant que ta mère n’aura pas appelé la mienne. » Un rire s’échappa de ses lèvres, sachant pertinemment que ses parents étaient tout aussi têtus qu’elle. Mais pour une fois, ce n’était pas une attention intéressée, elle les avait vu tristes, peinés d’avoir perdu un ami et allié. « Comment tu vas, toi ? » Car c’était ce qui lui importait le plus à cet instant. La Sawyer connaissait les rapports qu’avait Damon avec son père mais elle ne pouvait savoir l’impact qu’a eu la disparition de ce dernier dans sa vie. Les lumières de la cabine de pilotage attirèrent les prunelles de Norah, pinçant ses lèvres. « Je rêve qu’on rentre dans la cabine, qu’on désamarre le bateau, qu’on s’enfuit avec le radeau de sauvetage et qu’on ne vienne les chercher que demain. » Un plan digne d’un début de comédie, il permettait au moins de refléter l’état d’esprit de la Sawyer après la première confrontation avec ses parents : un naufrage.
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now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever.
Damon Williams
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Promis, papa, on poursuivra notre conversation plus tard mais en attendant, éloignez le plus possible ces vautours d’Elise. » Ses oreilles trainèrent assez pour entendre le commentaire qu’elle fit à son père, mais sa politesse l’empêcha de faire la moindre remarque à ce sujet; ce n’était pas lui qui se devait de dire quelque-chose ici et de toute manière, ils avaient chacun un parent apparemment à qui adresser un mot ou deux avant de concentrer leur attention sur l’un l’autre et s’éloigner du minuscule attroupement que l’assemblée Sawyer-Williams formait. « Tu es tombé à pic, merci pour ça. » Il esquissa un petit sourire tout en hochant quelque peu de la tête. « A votre service. » - « Qu’est-ce qu’ils vont bien pouvoir dire de nous… » Il eut un petit rire un brin plus amer à cette question là, qui contrastait quelque-peu avec le sourire qu’il avait montré l’instant précédent. « Oh, de grandes chances qu’ils se demandent encore pourquoi c’est pas notre mariage à tous les deux ensemble qu’ils ont célébré y’a deux ans de ça, comme d’habitude. Et plein d’autres choses qui doivent pas être intéressantes et surement très fausses surtout. » Parce-que de toute manière, tout et surtout n’importe quoi serait bon à dire ici.
« Purée et c’est moi qui ai flanché en premier… » - « Je vais pas m’en plaindre. » Sa mère lui ferait surement moins de commentaires d’ici à la fin de la soirée.
« Je ne pensais pas que vous alliez venir compte tenu de… » - « Ouais. » Faisant rouler ses lèvres l’une sur l’autre, il se racla dans la foulée quelque peu la gorge. Il ne pensait pas être là non plus ce soir, et la manière dont il prit le temps pour aborder la question soulignait cette évidence sans même qu’il n’ait besoin de le faire avec des mots. « Je pensais pas que ma mère voudrait venir non plus. L’année dernière c’était presque de facile de venir alors qu’il s’était barré et qu’il avait le mauvais rôle, mais cette année… Je sais pas. » Peut-être que son regard s’attarda un instant de trop sur le bout de ses chaussures alors qu’ils avançaient encore pour s’éloigner davantage des autres personnes présentes sur le bateau. « Ça doit pas être évident chez vous en ce moment. » Il haussa vaguement des épaules. « J’ai encore du mal à réaliser. » Surtout parce-qu’il avait l’impression que tout cela n’était qu’une grande mascarade et que ce semblant de sentiment de paix qu’il n’osait pas ressentir malgré tout n’était qu’une farce, et qu’il serait puni pour l’autoriser à se faire voir si jamais les choses venaient à être dévoilées comme vaste blague. « Vous avez reçu nos fleurs ? Mon père voulait absolument proposer son aide et son carnet d’adresse, au cas où vous ayez besoin de quelque chose. » - « Je sais pas trop. » Ce n’était pas qu’il n’en avait rien à faire, bien au contraire; mais davantage pour d’autres raisons. « Je soupçonne ma mère d’avoir brûlé tout ce qui a pu lui être envoyé suite à ça. » Ca étant la disparition aussi soudaine que presque attendue et espérée de Saül Williams, après les frasques qui avaient fait parler de lui courant de l’année passée. « Donc peut-être qu’elle a reçu quelque-chose mais qu’elle m’en a pas parlé et qu’elle a préféré allumer le barbecue du jardin pour ne plus voir ce qui lui a été livré. » Et il ne pourrait pas lui en vouloir, pas un seul instant; même si cela ne pouvait pas lui faire de mal de se rattacher à ces gestes de générosité de la part des personnes de leur milieu, il comprenait qu’elle ne souhaite plus et surtout pas pendant cette période là être de nouveau rattachée à son ex-mari.
Il attrapa la coupe de champagne que Norah lui tendit avec plaisir. « On n’arrêtera pas tant que ta mère n’aura pas appelé la mienne. » - « On va attendre longtemps alors. »
« Comment tu vas, toi ? » A cette question là, le regard de Damon se perdit un instant et un autre dans les bulles du vin pétillant contenu dans sa coupe. Il y avait tant de manières de répondre à cette question, si peu qu’il pouvait réellement se permettre de prononcer à haute voix surtout dans ce type d’environnement - et la seule véritable qu’il voudrait faire entendre était peut-être simplement un cri du coeur. « Ca va. » C’était peut-être le flou le moins artistique qu’il pouvait faire ici. « Autant que possible quoi. » Il aurait aimé de tout son coeur ne pas pleurer ce père qui n’aurait jamais du porter cet attribut. « J’ai surtout l’impression d’être coincé dans une mauvaise blague la plupart du temps, et quand je me dis que c’est pas le cas… » Un long et las soupir lui échappa. « Heureusement que j’ai Megan honnêtement. » Parce-que la présence de sa femme et les projets qu’ils continuaient de mener de front lui permettaient de garder la tête hors de l’eau; il n’aurait pas donné cher de lui-même si cela n’avait pas été le cas.
« Je rêve qu’on rentre dans la cabine, qu’on désamarre le bateau, qu’on s’enfuit avec le radeau de sauvetage et qu’on ne vienne les chercher que demain. » Il se permit là un petit rire, alors qu’il se tournait à son tour vers la cabine et les lumières de cette dernière. « Tu vas me faire regretter de pas avoir fait rapprocher mon bateau plus proche de celui-là avant de venir ce soir, on aurait pu s’éclipser plus facilement et sans se faire repérer surtout. » Parce-que désormais Damon était parfaitement au fait que s’ils s’éclipsaient pour de vrai, ils allaient rapidement se faire repérer tant leurs parents se devaient d’attendre, même si ce n’était qu’un tout petit peu, leur retour à leurs côtés; ce qui était idiot car ils pouvaient très bien discuter et passer la soirée sans leurs rejetons dans les pattes - mais apparement, il était plus simple de maintenir de front des discussions sans intérêt quand ils étaient dans les parages.
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Norah Sawyer
la cage dorée
ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510
TW IN RP : pression familiale ; anxiété GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décorationCODE COULEUR : #a874c8 RPs EN COURS : (huit)nieves ≈ axel #2 ≈ kipplin ≈ akira ≈ sung-jin ≈ damon #2 ≈ oscar #2 ≈ eli
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(elorah) ⚹ and so many moons that we have seen, stumbling back next to me, i've seen right through and underneath and you make me better
RPs EN ATTENTE : olive #2 ≈ axel #3 RPs TERMINÉS : rhett ≈ damon ≈ abel ≈ olive ≈ axel ≈ oscar ≈ maxwellAVATAR : olivia rodrigo CRÉDITS : avatar - sidesnack sur tumblr ; signature - old money ; gifs - sidearthgifs & dailyoliviarodrigo sur tumblr DC : landry chamberlain INSCRIT LE : 21/12/2023
L’intervention de Damon était la parfaite porte de sortie pour Norah, si bien qu’elle ne pouvait pas laisser passer sa chance. Surtout qu’elle était ravie de le retrouver, même si les circonstances pouvaient être plus plaisantes. « Notre mariage ? Sérieusement ? » Pouffant un rire, elle se rendit compte que sa présence aux événements mondains s’était rarifiée ces dernières années à cause – ou plutôt grâce – à ses études beaucoup trop prenantes. Forcément, il devait être bien plus au courant qu’elle des messes basses les concernant. Le fait qu’il en ait l’habitude la désolait davantage, tant ce n’était pas respectueux de son mariage actuel. « Dommage qu’on soit partis du coup. J’aurais adoré commenter en retour leur choix de mari et femme et leur dire avec qui ils auraient dû se marier à la place. » La Sawyer savait se montrer piquante, en particulier dans cet environnement où les pires vacheries étaient dites de manière détournée et toujours avec un grand sourire. Tout ce qu’elle détestait – un monde d’apparence qui n’avait de vrai que les vêtements de luxe qu’ils portaient. « Sachant que certains attendent ces soirées avec impatience, au bord de l’implosion tellement ils ont du venin à déverser. » L’image l’amusait plus que de raison. Heureusement, ses parents n’en faisaient pas partie et étaient davantage ici pour entretenir leurs relations d’intérêt avec les autres familles. « Et dire qu’on est des vipères en devenir… Peut-être qu’on en est déjà d’ailleurs et qu’on se voile la face. Pire, ça se trouve qu’on sera comme eux dans quelques années. », disait-elle d’un ton humoristique. Tout cela était absurde, jamais ils ne se comporteraient comme ces derniers. Déjà parce que Norah ne viendrait plus dès lors que ses parents auront compris qu’elle n’en avait rien à faire, mais surtout parce qu’ils avaient d’autres choses à faire. Et mine de rien, les soirées mondaines étaient particulièrement chronophages.
Norah se devait d’aborder le sujet sensible et arracher l’épine une bonne fois pour toute. Cela ne lui faisait pas plaisir d’évoquer la disparition du père de Damon mais cela ne servait à rien de passer à côté de cette réalité. Le déni n’était pas une option dans ces circonstances. Une poigne réconfortante autour du bras du garçon, elle se contentait d’écouter ses réponses dans le plus grand des calmes. « Oui là c’est différent… Vous voulez éviter au maximum le sujet j’imagine ? Que je brief mes parents avant qu’ils te fassent passer un interrogatoire au milieu de la soirée. » Elle osait l’humour pour détendre un peu l’atmosphère. Ce n’était jamais un sujet de conversation très plaisant, elle le savait pertinemment. « Ça peut se comprendre… Qu’est-ce que vous avez fait ou allez faire de ses affaires ? » Il restait toujours des traces matérielles chargées de souvenirs qui rappelaient les disparus et elles pouvaient être tout aussi difficiles à gérer que le deuil en lui-même.
Le voir essayer de garder bonne figure était déchirant pour Norah qui se rendait compte qu’il était beaucoup plus touché par la situation qu’il ne le pensait. Face à cela, elle ne pouvait que se montrer présente si jamais il avait besoin de quoique ce soit. « C’est normal, Damon. On ne peut pas se préparer à ça et c’est un travail qui se fera sur la durée. Juste, même si ça peut paraître comme un aveu de faiblesse, il vaut mieux demander de l’aide avant de sombrer. Sans que ce soit forcément à nous, même si tu peux m’appeler à n’importe quel moment de la journée au cas où tu veuilles en parler. » Un sourire, Damon faisait partie de ces amis pour lesquels elle serait toujours disponible, sauf urgence. Son sourire s’étira davantage lorsqu’il mentionnait le prénom de sa femme, au moins il avait une alliée de choix dans cette épreuve. « Elle ne pouvait pas venir avec vous ce soir ? »
« Je suis même étonnée que tu n’y aies pas pensé. » Un rire pouffé, imaginer les façons de s’enfuir de cette soirée serait sûrement son occupation favorite. « Quasi sûre qu’ils ne le remarqueraient pas. » Une fois que le gratin était lancé, il était difficile de l’arrêter, et la brochette que formait l’élite australienne ne faisait pas exception. « Sauf mon père qui voudra certainement me rappeler que je dois absolument revenir à Sydney… » Référence à la conversation – ou plutôt confrontation – qui avait commencé avant l’arrivée des Williams et qu’elle n’avait pas hâte de reprendre. Donc elle aurait adoré monter sur le bateau de Damon et partir loin d’ici, sans jamais revenir dans l’idéal.
--- never ever
now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Notre mariage ? Sérieusement ? » Il eut un rire qu’il ne chercha pas à masquer. « Ils sont toujours en boucle sur les mêmes histoires depuis des années, tu sais. C’est pas difficile d’imaginer qu’ils remettent encore cette histoire là sur le tapis. » Alors que c’était là une histoire inventée par leurs parents entre eux parce-que ça les arrangeait de se dire que leur rejetons auraient pu croiser leurs gênes et fortunes, et en aucun cas parce-que Norah et Damon avaient donné le moindre indice sur une piste de ce genre un jour. « Dommage qu’on soit partis du coup. J’aurais adoré commenter en retour leur choix de mari et femme et leur dire avec qui ils auraient dû se marier à la place. » - « On en aurait des choses à dire à ce sujet. » Parce-que si certains ici faisaient leurs malins, la plupart des gens savaient très bien qu’une majorité des mariages étaient des arrangements pour que les familles puissent gagner en pouvoir et que les choses n’étaient pas aussi roses en coulisses. « Et dire que certains attendent ces soirées avec impatience, au bord de l’implosion tellement ils ont du venin à déverser. » - « Leur vie doit être si ennuyante. » Avec l’accent dramatique mis sur les mots bien sur, s’il vous plait. « Et dire qu’on est des vipères en devenir… Peut-être qu’on en est déjà d’ailleurs et qu’on se voile la face. Pire, ça se trouve qu’on sera comme eux dans quelques années. » Un nouveau petit rire échappa à Damon. « Vu à quel exercice on se prête là… Je pense que c’est déjà la cas, ouais. » Même en disant ça, il savait qu’il était loin de la vérité et que la génération de leurs parents étaient bien pire que tout ce que eux pourraient dire ou faire.
La preuve en était qu’encore ce soir, la chose principale que Damon voulait éviter c’était les commérages concernant son père et la disparition de ce dernier quelques mois plus tôt. Il savait que les personnes présentes seraient les moins bien placées pour en parler mais que c’étaient celles qui se gêneraient le moins pour le faire; il apprenait à vivre avec même si ce n’était pas toujours chose aisée. « Oui là c’est différent… Vous voulez éviter au maximum le sujet j’imagine ? Que je brief mes parents avant qu’ils te fassent passer un interrogatoire au milieu de la soirée. » Il soupira, haussa les épaules quelque peu tant cela lui semblait d’avance peine perdue. « Qu’importe ce que tu leur diras, ils le feront quand même. Ils feront tous quand même. Les autres fois, il était pas là parce-que le divorce était prononcé donc les ragots allaient mais restaient presque soft… Là je sais que c’est la curiosité qui va remporter, c’est pas la peine. » Parce-qu’il était malheureusement lucide sur le fait que dans ce genre de société, c’était les informations croustillantes à se mettre sous la dent qui importaient; et l’histoire Williams en était une belle. « Ça peut se comprendre… Qu’est-ce que vous avez fait ou allez faire de ses affaires ? » - « Sa nouvelle femme se démerde avec ses affaires actuelles. Je crois que ma mère a jeté le peu qu’elle avait encore dans la maison quand il est parti. Et pour tout ce qui concerne quand il était petit… » Il déglutit avec peine à cette partie là. « Je suis pas encore retourné en Italie, j’ai pas la foi pour l’instant. Je suppose que je vais devoir faire un tri dans les affaires de la maison. » Mais ce n’était pas un problème sur lequel il voulait se pencher pour le moment - c’était bien trop douloureux pour lui que d’imaginer le faire, déjà. Saül avait beau avoir eu une emprise terrible sur son fils, elle restait réelle et même si Damon s’en défaisait petit à petit avec le temps, ces derniers temps il était plus compliqué de faire la part des choses.
« C’est normal, Damon. On ne peut pas se préparer à ça et c’est un travail qui se fera sur la durée. Juste, même si ça peut paraître comme un aveu de faiblesse, il vaut mieux demander de l’aide avant de sombrer. Sans que ce soit forcément à nous, même si tu peux m’appeler à n’importe quel moment de la journée au cas où tu veuilles en parler. » Posant sa main sur la sienne, posée à leur tour sur son avant bras, il esquissa un petit sourire autant authentique qu’il était difficile à faire apparaitre. « Merci. » Parce-qu'il la savait sincère. « Elle ne pouvait pas venir avec vous ce soir ? » Megan. « Ma mère préférait qu’on vienne que tous les deux. » Autrement dit: elle n’était pas enjouée à l’idée que sa femme soit avec lui et il savait qu’il aurait beau tenter de toutes ses forces, même tous ses efforts ne pourraient faire des miracles. Elise faisait des efforts aussi, mais il n’était pas possible de changer du tout au tout pour elle et donc de faire comme si elle appréciait et désirait côtoyer sa belle-fille - surtout alors que cette dernière était responsable de la déchéance en partie de leur famille; mais ça c’était la partie qui tue se tenait mieux.
« Je suis même étonnée que tu n’y aies pas pensé. » Il haussa un brin les épaules: depuis tout petit il avait toujours imaginé les meilleurs plans d’évasion à ce genre de situation, il n’en était pas à son coup d’essai. « Quasi sûre qu’ils ne le remarqueraient pas. » - « C’est sous-estimer ma mère. » Elle le verrait de suite. « Sauf mon père qui voudra certainement me rappeler que je dois absolument revenir à Sydney… » Fronçant un instant les sourcils, Damon porta son regard dans la direction de la jeune femme. « Il est toujours bloqué sur cette idée ? » Comme s’il était réellement étonné, alors que c’était là digne d’un comportement de personne à la classe à laquelle il appartenait.
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Norah Sawyer
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ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510
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Elle se demandait en fin de compte si ce type d’événements mondains n’étaient pas une punition. Forcée par ses parents, peut-être voulaient-ils lui faire passer un message. Peut-être se vengeaient-ils de ses absences, du fait qu’elle soit trop éloignée de la famille et qu’elle ne leur donne que très rarement des nouvelles. Car pour le moment, tous les éléments étaient présents pour que cette soirée soit un véritable carnage, à l’exception de Damon. « Ils sont toujours en boucle sur les mêmes histoires depuis des années, tu sais. C’est pas difficile d’imaginer qu’ils remettent encore cette histoire là sur le tapis. » Un soupir, malgré les quelques années où elle avait pris ses distances, Norah se rendait compte que l’élite n’avait pas changé, qu’elle était toujours aussi malsaine. « Je ne sais pas ce qui est le plus triste là dedans. Le fait qu’ils ne savent pas se trouver d’autres occupations ou qu’ils n’aient toujours pas compris que ça n’arriverait jamais. » Quelque part, elle ressentait presque de la peine car comme le soulignait son interlocuteur, leur vie ne devait être qu’ennui, ponctuée par ces moments où les hautes sphères se rassemblaient. A vrai dire, beaucoup devaient être absorbés par leur travail, c’était le cas de ses parents. Mais pour ce qui était de leur vie privée, ils devaient forcément y avoir un manque à combler. Cela n’excusait en rien le fait qu’ils le comblaient d’une mauvaise manière, mais elle ne pouvait s’empêcher de compatir. « Vu à quel exercice on se prête là… Je pense que c’est déjà la cas, ouais. » Un sourire se dessina sur son visage, cela ferait sûrement plaisir à l’assemblée s’il n’y avait pas eu de l’ironie là dedans. « On est des causes perdues, ça y est. » Comme s’ils étaient condamnés à vivre la même vie que leurs doyens, ce qui n’était pas prêt d’arriver.
« Qu’importe ce que tu leur diras, ils le feront quand même. Ils feront tous quand même. Les autres fois, il était pas là parce-que le divorce était prononcé donc les ragots allaient mais restaient presque soft… Là je sais que c’est la curiosité qui va remporter, c’est pas la peine. » C’est pour cette raison qu’elle détestait tant cette partie de la société, celle qui déshumanisait tout au profit du spectacle ou de l’intérêt personnel, parfois même les deux ensemble. A ce sujet, Norah ne pouvait cacher sa frustration. « T’as qu’à les envoyer balader Damon. T’as pas à subir ça, personne n’a à le faire. » Mais au fond, elle savait que ce ne serait que reporter l’échéance, tout comme la conversation qu’elle devait avoir avec ses parents quant à son avenir. Elle reprit. « Ou alors tu en parles une bonne fois pour toute devant tout le monde, comme ça tu leur couperais l’herbe sous le pied et avec leur fausse sympathie, ils devraient te laisser plus ou moins tranquille. » Elle s’étonnait de retrouver aussi aisément les stratagèmes qu’étaient ceux des familles aisées : attaquer avant d’être la proie. C’était sûrement la stratégie qu’elle avait le plus adoptée lors de son enfance et adolescence où elle se devait de trouver le meilleur moyen de s’isoler et ce, le plus rapidement possible. « Sa nouvelle femme se démerde avec ses affaires actuelles. Je crois que ma mère a jeté le peu qu’elle avait encore dans la maison quand il est parti. Et pour tout ce qui concerne quand il était petit… Je suis pas encore retourné en Italie, j’ai pas la foi pour l’instant. Je suppose que je vais devoir faire un tri dans les affaires de la maison. » Elle pouvait totalement le comprendre, c’était beaucoup trop tôt pour retourner sur ses terres natales. « Ça attendra que tu sois prêt. » Elle lui adressa un sourire, il irait à son rythme et tant mieux.
L’idée même qu’ils puissent s’enfuir l’attendrissait et faisait disparaître les tensions qu’elle traînait depuis le réveil. « C’est sous-estimer ma mère. » Elle ricana, ce serait sûrement le cas de ses parents également, surtout après qu’elle ait promis à son père qu’elle retournerait le voir après l’aparté qu’elle partageait avec Damon. « Ça serait si grave que ça qu’ils s’en rendent compte ? » Oh que oui. Son père serait prêt à fouiller Brisbane tout entière pour la retrouver et sa mauvaise humeur serait proportionnelle au temps qu’il aurait mis pour le faire. « Il est toujours bloqué sur cette idée ? » - « Toujours. Je croyais naïvement que me voir vivre ma vie ici suffirait pour le faire changer d’avis mais pas du tout. Je pense même que c’est pire. » Le sentiment de culpabilité n’était jamais loin, fruit de l’emprise que son paternel avait sur elle et qui la faisait revenir à chaque fois que la famille avait besoin d’elle. Et sans même qu’elle s’en rende compte, la main qui tenait sa coupe de champagne se mit à trembler légèrement, de quoi faire tanguer le liquide qu’elle contenait sans pour autant le renverser. Du moins, pour l’instant. « Tu sais quoi ? J’en suis à me demander si habiter ici c’était pas une grave erreur. » Des regrets qu’elle n’avait pas véritablement, elle adorait sa vie à Brisbane. C’est seulement les prémices d’une crise d’angoisse qui assombrissaient son jugement. « Ils doivent m’en vouloir d’être partie si longtemps. Quand je vais revenir à la maison, ça sera plus une cage où je serai, ça va être une prison haute sécurité. Et ça serait sûrement mérité. » C’était plus fort qu’elle à cet instant, c’était elle qui devait être la fautive. Faisant référence à la cage dorée dans laquelle elle était enfermée depuis sa naissance, elle la revoyait parfois dans ses cauchemars et la panique avait pour effet qu’elle s’en rappelle, à chaque fois. « Alors que si j’étais restée à Sydney– » Une absence. Elle s’arrêta net dans leur marche, elle sentait son cœur battre frénétiquement contre son poitrail, ses méninges peser une tonne. La crainte l’affola, lui faisait perdre ses moyens. Elle s’en rendait compte, maintenant. « Il faut que je m’assois là… » Un éclair de lucidité avant que cela n’empire, surtout.
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Damon Williams
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TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je ne sais pas ce qui est le plus triste là dedans. Le fait qu’ils ne savent pas se trouver d’autres occupations ou qu’ils n’aient toujours pas compris que ça n’arriverait jamais. » Plissant quelque peu le bout de son nez, Damon pencha un instant la tête sur le côté. « On peut pas leur reprocher qu’ils sont pas obstinés au moins. » Ils l’étaient même de trop, la question ne se posait pas ici. « On est des causes perdues, ça y est. » Damon échappa un petit rire ressemblant davantage à un soupir par les narines, en rien réellement amusé; oh, qu’il avait passé du temps à penser que c’était effectivement le cas, qu’il passait encore trop de temps malheureusement à penser que c’était le cas. Il faisait des efforts, promis, mais il n’était pas encore tout à fait détaché de l’image que son père avait pu avoir de lui, projeter de lui sur lui pendant toutes ces années. « Je pense que c’est le cas depuis longtemps pour eux. » C’était si facile de critiquer et pointer du doigt ceux qui essayaient de sortir d’un cercle vicieux.
« T’as qu’à les envoyer balader Damon. T’as pas à subir ça, personne n’a à le faire. » Il laissa son regard glisser vers Norah. « Tu m’as déjà bien regardé ? A quel moment tu t’es dit que j’avais les épaules pour les envoyer balader ? » Il lui fallait des élans de courage bien particuliers pour réussir à agir de cette manière là - il n’avait pas la motivation nécessaire la majorité du temps. « Ou alors tu en parles une bonne fois pour toute devant tout le monde, comme ça tu leur couperais l’herbe sous le pied et avec leur fausse sympathie, ils devraient te laisser plus ou moins tranquille. » Faisant une petite moue, il secoua quelque peu sa tête de gauche à droite, son regard regagnant un instant la foule au loin. « J’ai pas envie. D’en parler publiquement, de leur accorder ce temps là. » Il haussa les épaules. « Y’aurait eu que moi, je serais même pas venu pour pas avoir à affronter tout ça tout court. » Mais sa mère avait insisté, et il s’était laissé tenter par l’idée de lui faire plaisir pour une fois, de la soutenir… l’idée n’était plus si tentante une fois sur place, désormais.
« Ça attendra que tu sois prêt. » Il adressa un petit sourire reconnaissant à la jeune femme.
« Ça serait si grave que ça qu’ils s’en rendent compte ? » Il dodelina quelque peu de la tête. « Je pense que ça ferait criser un instant ou deux mais que ça changerait pas grand chose en vrai. » Parce-que ce n’était de toute façon pas ce genre de soirées là qui changeait la face du monde.
Ce qui semblait être davantage un problème en revanche, c’était de voir que le père de Norah était toujours attaché aux vieilles idées qu’il avait toujours eu concernant sa fille. Le regard inquiet, les sourcils un brin froncés, Damon accrochait son regard à celui de son amie. « Toujours. Je croyais naïvement que me voir vivre ma vie ici suffirait pour le faire changer d’avis mais pas du tout. Je pense même que c’est pire. » C’était la seule chose qui s’était un brin allégée de son côté dans les dernières années: le temps où il avait vécu loin de son père lui avait réellement permis de souffler un peu; ça avait été pire ensuite, mais au moins il avait pu souffler un peu ce qui ne semblait pas être le cas de Norah. « Tu lui en as parlé ? » Ce n’était pas un reproche ou aucunement une critique, tant à places échanges il n’aurait pas su être performant sur ce domaine là non plus. « Tu sais quoi ? J’en suis à me demander si habiter ici c’était pas une grave erreur. » C’était un virage un peu radicale dans ses paroles et dans son cheminement de conversation; il fronça davantage les sourcils. « Ils doivent m’en vouloir d’être partie si longtemps. Quand je vais revenir à la maison, ça sera plus une cage où je serai, ça va être une prison haute sécurité. Et ça serait sûrement mérité. » - « Qu’est-ce que tu racontes… » - « Alors que si j’étais restée à Sydney– » S’arrêtant dans sa progression, Damon en profita pour passer devant la jeune femme et se positionner à sa hauteur, lui bloquant désormais la vue et surtout empêchant que cette dernière soit de nouveau leurs parents plus loin - la panique prenant avec évidence part de son être. « Norah ? » - « Il faut que je m’assois là… » Pinçant les lèvres, ressentant une peine profonde pour elle, Damon l’attrapa gentiment par les épaules pour ne pas qu’elle s’effondre et pour la guider. « Viens. »
Quelques pas seulement plus loin - il appuyait une légère pression sur ses épaules pour ne pas qu’elle faille et surtout pour qu’elle puisse sentir qu’il la soutenait autant physiquement que psychologiquement - et ils purent s’asseoir sur un banc présent sur un des côtés du pont. Le regard du jeune italien se posa sur le visage de la brune, un instant, après avoir fait signe à un serveur qui passait non loin de leur apporter de l’eau. Il inspira longuement avant de prendre la parole. « Je sais que c’est osé de dire ça, de ma part, mais tu leur dois rien. » C’était là un point complexe pour tous les enfants à leur place. « T’as pas envie de retourner à Sydney, pourquoi tu parles de l’idée de revenir chez eux ? » Il connaissait, comprenait; encore une fois ce n’était pas une critique. « Tu peux rester là et faire ta vie sans eux, tu le sais ça en plus. »
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Norah Sawyer
la cage dorée
ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510
TW IN RP : pression familiale ; anxiété GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décorationCODE COULEUR : #a874c8 RPs EN COURS : (huit)nieves ≈ axel #2 ≈ kipplin ≈ akira ≈ sung-jin ≈ damon #2 ≈ oscar #2 ≈ eli
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(elorah) ⚹ and so many moons that we have seen, stumbling back next to me, i've seen right through and underneath and you make me better
RPs EN ATTENTE : olive #2 ≈ axel #3 RPs TERMINÉS : rhett ≈ damon ≈ abel ≈ olive ≈ axel ≈ oscar ≈ maxwellAVATAR : olivia rodrigo CRÉDITS : avatar - sidesnack sur tumblr ; signature - old money ; gifs - sidearthgifs & dailyoliviarodrigo sur tumblr DC : landry chamberlain INSCRIT LE : 21/12/2023
Norah observa le flot de personnes en train de discuter, de rire, et se sentirait presque à l’aise si elle n’avait pas la pression de ses parents pesant sur ses épaules. La remarque de Damon résonna en elle. « On peut pas leur reprocher qu’ils sont pas obstinés au moins. » Elle ne pouvait s’empêcher de sourire, un sourire presque sarcastique tant l’obstination était un euphémisme pour ces personnes. « Oui, c’est vrai… On dirait qu’ils en font une question de principe, comme si ça allait les rendre plus heureux de colporter ce genre de choses. » Elle tourna son regard vers lui, se demandant combien de temps ils pourraient encore parler ainsi sans se faire interrompre, si interruption il y a. Car ils savaient tous les deux que les familles mondaines pouvaient aborder un sujet sous toutes ses coutures et ce, pendant des heures.
« Tu m’as déjà bien regardé ? À quel moment tu t’es dit que j’avais les épaules pour les envoyer balader ? » Elle plissa les lèvres, ne pouvant masquer son inquiétude. Ses paroles résonnaient avec sa situation actuelle, elle qui s’était retrouvée muette face à ses parents. « Je... Je suis sûre que tu en serais capable, si tu le voulais. » Son cœur battait plus vite mais elle gardait son sourire de façade. Elle ne savait pas encore que la crainte de la confrontation avec ses parents l’envahissait déjà, elle n’aurait pas imaginé qu’une conversation avec Damon puisse en être le catalyseur. Voilà qu’elle commençait à les entendre discuter de son avenir dans son dos, du moins dans sa tête. « J’ai pas envie. D’en parler publiquement, de leur accorder ce temps-là. Y’aurait eu que moi, je serais même pas venu pour pas avoir à affronter tout ça tout court. » - « Et louper une soirée en ma compagnie ? Super. Je vais essayer de ne pas le prendre personnellement. » Un ricanement, l’humeur était peut-être l’un des derniers moyens pour elle de garder un tant soit peu de consistance. « Je te comprends. Franchement, j’aurais aimé pouvoir faire pareil... » Et ce n’était pas pour éviter Damon ou sa mère, mais bien ses propres parents, encore et toujours. « Je pense que ça ferait criser un instant ou deux mais que ça changerait pas grand-chose en vrai. » Oh, cela ferait plaisir à la Sawyer de faire criser ses parents, tout de suite. Juste s’en aller, rester dans le déni, oublier ce qui était attendu d’elle cette soirée et s’enfermer dans son appartement les prochains jours, le temps que cela passe.
Tout s’enchaîna très vite après cela. Elle ne parvint pas à contenir son malaise, cette sensation qui la dévore depuis longtemps. « Qu’est-ce que tu racontes… » Elle sentait que son corps ne répondait plus comme il devait le faire, incapable de lui répondre. « Norah ? Viens. » Elle lui suivit jusqu’au banc avec difficulté, pouvant compter sur le soutien de son interlocuteur pour atteindre leur destination. Focalisée sur sa respiration, elle inspira, expira, plusieurs fois de suite. Des sanglots, la suite logique de sa crise. Assise, elle retrouva ses esprits petit à petit, écoutant les paroles de Damon. « Je sais que c’est osé de dire ça, de ma part, mais tu leur dois rien. » Ces mots résonnèrent en elle, comme un appel à la rébellion, mais la crainte de l’angoisse et du rejet l'enserrait. Il était encore un peu tôt pour qu’elle lui réponde. « T’as pas envie de retourner à Sydney, pourquoi tu parles de l’idée de revenir chez eux ? » Heurtée par la question du garçon, elle prit une gorgée d’eau, les yeux marqués par l’émotion. « Parce qu’ils m’ont toujours fait comprendre que je leur devais quelque chose. » Elle s'interrompit, prenant une grande inspiration, sa voix encore tremblotante. « C’est comme si je suis à leur merci. Je suis même pas sûre qu’ils font exprès... Ou si peut-être. Mais à c’est à chaque fois la même chose. Tout ce qu’ils veulent de moi, ils l’ont. A chaque fois. » Sa voix trahissait son anxiété, et elle sentit une légère chaleur se répandre dans son corps, un léger frisson d’angoisse. « Tu peux rester là et faire ta vie sans eux, tu le sais ça en plus. » Ses mots étaient des encouragements, mais elle doutait que ce soit si simple. « Je sais mais... » La voix de Norah s’éteignit alors qu’elle repensait à son retour à Sydney. « Je suis tellement prise dans tout ça. » Dans les manigances familiales, dans les codes que le duo connaissait très bien. Ses pensées tourbillonnaient, comme si elle ne pouvait s’en défaire. Les crises d’angoisse qu’elle avait ressenties depuis son arrivée à Brisbane, depuis son enfance, lui pesaient sur l’estomac. Elle se rappelait de la sensation oppressante, comme si une main invisible lui serrait la poitrine. « Depuis que je suis ici, chaque moment sans eux, chaque minute que je passe à vivre ma vie loin d’eux, ça me fait me sentir bien, moi-même. Mais il suffit que quelque chose me fasse penser à eux et je sens ce poids grandissant. » Elle jeta un coup d'œil à Damon, comme si elle cherchait à capter une réaction. Elle n’avait jamais abordé le sujet de ses crises auparavant, elle avait peur de paraître pour une folle. « Je suis à la merci de leurs exigences, de leurs attentes… Et je déteste ça. Je suis juste une pièce de leur jeu. » La voix tremblante, elle réalisa qu’elle s’était déjà laissée emporter. Que c’était perdu d’avance.
--- never ever
now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Oui, c’est vrai… On dirait qu’ils en font une question de principe, comme si ça allait les rendre plus heureux de colporter ce genre de choses. » Ils n'avaient surtout pas grand chose d’autre sur quoi colporter des affaires ici si ce n’était pas pour les deux rejetons qui n’avaient pas capitalisé sur le fait qu’ils auraient pu finir ensemble - alors ils le faisaient sur chaque histoire de leur côté.
« Je... Je suis sûre que tu en serais capable, si tu le voulais. » En cet instant, il ne pouvait voir qu’une crise de panique était imminente chez Norah - elle même ne le voyait pas encore -; le sujet n’était que de trop prenant de son côté malheureusement pour qu’il puisse être assez alerte pour le reste autour de lui. Pourtant, il était plutôt doué dans le domaine d’ordinaire. « T’as trop foi en moi. » Lui n’en avait pas assez: il ne serait pas apte à faire ce genre de commentaire, il le savait mais ne s’en formalisait pas pour autant. Il avait accepté l'idée qu’il allait entendre ici et là des remarques, elles ne seraient pas plaisantes mais il s’en sortirait. L’idéal aurait été de ne pas venir du tout, mais étant donné que sa mère avait insisté pour qu’il soit à ses côtés et qu’il avait encore du mal à lui dire non, il encaisserait parce-que c’était une exception, cette soirée. « Et louper une soirée en ma compagnie ? Super. Je vais essayer de ne pas le prendre personnellement. » Il eut un petit sourire, pencha quelque peu sa tête sur le côté. « J’aurais préféré profiter de ta compagnie dans d’autres conditions beaucoup plus fun. » Sans mauvais sous-entendus ici. « Je te comprends. Franchement, j’aurais aimé pouvoir faire pareil… » - « T’aurais pu. » Parce-que si elle avait davantage foi en lui qu’il ne le faisait seul, l’inverse était probable également.
Et la preuve était effectivement que c’était le cas. Rapidement à la suite, Norah perdit pieds - presque littéralement - si bien que Damon se dépêcha de l’emmener avec lui jusqu’au banc le plus proche pour être sur qu’elle ne tombe pas. Des sanglots furent de mise - il ne pouvait critiquer, il aurait été dans un état bien pire que le sien à rôles inversés -, il se débrouilla pour lui dégoter discrètement un verre d’eau pour qu’elle puisse se rafraîchir quelque peu et reprendre ses esprits le plus rapidement possible. La suite du discours de Damon était bien sur quelque peu osé de sa part, tant il n’en aurait pas mené plus large; mais justement parce-qu’il savait de quoi elle parlait, il pouvait se permettre de pointer dans la direction qui n’était pas celle à prendre et apparement surtout celle qu’elle envisageait présentement. Si retourner à Sydney, auprès de ses parents, la rendait dans cet état là alors que ce n’était qu’envisagé pour le moment, ce n’était clairement pas la solution à envisager. « Parce qu’ils m’ont toujours fait comprendre que je leur devais quelque chose. » Il fit une petite moue: oh, il ne connaissait que trop bien. « C’est comme si je suis à leur merci. Je suis même pas sûre qu’ils font exprès... Ou si peut-être. Mais à c’est à chaque fois la même chose. Tout ce qu’ils veulent de moi, ils l’ont. A chaque fois. » Il fronça les sourcils, secoua quelque peu la tête de gauche à droite. « Tu l’es pas Norah. » Même s’il savait qu’il aurait beau le répéter si elle n’y croyait pas, il ne pourrait rien y faire. « Je sais mais… Je suis tellement prise dans tout ça. » Il soupira quelque peu, passant son bras par dessus ses épaules. « Je sais. » Il ne connaissait que trop bien la sensation; s’il s’en était relativement bien sorti, et extirpé tout court de son côté, c’était parce-que sa femme l’avait aidé en lui tendant la main et lui donnant le soutien dont il avait eu besoin.
« Depuis que je suis ici, chaque moment sans eux, chaque minute que je passe à vivre ma vie loin d’eux, ça me fait me sentir bien, moi-même. Mais il suffit que quelque chose me fasse penser à eux et je sens ce poids grandissant. » Il avait l’impression de se voir quelques mois, quelques années maintenant plus tôt, lorsqu’il était revenu contre son gré auprès de ses parents en Australie alors qu’il se détachait de leur emprise lentement mais surement à l’étranger - c’était surement pour cette raison là que son père avait décrété qu’il était temps qu’il revienne à leurs côtés. « Je suis à la merci de leurs exigences, de leurs attentes… Et je déteste ça. Je suis juste une pièce de leur jeu. » Pinçant ses lèvres, il fronça quelque peu le bout de son nez alors qu’il tournait son regard vers la jeune femme. « J’aimerais te dire que ça c’est pas vrai, mais on sait tous les deux que c’est le cas. » Ils connaissaient par coeur la manière dont leurs parents fonctionnaient et les manières d’agir de la classe sociale dans laquelle ils avaient grandi; effectivement, les enfants n’étaient souvent que des pions pour leurs parents, pour assouvir leurs idées et accomplir ce qu’ils n’avaient jamais réussi à faire eux-même. « Mais c’est pas pour autant que tu dois restée accrochée à eux et les laisser faire. » Il tenta une moue encourageante. « Je sais, c’est moi qui dis ça, mais… » L’inspiration fut longue mais nécessaire puisqu’il ne pouvait faire comme si c’était d’une logique limpide - il avait mis des années avant de réussir à commencer à se détacher de tout ça. Il n’était pas encore parfaitement sorti d’affaire, mais était un peu avancé qu’elle ne pouvait clairement l’être. « T’es pas obligée que ce soit comme ça. Et s’ils sont offensés par ton comportement, franchement ça changera pas grand chose pour toi. Ca te fera même du bien. » Il haussa les épaules. « Ca leur fera du mal à eux, mais après tout c’est pas leur avenir dont il s’agit, non ? » Il eut un maigre sourire, un instant - il n’eut ni le courage ni le coeur de le garder cependant. « Et tu seras pas seule pour te défendre, si t’as besoin. Je sais ce que c’est, je sais que ça coute beaucoup quand on est à notre place de le faire. Mais t’as pas à te dire que t’as besoin de t’accrocher pour les mauvaises raisons. »
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Norah Sawyer
la cage dorée
ÂGE : vingt-trois ans. combien de temps pourra-t-elle encore se cacher derrière son âge pour justifier ses erreurs. SURNOM : nono. STATUT : célibataire. a-t-elle seulement le temps pour ça ? c'est ce qu'elle se répète, sans savoir que son palpitant bat plus vite en la présence d'un certain garçon. MÉTIER : étudiant en droit. si au départ c'était pour faire plaisir à papa et maman, elle commence à changer d'avis. le domaine du droit est vaste, elle finira par trouver une branche qui lui correspond. également créatrice de contenu, elle a trouvé son audience à travers ses podcasts et sa chaîne youtube. LOGEMENT : appartement au #220 edward street, spring hill POSTS : 1161 POINTS : 510
TW IN RP : pression familiale ; anxiété GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : troisième d'une fratrie de 4 enfants ≈ vient d'une famille aisée, familière des hautes sphères ≈ ses parents, peu présents, lui mettent une pression telle qu'elle n'a pas le choix de s'éloigner d'eux ≈ très secrète vis-à-vis de ses relations familiales ≈ avenante, altruiste, aime être entourée ≈ fort tempérament, susceptible, têtue et fière ≈ passionnée de peinture et de décorationCODE COULEUR : #a874c8 RPs EN COURS : (huit)nieves ≈ axel #2 ≈ kipplin ≈ akira ≈ sung-jin ≈ damon #2 ≈ oscar #2 ≈ eli
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(elorah) ⚹ and so many moons that we have seen, stumbling back next to me, i've seen right through and underneath and you make me better
RPs EN ATTENTE : olive #2 ≈ axel #3 RPs TERMINÉS : rhett ≈ damon ≈ abel ≈ olive ≈ axel ≈ oscar ≈ maxwellAVATAR : olivia rodrigo CRÉDITS : avatar - sidesnack sur tumblr ; signature - old money ; gifs - sidearthgifs & dailyoliviarodrigo sur tumblr DC : landry chamberlain INSCRIT LE : 21/12/2023
Norah ne s’en rendait pas compte mais Damon était sûrement le meilleur interlocuteur qu’elle pouvait avoir à cet instant. Car au delà du fait qu’elle recevrait le soutien de son ami, lui-même avait vécu sensiblement la même chose. Victimes des codes et des manigances qui faisaient partie intégrante de leur mode de vie, ils se comprenaient sur bien des points tant ils partageaient la même vision des choses. « T’as trop foi en moi. » Un sourire, elle serait toujours là pour l’encourager, à voir grand pour lui, parce qu’il le méritait. Elle était en quelque sorte une sorte de cheerleader pour le fils Williams, l’uniforme et les pompons en moins. « C’est mon rôle, je suis là pour ça. » Elle ne pouvait s’en empêcher, c’était plus fort qu’elle. Non pas parce qu’elle cherchait à être une héroïne, plutôt parce que cela lui faisait plaisir de booster la confiance de ses proches, là où il était très difficile de faire de même pour elle-même. Elle pouvait paraître sûre d’elle sur certains sujets, mais en réalité elle était remplie d’insécurités, de blessures du passé qui la dépouillaient de toute estime d’elle-même. La première étant le fait qu’elle est longtemps vécue dans l’ombre de ses parents, à suivre aveuglément leurs préceptes. « J’aurais préféré profiter de ta compagnie dans d’autres conditions beaucoup plus fun. » L’ironie mise de côté, elle pouvait totalement le concevoir, surtout que ces dernières années ils avaient davantage l’habitude de se retrouver autour de centres d’intérêt communs - notamment les activités artistiques - plutôt qu’aux dîners mondains qu’elle fuyait comme la peste. « On ne s’amuse pas là ? », dit-elle avant de grimacer alors qu’ils entendaient encore les rires hypocrites des autres au loin. Il y avait clairement plus fun, elle ne pouvait le contredire, sans savoir qu’elle serait en larmes quelques instants plus tard. « T’aurais pu. » - « Mon père m’aurait trainé par les cheveux jusqu’ici si je n’étais pas venue de moi-même. Après avoir payé la ville entière pour qu’on me retrouve. » Elle avait imaginé se cacher mais connaissant son géniteur, il avait les ressources pour la retrouver, même si elle partait à l’autre bout du globe. Il fallait croire que les Sawyer étaient obstinés de père en fille.
Une sorte de désillusion envahit son regard. Elle savait qu’il suffirait d’une impulsion de son père pour qu’il déploie des moyens absurdes juste pour préserver l’image parfaite de la famille. Elle imaginait sans mal un escadron de détectives engagés pour la dénicher, peu importait la distance. Ce contrôle constant, cette surveillance indirecte, elle y avait été habituée depuis toujours, mais le poids lui semblait de plus en plus difficile à supporter. Elle sentait une lassitude profonde, un sentiment d’étouffement, presque physique, l’envelopper. Derrière la façade légère qu’elle essayait d’entretenir avec Damon, le sentiment d’être une marionnette sans possibilité de s’émanciper lui rongeait l’esprit. Sa liberté, celle qu’elle pensait avoir gagnée en partant, n'était en réalité qu’une illusion fragile, prête à se briser au moindre rappel de la mainmise de ses parents sur sa vie. Son regard se perdit un instant, comme s’il cherchait un échappatoire à travers la foule animée. Un léger vertige la prit, mais elle tenta de le dissimuler. Pourtant, elle savait que Damon avait perçu le tremblement infime de ses mains. Le soutien silencieux qu’il lui offrait, simplement par sa présence, était un soutien auquel elle pouvait se raccrocher pour éviter de sombrer. Mais combien de temps pourrait-elle continuer à faire semblant ? Elle se demandait combien de fois encore elle devrait étouffer ces cris intérieurs, ces envies de tout quitter, de tout abandonner pour reconstruire sa vie, ou plutôt construire tout court. Son souffle s’accélérait presque silencieusement, mais assez bruyamment pour qu’elle sente la montée d’une anxiété sournoise mais bien familière, qui comprimait sa poitrine. L’idée de se retirer, de se cacher quelque part le temps que la tempête intérieure s’apaise, l’effleura. C’était ce qu’elle faisait d’habitude, lorsque la pression devenait insupportable. Elle trouvait un coin discret, une excuse pour se retrouver seule, pour se calmer, pour maîtriser ces vagues d’émotions qui menaçaient de la submerger. Mais ici, entourée de toutes ces figures mondaines, sous le regard de Damon, elle n’avait nulle part où fuir. Elle ne pouvait s’esquiver sans attirer l’attention, sans éveiller la suspicion. Cette fois, elle devait rester, confrontée à ses propres failles, incapable de se cacher. Les secondes s’étiraient, et la panique s’ancrait davantage. Elle sentait le monde autour d’elle devenir flou, chaque voix, chaque rire sonnant comme un bruit qui oppressait son poitrail. Elle n’avait plus le choix, le poids était trop lourd, et il lui fallait parler, pour se soulager un minimum. Tout déballer. Elle ne savait pas vraiment si Damon pouvait comprendre, mais elle avait besoin de relâcher cette pression, de verbaliser ce qui la rongeait avant que l’étau ne se referme complètement sur elle. Elle se sentait complètement sous leur emprise, comme si elle ne valait rien sans tout cela alors qu’elle avait tous les efforts pour s’en défaire, du moins croire qu’elle s’en était défait. « Tu l’es pas Norah. » Elle demeurait une première fois silencieuse, bien trop à fleur de peau pour pouvoir réagir, ni le croire. « Je sais. » Une seconde fois, elle ne dit rien. Il essayait de la rassurer mais force était de constater qu’elle avait besoin de ces larmes, elle qui les avait si longtemps contenues. La gorge nouée, elle parvint toutefois à prononcer quelques mots lucides, en direction de Damon. « Je suis désolée que ça tombe sur toi... Je dois avoir l’air d’une folle. » Elle ne pouvait pas se voir à cet instant, mais elle se détesterait. Elle détesterait la façon qu’elle avait de se dénigrer, son fatalisme, d’être beaucoup trop dramatique. Mais tout ceci était empli de sincérité, aussi grisante pouvait-elle être. Alors, elle éteignait cette petite voix, les vestiges de son estime de soi, pour se laisser porter par sa détresse.
« J’aimerais te dire que ça c’est pas vrai, mais on sait tous les deux que c’est le cas. Mais c’est pas pour autant que tu dois restée accrochée à eux et les laisser faire. » Norah l’entendait, alors qu’elle reprenait un peu de consistance. Au moins, elle avait en face d’elle quelqu’un qui connaissait très bien le fonctionnement de cette partie de la société. Tout ceci, elle le savait, au fond. Mais elle était perdue, incapable de réfléchir à la moindre solution. « Comment je suis censée le faire ? Etre accrochée à eux, ça a été mon quotidien pendant toute mon enfance, les laisser faire pendant mon adolescence et jusqu’à maintenant. » Elle n’était plus aussi rebelle qu’avant, elle s’accrochait au fait qu’elle habitait loin d’eux pour accepter la moindre de leur requête. Elle confondait la gratitude et accepter d’être manipulée. « T’es pas obligée que ce soit comme ça. Et s’ils sont offensés par ton comportement, franchement ça changera pas grand chose pour toi. Ca te fera même du bien. Ca leur fera du mal à eux, mais après tout c’est pas leur avenir dont il s’agit, non ? » Norah lui aurait donné raison dans d’autres circonstances. Même, les mots de son interlocuteur résonnaient avec ceux qu’elle lui avait prononcés quelques minutes avant, lorsqu’il était question de sa propre famille et de la manière dont il gérait la tragédie qui venait de les toucher. « Ils me laisseront pas faire, jamais. Et j’ai pas envie de leur faire du mal. » L’émotion faisait souffler ses derniers mots, les sanglots encore bien présents. Car elle les aimait autant qu’ils la rendaient malade, parce qu’ils étaient sa famille. Ceux qui ont accompagné ses premiers pas, ceux qui étaient le témoin de ses difficultés mais aussi de ses réussites, ceux qui pouvaient dresser son portrait le plus proche de la réalité. Et famille ou pas, elle détestait les conflits. « Et tu seras pas seule pour te défendre, si t’as besoin. Je sais ce que c’est, je sais que ça coute beaucoup quand on est à notre place de le faire. Mais t’as pas à te dire que t’as besoin de t’accrocher pour les mauvaises raisons. » Malgré tout, elle lui afficha un sourire sans pour autant pouvoir le regarder dans les yeux. Elle appréciait son soutien mais elle savait que sur ce terrain, elle serait le seul bataillon. « Comment tu as fait toi ? » Mais rien ne l’empêchait de discuter stratégie avec lui, surtout que lui semblait bien plus aguerri qu’elle dans ce domaine. « Une chose est sûre : je ne pourrais pas continuer comme ça. » Elle retrouvait enfin un soupçon de lucidité, sa respiration se calmait et sa voix redevenait normale. Elle sortit un mouchoir de son sac, en profitant pour regarder son reflet à travers l’écran de son téléphone. « Mon make-up... », dit-elle en imitant le cliché de la fille superficielle avant qu’un rire ne s’échappe de ses lèvres. Elle rattrapa les dégâts pour rester présentable, l’humour restant le meilleur moyen pour elle de retrouver sa zone de confort. « Encore désolée. » Elle posa sa main sur celle de Damon, s’il fallait qu’elle aborde le sujet avec lui aujourd’hui, elle aurait préféré le faire d’une toute autre manière. Il avait mieux à faire que la voir au plus mal, à tenter de la rassurer. « Je peux te demander de garder ça pour toi ? Personne ne sait pour... » Ses crises d’angoisse. Elle avait prit le soin de les cacher, de les garder secrètes. Elle en avait honte, elle avait honte d’avoir été aussi vulnérable devant son ami, elle avait tellement honte qu’elle n’arrivait même pas à le lui dire. « Enfin, savait. » Car maintenant il était dans la confidence et au fond, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance.
--- never ever
now i am shivering and withered, we'll never be better. when i met her, she told me she was not a sinner. you said we're not forever.