The past always comes back in different forms. (scarlett #1)
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Comme le disait Honoré de Balzac, le passé, toujours prêt à refaire surface, était l’ennemi du présent. Le passé de Lincoln n’était pas totalement enfoui et il le savait. Non pas qu’il le cachait d’ailleurs, simplement, il préférait éviter le sujet et s’il pouvait ne pas en parler, cela lui allait très bien. Après tout, ce n’était pas chose facile que de parler de la mort de ses propres parents non ? Surtout que ces derniers avaient été tués par leur propre enfant, le frère de Lincoln. Une sombre histoire qu’il avait essayé de laisser dans son passé. Mais de temps à autre, la vie semblait s’amuser avec l’avocat et lui rappeler que cet événement s’était passé. Il y avait quelques semaines, l’avocat avait reçu la visite d’une sorte d’enquêtrice qui venait des Etats-Unis, lui expliquant qu’elle avait suivi une piste concernant son frère qui l’avait amené à Brisbane. Autant dire que ce jour-là, l’avocat était tombé des nues. Depuis, il n’avait pas eu de nouvelles, se disant qu’elle n’avait pas dû avoir de nouveaux éléments dans ses recherches. Et cela semblait convenir parfaitement à Lincoln, ce dernier ne voulant pas davantage d’informations sur le sujet, ayant fait un trait dessus. Même si une part de lui voulait bien savoir si son frère se trouvait encore en ville ou pas. Pour être sûr. Cependant, en se levant ce matin pour se rendre à son cabinet, il ne s’attendait pas à ce que son passé refasse une nouvelle fois surface, et ce coup-ci, non pas par le biais d’une personne qui l’attendait dans son bureau. Lincoln arriva sur son lieu de travail et salua, comme à son habitude, sa secrétaire qui afficha une mine bizarre sur son visage, comme si quelque chose la dérangeait. « Que se passe-t-il ? On dirait que vous avez appris une mauvaise nouvelle. » Celle-ci répondit simplement « non » avant de se remettre à son travail. Haussant les épaules, l’avocat pénétra dans son bureau et le journal du jour l’attendait sur la table qu’il avait pour diverses réunions de travail qui demandaient d’installer un certain nombre de personnes. Lincoln feuilleta distraitement le journal, son esprit vagabondant entre les dossiers épars et le grondement de la pluie contre les fenêtres. L’odeur familière du cuir des fauteuils et du café froid n’avait plus rien de réconfortant. Le bruit du papier froissé lui apporta une brève distraction, une échappatoire à sa routine monotone d'avocat. Mais ses yeux s'arrêtèrent net sur un titre qui semblait lui sauter au visage. « Mystère non résolu : le meurtre tragique de la famille Reddington. » Son souffle se coupa. Ses mains, jusque-là tremblantes d’ennui, se crispèrent autour du papier. Le nom de famille… Reddington… C’était celui de ses parents, le sien également. Ce n’était pas possible. Cela faisait des années que cette histoire était enterrée, autant dans les pages jaunies des archives que dans les profondeurs de la mémoire collective. Il avait essayé de la fuir, de l’enterrer, d’ignorer cette plaie béante qu’il portait depuis la fin de ses études de droit. Pourtant, là, devant lui, en lettres noires et indélébiles, tout remontait à la surface, une nouvelle fois. Il se pencha, le cœur battant à tout rompre. Ses parents avaient été assassinés. Froidement. Brutalement. Et à ce jour, personne n’avait été condamné. Il le savait mieux que quiconque. Ce meurtre impuni était devenu son plus grand fardeau. Mais là, dans ce maudit journal, on osait rouvrir la plaie. Comme si le monde entier se liguait contre lui pour l’empêcher de tourner la page, pour le forcer à revivre ce cauchemar qu’il tentait de refouler. « Le suspect en fuite. Qu’est-il réellement arrivé cette nuit-là ? » Lincoln sentit une rage sourde monter en lui, mêlée à une tristesse si lourde qu'elle menaçait de l'écraser. Il serra les dents, fermant les yeux un instant, mais chaque mot semblait se graver dans sa tête. Il voyait de nouveau leurs visages, ceux de ses parents, figés dans la douleur et l’incompréhension, comme la nuit où il les avait trouvés. La scène ne le quittait jamais vraiment, même dans ses rêves. Le monde autour de lui s’effondra. Il se leva brutalement, renversant sa chaise, et lança le journal à travers la pièce. Le journal heurta la bibliothèque avec un bruit sourd, mais cela ne soulagea pas sa colère. Il ne se sentait qu’impuissant, prisonnier d’une tragédie qu’il ne pouvait jamais vraiment fuir. Le vide, l’injustice, l’absence. Un cri lui échappa, un mélange de frustration et de douleur. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ces détails resurgissaient-ils des années après, alors qu'il croyait avoir appris à vivre avec ce poids dans sa poitrine ? Son souffle devint irrégulier. Il s’agrippa au bureau, ses doigts blanchissants sous la pression. Il se sentait piégé dans son propre corps, étouffé par le torrent d’émotions qu'il n’avait jamais su canaliser. Lincoln avait bâti une carrière solide, porté des masques pour se convaincre qu’il pouvait avancer. Mais tout cela n'était qu'une façade fragile, qui venait de se fissurer sous l'assaut inattendu du passé. Et, au milieu du chaos dans sa tête, une pensée terrifiante s'imposa à lui : il ne pourrait peut-être jamais vraiment oublier.
Jetant un regard sur sa secrétaire qui tourna rapidement sa tête pour se concentrer sur l’écran de son ordinateur, l’avocat reprit son calme et sortit de son bureau pour aller voir celle avec qui il travaillait depuis le début de cette aventure, depuis l’ouverture du cabinet. « Désolé si vous m’avez vu m’emporter. Je sais que c’est inhabituel de ma part, mais vous devez savoir pourquoi. D’où votre silence lorsque je suis arrivé. Sincèrement désolé. Dit-il avant de retourner dans son bureau et de fermer la porte derrière lui. S’installant sur sa chaise, il regarda l’extérieur du bâtiment à travers la fenêtre, il essaya de remettre ses idées en place et commença, dès lors, à se poser la question : qui avait pu faire en sorte que cet article sorte ? Non pas que les informations étaient confidentielles car tout le monde pouvait les trouver sur internet, mais encore fallait-il savoir que cette histoire existait et qu’elle était reliée au passé de Lincoln. Car des Reddington, il y avait plusieurs familles portant ce nom. Alors cela voulait donc dire que c’était quelqu’un qui lui en voulait ? Ou bien un coup bas contre lui par un concurrent car il devenait dérangeant ? Et en se basant sur cette deuxième hypothèse, plusieurs noms lui vinrent en tête. Dont celui de Scarlett Bridgers qu’il connaissait bien pour avoir partagé un lit plusieurs fois et avoir appris avec elle tout ce qui touchait aux relations publiques. Jusqu’à qu’il décida de se lancer lui-même dans ce domaine avec son cabinet. Et peut-être que le fait d’avoir été son élève en quelque sorte et d’être maintenant son concurrent ne semblait pas lui avoir plu finalement. Mais Lincoln avait quand même un doute que ce soit elle car même si une rivalité s’était installée entre eux, pouvait-elle vraiment aller aussi loin et mettre en lumière un événement douloureux de son passé ? Il l’ignorait. Peut-être ne la connaissait-il pas finalement ? Se tromper sur des personnes, cela lui arrivait. Rarement, mais cela lui arrivait. Et peut-être était-ce le cas ? Demandant à sa secrétaire d’appeler son chauffeur, Lincoln ne tarda pas à quitter son bureau bien décidé à confronter Scarlett à ce qu’elle avait potentiellement fait. Très forte probabilité et durant tout le trajet, plus il pensait à cette possibilité, plus elle lui semblait crédible. Le trajet fut de courte durée vu que les bureaux de la demoiselle se trouvaient non loin des siens. Et après plusieurs longues minutes de réflexion, de pensées tristes et une colère qu’il n’avait pas ressentie depuis bien des mois, voire des années. Peu de choses pouvaient le faire sortir de ses gonds. Peu de choses sauf sa vie privée, son passé. Une fois arrivé, il sortit de la voiture en prenant le journal qu’il avait ramassé par terre dans son bureau, en refermant la porte de la voiture derrière lui, disant au chauffeur de l’attendre car il n’allait pas à en avoir pour longtemps. Se rendant alors à l’étage où se trouvait le bureau de Bridgers, il passa avec facilité sa secrétaire, bien que cette dernière lui affirma que Scarlett était occupée. Ce à quoi Lincoln répondit : « Oui, elle est occupée avec moi. » Il pénétra sans le bureau de la responsable de relations publiques et en arrivant à la hauteur de son bureau, balança le journal à la page où on parlait de son histoire sur le bureau de la demoiselle. « Désolé de cette interruption quelque peu brutale, j’en conviens. Mais je ne pensais pas que tu pouvais te rabaisser à de telles manœuvres. Surtout toi Bridgers. » Lincoln la laissa regarder alors le journal, essayant de se calmer en faisant les cent pas dans la pièce.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Si beaucoup de gens semblent subir leur travail, pour Scarlett, cela a toujours été bien différent. C’est un refuge, un endroit où elle se sent bien, en contrôle. Assise derrière son bureau, elle pianote sur son ordinateur avec aise, l’esprit si concentré qu’une oreille attentive pourrait entendre les rouages de son cerveau en marche. Son agenda, tenu à jour par son assistante, est bien rempli cette semaine, et elle aime ce rythme, ces obligations qui marquent les jours et les heures. Elle travaille trop, sûrement - son algorithme instagram lui propose constamment des lunettes qui filtre la lumière bleue des écrans, sûrement lié à son temps passé sur les écrans. Mais elle aime cette vie-là, cette fatigue de rentrer le soir dans une belle maison dont le crédit est quasiment remboursé, se glisser dans des draps de coton épais et doux, toujours propres, toujours repassés, parce qu’elle peut payer quelqu’un pour le faire. Elle aime se lever tôt, sortir par la porte arrière du jardin avec sa planche, marcher un petit quart d’heure jusqu’à la plage, se vider la tête dans les vagues avant de revenir chez elle se doucher, enfiler ses talons et une chemise blanche immaculée, attraper son sac à main au prix exorbitant avant de conduire jusqu’à ses bureaux. Cette routine peut paraître étrange, pour certains, elle n’a pas de mari ou de femme, pas d’enfants, pas d’amis - enfin, deux amis, depuis que Swann et Ruben ont fait leur mission d’être dans sa vie -, le silence règne souvent chez elle, où elle rentre trop tard, parce qu’elle a travaillé jusqu’à pas d’heures. Pour beaucoup, ce n’est pas une vie. Pour elle, c’est le paradis.
Concentrée sur son ordinateur, elle ne remarque pas l’agitation dehors jusqu’à que la porte de son bureau s’ouvre à la volée, une silhouette remontant comme une furie vers elle pour jeter un journal sur son bureau. Scarlett, toujours en maîtrise d’elle-même, ne sursaute même pas, et se contente d’avoir un très léger mouvement de recul sur son fauteuil. Elle redresse son regard vers Lincoln Reddington qui s’agite devant elle. « Désolé de cette interruption quelque peu brutale, j’en conviens. Mais je ne pensais pas que tu pouvais te rabaisser à de telles manœuvres. Surtout toi Bridgers. » Elle lève un sourcil, parce qu’elle n’a sincèrement aucune idée de quoi il parle. « Mon Dieu que tu es dramatique », elle siffle entre ses lèvres avec un sourire en coin. Elle ne connaissait pas ce visage du jeune homme, plutôt dans le contrôle de son image, comme elle. C’est pour ça qu’ils s’entendent bien - même si c’est compliqué, ces derniers temps. Des anciennes histoires de coucheries, des clients volés, des plates-bandes pas trop respectés. Actuellement, elle voudrait plutôt le torpiller, il est vrai. Mais elle n’a pas eu (encore) beaucoup d’occasions. Elle attrape le journal pour voir de quoi il parle. « Ne me dis pas que tu te mets dans cet état pour la dernière déclaration de Teller sur - », elle commence, pensant à une affaire de politicien que Scarlett représente et qui a critiqué un autre politicien que Lincoln représente, des broutilles dans leur milieu, mais son regard s’arrête un article, et sa voix s’arrête, « Oh. » Elle relève la tête vers Lincoln avant même de lire en entier. Elle sait de quoi cela va parler. Elle plisse les yeux. « Quel rapport avec moi ? » Elle demande un peu froidement, avec une petite idée de ce qu’il insinue - une idée qui ne lui plaît pas du tout.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Rare était les fois où Lincoln s’emportait car peu de choses le mettaient hors de lui. Même la défaite car il savait que certaines défaites étaient inévitables. Cependant, en débarquant dans le bureau de Scarlett de cette manière, il venait de montrer une nouvelle facette de lui à la demoiselle. Et sur le coup, il ne se demanda pas s’il avait merdé ou pas. Non pour lui, tout ce qu’il y avait dans sa tête, c’était simplement cet article de journal qu’il avait lu dans son bureau et qui parlait de la tragédie familiale qu’il avait vécu peu de temps après la fin de ses études de droit. Il ne pensa pas aux différentes indications qu’il donna à sa concurrente, montrant de par son comportement que ce sujet pouvait le faire sortir de ses gonds. Une erreur qu’il venait de commettre, mais cela lui était indifférent. Il voulait juste confronter Scarlett à ce qu’elle avait fait, car pour l’avocat, il n’y avait que son ancien mentor qui avait pu faire ça. Bien sûr, d’autres personnes auraient pu, mais dans sa tête, c’était elle. Au vu de la concurrence qui émergeait de plus en plus entre eux, Lincoln voyait à travers cet article un bon moyen de l’atteindre. Et qui voulait l’atteindre ? Bridgers. Sans aucun doute. Dans d’autres circonstances, l’avocat aurait joué la carte de la prudence et aurait enquêté, mais ça le touchait de trop près pour qu’il fasse preuve de discernement. L’entendre dire qu’il était dramatique ne semblait pas arranger l’état de l’avocat qui haussa un sourcil, montrant une mine interrogateur sur son visage. Dramatique ? Lui dramatique ? C’était de la provocation, voilà ce que pensait Lincoln à cet instant précis, essayant du mieux qu’il le pouvait de retrouver son calme qu’on lui connaissait tant bien. « Etant admiratif de Shakespeare, cela ne devrait pas t’étonner que je sois dramatique. » Fit-il en gardant une expression de visage montrant la colère, bien qu’il venait de lancer une petite pique ironique. Comme quoi, son ironie se cachait toujours quelque part, même lorsque la situation ne s’y prêtait pas, ou en tout cas les émotions de Reddington. Ayant mis l’extrait du journal parlant de sa famille sous le nez de la demoiselle, celle-ci ne semblait pas avoir pris le temps d’y jeter un coup d’œil vu qu’elle semblait penser que l’avocat était là dans le cadre d’une affaire qui les opposait tous les deux. Cependant, la voyant s’arrêter en pleine phrase et regarder l’article, Lincoln espérait qu’elle allait comprendre la raison de sa présence dans son bureau. Mais à sa grande surprise, ce ne fut pas le cas. Ce qui aurait pu le mettre davantage en colère, mais la tension semblait redescendre petit à petit, reprenant le contrôle de son esprit, de son corps et de ses mots. Non pas que la colère avait disparu. Bien au contraire d’ailleurs, elle était toujours là, dans un petit coin au chaud, attendant peut-être le bon moment pour s’exprimer à nouveau. Mais Lincoln avait eu le temps pendant ces quelques instants, de retrouver ses esprits. En tout cas, en partie. Les traits de son visage se détendirent légèrement, même si on lisait bien que Lincoln n’était pas venu dans le bureau de Scarlett pour faire une partie de scrabble ou du tricot. Même s’il n’était pas contre une petite partie de scrabble, le jeu bien évidemment. « Le rapport avec toi ? Tu n’as même pas la décence de reconnaître les faits. En même temps, devrais-je être surpris ? Après tout, ce n’est que de bonne guerre. » De bonnes guerres certes, mais il y avait des limites dans une guerre qu’il ne fallait pas franchir. Ethiquement parlant, moralement parlant. Et pour l’avocat, sa concurrente venait d’en franchir une en utilisant des informations de son passé pour les exposer publiquement et voir ce qui allait se passer par la suite. « Tu vois, je me suis toujours dit que même si on venait à entrer en concurrence un jour, comme c’est le cas maintenant, on resterait courtois et respectueux l’un envers l’autre. Qu’on s’affronte sur le terrain des relations publiques, j’aime ça. Qu’on coupe l’herbe sous le pied de l’autre, c’est le jeu. Mais de là à fouiller dans mon passé pour exhiber mon histoire familiale dans la presse, je … En fait, je n’ai pas de mot poli pour décrire cela. Et je ne voudrais pas être grossier devant toi. » Lincoln avait réussi à prendre un ton un peu plus calme, espérant que Scarlett allait cracher le morceau. Mais ce n’était pas gagner car avouer son acte allait certainement se retourner contre elle et elle était loin d’être stupide. En tout cas, pas assez pour faire cette erreur-là. Car oui, pour le moment, Lincoln était convaincu que c’était elle qui avait balancé cette histoire dans la presse. « Je suis déçu Bridgers. » Finit-il par dire pour conclure ce qu’il avait à dire, laissant donc en quelque sorte la parole à Scarlett pour se justifier. Il voulait simplement savoir pourquoi, c’était tout. Rien que le pourquoi et il quitterait son bureau après. Car il ne comprenait pas à ce moment précis.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett est habituée aux explosions dramatiques dans son bureau, gérant toute la journée des dossiers sensibles, aux côtés d’égos souvent disproportionnés. Il n’est pas rare qu’un acteur ou qu’un politicien sorte de ses gonds, et si les hommes sont généralement plus prompts à la colère, elle a vu quelques breakdowns nerveux chez ses clients ici. Mais elle est sincèrement surprise de voir Lincoln dans cet état, lui qui fait plutôt parti des gens comme elle : mesuré, sérieux, capable de contrôler leurs émotions. « Etant admiratif de Shakespeare, cela ne devrait pas t’étonner que je sois dramatique. » Elle fait claquer sa langue derrière ses dents, agacée. « Eh bien je préférais quand on discutait de nos interprétations d’Hamlet, plutôt que… ce numéro que tu me fais », elle relève en agitant sa main avec dédain. Parce qu’avec Lincoln, ils ont déjà échangé sur des sujets bien plus intéressants, leurs métiers, leurs approches, quelques débats d’idées, d’intellect. Il est bon orateur, sa culture générale tient la route, et Scarlett pourrait presque admettre avec apprécier quelques uns des dîners qu’elle a passé en sa compagnie. Avant peut-être qu’il ne marche ses plates-bandes, certes. Mais ça, c’est un autre sujet. Est-ce cela qui met Lincoln dans un tel état ? Une histoire de boulot ?
Mais non, c’est ses affaires familiales, imprimées sur en noir sur blanc, qui semblent le mettre dans un tel état. Et Scarlett comprend très vite où il veut en venir, assez perspicace pour cernée que Lincoln la tient pour responsable. « Le rapport avec toi ? Tu n’as même pas la décence de reconnaître les faits. En même temps, devrais-je être surpris ? Après tout, ce n’est que de bonne guerre. » Elle s’appuie sur sa chaise, croise les bras, le toise. Une colère froide commence aussi à la prendre, car elle déteste ce que Lincoln croit - s’il la connaît un minimum, comme il semble le prétendre, il saurait qu’elle ne s’abaisserait jamais à ça. Enfin, pas avec lui, en tout cas. « Tu vois, je me suis toujours dit que même si on venait à entrer en concurrence un jour, comme c’est le cas maintenant, on resterait courtois et respectueux l’un envers l’autre. Qu’on s’affronte sur le terrain des relations publiques, j’aime ça. Qu’on coupe l’herbe sous le pied de l’autre, c’est le jeu. Mais de là à fouiller dans mon passé pour exhiber mon histoire familiale dans la presse, je … En fait, je n’ai pas de mot poli pour décrire cela. Et je ne voudrais pas être grossier devant toi. » « Tu es déjà grossier avec ton comportement », elle réplique, agacée. Lincoln est tellement lancé dans sa colère qu’il parle à toute vitesse et ne la laisse même pas parler, s’expliquer. Et Scarlett est infiniment patiente, le laissant s’emballer, s’énerver, avec un sourire en coin. « Je suis déçu Bridgers. »
Elle pousse un soupir et lève les yeux au ciel. « C’est bon, t’as fini ? » Elle siffle. « Moi aussi je suis déçue, Lincoln », elle ironise. « Que tu penses que je m’abaisserais à ça. » Oh, bien sûr que Scarlett peut taper là où ça fait mal, chez ceux qui le méritent. Mais si Lincoln l’agace, elle n’a pas prévu une telle attaque. Elle est la première à protéger son propre passé - mieux que Lincoln, en tout cas, puisque qu’il ne reste rien de sa vie d’avant - et il faut sérieusement la chercher pour qu’elle en arrive à de telles tactiques/ « Déjà, si je voulais te nuire, tu crois vraiment que je serais passé par un vulgaire journal ? » Elle a rire dédaigneux. « On est en 2024, Lincoln. J’aurais d’abord planté des graines discrètement, pour propager des rumeurs en ligne, pour que le grand public s’inquiète de l’avocat de leurs célébrités favorites, avant que cela ne s’emballe et qu’un journaliste d’un papier de renom s’attaque à l’affaire dans un article qui pourrait gagner le Pulitzer. » Elle expose le plan avec froideur. « Allons, assieds-toi, on dirait que tu vas faire un AVC », elle peste en désignant la chaise en face de son bureau. Elle ne lui propose pas encore à boire, parce qu’elle n’est pas certaine de vouloir qu’il reste après qu’il l’ai plus ou moins insultée. « Si tu voulais vraiment garder cette affaire secrète, pourquoi n’as-tu pas mieux assuré tes arrières ? Ne t’ai-je donc rien appris ? » Elle soupire, rappelant au passage que si Lincoln en est là aujourd’hui, c’est aussi grâce à elle.
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le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
Un soupir. Voilà tout ce qui se dégagea de lui lorsqu’il entendit Bridgers dire qu’elle préférait leurs interprétations d’Hamlet que ce numéro qu’il venait de faire. Ce numéro disait-elle ? Le prenait-elle pour une diva que l’on pouvait croiser dans ces émissions qui n’avaient ni queue ni tête à la télé, la télé-réalité ? Il fallait croire que oui, et ça avait un petit côté vexant d’ailleurs. Quoiqu’il en soit, il ne préféra pas relever ce qu’il venait d’entendre, ne voyant pas trop l’intérêt de répondre aux propos de la demoiselle. Il préféra davantage se consacrer sur ce qui l’avait amené à débarquer comme une tornade dans le bureau de Scarlett. Et il ne tourna pas autour du pot, exprimant alors dans un premier temps les faits avant de dire clairement qu’il était déçu. Déçu de ce qu’elle avait fait, de son comportement et de ses actes. Déçu d’elle. Ayant chargé le premier, ce fut au tour de la demoiselle de s’exprimer, et le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’écouter Scarlett semblait, non pas apaiser le jeune homme, mais en tout cas le calmer, le rendre moins expressif de sa colère. Il resta droit comme un I, comme un poireau planté dans la terre et écouta alors les mots de la jeune femme qui commença par une question. Avait-il fini ? Tout allait déprendre de sa réponse à vrai dire. Peut-être que oui, peut-être que non. Mais à l’entendre, cela penchait davantage du côté du non, essayant de retourner la situation à son avantage. Elle exprima sa déception, ce qui laissa Lincoln avec un goût légèrement amer dans sa bouche, souriant non pas parce qu’il avait envie de sourire, mais plus parce qu’il trouvait la situation totalement surréaliste. A l’écouter et à lire entre les lignes, ce n’était pas elle à l’origine de cet article. Scarlett se justifia de ne pas s’être « abaissée » à un tel acte en dévoilant la stratégie qu’elle aurait employé si elle avait été l’investigatrice de toute cette histoire. Et la colère qui se trouvait en lui laissa place à une nouvelle émotion : le doute. Avait-il fait une erreur ? Possible. Mais peut-être était-ce également une stratégie de la part de la jeune femme de le faire douter pour qu’il ne pense plus que ce soit elle ? Une autre possibilité. Dans ces cas-là, c’était souvent la confiance qui rendait son verdict dans l’esprit de l’avocat, mais à ce moment précis, il n’arrivait pas à se résigner à trancher quant à la culpabilité ou non de Bridgers. Beaucoup de choses se bousculèrent dans l’esprit du jeune homme qui resta sans dire un mot devant le bureau de la demoiselle, cette dernière l’invitant alors à s’asseoir par peur qu’il fasse un AVC. « Crois moi, il m’en faut plus pour que je fasse rien qu’un début d’AVC. » Cependant, Lincoln accepta la proposition et s’installa dans la chaise qu’elle venait de désigner. Un choix qui montra que le jeune homme voulait bien parlementer. Non pas parce qu’il la croyait innocente, mais parce que cela faisait partie d’une possibilité.
Finalement, lorsqu’il repensa vite fait aux propos de Scarlett, jamais elle n’avait dit clairement que ce n’était pas elle. Peut-être ne voulait-elle pas se parjurer comme dans un tribunal ? Ou bien était-ce son métier qui avait pris le pas sur sa manière de parler ? Peut-être. Il esquissa un sourire en écoutant la dernière prise de parole de la jeune femme. Avait-il appris des choses avec elle ? Bien sûr que oui. Elle avait été son mentor dans le domaine des relations publiques et dire qu’il n’avait rien appris, était un mensonge et serait insultant pour elle. Et il ne voulait pas se montrer grossier, même si son entrée l’avait peut-être été, il voulait bien le reconnaître, après coup. Quoiqu’il en soit, il avait su retirer des enseignements avec son ex-mentor maintenant. « Tu aurais pu trouver un autre moyen si tu voulais que je te jette des fleurs. Mais oui, j’ai beaucoup appris avec toi. Tu m’as appris à couvrir mes traces, à penser à trois voire quatre coups d’avances. A voir le problème dans son ensemble pour avoir une meilleure vue. » Un moyen de la flatter ? Pas du tout, simplement une énumération de vérités. Bien sûr, il avait déjà certaines aptitudes avant de la rencontrer, mais elle a permis de les développer, de les améliorer. « Quant au fait de vouloir garder cette affaire secrète. Je crois que tu te trompes Bridgers. Il y a une différence entre vouloir garder une affaire secrète, comme tu dis, et ne pas vouloir qu’on utilise une vieille histoire de famille qui est encore douloureuse contre soi. » Souligna-t-il dans un premier temps avant de reprendre la parole presque aussitôt. « Je ne veux pas enterrer cette histoire car elle fait partie de moi. Mais je refuse qu’on m’attaque en l’exhibant dans la presse. Et te connaissant, je sais que tu vois la nuance. Ce qui est fait, est fait. Je ne vais pas chercher à cacher mon passé car cela voudrait dire que j’ai quelque chose à cacher. En tout cas, l’opinion publique le percevrait ainsi. Tu vois que je n’ai pas oublié ce que tu m’as appris. » En disant cela, Lincoln montrait que son objectif n’était pas de cacher le meurtre de sa famille par son propre petit frère. Il y avait eu des articles de publier, sur internet et sur papier, donc impossible d’enterrer cette histoire. Et ce n’était pas son but de toute façon. « Quant à ta stratégie que t’emploierai pour dévoiler une info sur moi, je la connais. Je te rappelle que j’ai bossé pour toi Bridgers. Mais tu sais mieux que quiconque que parfois, changer de tactique permet de surprendre. Par conséquent, jusqu’à présent, mise à part essayer de retourner la situation en ta faveur, rien ne me prouve que tu n’es pas derrière tout cela. » Conclut-il en mettant sa jambe droite sur sa jambe gauche, s’enfonçant dans la chaise, prêt à écouter ce qu’elle avait à dire maintenant.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Lincoln n’a-t-il donc pas plus d’ennemis que ça, pour imaginer que Scarlett soit derrière ce coup ? Certes, leur relation est complexe, et elle ne lui veut pas que du bien. Mais de là à imaginer qu’elle cherche à lui nuire avec autant de motivation, cela lui fait esquisser un sourire coincé sur le bout des lèvres. Elle aurait presque envie de dire à Lincoln qu’il n’est pas aussi important pour elle qu’il semble le croire, qu’elle n’aurait pas besoin de s’adonner à un coup si bas. En tout cas, si une rumeur sortait un jour sur elle (car rien ne sortira sur son passé, bien soigneusement effacé) elle n’imaginerait pas Lincoln en premier - bien d’autres personnes lui veulent du mal en priorité. « Tu aurais pu trouver un autre moyen si tu voulais que je te jette des fleurs. Mais oui, j’ai beaucoup appris avec toi. Tu m’as appris à couvrir mes traces, à penser à trois voire quatre coups d’avances. A voir le problème dans son ensemble pour avoir une meilleure vue. » Scarlett a un petit sourire satisfait, contente du résumé simple mais efficace que Lincoln peint d’elle. D’autres personnes seraient moins flatteuses en parlant d’elle : on ne se fait pas que des amis en étant une femme de pouvoir dans un tel milieu. Beaucoup la traîte de connasse, de calculatrice, de femme froide et désagréable. Si elle était un homme, elle sait très bien qu’on lui trouverait l’âme d’un leader fûté et combatif. « Quant au fait de vouloir garder cette affaire secrète. Je crois que tu te trompes Bridgers. Il y a une différence entre vouloir garder une affaire secrète, comme tu dis, et ne pas vouloir qu’on utilise une vieille histoire de famille qui est encore douloureuse contre soi. » Scarlett a un mouvement de tête. « Si tu ne veux pas qu’on utilise cette histoire contre toi, il faut la garder secrète, ça revient au même », elle réplique, espérant que Lincoln ne soit pas assez naïf pour croire que des gens mal intentionnés seraient assez gentils pour ne pas s’attaquer à ça simplement parce que c’est “douloureux”.
« Je ne veux pas enterrer cette histoire car elle fait partie de moi. Mais je refuse qu’on m’attaque en l’exhibant dans la presse. Et te connaissant, je sais que tu vois la nuance. Ce qui est fait, est fait. Je ne vais pas chercher à cacher mon passé car cela voudrait dire que j’ai quelque chose à cacher. En tout cas, l’opinion publique le percevrait ainsi. Tu vois que je n’ai pas oublié ce que tu m’as appris. » Scarlett penche la tête, réfléchissant sans rien dire. Oui, Lincoln se souvient bien de ce qu’elle lui a appris, elle en est satisfaite, mais elle n’est pas tout à fait d’accord avec lui sur le fond du problème : Lincoln a quelque chose à cacher. Cette histoire pourra nuire à lui et à sa réputation. Scarlett, à sa place, ferait tout pour la faire disparaître. « Et tu penses sincèrement que ce n’est pas quelque chose à cacher ? Que ça ne risque pas de te nuire ? » Elle demande, étonné qu’il n'ait pas plus de pudeur à l’évocation de ce passé là qui ne présente pas sa famille à son avantage. Bien sûr, Lincoln n’est pas responsable des actes de son frère - Scarlett ne s’est jamais sentie responsable du chaos de sa mère.
« Quant à ta stratégie que t’emploierai pour dévoiler une info sur moi, je la connais. Je te rappelle que j’ai bossé pour toi Bridgers. Mais tu sais mieux que quiconque que parfois, changer de tactique permet de surprendre. Par conséquent, jusqu’à présent, mise à part essayer de retourner la situation en ta faveur, rien ne me prouve que tu n’es pas derrière tout cela. » Elle a un petit rire, parce que Lincoln touche quelque chose d’intéressant. Elle décroise ses bras, et pose son menton dans la paume de sa main, se penchant vers Lincoln, les yeux plissés. « Ok, tu soulèves un bon point, j’aime prendre par surprise »,< elle commence, laissant sa voix trainer, parce que les sous-entendus ne sont jamais loin, qu’elle a un peu trop le goût du flirt, même si les nuits passées avec Lincoln sont de l’histoire ancienne. Mais en tout cas, ils ont partagé assez de soirées pour qu’il sache qu’elle est toute aussi contrôlante et pleine de surprise au travail qu’ailleurs. « Alors d’accord, ça pourrait être moi. Mais tu ne m’expliques pas le pourquoi. Pourquoi aurais-je fait ça ? » Elle lève un sourcil. « Certes, tu t’améliores, tu marches sur mes plates bandes. Mais je ne te crains pas, Lincoln. Et j’ai sincèrement d'autres choses à faire en ce moment. »
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Lincoln Reddington
le maestro de l'image
ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
[color:14af=9933ff] « Si tu ne veux pas qu’on utilise cette histoire contre toi, il faut la garder secrète, ça revient au même » A cette phrase, Lincoln esquissa un simple sourire. Mais au fond de lui, il savait qu’elle avait raison. Et que même si son point de vue était défendable, il relevait davantage de la naïveté. Car croire que ses ennemis n’allaient pas utiliser cette information contre lui était tout simplement naïf de Lincoln. Et est-ce que l’avocat était naïf ? Parfois, cela lui arrivait. Mais dans cette histoire, il restait convaincu que la solution la moins dévastatrice restait celle qu’il avait décidé de mettre en place : ne rien cacher en espérant que personne utilise cette histoire contre lui. Une solution qui marchait, jusqu’à maintenant en tout cas. Mais que répondre à Scarlett ? Elle venait de marquer un point, mais Lincoln ne voulait en rien lui donner cette satisfaction, continuant à croire que cette fuite dans la presse venait d’elle. Alors oui, l’avocat n’était peut-être pas aussi doué qu’elle en matière de relations publiques, mais il savait très bien manier les mots. « Le secret et toi, vous formez peut-être la plus longue histoire d’amour à Brisbane. » Releva-t-il, montrant qu’elle misait peut-être un peu trop sur le secret et que lui, en avait décidé autrement. Les secrets avaient une force insidieuse, une capacité à s’infiltrer dans les silences et à peser lourdement sur les épaules de ceux qui les portaient. Ils façonnaient des murs invisibles, isolant celui qui les gardait de ceux qui l’entouraient, tout en instillant une peur constante : celle d’être découvert. Plus un secret était lourd, plus il se transformait en une arme, non seulement pour les autres, mais surtout contre soi-même. À chaque mensonge ajouté pour le protéger, à chaque vérité évitée, le secret devenait un fardeau qui altérait les relations, déformait la réalité et étouffait la liberté d'être soi-même. Mais ce que l’on cachait finissait souvent par émerger, et lorsqu'il éclatait, les conséquences pouvaient être dévastatrices, détruisant la confiance, brisant des liens, révélant que ce qu’on avait voulu protéger était souvent plus destructeur dans l’ombre que dans la lumière. Lincoln exprima son désir de ne pas vouloir cacher son passé, et plus précisément le meurtre de ses parents. Même s’il ne l’indiqua pas directement dans sa conversation avec Bridgers, essayant de garder le peu de pudeur qui lui restait concernant cet événement. Et cette dernière revint une nouvelle fois sur le fait de garder certaines choses secrètes. La culture du secret pour Scarlett. « Garder une histoire secrète par crainte de la voir utilisée contre moi, c'est déjà lui donner trop de pouvoir. Ce n'est pas le secret qui protège, c'est la façon dont on fait face à la vérité. Si je choisis de la cacher, je désarme ceux qui voudraient s'en servir. Mieux vaut être transparent et authentique que prisonnier d'un mensonge ou d'une peur. Au moins, en m'ouvrant, je garde le contrôle de ma propre histoire. » Des mots qui devaient être nuancés, même si le fond paraissait noble. Lincoln ne s’ouvrait pas réellement sur son passé, préférant l’esquiver. Cependant, il ne s’était jamais interdit d’en parler si on lui posait directement la question. Juste qu’il ne faisait pas un long monologue dessus.
Une chose était sûre : pour le moment rien n’indiquait que Scarlett n’était pas à l’origine de cette divulgation dans la presse. Et même si ce n’était pas la technique Bridgers pour nuire à un adversaire, cela ne voulait pas dire non plus qu’elle n’avait pas décidé de changer d’approche. Et comme elle le souligna, elle aimait surprendre. Dans d’autres circonstances, Lincoln aurait rebondi en prenant un ton quelque peu sensuel. Mais l’heure n’était pas à la plaisanterie et à la séduction. On en était bien loin d’ailleurs. Il la regarda droit dans les yeux, la laissant continuer sa défense. Enfin son semblant de défense vu qu’elle semblait se montrer plus interrogatrice qu’autre chose. Un soupir s’échappa de sa bouche, Lincoln voyant bien qu’elle essayait de noyer le poisson. Mais il comptait bien répondre à la question qu’elle venait de lui poser. « Connais-tu Game Of Thrones ? » Il marqua une légère pause, n’attendant pas forcément de réponse. Juste une habitude de sa part lorsqu’il venait à raconter une histoire. « Au commencement de la série, Daenerys Targaryen n'était guère plus qu'une jeune fille fragile, portant en son sein le poids d'un héritage éteint, et trois mystérieux œufs de dragon, vestiges d'un temps révolu où ces créatures mythiques régnaient dans les cieux. Aux yeux du roi Robert, elle représentait une menace, une ombre lointaine mais dangereuse, qu'il fallait éteindre avant qu'elle ne prenne forme. Ainsi, il ordonna son assassinat. Cependant, le fil du destin se tendit : un espion à la solde du roi choisit de trahir son maître, déjouant les plans meurtriers. Ce n'était pourtant qu'un épisode parmi tant d'autres. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'à l'aube de sa propre légende, Daenerys, guidée par ses émotions enfiévrées, prit une décision qui changea le cours de l’histoire : elle réduisit en cendres une ville entière, emportant dans les flammes non seulement ses murs, mais aussi les âmes de ses habitants. […] Un résumé synthétique, j’en conviens. Si je te raconte cette histoire, c'est pour te rappeler une vérité aussi ancienne que le monde lui-même : parfois, il est bien plus sage d'étouffer le mal à sa naissance, de trancher le bourgeon avant qu'il ne s'épanouisse en une fleur empoisonnée. Laisser un problème grandir, le nourrir de silence ou d'indécision, c'est prendre le risque de le voir s'épanouir en une menace bien plus grande, une ombre capable d'engloutir tout sur son passage. » Lincoln bougea légèrement de la chaise sur laquelle il se trouvait, commençant à se sentir légèrement inconfortable dedans, ne détournant pas une fois son regard de Scarlett. Peut-être était-ce prétentieux de sa part de croire qu’un jour, il allait pouvoir rivaliser avec la célèbre Bridgers. Mais on ne savait pas de quoi était fait le futur et il avait appris avec la meilleure. Et il y avait un certain nombre de précédents qui montraient que l’élève arrivait à dépasser le maître. De plus, même s’il citait cette histoire de Games Of Thrones, cela ne voulait pas dire qu’il cautionnait le meurtre. Cette histoire montrait simplement qu’un problème devait parfois être écarté dès le début et que le laisser prospérer, n’était parfois pas la meilleure des décisions. « Pour répondre au pourquoi, je dirai simplement que tu veux écarter un éventuel concurrent avant qu’il ne te pose véritablement problème. » Qu’allait-elle répondre à cela ? Certainement une pirouette qui allait montrer qu’elle n’avait aucun intérêt d’agir de la sorte. Mais cela ne constituait pas une preuve de son innocence. « Tu devras faire mieux si tu veux que je te pense innocente. Car après tout, tu es considéré par un certain nombre de personnes comme la reine de l’image sans cœur. Les affaires avant tout non ? » Pourquoi ne voulait-elle pas simplement cracher le morceau ? Là-dessus, l’avocat s’interrogeait.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Scarlett Bridgers
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ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
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SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
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« Le secret et toi, vous formez peut-être la plus longue histoire d’amour à Brisbane. » Scarlett porte sa main à sa poitrine, l’air faussement attendrie. « Et ils disaient que je n’avais pas de cœur ! » Elle s’exclame, ironique, alors que Lincoln évoque cette histoire d’amour. Il n’a pas tort, en vérité, Scarlett est pudique, maladivement peut-être, et aime se draper dans ses grands airs de mystère. Mais au fond, c’est aussi pour ça qu’on la paie : les gens ne veulent rien savoir sur elle, ils veulent simplement qu’elle fasse le boulot qu’on lui demande. On aime pouvoir projeter sur elle ce qu’on désire, ne pas pouvoir vraiment la cerner, cela permet aux gens de se sentir plus facilement à l’aise pour se confier sur leurs secrets et leurs scandales. Et du reste, dans la vie personnelle, Scarlett n’a jamais laissé personne s’approcher trop près pour essayer autre chose - enfin, du moins, c’était vrai jusqu’à cette année et sa colocation accidentelle avec Ruben. « Garder une histoire secrète par crainte de la voir utilisée contre moi, c'est déjà lui donner trop de pouvoir. Ce n'est pas le secret qui protège, c'est la façon dont on fait face à la vérité. Si je choisis de la cacher, je désarme ceux qui voudraient s'en servir. Mieux vaut être transparent et authentique que prisonnier d'un mensonge ou d'une peur. Au moins, en m'ouvrant, je garde le contrôle de ma propre histoire. » Scarlett plisse les yeux, concentrée sur ce qu’énonce Lincoln. Il a sa vision, elle a la sienne, et il est certain qu’ils ne se rejoignent pas tout à fait - voire pas du tout. « Si tu étais vraimetn en contrôle de ta propre histoire, tu aurais assuré tes arrières et tu ne te retrouverais pas avec un article du genre », elle relève. « Enfin, pour quelqu’un en contrôle de son histoire, tu avais l’air bien agité en rentrant dans mon bureau, c’est tout ce que je fais remarquer », elle souligne en haussant les épaules, l’air de dire qu’au fond, ça ne la regarde pas tant que ça. Enfin, Lincoln semble persuadé que ça la regarde, elle.
« Connais-tu Game Of Thrones ? » Scarlett pouffe. « Lincoln, tu penses que je vis dans une grotte ? » Elle lève les yeux au ciel. En tout cas, cela ne semble pas arrêter le jeune homme de se lancer dans une tirade, racontant son histoire qui est clairement une métaphore. Alors qu’il finit par tout expliquer, Scarlett croise les bras et pousse un soupir impatient. « C’est beaucoup de mots pour juste me dire que tu penses être une menace pour moi », elle tranche un peu sèchement, car elle commence à perdre patiente, d’avoir été ainsi interrompue dans son après-midi. « Pour répondre au pourquoi, je dirai simplement que tu veux écarter un éventuel concurrent avant qu’il ne te pose véritablement problème. » Lincoln est un concurrent, oui, ça ne sert à rien de prétendre le contraire. Mais il se trompe considérablement sur ses motivations le concernant. « Tu devras faire mieux si tu veux que je te pense innocente. Car après tout, tu es considéré par un certain nombre de personnes comme la reine de l’image sans cœur. Les affaires avant tout non ? » « Tu peux me penser coupable si ça te chante, je n’ai rien à te prouver », elle réplique, piquante. Elle porte sa tasse de thé désormais tiède à ses lèvres, et s’enfonce dans le siège de son bureau, dévisageant Lincoln. « Mais ton raisonnement a clairement de nombreuses failles », elle souligne, prête à les exposer avec un sourire en coin et un calme légendaire dont elle a le secret. « Oui, tu es un concurrent, mais tu n’es ni le seul, ni le plus important. Et à ma connaissance, je n’ai pas encore eu besoin d’attaquer qui que ce soit pour me faire mon nom. » Elle laisse son travail et ses résultats parler d’eux-mêmes. « Et puisqu’on parle de secret, ce n’en est pas un que je t’ai formé. Crois-tu vraiment que je voudrais nuire à ta réputation alors qu’elle est liée à la mienne ? » Elle a un petit rire dédaigneux. « Mes autres concurrents doivent actuellement se demander pourquoi je ne t’ai pas mieux appris à éviter tes propres scandales », elle siffle, agacée. « Et je te trouve d’ailleurs assez hypocrite. Tu m'affirmes ne pas avoir de souci avec la vérité, ne pas vouloir en faire un secret, mais c’est toi qui débarque dans mon bureau et interrompt mon après-midi avec cette histoire. C’est que ça te tient clairement plus à cœur que tu ne veux l’admettre. »
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Lincoln Reddington
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ÂGE : 32 ans (01.10.1992) STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique. MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques LOGEMENT : Une villa au 240 edward street (spring hill) POSTS : 516 POINTS : 500
Rps abandonnés : Lara #1 ; Nova #1AVATAR : Taron Egerton CRÉDITS : mel-graph (avatar) solosand (signa) DC : Aucun pour le moment PSEUDO : Barcyoda INSCRIT LE : 29/06/2024
En écoutant la remarque de Scarlett sur les dires de certaines personnes la qualifiant de personne sans cœur, Lincoln se demanda, le temps de quelques secondes, si la recette d’une longue histoire d’amour n’était pas simplement de ne pas avoir de cœur ? Étrange comme réflexion voire totalement absurde, car c’étaient deux notions contradictoires. Mais la combinaison de deux contradictions pouvait découler sur des choses qui pouvaient en surprendre plus d’un. Retrouvant rapidement son état d’esprit d’avant cette petite parenthèse, l’avocat resta de marbre, toujours remplis d’animosité envers la jeune femme. Il exposa alors en quelque sorte sa vision concernant la vérité sur les histoires, les cadavres que l’on pouvait cacher dans un placard. Pour le jeune homme, il fallait se montrer au maximum transparent pour garder un certain contrôle sur ce qu’on savait étant être des éléments pouvant poser problème ou bien en tout cas attirer la curiosité voire la perversité des gens. Et lorsque Scarlett répondit à l’avocat, ce dernier devait admettre qu’elle n’avait pas tort sur un point : il n’avait plus trop le contrôle de toute cette histoire qui concernait sa famille. Elle avait fuité dans la presse et savait pertinemment qu’il allait devoir répondre à tout un tas de questions de la part de journalistes et d’autres personnes plus ou moins professionnelles quant à son passé. Que cela allait certainement continuer à faire la une pendant quelques jours jusqu’à qu’un nouveau scandale ou drame se produise dans la ville de Brisbane. Un inconvénient d’être reconnu. Quand une information que certaines personnes qualifiaient de croustillante sortaient, on était exposé. Face à la demoiselle, Lincoln avait bien trop de fierté pour reconnaître qu’elle avait raison sur le point qu’elle venait de souligner alors il essaya de trouver une petite ruse pour montrer qu’elle n’avait pas totalement tort dans ses propos. Une petite faille devait bien se glisser dans ses dires. « Merci Sherlock pour cette brillante analyse. » Dit-il en levant les yeux en l’air, montrant quelque peu son exaspération avant de reprendre la parole. « On ne peut pas tout contrôler. Prétendre le contraire est simplement un signe d’outrecuidance. Mais toi qui semble toujours plus maligne que les autres, peux-tu m’expliquer comment j’aurai pu cacher une telle histoire ? » Lincoln se montra davantage sur l’offensif, et ce n’était pas forcément son habitude, en tout cas en dehors d’un tribunal. Restant persuadé qu’elle était à l’origine de cette fuite, il lui en voulait, et même s’il avait retrouvé quelque peu ses esprits, il ressentait encore de la colère envers Scarlett. Pour le moment, pas une seule seconde ne s’était écoulé où il a pu demander si elle était finalement innocente et qu’une autre personne était derrière toute cette histoire.
Pourquoi Scarlett aurait pu faire une telle chose ? Lincoln exposa la raison en racontant une petite histoire tirée tout droit de la série à succès Game of Thrones. Une série que semblait connaître la demoiselle au vu de sa remarque quant à la question de Lincoln de savoir si oui ou non elle la connaissait. Il soupira simplement en guise de réponse. En venant d'expliquer le pourquoi du comment de cette histoire, l’avocat exposa alors la raison qui, selon lui, aurait pu pousser son ancienne mentor à lui faire un tel coup. Peut-être allait-elle enfin avouer ? Mais que nenni. C’était même le contraire qui se produisit, Lincoln quelque peu exaspéré par le début de réponse de Scarlett. Voulait-elle le pousser à bout ? Se moquait-elle de lui pour adopter une telle attitude ? Toujours à croire savoir tout sur tout et à rabaisser les autres lorsqu’elle le pouvait. En tout cas, c’était ainsi que Lincoln la voyait à cet instant précis. Une vision certainement obscurcie par ses ressentis actuels et ce qu’il venait de vivre. Son raisonnement avait plusieurs fails ? Il se montra alors tout ouie quant à l’exposition de ces dernières. Et le moins que l’on pouvait dire, c’était que le visage de l’avocat changea au fil des mots prononcés par la jeune femme qui se tenait en face de lui. En l’écoutant, une nouvelle hypothèse semblait immerger dans sa tête : celle d’avoir été instrumentalisé pour atteindre Scarlett elle-même. Après tout, cela pouvait très bien être un concurrent qui voulait lui faire du tort, car comme elle le souligna, sa réputation pouvait dépendre aussi de ces anciens.nes élèves qu’elle avait pris sous son aile. Tout se bousculait dans la tête de l’avocat qui avait l’impression d’avoir été dupé. D’avoir merdé. Mais cette sensation s’envola aussitôt qu’elle était apparue lorsque Scarlett releva à l’attention de Lincoln que cette histoire le touchait davantage qu’il ne voulait l’admettre. D’un coup, il fit un bon de sa chaise, la colère l’ayant fini par le submerger. « T’es stupide ou comment ça se passe sérieusement ? » Des mots qui dépassèrent ses pensées et c’était bien la première fois qu’il avait une telle attitude. Lui qui pensait aller de l’avant en ce qui concernait son passé familial, cela ne paraissait pas être le cas finalement. Reprenant rapidement ses esprits, il comprit qu’il était allé trop loin en disant qu’elle était stupide. « Désolé Bridgers, mes mots ont dépassé mes pensées. Je ne voulais pas dire ça. En tout cas, pas avec ces mots-là. Je … » Il soupira un énorme coup avant de commencer à marcher machinalement dans le bureau de la demoiselle. « Évidemment que cette histoire me bouleverse. Mes parents... tués de la main même de leur propre enfant, de mon propre frère. Qui pourrait rester impassible face à une telle tragédie, sinon quelqu'un sans cœur ? Oui, peut-être que je suis hypocrite, peut-être aussi naïf, peu professionnel. Je te le concède. Mais il n'y a nul besoin d'être né sur une autre planète pour saisir combien tout cela m'affecte bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer. Car, si tu veux tout savoir, je pensais avoir tourné la page. Mais il faut croire que certaines blessures sont plus profondes, qu'elles attendent, prêtes à ressurgir dès qu'un souvenir les ravive. » Un aveu de faiblesse de la part de l’avocat qui arrêta alors de faire les cent pas dans le bureau et revint s’asseoir sur sa chaise. Le fait d’avoir marché pendant quelques instants lui fit redescendre la tension. « Je suis peut-être une déception à tes yeux vu que seul ton image compte. Rassure-toi, tu as d'autres protégés pour redorer ton image, d'autres acolytes pour nourrir ton ambition. Je sais que selon toi, avoir du cœur fait de nous une personne faible, mais je ne serai jamais d’accord. Et sache que je ne compte pas en rester là. Certes, je veux bien admettre qu'il est possible que tu ne sois pas l'instigatrice de cette fuite dans la presse. Peut-être est-ce l'œuvre d'un rival, un serpent embusqué que je n'avais pas vu venir. Mais quoi qu'il en soit, le masque tombera, et celui ou celle qui a orchestré tout cela devra répondre de ses actes.» Il marqua alors une légère pause pour reprendre son souffle. « C’est quand même incroyable. Tu ne changeras jamais. Toujours la reine sans cœur. Nulle émotion, nul sentiment. Mais tu sais, comme j’ai pu déjà le dire auparavant, être humain n’est pas un défaut. Mais j’ai bien peur qu’on ne soit jamais d’accord là-dessus. » Se montrant sincère, Lincoln avait besoin de dire ses paroles à Scarlett. Car même si elle n’était pas derrière toute cette affaire, son comportement l’avait blessé. Cette histoire comptait beaucoup pour Lincoln et la voir impassible et le prendre de haut de cette manière, il avait été blessé. Ou en tout cas déçu. Oui, c’était lui qui était venu l’accuser d’une chose qu’elle n'avait peut-être pas faite. Et il avait donc ses torts et était prêt à le reconnaître. Mais encore une fois, tout allait dépendre de la réponse de Scarlett.
Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Lincoln est en train de perdre patience. Et si Scarlett est habituée aux explosions d’humeur dans son bureau, elle les tolère beaucoup plus lorsqu’elle proviennent de quelqu’un qui la paie. Elle connaît assez Lincoln pour avoir une certaine patience avec lui, mais plus la discussion s’envenime et plus elle sent qu’il flirte dangereusement avec les limites de ce qu’elle tolère. « Merci Sherlock pour cette brillante analyse. » Elle lui adresse un sourire ironique, l’air de dire silencieusement mais avec plaisir tout en lui adressant un petit doigt d’honneur. « On ne peut pas tout contrôler. Prétendre le contraire est simplement un signe d’outrecuidance. Mais toi qui semble toujours plus maligne que les autres, peux-tu m’expliquer comment j’aurai pu cacher une telle histoire ? » En cet instant, elle manque de répondre avec un sourire en coin ”changez de prénom”, comme elle l’a fait elle, des années auparavant, avant même de savoir qu’elle serait un jour dans une position où elle aurait une réputation assez solide qu’elle voudrait cacher quoi que ce soit. A 18 ans, lorsqu’elle avait changé de prénom, c’était simplement par rébellion, pour abandonner l’identité qu’on lui avait imposé pendant des années. Un désir de réinvention juvénile qui lui avait bien servi. Mais elle garde le conseil pour elle, ne cherchant pas à mettre sur le tapis quoi que ce soit qui pourrait intriguer Lincoln. « Me payer pour m’en occuper ? » Elle ironise à la place avec un sourire condescendant. En réalité, Lincoln a raison, cacher une telle histoire est difficile, mais il y a une bonne dizaine de stratégie qu’ils auraient pu essayer - qu’il affiche l’histoire en premier, lui-même, par exemple, pour ne pas donner ce levier à d’autres.
La nervosité de Lincoln le rend facile à pousser à bout, et un mot de travers suffit à le faire bondir de sa chaise. « T’es stupide ou comment ça se passe sérieusement ? » « Reddington, ma patience a des limites », alerte Scarlett d’un ton dur. Elle ne manquera pas de le virer de son bureau s’il continue - et s’il cherche à se la mettre vraiment à dos, il ne sera pas déçu du voyage. « Désolé Bridgers, mes mots ont dépassé mes pensées. Je ne voulais pas dire ça. En tout cas, pas avec ces mots-là. Je … » Elle pousse un soupir agacé. « Je te l’ai dit, je ne cherche pas à te nuire, mais je t’assure que si tu continues comme ça, je pourrais m’y mettre », elle lui adresse un sourire crispé pendant qu’il marche dans son bureau avec le regard hagard, les épaules voûtées.
« Évidemment que cette histoire me bouleverse. Mes parents... tués de la main même de leur propre enfant, de mon propre frère. Qui pourrait rester impassible face à une telle tragédie, sinon quelqu'un sans cœur ? Oui, peut-être que je suis hypocrite, peut-être aussi naïf, peu professionnel. Je te le concède. Mais il n'y a nul besoin d'être né sur une autre planète pour saisir combien tout cela m'affecte bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer. Car, si tu veux tout savoir, je pensais avoir tourné la page. Mais il faut croire que certaines blessures sont plus profondes, qu'elles attendent, prêtes à ressurgir dès qu'un souvenir les ravive. » Malgré lui, Lincoln venait de dire des choses qui touchaient un peu trop le quotidien de Scarlett, ces derniers temps : oui, elle aussi pensait avoir tourné la page, et pourtant, ces derniers temps, elle était ailleurs, avait des absences, un cerveau inflammé, d’après Ruben, l’imbécile. Les mots de Lincoln ont un goût de vérité qu’elle n’aime pas, et malheureusement pour l’avocat, cela ne fait que la crisper un peu plus, comme si elle se verrouille dans sa tour d’argent. « Je suis peut-être une déception à tes yeux vu que seul ton image compte. Rassure-toi, tu as d'autres protégés pour redorer ton image, d'autres acolytes pour nourrir ton ambition. Je sais que selon toi, avoir du cœur fait de nous une personne faible, mais je ne serai jamais d’accord. Et sache que je ne compte pas en rester là. Certes, je veux bien admettre qu'il est possible que tu ne sois pas l'instigatrice de cette fuite dans la presse. Peut-être est-ce l'œuvre d'un rival, un serpent embusqué que je n'avais pas vu venir. Mais quoi qu'il en soit, le masque tombera, et celui ou celle qui a orchestré tout cela devra répondre de ses actes. » Elle serre la machoire. « Et je te souhaite de trouver cette personne », elle répond sobrement, se retenant de rajouter qu’il aura l’air ridicule le jour où il verra qu’il s’est trompé de cible. « C’est quand même incroyable. Tu ne changeras jamais. Toujours la reine sans cœur. Nulle émotion, nul sentiment. Mais tu sais, comme j’ai pu déjà le dire auparavant, être humain n’est pas un défaut. Mais j’ai bien peur qu’on ne soit jamais d’accord là-dessus. » Evidemment. Evidemment ! On en arrive là. Scarlett connaît la rengaine par cœur. Elle est sans cœur. Froide, méchante, blessante, condescendante. Ce n’est pas les adjectifs négatifs qui manquent pour la décrire. Elle s’est toujours fichée de l’avis des autres, trop occupée à battir sa vie, son empire. Mais, sans trop savoir pourquoi, les mots de Lincoln la piquent. Peut-être parce que quelque chose a changé en elle, ces derniers temps, parce qu’une fissure s’est ouverte en elle, au contact de Sloane, de Swann, de Ruben, que quelque chose est en train de basculer. Mais elle reste neutre, face à Lincoln, et croise les bras. « Pour quelqu’un sans cœur, je suis pourtant bien patiente face à quelqu’un qui débarque dans mon bureau sans prévenir pour m’insulter et m’accuser », elle lui fait remarquer. « Crois ce que tu veux sur moi, Lincoln. Je n’ai rien à te prouver », elle signale. Elle désigne la porte d’un geste de la main. « Maintenant, va mener ta petite enquête, j’ai du travail à faire. »
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held