be like snow cold but beautiful ❆ Oscar

(#)Dim 15 Sep 2024 - 7:59

Oscar Sterling

but i'm only human after all

Pièce d'identité

NOM ≈ Sterling, un nom de famille un peu ironique pour une famille qui possédait peu de moyen. PRÉNOM(S) ≈ Oscar un prénom qui lui a été donné en l'honneur de son arrière-grand père paternel qu'il n'a pas eu la chance de connaitre. ÂGE ≈ trente-six ans, né le 5 octobre 1987, le jour du "labour day" soit celui où l'on fête le travail, une naissance qui semble avoir défini son caractère. LIEU DE NAISSANCE ≈ Perth, Australie, non loin de la ville de Chittering où il a vécu jusqu’à ces 14ans. STATUT SOCIAL ≈ Marié, depuis bientôt 10ans à la femme la plus extraordinaire qu'il ait jamais eu l'occasion de rencontrer. Bien qu'il ne sache plus lui dire. MÉTIER ≈ Enseignant en architecture à l'université du Queensland depuis 2021, il a gardé un petit pourcentage dans le métier. ORIENTATION SEXUELLE ≈ hétérosexuel. GROUPE ≈ 40 ans mode d'emploi AVATAR CHOISI ≈ Finn Wittrock CREDITS GIFS ≈ possession & ahsfreek90

Les informations en vrac

Oscar a été élevé par des parents aimants et exigeants. Il se considère comme chanceux et privilégié et a fait la plupart de ces choix de vie pour répondre au mieux à leurs exigences. Aujourd’hui encore, il va manger avec eux une fois par semaine. ≈ Il a grandi dans une petite bourgade du nom de Chittering, qu’il a quittée à l’âge de 14 ans pour venir s’installer avec sa famille à Brisbane, un déménagement qu’il a très bien vécu. Doté d’une grande capacité d’adaptation, il a vite trouvé sa place au sein de la ville agitée et de sa nouvelle école. ≈ Enfant et adolescent plutôt populaire, il a toujours été excellent élève, mais aussi très impliqué dans la vie extrascolaire, entre autres dans les activités sportives pour lesquelles il a une grande facilité. ≈ Il s’est spécialement démarqué dans la pratique du cricket. Ses compétences de meneur, sa rapidité et sa mentalité lui ont permis d’obtenir une bourse universitaire, un privilège dont il aurait eu de la peine à se passer au vu des finances familiales à l’époque. ≈ Passionné de peinture et de dessin depuis son plus jeune âge, il a toujours caché son intérêt à ses proches, considérant cette passion comme futile. Choisissant l’architecture comme voix pour exprimer son talent dans un domaine reconnu. ≈ Bien qu’extrêmement social et plutôt extraverti, Oscar n’a que peu de vrais amis, il accorde difficilement sa confiance et a tendance à garder ses problèmes pour lui. Sa plus grande confidente est sans doute sa jeune sœur Nina, à qui il est pourtant loin de tout dire, l’esprit de compétition gangrenant leur relation. Il a tendance à lui partager majoritairement les exploits et les aspects positifs. ≈ Si la relation avec ces deux sœurs est plutôt bonne, elle n’est pourtant pas au beau fixe avec toute sa famille, et notamment son plus jeune frère, avec qui il n’a presque plus de contact depuis plus de 8 ans. ≈ Il est marié depuis 2014, bientôt 10 ans, un mariage d’amour dont il est très fier, mais qui aujourd’hui n’est plus que façade. ≈ Sa femme et lui ont vécu une fausse couche en 2016. Si Oscar a soutenu sa femme dans cette épreuve très compliquée pour elle, il a rapidement clos le sujet, refusant d’en parler même à sa famille, certain qu’une nouvelle grossesse viendrait rapidement les consoler, ce qui n’a pas été le cas. ≈ Cette même année, son frère Midas a gagné une émission de télécrochet pour laquelle Oscar n’avait aucun intérêt, ce dernier n’étant pour le moins pas mélomane, mais qu’il a tout de même suivie. ≈ Si sa femme a été consultée plusieurs spécialistes de la fertilité qui lui ont assuré qu’elle n’avait aucun problème, Oscar n’a jamais pu s’y résoudre, refusant même l’idée qu’il puisse être stérile et se raccrochant à cette grossesse qui date d’il y a plus de 8 ans. ≈ C’est un homme exigent, envers lui comme envers les gens qu’il aime. S’il peut déjà difficilement admettre l’échec, il ne supporte pas la lâcheté, la paresse et le manque de droiture. ≈ Il aime les belles choses, ce n’est pas pour rien qu’il a choisi la voix de l’architecture, belle maison, belle voiture, belle montre, il fait aussi très attention à la manière dont il s’habille. ≈ Il jouit d’un salaire plutôt confortable et a rapidement fait de bons placements avec son argent, ce qui lui permet d’avoir un niveau de vie aisé. ≈ Grâce à son métier et à ses relations, il a pu offrir à ses parents la maison de vacances de leur rêve en Nouvelle-Zélande, pays natal de son père. ≈ Oscar est un petit dormeur, un superactif, il a beaucoup de peine à s’arrêter, vous ne le trouverez probablement jamais assis dans le canapé à regarder la télé, sa vie étant aujourd’hui rythmée principalement par le sport, son travail, mais aussi par ses investissements au sein d’associations.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Heart_Kiwi, mais appelez-moi Mélodie. J'ai 32ans, et je viens de Suisse, proche de Lausanne. J'ai découvert 30YSY grâce à je le connais depuis de nombreuses années, j'ai ai joué James Beauregard, Elio Harrington, Gauthier Hazard-Perry et Yasmin Khadji de 2015 à 2019, et j'ai cédé à m'inscrire parce que le rpg et ce forum me manquait trop et je ne pouvais plus résister be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1949770018

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. Pour me faire ma place, j'ai BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) disons tous les 2-3 jours pour rp, sinon tous les jours. Mon personnage est un Scénario de la famille Sterling . Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et je me réjouis de crée plein de folie avec vous :l:

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.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>Finn Wittrock ≈</pris> @"oscar sterling"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>Oscar</pris>

(#)Dim 15 Sep 2024 - 7:59

Il était une fois, mon histoire

if we chase perfection we can catch excellence.

(TW : fausse couche)

Oscar quatorze ans - 2001 -Chittering

Certains mots marquent l’esprit, ils marquent si fort qu’ils s’inscrivent à tout jamais, si profondément que l’on en oublie presque le point de départ.

Des simples mots échangés entre parents, des mots furtifs qui ne lui étaient pas destinés. D’ailleurs, si la soif ne l’avait pas appelé près de la cuisine, Oscar serait sans doute resté dans l’insouciance encore quelques mois, peut-être années. Ces mots anodins, sifflés entre parents soucieux. « Je trouve qu’il dessine trop, à son âge, c’est une lubie qui doit cesser normalement, non ? » Le ton de son père est inquiet, préoccupé, et même s’il ne peut voir son visage, Oscar peut s’y figurer de la désapprobation, c’est une expression qu’il connaît déjà trop bien. « Ça n’est rien, ça lui passera, on ne gagne pas une vie en gribouillant de toute façon, c'est futile et Oscar est assez intelligent pour le savoir. » La voix de la raison, celle de sa mère. Elle a raison, le dessin n’est qu’une lubie, un passe-temps inutile et qui ne le mènera à rien, il est brillant à l’école et doit se consacrer à ce pan de sa vie.

Il repart toujours assoiffé, son esquisse entamée, posée sur le bureau prône fièrement. Il l’observe un instant de loin comme si la feuille allait lui brûler les doigts s’il osait la toucher à nouveau.
Le dessin, c’est son échappatoire, une forme d’art qu’il arrive à saisir, lui qui n’est que peu intéressé par la musique, la danse ou la lecture, lui qui est capable d’observer de longues heures avant de coucher sur le papier une expression saisie. C’est stupide, il le sait, un passe-temps inutile et qui n’intéresse personne, et pourtant, il y revient toujours. Il voudrait avoir le coup de crayon plus sur, comme ces tableaux qu’il peut voir dans le musée et devant lesquels il se fige. Un intérêt que les garçons de son âge ne pourraient pas comprendre et qu’il ne partage d’ailleurs avec personne.

D’un geste sec et décidé, ses mains s’emparent de la feuille pour la chiffonner et la jeter au sol. « Qu’est-ce que tu fais ? » Il sursaute, relevant les yeux sur la petite fille à l’entrée de sa chambre. « Je t’ai déjà dit de ne pas rentrer dans ma chambre, Eli ! » Elisa est une amie de sa petite sœur Nina, une amie un peu trop curieuse.« C’est ouvert, et je ne suis même pas dedans. » Sa phrase à peine finie, elle fait un pas pour pénétrer dans la chambre qu’Oscar et son frère Midas partagent. Il soupire, mais un léger sourire s’affiche sur ses lèvres. Il l’aime bien, Eli , peut-être parce qu’elle n’est pas comme les autres filles de son âge. Du haut de ses 10 ans, elle semble comprendre la vie un peu autrement. Parfois, il a même l’impression qu’elle lui ressemble, en plus frêle et plus douce aussi. Ses vêtements toujours trop amples qui semblent sortir du souk. Une ou deux fois, il a remarqué des hématomes sur sa peau, cachés sous ses couches de tissus qu’elle garde été comme hiver. Il ne comprend pas exactement ce qui se passe pour elle, à 14 ans, c’est impossible, mais il sait ce qui se dit de la maison qu’elle habite, que l’on y crie beaucoup.

Quand elle se penche pour attraper la feuille, il tente de l’en empêcher, mais trop tard, elle la déplie déjà, ses yeux s’ouvrant dans une expression de surprise.« C’est moi ? » Il ne dit rien, rougit de honte, comme un enfant pris la main dans le sac.« J’ai l’air… jolie… et triste. » C’est sans doute pour ça qu’il l’a dessiné, ses yeux, ce grand vide qu’il y voit parfois, un vide douloureux qu’il ne voit jamais chez les autres filles de son âge, une expression qui le fascine. « Tu sais qu’on déménage. » Il ne parlera pas du dessin.« Oui, je sais. » Les yeux qui d'assombrissent à nouveau. Un hochement de tête, puis le silence. Il ne récupéra jamais son dessin, qui repartira dans la poche d'Eli sans qu’elle ne lui ait demandé.

Oscar vingt-quatre ans - 2011 - Université du Queensland

Les pintes de bière s’entrechoquent accompagnées de cris de clameur. Oscar les accompagne, encore une victoire pour son équipe de cricket. Dans ce bar, il n’y a presque que ses coéquipiers et lui pour l’instant, bientôt ils seront rejoints par famille et amis, qui chanteront à leur gloire.

Il est heureux.

Vraiment heureux, un sentiment qui le submerge quand il fait le point sur sa vie. Ses études d’architecture le passionnent, il y passe nuit et jour pour être le meilleur encore et toujours. Quand il rend visite à ses parents, il voit la fierté sur leur visage, un sentiment qu’il était persuadé de ne jamais déclencher chez son père, et pourtant il est bien là. Il sait que ce soir encore, il le rendra fier, même si le sport est secondaire pour son père. Il n’en reste pas moins un fervent supporteur de l’équipe de son fils. Alors que son esprit commence à s’évader un peu plus loin, des bras viennent l’enlacer, se croisant sur son ventre. Bonjour, beau brun. Vous attendez quelqu’un ? » Là voilà, sa pépite, celle qui le rend si heureux. Elisa. La magnifique, intelligente, tendre et douce Elisa. Après des retrouvailles inattendues au coin de l’université, elle est rapidement devenue son évidence, sa vie, son ambition première.

En retrouvant ses yeux, il y a aussi réactivé ce côté artistique mis en pause depuis plusieurs années. Il s’est inscrit à des cours de peinture. S’il ne l’a pas dit à ses parents, il ne l’a pas non plus caché. Il n’est pas le seul à s’intéresser à l’art dans sa classe, enfin, il lui semble trouver des alliés. Il a du talent, du moins c’est ce que son prof ne cesse de lui dire, espérant pouvoir porter son travail au grand jour. Mais c’est un pas qu’il ne saurait passer, les mots de ses parents continuant d’empoisonner son esprit. « Une lubie », « du gribouillage », « futile ». Non, personne en dehors de cette salle de classe ne doit voir. Personne ne comprendrait.

Il se retourne pour faire face à la jolie blonde, attrapant sa nuque pour lui arracher un baiser, sentant dans son corps ce léger frisson qui ne l’a pas quitté, bien qu’il la fréquente déjà depuis 6 mois. C’est elle, il le sait, il le sent au plus profond de lui, il n’y en aura pas d’autres. « On rentre ? » Il lui demande d’une voix taquine, il pourrait le faire, il lui semble qu’il n’a plus besoin que d’elle pour être heureux, même manger ou boire semble superflu à ses côtés. Évidemment, les conventions sociales l’empêchent de faire ce à quoi il pense tous les jours, la demander en mariage. Il est trop tôt, mais un jour elle sera sa femme, ils fonderont leur famille, ils seront heureux, riches, brillants, amoureux, beaux… Ils seront parfaits.

Oscar vingt-neuf ans - 2016 - Brisbane

Il n’aime pas ce froncement de sourcils, ce n’est pas ce qu’il devrait voir sur son visage, ce n’est pas normal. Il voudrait demander si quelque chose cloche, mais les mots restent coincés dans sa gorge, alors que son sourire quitte lentement son visage. « Je suis vraiment désolé… » Non, non, ce n’est pas possible, ce n’est pas possible. Sa main serre celle d’Eli, il voudrait qu’elle le pince pour se réveiller. « Le cœur de votre fœtus ne bat plus. » Il voudrait lui tordre le cou à ce charlatan, crier pour demander un deuxième avis, mais toujours rien, il est pétrifié, l’impression de prendre une douche froide. « Mais… On est à trois mois, normalement… » Eli ne finit pas sa phrase, elle ravale ses larmes, sa lèvre tremblant trop pour parler. Ils avaient prévu de l’annoncer à sa famille la semaine suivante, ils n’attendaient plus que ce contrôle. « Vous êtes certain ? » Il sort enfin de sa léthargie, ses yeux implorant le médecin.

Il est certain.

Pas de doute possible, il a parlé longtemps, ensuite expliqué la procédure, les médicaments, puis il leur a dit de rentrer chez eux. Comme ça, elle l’expulsera à la maison, il n’est rien ce fœtus pour lui… Juste un échec de grossesse. Mais pour eux… C’était déjà leur enfant, leur projet. Oscar avait vidé une chambre pour son arrivée, choisi une couleur, ils avaient des projets et là plus rien… Ne resterait que ce tout petit cardigan qu’il avait acheté deux jours auparavant contre l’avis de sa femme qui pensait que ça lui porterait malheur. Aujourd’hui, il le maudit ce cardigan de malheur.

Ce soir, alors qu’il regarde sa femme se plier de douleur suite à la prise de ce médicament, il se maudit lui aussi d’avoir défié le destin. « On réessayera. » Il essaye de la rassurer, mais comprend vite que ce n’est pas ce qu’elle veut entendre, et que sa douleur physique n’est rien comparée à ce qu’elle ressent au fond d’elle. Il vient alors se lover près d’elle, sa femme, sa moitié, celle qui est tout pour lui. Dans le silence, il l’étreint. Ce n’est que plus tard, alors qu’elle lui en parle, qu’il réalise. « C’était la finale de ton frère ce soir… » Ce maudit télécrochet, il n’a même pas envie d’y penser. Plus rien ne compte, et surtout pas ces espèces de jérémiades absurdes. Et pourtant, il se saisit quand même de son téléphone, tape le nom de l’émission et tranche. « Il a gagné. » Il n’est pas vraiment sûr de ce que ça lui fait. Il devrait sans doute être fier, c’est ce que ressentent les proches dans ce genre de moment, mais ce n’est pas ce qu’il ressent. Ce qu’il ressent, c’est de la colère, de la jalousie… Son frère a suivi ces rêves et lui… Lui vient de perdre le sien.

Oscar, trente-six ans - 2024 - Brisbane

La maison est silencieuse, trop silencieuse et depuis trop longtemps. Cette maison vide attendant un enfant qui n’arriverait pas… Après la fausse-couche, Oscar y avait cru, pourtant, une autre grossesse, un nouveau bébé pour venir panser les plaies. Surtout celles de sa femme. Mais les mois étaient passés, les années sans test positif. Des années de tristesse et de joie passées avec sa femme, parce que tout ne pouvait pas tourner autour de ce projet. Au début, le combat les avait soudés, rapprochés encore plus. S’unir pour créer la vie, c’était beau, c’était eux. Puis Eli avait commencé à évoquer les spécialistes de la fertilité, et Oscar s’était crispé. Ils n’avaient pas besoin de ça, ils y arriveraient tous les deux. Il était impensable qu’il en soit autrement.

Il se presse une orange, attendant que les tartines sortent du toaster. Toujours ce silence, il l’a en horreur. Puis les pas de sa femme qui rejoint la cuisine, rien que ces pas pour troubler le silence. Pas de bonjour, plus de « mon amour », « mon cœur », « beau brun ». Elle s’approche de la machine à café sans même le regarder. Deux étrangers dans une même maison. Parfois, il se demande comment ce corps et cette personne qu’il a tant aimée ont pu devenir si lointains. Et s’il le sait, il ne se l’avouera jamais. Les rendez-vous de fertilité manqués, parfois volontairement oubliés dans l’agenda. Les verdicts qu’Eli lui rapportait : « Ils disent que tout va bien, qu’il n’y pas de raison que ça ne fonctionne pas. » Pas de raison pour elle, alors c’est lui. Impossible, lui, le fils prodige, le mari extraordinaire, l’architecte brillant. Il ne peut pas être stérile. Comme privé de sa virilité, comme dénudé. l’auteur de ce ventre vide. Le fossé s’est creusé quand il a refusé d’aller voir les spécialités, la fierté mal placée. A la place il lui a annoncé qu'il reprenait des études, un doctorat pour devenir enseignant, il allait s'y plonger corps et âme... Plus de couple soudé et parfait, petit à petit, la relation s’est étiolée, jusqu’à devenir un semblant d’union. Chacun dans sa vie à partager un lit où il ne se passe plus rien depuis longtemps, comme une ligne invisible tracée entre eux.

« J’ai un souper professionnel ce soir », les mots transpercent le silence, un souper qu’il a mis dans l’agenda commun depuis plusieurs semaines, sans l’annoncer autrement. L’agenda commun, la seule chose qu’il semble encore vraiment partager.« D’accord. » Il sait que l’arrangement est tacite entre eux, mais demande tout de même. « Tu seras là ? » Elle semble se figer un instant, mais répond tout de même « Oui » la discussion est finie, il le sait, ils ne se diront rien de plus. Mais Eli sera là ce soir, elle sera probablement magnifique comme à son habitude, elle tiendra son bras, un sourire radieux aux lèvres. Elle cachera, comme lui, la réalité de leur couple. Il n’y plus que ces soirées de façade pour les unir, pour leur faire encore croire qu’ils sont un couple, pour donner ce simulacre d’amour. Dans ces moments, ils se sourient, ils se touchent, ils ont l’air de redevenir eux, de s’aimer comme au début. Puis de s’éteindre quand la porte de la maison se referme sur eux. Doué pour cacher, doué pour jouer. Et pourtant, il n’y a qu’elle, toujours qu’elle… Parfois maintenant, son regard se pose sur d’autres, mais il s’interdit d’y penser. Parfois, il se demande si elle en fait de même. Même pas sûr qu’il oserait lui en vouloir si elle allait chercher chez un autre ce qu’elle ne peut plus trouver en lui.

La sonnette de la maison retentit. Sans se concerter c’est lui qui prend le chemin de la porte d’entrée pour aller répondre alors qu’elle ne bouge pas. Tandis qu’il passe dans le couloir, son regard se pose sur la photo de famille qui y trône, une photo prise à l’occasion de l’anniversaire de Posy, sa filleule. Quand il pense à elle, un pincement au cœur le prend, une jalousie qu’il ne peut retenir. Cet enfant, son frère ne le voulait même pas, c’était une surprise, une erreur de parcours parce que Midas n’était pas foutu d’utiliser un préservatif… Et bam, un bébé, une magnifique petite fille qui lui tombe dans les bras. Alors que lui n’a rien et qu’il le désire si fort. Une injustice qu’il a directement mise sur le dos de son frère, devenant le seul coupable de tous ces maux. Son regard se pose ensuite sur le reflet d’Olive, sa plus jeune sœur, peut-être aussi sa plus grande déception. Cette gamine qui a tout pour elle, l’intelligence, la beauté, un milieu social favorable et qui n’en fait rien, qui aire dans la vie. Il voudrait la secouer un coup pour qu’elle grandisse, qu’elle ne reste pas cette petite chose fragile qui se laisse porter par la vie. Mais dans son regard inquiet, il voit comme il est dur et parfois cruel, il se sent inflexible, une version à peine évoluée de son père.

Il ouvre la porte pour se retrouver face à une Nina déboussolée, sa soeur semble effacée, elle qui ne lui montre que si rarement ses faiblesses. Rapidement, il l’a fait entrer, l’écoute avec attention alors qu’elle lui parle de son mari, son minable mari, pas foutu de bien la traiter, infidèle et égoïste… C’est tout ce qu’il déteste. D’ailleurs, quand le regard d’Oscar ose se poser sur une autre femme, il pense à son beau-frère et se ravise, pour ne pas devenir une enflure comme lui. Lui qui a envoyé sa sœur avorter, il voudrait lui tordre le cou, lui dire à quel point cette grossesse était une chance et qu’il a tout brisé… Même sa petite soeur. Mais pour ça, il faudrait se livrer et Oscar en est bien incapable. « Reste avec nous, Nina. » La maison est grande, elle sera bien chez eux. C’est sa première pensée quand il lui propose d’habiter chez lui. Puis une deuxième pensée plus affolante lui traverse l’esprit : en vivant ici, sa sœur sera le témoin de son mariage épuisé… S’il a pu le cacher jusque là, il comprend que bientôt… bientôt sa sœur comprendra tout.

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:06

Re bienvenue ici :l:

Bon courage pour ta fiche. be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1949770018

Penses-tu qu'j'suis responsable

Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade
Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade+ aeairiel.

be like snow cold but beautiful ❆ Oscar PXe5CWF

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(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:06

IL EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAA be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 3290930861

Je suis vraiment trop contente de voir le grand frère arrivé be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 206649278

J'ai hâte de tout ce qu'on va pouvoir faire.
Re bienvenue à la maison en tout cas be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 2891754501

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:07

Très très contente que tu sautes le pas pour revenir par ici, et qui plus est avec la famille Sterling be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 206649278

J'espère que tu te sentiras autant à ta place qu'avant, re bienvenue chez toi be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 2891754501

be like snow cold but beautiful ❆ Oscar TU9WERG

be like snow cold but beautiful ❆ Oscar BZUSLyq

be like snow cold but beautiful ❆ Oscar TqaZuMT

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(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:11

Rebienvenue par ici be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1949770018

There's somethingI'm having nightmares about

️ EXORDIUM.

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(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:12

Re bienvenue par ici avec cette jolie tête :l:

-- RILEY I love my life man it's something to see. It's the kids and the dogs and you and me. It's the way it's alright when everything goes wrong. It's the sound of a slow simple song

:

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:15

re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:17

Re bienvenue parmi nous be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 206649278

Tu pouvais pas faire meilleur choix pour un retour, tu vas être chouchoutée comme jamais avec les zinzines qui forment le petit clan Sterling. J'ai trop hâte de voir votre dynamique à tous (et je viendrais probablement mettre mon grain de sel à un moment donné, je suis comme ça moi be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 2390413160

be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 2390413160

)

Courage et inspiration pour la suite de ta rédaction be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1949770018

- it's not that complicated, you should stay in my good graces, or i'll switch it up like that, so fast, cause no one's more amazing at turning loving into hatred -

:

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:26

bon retour sur le forum de ce que j'ai pu comprendre be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1949770018

bon courage pour ta fiche I love you

tonight is for our ghosts

this is not about you and me, i can't bring back how it used to be and i know what I do believe but i've already seen what i couldn't see.

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:40

blblblblbbl be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 206649278

(Moi parce que Finn est SI BEAU et que je suis trop contente que tu l'aies gardé. be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 667269207

)

Bienvenue officiellement à la maison. Je suis ravie qu'un membre qui était pratiquement là aux débuts de 30Y revienne, encore davantage que tu le fasse avec Oscar et, en plus de tout ça, ce que je lis déjà me plaît beaucoup puisque tu m'a l'air d'être en train de t'approprier à merveille le background des Sterling. be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1484806105

be like snow cold but beautiful ❆ Oscar 1484806105

J'ai super hâte de lire la suite. I love you

:

(#)Dim 15 Sep 2024 - 8:42

Officiellement bon retour à la maison :l:

J’ai tellement hâte de découvrir ce que tu nous prépares avec Oscar :drama:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..