ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
(espace) La lumière artificielle du spatioport filtre à peine à travers les baies vitrées couvertes de poussière cosmique. Je me tiens là, seul, regardant l’immensité froide de l’espace. Il n’y a rien de réconfortant à être ici, pas de promesse de liberté. Uniquement le vide. Mais je m’en fous. Royalement. Ça me convient très bien. Le HMAS Brisbane continue sa route, voguant à travers l’infini sans destination précise, un peu à mon image - et non l'inverse. Tout est à la dérive ici, de toute façon.
Je soupire et détourne enfin mon regard des étoiles mortes. Foutues étoiles. Foutue solitude. Encore une nuit passée à errer dans les corridors sans but, et voilà que mes jambes me mènent à ce bar miteux, caché entre deux couloirs du secteur C. Je pousse la porte. L’odeur rance d’alcool et de sueur m’agresse les narines. Comme d’habitude, des types s’écrasent contre le comptoir, un verre à la main, attendant… quoi ? Une révélation ? Un miracle ? C’est ridicule. Je m’approche du comptoir, ignorant les regards en biais.
« Serre-moi quelque chose de non-alcoolisé » je lance d’un ton sec au barman. Le type me connaît. Il sait que je ne touche pas à cette merde, mais il sait aussi que je viens pour autre chose. Ce soir, mon esprit est comme une toile vierge, prête à recevoir un flot de violence. Le bruit des discussions m’agace déjà, ça ne tardera pas à déraper.
Et c’est là que je la vois, Millie, installée à une table dans le coin. Ce regard perdu, cette fragilité qu’elle cache derrière ses airs durs. Ça m’irrite. Pourquoi traîne-t-elle ici, encore ?
Je m’approche de sa table, mon verre à la main. Je la fixe un instant avant de m’asseoir sans demander la permission.
« T’as pas mieux à faire que traîner dans ce trou à rats ? » je lâche, ma voix tranchante. « Qu’est-ce que tu cherches, Millie ? Parce que ce n’est certainement pas ici que tu vas le trouver. » Je bois une gorgée et attends, sachant qu’elle ne laissera pas ça passer, déjà occupé à me demander ce que je pourrais trouver d'horripilant à lui dire pour obtenir la moindre petite réaction de sa part. Peu importe laquelle. Quelque chose qui me ferait me sentir vivant.
:
Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
Millie me regarda sans répondre immédiatement, laissant le silence s’étirer entre nous. Ses yeux glissèrent vers mon verre, et je vis une lueur d’incompréhension passer dans son regard, ou peut-être était-ce juste de la lassitude. Elle soupira et croisa les bras sur la table, penchant légèrement la tête comme si elle s’apprêtait à prononcer un jugement, mais en retenait l'impact. « J’aurais pu faire autre chose, oui. Mais j’ai vu ce que tu fais ici, toi aussi. Tu viens chercher du vide, Auden. Alors, pourquoi me reprocherais-tu de faire la même chose ? »
Elle marqua une pause, ses yeux scrutant mon visage, à la recherche de quelque chose que je n’étais pas sûr de vouloir lui offrir. Il y avait une accalmie étrange dans son attitude, un calme presque dangereux qui contrastait avec l’ambiance lourde et suffocante de ce bar minable. Elle tapota la table du bout des doigts, un geste machinal qui trahissait son agitation intérieure. « Ce que je cherche… je n’en sais rien, pas vraiment. Mais je sais que ce n’est pas ici que je vais le trouver, ni dans ces foutus couloirs. »
Sa voix était basse, mais elle portait une note de sincérité qui m’irrita. Elle n’essayait même pas de me contrer avec la colère ou la défiance auxquelles je m’attendais. Non, elle restait là, avec cette attitude presque résignée, comme si elle voyait au travers de moi et refusait de s’enfoncer dans la même noirceur.
Elle détourna finalement les yeux, fixant un point dans le vide entre nous, et j’eus presque envie de lui dire d’arrêter, de me laisser tranquille. Mais elle reprit, cette fois avec une intensité qui me frappa. « Et toi, pourquoi tu es encore là, Auden ? Ce vaisseau te détruit. Je le vois. Alors pourquoi tu restes ? Qu’est-ce que tu espères encore trouver ici ? » Son regard se planta à nouveau dans le mien, cherchant une réponse que je n’étais pas sûr de pouvoir lui donner. Ce n’était pas la première fois qu’on me posait cette question, mais venant d’elle, elle me frappa différemment. Millie n’attendait pas la violence, ni l’évasion facile. Elle voulait une vraie réponse.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
La lumière crue du bar s'écrasait sur nous, rendant l'atmosphère encore plus étouffante. Je sentis mes mâchoires se serrer malgré moi, un réflexe que je n’arrivais jamais à contrôler dans ce genre de situations. Millie, avec ses questions, son calme qui dissimulait une intensité dont je me méfiais. Je savais qu’elle me poussait dans mes retranchements, sans me provoquer directement, mais c’était tout aussi insupportable.
Je la fixai, tentant de maintenir une expression impassible, mais c’était inutile. Elle voyait au travers de mes défenses, et ça m’irritait au plus haut point. Je laissai le silence planer un instant de plus, ne sachant même pas quoi lui répondre. Ou plutôt, refusant de me laisser aller à cette vulnérabilité qu’elle semblait chercher à percer.
« Ce vaisseau me détruit, hein ? » Je lançai cette réplique avec un sarcasme aussi froid que l’espace qui nous entourait. « Peut-être, ouais. Mais c’est pas comme si j’avais un autre endroit où aller. Et même si c’était le cas, qu’est-ce que ça changerait ? On est tous coincés quelque part, que ce soit ici, sur Terre, ou ailleurs. Tu crois vraiment que quitter le HMAS Brisbane te libérerait de tout ça ? »
Je secouai la tête, un rictus amer se dessinant sur mes lèvres. Je pris une gorgée de ma boisson, le goût fade et sans intérêt se mêlant à l’amertume de mes pensées. Qu’est-ce que j’espérais trouver ici ? La question tournait en boucle dans ma tête, me rongeant de l’intérieur. La vérité, c’est que je n’en avais pas la moindre idée. Je vivais au jour le jour, flottant sans but comme ce vaisseau. Et l’admettre, surtout à elle, c’était comme signer ma propre défaite.
Je posai brutalement mon verre sur la table, le bruit résonnant dans le silence de notre échange. « Ce que je cherche… » Je marquai une pause, incapable de terminer ma phrase. Putain. Qu’est-ce que je foutais là, réellement ? Cette foutue question revenait toujours.
Je penchai légèrement la tête, fixant Millie dans les yeux, tentant de la déstabiliser à mon tour. « Et toi, tu crois que t’as encore une chance de t’en sortir ? Parce que si t’es ici, dans ce bar, à traîner avec des types qui ont déjà tout abandonné, alors je te conseille de regarder dans un putain de miroir. »
Le venin de mes mots me brûlait presque la langue, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. J'avais besoin de la repousser, de la forcer à abandonner cette fichue façade de calme et de compréhension.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
Auden s’était assis en face de moi, son regard lourd, sa voix tranchante, comme une lame cherchant à blesser. Je n’avais pas répondu tout de suite, laissant le silence s’étirer entre nous, un silence qu’il détestait sans doute. Je l’avais observé, vu cette lueur de colère dans ses yeux, cette frustration qu’il tentait de me lancer comme une arme. Et pourtant, je n’avais rien ressenti, pas de peur, pas de défiance. Juste une immense lassitude.
Il ne comprenait pas, et peut-être qu’il ne comprendrait jamais. Alors, pourquoi je restais là à essayer ? Pourquoi je venais dans ce bar à la recherche de réponses qui ne viendraient jamais ? Je ne savais pas. Ou peut-être que je le savais trop bien. Ce que j’étais venue chercher ici, c’était aussi ce qu’il cherchait, même s’il ne l’admettait pas. Du vide. Juste ça. Un endroit où l’on pouvait se perdre sans avoir à affronter ce qu’on ressentait vraiment.
Je soupirai, croisant les bras sur la table. Je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il attendait une réaction de ma part, quelque chose de fort, de violent peut-être. Mais ce soir-là, je n’avais plus la force de lui offrir ce qu’il cherchait. « J’aurais pu faire autre chose, oui. Mais j’ai vu ce que tu fais ici, toi aussi. Tu viens chercher du vide, Auden. Alors, pourquoi me reprocherais-tu de faire la même chose ? »
Je le regardai, cherchant quelque chose dans ses traits. Une ouverture, un aveu, peut-être. Mais rien ne vint. Il était toujours ce mur infranchissable, enfermé dans sa propre solitude, sa propre violence. Je tapotai la table du bout des doigts, un geste qui trahissait mon agitation. « Ce que je cherche… je n’en sais rien, pas vraiment. Mais je sais que ce n’est pas ici que je vais le trouver, ni dans ces foutus couloirs. »
Ma voix s’était adoucie, sans que je m’en rende compte. Je n’étais même plus en colère contre lui. Comment pourrais-je l’être ? Auden était comme ces étoiles mortes qu’on apercevait à travers les baies vitrées du spatioport : lumineux de loin, mais éteint depuis longtemps. Il était facile de s’égarer dans cette lumière trompeuse, de se dire qu’il y avait encore quelque chose à y chercher. Mais je savais que ce n’était pas le cas.
Je détournai les yeux un instant, fixant le vide entre nous, ce gouffre qui ne faisait que s’agrandir à chaque fois que je tentais de m’en approcher. Puis je repris, parce que je n’avais pas le choix. Parce qu’il le fallait. « Et toi, pourquoi tu es encore là, Auden ? Ce vaisseau te détruit. Je le vois. Alors pourquoi tu restes ? Qu’est-ce que tu espères encore trouver ici ? »
Je plongeai à nouveau mon regard dans le sien. Cette fois, je voulais une réponse. Une vraie. Pas ses foutus sarcasmes, pas cette violence habituelle qu’il utilisait comme une armure. Non, je voulais savoir ce qu’il cherchait encore dans cet endroit qui n’avait plus rien à lui offrir. Et je me demandais s’il était capable de me le dire, ou si, comme toujours, il trouverait un moyen de tout détruire.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je la fixe, et son calme me glace autant qu’il m’irrite. Elle n'est pas censée réagir comme ça. Millie devrait s'énerver, me renvoyer mes mots au visage, mais elle reste là, plantée dans sa foutue résignation. Ses questions me tournent dans la tête. Ce vaisseau me détruit, oui, peut-être. Mais qui est-elle pour me dire ça ? Qui est-elle pour croire qu’elle peut voir en moi quelque chose que je n’ai même pas le courage de regarder en face ?
Je serre mon verre, le contact froid du verre contre mes doigts me ramène à une dure réalité. « Tu crois vraiment que c’est aussi simple que ça ? » Ma voix sort, plus basse que je ne l’avais voulu. Un ton sourd, comme si j’étais déjà fatigué de cette conversation avant même de la commencer. « Que j’ai juste à me barrer d’ici pour que tout aille mieux ? Qu’il y a quelque chose d’autre, quelque part, qui pourrait me sauver ? » Je secoue la tête, un rictus amer tordant mes lèvres.
Je la regarde à nouveau, elle et son air désolé, presque bienveillant. Ça me met en rage. Elle n’a aucune idée de ce que ça fait, d’être coincé ici, jour après jour, à errer dans ces couloirs comme une ombre sans but. « Ce que j’espère encore trouver ? Rien. C’est ça le problème, Millie. Il n’y a plus rien à espérer, et tu le sais. Tout est foutu. Ce vaisseau, ce qu’il représente... » Je laisse ma phrase en suspens, incapable de finir. Parce que la vérité, c’est que je ne sais même pas ce que je veux dire.
Je porte mon verre à mes lèvres, bois une gorgée pour m’occuper les mains, pour éviter de devoir la regarder trop longtemps. Le silence s’installe entre nous, lourd, pesant. Et je sens la colère revenir, cette foutue envie de tout casser, de tout réduire en miettes parce que c’est plus facile que d’admettre que je n’ai plus rien sous contrôle. « Pourquoi je reste ? Peut-être que c’est parce que je suis trop lâche pour partir. Ou parce que partir ne changerait rien. » Je baisse le ton, plus pour moi que pour elle, cette dernière phrase m’échappant presque sans que je le veuille. « Partir ne ferait qu’emporter ce vide ailleurs. »
Je finis par relever la tête, croisant à nouveau son regard. Je m'attends à ce qu'elle ait une réponse toute prête, une autre foutue question pour essayer de me faire admettre quelque chose que je ne veux pas. Parce qu’elle est comme ça, Millie. Elle fouille, elle cherche. Mais cette fois, je n’ai plus la force de lui donner ce qu’elle attend.
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Millie Butcher
les enfants du silence
ÂGE : vingt-cinq ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. MÉTIER : mettre des oeillères n'aura pas permis d'éviter tout ce qu'elle tentait de mettre de côté depuis des années: son nom sera bientôt sur tous les écrans, alors elle a préféré démissionner sans donner d'explications pour éviter que les retombées se fassent sur les mauvaises personnes. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 1491 POINTS : 40
TW IN RP : deuil, kidnapping, disparition. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. CODE COULEUR : slateblue. RPs EN COURS : (six) - present: cecilia #2 › emery › ottie #2 › riley › sloane | alternative: olive (sd) RPs TERMINÉS :
AVATAR : zendaya coleman. CRÉDITS : ultra-violences (avatar) › goobergifd (profil+signature gifs) › loonywaltz (ub). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 22/07/2022
Millie resta silencieuse un instant, ses yeux se perdant dans les miens sans vaciller. Elle n’essayait pas de me convaincre ou de me faire parler. Non, elle écoutait, réellement, comme si mes mots avaient enfin traversé cette carapace qu’elle portait toujours avec elle. Ses doigts cessèrent de tapoter la table, et elle se redressa légèrement, comme si elle venait de comprendre quelque chose qu’elle ne pouvait pas ignorer.
« Tu sais… » Elle hésita, ses lèvres se pinçant un court instant avant de reprendre. « Tu n’es pas lâche, Auden. Si tu l’étais vraiment, tu ne serais même pas encore ici. Tu aurais trouvé un moyen de fuir, un moyen de te détacher complètement de tout ça, de nous. Mais tu es là. Tu continues d’affronter ce vide, jour après jour. »
Sa voix était douce, presque imperceptible dans le brouhaha du bar, mais chaque mot résonna comme un coup lent, méthodique, dans mon esprit. Elle ne cherchait plus à me pousser ou à me confronter. Elle constatait, simplement, avec cette honnêteté désarmante qui me mettait mal à l’aise. « Ce vide que tu parles d’emporter ailleurs, il te suit, oui. Mais il n’est pas tout ce qu’il y a ici. »
Elle marqua une pause, son regard glissant un instant vers la porte, comme si elle envisageait de partir, de me laisser avec mes propres démons. Puis, elle reprit, sans me quitter des yeux cette fois. « Si tu restes, c’est peut-être parce qu’une partie de toi espère encore, même si tu refuses de l’admettre. Ce vaisseau te détruit, mais il y a aussi quelque chose ici, quelque chose qui te maintient en vie. Et je ne parle pas de l’air recyclé ou de la routine pourrie qui nous empêche tous de devenir fous. »
Elle pencha la tête, son sourire triste à peine esquissé, comme si elle avait déjà vu cette scène se jouer des centaines de fois. « Tu restes parce que tu as encore des raisons de te battre, même si tu ne sais pas encore lesquelles. »
Millie se leva alors, sans précipitation, prenant son verre qu’elle n’avait à peine touché. « Je ne te dis pas que tu trouveras les réponses ici. Mais je pense que tu ne les trouveras pas non plus en fuyant. » Elle me lança un dernier regard, presque tendre, puis se détourna pour quitter la table, me laissant seul face à mes pensées et à ce vide qui, pour la première fois, me sembla un peu moins étouffant.