(rowann #61) you're all the things I've got to remember.
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
Il était monté dans cet avion sans prévenir Swann. Il avait pris ses dispositions auprès de Donna, s'était assuré que son apprentissage auprès de Richard touchait à sa fin avant de prendre congé du réalisateur, puis avait filé droit à l'aéroport avec sa fille pour prendre le premier vol vers l'Australie. Il avait fait tout ça sans y réfléchir davantage, après qu'il n'ait pensé à rien d'autre qu'à rentrer chez eux durant les quarante-huit dernières heures, lorsque même l'air de New York lui était apparu suffoquant à la seule idée de rester plus longtemps séparé de l'homme qu'il aimait. Si les dernières semaines avaient été aussi productives pour lui d'un point de vue professionnel, c'est parce que Rory s'était jeté à corps perdu dans le travail, incapable de rester cloîtré dans une chambre d'hôtel avec sa fille en ne faisant rien d'autre que ruminer, là où il avait au moins l'opportunité de lui créer de jolis souvenirs et de faire qu'elle se souvienne de ce voyage pour de meilleures raisons que lui. Tout du long, l'acteur avait tout fait pour protéger Robin, pour faire en sorte qu'elle ne se rende compte de rien et que pour elle, ce séjour à New York ne soit rien d'autre qu'une parenthèse amusante auprès d'un de ses deux pères, en attendant de retrouver Swann et leur quotidien à trois. Assister Richard sur son nouveau film tout en passant de temps à autres devant la caméra, ça avait au moins eu le mérite de lui occuper l'esprit lorsque le manque de son mari se faisait le plus sentir et qu'un rien aurait pu l'inciter à tout interrompre pour rentrer à ses cotés. C'est l'idée que Swann n'y soit peut être pas prêt qui l'avait plus d'une fois fait hésiter, puis renoncer, puis hésiter à nouveau et renoncer encore. C'est l'idée, surtout, qu'il n'ait peut être aucune envie de l'avoir près de lui, ou pas tant qu'il n'aurait pas réfléchi à ce qui les concernait comme l'acteur avait tâché de le faire de son coté. Car si Donna avait fait tout son possible pour l'occuper, que les projets s'étaient alignés à mesure que des rendez-vous se concrétisaient et que le reste du temps Rory l'avait bien évidemment dédié à sa fille et à elle seule, rien n'avait jamais vraiment su effacer le sentiment de ne pas être là où il était supposé être. De gâcher de précieux moments que Robin, Swann et lui auraient du partager tous les trois, de précieuses secondes qui viendraient peut être à leur manquer un jour.
Il l'avait réalisé péniblement, un soir où Robin s'était tranquillement endormie à ses cotés et où il avait lutté pour trouver le sommeil : il était resté plus longtemps séparé de Swann ces dernières semaines qu'il ne l'avait jamais été durant les trois dernières années. Et même du temps où l'anglais et lui s'étaient éloignés une première fois, Rory avait senti tout au fond de lui que si les circonstances étaient à nouveau réunies, ils finiraient forcément par se retrouver. Que c'était écrit, ou en tout cas suffisamment évident pour que cette idée ne l'ait jamais vraiment quitté. Ces dernières semaines, pourtant, une part de lui avait vécu dans l'angoisse que cette séparation devienne permanente et que son mari ait mené une réflexion qui leur coûterait tôt ou tard de prendre des chemins séparés, des chemins qui cette fois ne se retrouveraient plus. Parce qu'il n'y a rien que Rory désirait moins que de rester loin de lui plus longtemps, que pour lui ce temps passé à des milliers de kilomètres avait été un tel supplice qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il ferait si la situation était vouée à durer. L'australien ne pensait pas uniquement à leur fille, qui du haut de ses un ans et demi ne méritait pas de voir ses deux pères renoncer l'un à l'autre, et ça alors que Rory était profondément convaincu qu'ils s'aimaient et n'avaient jamais cessé de s'aimer. Il pensait aussi à lui, plus égoïstement, au fait qu'il n'avait pas la moindre envie de regoûter à une vie sans Swann mais aussi que chaque instant que son mari et lui passaient loin l'un de l'autre les précipitait peut être un peu plus vers cette fin qu'il désirait à tout prix éviter. Alors oui, il était monté dans cet avion sans le prévenir. Il n'avait pas regardé en arrière, sans que ça l'ait pour autant empêché d'appréhender le moment où ils se retrouveraient face à face. Parce qu'il avait besoin de le voir, besoin d'être sûr qu'ils en étaient arrivés aux mêmes conclusions et que pour son mari non plus, rien de tout ça n'avait eu le moindre sens. Il avait simplement besoin de l'entendre de sa bouche, d'entendre que ça n'était pas la fin, leur fin.
Rentrés à la maison depuis l'aube, la fatigue ne se faisant pas encore ressentir malgré le décalage horaire, Rory et Robin s'étaient installés dans un coin du salon en attendant que Swann se réveille. L'acteur avait choisi d'arriver le plus tôt possible pour leur éviter de passer une seule journée de plus séparés, et ça même si ça voulait dire attendre que son mari émerge pour que les retrouvailles aient lieu. En entendant finalement du bruit à l'étage, près d'une heure plus tard, il sut que sa fille et lui n'auraient plus longtemps à attendre avant que la silhouette de Swann n'apparaisse dans les escaliers. Ce fut justement le cas au bout d'un court instant, et c'est avec autant de joie que d'appréhension que Rory sentit son cœur dévaler à l'intérieur de sa poitrine. Lorsque l'anglais nota leur présence, au bout d'une ou deux minutes, c'est un sourire un brin timide qui trouva finalement le chemin de ses lèvres. « J'espère qu'on t'a pas réveillé. » Ils avaient tâché de rester silencieux, d'une part pour ne pas troubler son sommeil et d'autre part pour ne pas qu'il fasse un bond de surprise parce qu'ils auraient voulu s'annoncer. « Notre vol est arrivé très tôt ce matin. Je t'ai pas prévenu pour pas que tu te sentes obligé de venir nous chercher à l'aéroport, Donna nous a envoyé une voiture. » Il ne l'avait pas non plus prévenu parce qu'il redoutait que Swann puisse le décourager de rentrer maintenant, sachant d'avance que l'idée le briserait. Il n'avait écouté que son instinct et son envie d'être près de lui, sans être à aucun moment certain que son mari souhaiterait l'avoir à ses cotés. Osant aligner quelques pas supplémentaires à travers le salon, ses yeux guettant toujours ceux de son mari avec une certaine appréhension, c'est avec une infinie délicatesse que Rory déposa finalement leur fille sur le sol, celle-ci se hissant de plus en plus facilement sur ses deux petites jambes pour se tenir debout. « Je voulais pas non plus que tu stresses à cause du... » A cause du vol sont les mots qu'il aurait ajouté si Robin n'en avait pas aussitôt profité pour accourir en direction de Swann, ses deux bras lancés dans sa direction comme si la fillette avait compris que pour la première fois depuis des semaines, ils étaient enfin réunis tous les trois. Un spectacle qui tira à l'acteur un rire profondément attendri mais aussi particulièrement ému, alors que cette scène, une part de lui craignait sans doute de ne plus jamais en vivre de semblable. « Je crois que tu lui as terriblement manqué. » Il souffla tout doucement, n'osant pas approcher davantage pour sa part, avant tout pour que Swann et Robin aient droit à de vraies retrouvailles. Aussi, c'est vrai, parce qu'il ne savait toujours pas comment sa présence serait accueillie. « Tu nous as terriblement manqué. » Ces mots-là, pourtant, Rory était incapable de les garder pour lui, son regard retrouvant longuement le sien comme pour lui faire sentir à quel point il les pensait. Il y a tant de choses que Rory regrettait, tant de choses qu'il aurait fait différemment pour leur éviter d'en arriver à ce point de quasi non-retour. Tant de choses qu'il réécrirait, ici et maintenant, pour ne plus jamais avoir à partir loin de lui.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
:
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Le lit est vide, comme chaque matin depuis près de trois mois. Le lit conjugal est parfaitement vide, celui de la chambre d’amis dans lequel il a trouvé un brin de refus l’est moins. Aujourd’hui, Swann se réveille pourtant avec l’impression que quelque chose est différent. Il y a ce on ne sait quoi dans l’air, il y a ce nœud au fond de son cœur qui donne l’air d’être moins serré qu’à son habitude. Pourtant, il sait bien que tout n’est qu’une impression et que cette journée sera semblable à toutes les autres vécues avant : le silence à l’intérieur de cette maison bien trop grande pour une seule personne est toujours le même. A la seconde où il descend les marches pour arriver au selon, Swann comprend à quel point cette journée sera ô combien différente de toutes les autres vécues depuis des mois. Il accuse même une seconde d’incompréhension et un clignement d’yeux nécessaire pour s’assurer qu’il n’est pas simplement en train d’halluciner. Il aurait pourtant pu jurer que la pièce sentait le parfum de Rory, sans pour autant pouvoir attester de sa présence : il pensait à une résurgence de sa mémoire pour tenter de l’aider à garder contenance et espoir.
Après trois mois de silence, trois mois à se demander si les blessures de leur dernière dispute se refermeraient un jour, il peut enfin voir son mari de ses propres yeux. Il reste figé, incapable de bouger, tandis que Rory sembler l’observer calmement, sans un mot. C’est comme si tout le poids de ces derniers mois se cristallisait dans ce regard, fait d’incertitude et de tendresse. Rory a attendu, là, dans le salon, comme s'il savait que Swann devait d'abord comprendre, réaliser l'ampleur de ce retour inattendu. « J'espère qu'on t'a pas réveillé. » Il ne pense même pas à répondre, pas même pour le rassurer. Ces mots semblent venus d’un autre monde, si bien qu’il les entend sans pour autant être capable de les assimiler pour y répondre. « Notre vol est arrivé très tôt ce matin. Je t'ai pas prévenu pour pas que tu te sentes obligé de venir nous chercher à l'aéroport, Donna nous a envoyé une voiture. » Swann hoche la tête au moment où il avance enfin, un pas hésitant, puis un autre, ses pensées en chaos. Il ne sait plus quoi ressentir, submergé par une vague d’émotions trop forte pour être contenue. La douleur, la colère refoulée, mais surtout cet amour qu’il n’a jamais pu effacer. « Je voulais pas non plus que tu stresses à cause du... » Son cœur bat si fort qu’il en a presque le vertige. Il hoche la tête, comprenant sans mal ce dont il est ici question. Ce n’est pas une erreur que de ne pas l’avoir prévenu, il le jure.
Son regard passe finalement de Rory à Robin, leur fille haute comme trois pommes qui fait tous les efforts du monde pour arriver à tenir debout et plus encore au moment où ses bras s’étendent et ses pas s’enchaînent pour se rapprocher de Swann. Une telle vue le submerge encore plus d’émotion alors que ses petites jambes maladroites la portant avec une joie éclatante. L’anglais s'agenouille instinctivement, tend les bras, et elle se jette dans son étreinte, gloussant de bonheur. Ses petites mains s'accrochent à son t-shirt, son rire fait écho dans la pièce. Elle est insouciante, elle a sa propre vision différente du temps ; elle est trop enjouée pour que le blond ne veuille risquer de mettre à mal cette émotion, si bien qu’il fait de son mieux pour cacher des larmes menaçantes au coin de ses yeux. Il la serre contre lui, enfouissant son visage dans ses cheveux doux, se noyant dans l’odeur rassurante de son enfant. Son cœur se brise et se répare en même temps, submergé par l'amour et le soulagement. « Je crois que tu lui as terriblement manqué. » Il dépose un baiser sur son front, incapable de dire quoi que ce soit. Il ne sait plus s'il est en train de rêver ou si tout cela est réel. « Tu nous as terriblement manqué. » La précision, bien qu’elle n’apparaisse en rien comme une surprise, pousse Swann à relever instinctivement son regard en direction de son mari. Il accuse une seconde de réflexion supplémentaire, sans doute aussi nécessaire pour faire face au trop plein d’émotions différentes que représente cette matinée à peine entamée.
Ses genoux se posent à leur tour au sol, signe qu’il ne risque pas de se relever avant un moment. Sans un mot supplémentaire, sans jamais relâcher l’étreinte avec sa fille, il dégage un bras pour le tendre en direction de Rory et lui demander muettement de les rejoindre. Il n’a pas à rester en dehors d’une scène qui concerne leur famille ; il n’est pas en dehors d’un duo que Swann voudrait former avec Robin seule. Sa paume s’ouvre doucement vers le haut, attendant sans doute que son mari noue d’abord sa main à la sienne avant de le rejoindre. Le geste est simple et il ne saurait compter combien de fois leurs mains se sont liées, et pourtant il ne pourrait pas attester se souvenir de la façon exacte qu’il a de le toucher. Tout du moins, il le sait, il s’en souvient, mais sa paume n’a plus en mémoire ce toucher depuis trop longtemps à son goût. « Je suis désolé. » Pour tout, pour absolument tout. « Tu as bien fait. » De revenir sans le prévenir, de ne pas l’informer en amont du voyage, de ne pas vendre la mèche à aucun moment jusqu’à ce que Swann se soit retrouvé devant le fait accompli, sans plus aucun choix d’action. Il aurait encore été capable d’agir comme si mettre une distance était nécessaire, ce qui est une idée particulièrement stupide. Maintenant que sa fille est dans ses bras et lui fait déjà comprendre qu’elle veut vaquer à ses occupations plutôt que se faire étouffer contre son torse, il sait bien que cette maison est le seul endroit où ils ont tous les trois leur place. « Tu as tellement grandi. » Il souffle en observant sa fille, perdu entre joie et culpabilité. Il n’était pas présent pour elle. Elle vient à peine de fêter son premier anniversaire, et il y a déjà plusieurs mois de sa vie desquels il s’est montré particulièrement absent. Déjà, pourtant, son regard se pose à nouveau sur Rory, qu’il souhaite prendre dans ses bras sans plus jamais le laisser s’échapper ; qu’il souhaite aussi embrasser avec la même ferveur des premiers jours. Qu’il souhaite retrouver pleinement, tout simplement, pour enfin mettre derrière eux une période qu’il souhaite purement et simplement rayer de son esprit.
:
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
Il n'avait eu que trop de temps pour réfléchir. Que trop de temps pour tirer des conclusions si évidentes que quelques jours loin de Swann auraient suffi à ce qu'il sache exactement quelle décision il était supposé prendre. Pour qu'il soit plus sûr qu'il ne l'était déjà que cet éloignement n'avait pas le moindre sens, et pour qu'il n'y ait plus une once de lui-même qui souhaite se tenir à des milliers de kilomètres de l'homme qu'il aimait. S'il avait déjà conscience de tout ça au moment de partir pour New York avec Robin, l'envie d'accorder à Swann le temps dont il avait besoin l'avait convaincu que tout ce qui pouvait servir le bien-être de son mari ne pouvait pas être une si mauvaise chose. Que leur couple en ressortirait plus fort et plus uni, loin des tensions qui l'avaient animé avant son départ et auxquelles Rory avait plusieurs fois repensé avec des nœuds dans le ventre, rongé par la culpabilité autant que par les regrets. Aujourd'hui, il savait que cette séparation leur avait certainement été bénéfique, mais aussi qu'il s'était désespérément langui de la présence de Swann, de sa chaleur, de ses étreintes, et ce à chaque instant qu'il avait passé à l'autre bout du globe à se demander ce qu'il pouvait faire, à quoi il pouvait penser et s'ils leur manquaient autant qu'il leur manquait à eux. Il s'était langui de tout ça, Rory, et de tout ce qui vous laissait orphelin d'une partie de vous-même lorsque vous vous retrouviez loin de l'être que vous aimiez par dessus tout.
Alors la vision de sa silhouette encore partiellement ensommeillée, Rory l'accueillit comme un cadeau inestimable auquel il n'aurait sans doute pas osé rêver quelques jours plus tôt, lorsqu'il n'était pas encore pleinement certain que sa présence était désirée aux cotés de son mari. Il avait forcément douté, forcément appréhendé que Swann ne se sente pas encore tout à fait prêt à le ré-accueillir près de lui, et ça jusqu'au moment où il avait franchi cette porte avec leur fille dans les bras. Pourtant, à la seconde où leurs regards s'étaient croisés, où Rory avait lu dans celui de son mari tout ce qu'il n'espérait plus y voir de si tôt, c'était comme si toutes ses craintes, tous ses doutes s'en étaient allés. Comme si tout ce qui n'appartenait pas à ce moment faisait déjà partie du passé et qu'ils retrouvaient ce qu'ils n'avaient au fond jamais véritablement perdu, quand bien même les dernières semaines avaient pu les induire en erreur. Rien n'avait changé, et il lui suffisait de plonger ses yeux dans ceux de Swann pour en être absolument certain. Leur fille, elle, était loin de réaliser combien ces retrouvailles n'avaient rien d'anodines, tout ce qui lui importait du haut de ses un an étant d’atterrir dans les bras de son père. Ce moment respirait l'amour et la tendresse, et c'est toute la pièce qui en était maintenant remplie. L'émotion submergea Rory lorsque son mari put enfin serrer leur fille entre ses bras, douloureusement conscient d'à quel point les dernières semaines avaient été un crève-cœur de chaque instant pour Swann. Elles l'avaient été pour lui aussi, mais il ne les avait pas affronté seul là où l'anglais s'était aussi privé de la présence de Robin, et c'était une chose que l'acteur avait gardé à l'esprit chaque jour qu'ils avaient passés séparés. Le priver de leur fille, voilà la chose qu'il avait supporté le plus difficilement, alors même que l'idée d'être loin de Swann l'avait déjà laissé inconsolable à elle seule. Sans doute qu'une part de lui s'était convaincue qu'il avait mérité ce purgatoire là où leur fille, bien trop jeune pour seulement comprendre quoi que ce soit à la situation, l'avait subie sans y être pour rien. Une chose était pourtant parvenue à consoler son cœur meurtri par cette séparation physique : Robin était une enfant éveillée et futée, mais pour elle la notion du temps n'était sans doute encore qu'un concept abstrait. Ce qui ne l'était pas, en revanche, c'était cette proximité que les deux hommes pouvaient de nouveau partager maintenant que deux océans ne les séparaient plus. Il fallut ainsi moins d'une seconde à Rory pour approcher de son mari et de sa fille, puis à sa main pour se lier à celle de Swann, ses doigts s'entremêlant aux siens comme si la dernière fois remontait à une éternité. C'était l'impression qu'il avait, une impression qu'il ne laissa pourtant en rien gâcher ce moment. « Je suis désolé. » Il n'avait pas à l'être, pas alors qu'ils l'avaient suffisamment été l'un et l'autre. L'heure n'était plus à se demander pardon mais bien à se retrouver ; ils auraient toute une vie pour le reste. « Tout va bien, maintenant. » Et si sa voix tressautait d'émotion et que ses yeux peinaient à retenir les larmes qui ne demandaient qu'à s'en échapper, c'est parce qu'une part de lui avait véritablement cru qu'il se passerait un temps infini avant qu'ils puissent à nouveau partager un moment comme celui-ci. Et ça, lorsqu'il était le plus optimiste. « Tu as bien fait. » Ces mots le rassuraient à tel point qu'il n'aurait pas cru ça possible des mois en arrière, lorsque même l'idée de rester loin l'un de l'autre plusieurs semaines consécutives paraissait invraisemblable. Aujourd'hui, il se félicitait doublement d'avoir pris cet avion et interrompu tout le reste, pour retrouver son mari et pour que leur fille retrouve son père.
« Tu as tellement grandi. » Si Robin se rendait probablement compte de l'émotion qui submergeait ses parents, elle la mettait sans doute sur le compte d'un millier d'autres choses, protégée par une insouciance que ses pères tenaient absolument à préserver. « Elle avait hâte de te montrer les photos qu'on a prises à Coney Island. » Rory souffla tout bas, la ligne de ses lèvres se fendant du plus doux des sourires, comme s'il ne pouvait pas attendre avant de partager avec lui un peu de ces dernières semaines. Ils s'étaient appelés, ils avaient tout fait pour maintenir le contact au maximum et limiter les effets de cette séparation, mais c'était différent aujourd'hui de pouvoir lui dire les choses de vive voix. De pouvoir l'inclure, de pouvoir aussi désacraliser ces moments qu'il avait partagé avec sa fille loin de Brisbane et qu'il tenait à transformer en des souvenirs dans lesquels Swann pourrait se plonger à son tour. Ainsi, les choses reviendraient à la normale et la douleur des dernières semaines s'estomperait – il ferait tout pour, en tout cas. « Et de te faire visiter, la prochaine fois. » Sa voix ne portait pas la moindre hésitation, parce qu'il était absolument sûr de ce qu'il avançait. Du fait qu'il y aurait une prochaine fois, et qu'ils le vivraient tous les trois. A New York ou bien ailleurs, n'importe où ailleurs qu'aux States même, ça n'avait pas d'importance tant qu'ils ne laissaient plus jamais quoi que ce soit les empêcher de rester ensemble, de rester une famille. Finalement, leurs doigts ne furent pas les seuls à s’entrelacer et c'est tout son buste que l'acteur pressa tendrement contre celui de son mari, profitant que leur fille se soit éloignée pour vaquer à ses propres occupations pour passer ses bras autour de Swann et l'étreindre comme il rêvait de le faire depuis l'instant où il avait mis un pied dans l'avion. Dès son départ de Brisbane, en réalité.« Swann. » Il susurra à même sa peau, son visage enfoui dans le cou de son mari, enivré du bonheur de le sentir contre lui. « C'est terminé. On bouge plus d'ici à partir de maintenant. » Et ça valait pour n'importe quelle obligation, même professionnelle, qui réclamerait sa présence en dehors de Brisbane. Il avait consacré les dernières semaines à mener de front plusieurs projets, principalement parce que c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour ne pas se laisser ronger par le désespoir, mais à présent il n'avait aucune autre priorité en tête que celle de retrouver son mari. Et ça commençait dès maintenant, dès cet instant où pouvoir respirer son odeur était déjà une bénédiction qu'il ne comptait plus jamais prendre pour acquise. Il ne cesserait jamais plus de se battre pour son couple. « On se sépare plus. » Et tandis qu'il se redressa lentement, c'est son front qu'il apposa tendrement contre le sien et son envie de fondre sur ses lèvres qu'il réprima quelques secondes de plus au moment d'ajouter, et parce que rien ne semblait plus important que de le verbaliser. « Tu veux bien ? Qu'on mette ça derrière nous et qu'on se concentre sur le plus important ? » Sur leur famille, sur leur couple, sur leur vie ensemble. « Et qu'on reparle de tout ça posément quand on s'y sentira prêts. » Parce qu'il ne fermait pas la porte à la discussion, ni maintenant ni jamais. Qu'il restait un sujet sur lequel il aurait à cœur de revenir, en temps voulu, pour ne plus que les non-dits se glissent entre eux et parce qu'il ne lui avait jamais menti sur les projets qu'il comptait concrétiser avec lui.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
:
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Son attention se concentre sur leur fille dans un premier temps, elle qui représente plus que jamais le joyau de ses yeux et dont l’absence demandée lui a été difficile à accepter. Pour autant, Swann sait qu’il a fait le meilleur choix à ce moment-là, certain qu’elle n’aurait pas été heureuse en sa compagnie durant tout ce temps. Les nouvelles données par Rory et l’idée même qu’elle profitait au moins de la présence de ce père a permis d’atténuer sa peine ; en revanche, cela n’a pas permis de minimiser le bonheur qu’est celui de la retrouver sur l’instant. « Elle avait hâte de te montrer les photos qu'on a prises à Coney Island. » - « Ah oui ? » Toute sa concentration repose autour de la jeune fille, qu’il interroge sans espoir de véritable réponse de sa part. Il n’en a pas besoin pour se sentir plus complet que jamais, lui qui replace une fois de plus une mèche blonde loin de son visage. « Et de te faire visiter, la prochaine fois. » Cette précision le fait remonter les yeux en direction de Rory, cette fois-ci, et ajouter une question sur un ton particulièrement différent de la première. « Ah ? » Le vocabulaire est particulièrement minimise mais tout dans son regard traduit la surprise qu’est la sienne, et le doute qui a plus que jamais recommencé à l’envelopper. La proposition ne devrait pas le surprendre mais il ne sait faire autrement, comme s’il était déjà persuadé qu’il n’y avait pas de suite possible - et ce n’est pas ce qu’il veut, bien sûr que non.
Lorsque Robin s’échappe déjà de ce trop plein d’émotions et d’attention pour retourner vaquer à sa propre vie, c’est à Rory que Swann dédie toute son attention et avec lui dont il noue ses doigts aux siens. Rapidement, il en profite surtout pour le serrer contre lui, les mots se trouvant être parfaitement inutiles sur l’instant. « Swann. » Il redécouvre chaque sensation ; des sensations qu’il n’aurait jamais cru capable d’oublier, parce qu’il avait toujours été clairs qu’ils étaient bien incapables de rester longtemps éloignés l’un de l’autre. « C'est terminé. On bouge plus d'ici à partir de maintenant. » Ses bras noués autour du torse de son mari le font s’accrocher au moindre bout de tissu se présentant sous ses doigts en même temps qu’il hoche lentement la tête, ne voulant pas négocier un seul instant la véracité de ces propos. Il ne veut plus jamais avoir à revivre une telle histoire et de tels tourments, qui aujourd’hui encore le prennent à la gorge. « On se sépare plus. » S’il y a bien un point sur lequel il tombe plus que jamais d’accord, il s’agit de celui-ci. Il ne veut plus jamais avoir à revivre les derniers mois qui ont été les siens et il ne veut plus jamais avoir à se sentir aussi seul, après avoir pourtant nourri l’illusion que ce ne serait plus jamais le cas ; pas en étant marié et heureux, pas en étant père d’une petite merveille. « Tu veux bien ? Qu'on mette ça derrière nous et qu'on se concentre sur le plus important ? » L’anglais hoche lentement la tête, une telle proposition ne pouvant être refusée. « Et qu'on reparle de tout ça posément quand on s'y sentira prêts. » Le sujet est encore trop sensible pour qu’il veuille l’aborder sur l’instant, et l’idée même de s’en rapprocher suffit à lui nouer la gorge. Cette fois-ci, son hochement de tête est plus lent, plus mesuré. Swann déglutit difficilement, en même temps qu’il recule d’un pas, bien conscient que Rory n’attend qu’un signe de sa part pour l’embrasser et peut-être même acter leurs retrouvailles d’une façon bien plus intime encore. Sur ce point aussi, il ne se sent pas prêt, et si le serrer contre lui était un véritable besoin, il n’en éprouve pas davantage sur l’instant. « Je t’aime, hm ? Tu sais que ça a pas changé. » Il ne veut pas que la seconde partie de sa réponse soit une question ; il veut acter l’idée que son mari sait bien évidemment qu’il n’y a aucun doute dans ses sentiments, qu’il n’y en a jamais eu. « Je sais pas faire comme si rien ne s’était passé. » Il est doué pour mentir, et surtout se mentir à lui-même, mais dans le cas de leur couple et de leur famille, ce serait bien trop lui demander. Il ne sait pas où commencer et il n’a pas envie de savoir où commencer non plus, parce qu’ils ont besoin de passer par des passes difficiles pour apprendre de ces dernières et en sortir plus forts. Tout du moins, c’est le plan auquel Swann veut adhérer, parce qu’il refuse l’idée d’une lente dégradation qui mènerait à une issue dont il veut encore moins entendre parler.
Conscient de la force de ses mots ainsi que de leur aspect terriblement égoïste, Swann rétropédale déjà et fait un nouveau pas en avant. Son front se repose un instant contre celui de son mari, il pose une main contre sa joue. La scène ne dure pas, il écarte à nouveau son visage pour pouvoir observer celui de l’acteur avec plus de précision, avec un aspect particulièrement véritable qui lui a tant manqué au cours des derniers mois écoulés. Il ne s’agit plus de photos ou de moments volés en appel caméra ; il est bien en chair et en os face à lui. « Je t’aime tellement. » Il souffle, comme si l’aveu était nouveau, comme s’il n’avait pas passé les dernières années à lui murmurer son amour dès qu’il le pouvait. Cette fois-ci, la réalisation est différente ; elle est celle d’un homme qui se rend plus que jamais compte que même s’il le voulait, il ne serait pas capable de faire changer ce sentiment à son égard. Son regard se gorge d’émotion sans qu’il ne laisse les larmes couler pour autant. Il accuse un de ces sourires tristes, qui n’en est pas moins heureux, paradoxalement. Il est triste de tout ce qui a pu se passer récemment ; il est plus que jamais heureux de savoir que cet épisode de leur vie est derrière eux. « On va prendre le temps, ok ? » Et ils vont se reconstruire. Il jure qu’ils y arriveront. « Tu vas bien ? Tout va bien ? T’es pas rentré pour une raison en particulier, hm ? » Outre celle de le retrouver, lui. Swann se rend compte qu’il ne sait pas exactement ce qu’il se passe dans l’esprit et le cœur de son mari à l’instant présent et c’est une idée qui le ronge de l’intérieur. Il a l’impression qu’ils vont devoir réapprendre à se connaître et à se faire confiance, un apprentissage qui n’avait jamais été autre que purement naturel, et qui était surtout acquis depuis des années. « Quelqu’un d’autre va être content de te revoir. » qu’il annonce, avant de finalement lâcher tout contact avec ses doigts et son visage pour plutôt avancer jusqu’à la baie vitrée de leur maison, qu’il ouvre pour laisser rentrer leur chien s’engouffrant à l’intérieur vitesse grand V. Comme s’il savait par avance que Rory s’y trouverait, puisque c’est bien à lui qu’il donne un accueil digne de ce nom, et bien différent de celui proposé par Swann.
:
Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
« Ah ? » La surprise tout autant que l'air un peu perdu de son mari ne le surprenaient pas outre mesure, après tout ils avaient passé les dernières semaines séparés l'un de l'autre, avaient eu tout le temps nécessaire pour ruminer et pour laisser leurs craintes prendre le pas sur le reste. Lui aussi avait redouté que ces retrouvailles n'aient pas lieu, ou pas avant un petit moment, alors lui aussi mesurait combien tout ça était encore inespéré il y a peu de temps. Pourtant ils y étaient bel et bien et ça n'avait plus rien d'un rêve qu'il se contentait de nourrir dans son coin. « On aura tout le temps d'en reparler. Pour l'instant je crois qu'elle a surtout envie de retrouver ses repères et son chez-elle. » Ils feraient des projets, ils parleraient voyages, ils feraient tout ce qu'ils avaient toujours fait ensemble parce que leur quotidien retrouverait peu à peu de ses couleurs maintenant qu'ils étaient ensemble. « J'ai pas raison, petite princesse ? » Leur fille, qui entendait évidemment saisir la première occasion pour leur fausser compagnie, tapa dans ses mains avec un tel enthousiasme qu'elle fit chavirer son cœur de père – et de mari éprouvé par les derniers événements.
Il avait tant attendu pour le serrer contre lui que cette étreinte n'était pas seulement une délivrance pour l'australien, elle était aussi un besoin on ne peut plus vital à cet instant. Il avait besoin de sentir que Swann était bien là, que c'est autour de son torse qu'il pouvait nouer ses bras et contre son cou qu'il pouvait égarer son visage. Il avait tout simplement besoin de le retrouver, lui, l'une des deux personnes en ce bas monde dont il était incapable de s'éloigner plusieurs semaines sans que son cœur n'en ressorte inévitablement meurtri. C'était le cas, mais ce dernier retrouvait déjà de sa chaleur à son contact, dans cette bulle à laquelle l'acteur n'aurait peut être même pas osé rêver quelques jours plus tôt. Maintenant qu'il était là, maintenant qu'ils s'étaient tous les trois retrouvés, ils n'avaient plus la moindre raison d'aller où que ce soit. Ils n'avaient plus la moindre raison de partir loin les uns des autres. « Je t’aime, hm ? Tu sais que ça a pas changé. » C'est doucement qu'il secoua la tête et avec énormément de soulagement qu'il accueillit ces quelques mots, non pas parce qu'il doutait véritablement que les sentiments de son mari puissent être intacts mais parce qu'il n'espérait probablement pas entendre ces mots de si tôt. Le fait qu'il n'hésite pas même un seul instant à les prononcer prouvait décidément que son mari le connaissait mieux que quiconque : Swann savait que c'était un besoin pour lui de les entendre. « Je t'aime, moi aussi. Et ça non plus, ça a pas changé. » Tout comme il savait en retour que Swann en avait besoin lui aussi, qu'après ces semaines loin l'un de l'autre c'était probablement la chose la plus importante et la plus riche de sens qu'ils puissent se dire. Le reste paraîtrait presque accessoire, presque superflu. « Je sais pas faire comme si rien ne s’était passé. » Cette confession-ci n'avait pourtant rien de futile et c'est un Rory profondément conscient de ce que ça coûtait à Swann de la verbaliser qui s'arma d'une extrême douceur au moment de souffler. « Je sais, Swann. C'est difficile pour moi aussi. » Et il ne lui en voulait pas d'oser lui dire ces mots, il lui était même reconnaissant d'oser le faire. En retour, Rory ressentait le besoin de s'ouvrir à lui, de confesser que pour lui aussi les choses mettraient sans doute un petit temps à revenir à la normale. Parce qu'aussi fort qu'il voudrait pouvoir mettre tout ça derrière eux et reprendre le cours de leur vie, il savait que ça n'était pas si simple. Que certaines plaies auraient besoin de temps pour se refermer, que certaines discussions auraient besoin d'être partagées et qu'enfin, tous les deux, ils pourraient guérir et conjuguer tout ça au passé. « Je crois même que je m'inquiéterais si c'était pas le cas. » Parce que ça prouvait qu'ils étaient conscients que les dernières semaines les avaient marqué au plus profond d'eux-mêmes et ne comptaient pas prétendre que ça n'était qu'un épisode dont ils pouvaient oublier jusqu'à l'existence en une heure de temps. C'était plus complexe, plus profond que ça, et ils auraient besoin de se reconstruire. Ensemble. « Tout n'a pas besoin de rentrer dans l'ordre tout de suite. En attendant, on est là l'un pour l'autre, et c'est tout ce qui compte. » Et ils dépasseraient ça, bien sûr que oui.
Lorsque son mari s'avança d'un pas vers lui, il comprit qu'il se sentait coupable, probablement de s'être montré aussi honnête quelques instants plus tôt. Rory, bien loin de le lui reprocher pour sa part, l'accueillit ainsi au creux de la plus tendre des étreintes, leurs fronts reposants l'un contre l'autre juste assez longtemps pour qu'il soupire d'apaisement. « Je t’aime tellement. » La ligne de ses lèvres dessina un nouveau sourire, infiniment moins triste mais tout aussi doux que les précédents. « Moi aussi, mon cœur. » C'était comme s'ils saisissaient la moindre occasion de se le dire maintenant qu'ils étaient face à face, qu'ils n'avaient plus à se contenter d'un appel en visio pour s'ouvrir l'un à l'autre et se dire ce qu'ils avaient sur le cœur. Le sien ne battait encore et toujours que pour lui, comme c'avait été le cas chaque jour de ces sept dernières années. Comme ce serait le cas chaque jour de toutes celles qui suivraient. « On va prendre le temps, ok ? » Son regard plongé dans le sien, il lui implorait silencieusement de croire lui-même en ce qu'il disait, d'y croire parce que lui y croyait profondément. « On va prendre le temps, et tout ira bien. » Parce qu'ils avaient déjà affronté le plus dur, qu'ils ne s'en étaient pas relevés totalement indemnes mais qu'ils étaient à nouveau dans les bras l'un de l'autre et que cette seule réalité valait bien qu'ils apaisent leurs craintes et qu'ils se contentent de savourer chaque instant, chaque moment durant lequel ils pourraient pleinement se retrouver ; et à leur rythme. « Tu vas bien ? Tout va bien ? T’es pas rentré pour une raison en particulier, hm ? » Il retrouvait le Swann qu'il connaissait, celui qui ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter à l'idée qu'il ne lui ait peut être pas tout dit sur les circonstances de leur retour, ce qui valut à Rory de laisser échapper un petit rire attendri. Rien que pour ce moment, il savait qu'il était là où il était supposé être. « Non, non, t'as pas à t'inquiéter. On est rentrés uniquement pour te retrouver, il s'est rien passé de grave. » Tout avait été décidé pour leur permettre d'être de retour à Brisbane sous les meilleurs délais, c'était le seul impératif dont ses équipes aient tenu compte au moment de tout planifier. A vrai dire, on pouvait même considérer qu'il avait fait faux bond à tout le monde sur place, bien qu'il ait pris soin de s'en excuser en bonne et due forme. « Tu sais déjà le plus important et pour le reste, on aura tout le temps d'en discuter. Mais la seule chose que tu dois savoir, là tout de suite, c'est que tout va bien. Que ça s'est bien passé et que je te l'aurais dit si ça avait pas été le cas. » Que le voyage autant que leur séjour sur place s'étaient déroulés sans accroc, que Robin et lui avaient partagé de précieux moments à New York, que chaque rendez-vous professionnel l'avait gonflé d'optimisme quant à ses projets. Ce n'était pas un voyage parfait ni aussi heureux qu'il aurait pu l'être parce qu'il aurait fallu qu'il soit près d'eux pour ça, mais il s'était déroulé aussi bien que possible compte tenu des circonstances. Finalement, un quatrième protagoniste ne tarda pas à les rejoindre, l'énergique Brownie s'empressant de lui sauter dessus à peine Swann eut-il ouvert la baie vitrée. « Quelqu’un d’autre va être content de te revoir. » Si une part de lui était conscient que son mari y voyait peut être une occasion d'apaiser l'atmosphère en attendant qu'ils soient complètement prêts à mettre ce chapitre de leur vie derrière eux, il ne lui en tenait pas rigueur pour autant. Il faisait au mieux, comme à chaque fois, et personne ne pourrait y mettre plus de cœur que lui. « Hey, mais ce serait pas le chien le plus adorable du monde ? » Bien sûr qu'il se réjouissait aussi de retrouver l'enthousiasme communicatif de leur chien, qui après ces quelques semaines de séparation semblait vouloir lui faire sentir qu'il ne le laisserait pas repartir de si tôt. « Il a pas été trop remuant ? Je suis sûr qu'il avait hâte de retrouver sa copine de jeu. » En la personne de Robin, bien sûr, qui du haut de ses un an et demi était encore trop petite pour courir à toute allure derrière l'animal mais qui commençait malgré tout à se défendre en la matière. Un bref silence se réinstalla autour d'eux et c'est plus bas, et à l'attention de son mari, qu'il reprit. « Je suis tellement fier de ce qu'on a construit ensemble, tu sais. » Il en avait les yeux qui brillaient, Rory, probablement autant de fierté que d'émotion après les semaines qu'ils venaient de vivre et qu'il n'était pas mécontent de voir s'achever. « J'arrêtais pas d'y penser, quand j'étais là-bas. Au fait que notre vie ensemble était la chose dont j'étais le plus fier et que j'aurais jamais pu me pardonner d'avoir tout gâché. » Son cœur débordait du besoin de le lui dire, du besoin que Swann l'entende surtout. Il continuerait longtemps à se reprocher la situation, tout comme son mari continuerait sans doute longtemps à s'en vouloir en retour. Ce qui comptait le plus – la seule chose qui comptait, en réalité – c'est qu'ils s'étaient retrouvés et mettraient tout en œuvre pour apprendre de leurs erreurs et en tirer les meilleures leçons pour l'avenir.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
:
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Pendant un court instant, il se sent étranger à sa propre famille, ce qui est un sentiment qu’il ressent pour la seconde fois de son existence déjà - la première fois étant quand il avait finalement appris que les McGrath n’étaient pas son sang. Maintenant, il ressent une idée similaire à la seule mention d’un voyage dont il ignorait tout et d’un désir de leur fille dont il ignorait tout aussi, et ce malgré les efforts bienvenus de la part de Rory pour que le lien ne soit jamais rompu. « On aura tout le temps d'en reparler. Pour l'instant je crois qu'elle a surtout envie de retrouver ses repères et son chez-elle. » Rory, qui a sans doute pressenti son cheminement de pensées, coupe court à ce dernier. Il le rassure et repousse à plus tard l’échéance, ce dont Swann le remercie d’un hochement de tête presque aussi vigoureux qu’il l’aurait souhaité. Lui aussi, en réalité, demande plus que tout à retrouver une routine avant de profiter des cachets de Rory et des privilèges de son statut pour s’offrir des vacances n’importe où où ils pourraient le souhaiter. Tout ce qu’il veut, c’est passer du temps avec sa famille, comme n’importe quelle personne normale. « J'ai pas raison, petite princesse ? » Elle leur fausse déjà compagnie sans qu’aucun des deux pères ne lui en tienne rigueur ; encore moins alors qu’elle leur fait part de son bonheur simple lorsqu’elle tape dans ses mains encore un brin potelées. « On en reparlera. » Il répète à son tour, le cœur déjà un peu plus léger.
Son cœur devient d’autant plus léger lorsqu’il serre Rory contre lui, réfrénant un torrent de larmes qui n’ont pourtant rien de tristes, et bien au contraire. Il est soulagé de son retour, soulagé de sa présence, soulagé de déjà savoir qu’il se réveillera la nuit avec à ses côtés la respiration régulière de l’homme qu’il aime. Il fait face à une barrière nouvelle, celle de ne pas ressentir ni l’envie ni le besoin de l’embrasser, et il est le premier déboussolé de cette idée alors qu’il imaginait leurs retrouvailles ponctuées de baisers, juste avant qu’ils n’aient de cesse de faire l’amour pour rattraper le temps perdu. De toute évidence, si la nécessité d’un contact physique est bien présente, elle est loin du schéma imaginé, même alors qu’il jurerait pouvoir entendre le cœur de Rory battre tant ils sont proches. Peut-être que s’ils s’étaient retrouvés plus tôt, ce qu’il s’imaginait en même temps que le reste, alors tout aurait été différent ; mais dans la réalité des faits, il n’a pas soumis cette idée un seul instant à Rory, parce qu’il ne se sentait pas prêt à son retour. Il avait besoin de guérir avant ça, et maintenant tout est en bonne voie. Les derniers détails, non sans importance, doivent encore être ajustés. Il leur auto-prescrit du temps et de l’amour ; ils ne manquent d’aucun des deux, comme le démontre Rory sans y avoir été forcé le moins du monde. « Je t'aime, moi aussi. Et ça non plus, ça a pas changé. » Tout le reste autour d’eux, ça oui, mais pas ça. Pas ce sentiment-là. Swann ne saurait même pas comment il pourrait vivre en son absence, sans aimer Rory, et sans être aimé par ce dernier en retour. Une telle idée lui a traversé l’esprit durant les dernières semaines écoulées, et il en reste encore terrorisé. « Je sais, Swann. C'est difficile pour moi aussi. » A l’écoute, l’anglais ferme les yeux et articule légèrement son cou pour poser son front contre la clavicule de Rory. Malgré lui, il a l’impression de revivre leurs premières années ensemble, quand Swann était le seul à freiner des deux pieds à tout va alors que Rory demandait simplement à ce qu’ils soient heureux tous les deux ; le faisant toujours par amour pour lui. « Je suis désolé. » Peu importe le nombre de discussions qu’ils pourraient avoir à ce sujet, Swann continuera toujours de s’attribuer le blâme de cette histoire. « Je crois même que je m'inquiéterais si c'était pas le cas. Tout n'a pas besoin de rentrer dans l'ordre tout de suite. En attendant, on est là l'un pour l'autre, et c'est tout ce qui compte. » Et sur ces points, il ne pourrait être davantage en adéquation avec la façon de penser de Rory. Ils sont assez forts pour oser aborder les sujets difficiles, ils sont assez forts pour ne pas se contenter de tout mettre sous le tapis en faisant comme si de rien n’était et priant pour que le temps passé suffise à simplement oublier ce qu’il s’est passé. Il est déjà évident que Swann n’oubliera jamais, et Rory non plus. « Moi aussi, mon cœur. » Les mots difficiles qu’ils ont l’un envers l’autre ne les empêchent pas de les laisser se rappeler leur amour, et les papillons engourdis dans le ventre de Swann se réveillent doucement.
« On va prendre le temps, et tout ira bien. » Déjà, cette phrase devient son mantra. On va prendre le temps et tout ira bien. Il l’aime bien, cette idée. Il l’aime vraiment bien. « Non, non, t'as pas à t'inquiéter. On est rentrés uniquement pour te retrouver, il s'est rien passé de grave. » Avec soulagement, il hoche la tête, son regard de nouveau rivé dans le bleu envoûtant de ceux de Rory. « Tu sais déjà le plus important et pour le reste, on aura tout le temps d'en discuter. Mais la seule chose que tu dois savoir, là tout de suite, c'est que tout va bien. Que ça s'est bien passé et que je te l'aurais dit si ça avait pas été le cas. » Les nouvelles sont aussi bonnes qu’elles pouvaient l’être, ce qui a au moins le don d’articuler un sourire sur le visage de l’anglais. Un vrai sourire, sincèrement heureux. Tout le monde va bien individuellement, Rory et Robin vont bien. Ils vont apprendre à aller bien ensemble, comme tel était le cas il n’y a pas si longtemps que ça. « Je suis content de l’entendre. » Et surtout rassuré.
Ses craintes sont chassées par l’arrivée en trombe de Brownie, qui n’a sans doute pas vu le temps passer comme tel en a été le cas pour Swann. A ses yeux, il n’y avait plus qu’une personne à qui quémander de la nourriture pendant un petit temps ; rien de plus, rien de moins. « Hey, mais ce serait pas le chien le plus adorable du monde ? » En retrait, le blond observe la scène avec une certaine émotion, son regard paternel dérivant un instant en direction de leur fille pour s’assurer qu’elle ne fasse pas rien de dangereux, d’interdit, ou bien les deux à la fois. Fort heureusement, elle semble déjà avoir retrouvé le canapé pour y faire une sieste sans nul doute bien méritée. « Il a pas été trop remuant ? Je suis sûr qu'il avait hâte de retrouver sa copine de jeu. » Son attention revient sur son mari. « Il aboie s’il décrète que les vagues sont trop grandes maintenant, c’est une nouveauté. Me demande pas d’où il sort ça. » Il annonce avec un sourire apaisé, la présence de Brownie ayant été quelques jours la seule chose l’ayant poussé à sortir de chez lui. Il est un bon compagnon, pour Swann autant que pour le reste de la famille, même la petite dernière qui n’est même pas réveillée par ses aboiements de joie. Et déjà, l’instant suivant, il retrouve un brin de calme et passe à autre chose, posant son museau sur le bout du canapé pour veiller sur Robin qu’il sait ne pas avoir le droit de réveiller, même s’il meurt d’envie de jouer avec elle.
« Je suis tellement fier de ce qu'on a construit ensemble, tu sais. » A nouveau, il capte regard et attention. « J'arrêtais pas d'y penser, quand j'étais là-bas. Au fait que notre vie ensemble était la chose dont j'étais le plus fier et que j'aurais jamais pu me pardonner d'avoir tout gâché. » Le coeur de l’anglais tambourine douloureusement dans sa poitrine, il se coince jusque dans sa gorge. « J’ai pensé à ce que je ferais si on devait se séparer. » Il avoue sans fierté ni joie, la bouche pâteuse, ses paupières tressautant à cause de la nervosité ambiante. Il n’aime pas lui dire une telle chose, mais il s’est promis de toujours être honnête avec Rory, certain qu’ils ont bien plus à y gagner qu’à y perdre. « Et j’étais juste dévasté de l’idée. » Parce qu’au-delà que ce ne soit évidemment pas ce qu’il désire, il ne sait sincèrement pas comment il pourrait survivre à tous les changements impliqués par un divorce. Il ne sait pas non plus comment il pourrait expliquer à leur fille, une fois cette dernière en âge de le comprendre, comment Rory est l’amour de sa vie qu’il aurait pu laisser filer, et avec qui il aurait tout gâché. « Je veux plus jamais avoir ne serait-ce à l’imaginer. » Swann reprend, ses mains dans les poches, son talon occupé à frotter en rythme contre les jointures de deux carreaux. Il a tout construit autour de Rory, faisant de lui sa plus grand fierté, son plus grand accomplissement, et en même temps son évident talon d’Achille marqué d’une flèche rouge lumineuse. Il est facile à atteindre, n’importe qui le sait. Swann finit par renifler, actant le changement de sujet, dans son esprit au moins. « Tu veux te reposer ? Je peux te préparer la chambre. » Leur chambre, dans laquelle il n’a pas su dormir en l’absence de Rory, ayant plutôt élu domicile dans la chambre d’amis à la place. Leur nid douillet mérite un coup de frais et de nouveaux draps, ce qu’il aurait préparé s’il avait su anticiper la venue de Rory. « Et j’irai coucher Robin. » Pour qu’il puisse prendre un peu de temps pour lui et pour qu’en retour, Swann puisse retrouver ces moments du quotidien avec leur fille qui lui a tant manquée. Avant d’entamer son plan, il prend néanmoins le temps de se rapprocher une fois de plus de Rory pour lover sa main contre sa joue et l’observer dans les yeux, soufflant avec une fois empreinte d’une surprise qui traduit maladroitement le fond réel de sa pensée. « Tu es tellement beau. » Il est tellement, tellement fier de lui. De l’homme qu’il est, du mari qu’il est devenu, du père qui a toujours sommeillé en lui. Le baiser ne trouve pas ses lèvres, pas encore, mais il se pose à la commissure de ces dernières, avec lenteur et affection.