ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
mac #1 ❀ (the confessions) RPs EN ATTENTE : Yasmin RPs TERMINÉS : Liste et chronologie à jour sur ma fiche de liensAVATAR : Jenna Ortega CRÉDITS : minasurtad4, tumgik, luomistaide, hoodwinkme, jofridapettersen, fassylovergallery cheekeyfire, artemidosgifs, lionheart-ress, kaceyrps, koala volant DC : Phenix Monroe, le rossignol en blouse bleue PSEUDO : Love INSCRIT LE : 29/08/2024
Why are you here, why do you care? Aren't you just somebody that I used to know? feat. @Maisie Moriarty
Fallait pas prendre ce chemin. J'ai bien tenté d'te faire passer par la grande rue, celle qui mène directement à l’arrêt de bus, mais comme d'hab, t'en as fait qu’à ta tête, décidant de couper par la ruelle en pensant chopper le bus qui, by the way, est déjà parti puisqu'il était en avance. Longeant l’allée sombre vers la route principale, tu tires ton casque de tes oreilles pour le laisser pendre autour de ton cou. C'est à ce moment que tu les entends. Les pas derrière toi. Merde... T’accélères l'allure, mais ton suiveur en fait de même, et c'est là que tu commences à flipper. Juste au moment où tu t’apprêtes à jeter un œil derrière toi, une ombre se faufile de côté - t'as juste le temps de sentir un coup de vent et un frôlement avant que le type - d’après la silhouette - ne te dépasse rapidement sans se retourner. Hein ? Qu'est-ce que... C'est en plongeant la main dans ta poche pour sortir ton portable - geste réflexe de sécurité - que tu te rends compte de ce qui vient de se passer. Un putain de pickpocket.
"Hé ho !" Toutes tes gardes s'abaissent d'un coup. Plus de peur, juste un élan de colère qui te fait pousser des ailes. L'ombre s’éloigne devant toi, de plus en plus vite, et tu te mets à courir pour la rattraper. "Rends-moi mon téléphone, connard !" Cours, Forrest, cours. Mais il court bien plus vite - ça doit être un pro. Sans doute qu'il en pique au moins dix par soirée, de portables. "REVIENS !" hurles-tu en atteignant enfin la grande rue, bruyante et lumineuse. Essoufflée, tu jettes des regards partout autour de toi, cherchant l'ombre à capuche. Impossible de retrouver le type, qui a sans doute profité du tournant pour se fondre dans les passants ou disparaître derrière un bâtiment. "Putain de merde..." Dépitée, tu te penches en avant, mains sur les cuisses, un sifflement s’échappant de ta gorge - c'est pas une super idée de courir comme ça quand on a des vieux restes d'asthme, tu sais. Fumer non plus, d'ailleurs, mais comme je le répète : tu m’écoutes jamais. Tu plonges une main fébrile dans la poche avant de ton sac en bandoulière, sors un inhalateur et inspires une bouffée de ventoline. Une fois ta respiration calmée, tu fermes les paupières en te maudissant toi, le mec à capuche, ta malchance légendaire, et la Terre entière. Pourquoi toi ? Pourquoi ce soir ? Il te reste un trajet de vingt-cinq minutes en bus - soit une heure et demi à pied - pour rentrer, et sans ton portable, sans l'appli Uber et sans la carte de crédit que t'as glissée dans la coque tu téléphone, t'es... dans la merde.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
:
on my mind:
Dernière édition par Isabel Flores le Dim 20 Oct 2024 - 11:02, édité 1 fois
Maisie Moriarty
la trahison des images
ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
La soirée est bien avancée quand je quitte le cinéma – le ciel est si sombre que l’on pourrait presque croire que c’est le milieu de la nuit. Ça ne l’est pas, en réalité ; je le sais parce que je guette l’horloge de mon téléphone à intervalles réguliers pour vérifier le temps que je mets à rentrer chez moi, me mettant au défi personnel d’être plus rapide que la veille, et encore plus que l’avant-veille. Il faut cinquante-huit minutes à pied pour rejoindre le #29 Hardgrave Road, et j’ai espoir de mettre moins de trois quarts d’heure ce soir. Et si l’on me demande la raison derrière un tel effort, j’invoquerai la nécessité de rentrer le plus vite possible chez moi après une longue soirée de travail, évidemment éreintante – mais pas assez pour m’empêcher de m’activer de la sorte. Si l’on pointe du doigt l’existence des transports publics, je mettrai en avant la dépense inutile que cela représente en vue de ma situation financière actuelle. Quant à l’insécurité qu’une telle balade nocturne représente, elle sera d’autant plus accentuée par un prétendu sentiment de crainte, me permettant de dériver le sujet ; je n’aurai même pas à mentir tant que ça, parce que je crains ce chemin – je crains de ne pas respecter l’objectif que je me suis fixée, et qui changera sans doute dès demain, pour devenir plus restreint, plus impossible sans doute, mais particulièrement nécessaire. On m’a souvent répété que je ne tenais pas mes promesses ; personne ne peut alors s’offusquer dans la façon dont j’essaie de transformer ce défaut en tentant de respecter les obligations que je me suis imposées.
"REVIENS !" Un hurlement se fait entendre dans la ruelle adjacente et un instant, j’hésite à m’arrêter avant de me raviser. Ce n’est pas tant la perspective de ce qui je pourrais y découvrir qui m’effraie, c’est l’idée de ne plus être en mouvement, même une minute, qui m’angoisse. Mais ce seul mot m’a pourtant glacé le sang, pas par rapport à ce qu’il peut représenter à une heure aussi tardive, mais de par cette voix vaguement familière, qui devient rapidement une certitude qui m’empêche d’accélérer le pas alors même que j’essaie de convaincre mon corps, fatigué, de m’ordonner. J’ai besoin de fuir, mais mes jambes refusent de m’écouter ; et pour la première fois depuis des semaines, je regrette de ne pas avoir pris le bus pour rentrer chez moi, alors qu’en arrivant sur la rue principale, une silhouette qui était à moitié cambrée finit par se relever, me confirmant mon appréhension. Bel. Non, Isabel ; j’ai perdu le droit d’user de son surnom quand j’ai ruiné notre amitié pour ma satisfaction personnelle, et j’ignore encore si elle a fini par découvrir le rôle que j’ai joué, à tirer ainsi les ficelles de son malheur.
Ses yeux rencontrent les miens avant même que je n’aie pu me pousser à faire demi-tour, et j’expire longuement en la rejoignant, un maigre sourire sur les lèvres que je veux avenant, alors que j’ose maintenant user de l’interdit : « Bel ? » Bien sûr que c’est toi, je l’ai su avant même de te retrouver. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Je lui demande, nous épargnant le malaise des banalités balancées sous prétexte de retrouvailles aussi espérées que redoutées, des retrouvailles qui auraient du sens si l’on ne se connaissait plus vraiment. Mais à travers le silence et l’absence, il y a certaines choses qui ont résisté à l’épreuve du temps : la manière dont elle ferme les yeux pendant de longues semaines quand elle est contrariée, comme pour espérer, durant une seconde, que la situation qu’elle subit n’est pas réelle et, quand elle réalise qu’elle ne peut pas y échapper, ce regard noir qui est le sien quand elle se reconnecte au monde, et qu’elle insulte tout le monde en silence. Et je m’interroge ; comment peut-on qualifier cette situation, quand on a le sentiment d’être face à une étrangère tout en ayant l’impression d’encore la connaître par cœur ?
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
mac #1 ❀ (the confessions) RPs EN ATTENTE : Yasmin RPs TERMINÉS : Liste et chronologie à jour sur ma fiche de liensAVATAR : Jenna Ortega CRÉDITS : minasurtad4, tumgik, luomistaide, hoodwinkme, jofridapettersen, fassylovergallery cheekeyfire, artemidosgifs, lionheart-ress, kaceyrps, koala volant DC : Phenix Monroe, le rossignol en blouse bleue PSEUDO : Love INSCRIT LE : 29/08/2024
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Ce n'est qu'en entendent ton nom que tu rouvres les paupières, surprise de la familiarité avec laquelle la voix féminine t'aborde.
Wait... I know you.
Le visage qui te fait face exhume de vieux souvenirs dans ta cervelle fatiguée, un album photo aux contours floutés. Il te faut au moins trois secondes complètes avant de la replacer dans ta chronologie. Ces grands yeux marron, cet air de biche inoffensive... "Maisie...?" Une vague de soulagement se fraye un chemin parmi l’épuisement et le désespoir. Et en même temps, la vision de ton ancienne camarade de lycée s'accompagne d'un étrange malaise. Tu n'as gardé contact avec personne depuis la Terminale. Après ce changement de classe imposé par le proviseur pour t’éloigner de celle dont on ne prononcera le nom, tu t'es enfermée dans ta bulle de colère et de mélancolie, décidant de couper les ponts avec tout le monde, par embarras d'une part, mais à cause de ce sentiment de trahison d'autre part. L'information avait fuité, et quelqu'un était responsable. Au lieu de chercher la pomme pourrie dans le panier, tu avais préféré le jeter tout entier. Pourtant, Maisie était une de celles que tu considérais comme une amie. Pas comme ces nanas qui se servaient de toi et abusaient de ta naïveté, ces pestes que tu côtoyais pour booster ta popularité et qui te lâchaient ou parlaient derrière ton dos à la moindre occasion. Maisie n’a pas changé... du moins en apparence. Ses traits doux te rappellent la bienveillance qu’elle te témoignait autrefois, cette gentillesse sincère qui la distinguait des autres. Pourtant, une partie de toi se méfie. Le monde a changé. Tu as changé. Et si elle aussi avait changé ?
Mais l'heure n'est pas aux joyeuses retrouvailles. C'est le milieu de la nuit, la brise nocturne te mord la peau et tu viens de perdre ton bien le plus précieux. Tu la scrutes encore un instant, peinant à croire que c'est vraiment elle. "Un enfoiré vient de me piquer mon portable," ahanes-tu, le souffle encore un peu agité par ta crise d'asthme. "J'avais tout dedans... ma carte de crédit, mes applis de banque. J'ai pas de monnaie pour le bus ou un taxi. J'habite à plus d'une heure d'ici à pied. Bref, je passe une super fin de soirée. Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Ça fait un bail !" Tu lui offres enfin un demi-sourire - certes un peu crispé - mais c'est tout ce dont tu te sens capable, là tout de suite.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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Maisie Moriarty
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ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40
TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS : llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
"Maisie...?" Je pince les lèvres, j’essaie de sourire malgré la pénombre qui rend les traits de chacune difficilement perceptibles. J’ignore si c’est réussi ou non, sans doute parce que j’ignore aussi si j’ai réellement envie de sourire ou non, et comment je me sens face à ces retrouvailles que je n’attendais plus. Parce que je les ai attendues, oui, durant un temps, quand Bel a changé de classe. Malgré ma culpabilité se mêlant au soulagement, il y a un aspect sur lequel j’ai toujours été sincère : mon affection pour la jeune femme. Je n’ai jamais été très populaire, très entourée, faisant fuir les autres avec ma froideur constante et ma répartie exacerbée, et jamais Isabel ne s’est laissée impressionnée – ou s’est lassée – de cela. C’est sans doute ce qui a ajouté à mon poids sur les épaules, mais c’est aussi ce que j’ai très vite regretté quand elle a marqué la distance avec les quelques personnes qu’elle fréquentait. J’ai espéré que les choses reviendraient en ordre, même en étant consciente que jamais ça ne pourrait être le cas, et puis, j’ai arrêté d’être naïve. J’ai continué à me heurter à la réalité, à celle à laquelle j’ai contribué, à celle qui est aussi devenue la mienne même si j’espérais la tenir à l’écart. Je gâche toujours tout, souvent volontairement, et la culpabilité finit toujours par s’en aller, comme si cette attitude n’avait, finalement, rien de discutable. J’imagine que j’ai accepté qu’il s’agit d’une manière de faire qui sera toujours la mienne, et que malgré tous mes efforts, je n’ai jamais réussi à changer ça. Je ne peux pas changer, et je ne peux pas revenir en arrière sur toutes les choses que je regrette, mais je peux au moins lui tendre la main pour un soir, poussée par un élan de nostalgie qui n’a jamais totalement disparu la concernant. "Un enfoiré vient de me piquer mon portable," Je m’approche un peu plus, le souffle saccadé de Bel devenant de plus en plus évident, et malgré le peu de luminosité que la lune nous apporte, j’essaie de m’accrocher à ses traits, passant ceux-ci en revue, avant de l’interroger : « t’es blessée ? » Parce qu’elle pourrait l’être sans que je ne le remarque compte tenu de l’heure avancée – et de sa fierté, aussi. "J'avais tout dedans... ma carte de crédit, mes applis de banque. J'ai pas de monnaie pour le bus ou un taxi. J'habite à plus d'une heure d'ici à pied. Bref, je passe une super fin de soirée. Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Ça fait un bail !" Je me doute qu’elle n’a pas franchement envie de prendre de mes nouvelles vu les circonstances, aussi j’oublie ses dernières paroles pour me concentrer sur l’essentiel, et cette situation effectivement peu enviable qu’elle vient de me présenter. « Hé, respire et t’en fais pas, je vais te payer le taxi pour que tu puisses rentrer. » Je ne me joindrai sans doute pas à elle parce que je ne peux pas imaginer rentrer chez moi sans attendre l’objectif que je me suis fixée aujourd’hui, mais cela ne veut pas dire que je suis insensible à sa situation. « Sauf si tu veux appeler quelqu’un ? » C’est vrai ça, Bel, dis-moi, est-ce qu’on a tous été logés à la même enseigne ou certains t’ont convaincu de revenir sur ta décision et ont pu se frayer à nouveau un chemin auprès de toi ? « Ou la police, peut-être ? » Je n’y ai même pas pensé alors qu’elle aurait la légitimité pour le faire, même si vu l’heure et son état, je doute que ce soit sur la liste de ses priorités. La délaissant du regard pour fouiller à l’intérieur de mon sac, j’en sors une gourde d’eau, que je lui tends. « Désolée, c’est tout ce que j’ai à t’offrir, mais on peut aller s’asseoir quelques minutes, si tu préfères. » Je suis pas calée en gestes de premiers secours, et elle m’a pas l’air au meilleur de sa forme – même si je suis bien mal placée pour me permettre ce constat.
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
mac #1 ❀ (the confessions) RPs EN ATTENTE : Yasmin RPs TERMINÉS : Liste et chronologie à jour sur ma fiche de liensAVATAR : Jenna Ortega CRÉDITS : minasurtad4, tumgik, luomistaide, hoodwinkme, jofridapettersen, fassylovergallery cheekeyfire, artemidosgifs, lionheart-ress, kaceyrps, koala volant DC : Phenix Monroe, le rossignol en blouse bleue PSEUDO : Love INSCRIT LE : 29/08/2024
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Tu n'as pas toujours été une grande asociale solitaire. Au collège, quand l'innocence de l'enfance n’était pas encore entrée en collision avec la désillusion brutale de l’âge adulte, tu étais même plutôt bien entourée. Il y avait Jessie, Carmen, et bien sûr, Poppy, dont le caractère pétillant suffisait à égayer tes journées. Le lycée a marqué un tournant drastique, et ton chemin s'est séparé de celui de la plupart de tes amies, si bien qu'il y a eu une longue période où tu étais seule, avant d’être entraînée dans un groupe de nanas dont les intentions n’étaient finalement pas si bienveillantes que ça. Celle-là, tu leur as dit bye-bye assez rapidement, grâce au petit coup de pouce d'une connaissance bien intentionnée, après une soirée pathétique en boîte où tes "potes" t'ont complètement lâchée.
Et puis il y a eu la Première et la Terminale... et Maisie faisait partie de ces rares personnes en qui tu avais confiance, avec qui tu passais de bons moments et en qui tu osais te confier, parfois. Évidemment, personne n'a jamais été directement mis au courant de te relation avec votre jeune prof de littérature, mais s'il y avait une personne en laquelle tu aurais eu assez confiance pour révéler ce petit secret dérangeant, s'il avait eu le temps de se vraiment prendre racine... ça aurait été Maisie.
"Nan, j'suis pas blessée... il est juste passé en coup de vent près de moi pour me le piquer." Si rapidement que même avec les meilleurs réflexes du monde, tu n'aurais sans doute pas eu le temps de le remarquer à temps. Après tout, ces mecs-là sont des pros.
"C'est gentil, merci. Faudrait sûrement que j'appelle ma banque pour bloquer ma carte et qu'ils m'en envoient une nouvelle. J'peux t'emprunter ton portable le temps de faire ça ?" Ça te paraît le plus crucial, histoire de ne pas voir tes maigres économies fondre comme neige au soleil dans les prochaines heures. S'il y a bien une chose que cette période que tu as passée dans la rue t'a enseigné, il y a deux ans, c'est de prioriser. Une chose après l'autre. Toujours aller du plus grave au plus superficiel. "Ouais, j'crois que ça me ferait du bien de m'asseoir... et accessoirement, de boire un shot pour me remettre de mes émotions. Mais j'devrais peut-être commencer par le plus urgent," ajoutes-tu avec un haussement de sourcils exagéré. "J'suis contente de te voir là, en tout cas. T'habites dans le coin ?"