(hadel #2) everything i hold dear resides in your eyes
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
everything i hold dear resides in your eyes @Hadley Wellington + Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
La soirée au bar ne s’est pas terminée exactement comme tu l’avais prévu. Ça ne devait être que quelques heures avec tes meilleurs amis, à décanter d’une autre longue semaine à tenter de jongler un nouveau boulot en plus de tes études universitaires. Tu y parvenais plutôt bien, heureux de pouvoir te spécialiser dans un domaine qui t’avait en indubitablement sauvé la vie lors de tes dernières années de secondaire. La musique était devenue essentiel à ton monde, de la même manière que pouvait l’être la fille qui t’attendait à votre appartement, paisiblement endormie tu l’espérais. Tu lui avais promis de ne pas rentrer trop tard, mais cette promesse avait été mise de côté quand les consommations s’étaient accumulées sur votre table, que tu avais laissé de vieilles habitudes guider tes choix, légèrement influencé par tes amis qui avaient eu aussi le cœur à laisser tout leurs soucis derrière. Les bières s’étaient transformées en shooter, les shooter eux c’étaient empilés les uns par-dessus les autres, et rapidement, tu perds les quelques inhibitions qui t’empêchent d’être trop émotif, trop impulsif. Tu ne te souviens plus qui a dit quoi, qui a fait quoi, mais des commentaires déplacés ont été dits, des coups de poing se sont perdus en chemin. Un sur ton nez, un autre sur la mâchoire d’un mec dont tu ne connais absolument rien. Tu es sonné, l’alcool qui coule abondamment dans ton sang au même titre que le sang qui coule de ton nez, tâchant ton visage. C’est un retour en arrière brutal, mais les mouvements sont machinaux, familiers presque, alors que James t’empêche de riposter de trop, te force dans un taxi qui t’emmène jusqu’à chez toi.
Tu as dégrisé légèrement entre le moment où tu t’es pris le premier coup de poing à la gueule et le moment où tu tournes finalement la clé dans la serrure de ton appartement. Tu sais déjà que tu vas regretter ta soirée, le mal de tête ayant déjà commencé à remplacer le sentiment d’euphorie qu’apporte souvent l’alcool. C’est sans ouvrir la moindre lumière que tu tentes de te déplacer au sein de l’appartement, mais la vision obscure et tes facultés affaiblies n’aident en rien et tu t’accroches dans plusieurs choses dans ton chemin du salon jusqu’à la chambre. La table basse du salon, le divan, un coin de mur, tu n’échappes à rien et ta tentative d’être silencieux est complètement ratée quand tu jures à chaque fois que tu t’accroches. Tu ne t’arrêtes pas dans la chambre, là où tu aperçois la silhouette endormie d’Hadley, te rendant à la salle de bain. Tes yeux n’apprécient pas la lumière que tu allumes enfin, observant machinalement les dégâts faits par ta bagarre. Ton t-shirt blanc est tâché de sang, ton nez a cessé de saigner mais si tu te fis à la douleur qui persiste, tu ne serais pas surpris qu’il soit cassé, t’offrant au passage un bel œil au beurre noir. Tu tentes de nettoyer autant que tu peux le massacre, jetant ton t-shirt dans la poubelle, ne voulant même pas tenter de le sauver lorsque tu entends des bruits de bas dans le couloir. Tu ne devrais pas être surpris d’avoir réveillé Hadley, mais tu t’en veux de ne pas avoir été en mesure d’être plus subtil. Tu te retournes, l’observe, elle qui a encore les marques de l’oreiller sur le visage. Elle est tellement belle, les cheveux tout ébouriffés, ses petits yeux encore tout endormis et si tu sais qu’elle ne va pas apprécier de voir dans quel état – et à quelle heure surtout – tu rentres, tu ne peux t’empêcher de t’approcher d’elle, tes mains glissant contre ses hanches alors que tu viens poser ton visage dans le creux de cou. « Sunshine, fuck, j’m’excuse de t’avoir réveillé. » C’est une toute autre familiarité qui embarque quand tu déposes tes lèvres sur sa peau dénudée, tes doigts glissant sous le tissus de sa chemise de nuit. « Tu sens tellement bon. » que tu marmonnes, l’esprit perdu quelque part entre l’inconscience et l’insouciance, préférant encore croire que la réalité n’est pas sur le point de te rattraper.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
everything i hold dear resides in your eyes Hadley Wellington + @Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Tu te réveillas ce matin-là avec la nausée, comme tous les autres matins de la dernière semaine. Samuel était déjà parti pour l’université et toi, tu avais congé de cours en ce vendredi. Tu te levas, te dirigeas avec le coeur sur le bord des lèvres jusqu’à la salle de bain. Tu devais arrêter de repousser ce moment et faire ce test de grossesse. Tu savais déjà ce qu’il allait indiquer. Tu ne pouvais pas avoir des nausées matinales, de la fatigue et de la sensibilité au niveau des seins pour une autre raison qu’une grossesse arrivée beaucoup trop tôt dans ta vie. Tu étais déjà en retard d’une semaine dans tes règles toi qui était réglé comme une horloge. C’était avec le coeur noué que tu urina sur le bâton, que tu gardas les yeux fermés, le dos appuyés sur le comptoir de votre salle de bain pendant ces longues minutes. Lorsque tu regardas le résultat, le verdict fut celui que tu redoutais : tu étais effectivement enceinte. Tu ne savais pas comment réagir. Tu avais peur, affreusement peur. Tu n’étais pas prête à être maman, tu savais que rationnellement, vous n’étiez tous les deux pas prêt pour être parent. En même temps, serais-tu capable de faire déloger ce petit embryon qui était dans ton ventre en espérant que plus tard, vous réussissiez à avoir une famille ? Tu attrapas ton portable, écrit à Leslie pour lui annoncer que tu annulais votre séance d’étude. Tu lui inventas que tu étais malade, que tu devrais passer la journée au lit. Ce n’était pas vraiment un mensonge puisqu’aussitôt le sms envoyé, un violent haut-le-coeur s’empara de ton corps et te fis déverser le contenu de ton estomac inexistant dans la toilette. Lorsque tu te réveillas de ta sieste cette après-midi-là, tu avais un message de ton petit ami dans ta boîte de réception. Il sortait avec les mecs après le boulot et promettait de ne pas revenir tard. Un sentiment de déception t’envie. Tu voulais lui annoncer cette nouvelle. Vous deviez prendre une décision avant qu’il soit trop tard. Tu ne savais pas encore jusqu’à quand tu pourrais te faire avorter si jamais c’était ce que vous décidiez et tu ne voulais pas te voir cette option refuser si c’était ce qui était le mieux pour vous deux finalement. Tu mangeas un maigre bol de soupe au poulet et aux nouilles comme repas et te coucha sur le sofa avec une couverture douce pour écouter la dernière série netflix que tu avais commencé. Tu étais bien décidé d’attendre Samuel, peu importait l’heure qu’il rentrerait. Il était passé minuit lorsque tu te réveillas avec la télévision qui jouait encore. Ton petit copain n’était pas encore rentré. Un mauvais sentiment t’envahi lorsque tu regarda ton portable et constata qu’il ne t’avait pas écrit pour t’avertir qu’il rentrerait plus tard que supposé. Tu avais l’impression de revivre encore une fois une de ces soirées à Sydney où il arrivait chez tes parents avec des ecchymoses plein le visage. Tu pris une grande inspiration, essaya de te raisonner et te dirigeas dans ton lit. Il avait changé. Tu devais lui faire confiance. Ce fut ses jurons qui te réveilla un peu plus tard. Tu regardas l’heure sur ton portable : trois heures trente. Tu savais dans quel état il était. Tu l’entendais dans sa manière de se déplacer dans votre appartement : il était complètement soûl et ce n’était pas de bonne augure. Tu resta immobile dans votre lit, n’ayant pas le courage de te lever lorsque tu te rendis compte qu’il avait ouvert la lumière de votre salle de bain. C’est en petite culotte et avec pour vêtement de nuit une de ses chemises trop grande qui te laissais une épaule à découvert que tu te levas et arrêta dans le cadre de la porte pour regarder les dégâts. Il était dos à toi, mais tu pouvais voir dans le miroir ce sang qu’il essayait de nettoyer sous son nez gonflé, cet oeil entouré d’un ecchymose déjà très violacé et ce chandail qu’il avait lancé dans la poubelle à côté de votre toilette. Tu poussas un soupir, passa ta main dans tes longs cheveux blonds. Il s’était encore une fois battu. Tu étais en colère, mais en même temps, tu savais très bien que rien ne servait de lui crier dessus : il était complètement soûl. Il se retourna vers toi, s’approcha, glissant ses mains sur tes hanches et déposa son visage dans le creux de ton cou. « Sunshine, fuck, j’m’excuse de t’avoir réveillé. » Tu fermas les yeux, profitant quelques secondes de sa chaleur contre toi, de ce baiser dans ton cou qui te provoqua de léger frisson. Tu ne pouvais toutefois pas passer outre cette odeur d’alcool qui émanait de lui. « Tu sens tellement bon. » Tu attrapas ses mains qui se glissait sous la chemise qui te faisait office de chemise de nuit et les éloigna de toi. « Toi, tu sens l’alcool à plein nez. » Tu te recula doucement, t’éloignant de trois pas pour pouvoir le regarder dans les yeux. Tu étais en colère, mais également inquiète, détaillant son visage tuméfié. Tu baissas le couvercle de la toilette. Le poussa doucement pour qu’il puisse s’asseoir dessus et tu attrapas une débarbouillette que tu mouillas avec de l’eau tiède. Tu entrepris de nettoyer ses blessures dans un geste que tu avais fait beaucoup trop souvent auparavant. « Qu’est-ce qui s’est passé Boo ? Tu m’avais promis en arrivant ici que les batailles c’étaient derrière nous. » Ta voix se montrait sèche et détonnait avec les mouvements délicats que tu faisais sur son visage. « Pourquoi tu ne m’as pas appelé pour que j’aille te chercher avant que tout dégénère ? Ce n’est pas avec James toujours que tu t’es battu ? » Tu doutais que ce soit avec son meilleur ami que la situation avait dégénéré, mais tu savais que lorsqu’il était sous l’effet de l’alcool, ça ne prenait parfois qu’un petit mot que Samuel pouvait mal interpréter pour qu’il explose. S’il t’avait appelé, tu aurais rochonné au début, mais tu serais aller le chercher, préférant milles fois le savoir en sécurité avec toi dans ta voiture que de le laisser dans cet état dans un bar. Tu te retourna pour rincer la débarbouillette au lavabo et dût saisir le rebord du comptoir avec tes deux mains lorsque tu sentis une nausée monter tranquillement en toi. Tu ne pouvais pas être malade, pas maintenant alors que tu tentais de faire la moral à ton petit copain.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
everything i hold dear resides in your eyes @Hadley Wellington + Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Tu ne devrais pas pouffer de rire devant ton portrait qui est reflété dans la glace, mais tu ne peux t’en empêcher. C’est l’alcool sans doute, et puis l’adrénaline qui quitte tranquillement ton système. Ça fait longtemps que tu ne t’es pas retrouvé aussi amocher, longtemps que tu n’avais pas pris une telle brosse non plus. Tu avais promis à Hadley que tu resterais calme, promis que tu ne laisserais pas ton tempérament prendre le dessus et ce soir, tu avais failli à toutes tes promesses. Tu n’avais pas de quoi rire, mais tu ne pouvais pas t’en empêcher. Et tu aurais dû savoir qu’avec tout le grabuge que tu ne cessais de causer, tu finirais par réveiller la jeune femme endormie dans ton lit. Les bruits de pas t’alertent de sa présence, et ta première réaction est de l’attirer contre toi, de venir sentir ses courbes sous tes mains rugueuses et ensanglantées, et si elle se laisse faire au départ, tu te doutes d’avance que ça ne durera pas longtemps. Tu n’as pas tort, tu sens ses mains qui repoussent les tiennes, son corps qui se décolle, laissant un froid entre vous deux que tu voudrais détruire, mais elle t’en empêche. « Toi, tu sens l’alcool à plein nez. » Tu entends sa colère, bien que tu peines à l’assimiler pleinement vu ton état second. Elle tourne autour de toi avant de finalement te pousser légèrement pour que tu viennes t’asseoir sur la toilette, une danse que vous connaissez un peu trop bien malheureusement. Tu sais que la prochaine chose qui s’en vient, c’est la débarbouillette mouillée qui va nettoyer tes plaies, puis les désinfectants qui t’arrachera sans aucun doute un grognement ou deux. « Qu’est-ce qui s’est passé Boo? Tu m’avais promis en arrivant ici que les batailles c’étaient derrière nous. » Tu baisses la tête, honteux, alors qu’elle s’attarde à ton nez qui risque de crochir encore un peu plus avec cette énième cassure. « Je sais pas, y’a un mec qui se faisait trop insistant avec une fille, j’ai réagi et ça a viré en bataille. » Ton problème, c’est que tu as toujours des excuses, que ce n’est jamais de ta faute, que tu promets constamment ne pas être le premier à avoir levé les poings même si parfois, c’est plus fort que toi, que tu montes d’un cran quand la situation n’appelle pas nécessairement à ça. « Tu devrais voir l’autre gars. » que tu marmonnes comme si cela excusait quoique ce soit, justifiait ton comportement. « Pourquoi tu ne m’as pas appelé pour que j’aille te chercher avant que tout dégénère? Ce n’est pas avec James toujours que tu t’es battu? » « Mais non. » que tu ronchonnes rapidement, tentant de te souvenir ce qui est advenu de ton meilleur ami dans le chaos. Il était avec toi dans le taxi, non? En route pour chez lui? Il te semble que oui. « James était là, mais il s’est pas battu j’pense. » Faut dire qu’en ce moment, avec Hadley si près de toi, tu as du mal à t’en faire pour le bien-être du Beauregard. Il a dû rire, tenter de calmer le jeu quand les poings se sont levés, mais t’es presque certain qu’il n’y avait pas une seule goutte de sang sur le joli petit minois du blond. « Je sais pas Sunshine, y’a eu une bière, et puis une autre et un des gars a payé une tournée de shooters. J’avais juste envie de lâcher prise pour une fois, ok? » Elle remet la débarbouillette contre ton visage, et tu finis par attraper son poignet, venant y déposer un baiser, là où se trouve son pouls. « C’était qu’une fois, j’vais pas en refaire une habitude. » Et il y a les mots je te le promets qui devrait compléter cette phrase, mais de toute évidence, tu n’es pas certain de pouvoir la tenir, cette promesse-là.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
everything i hold dear resides in your eyes Hadley Wellington + @Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Tu étais là, à soigner encore une fois les blessures de Samuel et la colère te tordait le coeur. En fait, tu n’étais même pas sûre que c’était de la colère que tu ressentais autant que la peur. La peur qu’il croise un homme plus fort que lui, qui ne s’arrêterait pas seulement au nez cassé, mais bien à la commotion cérébrale ou même encore à l’hémorragie intra-crânienne. Tu avais également la crainte que ce soit ton copain qui ne soit pas capable de se calmer à temps un jour et qu’il cause des blessures irréparables à son adversaire. Tu étais convaincue qu’un jour, ce serait la police qui t'appellerais pour venir chercher celui qui partageait ta vie au poste, avec des charges de voies de fait contre lui. Tu attrapas la bouteille de désinfectant ainsi qu’une autre débarbouillette propre pour repasser sur son visage qui était maintenant exempt de sang. L’odeur forte du produit mélangée à celle d’alcool qui accompagnait la présence de Samuel dans la salle de bain te fis plisser le nez, te donnant l’impression que tu étais sur le point de vomir à tout moment. « Je sais pas, y’a un mec qui se faisait trop insistant avec une fille, j’ai réagi et ça a viré en bataille. » Tu soupiras. Comment pouvais-tu en vouloir à ton copain lorsqu’il s’était en fait occupé qu’une femme soit en sécurité ? Tu savais qu’il ne pouvait pas supporter qu’une femme ne soit pas respecter et ça te gonflait le coeur d’amour de voir qu’il n’hésitait pas à s’interposer. Tu aurais seulement aimé que ça ne se termine pas en bataille encore une fois quitte à aller chercher le doorman. « Tu devrais voir l’autre gars. » Si tes yeux s’étaient légèrement radoucit lorsqu’il t’avait mentionné la raison de son visage amoché, la colère reprit sa place assez rapidement. « Tu me niaise là ? Tu n’es pas vraiment en train de te vanter d’avoir réussi à amocher l’autre gars ? Coucher sur le sofa ce soir ça t’intéresse ? » Tu étais capable de te modérer dans ta colère, mais il venait de toucher une corde sensible. Tout ce que tu demandais, c’était qu’il ne démontre pas de fierté envers ses gestes. Tu ne voulais pas qu’il soit repentant, mais qu’au moins, il ne soit pas content de revenir à la maison à moitié défiguré. « Mais non. James était là, mais il s’est pas battu j’pense. » Tu n’avais pas vraiment pensé qu’il s’était battu avec lui, mais le soulagement se peignit quand même sur tes traits. « Je sais pas Sunshine, y’a eu une bière, et puis une autre et un des gars a payé une tournée de shooters. J’avais juste envie de lâcher prise pour une fois, ok? » - « Ce n’est pas que tu ais bu qui me dérange Boo. C’est que tu n’ais pas été capable de gérer ta colère et que tu te battes encore une fois. Je ne t’ai jamais empêché de sortir avec les gars. » Tu avais le goût de lui interdire de sortir, de lui demander de ne plus prendre une goutte d’alcool, de le comparer parfois à son père pour qu’il se rende compte que son comportement n’était pas adéquat et tu commençais à être à bout. Mais tu l’aimais. Tu ne pouvais pas lui dire ces paroles dures. Lui faire réaliser qu’il devait faire encore plus d’effort tout en évitant de le blesser était ton but ultime. Son baiser sur ton poignet eût raison encore une fois de ta colère. Il savait comment t’apaiser, te connaissait sur le bout de ses doigts. Jusqu’à ce que tu réalises qu’il avait encore les mains pleines de sang. « Arrête de me toucher tant que tu ne t’ai pas lavé les mains. Je sais même pas si c’est ton sang ou celui d’un inconnu. » Et l’idée d’avoir le liquide corporel d’un autre homme sur toi te fit lever le coeur. Tu n'as eu que le temps de mettre ta main devant ta bouche pour réprimer ce réflexe de gag et couper ta respiration pour ne pas avoir à vomir dans le lavabo. « C’était qu’une fois, j’vais pas en refaire une habitude. » Tu relevas les yeux vers lui, te retourna pour rincer la débarbouillette que tu avais dans les mains et lui tendre pour qu’il termine de se nettoyer. Tu n’étais plus sûre d’être capable de le faire. « Il va falloir parce que ce n’est plus seulement de toi et de moi qu’il est question là. » Tu portas une main à ton ventre sans y penser, plus par un réflexe que tu avais déjà acquis alors que ça ne faisait pas encore vingt-quatre heures que tu savais que tu étais enceinte. Tu redescendis immédiatement ton bras : tu ne voulais pas annoncer à Samuel qu’un petit être avait élu domicile à l’intérieur de toi alors qu’il était complètement soûl. Tu regrettais tes paroles, mais tu étais assez convaincue qu’il ne les comprendrait pas, qu’il ne verrait pas le sens derrière ces dernières.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
everything i hold dear resides in your eyes @Hadley Wellington + Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Tu ne mérites pas qu’Hadley s’occupe de toi, mais tu te laisses faire quand même. Tu ne mérites pas de pouvoir la toucher, de sentir la chaleur de son corps contre le tien, d’avoir son parfum dans le nez alors que tu pues l’alcool et les mauvaises décisions, mais elle est toujours là, ton sunshine. Tu n’as pas les capacités de te demander pourquoi, pas au beau milieu de la nuit, quand ton corps est imbibé de substances illicites, que ton esprit divague encore des abus de la soirée, mais tu sais qu’une fois à jeun, tu allais regretter tes excès. Regretter de renvoyer la blonde à un endroit que tu avais promis de ne plus lui faire connaître. Là où ton impulsivité et ta colère régnaient, te plaçant dans des situations impossibles où tu t’attends d’elle à ce qu’elle ramasse les morceaux de ta personne, comme elle ne cessait de le faire depuis la mort de ta sœur. Tout ça malheureusement, ce sont des réflexions pour demain. Des regrets que tu n’es pas capable de totalement assimiler dans l’immédiat tant tu te refuses à voir la graviter de la situation, chose que la blonde ne tarde pas à te remettre sous le nez. « Tu me niaises là? Tu n’es pas vraiment en train de te vanter d’avoir réussi à amocher l’autre gars? Coucher sur le sofa ce soir ça t’intéresse? » Tu fais signe que non de la tête, comme un petit garçon du primaire qu’on vient de se faire réprimander pour avoir fait un mauvais coup et si tu n’avais pas peur de la réaction de ta petite-amie, tu rirais sûrement un bon coup du ridicule de la situation. « Ce n’est pas que tu ais bu qui me dérange Boo. C’est que tu n’ais pas été capable de gérer ta colère et que tu te battes encore une fois. Je ne t’ai jamais empêché de sortir avec les gars. » « J’ai vraiment pas besoin d’une séance psy ce soir Had. » que tu ne peux t’empêcher de répliquer sur un ton sans doute un peu trop sec. Tu savais très bien ce qu’elle pensait de ton agressivité, de ton impulsivité et de ta tendance à la violence pour régler tes problèmes. Tu faisais de ton mieux pour réagir autrement, mais c’était tout ce que tu avais appris. Le mécanisme même de ton père qui s’était intensifié après la mort de Della, laissant inévitablement une marque sur ton propre comportement. « La fille avait dit non, le mec insistait. Il avait besoin que quelqu’un lui rappelle ce que ça veut dire, non. » Est-ce que la situation aurait pu être gérée d’une autre manière? Sans doute, mais aucune n’était aussi efficace que ton poing dans sa gueule et pour ça, tu n’avais pas particulièrement envie de t’excuser.
Malgré tout, c’était impossible pour toi de ne pas avoir une main sur la blonde en tout temps, de ne pas être éternellement tenté de poser tes lèvres sur sa peau. Pas nécessairement pour l’amadouer, quoique dans ta situation ce n’était pas vraiment un luxe duquel tu pouvais te passer, mais surtout parce que tu te devais de répondre à ce besoin primaire en tout temps lorsqu’elle était proche. Elle était ton ancre, la raison même pour laquelle tu continuais de respirer jour après jour et peut-être que c’était trop à mettre sur les épaules d’une même et seule personne, mais tu craignais que ta vie ne cesse de faire du sens si Hadley Chapman n’en faisait plus partie. « Arrête de me toucher tant que tu ne t’ai pas lavé les mains. Je sais même pas si c’est ton sang ou celui d’un inconnu. » Sûrement un mélange des deux, mais tu as encore un moindrement de jugeote pour savoir qu’elle n’espère pas vraiment une réponse à cette réflexion. Tu la regardes se mettre une main sur la bouche, signe typique d’un haut le cœur que tu n’es pas certain de comprendre. « Ça va? T’as pas le cœur qui lève à la vue du sang normalement. » que tu penses tout haut, elle qui étudie en médecine. S’il fallait qu’elle se fasse sensible sur ce point, elle aurait du mal bien assez vite. Elle te redonne la débarbouillette et tu en profites pour faire effacer toute trace de sang de sur tes mains, laissant apparaître tes blessures sur tes jointures, rien qui ne t’empêchera de jouer de ton instrument à l’école toutefois. « Il va falloir parce que ce n’est plus seulement de toi et moi qu’il est question. » Tu fronces les sourcils, alors que tu te lèves pour finalement rincer la débarbouillette et t’assurer que tu as vraiment fait disparaître toute trace de sang sur ton visage et sur tes mains, lorsque tu remarques le teint pâle de ta petite-amie, sa main qui vient se poser temporairement sur son ventre plat avant d’en descendre tout aussi rapidement. « De quoi tu parles? » Comment est-ce que ça ne pouvait plus être qu’elle et toi, quand il ne restait que vous? Tous les signes sont devant toi, mais tu ne les vois pas, ne les comprends pas vraiment plutôt. Tu te retournes vers elle, passant une main (propre) sur sa joue. « Tu sais qu’il n’y a que toi qui compte pour moi, hein? » T’as pas compris qu’elle ne parle pas de quelqu’un d’autre comme d’un autre gars dans sa vie, ou d’une autre fille qui pourrait s’imposer dans la tienne. Pas comme ça du moins.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
Chris Logan et Samuel Wellington adorent ce message
everything i hold dear resides in your eyes Hadley Wellington + @Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
« J’ai vraiment pas besoin d’une séance psy ce soir Had. » Ce ton sec, tu le détestais. Il te rappelait lorsqu’il rentrait chez tes parents alors qu’il était intoxiqué autant par l’alcool que par la drogue, ces moments où tu tentais de le calmer, de comprendre ce qui se passait et qu’il te rembarrait. Tu avais accepté souvent des mots méchants, des tons tranchants pour calmer le jeu et parce que tu savais qu’il ne savait pas lui-même comment faire pour faire cohabiter toutes les tragédies qu’il avait vécu en peu de temps. Tu n’avais pas l’énergie ce soir-là de te battre contre ses paroles, mais tu lui lanças un regard noir. Il comprendrait qu’il allait trop loin et si tu décida de ne pas relever, de ne pas aller plus loin dans ta morale, tu espérais qu’il ferait de même et qu’il adoucirait son ton. « La fille avait dit non, le mec insistait. Il avait besoin que quelqu’un lui rappelle ce que ça veut dire, non. » Et bien sûr, il avait fallu que ça soit ton petit copain. Ça n’avait pas pu être n’importe quel autre mec dans le bar ou encore un des amis de Samuel. Tu soupira en passant une main dans tes cheveux ébouriffés, te coula un verre d’eau fraîche et en prit une gorgée pour essayer de faire passer la nausée qui était constante. Tu abandonnas l’idée de lui faire comprendre que tu étais en colère. Tu le savais qu’il était capable de le ressentir même si tu ne mettais pas de mot sur tes émotions. Avec les années, il te connaissait par coeur même si à certain moment, tu en doutais fortement. L’idée d’avoir du sang d’un inconnu sur toi eu raison de ta nausée et te fit lever le coeur. « Ça va? T’as pas le cœur qui lève à la vue du sang normalement. » Pourquoi choisissait-il ce moment pour faire des liens tout d’un coup ? Il aurait pu ignorer ton geste. Tu haussas les épaules. « La fatigue probablement. Mêlé à l’odeur de l’alcool, celle du sang, l’idée d’avoir du liquide corporel d’un inconnu sur moi… Tout ça à pratiquement quatre heures du matin. » Ça aurait effectivement pu être une bonne excuse, mais tu n’étais pas ce genre-là. Tu avais le coeur fait solide et était capable de ramasser du vomi en parlant de manger lorsque tu étais dans ton état normal. Puis, tu te mis à parler en parabole, espérant qu’il comprenne par lui-même, mais en même temps, tu aurais préféré qu’il soit à jeun pour assimiler correctement l’information. « De quoi tu parles? Tu sais qu’il n’y a que toi qui compte pour moi, hein? » Tu hochas la tête de haut en bas. Depuis trop longtemps ce n’était que toi et lui contre le monde. Tu blottis soudainement contre lui, respirant pas trop fort son odeur pour ne pas te donner encore une fois le goût de vomir. Tu serras fort son torse dans tes bras, essayant de te donner du courage pour lui dire ce que tu cachais. Tu savais que ça risquait de tout changer, de tout chambouler et tu avais peur que ça vous détruise. Tu t’éloigna doucement de lui, ton coeur battait à tout rompre dans ta poitrine. Tu ouvris l’armoire sous le lavabo et en sortit ce petit bâton blanc avec un petit plus bleu dans la fenêtre. Tu tremblais lorsque tu le posa doucement sur le comptoir et releva tes yeux vers Samuel. « Je voulais attendre que tu ne sois plus soûl pour te le dire… Mais je ne peux pas… Ce n’est plus juste moi et toi Samuel… » Ta voix tremblait. Tu n’avais pas l’habitude d’être si vulnérable, mais tu avais peur et tu n’arrivais pas à le cacher. « Y’a quelqu’un là-dedans. » Et tu posa tes mains sur ton ventre. Tu n’arrivais pas à dire que tu étais enceinte. Tu ne pouvais pas prononcer ces mots tant et aussi longtemps que vous n’auriez pas pris la décision de ce que vous alliez faire. « Et j’ai mal au coeur. S’il te plaît, change tes vêtements et brosse tes dents sinon je vais vomir. » Tu lui fis un petit sourire, essayant de mettre un peu de légèreté dans une situation qui ne l’était pas du tout.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
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Demain tu regretterais, demain tu entendrais les reproches de ta petite-amie sans lui faire la gueule ou lui reprocher de se prendre pour ta psychologue, demain tu paierais sans aucun doute en gueule de bois et en corps endolori pour tes décisions de la soirée, mais pour l’instant tout ce que tu pouvais faire, c’est ignorer les gros yeux que la blonde envoyait en ta direction et te concentrer à tenter de te défaire des preuves de tes conneries. Le sang sur ta peau, le tien comme celui de l’autre mec, boire un peu d’eau pour éviter que la tête ne t’explose à ton réveil, et avec un peu de chance réussir à convaincre Hadley de te laisser dormir avec elle. Tu dormais toujours mieux avec son corps lové contre le tien, et la simple idée de cuver ta gueule de bois sur votre divan de seconde main au confort douteux te donnait envie de grogner encore plus. Malgré ton état douteux, tu remarques tout de même les hauts le cœur qui s’emparent de ta petite-amie, et l’instinct de protection se fait plus fort que toi, quand tu regrettes être la raison pour laquelle elle pourrait avoir mal au cœur. Tu sais que t’es pitoyable, que tu pues l’alcool et que tu fais sûrement peur à voir avec tes blessures diverses, mais elle n’est pas le genre à se sentir mal pour si peu normalement, la Chapman. « La fatigue probablement. Mêlé à l’odeur d’alcool, celle du sang, l’idée d’avoir du liquide corporel d’un inconnu sur moi… Tout ça à pratiquement quatre heures du matin. » Elle avait toutes les raisons du monde de t’en vouloir, et demain tu ferais tout en ton pouvoir pour te faire pardonner mais pour l’instant, tu ne pouvais rien faire de plus que grommeler un « J’m’excuse Sunshine » qui ne manquait pas de sincérité, mais sans doute d’un peu de cœur.
Quand elle te dit que maintenant, ce n’est plus seulement vous deux, tu ne comprends pas ce à quoi elle fait allusion. Ton esprit est encore trop embrouillé par l’alcool pour être aussi vif qu’à l’ordinaire, alors ton premier réflexe est inévitablement de la rassurer comme quoi elle est la seule femme pour toi, la seule que tu aimes, la seule avec qui tu veux être. Elle te confirme qu’elle le sait d’un hochement de la tête, avant de se blottir contre toi, elle qui se plaignait de ton état il y a quelques secondes à peine. Tu ne te fais pas prier toutefois, passant tes mains derrière son dos, trouvant éternellement confort de l’avoir si près de toi. Elle se recule trop vite et tu voudrais la rapprocher de toi à nouveau, mais ne le fais pas. Elle se penche et sort quelque chose de sous l’évier et tu mets quelques secondes à reconnaître ce que c’est. Un test de grossesse. Avec un plus. Le genre de nouvelle que tu n’es pas du tout apte à recevoir maintenant, qui ne semble pas faire son bout de chemin dans ta tête alors que les lèvres d’Hadley se mettent à bouger à nouveau, te rappelant qu’elle est en train de te parler. « Je voulais attendre que tu sois plus soûl pour te le dire… Mais je ne peux pas pas… Ce n’est plus juste toi et moi Samuel… » Ton regard est coincé sur le petit bâton de plastique, mais rien ne se passe dans ta tête. C’est le blanc le plus complet, même si tu entends les mots, même si tu sais de qui se trouve sous tes yeux. « Y’a quelqu’un là-dedans. » Ton regard passe du test de grossesse jusqu’à son ventre qu’elle couvre de ses mains avec une affection tendre et nouvelle et tu ne sais pas si c’est le choc de la nouvelle ou l’alcool qui te rend incroyablement lent; mais tu ne réagis pas. Ton visage est impassible, ton corps figé sur place. « Et j’ai mal au cœur. S’il te plaît, change tes vêtements et brosse tes dents sinon je vais vomir. » Ça te prend encore quelques secondes supplémentaires, mais tu finis par hocher de la tête à ses dernières demandes. Tu as besoin d’une douche. Ou d’un retourneur dans le temps. L’un ou l’autre, pour t’aider à faire sens de cette soirée et comme l’un est impossible, la douche ce sera. « Va te coucher, je te rejoins après. » Après quoi? Après que tu aies retrouvé tes esprits. Après que tu aies pris quelques secondes, quelques minutes plutôt pour comprendre tout ce qui se passe actuellement.
Et elle comprend sans rien dire la blonde, comme c’est bien trop souvent le cas. Elle laisse le test sur le comptoir de la salle de bain, s’éclipse sans un mot de plus et c’est par simple automatisme que tes vêtements tachés tombent sur le plancher, que tu files sous une douche plus froide que chaude, ayant besoin des jets d’eau pour réveiller ton esprit qui se fait moins en moins assommé au fil des minutes qui passent. Tu ne sais pas combien tu restes là, à tenter de faire sens de ce qui vient de se passer, de ce qu’elle vient de t’annoncer, de l’impact immense que cela aura sur la suite de vos vies. Tu es encore sous le choc lorsque tu fermes l’eau, puis enroules une serviette autour de ta taille avant de te brosser les dents comme elle te l’a demandé. À chaque coup de brosse, ton regard retrouve le test de grossesse et c’est seulement une fois que tu attrapes le bâton pour en regarder le résultat de plus près que tout semble enfin cliquer dans ta tête. Tu coupes l’eau du robinet, ne prend même pas la peine de replacer ta brosse à dent dans le verre placer à cet effet alors que c’est avec presse que tes pas te ramènent à Hadley qui est assise sur votre lit. « T’es vraiment enceinte? » Le mot résonne dans le silence de votre chambre et tu finis par te laisser tomber à genoux devant elle, tes mains trouvant appui contre ses cuisses. « Comment tu te sens? Ça fait longtemps que tu le sais? » Maintenant que tu as moindrement retrouvé tes esprits, il y a tellement de choses que tu veux savoir, tellement de choses que tu veux lui dire. « Je suis désolé de ma réaction, que t’aies dû me le dire comme ça, je… » Les mots te manquent une fois de plus et c’est dans un mouvement hésitant que tu laisses une de tes mains remonter le long de sa cuisse pour venir se poser sur son ventre encore parfaitement plat. « Je comprends pas, on a toujours… on a toujours fait attention. » Vous êtes encore si jeunes. Il y a tellement de choses que tu voulais faire avec Hadley avant que vous ne formiez une famille et si ce n’était pas du test parfaitement positif dans la salle de bain, tu douterais sûrement. Mais là? T’es abasourdi, et pour une fois, ce n’est même pas l’alcool qui te ralentit.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
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« J’m’excuse Sunshine » Et encore une fois, tu l’excusais. Parce que c’était ce que tu faisais depuis que vous étiez ensemble, lui pardonner. Tu savais que son passé y était pour beaucoup, que ce genre d’épreuve laissait des traces indélébiles et tu l’aimais tellement… Tu ne pouvais t’imaginer sans lui. Vous étiez inséparable depuis la plus tendre enfance, ayant développé cette amitié bien avant cet amour que tu avais tenté de refouler avant que Della ne se fasse assassiner. Parce que même si tu avais souvent jeté à la face du monde que tu ne pouvais pas sortir avec ce mec que tu considérais comme ton petit frère, ton coeur battait déjà plus facilement lorsqu’il était autour de toi. Et encore une fois, là, dans votre salle de bain à pratiquement quatre heures du matin, tu le regardais en te demandant comment tu faisais pour à la fois t’inquiéter pour lui, être en colère contre ses agissements, mais désirer qu’il te prenne dans ses bras pour te serrer contre lui si fort que tu aurais de la difficulté à respirer.
Puis vint ce moment où tu devais lui annoncer ce que tu aurais préféré qu’il n’arrive pas encore avant plusieurs années. Le test de grossesse sur le comptoir de la salle de bain, lui mentionner qu’il y avait quelqu’un dans ton ventre et le regarder en attente de réaction. Toutefois, ça ne vint pas. Il fixait le bâton de plastique avec le néant dans les yeux. Tu savais que tu aurais dû attendre au lendemain pour lui annoncer. En même temps, le sommeil ne serait jamais venu à toi si tu ne l’avais pas fait. Maintenant, il te restait à espérer que le temps fasse son travail, que le lendemain matin il se souviendrait de ce que tu lui avais dit pour que vous puissiez en discuter et amorcer une réflexion face à l’avenir de cette grossesse. Ce ne fut qu’au moment que tu lui demanda de se laver pour retirer l’odeur d’alcool de sur lui qu’il sembla sortir de sa torpeur. « Va te coucher, je te rejoins après. » Tu hocha la tête, déposa le test sur le comptoir et disparut dans votre chambre. Assise sur le bord de votre lit, tu avais l’impression que tu pourrais te mettre à pleurer à tout moment. Tu avais les nerfs à fleur de peau et sentais que tu n’avais pas le contrôle de tes émotions, ce qui te mettait également en colère. Les minutes s’allongeaient sans fin et tu attendais le moment où Samuel daignerait de venir te rejoindre dans la chambre. Tu n’avais qu’une envie et c’était de se blottir contre lui et t’endormir, bercer par sa respiration. Puis, tu entendis ses pas lourd dans le couloir, sa silhouette apparaissant dans la porte par où entrait la lumière de corridor. « T’es vraiment enceinte? » Tu hocha la tête, ne réussissant pas toi-même à prononcer le mot. Tu préférais dire qu’il y avait quelque chose dans ton ventre, que de prononcer les mots qui rendraient tout ça trop réel. Il se mit à genoux devant toi, ses mains sur tes cuisses dénudées. Tu avais besoin de ce contact avec lui pour réaliser qu’il était avec toi, qu’il te ne laissait pas tomber. « Comment tu te sens? Ça fait longtemps que tu le sais? » Tu haussa les épaules. Tes émotions se mélangeaient dans ta tête, dans ton coeur. « J’ai fait le test ce matin… Mais je suis en retard d’une semaine dans mes règles et j’ai des nausées depuis quelques jours. » Tu regardais Samuel, la peur dans les yeux. Il y avait tellement de choses à considérer dans cette annonce… Ce n’était pas seulement de savoir si oui ou non vous désiriez avoir une famille, mais de savoir si vous pouviez garder cette enfant. « Je suis désolé de ma réaction, que t’aies dû me le dire comme ça, je… Je comprends pas, on a toujours… on a toujours fait attention. » Tu attrapa l’élastique qui trônais sur ta table de chevet et entreprit d’attacher tes cheveux dans une queue de cheval haute pour ne plus les avoir qui trainait dans ton visage. « Je crois que c’est à cette fête à l’université… On était soûl, on s’est emballé dans la salle de bain de la résidence d’étudiant… Les dates coïncideraient… » Tu levas les bras pour les mettre autour du cou de ton petit copain. Vous faisiez attention oui, mais il y avait quand même quelques fois que vous aviez joué avec le feu. Ça avait tellement été difficile pour ta mère de tomber enceinte de toi que tu étais convaincue que ce serait ton cas également. « Va falloir réfléchir à ce qu’on fait Boo… On ne peut pas prendre de décision à la légère cette fois. » Tu fermas les yeux forts pour essayer de garder ces larmes qui menaçaient de faire surface. Tu ne voulais pas pleurer, perdre ce contrôle que tu essayais constamment de garder. « J’ai peur de ce qui peut se passer selon la décision que l’on prend… » Être vulnérable était difficile pour toi.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
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everything i hold dear resides in your eyes @Hadley Wellington + Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
La durée d’une douche ne pourrait jamais être assez longue pour te donner le temps d’assimiler la bombe que Hadley vient de te lâcher. Ce n’est pas non plus assez long pour que tu dégrises de ta soirée et de l’abus de tes consommations, mais ça ne t’empêche pas d’essayer. De prendre le temps de frotter les restes de ta soirée, comme si cela allait permettre d’effacer tes mauvaises décisions et l’excès d’alcool qui continue de couler dans tes veines. Tu es loin de douter que c’est efficace comme technique, et chaque minute qui passe te tient loin d’Hadley et tu as besoin d’être avec elle. Tu as besoin de la rassurer, tu as besoin de l’entendre te dire que rien de tout ça n’est un morceau de ton imagination, que le bâton que tu tiens entre tes doigts est réellement un test de grossesse qu’elle a fait et que son résultat est bel et bien ce petit plus qui t’obsède depuis que tu es sorti de la douche. Alors même si l’alcool altère encore tes décisions, ton jugement et la manière dont ton corps semble se déplacer lourdement, tu te rends à elle, toujours assise dans votre lit et c’est automatique, tes mains doivent trouver sa peau, ton corps doit se rapprocher du sien, ton monde tourne mieux lorsqu’elle en est son centre. Elle hoche la tête quand tu lui demandes confirmation qu’elle est enceinte, et c’est ta vie en entier qui change avec ce minuscule mouvement de la tête. Tu sais qu’à partir de maintenant, il y aura le avant aujourd’hui, composé majoritairement des drames autour de la mort de ta sœur et puis après aujourd’hui, cette chance à une famille avec la femme qui t’a sauvé la vie, celle que tu ne méritais pas, cette soirée en étant encore une énième preuve.
Et pourtant, tu voulais pouvoir mériter une fille comme elle. Tu voulais qu’elle soit fière de t’avoir dans sa vie, et si elle venait à prendre la décision de garder ce bébé qui pousse déjà dans son ventre, tu voulais que ce petit-être soit fier lui aussi. « J’ai fait le test ce matin… Mais je suis en retard d’une semaine dans mes règles et j’ai des nausées depuis quelques jours. » Tu hoches la tête. Si tu ne peux pas te prétendre être un expert en système de reproduction féminin, quelque chose te dit qu’un retard d’une semaine, mêlée à des nausées et un test clairement positif, ça efface toute chance que cela soit seulement un faux-positif, si telle chose existe vraiment. « On fait quoi à partir d’ici? » La question se veut autant du côté médical que pour ce qu’elle veut, elle. Pour ce bébé. Pour vous deux. Tu n’es certainement pas en mesure de prendre une décision là, tout de suite, tu n’es même pas certain de pouvoir lui offrir tout le soutien dont elle a besoin, mais ça fait presque 24 heures qu’elle sait, et tu la connais assez pour savoir qu’elle doit ruminer le tout avec inquiétude, en attendant de pouvoir t’en parler et toi tu lui offres une fois encore la pire version de toi. Tu veux faire mieux. Tu te dois de faire mieux, peu importe ce qu’elle veut faire, peu importe la suite des évènements. « Je crois que c’est à cette fête à l’université… On était soul, on s’est emballé dans la salle de bain de la résidence d’étudiant… Les dates coïncideraient… » Tu ne peux t’empêcher d’avoir un léger sourire qui s’installe au coin de tes lèvres alors que tu repenses à la soirée en question, à la manière dont vous aviez jouer avec le feu, vous foutant complètement de la soirée et de tous les autres étudiants à seulement quelques mètres de là, de l’autre côté de la porte, l’envie et le besoin de la posséder elle, entièrement dictant le moindre de tes faits et gestes. « C’était une bonne soirée. » que tu commentes malgré toi, repensant à cette manière si spontanée dont vous vous étiez allés dans le moment. Mais cette passion, elle n’était pas venue sans conséquence et tu peinais à te faire à l’idée.
Tu n’avais que vingt ans. Vingt ans, pas grand-chose dans ton compte en banque, beaucoup trop de bagages émotionnels avec lesquels tu ne savais toujours pas gérer et l’exemple parfait de quoi ne pas faire en termes de parents. Pouvais-tu réellement envisager devenir père dans à peine neuf mois? « Va falloir réfléchir à ce qu’on fait Boo… On ne peut pas prendre la décision à la légère cette fois. » « Je sais Sunshine, je sais. » que tu la rassures, tes mains caressant son dos alors qu’elle s’accroche à toi autant que tu as besoin de t’accrocher à elle. « J’ai peur de ce qui peut se passer selon la décision que l’on prend… » « Peu importe ce que tu veux faire, je vais te supporter et te soutenir là-dedans, du mieux que je peux. » Tu ne sais pas encore ce que ça veut dire concrètement, mais tu sais que tu ne peux pas être celui qui lui impose quoique ce soit, que ce soit de garder ce bébé ou de se faire avorter. C’est son corps à elle et jamais tu n’irais à l’encontre de sa volonté. Surtout qu’en ce moment, tu n’es pas certain de savoir ce que tu veux vraiment de toute façon. « J’te connais, tu as dû penser à ça toute la journée… Tu veux faire quoi, toi? » que tu finis par lui demander en venant déposer un baiser sur son front, en espérant que cette réaction compense pour tout le reste.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
everything i hold dear resides in your eyes Hadley Wellington + @Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Tu ne savais pas si tu voulais des enfants un jour. Tu voulais réussir ta carrière et t’investir à fond dans la recherche en santé dans un domaine que tu n’avais pas décidé encore, mais ce qui était sûr, c’était que tu ne pourrais pas mettre tout ton temps sur ta carrière si tu avais une famille. Tu n’avais jamais vraiment eu d’enfant autour de toi. Tu ne pouvais donc pas dire si tu avais la fibre maternelle ou non. Toutefois, il fallait que tu te poses la question maintenant. Vous n’aviez pas fait attention à vous protéger adéquatement à un moment critique de ton cycle féminin et maintenant vous en payez le prix. Toutefois, la décision ne revenait pas seulement à toi, mais à ton petit copain aussi. Il fallait que vous vous consultiez, que vous décidiez ensemble de si vous bâtissez votre famille maintenant et ça te donnais le vertige. Samuel était là, à tes pieds et tu n’avais qu’une envie : te coucher blottis contre lui et te réveiller le lendemain matin en réalisant que tout ça n’était qu’un cauchemar. Toutefois, tu étais assez lucide pour savoir que ça n’en était pas un. Tes yeux bleus étaient rivés dans les siens et tu tentais d’y lire ce qu’il pensait de la situation. Ça se voyait qu’il était aussi perdu que toi, que tu l’avais pris par surprise avec ton annonce et qu’il n’avait pas les capacités de prendre une décision aussi importante pour la suite de votre vie. « On fait quoi à partir d’ici? » Tu haussas les épaules. Tu avais envie d’appeler ta mère, qu’elle prenne tout en main. Ce serait plus facile de ne pas prendre de décision par toi-même, de ne pas avoir à faire cet appel dans une clinique pour demander un suivi de grossesse ainsi que des informations sur les avortements. Tu passas tes mains dans ton visage, essayant de rassembler tes idées. « J’dois appeler pour avoir un rendez-vous avec un médecin… J’imagine qu’il va pouvoir nous dire j’en suis à combien de semaine et quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous… » Plus tu en parlais, plus tu avais l’impression que tu discutais de quelqu’un d’autre. Les nausées te rappelaient toutefois que c’était bien dans ton corps qu’il y avait ces changements. Ça ne faisait que quelques jours que tu vivais avec ce mal de coeur constant et tu étais déjà à bout. C’était bien handicapant et tu espérais que ça se terminerait rapidement. Le sourire qui prit place sur les lèvres de Samuel te fit toutefois sourire également. Il savait exactement de quelle soirée tu parlais même si vous étiez alors plus qu’affecté par l’alcool. Vous aviez toujours été très tactile l’un envers l’autre, l’intimité n’ayant jamais été une difficulté et lorsque vous abuser de la bouteille, vos corps avaient besoin l’un de l’autre sans se préoccuper de retourner à la maison pour assouvir vos besoins. « C’était une bonne soirée. » Tu lui asséna une petite tape sur l’épaule en essayant de retenir un sourire. C’était effectivement une bonne soirée, mais avec une conséquence majeure. Si la décision retenue était de garder ce bébé, tu savais que ce genre de soirée ne serait plus possible et que l’expérience que vous auriez de l’université serait désormais bien différente de celle de vos camarades de classe. « Peu importe ce que tu veux faire, je vais te supporter et te soutenir là-dedans, du mieux que je peux. » Ce n’était pas la réponse que tu espérais. Ce n’était pas vrai que tu allais prendre cette décision sur tes épaules. Tu voulais qu’il participe, qu’il te dise ce qu’il pensait de potentiellement devenir papa. Ce foetus était peut-être dans ton ventre, mais il allait devoir l’élever avec toi et sa vie en serait impactée autant que la tienne. « J’te connais, tu as dû penser à ça toute la journée… Tu veux faire quoi, toi? » Tu fermas les yeux lorsqu’il posa son baiser sur ton front pour profiter pleinement du moment. Il avait raison, tu avais tergiverser toute la journée, mais plus tu y pensais, moins ce que tu voulais était clair. « Je sais pas Boo… Tu nous vois vraiment devenir parent ? Nous sommes tous les deux aux études, tu travail comme tu peux au travers et mes parents payent mes études… Études que je ne pourrai pas terminer si on le garde… L’appartement est tout petit. Tu nous vois avec un bébé ici ? » Tu avais les yeux qui s’emplissaient doucement de larmes. C’était difficile de t’imaginer avorter. Tu avais toujours été pour la liberté des femmes de choisir ce qu’elles désiraient, mais maintenant que tu étais dans cette situation, tu avais l’impression que tu ne serais jamais capable de laisser cet embryon se faire aspirer hors de ton ventre. « Mais je sais pas si je suis capable d’avorter… » Tu tiras sur les bras de Samuel. Tu avais besoin qu’il te prenne dans ses bras à cet instant même. L’impression d’être à la dérive était en train de te manger tout rond et la seule personne qui pouvait te retenir sur terre était ton copain. Les yeux fermés, tu te blottis dans ses bras comme si tu étais une petite chose fragile. « J’veux ton avis. Et ne me dit pas que tu vas respecter mon choix. Je veux que ce soit notre choix. » Parce que tu ne voulais pas qu’il puisse te mettre sur le nez que tu avais gâché sa vie peu importe ce qui allait être choisi comme finalité.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
everything i hold dear resides in your eyes @Hadley Wellington + Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Vous n’en aviez pas encore parlé. À savoir si vous vouliez des enfants, plus tard. Si vous étiez ensemble depuis quelques années maintenant, que tu ne doutais pas un seul instant de l’amour que tu lui portais et que tu n’avais pas de mal à t’imaginer une vie à ses côtés, tu devais admettre que tu n’avais jamais été aussi loin qu’à t’imaginer des petites têtes blondes qui s’énervent autour de vous deux. L’image te vient facilement toutefois, comme si ce n’était pas la toute première fois que tu t’attardes à l’idée. Une petite fille qui est sa copie conforme, un petit garçon avec ton tempérament qui vous en fait voir de toutes les couleurs, ou encore une petite fille qui ressemble à ta sœur, qui vous rappelle qu’elle est encore là, qu’elle veille sur vous à sa manière. L’image est si forte, si provocante qu’elle te heurte de plein fouet, ton souffle se coupant momentanément sans que tu ne saches trop quoi en faire, quoi en penser. Tu n’y avais jamais pensé jusqu’à maintenant, mais il n’est plus question de penser ou non, mais d’agir, le test de grossesse entre vous deux la preuve qu’une famille entre vous n’est plus seulement une hypothèse, mais bien une réalité qui pourrait débuter d’ici moins de neuf mois à peine. « J’dois appeler pour avoir un rendez-vous avec un médecin… J’imagine qu’il va pouvoir nous dire j’en suis à combien de semaines et quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous. » Les possibilités. Tu n’es pas médecin, mais tu es presque certain de déjà les connaître, les possibilités qui s’offrent à vous. Garder le bébé, qu’Hadley subisse un avortement ou alors que vous décidiez de donner le bébé en adoption. Pour toi, il est évident que le troisième choix n’est pas une option, incapable d’imaginer ta petite amie porter la vie pendant neuf mois, la voir donner naissance à votre enfant pour l’abandonner ensuite. L’idée seule te donne un haut le cœur, ton corps rejetant complètement le concept. « J’vais venir avec toi. À ton rendez-vous. » que tu lui confirmes parce que peu importe la décision qui sera prise au bout de tout ça, tu veux être avec elle du début à la fin.
Tu tentais encore de te faire avec le comment du pourquoi. Bien sur, tu n’étais pas con au point de ne pas savoir comment on fait des bébés, mais tu étais persuadé que vous étiez prudents, tu gardais souvent des condoms dans tes poches ou dans ton portefeuille, juste au cas. Mais la soirée à laquelle Hadley faisait référence, il n’y avait pas eu de condom, aucune protection, seulement une envie insatiable qui avait demandé à ce qu’elle soit répondue là, tout de suite, everything else be damned. Elle te donne une petite tape sur l’épaule quand tu commentes que c’était une bonne soirée, mais tu vois bien la naissance d’un sourire qui menace de céder sur ses lèvres. Elle est là, derrière ses inquiétudes et ses peurs, la femme que tu aimes, qui se laisse aller à répondre à ses envies seulement parce qu’elle le peut. Tu es conscient que les conséquences de cette spontanéité risquent d’être grandes, risquent de vous empêcher de vivre de cette manière là encore bien longtemps et c’est exactement le genre de choses qu’il vous faut considérer pour la suite. Elle semble déçue, quand tu lui dis que tu vas la suivre, peu importe ce qu’elle veut, et son silence t’inquiète davantage. Alors tu t’accroches à elle, lui poses la question pour qu’elle t’avoue enfin tout ce à quoi elle doit penser depuis qu’elle a fait le test de grossesse. Un baiser sur son front, tes mains qui glissent contre ses joues, s’arrêtent dans son cou, ton regard s’accrochant au sien pour ne manquer aucune de ses expressions. Mais elle ferme les yeux la Chapman, avant de finalement relever le regard et c’est un océan de doutes que tu retrouves dans le fond de ses yeux. « Je sais pas Boo… Tu nous vois vraiment devenir parents? Nous sommes tous les deux aux études, tu travailles comme tu peux au travers et mes parents payent mes études… Études que je ne pourrais pas terminer si on le garde… L’appartement est tout petit. Tu nous vois avec un bébé ici? » Ton attention se détourne légèrement sur le reste de votre chambre, qui est déjà bien remplie entre votre lit queen, les différents meubles et bureaux qui s’entassent ici et là et Hadley n’a pas tort, même en dehors de votre chambre, l’appartement n’est pas bien grand. Un salon/cuisine qui s’emboîte sans grand espace pour l’un ni l’autre, une salle de bain et un tout petit patio. Pas un environnement idéal pour élever un enfant tu en conviens, mais c’était tout ce que vous pouviez vous permettre lorsque vous êtes partis de Sydney. « C’est notre premier appartement ensemble. C’est pas notre forever ici. » Tu ne sais pas si c’est réaliste de croire que vous puissiez vous trouver mieux, mais tu n’es pas non plus certain de vouloir baser cette décision si grande sur quelque chose d’aussi temporaire que votre logement. « Mais je sais pas si je suis capable d’avorter… » Tu hoches la tête légèrement, comprenant que ce n’était pas le genre de décision qui ne laisserait pas ses marques, et surtout pas le genre de décision sur laquelle tu jugeais avoir un droit de véto, au bout du compte. « J’veux ton avis. Et ne me dit pas que tu vas respecter mon choix. Je veux que ce soit notre choix. » Tu flattes doucement sa joue. « J’veux juste que tu saches que je t’imposerais rien Sunshine. C’est ton corps, c’est toi qui dois porter le bébé. » Mais si elle voulait ton avis, être certaine que tu allais être sur la même longueur d’ondes qu’elle, alors tu pouvais bien lui donner ça, même si les circonstances ne sont pas idéales, même si tes idées sont certainement flouées par l’alcool qui continue de couler dans tes veines. Tu n’es plus saoul toutefois, dégriser par la douche et la nouvelle, mais peut-être que ça te permet d’être encore plus honnête et vulnérable que tu ne le serais normalement. « J’y avais pas pensé jusqu’à maintenant, de fonder une famille. T’as raison, on est jeunes, on est aux études, on roule pas sur l’or… Mais… » Mais quoi? T’as soudainement l’impression que ton cœur va éclater à simplement avouer ce que tu t’apprêtes à dire à la blonde, mais tu ne peux pas le garder pour toi. « Y’a personne d’autre avec qui je voudrais fonder une famille. Personne d’autre avec qui j’ai envie de faire le reste de ma vie. Personne d’autre avec qui je voudrais créer un petit être qui soit moitié moi, moitié toi. » À tes derniers mots, tu viens naturellement poser tes mains sur son ventre toujours plat, mais là où se cache déjà ce petit humain qui pourrait tout changer pour toi, pour vous. Te redonner ce noyau familial qui manque à ta vie depuis la mort de ta sœur et le départ de ta mère. « T’es ma famille Sunshine. Avec ou sans bébé. T’es tout ce que j’ai. » que tu avoues d’une voix tremblotante, et tu relèves légèrement la tête vers elle, déposant un baiser contre ses lèvres. « Si tu te vois pas avorter, moi je sais… je sais que je serais pas capable de te voir vivre une grossesse et laisser le bébé partir. » Est-ce que cela vous laissait une seule et unique option? Est-ce que Hadley était prête à réellement le considérer? Il était trop tôt, ou alors trop tard pour prendre la décision, mais Hadley avait désormais toutes les cartes en main pour prendre la décision qu’elle jugerait serait la mieux pour vous, mais pour elle surtout.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
everything i hold dear resides in your eyes Hadley Wellington + @Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Tu ne savais pas où cette épreuve allait vous mener toi et Samuel. Vous étiez du genre à vivre au jour le jour, à ne pas demander l’avis de personne pour prendre vos décisions à part l’un de l’autre. Tout ce que tu faisais, tu le faisais en fonction de Samuel. Si tu sortais avec des amies le soir sans lui, tu ne pouvais t’empêcher de lui envoyer quelques sms dans la soirée pour t’assurer qu’il allait bien. Samuel était le centre de ta vie depuis toujours et encore plus depuis que vous avez pris la décision de quitter Sydney pour venir faire vos études à Brisbane. Tu étais bien dans votre vie, dans votre manière de fonctionner et de décider parfois sur des coups de tête de partir faire une escapade dieu seul savait où et de revenir au bout de quelques heures ou même de quelques jours. Cette liberté que vous aviez dans votre couple tout en essayant d’être assidu dans vos études t’étais importante et quand tu fermais tes yeux, tu ne savais pas si tu te voyais maman. Tu n’avais jamais vraiment eu d’enfant autour de toi, autant dans ta famille immédiate qu'éloignés. Tu avais comme ambition d’avoir une grande carrière, d’être reconnue dans le monde de la médecine et tu savais très bien que de commencer ta famille immédiatement rendrait cette envie plus difficile à réaliser. Tu annonças à Samuel que tu devrais appeler le médecin pour prendre un rendez-vous et poser toutes tes questions à ce moment-là. Tu ne savais pas par la suite ce qu’impliquait une interruption de grossesse ni ce serait quoi la suite si tu décidais de mettre cet enfant à terme. « J’vais venir avec toi. À ton rendez-vous. » Tu hochas de la tête. Samuel avait toujours été là pour t’appuyer et tu étais contente de voir qu’encore une fois, il ne tentait pas de se sauver de ses responsabilités. De savoir qu’il voulait être présent dès le début de cette aventure à l’issue inconnu te rassurait. Vous étiez habitués de faire face aux épreuves ensemble et à vous en sortir. « Tu vas pouvoir lui poser toi-même tes questions. » Et c’était important pour toi qu’il soit impliqué dans tout le processus… Vous l'avez fait à deux cet enfant et tu n’avais pas l’intention d’agir comme si tu avais droit de veto sur la décision finale. Puis, tu lui exposa tes craintes. Votre appartement, tes études, votre situation financière précaire… Que de sujets qui étaient importants à mettre en perspective pour s’assurer de ne pas prendre qu’une décision émotive. Tu étais plus souvent rationnel dans votre couple alors que Samuel était un peu plus émotif. Tu avais l’esprit analytique dont tu aurais besoin si devenais vraiment médecin. « C’est notre premier appartement ensemble. C’est pas notre forever ici. » Et il avait raison. Vous vous étiez dépêché à vous trouver un appartement quand vous vous étiez décidé à déménager à Brisbane. Ça s’était fait vite, vous n’aviez pas beaucoup de choix. Mais vous aviez autour de neuf mois pour vous trouver quelque chose de plus adéquat, pour vous préparer à accueillir ce petit être. « J’veux juste que tu saches que je t’imposerais rien Sunshine. C’est ton corps, c’est toi qui dois porter le bébé. J’y avais pas pensé jusqu’à maintenant, de fonder une famille. T’as raison, on est jeunes, on est aux études, on roule pas sur l’or… Mais… Y’a personne d’autre avec qui je voudrais fonder une famille. Personne d’autre avec qui j’ai envie de faire le reste de ma vie. Personne d’autre avec qui je voudrais créer un petit être qui soit moitié moi, moitié toi. » Et si la colère que tu avais ressentis lorsqu’il était arrivé à l’appartement en sang et soul avait commencé à se dissiper depuis qu’il t’avait rejoint dans votre chambre, elle disparut complètement de ton esprit. Juste à ces mots, tu retombas amoureuse encore une fois de lui. Ses mains sur ton ventre, à parler de fonder une famille te faisait croire que ça se pouvait, que vous pouviez être heureux à trois. Il y avait une chose qui était sûr, c’était que tu l’aimais. Et avec de l’amour, tu étais convaincue que vous pourriez tout combattre. « T’es ma famille Sunshine. Avec ou sans bébé. T’es tout ce que j’ai. » Tu hochas de la tête, profita de ses lèvres contre tes lèvres. Tu avais besoin de le sentir contre toi, de sentir sa chaleur et de constater qu’après toutes ces années, il était encore là et qu’il resterait là pour toujours. « Si tu te vois pas avorter, moi je sais… je sais que je serais pas capable de te voir vivre une grossesse et laisser le bébé partir. » Tu écarquillas grand les yeux. Ce n’était même pas une option que tu avais envisagé l’adoption. Non, si vous décidiez de ne pas avoir de bébé il faudrait que ce soit par la case avortement que tu passes parce que tu savais que tu ne serais pas capable de le laisser partir après avoir partagé ton corps pendant neuf mois. « Non, je ne donnerai pas notre enfant. C’est impossible… » Tu passas la main dans tes cheveux, fermas les yeux, soupira avant de les réouvrir. Il y avait trop d'émotions qui se bousculaient dans ton esprit et tu avais de la difficulté à les faire cohabiter. Des larmes se dessinaient dans ton océan lorsque tu reposa ton regard dans celui de ton petit copain. « Je crois que ça ne nous laisse pas bien des options Boo… » Tu n’arrivais toutefois pas à dire que tu allais être maman. Tu tiras Samuel vers toi, pour sentir son corps contre le tien. Tu avais besoin de le sentir physiquement avec toi. Parce qu’avec tout ce qu’il t’avait dit, tu savais qu’il l’était émotionnellement et mentalement. « Et si je n’arrive pas à être une bonne mère ? On ne pourra plus reculer quand il sera là… »
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
everything i hold dear resides in your eyes @Hadley Wellington + Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
tw :mention d'avortement.
Jamais tu n’aurais pu t’imaginer que ta nuit se terminerait ainsi. Tu te doutais que tu finirais ta soirée à genoux, à tenter de te faire pardonner pour tes excès de la veillée, mais jamais tu n’aurais cru que ton attention serait portée sur son ventre plat, là où grandit déjà un petit être que vous n’aviez pas prévu, mais qui chamboule déjà tout de vos existences. Hadley est chamboulée, et tu détestes le fait que tu n’es pas au meilleur de ta forme et de tes capacités pour la soutenir dans tout ça. « Tu vas pouvoir lui poser toi-même tes questions. » Tu hoches la tête doucement, même si tu doutes être en mesure de penser à des questions intelligentes. En tout cas, ce n’est pas en ce moment que tu vas être en mesure de réfléchir à tout ce qui doit être pris en charge pour assurer la sécurité et la santé de ce petit être qui pousse sous son nombril. Après quelques heures de sommeil, après avoir complètement dégrisé de tes abus de cette nuit, peut-être bien que tout apparaîtra sous un nouvel angle pour toi, mais pour l’instant, tu ne peux que t’accrocher à cette image d’une famille avec la femme que tu aimes, la possibilité de créer un petit quelque chose qui n’appartient qu’à vous, qui n’a plus rien à voir avec les drames qui ont bercé les dernières années de ton existence. Tu ne pensais pas que c’était possible, parce que tu es bien trop jeune et con pour penser que de devenir papa à ton âge soit la meilleure des idées, mais la perspective t’excite malgré tout. Elle crée une boule de bonheur et d’un quelque chose que tu n’es pas capable de nommer dans le fond de tes tripes, l’espoir d’un renouveau que tu ne croyais pas possible pour toi, d’un nouveau chapitre que tu ne voudrais vivre qu’avec elle. Et tu entendais chacune de ses craintes, tu étais d’accord avec elle que vous étiez jeunes, pauvres, à vivre dans un appartement trop petit et trop miteux pour accueillir un bébé, mais ce n'était pas pour toujours, tu en étais convaincu.
Tu étais persuadé que si vous décidiez de garder ce bébé, vous pourriez tout mettre en place pour être heureux ensemble, à trois, en famille. Tu ne veux pas la forcer à rien, tu ne veux pas être celui qui influence son choix, quand bien même elle t’a dit explicitement qu’elle voulait que ce soit une décision qui se prend à deux. Pour toi, c’est clair, net et précis que le choix lui appartient, que si elle ne se sent pas prête ou capable pour quelle raison que ce soit de porter cette vie à terme, tu ne pourrais pas lui en vouloir de choisir un avortement, malgré ton désir de fonder une famille avec elle. Tu ne pourrais pas lui en vouloir, qu’importe la décision qu’elle prend, même si l’adoption est sans doute la décision avec laquelle tu aurais le plus de mal à composer, une réalité que tu n’hésites pas à lui partager en souci de pleine transparence. « Non, je ne donnerai pas notre enfant. C’est impossible… » « Notre enfant… » que tu ne peux t’empêcher de répéter, les mots rendant le tout encore plus réel. Ce n’est pas qu’un fœtus qui se transformera éventuellement au fil des semaines en votre enfant, non. C’est déjà votre enfant, votre bébé, celui ou celle qui grandira entourer d’un amour que seuls Hadley et toi puissiez lui donner. Un parfait mélange de vous deux, de vos caractères de merde et de vos grands cœurs, de sa persévérance infinie et de ta tendance à jouer au surprotecteur. Tu te l’imagines déjà, une gamine qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, ou un petit gars avec ton air baveux qui vous en fait voir de toutes les couleurs et tu le sais au fond, que votre décision est déjà prise, même dans un moment qui ne fait pas de sens pour changer votre vie du tout au tout. « Je crois que ça ne nous laisse pas bien des options Boo… » Comme bien souvent, vous en étiez arrivés à la même conclusion en même temps, et tes mains s’étaient resserrés sur son ventre, comme une promesse que tout allait bien se passer. « Si c’est ce que tu veux Sunshine, vraiment, je te promets de faire tout en mon possible pour que ça se passe bien. » Autant la grossesse que le après. D’être là pour elle pour chaque nouvelle étape, pour chaque nouveau milestone. « J’ai pas eu le meilleur exemple d’un père, mais j’sais ce que j’veux pas être. » Pas que ton père était un mauvais père, mais il avait toujours eu un penchant pour la bouteille même avant la mort de ta sœur, et son absentéisme datait de bien avant encore. « J’vais me placer. Pour toi. Pour ce bébé. Je te le jure Sunshine, c’est fini les conneries. » Tu savais que tu ne partais pas avec le meilleur track record, surtout pas après ta soirée, mais c’état la dernière fois. La dernière fois que tu la décevais pour quelque chose d’aussi con, et si tu ne pouvais pas lui promettre que tu cesserais d’être impulsif, tu pouvais au moins lui promettre de ne plus rentrer en sang, intoxiqué et plein de colère refoulée.
« Et si je n’arrive pas à être une bonne mère? On ne pourra plus reculer quand il sera là… » « Tu vas être merveilleuse. Tu me sauves à tous les jours, Had. C’est ce que tu fais. Tu aimes, tu sauves, tu protèges. Ce bébé-là, il pouvait pas espérer une meilleure maman. » Tes mains quittent son ventre pour retrouver son visage à nouveau, ton regard intense dans le sien avant que tu ne captures ses lèvres d’un baiser puissant, témoignant pleinement de tout ce que tu ne saurais poser en mots. Sans un mot, tu l’invites à venir s’allonger sur le matelas, ton corps s’imposant au-dessus du sien sans jamais mettre de poids contre elle. Tu t’installes entre ses jambes, tes lèvres toujours contre les siennes, dans des baisers punitifs et indicatifs de tout ce qu’elle provoque en toi. « Comment tu te sens, là? Pas trop mal au cœur? » que tu lui demandes, alors que tu descends tes lèvres le long de sa mâchoire, dans son cou, là où tu déposes baiser après baiser. C’est indescriptible, la manière dont tu as soudainement besoin d’elle, là, tout de suite, mais tu refuses de lui imposer quoique ce soit. Elle n’a qu’un mot à dire, qu’un geste à faire et tu t’allonges à côté d’elle, te contentant de la serrer contre toi, même si ton corps cri que tu veux plus. Avec Hadley? Tu veux toujours plus.
Hadley Wellington
la fuite en avant
ÂGE : Quarante-trois ans et quelques rides qui commencent à trahir ton âge que tu t'efforce à faire disparaître à coup de maquillage dans des petits pots trop luxueux (05.06.1981) SURNOM : Maître Wellington est celui que tes collègue et client utilise, Sunshine est celui qui te manque à chaque seconde de ta vie. STATUT : Mariée depuis vingt-deux ans officiellement, l'anneau ayant disparue de ton doigt depuis plus de vingt ans, mais toujours présent sur cette fine chaîne en or que tu portes à ton cou à tous les jours te rappelant ce mari que tu as laissé derrière toi il y a vingt-deux ans MÉTIER : Procureure de la couronne depuis dix ans. Tu as eu un passage obligé par la défense pendant quelques années. LOGEMENT : 68 st pauls terrace, Spring Hill, dans cet appartement luxueux que tu as su te payer à la sueur de ton front. POSTS : 283 POINTS : 350
TW IN RP : Abandon d'enfant > Criminalité > Deuil > Dépression > Assassinat > Idée suicidaire GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkturquoise RPs EN COURS : Samuel Fearless is getting back up and fighting for what you want over and over again... Even though every time you've tried before, you've lost#1 > #2 > #3 > #4
everything i hold dear resides in your eyes Hadley Wellington + @Samuel Wellington flashback 2001, chez samuel et hadley
Si le retour à la maison de Samuel avait semblé vouloir tendre vers la catastrophe avec son visage ensanglanté et l’alcool qui coulait dans ses veines, ton petit copain était maintenant d’une toute autre humeur avec toi, étant doux et essayant de comprendre le mieux possible tes sentiments depuis que tu savais que tu étais enceinte. Tu aurais tellement aimé que ça arrive autrement, que vous décidiez ensemble du moment le plus opportun pour créer votre famille… Tu aurais aimé être propriétaire d’une maison, pas obligé d’être une grande villa, mais quelque chose de confortable avec une cour arrière, peut-être même un chien. Tu aurais surtout voulu avoir un travail stable, une situation financière aisée… Lorsque tu t’autorisais à penser à cette éventuellement famille avec Samuel, tu vous imaginais heureux de pouvoir mener à terme ta grossesse dans la sérénité, sans l’inquiétude de savoir si vous alliez pouvoir vous mettre de quoi à manger sous la dent alors que vous deviez acheter des couches… Le contexte n’était pas le même, mais tu avais maintenant la certitude que Samuel resterait présent. Tu faisais confiance à ton petit ami, à l’amour qu’il ressentait à ton égard, mais tu n’avais pas pu t’empêcher d’avoir peur qu’il prenne la poudre d’escampette… Vous étiez jeune et tu doutais fortement que son rêve le plus fou du moment était de devenir père. Toutefois, alors que tu le regardais réfléchir, tu ne pouvais t’empêcher de voir dans le fond de ses yeux que cette perspective semblait lui faire moins peur qu’à toi. Il semblait voir du positif dans l’éventualité d’accueillir parmi vous un petit être qui serait moitié toi et moitié lui et ça te remplissait le coeur d’amour. Tu n’avais jamais vu Samuel avec un enfant dans les bras, mais tu n’avais pas de mal à t’imaginer la scène et tu devais t’avouer que tu le trouvais extrêmement sexy. « Notre enfant… » Le fait qu’il reprenne tes mots te fit réaliser les termes que tu avais utilisés pour parler de l’embryon que tu avais au creux de ton ventre. Tu avais jusqu’à maintenant refusé d’en parler comme s’il était déjà là, comme si vous aviez pris la décision de le mettre à terme puisque tu ne voulais pas t’y attacher. Tu ne voulais pas prendre la chance qu’un avortement te brise finalement en morceau et que tu ne t’en remette jamais. Il fallait toutefois que tu admettes à toi-même que plus que tu en parlais avec ton copain, plus tu avais de la difficulté à t’imaginer avoir cette intervention chirurgicale. Samuel serra les mains sur ton ventre et tu mis les tiennes par dessus. Tu avais l’impression que ce serait un geste que vous alliez faire plus d’une fois dans les prochains mois. « Si c’est ce que tu veux Sunshine, vraiment, je te promets de faire tout en mon possible pour que ça se passe bien. » Tu hocha de la tête, les yeux rivés dans ceux de Samuel. L’inquiétude et la peur des prochaines étapes qui viendraient se lisaient aisément dans ton océan. Il avait toujours su lire en toi et même si l’alcool se promenait encore dans ses veines et artères, tu savais qu’il serait capable de le voir. « J’vais avoir besoin de toi. J’y arriverai pas toute seule. » Ce que tu savais, c’était que tu étais plus forte avec lui à tes côtés. Si pour une raison x il décidait qu’il ne s’impliquait pas dans ta grossesse et dans son rôle de père, tu savais que tu allais t’écrouler. Tu avais toujours été forte pour Samuel, mais sans lui, tu n’étais plus sûre de savoir qui tu étais. « J’ai pas eu le meilleur exemple d’un père, mais j’sais ce que j’veux pas être. J’vais me placer. Pour toi. Pour ce bébé. Je te le jure Sunshine, c’est fini les conneries. » Ce n’était pas la première fois qu’il te promettait d’arrêter de se battre, qu’il te promettait de changer, mais cette fois-là, tu savais que c’était différent. Tu avais besoin d’y croire qu’il allait arrêter ses conneries. « Fini les bagarres Samuel. Je n’ai plus la force de passer des soirées et des nuits à attendre que tu rentres de tes soirées entre potes dans la peur que l’hôpital m’appelle parce que tu es gravement blessé. » Tu avais de la difficulté à retenir des larmes qui menaçaient de s’échapper de tes yeux. C’était probablement la première fois que tu lui parlais de ton angoisse aussi franchement. Il savait que tu n’aimais pas lorsqu’il revenait ensanglanté, mais tu ne lui avais jamais avouer qu’à toutes les fois qu’il rentrait et que tu étais sur le sofa, c’était parce que tu n’avais pas réussis à trouver le sommeil dans votre lit, l’esprit refusant de se libérer de tes peurs qui étaient ancrés depuis de trop nombreuses années. « Tu vas être merveilleuse. Tu me sauves à tous les jours, Had. C’est ce que tu fais. Tu aimes, tu sauves, tu protèges. Ce bébé-là, il pouvait pas espérer une meilleure maman. » La certitude de Samuel envers ta capacité de remplir un rôle de mère te remplit le coeur d’amour. Il te faisait confiance là où tu avais peur d’échouer lamentablement. Tu ne pouvais pas apprendre à être mère dans des livres ou encore par le biais d’un professeur. Qu’est-ce qui se passerait si tu n'étais pas capable de te connecter avec ton enfant ? Si tu te mettais à lui en vouloir de t’avoir volé tes études ainsi que ton avenir seule avec ton copain ? Le baiser que Samuel déposa sur tes lèvres fit disparaître tous tes questionnements de ton esprit. Cette intensité, cette preuve de son amour était exactement ce dont tu avais besoin. Il s’approchas de toi, grimpa sur votre lit et tu te coucha au fur et à mesure qu’il s’avançait vers toi en conservant toujours le contact de vos lèvres ensemble. « Comment tu te sens, là? Pas trop mal au cœur? » « Ça va… » Tu aurais voulu lui raconter que tu avais vomi une partie de la journée, mais ses lèvres sur le long de ta mâchoire et dans ton cou te fit perdre tes mots. Il avait toujours su comment te donner envie de lui, comment mettre tout ton corps dans un état où il n’avait que lui qui pouvait parvenir à l’apaiser. Tu ramenas tes mains sur son torse, effleurant du bout de tes doigts son dos, ainsi que ses pectoraux. Vêtue que d’une des chemises de Samuel et d’une petite culotte cheeky, tu avais sentais tout ton corps en ébullition. Un petit sourire espiègle prit place sur tes lèvres. « Nous allons pouvoir économiser sur les préservatifs. » C’était bien la première fois depuis le retour de Samuel à votre appartement que tu te laissais aller à une plaisanterie. Ta respiration s’accélérait au rythme des baisers que déposait Samuel sur ton épiderme.
Samuel Wellington
le magicien des arpèges
ÂGE : quarante-deux ans (22.03.1982) SURNOM : il préfère qu'on l'appelle Wells à Sam, mais il se retourne dans tous les cas. STATUT : les douces mélodies d'Anna viennent bercer son quotidien depuis deux ans maintenant, un bonheur qu'il refuse de prendre pour acquis. marié sur un papier auquel il refuse d'accorder de l'importance depuis plus de vingt ans maintenant. MÉTIER : violoncelliste de renom, le succès montant de son groupe Broken Strings lui emmène une notoriété à laquelle il se fait difficilement. LOGEMENT : #88 Agnes Street, à Bayside, dans une maison qui a vu grandir sa fille, là où il n'a pas attendu longtemps avant d'y accueillir Anna et Oscar. POSTS : 613 POINTS : 720
TW IN RP : meurtre, deuil, violence. TW IRL : nc.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : papa d'une (trop) grande fille, Delilah › grogne plus qu'il ne parle › toujours légalement marié à Hadley, son retour dans sa vie est une onde de choc qu'il refuse de gérer › passionné de musique classique et de moto depuis l'adolescence, oui, les deux sont possibles en même temps › impulsif, excécrable, mais aussi un gros ours, attentif et attentionné avec ceux qui lui sont chersDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Wells grogne en sienna. RPs EN COURS :
wellingtons ♪ will you live like me, in a world run by desire? will you wake from worldly dream and not be tired? will you work like me to lift the conversation higher? will you be cool like water putting out the fire? how can you be free from all this sorrow? will the ones you love today be gone tomorrow? and if angels don't have answers to your prayers. oh, i will be there.
anna ♪ ever since i was a young boy running through grass. i was a dreamer, writing stories down the back of the class. now i sit at this piano with my heart in my hands. take my love and all my loss and get the darkness to dance. i knew that you were for me when you started to smile. time was slowing down, we could have been there a while. told me you were mine, already knew i was yours. so, isn't that worth something? i can't promise easy days and i can't keep the rain away. ain't got a song to sing without your loving. isn't that worth something?
hadley ♪ baby, baby, why'd you treat me so damn mean? when i gave you my love, more than you ever seen. baby, baby, oh, can't you see my pain? don't you undertsand what it's like to feel this way? baby, baby, don't you come my way no more cause it won't be like the way it was before. ours was just a love gone wrong. don't that sound like the same old song? this time i'm really moving on. cause baby i'm gone for good.
yasmin ♪ ecec.
james ♪ ecec.
izan ♪ you and me were always with each other. before we knew the other was ever there. you and me, we belong together, just like a breath needs the air. i told you if you called i would come runnin'. across the highs the lows and the in-between. you and me, we've got two minds that think as one. and our hearts march to the same beat.
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La discussion n’était pas terminée, tu le savais. Hadley pourrait changer d’idée encore mille fois si elle le désirait, et tu serais avec elle pour chaque pas en avant, chaque pas en arrière et chaque pas de travers. Mais tu sentais que même s’il y avait encore certains doutes dans la voix de ta petite-amie, les chances qu’elle se décide à se faire avorter étaient minces, que l’idée d’avoir un bébé – aussi neuve soit-elle – commençait à se faire un chemin dans sa tête, et dans son cœur aussi. Tu pouvais le voir dans la manière dont ses yeux s’étaient mis à briller légèrement lorsque les mots notre enfant avaient résonné dans votre chambre, rappelant l’existence toute nouvelle de ce petit être qui n’était pas plus gros qu’un petit pois à l’heure actuelle. Les circonstances n’étaient pas idéales, vous en étiez tous les deux conscients, mais ça ne faisait qu’augmenter ta volonté à changer les choses, pour pouvoir leur offrir à tous les deux une vie de rêve, et à défaut d’être une vie de riche, tu voulais leur offrir une vie remplie. D’amour, d’attention, de petits moments du quotidien qui rappelle ce que ça veut vraiment dire, d’être une famille. Tu revoyais des images de ton enfance heureuse, d’un temps où ton monde faisait encore du sens, et si ça n’avait pas tenu sur la longueur, c’est cette image bien précise que tu voulais reproduire avec Hadley et le petit pois dans son ventre, si jamais la Chapman t’en donnait le privilège. « J’vais avoir besoin de toi. J’y arriverai pas tout de seule. » « Tu seras jamais toute seule Sunshine, je vais nulle part. » Même avant cette nouvelle, tu n’aurais jamais pu t’imaginer la quitter, vouloir être loin d’elle pour une raison ou pour une autre, mais maintenant? Maintenant, l’envie de lui promettre éternité était plus présente que jamais, tant tu étais persuadé que personne ne pourrait prendre dans ta vie la place qu’occupait Hadley. Que jamais tu ne pourrais aimer une autre femme de la même manière que tu l’aimais elle.
Tu n’étais pas parfait, il y avait tellement de choses que tu avais encore à apprendre, à changer pour être un homme qui mérite l’amour de la Chapman. Elle qui faisait preuve de patience, d’attention et de compréhension à ton égard depuis des années maintenant, surtout à des moments où tu avais tout fait pour la repousser, comme si tu cherchais à atteindre ce moment où inévitablement, elle t’abandonnerait à son tour parce que tu n’étais pas quelqu’un qui en valait la peine. Mais c’était fini, ces conneries. Tu n’étais pas encore quelqu’un qui la méritait, mais à partir d’aujourd’hui, tu ferais absolument tout en ton pouvoir pour le devenir. « Fini les bagarres Samuel. Je n’ai plus la force de passer des soirées et des nuits à attendre que tu rentres de tes soirées entre potes dans la peur que l’hôpital m’appelle parce que tu es gravement blessé. » Elle te semble si petite soudainement, si vulnérable, ses yeux dans l’eau et sa voix qui se casse légèrement alors qu’elle te fait part de peurs que tu n’as jamais pris le temps d’entendre complètement, l’impact désastreux que tes décisions pouvaient avoir sur elle. « Je suis tellement désolé. » Et tu l’étais. Et tu le serais encore longtemps. Tu ferais tout en ton pouvoir pour ne plus jamais lui créer de telles craintes, pour ne plus jamais la faire souffrir de manière aussi égoïste que tu avais pu le faire dans les dernières années. « J’vais faire mieux. J’vais m’contrôler, avec l’alcool, et les bagarres. J’veux pas être ce modèle-là. » Pour votre enfant. Si Hadley ne méritait pas ce que tu lui avais fait subir, que tu aurais beaucoup à faire pour te faire pardonner complètement, votre enfant lui, était la raison ultime pour laquelle tu devais te placer, plus tôt que tard. « Tu mérites ce qu’il y a de mieux Had, j’vais faire tout ce qu’il faut pour être l’homme que tu mérites. » Entre chaque promesse que tu lui fais, tu déposes des baisers sur ses lèvres, sur ses joues, dans son cou. À n’importe quelle parcelle de peau auquel tu peux avoir accès dans cette position, alors que tu fais de ton mieux pour faire taire ses craintes quant à sa capacité à être une bonne mère. Hadley était ton roc, ta safe space au travers de tes tempêtes, et tu n’avais pas le moindre doute quant à sa capacité à remplir le même rôle auprès de votre enfant.