C'est ça qui est génial dans l'univers ; son côté imprévisible
Alienor Bird
la maman dévouée
ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #990099 AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : mcximoffss PSEUDO : Betelgeuse INSCRIT LE : 14/08/2024
Les couloirs de l’hôpital lui paraissent interminables aujourd’hui, alors qu’elle trouve enfin son chemin vers la sortie. Sa garde a duré plus longtemps que prévu, entre le remplacement au pied levé d’une de ses collègues et un certain nombre de bébés qui ont décidé de naître aujourd’hui. Acculée, elle a dû faire appel à Olive pour garder son fils ; heureusement son amie n’avait rien d’autre de prévu et Alienor a pu se concentrer sur son boulot. La mère sait pourtant que son enfant, à 12 ans, pourrait sûrement se gérer et se mettre au lit tout seul – il lui semble qu’à cet âge là son aînée la babysittait déjà lorsque leur mère sortait en soirée –, mais si elle le laisse désormais rentrer tout seul de l’école, elle ne souhaite pas encore le laisser passer des nuits – même juste des bouts – tout seul. Après tout, Louise et elle étaient deux dans un monde qui lui paraissait déjà bien moins agressif. Et puis avec ce que son professeur de dessin lui avait confié récemment, elle sentait que Tom avait besoin de soutien bien plus que d’’être laissé à lui même. Ally avait même hésité à joindre le père de son fils pour l’inviter à passer quelques jours à Brisbane, mais avait fini par y renoncer ; elle se doutait que les conseils qu’il pourrait lui donner seraient sûrement teintés de violence et n’arrangeraient rien à la situation. L’air printanier la cueille à sa sortie, rafraîchi par la tombée de la nuit. La légèreté des courant la pousse jusqu’à l’arrêt de bus, désert à cette heure tardive.Heureusement le dernier bus est encore là pour la cueillir, juste à temps avant qu’il ne rentre au dépôt et que la sage-femme ne soit condamnée à rentrer à pied. Elle connaît les horaires par cœur, s’est déjà fait avoir parfois avec ses horaires bizarres d’hôpital. Quand il fait trop froid ou qu’elle est simplement trop épuisée, elle prend un taxi ; ça lui reviendra toujours moins cher que le prix d’une voiture, de l’assurance et de l’essence… Le trajet dure une trentaine de minutes – presque autant que si elle était rentrée à pied – et après avoir quitté le bus silencieux qui redevient vide de passager, elle termine la dernière centaine de mètre à pied afin de rejoindre l’immeuble dans lequel se trouve le petit appartement dans lequel Tom et elle vivent. Même si son fil s’est couché et certainement endormi depuis un moment, un sourire flotte sur ses lèvres à l’idée de retrouver ce lieu familial et reposant. La porte grince sur son passage, son qu’elle a longtemps qualifié d’agaçant avant de s’y attacher ; si quelqu’un venait à huiler les gonds, ça sonnerait comme une sorte de trahison, comme si le logo perdait un peu de sa chaleur.
– Coucou Olive ! Merci d’avoir pu garder Tom au pied levé !
Elle se débarrasse rapidement de ses affaires avant de se présenter au salon.
– Je vais aller l’embrasser. Tu restes un moment boire un thé ?
Sur la pointe des pieds, la mère se glisse dans une chambre dans laquelle, enroulée sous une couette épaisse, une silhouette s’est endormie. Avec douceur, elle vient caresser les cheveux en bataille et dépose un baiser sur son front, rituel établi depuis qu’elle avait commencé ses gardes nocturnes, bien des années auparavant. L’enfant remue, dans son sommeil, mais ne se réveille pas, et c’est avec la légèreté d’un papillon qu’elle fait le chemin inverse pour retourner au salon.
– Tout s’est bien passé ?
Elle s’est que Tom adore Olive, mais la discussion avec M. Halstead tourne encore et encore dans sa tête. Comment a-t-elle fait pour ne pas remarquer que quelque chose n’allait pas ? Est-elle distraite, stupide ou simplement une mauvaise mère ? Obnubilée par ces questions depuis sa rencontre avec le professeur, elle se dirige vers la cuisine pour sortir la bouilloire, les tasses, et sa boîte dans laquelle elle range tous ses thés.
– Tu veux quoi ? demande-t-elle sur la musique de l’eau frissonnante.Thé noir, blanc, vert ? Tisane ?
… ou un grog pour les tenir un peu éveillée le temps de s’épancher sur quelques confessions ? Elle sort deux tasses sans écouter la tentation de pimper la recette avec un petit remontant. Et puis, qui sait ou la soirée les mènera, après tout elle connaît les tendances insomniaques de l’ancienne interne devenue son amie et quelque chose lui souffle que les premières teintes de l’aube auront le temps de les cueillir encore éveillées.
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7027 POINTS : 3950
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
c'est ça qui est génial dans l'univers, son côté imprévisible @Alienor Bird ☆ crédit/ladiesofcinema
Si il y a bien une chose qui définirait Olive dans un premier temps, c'est qu'elle ne refuse jamais de donner un coup de main à quelqu'un. Jamais elle ne refuse de venir en aide à quelqu'un qui en a besoin. Et cela que ce soit pour ses proches, comme pour d'autres. Olive est une altruiste, toujours prête à rendre service. Pouvant ainsi tout mettre en pause pour faire plaisir à l'autre, et non, elle ne se prive même pas de cela. C'est simplement dans sa nature et elle adore rendre service. Bien sûr avec le temps, elle a appris à faire attention à qui elle rendrait des services, à ne pas toujours dire oui trop rapidement pour éviter de le regretter plus tard. Plus d'une fois on a abusé de sa gentilesse, de sa dévotion à Olive, plus d'une fois elle s'est faite avoir. Alors avec le temps, elle a commencé à apprendre à refuser. Ce n'est pas une évidence bien évidemment, mais de temps en temps elle sait dire non. Enfin plus ou moins. Tout étant, il est certain qu'Olive ne pourra jamais refuser un service rendu à une amie. Encore moins quand il s'agit d'un cas d'extrême urgence et que de plus elle n'a rien de prévu à ce moment là. Autant en faire une bonne action non? Au début, ça avait été pour dépanner la sage-femme, parce qu'elle voyait à quel point elle peinait à pouvoir faire garder son fils en cas de complication au travail, et puis avec le temps, c'était devenu comme une évidence. Aliénor elle pourrait toujours compter sur Olive pour prendre garder son fils en cas de besoin. Olive répondrait toujours présente et sans se forcer le moins du monde. Bien au contraire, elle adorait son jeune garçon en plus. Et puis, à douze ans, ce n'était pas un pré-adolescent difficile.
Le jeune garçon dans son lit, Olive veillait un livre en main en attendant le retour de la mère. Rien ne pressait pour son retour et Tom semblait dormir à poing fermer, si bien que ça ne sembla pas compliqué un seul instant pour Olive que de pouvoir se concentrer sur les héros de son histoire. Bien sûr elle garda toujours une oreille attentive au cas où. La porte s'ouvre et Olive relève son visage vers la nouvelle venue. Un sourire attaché à ses lèvres. – Coucou Olive ! Merci d’avoir pu garder Tom au pied levé ! - « Hey. Ne t'en fais pas, c'est toujours un plaisir. » Et Olive continuerait de répondre présente encore et encore, même si un jour ou l'autre Ally n'aura plus besoin d'elle pour garder son fils. En attendant, elle en profitait. – Je vais aller l’embrasser. Tu restes un moment boire un thé ? Olive se redressa du sofa sur lequel elle était assise prête à repartir s'il le fallait, pourtant elle n'hésita pas à hocher la tête. « Oui d'accord. » Elle marqua une légère pause avant que la jeune femme ne s'éloigne. « Tu n'es pas trop fatiguée ? » Après tout, la garde avait dû être épuisante, elle ne voulait donc pas abuser de la gentilesse de son hôte. Olive patiente jusqu'au retour de la silhouette de la sage-femme. – Tout s’est bien passé ? - « Comme toujours. Cet enfant est un ange. » Tom était d'un calme infini. Olive n'avait jamais eu aucun problème avec lui. – Tu veux quoi ? Thé noir, blanc, vert ? Tisane ? Olive prit l'information avant de répondre à son amie. « Thé noir s'il te plait. » Même si ce n'était pas le sommeil qui l'attendait, un thé ne se refusait jamais. Olive prit place près de la jeune femme pour l'aider dans autre chose au cas où. « Comment tu vas toi alors ? » Prendre soin des autres, encore et toujours.
i'm stronger now
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
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Alienor Bird
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On dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant, mais comment faire dans une grande ville comme Brisbane ? En arrivant là 7 ans auparavant pour commencer ses études, Alienor s’était mal vu toquer à la porte de ses voisins pour leur demander de garder son fils – d’autant qu’elle ne savait rien de tout ces gens et qui sait ce qu’il pouvait se cacher de l’autre côté des portes ? Sa mère et la plupart de ses amis étaient restés à Sydney. Heureusement, elle avait retrouvé Wild dans cette nouvelle cité, mais elle ne pouvait pas lui demander de s’occuper de son fils à chaque fois qu’elle bossait – surtout que sa meilleure amie avait elle aussi un métier qui lui prenait pas mal de temps. Alors Alienor avait jonglé de solution en solution, bénissant les jours où ses horaires étaient coordonnés avec ceux de l’école. Un temps elle s’était demandé si elle aurait dû prendre une jeune fille au paire, mais il s’était vite avéré que ce genre de solution était pour les gens très fortunés. Pas ceux qui galéraient avec un seul salaire et sans pension alimentaire. Sa rencontre avec Olive avait donc été un soulagement pour le poids qui pesait sur ses épaules de mère. En plus, en grandissant, Tom était plus indépendant et pouvait rentrer seul du collège et commencer ses devoirs en l’attendant pour le repas du soir les jours où ses gardes se terminaient en fin d’après-midi. Tout était beaucoup plus simple depuis qu’elle ne devait chercher des gardes que pour les soirées et les nuits. Surtout quand il y avait toujours des personnes aussi gentilles qu’Olive pour la dépanner. Et même si elle doit camoufler un bâillement à la question de son amie, elle est heureuse de pouvoir partager un moment avec elle après le boulot.
– Non, ne t’en fais pas, enjolive-t-elle un peu la vérité. J’ai bu au moins quinze litres de café !
Ce qui était certes exagéré, mais probablement pas si loin de la réalité. Avec les années, elle avait pourtant développer une certaine résistance à la caféine et ce n’était certainement pas ça qui l’empêcherait de dormir. Alienor savait cependant aussi que, le lendemain matin, après avoir petit-déjeuner avec son fils, elle pourrait retourner se coucher. La bouilloire siffle tandis qu’elle dispose deux sachets de thé dans des tasses dépareillées. Un premier voyage pour porter la céramique brûlante avant de revenir pour aller chercher une coupelle pour les sachets, une brique de lait et quelques dosettes de sucre dépareillées soigneusement récoltées dans les cafés. Vestige d’une vie d’avant, où il fallait économiser le moindre centime. Et puis elle ne sucrait pas son café, mais on lui glissait tout de même toujours un petit sachet sur sa sous-tasse, alors n’était-ce pas normal de les garder ? En se posant sur le fauteuil en face d’Olive, la sage-femme prend le temps de sortir son sachet avant d’ajouter au breuvage coloré un nuage de lait. Ce sont ses racines anglaises qui s’expriment, héritées de sa mère. Racines qu’elle a haït le jour où elles lui ont volé sa sœur qui voulait pouvoir passer plus de temps à Londres avec son père. Sa demi-sœur, en fait. Sa mère avait rencontré son géniteur après avoir émigré en Australie et il était donc australien ; du moins le supposait-elle vu qu’elle ne l’avait jamais rencontré et que s’il y avait bien un sujet tabou dans la famille Bird, c’était celui-ci.
– Ça va. J’ai eu deux accouchements un peu compliqué aujourd’hui, mais au final les mères et les bébés vont bien, c’est le principal.
Un trait de fumée colle encore à son thé, mais ça ne l’empêche pas de porter ses lèvres au rebord de la tasse. C’est ainsi qu’elle l’aime ; encore brûlant.
– C’est avec Tom que c’est plus compliqué dernièrement. Enfin pas directement avec moi, il est toujours super, mais son professeur m’a convoquée. Il pense qu’il se fait harceler et je ne sais pas trop comment aborder le sujet avec lui…
Reposant la tasse sur la table basse, elle se penche pour sortir une boîte de chocolat qu’elle ouvre d’un geste mécanique. Ses doigts virevoltent jusqu’à l’un de ceux qu’elle sait renfermé une liqueur ; elle est ce genre de personne qui apprécie ces friandises particulières.
– Tu ne l’as pas trouvé différent ce soir ?
Olive Sterling
l'ombre d'elle même
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7027 POINTS : 3950
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L'avantage de cette situation, c'est que ça ne lui coute vraiment rien à Olive, bien au contraire, ça lui fait plaisir. Venir en aide à la jeune femme si elle en a besoin lui semble tout bonnement naturel. Olive, elle ne force pas les choses, elle laisse Ally lui faire signe quand c'est nécessaire, se portant simplement garante d'être là au besoin. Il n'y a pas de contrat entres elles, simplement Olive espère qu'Ally puisse se reposer sur ses épaules quand c'est nécessaire. Comme ce soir finalement. – Non, ne t’en fais pas, Olive ne souhaite pas lui prendre plus de temps que nécessaire non-plus maintenant qu'Aliénor est revenue chez-elle. Après tout, ce serait absolument légitime si la jeune femme avait envie de se reposer après une telle soirée à la maternité de l'hôpital. Olive l'aurait sûrement fait à sa place, même si le sommeil n'était clairement pas son allier. Alors forcément, elle ne voulait pas abuser de sa gentilesse une seconde de plus. J’ai bu au moins quinze litres de café ! - « N'hésite pas à me faire signe de déguerpir à tout moment hein. » Olive ne verrait aucun inconvénient à devoir écourter son départ si c'était nécessaire.
Parlant à mi-mot pour ne pas réveiller le jeune garçon dans la chambre d'à côté, Olive accepta de rester encore un peu pour partager un thé. Après tout, cela ne ferait de mal à personne. Olive était curieuse de savoir comment son amie se sentait, si cette nuit n'avait pas été trop difficile pour elle. Au fond, elle était admirative de la ténacité d'Aliénor, de ce métier si beau qu'elle avait. – Ça va. J’ai eu deux accouchements un peu compliqué aujourd’hui, mais au final les mères et les bébés vont bien, c’est le principal. - « C'est entièrement le principal alors. » Ce n'était pas toujours évident, il y avait souvent des embuches dans ce service, mais le plus beau étant de donner la vie à un enfant. Ce n'était pas la spécialité qu'aurait choisi Olive si elle avait continué ses études, mais elle reconnaissait que c'était une voie professionnelle dingue et qui ne devait pas manquer de rebondissement. – C’est avec Tom que c’est plus compliqué dernièrement. Enfin pas directement avec moi, il est toujours super, mais son professeur m’a convoquée. Il pense qu’il se fait harceler et je ne sais pas trop comment aborder le sujet avec lui… Les sourcils d'Olive se fronce aux mots de la jeune femme. Curieuse et triste d'apprendre ce qui coince en ce moment avec Tom. « Oh. » Les lèvres d'Olive se coincent alors qu'elle analyse sa soirée avec le jeune homme. Elle n'a rien remarquer de particulier en tout cas, Tom était comme à son habitude à vrai dire, mais en même temps elle n'était sûrement pas la mieux placée pour découvrir les nuances qui rongent l'enfant. – Tu ne l’as pas trouvé différent ce soir ? Olive secoue négativement la tête, navrée de ne pouvoir affirmer quoi que ce soit. « Non, on a pas beaucoup discuté, mais c'est pas nouveau. » Tom est aussi timide qu'Olive, alors forcément les deux ensembles ne sont pas très bavard. En général, Olive l'observe pendant qu'il dessine, ou elle le laisse vaquer à ses occupations de jeune adolescent sans être dans ses pattes. « Je suis désolée de ne pouvoir t'aider plus. » Elle aurait aimé lui dire que Tom s'était confié à elle, mais malheureusement ce n'était pas le cas. « Le professeur de Tom t'as donné plus d'infos ? » Si Ally avait besoin d'en parler, elle pouvait compter sur Olive.
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Alienor appréciait la délicatesse réservée d’Olive. L’aura de cette babysitter improvisée qui était rapidement devenue son amie, l’appairait. De quoi contraster sans nul doute avec la vie à 100 km/h de la maternité. Même si ça dépendait des gardes ; il n’y avait parfois aucun accouchement sur une journée, et d’autres fois, toutes les femmes du pays semblaient désirer que leur bébé se partage la même date d’anniversaire. Il fallait même parfois jongler avec les autres services car le nombre de salles d’accouchement du St Vincent n’était pas infini. Alienor regrettait parfois que la jeune interne ait abandonné sa formation ; il aurait été agréable d’avoir quelqu’un comme elle avec qui travaillé. Mais le principal était évidemment qu’Olive trouve sa propre voie. La sage-femme était bien placée pour savoir l’importance que ça avait d’être dans un environnement de travail agréable avec un emploi qui nous plaisait. Et même si certaine nuit pouvait être éprouvante comme celle-ci, même si certains accouchements finissaient de manière dramatiques et qu’on ne s’en remettait jamais complètement même avec le temps, Ally n’aurait échanger son job contre rien au monde. Ce qui l’inquiétait, en ce moment, n’avait rien à voir avec le boulot. Et au-dessus de l’odeur fumante du thé, elle ouvre son cœur à Olive, lui révélant ses inquiétudes quant à son fils. Sa culpabilité également, à demi-mot, celle de ne rien avoir réalisé plus tôt, d’avoir dû attendre de se retrouver face à son professeur de dessin pour se rendre compte qu’il y avait un problème. Celle aussi de n’avoir pas été suffisamment un refuge pour que Tom ose venir se confier à elle.
– Il le trouve moins impliqué et… en y réfléchissant bien il n’a pas tout à fait tord.
S’il avait toujours passé énormément de temps à dessiner, avant, il lui montrait toujours fièrement ses croquis au fur et à mesure de son avancement, même ceux qu’il préparait pour la fête des mères ou pour son anniversaire, incapable de véritablement garder la surprise jusqu’au bout, toujours trop impatient de partager ses traits. Alienor avait mis ça sur le compte de l’adolescence, ne s’était pas plus inquiétée que ça ; elle le regrettait désormais.
– Je ne sais pas trop si je dois en parler avec son père. D’un côté ils ne sont pas très proches, mais d’un autre c’est peut-être justement de ça dont Tom a besoin.
Saul était loin d’être un modèle en matière d’éducation. Il n’avait pas lu tous les bouquins qu’avaient pu lire Alienor, se contentait de passer de temps à temps à Brisbane pour faire des activités fun avec son fils – la plupart du temps payer par son ex copine car il galérait toujours autant à joindre les deux bouts. Il restait là quelques jours, squattant le canapé et vidant ses réserves de biscuits et de bières, avant de retourner à sa vie dissolue, laissant la mère et le fils retrouver leur complicité habituelle.
– J’ai toujours dit que Tom n’avait pas besoin d’un modèle masculin dans sa vie pour s’épanouir, mais désormais je me pose la question…
D’un autre côté, comment aurait-elle pu faire autrement ? Ce n’était certainement pas Saul qui allait prendre ses responsabilités, s’installer en ville, trouver un boulot et un appartement et passer une semaine sur deux avec son enfant. La mère serre sa tasse un peu plus fort entre ses mains, jusqu’à ce que la porcelaine lui brûle presque les paumes. Elle la repose alors avec un soupir.
– Enfin bon. Comment tu vas toi, sinon ?
Olive Sterling
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L'expression d'Aliénor provoque de l'inquiétude à Olive. Elle a l'impression d'être ainsi passée à côté de quelque chose alors qu'elle a eu Tom sous le nez toute la soirée. En tout cas si quelque chose cloche chez ce beau jeune homme ce n'est pas plus visible que le nez au milieu de la face. Ce petit être cache bien son jeu derrière ses airs de grand timide. Pourtant Olive a vécu la même chose il n'y a pas si longtemps, et même si elle ne peut se mettre à la place du garçon, elle peut facilement le comprendre. Malheureusement il n'est possible ici de ne faire que des suppositions puisqu'elle n'a aucune idée de ce qui se trame vraiment. Au mieux, elle fera le maximum pour soutenir son amie dans les prochains moments. Pour l'instant, elle était une épaule sur laquelle se reposer si Ally avait envie d'en discuter plus en détails, bien sûr, elle ne lui forcerait absolument pas la main. – Il le trouve moins impliqué et… en y réfléchissant bien il n’a pas tout à fait tord. Olive hausse un sourcil. « Est-ce que ça lui plait l'école ? » C'était peut-être juste un manque d'intérêt pour la scolarité, après tout ça pouvait être compréhensible. Parce que l'école avait souvent tendance à être barbante, surtout pour les artistes comme Tom. « Qu'est-ce que son professeur a dit exactement sur ce qu'il a remarqué ? » Est-ce que le jeune garçon s'était confié à lui d'une manière que ce soit, est-ce qu'il avait plus de détails de son côté pour supposer un quelconque harcèlement. Parce que ce n'était pas rien de mettre ça sur la table. Les conséquences pouvaient être désastreuse et il ne fallait pas le prendre à la légère si c'était bien la vérité. – Je ne sais pas trop si je dois en parler avec son père. D’un côté ils ne sont pas très proches, mais d’un autre c’est peut-être justement de ça dont Tom a besoin. Olive pinça les lèvres. « Si tu penses que cela l'aidera alors oui. Maintenant, j'ai peur que tu sois la seule à pouvoir le confirmer. » Olive n'avait aucune idée de qui était cet homme et de comment il pourrait réagir. Elle ne savait pas non plus le type de la relation qu'il avait avec Ally ou avec son fils. Donc forcément cela pouvait être bon, comme mauvais finalement. Mais de cela, il n'y avait qu'Aliénor qui avait la réponse.
– J’ai toujours dit que Tom n’avait pas besoin d’un modèle masculin dans sa vie pour s’épanouir, mais désormais je me pose la question… Olive ne pouvait pas savoir ce que ça pouvait être de grandir sans son paternel, parce qu'à la différence, ce dernier avait été très intrusif dans sa vie et depuis toujours. Elle avait dû mal à imaginer ce qu'on pouvait ressentir sans cela. « Est-ce que Tom t'en parle ? De son père j'veux dire. » De cette relation qu'il pourrait regretter en fonction de ses attentes à lui. Olive voulait faire de son mieux pour aider Aliénor a y voir plus clair, mais elle n'était sûrement pas très douée pour cela. « Je veux pas te forcer à me dire ce que tu n'as pas envie de dire, pardon d'être intrusive ainsi. » Elle s'en voulait de ne pas savoir toujours doser ses demandes, alors elle préférait s'excuser de suite avant de trop s'imposer dans la vie d'Ally.
– Enfin bon. Comment tu vas toi, sinon ? Olive pencha la tête sur le côté avant de reporter son attention sur son amie. « Plutôt bien écoute. » En tout cas, ces derniers temps ça allait réellement bien pour Olive. « Je remets un peu d'ordre dans ma vie, ce n'est pas toujours facile, mais ça avance. » Suivre une formation, trouver un emploi, arrêter le dispensaire et ainsi de suite, voilà bien des changements qui étaient sur le point de se produire pour l'Australienne.
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ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #990099 AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : mcximoffss PSEUDO : Betelgeuse INSCRIT LE : 14/08/2024
Alienor se rappelait de son propre rapport à l’école. Déjà enfant, elle n’avait pas vraiment aimé ça. Ces quatre murs qui la retenait enfermée quand elle aurait voulu aller courir dehors – au moins il y avait ses amis et ça permettait de passer un peu le temps entre les discussions chuchotées et les petits mots glissés sous les tables. Puis l’adolescence avait été un capharnaüm monstrueux et quand elle ne séchait pas pour passer du temps avec ses crushs du moment, son esprit vagabondait dans toutes les directions, ses doigts s’agitant sur des messages, son téléphone discrètement glissé sous la table. Il fallait être honnête ; si elle avait eu son diplôme c’était aussi parce qu’elle avait une certaine aptitude à tricher. Oups. Heureusement que sa formation de sage-femme l’avait réconciliée avec le concept d’apprendre. Quand ça touchait un sujet qui l’intéressait, forcément, c’était plus facile de se concentrer… Tom cependant, était différent. Il s’était toujours relativement bien adapté à l’école, terminant ses devoirs avec soin chaque jour, sans même qu’elle ait le besoin de lui mettre la pression à ce sujet. Alors, bien sûr, il y avait des matières dans lesquelles il avait plus de difficultés – mais on ne pouvait pas être bon partout. Et puis malgré ça, il restait tout de même sérieux dans son apprentissage. Alors, quand en plus ça conciliait une branche qu’il aimait bien…
– Je pense que, comme beaucoup d’enfants, il préfère être en vacances. Mais pour autant, il n’a jamais été du genre à détester l’école. Et puis, surtout… c’est son prof de dessin qui m’a convoquée, et le dessin et Tom, ça ne fait qu’un.
Quiconque avait passé plus de quelques heures avec lui ne pouvait pas l’ignorer. Il griffonnait sur tout, tout le temps. Quand elle avait été ce genre d’enfant incapable de tenir en place au restaurant, suppliant ses parents pour sortir de table dès que possible pendant les fêtes de famille afin d’aller jouer, lui c’était son imagination et ses mains qui s’emballaient. Toujours un crayon dans la poche de sa veste, il redécorait mille fois les sets de table et les serviettes, sous l’œil amusé des serveurs. Alors forcément, quand c’était M. Halstead qui avait évoqué des difficultés, ça l’avait tout particulièrement interpellée…
– Il m’a demandé s’il y avait eu des changements à la maison… Si je le trouvais différent également.
Et il fallait reconnaître qu’il n’avait pas eu complètement tort sur ce point ; Tom s’il avait toujours été plutôt discret, l’était encore plus dernièrement. Ça faisait un bon moment qu’il ne lui montrait plus son carnet à croquis… Et dire qu’elle n’avait rien remarqué ! Trop prise à jongler entre son boulot, tenir la maison, réserver les billets pour aller voir sa mère à Sydney à Noël… Est-ce que s’ils avaient été deux à gérer tout ça, elle aurait eu plus de place, plus de temps pour s’en apercevoir ? Avec des si on refaisait le monde… Et puis ce n’était certainement pas Saul qui réussirait à suivre le rythme de cette vie là, éternel adolescent trop amusé à jouer au chat et à la souris avec la police. Parfois, elle s’étonnait qu’il ne soit pas encore retourné en prison.
– Non, ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas d’en parler.
Ce n’était pourtant pas la plus jolie histoire qu’il soit, bien loin du mythe romantique des contes de fée. Mais c’était leur réalité, à Tom et elle, et Olive était une amie assez proche et ouverte d’esprit pour le comprendre.
[color=#990099]– Il n’a jamais vécu avec son père. En fait, il était en prison au moment de sa naissance puis, quand il est sorti, nous ne sommes pas restés ensemble. C’est vrai qu’il le voyait un peu plus souvent avant qu’on déménage à Brisbane, mais on essaie quand même de faire en sorte que Saul vienne trois fois par année, plus les fois où nous allons à Sydney. Ça n’a jamais vraiment semblé perturber Tom ; il faut dire aussi qu’il a toujours été habitué ainsi, et puis à notre époque il est de loin pas le seul enfant avec des parents divorcés.
Il était cependant difficile de se mettre dans sa tête et elle savait qu’elle même avait eu beaucoup de difficulté à grandir dans l’absence de son père. Des pensées bien moroses qui tournaient dans sa tête… elle espérait que les nouvelles du côté d’Olive l’était un peu moins.
– Tu travailles toujours au dispensaire ?
Olive Sterling
l'ombre d'elle même
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7027 POINTS : 3950
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
c'est ça qui est génial dans l'univers, son côté imprévisible @Alienor Bird ☆ crédit/ladiesofcinema
Olive a toujours fait en sorte d'être une oreille attentive. Qu'on puisse compter sur elle au moindre besoin. Que ce soit pour des choses du quotidien ou des choses qui touchent plus profondément ses amis. Elle n'hésite jamais à répondre présente quand cela est nécessaire et c'est hors de question pour elle que de trouver une excuse à ce moment là. Elle fera toujours tout ce qu'il est possible pour les personnes qu'elle aime. Et Aliénor fait largement partie de ces personnes pour qui elle ne lâcherait rien. Encore plus aujourd'hui alors que la jeune femme lui ouvre la porte de sa maison et de son cœur en évoquant les difficultés avec son fils. Bien sur, Olive elle n'a aucune idée de la charge mentale d'être une mère, de ce que ça implique et ainsi de suite. Au mieux, elle une tante gage mais pour quelques heures seulement. Pour le reste, elle ne peut que se mettre un instant à la place de son amie pour comprendre ce qu'elle ressent. – Je pense que, comme beaucoup d’enfants, il préfère être en vacances. Mais pour autant, il n’a jamais été du genre à détester l’école. Et puis, surtout… c’est son prof de dessin qui m’a convoquée, et le dessin et Tom, ça ne fait qu’un. Olive hoche doucement la tête, il était facile de comprendre que l'école ne soit pas d'un grand attrait pour tout gamin y passant, mais malheureusement cela était une obligation et Tom n'en était encore qu'au début. « Ce n'est peut-être pas une mauvaise chose que tu sois mise au courant des "problèmes" maintenant. » Olive marqua une pause avant de mordre ses lèvres pour continuer. « Avant que ce ne soit plus grave. » Les gamins étaient méchants entre eux, et Olive avait entendu trop d'histoire de harcèlement au dispensaire pour ne pas souligner ce côté là. Tom était pris à temps dans cet engrenage et son professeur avait très bien agit en convoquant la jeune mère. Bien sûr que ce n'était pas facile à entendre, ni même d'agir en conséquence, mais au moins elle savait à quoi s'attendre maintenant.
– Il m’a demandé s’il y avait eu des changements à la maison… Si je le trouvais différent également. Olive fit la mou. En tout cas de son côté, pour le peu qu'elle avait partagé avec Tom ce soir, elle n'avait rien remarqué d’inhabituel. Du moins pas plus qu'un gamin timide qui adore passer son temps à dessiner. Rien qui ne lui fasse se poser la moindre question sur ce que peut subir au quotidien Tom dans son établissement. « Et tu es la mieux placée pour t'en rendre compte j'imagine. » Même si ça ne devait pas être évident d'être sur le dos d'un adolescent constamment. Cela ne semblait pas être le cas de son amie en tout cas. – Non, ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas d’en parler. Olive était rassurée, elle ne voulait pas forcer non-plus la main sur la situation. Cela pouvait ne pas être évident à déballer.
– Il n’a jamais vécu avec son père. En fait, il était en prison au moment de sa naissance puis, quand il est sorti, nous ne sommes pas restés ensemble. C’est vrai qu’il le voyait un peu plus souvent avant qu’on déménage à Brisbane, mais on essaie quand même de faire en sorte que Saul vienne trois fois par année, plus les fois où nous allons à Sydney. Ça n’a jamais vraiment semblé perturber Tom ; il faut dire aussi qu’il a toujours été habitué ainsi, et puis à notre époque il est de loin pas le seul enfant avec des parents divorcés. Olive l'écoute attentivement sans vouloir l'interrompre un seul instant. C'est important de laisser Aliénor mettre les mots sur ce qu'elle ressent mais surtout sur ce qu'elle a envie de partager aujourd'hui, si bien qu'Olive attend sagement qu'elle termine pour hocher longuement la tête de haut en bas. « Oh je vois. Mais si tu penses que ça n’impacte pas Tom aujourd'hui, c'est que c'est le cas. » Olive afficha un sourire timide. « Bien sûr que ce n'est jamais facile d'avoir un cadre de vie différent des autres enfants, mais Tom a tout l'amour de sa mère et c'est sûrement ce qui compte le plus. » L'Australienne se voulait rassurante et sûre d'elle. Elle voulait qu'Ally comprenne qu'elle n'avait rien à se reprocher sur ce coup et qu'elle ne pouvait pas tout contrôler. Que oui le schéma familiale était compliqué, mais ce n'était pas grave. « Tu es la femme la plus courageuse que je connaisse Ally. » Et c'était une vérité qu'il était important de préciser à haute-voix.
La conversation changea quelque peu pour se diriger vers Olive, ce qui ne la gêna pas outre mesure même si elle n'était pas très à l'aise avec sa vie en générale. Toujours l'impression d'être barbante à souhait. – Tu travailles toujours au dispensaire ? - « Pour encore quelques jours oui. » Et c'était la grande nouveauté de sa vie, Olive allait enfin changer de tablier pour commencer une nouvelle vie professionnelle. « Promis, je te donnerais plus de détails sur ce qui arrive quand tout sera au carré pour moi. » Parce qu'il y avait encore des trous dans son équation à Olive et qu'elle voulait être certaine avant d'annoncer ce changement à qui que ce soit.
i'm stronger now
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..
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Alienor Bird
la maman dévouée
ÂGE : 32 SURNOM : Ally STATUT : Célibataire, à avoir le cœur toujours attiré par les mauvais garçons, jamais rien de bien ne peut vraiment en sortir MÉTIER : sage-femme POSTS : 247 POINTS : 80
TW IN RP : harcèlement scolaire, accouchement, deuil périnatal GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #990099 AVATAR : Olivia Cooke CRÉDITS : mcximoffss PSEUDO : Betelgeuse INSCRIT LE : 14/08/2024
Elle se demande si c’est le karma qui tombe sur le coin de sa tête avec grands fracas. Car elle sait, Ally, qu’elle a été de l’autre côté de la barrière, du côté des harceler. Alors certes, si ce n’était pas elle qui renversait des sodas dans le dos de leurs victimes ou qui les enfermait dans des containers, elle a ri, exactement comme tous les autres de son groupe. Et elle a vu les dégâts que ça pouvait faire, les lignes franchies encore et encore, trop brusquement. Elle n’avait rien dit, et désormais qu’elle était mère, elle s’en voulait. De ne pas avoir réagi. De ne pas s’être tournée vers un adulte. Est-ce que d’autres élèves étaient dans le même cas qu’elle ? Au courant de choses qui n’auraient jamais dû se produire, mais ne se tournant pas vers un de leurs professeurs ? L’adolescence était un monde à part et bien sévère, en particulier pour les personnes qui ne rentraient pas dans le moule. Celle qui aimait un peu trop l’école ou qui étaient timides… Et la jeune mère se retrouvait totalement démunie devant la situation, à se demander si Saul serait capable de mieux gérer toute cette histoire. Ou au moins d’ouvrir le dialogue avec son fils pour obtenir des réponses à toutes les questions qui s’étaient manifestée en Alienor depuis sa discussion avec M. Halstead.
Il fallait dire que Saul… C’était une histoire à lui tout seul. Pas forcément la plus idéale, pas celle en tout cas dont on rêvait dans le rôle du prince charmant et du père de famille modèle. Elle y avait cru pourtant, combien même Clay et Wild avaient tenté de lui faire entendre raison. Elle était tombée amoureuse, puis tombée tout court. Il lui avait promis pourtant, une bague de pacotille et un amour éternel ; seule la bague existait encore désormais. Et après avoir été maman avec un conjoint en prison, elle s’était retrouvée maman célibataire… Vie domino basée sur un choix face à une promesse qui n’avait pas tenu. Alors si Alienor ne peut s’empêcher de sourire en entendant Olive lui parler de son courage, le mot ne résonne pas vraiment en elle.
– C’est gentil, mais je me contente d’avancer.
Tout en essayant de ne pas trembler, de ne pas faillir. Parce que ça, elle n’y avait plus le droit depuis qu’elle était devenue mère. Tout comme elle n’avait plus le droit d’être malade, car qui alors pourrait s’occuper de Tom si elle passait sa journée au fond de son lit ? Alors non, vraiment, ce n’était pas une question de courage, simplement de survie. Dans le fond, Ally trouvait Olive bien plus courageuse qu’elle. Reconnaître quand ça n’allait pas et décider de changer de voie avant que tout s’écroule, c’était une sacrée preuve de maturité. Et puis se lancer de nouveaux défis, recommencer une carrière après une première vie bien différente, ce n’était pas si facile ; la sage-femme était bien placée pour le savoir, elle qui avait commencé ses études à 25 ans, après des années à errer de café en café pour assembler les deux bouts tout en logeant avec son fils chez sa mère. Il n’était jamais trop tard pour commencer à être adulte. Elle n’ignore pas que l’ancienne étudiante en médecine se cherche encore un peu et l’entendre évoquer un nouveau projet, même si celui-ci paraît encore un peu flou, la réjouit. Elle espère qu’un jour elle trouvera sa vocation, comme Ally avait trouvé la sienne. La même évidence ; parce que si son boulot à la maternité était loin d’être facile, elle savait qu’elle n’y renoncerait pas. Même après des journées affreuses où tout semblaient s’écrouler et où elle finissait en larmes dans les vestiaires pour ne pas tout verser devant les patientes. Car les bonheurs qu’elle vivait presque chaque garde, valait tout.
– Je me réjouis d’en savoir plus !
Se penchant pour piocher un nouveau chocolat, elle se rend compte que ses préférés ont tous disparu et se rabat sur un chocolat à l’orange.
– Et ta nouvelle colocation ? Ça se passe bien ?
Olive Sterling
l'ombre d'elle même
ÂGE : Vingt-neuf ans. (13.11.1995) SURNOM : Oli. STATUT : Célibataire. Pourtant l'impression de pouvoir retrouver le bonheur dans les bras d'un homme. Sensation étrange qu'elle n'arrive pas à comprendre. MÉTIER : Une formation en cours pour obtenir un diplôme d'assistante de direction. Olive se projette enfin dans une autre possibilité de carrière et ça l'enchante. LOGEMENT : Un nouvel endroit à squatter. Actuellement la colocataire de Shiloh au #45 james street, fortitude valley. Elle est toujours sous le choc de cette nouveauté. POSTS : 7027 POINTS : 3950
TW IN RP : Dépression TW IRL : A discuter par mp si besoin.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #c46f84 RPs EN COURS :
Hélen #4 ♡ Feeling like a drop in the ocean that don't nobody notice maybe it's all just in your head. Feeling like you're trapped in your own skin and now your body's frozen. broken down, you've got nothing left
Aaron #2 ♡ I'm dancing in the dark with you between my arms, barefoot on the grass, listening to our favourite song. When you said you looked a mess, I whispered underneath my breath, but you heard it, darling, you look perfect tonight.
Midas #9 ♡ Nina ♡ Oscar ♡ Family isn't defined only by last names or by blood it's defined by commitment and by love. It means showing up when they need it most. It mens having each other's backs. It means choosing to love each other even on those days when you struggle to like each other. It means never giving up on each other.
Lucas #4 ♡ Took a while, was in denial when I first heard that you moved on quicker than I could've ever, you know that hurt swear for a while I would stare at my phone just to see your name but I don't really care how bad it hurts, when you broke me first.
c'est ça qui est génial dans l'univers, son côté imprévisible @Alienor Bird ☆ crédit/ladiesofcinema
Il y a de la joie à retrouver la brune dans cet instant, mais il y aussi de l'inquiétude à ce partage d'information. Olive s'en veut de ne pas avoir vu les choses sous un autre angle alors qu'elle avait la garde de Tom pendant que son amie était prise par le travail, elle s'en veut de ne pas avoir eu l'occasion de pousser plus en détails la discussion avec le jeune garçon. Elle n'avait absolument rien vu alors que pourtant les signes semblaient être là depuis un long moment. Olive pouvait également comprendre et saisir pleinement l'inquiétude de la mère, de ne pas avoir toutes les cartes en main pour pouvoir aider son fils. Ce n'était pas une situation facile, mais elle se doutait que maintenant Tom serait entre de bonnes mains et que rapidement, les choses changeraient pour lui. Du moins, elle l'espérait sincèrement. Autant pour Ally, que pour son fils qui ne devait pas vivre un moment sympathique. Olive n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait ressentir n'ayant jamais vécue cette situation auparavant, mais elle pouvait facilement se douter que tout cela n'était pas facile à vivre. Elle promettrait d'être présente pour son amie si cela était nécessaire, de la soutenir dans cette épreuve et à chaque moment décisif si elle en avait besoin, et envie. Olive était une amie fidèle sur qui il était facile de compter en cas de besoin, et elle ne dérogerait pas à cette règle avec Aliénor.
Olive ne connait pas les nombreux secrets de la jeune femme, et elle n'a pas envie non-plus de lui tirer les vers du nez si cela ne la regard pas. Elle espère juste pouvoir être une épaule sur laquelle Aliénor pourrait se reposer en cas de problème. Alors elle l'écoute attentive, hochement la tête de temps en temps pour lui faire comprendre qu'elle est là si nécessaire. – C’est gentil, mais je me contente d’avancer. Ally n'en reste pas moins une femme forte aux yeux d'Olive et c'est tout ce qui compte. Peu importe ce qu'elle a vécue avant, ou ce qui lui reste à vivre, Olive ne doute pas que la jeune femme sera parfaitement rebondir à la moindre difficulté. Elle en assez entendu et vu pour savoir qu'Aliénor à toutes les capacités pour épater le monde par sa force. Olive aimerait être comme elle, d'une façon ou d'une autre, assez solide pour affronter les épreuves de la vie sans flancher. Mais c'est loin d'être le cas, parce que la moindre chose affecte trop rapidement la jeune femme qui se retrouve lamentablement à broyer du noir à la moindre occasion. C'est qu'elle n'est juste pas fait pour la brutalité de ce monde Olive. Trop précieuse et sensible pour s'en accoutumer.
Dans tout cela, il n'est pourtant pas question qu'Olive monopolise la parole si ce n'est pas nécessaire. Même si ça ne la dérange pas de s'épancher sur sa nouvelle situation professionnelle si cela semble aider Ally à penser à autre chose pour l'instant. Non pas que sa vie soit grandiose puisque la jeune femme fait seulement le nécessaire pour s'en sortir du mieux que possible. Elle retrouve doucement un sens à sa vie, et c'est tout ce qui l'importe. Le dispensaire est une phase importante pour son besoin de retrouver une stabilité, mais surtout de reprendre doucement contact avec les autres. Il faut dire qu'elle est restée dans son coin pendant trois longues années Olive, et que les relations humaines ne sont clairement pas son point fort. Elle fait du mieux que possible pour garder la tête hors de l'eau et le dispensaire l'aide beaucoup. Même si ce n'est clairement pas un travail pour lui permettre de s'en sortir convenablement. C'est simplement le début de quelque chose d'autre. – Je me réjouis d’en savoir plus ! Et elle n'hésitera pas à en dire davantage à la jeune femme. A expliquer à quel point elle se sent mieux, à quel point c'est plus facile d'aller vers une stabilité certaine depuis que le dispensaire est revenu dans sa vie. Elle ne sent pas d'attaque à reprendre le chemin des études pour autant, il est clair qu'Olive est certaine d'avoir tiré un trait sur la médecine pour toujours, c'est déjà un début.
– Et ta nouvelle colocation ? Ça se passe bien ? - « A merveille même. » Shiloh a apporté quelque chose de nouveau dans la vie d'Olive. Quelque chose qui lui fait le plus grand bien possible, ce dont elle ne pensait pas être capable un jour. Bien sûr, elle tâtonne encore mais c'est plus facile que de se retrouver seule dans cette grande maison qu'à Midas. Elle se sent un peu plus chez elle dans ce petite appartement cosy de fortitude valley. « Il faudra que tu passes quand tu auras un peu de temps, j'serai ravie de te présenter à Shiloh, et de te faire visiter. » Ce n'était pas un palace, mais c'était chez-elle, voilà le plus important dans tout cela. Et elle avait hâte de faire découvrir ce nouveau chez-soi à son amie.
La soirée se découle dans une bonne ambiance, mais rapidement Olive sent la fatiguée mener la conversation à leur place, si bien qu'elle indique à Ally qu'elle ferait mieux de déguerpir avant de finir dans les bras de Morphée sur son canapé. Elle est sincèrement heureuse d'avoir eu cet instant privilégié avec Aliénor et elle espère que ce n'est que le début d'une autre possibilité. Que bientôt elles se retrouveront avec un café fumant dans les mains à discuter de la pluie et du beau temps, mais surtout qu'elle lui dise que pour Tom tout va pour le mieux. Olive fera le nécessaire pour s'en assurer, sans devenir trop oppressante pour son amie évidement. Alors, une fois que les deniers mots sont dits, Olive la remercie, l'embrasse sur la joue et quitte le domicile de la brune pour retrouver son lit douillet qui n'attend qu'elle.
rp terminé.
i'm stronger now
Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..