ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
De tous les messages qu’il s’était un jour dit devoir envoyer à Finnley, il ne s’était pas dit que ce serait celui là qu’il écrirait aujourd’hui - et pas que aujourd’hui: qu’il écrirait un jour. Le message en lui-même n’était pas le problème, c’était plutôt ce qui venait derrière et les raisons qui l’avait poussé à le faire. Ezra n’était pas le meilleur lorsqu’il s’agissait de demander de l’aide aux personnes de son entourage, il préférait assez régulièrement trouver une solution seul avant de se dire qu’un coup de main pourrait être le bienvenu, ne désirant pas spécialement montrer qu’il était en position de faiblesse et donc ne saurait se débrouiller sans autrui. Dans le cas présent, l’exception n’était pas de mise puisque c’était effectivement une question de fierté et d’égo, la raison qui l’avait poussé à ne pas contacter son ami de suite - et parce-qu’il n’était pas pressé de s’entendre dire par n’importe que finalement, ils avaient tous eu raison et qu’il avait été prévenu plus d’une fois. Il ne voulait pas être prévenu, il ne voulait pas avoir tort, il ne voulait rien de tout ce qui s’alignait sous ses yeux être une surprise pour lui - il aurait voulu que la vie continue sur la lancée qu’elle avait pris sans jamais qu’il ait à comprendre les machineries qui se tramaient dans son dos.
Les enfants étant à la crèche et Noah pas encore rentré du collège - il avait demandé à son frère de passer les prendre lorsqu’il serait l’heure de récupérer sa petite tribu, pour gagner un peu de temps et surtout pour avoir le temps d’évacuer sur plusieurs niveau avant qu’ils ne soient tous de retour à la maison: autant colère que affaire. La porte d’entrée de la maison était ouverte, et les allées et venues que Beauregard effectuaient étaient plus nombreuses qu’un poisson rouge dans son bocal. Tantôt avec des affaires dans les bras, qu’il déplaçait de la chambre au salon, du salon au garage, du garage à la cuisine et même parfois il poussait l’un deux dans la salle de bain avant de fermer la porte, ne désirant plus poser son regard sur certaines affaires. Ses actions n’avaient pas beaucoup de sens, et en avaient surtout aussi peu que ses pensées - et c’était là le soucis: tout allait à vau-l’eau. Il n’arrivait plus à voir clair, à penser clair, à se dire qu’il avait pu rêver et en même temps à se rendre compte que tout était on ne pouvait plus logique. Il avait besoin que quelqu’un le remette sur les rails ou au moins lui indique le chemin à prendre pendant un instant, qu’il réussisse à ne pas totalement se noyer et à reprendre une certaine allure au moins pour le restant de la journée - pour ce qui était de la situation dans son ensemble, de toute manière, ce n’était pas prêt de se résoudre.
Glissant une énième cigarette entre ses lèvres - il n’était plus à une près aujourd’hui, ni aucun autre jour puisqu’il n’aurait plus personne derrière lui pour lui faire le moindre commentaire -, il laissait son regard s’évader sur la rue et sur les gens qui passaient, certains des voisins à qui il adressait un geste de la main lorsqu’il les reconnaissait; ces derniers lui jetant des regards un peu curieux avant de le saluer en retour. Ce ne fut que lorsque le visage de son ami apparu dans l’allée de la maison qu’Ezra s’autorisa un sourire un peu plus authentique, réellement content de le voir en réalité. « J’espère que t’as pas manqué des jours de musculation à la salle, je vais avoir besoin de tes bras je pense. » Rien que pour les cartons, une petite demi-douzaine, de posés sur le perron de la maison et qui ne pourraient pas passer la nuit dehors; soit ils allaient devoir les remettre dans le garage, soit ils allaient devoir en disposer mais ils ne pouvaient les laisser là. Ils, parce-que maintenant Finnley à ses yeux était impliqué qu’au cou dans cette histoire aussi.
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Dernière édition par Ezra Beauregard le Ven 18 Oct 2024 - 5:49, édité 1 fois
Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
En découvrant le message envoyé par son ami, Finn ne peut s’empêcher de laisser échapper un soupir las. Il n’y a pas besoin d’être devin pour s’imaginer que l’ordre derrière ce message ne laisse peu de doute quant à une situation déplorable à gérer. Si d’autres se seraient inquiétés et précipités sans une once d’hésitation, Finnley se veut plus réfractaire à quitter le comptoir de la cuisine contre lequel il est adossé, son téléphone dans la main et ses yeux qui relisent ces quelques mots, simples et concis. Leur amitié remonte à si loin qu’il a la prétention de croire qu’il peut lire entre les lignes, qu’il peut comprendre son ami sans qu’il ne soit face à lui, qu’il peut interpréter la forme d’un message que jamais Ezra ne lui a envoyé jusqu’à aujourd’hui. Il n’est pas du genre autoritaire, le Beauregard, encore moins avec ses proches et l’empressement que Finn perçoit est inédit, suffisamment pour que Finn finisse par s’en inquiéter. Mais pas par rapport à Ezra, non, par rapport à lui, égoïstement. Alors, Ezra sait, n’est-ce pas ? Bien sûr qu’il sait, bien sûr que Lily s’est empressée de lui raconter leurs dernières entrevues ; de leur rencontre chez l’oncologue, de ses excuses qui ont été les siennes quant à expliquer la raison de sa présence ici. Puis, quelques semaines plus tard, les menaces qu’elle s’est permise, et le chantage que cela a induit chez lui. Elle veut dire à Ezra que son alcoolisme l’a sans doute rattrapé ? Très bien, il n’aura aucune peine à expliquer que son amant à elle l’a retrouvée. Finnley aimerait se persuader que la fin justifie les moyens, que son attitude n’est qu’un reflet de celle de Lily à son égard – pas seulement dernièrement, mais d’aussi loin qu’elle est entrée dans sa vie par le biais d’Ezra – mais le plaisir malsain, presque sadique, qu’il a pris dans cette situation lui indique que ce n’est pas une simple histoire de revanche qui tourne mal. Non, c’est sans doute plus profond, et il s’interroge quant à savoir si la cruauté est finalement une caractéristique héréditaire, une qui le rapprocherait de sa mère, celle-là même qu’il continue de tenir à distance et qui, peut-être, réussi toutefois à l’impacter à sa manière, en l’ayant forger à son image, même si cela a pris des années, même si cela est apparu au moment où il s’attendait le moins.
Rangeant son téléphone dans la poche de son jean, Finnley laisse échapper un dernier soupir avant de quitter son appartement, se félicitant néanmoins de n’avoir jamais été sujet à l’anxiété, ce qui lui permet de ne pas ruminer durant tout le trajet qui le sépare de chez Ezra. Bien trop rationnel pour son propre bien, le rouquin sait pertinemment qu’il ne peut pas anticiper cette rencontre avant qu’elle n’ait lieu ; il ignore l’urgence qui anime Ezra, et si cela pourrait être l’occasion de préparer ses réponses à toutes les hypothèses, Finn préfère ne pas s’encombrer l’esprit plus que nécessaire, ce qui serait susceptible d’aggraver son cas. Si Lily a décidé de parler de leur animosité de plus en plus évidente, il se doute aussi que les dés sont déjà joués ; jamais Ezra n’ira à l’encontre de sa dominatrice de femme, celle-là même dont le don certain pour la manipulation est aussi exaspérant que fascinant. Depuis le temps qu’elle rêve de sortir le rouquin de la vie de son mari, sous prétexte de sa mauvaise influence, il lui a donné des raisons supplémentaires au cours des dernières semaines. Reste à savoir s’il décidera d’agir avec la même bassesse qu’elle, en plantant la graine de l’infidélité dans l’esprit de son ami – mais une part de lui y a déjà renoncé, jugeant qu’elle ferait plus de dégâts qu’autre chose.
Arrivé à hauteur du #159 Third Street, le spectacle qui l’attend n’est pas celui qu’il s’était imaginé en recevant ce message. La solution est-elle aussi radicale qu’un déménagement ? Logan City est la banlieue par existence, et il n’imagine pas Lily avoir donné son approbation pour viser d’autres quartiers, à moins qu’un emménagement en bord de mer entre dans l’équation. Laissant d’abord son regard vagabonder sur la porte grande ouverte, puis sur les quelques affaires dispersées dans l’allée pour finalement se poser sur son ami d’un air qui ne cache pas sa surprise, Finn presse le pas jusqu’à arriver à son niveau. « J’espère que t’as pas manqué des jours de musculation à la salle, je vais avoir besoin de tes bras je pense. » - « T’as composé le mauvais numéro pour ça. » Il rétorque en haussant les épaules, guettant une fois encore l’empilement des cartons autour d’eux, comme si les fixer finirait par lui apporter des réponses. « C’est quoi, cette soudaine envie de prendre le large ? » Il finit par demander à Ezra, en reportant son attention sur celui-ci, tentant de déceler des indices qui lui apparaissent très rapidement : l’air si calme et serein que le Beauregard affiche d’ordinaire a été remplacé par une colère silencieuse et un agacement perceptible.
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Ce n’était en rien ni par gaité de coeur, ni par fierté qu’il se résignait à faire appel à un ami. Il aurait préféré passer le reste de la journée seul, à intégrer les nouvelles informations qui se frayaient un chemin lentement mais surement dans son esprit, à digérer la manière dont les choses s’étaient présentées à lui de façon très arrangeantes ces dernières années et que s’il avait voulu y croire de toutes ses forces en se disant que ça suffirait, il se rendait compte que trop tard aujourd’hui malheureusement que ce n’était pas assez: ça n’avait pas été suffisant. Prendre la vérité en pleine face de cette manière, qui plus était, ne laissant pas un sentiment agréable ou amusant - ça n’aurait jamais été le cas, mais si c’était sa femme qui lui avait annoncé les choses de vive voix en face à face, il avait l’impression, s’imaginait que ça aurait été moins pire comme impression, que les choses auraient été plus à même d’être comprises, acceptées, entendues. Il se disait surement ça parce-qu’il avait besoin de se raccrocher à quelque-chose tant qu’il n’aurait pas réussi à se dire que c’était ainsi que les choses se terminaient.
« T’as composé le mauvais numéro pour ça. » Il renfrogna le bout de son nez. Si Finnley avait renforcé ses muscles des bras ces dernières semaines, cela aurait pu leur être utile pour la suite des opérations - ils s’en sortiraient tout de même toujours mieux à deux que lui avait pu le faire tout seul depuis le début de journée. Mais force était de constater malheureusement qu’il n’avait plus vingt ans et que les épreuves de la vie, s'il s’en était relevé, l’avaient abimé au fil des années. « C’est quoi, cette soudaine envie de prendre le large ? » - « C’est pas pour prendre le large. » Il écrasa sa cigarette dans le cendrier à disposition avant de glisser ses mains dans ses poches. « Enfin, c’est pas moi qui prend le large en tous cas. » Il était hors de question que lui parte de sa maison ou change quoi que ce soit à son quotidien alors que dans cette situation il était blanc comme neige. « C’est Lily qui va aller vivre ailleurs. De façon définitive. » Et parce-qu’il ne l’avait pas encore dit à haute voix ou à qui que ce soit, bien sur que cela vint lui appuyer sur le coeur d’une manière désagréable et lui tira un frisson de la colonne vertébrale.
Laissant ce dernier le traverser sans grimacer, Ezra tourna enfin son visage vers son ami. « Tu savais qu’elle se tapait quelqu’un d’autre ? » Il n’y avait même pas la moindre colère dans ses mots, si ce n’était surtout de l’amertume; en réalité, ce n’était pas réellement là une surprise à ses yeux que ce soit le cas: devait-il rappeler que Lily et lui avaient repris contact dans les draps de son mari de l’époque ? Non, que sa femme ait envie d’aller voir ailleurs surtout après l’année qu’ils avaient pu traverser n’était même pas la partie qui rendait la chose difficile à avaler, à croire, à quoi que ce soit - il n’était pas surpris, cela s’entendait que c’était avec dédain qu’il énonçait cette vérité sans transparaitre l’étonnement qui aurait du être le sien. Ce n’était pas cette partie là qui le mettrait dans tous ses états, c’était celle qu’il avait appris au détour d’un dossier bien dissimulé dans le tiroir d’une commode où il ne fouillait pas d’ordinaire - si elle n’avait pas voulu jouer à la plus maligne, ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Oh, bien sur qu’elle avait compté sur la crédulité d’Ezra pour se permettre de se prendre pour la maitresse des lieux et de la situation; et cela avait fonctionné tant qu’il n’avait pas eu envie de voir les choses changer. Mais dès le jour où le doute, le soupçon, la curiosité aussi avait été un brin de trop étirée, ils se retournaient à ce point là: les affaires de Lily éparpillées à travers toute la maison alors qu’Ezra perdait la tête à tout fouiller, tout tenter de trier en même temps alors que tout ça n’avait jamais été son fort.
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Finnley Coverdale
le roux de secours
ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180
TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres.CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS : coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
La vision d’un parvis désorganisé, loin des standards de Lily et des habitudes d’Ezra, a de quoi interroger Finnley alors qu’il arrive devant la maison de son ami. Il ne faut pas plus d’indices, pas même les cartons éparpillés ci et là, pour comprendre que quelque chose cloche dans le foyer Beauregard – et si on lui demande son avis personnel, Finnley a toujours eu la réponse au bout de la langue, qui consiste en un prénom féminin. Mais à cet instant, encore innocent quant à la raison d’un tel capharnaüm, l’heure n’est pas au ressentiment alors que Finnley tente de comprendre l’ampleur de la situation, avant même d’en avoir un semblant de réponse de la part d’Ezra. Parce qu’il ne veut pas forcer les choses, Finn, et qu’il connaît suffisamment son ami pour savoir que tout ceci relève de l’inhabituel, et que peu importe ce qu’il se passe, c’est grave. Suffisamment pour qu’Ezra lui ait demandé de venir à la hâte, sans lui laisser la moindre fenêtre de négociation – dans tous les cas, Finn ne l’aurait pas fait.
Il tente une plaisanterie qui ne touche pas sa cible – pas de surprise, compte tenu de l’air maussade du Beauregard – mais qui est néanmoins vraie ; si Ezra voulait s’assurer des bras les plus musclés du coin, il aurait dû demander directement à son frère plutôt qu’à son ami, Finnley n’ayant jamais été convié aux déménagements de ses proches autrement que pour porter les affaires les plus légères. Mais de quelles affaires s’agit-il, cette fois, puisqu’il semble bien être question de cela ? Il se doute qu’Ezra l’aurait averti si un déménagement était envisagé, même dans l’hypothèse où Lily l’aurait convaincu de couper tout contact avec le rouquin. La curiosité de Finnley, agacée de rester dans l’attente, s’ose à une réflexion visant à mieux comprendre tout ceci, même s’il reste toujours sur sa faim : « C’est pas pour prendre le large. » Un ménage de printemps, dans ce cas ? La saison s’y prête, il est vrai, mais pour autant Ezra a l’air bien trop renfrogné pour cela – à moins que la tyrannique personne qui lui sert d’épouse ait décidé que le ménage s’arrêtait aux affaires de son mari ? « Enfin, c’est pas moi qui prend le large en tous cas. » Restant silencieux tandis que son regard suit Ezra autant pour lui laisser la parole que pour l’inciter à être plus clair, il obtient enfin la réponse tant attendue : « C’est Lily qui va aller vivre ailleurs. De façon définitive. » Réponse par ailleurs souvent espérée au cours de leurs nombreuses discussions, même s’il sait qu’il ne devrait pas se réjouir du malheur des yeux, encore moins quand ils lui sont aussi proches. Lily a fait le bonheur d’Ezra, sans trop savoir comment pour être honnête, mais pour cette raison il a toujours été le minimum requis de respect pour elle. Pas plus, parce qu’il ne faut pas exagérer, mais assez pour aller à l’encontre de ces principes qui visent à sortir de sa vie toute personne jugée inintéressante ou détestable. « Merde, Ez... » L’élan de surprise est bien plus évident que celui d’une forme de satisfaction non assumée ; parce qu’il est sincèrement surpris d’une telle finalité, alors qu’Ezra et Lily semblaient, il n’y a pas si longtemps encore, filer le parfait amour. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Finnley l’interroge, sincèrement soucieux de ce qui a ainsi pu entacher le bonheur d’Ezra et, surtout, de manière aussi précipitée.
Il ne devrait pas se permettre des suppositions avant d’avoir toutes les cartes en main, mais il n’est pas difficile d’imaginer que la personne responsable a de longs cheveux et des yeux bleus, alors que Finnley a goûté aux manigances de Lily il n’y a encore pas si longtemps. Sans le savoir, la question de Finn a pris des airs de prémonition alors qu’Ezra l’interroge : « Tu savais qu’elle se tapait quelqu’un d’autre ? » Pris de court, il faut quelques instants à Finnley pour reprendre contenance, y voyant une forme d’accusation qu’il n’est pas difficile d’interpréter. Oh, bien sûr qu’il n’est pas l’amant soupçonné, seulement le tiers silencieux, qui aurait sans doute dû agir il y a longtemps s’il est réellement au courant. Pas certain d’avoir envie d’assumer ce rôle malgré qu’il soit authentique, Finnley fronce les sourcils pour rétorquer : « Je n’ai jamais exclu la possibilité, si tu veux mon avis sincère sur la question. » Parce qu’ils sont trop différents, parce que même si les opposés s’attirent, il y a des limites dans la divergence. « Pourquoi ? Elle a voulu pousser quelqu’un d’autre sous le bus, et autant que ce soit moi vu l’affection qu’elle me porte ? » Il demande avec un rictus sarcastique ; il ne serait pas étonné. « Je ne suis peut-être pas très musclé, mais je suis plutôt habile avec un briquet. » Comme Ezra, sans doute, alors que la cigarette qu’il avait au coin de ses lèvres au moment où il est venu à sa rencontre aurait déjà dû lui indiquer l'ampleur de la chose. « C'est cathartique, il paraît. » Il ajoute, comme ultime argument.