“Tête en l'air, ils ont dit” Levi Torres &  @Hannah Bury   : 17h. Levi s’était dit qu’il était temps de s’attaquer aux bases de cette fameuse porte secrète, commandée il y a peu par un client. Depuis son atelier de Redcliffe, il n’avait pas franchement vu le temps passer. La bonne nouvelle, c'est qu’il avait enfin terminé l’ensemble de salle à manger commandée pour une livraison à la fin du mois. La mauvaise, c’est qu’il avait beau chercher ses croquis de cette fameuse porte secrète, impossible de remettre la main dessus. Lui qui était pourtant si organisé dans son travail en temps normal, il ne comprenait pas où il avait bien pu mettre les dis plans.

Voilà une bonne demie-heure maintenant qu’il s’affairait à retourner tout l’atelier. Rien. Agacé, il fini par se planter au milieu de l’espace, croissant les bras sur son torse, il soupira. « Mais qu'est-ce que j’ai bien pu foutre de ces plans… » Prononça t-il pour lui-même, réfléchissant au dernier endroit où il avait pu les poser. Il lui arrivait fréquemment de commencer à dessiner ailleurs que dans son atelier. Parfois dans un café, parfois chez lui, parfois dans un parc. Mais il n’aurait tout de même pas commis l’irréparable erreur de les oublier sur place tout de même? Lui qui était habituellement si serein commençait tout de même à avoir un petit coup de pression. Il avait passé plus de dix heures sur ce projet, il n’était pas question de tout recommencer maintenant.

Et soudain, il eut une illumination. Il était passé chez la sœur de l’un de ses amis en revenant du parc ce jour-là. Elle lui avait offert un café. Et il lui avait demandé ce qu’elle en pensait. Probable qu’il ai, par mégarde, laissé les plans la bas. Étrange qu’elle ne le lui ai pas signalé cela dit. Pensif, il supposa qu’elle n’avait pas son numéro. Chose très probable à vrai dire. Il ne se rappelait pas de lui avoir donné. D’ailleurs, réflexion faite, il n’avait pas le sien non plus.

Fort heureusement pour lui, Levi n’est pas un homme timide. Aussi, il ne réfléchit pas plus longtemps avant d’attraper son blouson de moto noir, qu’il enfila par dessus un blazer marron surmontant lui même un pull léger de couleur blanche. Retirant ses chaussures de boulot, il enfila ses rangers noires, et quitta l’atelier avec fracas, prenant à peine le temps de fermer la porte. Il se souvenait de l’adresse. Weste End, #71 sur Kurilpa street, s’il se souvenait bien. Comment s'en souvenait-il? Allez savoir. Et puis son passage datait de peu après tout.

La moto noire et or de l'ébéniste ne tarda pas à se garer en bas de l’immeuble. Il devait être à peine 18H lorsqu’il retira gant et casque pour se rendre à l’interphone. Recherchant le nom d’Hannah dans la liste, il pressa le bouton correspondant et patienta, priant intérieurement pour qu’elle soit là. Absolument pas géné de débarquer à l’improviste. Du grand Levi.

 

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Le silence est complet, agréable et propice à l’écriture du devoir que tu dois rendre en fin de semaine. Ouvert en deux, sur la page 102 & 103, tu lis avec attention et intérêt les petites lignes derrière les carreaux de tes lunettes de vue. La bibliothèque est plongé dans une ambiance où les lumières tamisés tromperaient presque sur la période de l’année. Cet élan de rentré, tu l’aimes particulièrement, tu es sans doute la seule d’ailleurs. Solitaire dans à bibliothèque universitaire tandis que tes camardes s’amusent déjà sur le terrain de sport ou dans les bars. Chacun son intérêt, toi tu n’as pas de temps à perdre. Entre les devoirs et le travail tu n’as pas le temps de dire « ouf ». Et comment, tu as passé tout ton début d’après midi à bosser, tu es venue directement après ton dernier cours de 11h. Ton estomac gargouille à ce même moment pour te rappeler qu’il est peut être temps de lever un peu le pied et de rentrer.

Tu rassembles tes affaires dans ton sac à bandoulière en cuir, avant de te lever et de remettre ton gilet en crochet blanc. Quittant les lieux, tu en profites pour envoyer un message à Zane afin de lui dire que tu quittes la bibliothèque pour rentrer chez toi. Vous étiez tous les deux parvenus à trouver un terrain d’entente. Tu communiquais un peu plus et lui prenait son mal en patience, te faisant confiance. Pour le moment ça fonctionne mais pour combien de temps ? La faculté n’étant pas loin de chez toi à pied, tu prends tes pieds pour rentrer. Il doit être aux alentours de 17h lorsque tu grimpes dans l’ascenseur de ton immeuble. Une fois à l’intérieur du loft, tu entends déjà les miaulements de Poe, ton petit chat récemment adopté. Il miaule tout en se frottant contre toi, réclamation toute l’attention que tu peux lui donner. Tu t’abaisses pour le caresser lorsque la musique de ton interphone se manifeste à l’entrée. Tu vas pour visionner l’image et remarque qu’il s’agit d’un ami de Ashton. Levi ? Tu accèdes à l’ouverture de la porte de l’entrée principale tout en courant t’interrogeant sur sa présence soudaine. Tu arques un sourcil, main sous ton menton lorsque tu cogites enfin ! Les plans ! On toque à la porte, certainement ton visiteur. « Hey ! Je pense savoir pourquoi tu es là … mais je t’en prie entre ! ». Lui dis-tu en te dirigeant vers ta cuisine pour chercher le dossier que le brun avait oublié l’autre fois.
@Levi Torres

“Tête en l'air, ils ont dit” Levi Torres &  @Hannah Bury   : La porte de l’immeuble ne tarda pas à s’ouvrir dans un cliquetis pas franchement discret. Levi poussa cette dernière pour entrer dans le hall, montant quatre à quatre les escaliers qui le menaient à l’étage souhaité. Il n’était pas un grand fan des ascenseurs. Peu de temps après, il frappait à la porte de ce qui lui semblait être le bon appartement. Si ses souvenirs étaient bons. Il faut dire qu’il n’était pas venu souvent. Hannah n’était pas son amie à proprement parler. Disons qu’ils se connaissaient peu. Parvenu à bon port, il toqua à la porte. Se faisant la réflexion intérieure qu’il aurait sans doute sonné s’il avait pris le temps de chercher la sonnette.

Quoi qu’il en soit, la porte ne tarda pas à s’ouvrir sur la jeune femme à laquelle adressa un sourire franc. « Salut ! Yes, c’est vrai que c’est un peu cavalier de ma part de faire irruption chez toi comme ça.   » Admit-il alors qu’elle mentionnait le fait qu’elle avait une idée assez précise de l’objet de sa présence; Il faut dire que compte tenu du fait qu’ils ne se connaissaient pas plus que ça, les options n’étaient pas nombreuses. Levi ricana légèrement de lui-même tout en entrant dans le loft.  « Que veux tu, comme dit l’adage: Quand on a pas de tête, on a des jambes.   » Lança t-il sur un ton emprunt d’une certaine autodérision. Comment aurait-il pu en être autrement? Il était après tout le seul fautif de sa bêtise.

Alors qu’elle se dirigeait vers la cuisine, il la suivit machinalement, sans attendre la moindre invitation. Il était comme ça Levi…A l’aise. Il avait le don de se sentir chez lui partout, ce qui donnait parfois lieu à des moments de gènes. Pas franchement pour lui en fait, il en fallait vraiment beaucoup pour le déstabiliser à vrai dire. « J’ai de la chance que tu ne les ai pas bazardé.   » Admit-il alors, reconnaissant intérieurement que c’était en fait une possibilité. Personne ne lui avait demandé de les garder après tout.

 

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La porte grande ouverte, tu laisses l’ébéniste entrer dans ton logement. Tu n’as pas de crainte à avoir, tu le connais peu mais ton frère l’a toujours eu en haute estime. « Ah non pas de problème c’est normal ! ». lui dis-tu tout en allant dans la cuisine pour récupérer les plans de son projet dans ton sac.  Le dossier en main, tu te retournes pour voir que Levi t’a suivi et fermer la porte derrière lui. « Tiens voilà ce que tu cherches je crois. ». Lui dis-tu en souriant tout en lui tendant le petit dossier bien garni. Ton sourire redouble lorsqu’il mentionne un vieux proverbe. Dicton que tu n’as pas entendu depuis fort longtemps mais qui comme tous les autres, trouve ses vérités.

« Je peux t'offrir quelque chose à boire peut être ? ». c’était le moins que tu puisses faire pour ne pas avoir pu lui rapporter son dossier avant. Il faut dire qu’en ce moment tu te plonges dans tes révisions, tes travaux à rendre et le boulot à l’entreprise de ton lien fraternel. Toi non plus tu n’as pas réellement toute ta tête, tu peines parfois à ne pas tout oublier. « Non, rassure toi je n’aurais pas pu faire ça. Surtout que c’est du travail important … j’ai pas regardé rassure toi, c’est juste que je voulais te le rapporter, je l’ai mise en évidence dans mon sac pour te rapporter mais j’ai manqué de temps alors … ». Ton timbre de voix est sincèrement peiné de l’avoir fait se déplacer jusque chez toi. « … je suis vraiment navré Levi … ».
@Levi Torres