i struck a match and blew your mind (alma)

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 20:54

ALMA DOLORES "LOLA" BARTON

nothin’ good starts in a getaway car

Pièce d'identité

NOM ≈ Barton, le nom de son mari. Elle n’a pas discuté les termes de la tradition ancestrale qui impose aux femmes d’abandonner le leur quand elles s’unissent à l’homme qu’elles sont supposées aimer. Pour autant, elle n’a pas perdu la (mauvaise ?) manie de se présenter sous ce dernier à quelques occasions données, tandis qu’elle s’autorise à effacer de sa mémoire son statut de femme enchaînée à une réalité qui lui déplaît. Vous l’entendrez donc parfois se présenter en tant que madame Greene avant d’être reprise par celui qu’elle offense en feignant d'oublier qu’elle est sienne. PRÉNOM(S) ≈ Alma Dolores. Elle n’entend pas souvent le premier ; c’est une incidence d’une rareté plutôt désagréable rattachée à sa vie professionnelle, et si ça ne l’est pas exclusivement, elle a appris à en faire son affaire avec le temps et à battre des cils pour chasser le sentiment que ça lui laisse. Dans sa vie privée, c’est plutôt le second sous sa forme diminutive qui chante à ses oreilles, et ça constitue une parcelle de bonheur illusoire auquel elle se raccroche pour avancer : Lola. Celui-ci, elle l’aime et le chérit comme les souvenirs d’une enfance révolue. Lorsqu’on l’appelle de cette façon, c’est une preuve indiscutable que vous la connaissez et que vous l’aimez quand même. D’ailleurs, il y a de fortes chances qu’elle vous aime en retour, elle aussi. ÂGE ≈ 35 ans. Elle entend souvent que les femmes dans son genre (qu’importe ce que ça veut dire, elle s’applique à le prendre pour un compliment) redoutent et chassent le temps qui passe, sauf que ça ne pourrait pas être plus faux en ce qui la concerne. Malgré son évidente coquetterie, d’une beauté et d’une élégance aussi incomparable que les joyaux qu’elle façonne au rythme de ses trouvailles, elle aime l’idée de vieillir et de porter les stigmates du temps sur sa peau. Elle aime se perdre dans ses songes et s’imaginer dans plusieurs dizaines d’années avec les cheveux blancs, peut-être parce qu’elle espère que, sa vie se consumant doucement, la sagesse finira par la rattraper et le courage par la frapper pour régler les dettes qu’elle a envers ceux qu’elle a détruit. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, Australie. Présumer qu’elle n’a vu que ça serait un mensonge puisque, comme ses parents, c’est une voyageuse, curieuse, fascinée par le monde et ses trésors, la double culture qu’elle a reçu en cadeau dès sa naissance l’ayant entraînée à voir au-delà du bout de son nez et à vouloir explorer sans jamais atteindre la satiété. Mais elle y est née et elle y vit, globalement sans le regretter. Elle couve de temps à autres des rêves de fuite, notamment quand elle s’échappe provisoirement lors de ses déplacements professionnels et qu’elle se rend compte combien elle serait heureuse, seule et sans attaches. Seulement, trop de choses la retiennent en Australie, elle en est consciente : elle finit toujours par rentrer. STATUT SOCIAL ≈ Jacob "Jake" Barton est l’homme parfait. Objectivement, elle le pense et le revendique depuis six ans auprès de ceux qui s’émerveillent du couple de cinéma qu’ils forment, aussi beaux qu’accomplis. Il est talentueux, plein de ressources et d'imagination, séduisant, et c’est un père merveilleux pour leur petite fille de quatre ans, Claudia… mais elle ne l’aime pas. Elle n’est même pas certaine d’aimer le bonbon qu’elle a mis au monde, cette petite tête blonde parfaite de bout en bout, de ses grands yeux vert qu’elle lui a donné à son charmant petit nez en bouton de rose que son père adore croquer pour la faire glousser — elle, ses petits bras potelés serrés autour de son cou lui donne l’impression d’être piégée dans un étau qui l’étouffe, la répugne, et lui fait regretter qu’elle soit là, à dépendre de ce qu’elle a à lui offrir pour grandir. Elle donne le change, elle essaye, aussi la question se pose : qu’est-ce qui ne va pas chez elle ? MÉTIER ≈ Fraîchement montée en grade au sein du géant de la joaillerie australienne Michael Hill, elle occupe désormais le prestigieux statut de directrice artistique. C’est elle qui a la lourde tache de superviser le renouvellement des collections de la marque, d’y apposer une vision créative et originale, mais aussi de nommer et de négocier avec les égéries de la maison. Ce rôle, il semble avoir été crée pour elle tant ça correspond à ses attentes en terme d’évolution professionnelle. Elle n’est pas une petite nouvelle dans l’organigramme de l’entreprise étant donné qu’avant ça, et pour huit ans déjà, elle était chargée de dénicher et d’acheter les pierres précieuses utilisées pour la conception des plus belles pièces de la marque — ça lui a valu de gagner des ennemis, le marché des pierres précieuses n’étant pas aussi rose qu’on aimerait qu’il soit. Aujourd’hui, elle garde cette casquette en plus de la nouvelle qu’on lui a confié, et bien qu’elle sera destinée à moins être sur le terrain, elle n’ignore pas que son expertise et son carnet d’adresses sont une valeur ajoutée au désir de la marque d’effacer le passé sulfureux qui la précède. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Plutôt hétérosexuelle. Elle reste toutefois une charmeuse qui ne craint pas les expériences. De là à dire que ça la tente, c’est sans doute très exagéré. Elle est juste consciente de ce qu’elle dégage et de ce que ça suscite, et sait que le genre n’entre absolument pas en ligne de compte : elle exhale d’un quelque chose palpable, c’est universel. En revanche, depuis qu’elle est mariée, elle se ferme à ses propres désirs, et utilise sa sexualité comme monnaie d’échange, sans jamais passer à la caisse toutefois : elle donne le sentiment d’être disponible, mais elle ne l’est pas. Elle ne l’est même plus pour son propre mari. GROUPE ≈ 30 ans, sinon rien. AVATAR CHOISI ≈ Ana de Armas. CREDITS GIFS ≈ @misselesava/tumblr & @dearmasdaily/tumblr

Les informations en vrac

(un) Alma conte l’histoire de ses parents comme elle conte celle d’un héro et d’une princesse. Ce n’est surement pas très progressiste de sa part de prétendre que María était une demoiselle en détresse, seulement elle s’en moque. On lui a donné les clefs pour croire aux contes de fées, ainsi elle s’y accroche, consciente que le monde n’est pas que joli malgré les trésors dont il recèle. Elle veut y croire, ça contente l’enfant rêveuse qu’elle a toujours été. Tout ce qu’elle sait, c’est que Mark aimait assez María Hernández Arellano pour la sauver de la misère dans laquelle elle vivait à La Havane, Cuba, où elle n’avait pas la chance de pouvoir évoluer ailleurs que dans les quartiers délabrés de Le Cerro. L’histoire classique en somme, rien n’est original sur le fond. Ce qui l’est, c’est que depuis des années désormais, ils s’aiment à en mourir, et que leur vie est aussi prospère qu’on peut l’attendre de deux âmes qui croient en l’amour véritable. Ils ont fait fructifier leur passion, que ce soit en faisant des enfants (trois, dont Lola, petite graine du milieu qui a poussé pour faire de l’ombre aux autres sans que ces autres n’y voient un quelconque inconvénient) qu’en ne dérogeant pas à la réputation de la dynastie des Greene dont Mark fait partie, pilier légitime d’une lignée de gagnants nés, aussi ambitieux qu’ils sont fortunés. Si María est une femme au foyer revendiquée, fière d’avoir elle-même éduquée ses trois amours, elle n’est pas moins le ciment de cette illustre famille qui paraît parfaite, et qui l’est, indubitablement. Le tableau de la descendance classique est peint avec une précision d’orfèvre, et rien n’est factice. Tout est à sa place au contraire, l’univers et ses valeurs respectés au pied de la lettre ; ils dînent ensemble, vont à l’église ensemble, surmontent les épreuves ensemble, sont heureux ensemble. L’enfance de Lola a été tendre et douce, entourée de son frère (Manuel), de sa soeur (Salma), de ses parents et du reste de sa famille dans son ensemble dont elle a appris les rudiments de l’ambition incontestable : celle qui fait de certains hommes les dirigeants d’un pays, de certaines femmes les instigatrices de révolutions sociales. (deux) Très tôt, elle se sait vouée à de grandes choses. Elle ne parle pas forcément de changer le monde, mais de le rendre plus beau, et pas seulement parce qu’elle-même est rapidement vu comme un joyau dans ce monde qu’elle foule de son pas gracieux, petite poupée délicate qui pourtant, d’un regard, peut vous briser le coeur. Elle n’a jamais connu la laideur, elle a toujours évolué dans le luxe et la beauté, alimentant chez elle l’appât de cette dernière qu’elle cherche dans tout ce qu’elle voit, aime, veut et obtient. Mark a cultivé la curiosité de sa fille comme un botaniste prend soin de ses plantes les plus rares : jamais il n’a fait sentir à ses autres enfants qu’elle est sa préférée, mais il se sent proche de la manière dont elle perçoit le monde qui l’entoure, ça l’a rendu coupable de s’occuper plus d’elle que des autres, en l’emmenant dans ses voyages d’affaires, en la choyant sans que personne ne le sache, en faisant d’elle une privilégiée dans tous les sens du terme. Ils ont un rapport particulier tous les deux, du genre précieux comme les pierres qu’ils aiment admirer et dénicher. Alma aime croire que c’est lui qui lui a refilé le virus à ce sujet, lui-même acheteur de pierres précieuses pour le compte de maisons qui lui doivent des pièces s’arrachant à prix d’or aujourd’hui. (trois) Là où le bât blesse, c’est l’école. Elle a toujours détesté, et si ça n’a jamais constitué une tare du point de vue de ses parents, ça n’a jamais collé avec ses projets d’avenir. Alors c’est vrai qu’elle s’est fait violence un certain nombres d’années, voyant les bancs de l’école comme un échafaud sur lequel elle montait chaque jour de sa vie en attendant de pouvoir emprunter la voie qu’elle rêvait de suivre. Jusqu’à ses études supérieures (elle est détentrice d’un Bachelor en Art Directing & Styling, ça lui a permis d’obtenir des stages et des missions d’assistanat dans des publications qu’on ne présente plus, telle que Vogue Australia, là où la soeur de son père, Nicole Greene, l’a prise sous son aile avant qu’elle ne prenne son envole seule, comme l’oiseau majestueux qu’elle a fini par devenir), son seul salut à ce sujet, ça a été sa rencontre avec les Siede. Si elle s’est vite prise d’amitié pour la fille de la famille, c’est la mère, professeur d’histoire, mine de savoir et de récits, qui a davantage été la source de toutes ses visites. Elle a appuyé ses rêves d’archéologie qu'elle abandonnera ensuite, mais qu’elle couvera un tant donné tandis qu’on lui fera comprendre qu'elle a tout intérêt à dériver doucement. Et elle le fera en même temps que son attention, elle aussi, dérivera sur quelqu'un d’autre : Atlas. (quatre) Elle adore le pointer du doigt quand il s’agit de mettre à plat les prémices de leur histoire. Elle adore le rendre coupable de ses mauvaises notes quand, la tirant de ses devoirs à peine commencé, il lui proposait autre chose de plus excitant à faire que de palabrer avec ce rabat-joie de Pythagore. La vérité, c’est qu’il n’avait qu’à plonger ses yeux dans les siens pour sonder son âme et ça y était, il pouvait tout lui vendre sans qu’elle ne cherche à négocier, attirée par la promesse d’un moment passé avec le frère de sa copine qu’elle trouvait beau, drôle, intelligent. Il avait le visage de l’insolence, le sourire facétieux, l’allure de la transgression, celle dans laquelle on se plonge par pur plaisir coupable au travers des romans écrits pour émoustiller les jeunes filles en fleur. Cette façon qu’il a de la regarder encore aujourd’hui, elle lui fait oublier jusqu’à son nom qu’à l’époque, elle remplaçait par le sien en se disant que ça rend merveilleusement bien, Alma Siede, non ? Si elle ne savait pas à quel point Atlas lui avait fait du bien, elle aurait eu honte de s’être laissée charmer aussi facilement : pas d’avoir flirté avec l’interdit, pas d’avoir trahi le serment inviolable des copines qui s’interdisent de convoiter le frère de l’autre, pas de l’avoir tenté, convaincu, mené par le bout du nez et mangé eu creux de sa main, mais bel et bien d’avoir cru qu’ils finiraient leur vie tous les deux. Ils se sont abandonnés à leurs désirs, c’est une certitude qu’elle peut admettre sans embarras, son corps soumis à sa seule loi, lucide quant au fait avéré qu'il est le seul à savoir la toucher comme ça. Mais quand il s’agit de parler de ce qui fait véritablement battre son coeur, c’est une autre paire de manches. Enfin, c’est à la pudeur d’Atlas qu’elle doit se frotter, puisque de son côté, elle n’a jamais caché qu’elle l’a toujours aimé d’un amour similaire à celui que ses propres parents ressentent l’un pour l’autre. Lui, il s’est laissé dicter sa ligne de conduite par le qu’en dira-t-on, par leur différence d’âge, et par ses absences qu’il a souvent utilisé pour la convaincre qu’elle méritait autre chose, qu’elle méritait mieux — le résultat, c’est des années et des années de quiproquos, d’occasions manquées et d’amitié entrecoupée de moments d’intimités que seuls des amoureux sont supposés partager. (cinq) En comparaison à cet amour-là, celui qu’elle ressent pour son mari, Jacob "Jake", est une veste blague. Il l’a courtisée depuis des années avant qu’elle n’accepte un rendez-vous avec lui, et quand elle l’a fait, ça a juste été pour se convaincre des paroles assassines d’Atlas qui lui disait valoir autre chose que des incartades. Elle aurait pu y croire, à cette histoire avec cet homme charmant, drôle et talentueux, mais elle n’a connu qu’un seul amour véritable dans sa vie, et ce n’est pas lui. C’est toutefois vers lui qu’elle se tourne quand, en 2018, l’impensable se produit, et qu’elle fauche un motard sur le chemin retour du travail. Elle est ivre, elle en a conscience sans pour autant véritablement l’assumer, sa consommation d’alcool journalière ayant atteint un niveau qu’elle ne trouve personnellement pas affolant, seulement c’est ancré dans ses habitudes au point qu’elle en a besoin, de ces verres de vin qu’elle a pris avec ses collègues en afterwork, tous portés par l’effervescence d’une dure journée passée à traiter avec la réputation de leur patron despotique qui, dans quelques années, sera remplacé pour le meilleur. Quatre, peut-être cinq, elle ne sait plus exactement combien de verres elle a bu ce soir-là — c’était sans doute plus, en réalité. En revanche, elle se souvient du bruit que le corps de la personne qu’elle a percuté avec sa voiture a fait sur l’asphalte, et ça la hante, possède ses pensées et gâche le peu de repos qu’elle réussit à trouver. Lâchement, elle s’est enfuie, le laissant pour mort. Lâchement, pour se faire consoler, elle s’est dirigée vers la seule personne susceptible de ne pas la juger à cause de la distance qu’elle avait mise entre eux ; et lâchement, il a profité de la situation pour obtenir d’elle pas la pire faveur au monde, celle qui lui donnera cependant le sentiment d’être prise au piège d’une machination orchestrée par ses propres vices. Si tu acceptes de m’épouser, ce qui vient de se passer, tu finiras par l’oublier. En contrepartie, je m’engage à ne jamais en parler. Ce sera ton secret, mais ce sera le mien aussi : je ne te jugerais pas d’avoir tué quelqu’un, les accidents arrivent. Par contre, si tu refuses, entends bien que je vais être obligé de prendre des mesures et de te dénoncer à la police ; c’est d'un homme dont on parle. Tu es encore jeune Alma, tu as la vie devant toi. Regarde-moi, regarde-moi ! Tu te vois passer le reste de ta vie en prison pour quelques verres de vin en trop ? La réponse a été non, bien sûr : elle ne se voyait pas passer le reste de sa vie en prison. (six) Le mariage a été parfait, l’union entre elle et Jake paraissait si logique au petit monde qui les entourait. Ça fait six ans désormais qu’ils s’aiment pour les apparences, encore qu’elle est la seule à ne pas ressentir pour son mari un amour sincère parce que lui, il sait qu’il a tiré la bonne boule au loto de la vie et qu’il en profite largement sans éprouver le moindre sentiment de honte à l’idée de lui faire subir un chantage répugnant dont il lui rappelle les modalités chaque fois qu’elle exècre à se faire appeler par le nom qu’ils partagent. D’un point de vue extérieur, la vie est belle ; et elle l’est au demeurant, la perfection de leur environnement, l’existence qu’ils mènent au travers de leurs aspirations, c’est presque aussi magistral que le tableau dans lequel elle a toujours évolué grâce à ses parents. Mais en réalité, c’est une torture sans nom. Ça lui tord les entrailles de porter ce nom, ça lui tord les entrailles de chaque jour se demander si l’homme qu’elle a laissé au bord de la route s’en est sorti, ça lui tord les entrailles de se rendre compte que tous les jours, elle ne peut s’empêcher de boire au moins un verre, ça lui tord les entrailles de se sentir piégée dans une histoire qu’elle n’a écrite que sous la contrainte, ça lui tord les entrailles d’imaginer la vie qu’elle aurait pu mener si à sa main gauche, elle portait une bague offerte par le seul qui continue à faire battre son coeur aujourd’hui : mais elle a tout, non, de quoi se plaint-elle ? A ça s’ajoute la naissance d'une enfant qu’elle n’a pas l'impression de connaître, qu’elle a accepté de porter et de mettre au monde parce que ça faisait partie des clauses imposées par Jake dont elle ne supporte les mains sur elle qu’à petites doses — pas très souvent donc, et ça devient pesant. Claudia a quatre ans, et elle est merveilleuse. Mais elle n’en a pas voulu, et elle réussit à peine à la regarder en face. Elle n’y peut rien, ce n’est qu’un bébé. Mais la dure vérité, c’est que si elle n’avait pas été là, elle aurait pu s’en aller, estimer que les menaces de Jake sont obsolètes, et passer outre sa peur de terminer sa vie en criminelle reconnue, jugée et emprisonnée. Au lieu de quoi, elle est vouée à une sentence lourde qui s’appelle la maternité. Elle essaye, elle jure qu’elle essaye, mais quand elle la tient dans ses bras, elle ne ressent qu’une seule chose, et elle ne croit pas que c’est de l’amour ; c’est du regret, pur et simple, et c’est dur à vivre puisque, quand elle la regarde avec ses émeraudes qu’elle lui a offert comme cadeau à la naissance, petites pierres brutes d’innocence et de pureté, elle a envie de l’aimer. Simplement, ce n’est pas aussi évident que ça, et plus que tout le reste encore, ça la fait se sentir coupable. (sept - vrac) Elle boit, elle fume, elle fait d’autres choses aussi, mais pas nécessairement avec son mari à qui elle reste fidèle malgré tout, aussi elle aime faire croire le contraire à ceux qui posent les yeux sur elle, qui pensent qu’ils ont une chance quand elle est loin, bien loin d’être à leur portée. Le combo est parfait pour cette femme élégante, dont la présence suffit à charmer. Elle en joue, c’est une ensorceleuse de génie qui met sa bonne éducation au service des codes sociaux qu’elle maîtrise comme d’autres maîtrisent les règles du poker. Certains diront qu’elle n’a pas froid aux yeux, c’est insultant. Elle, elle dira qu’elle se sert des outils qu’on lui a donné, merci maman. Sa plastique est parfaite, autant que son visage que peu oublie, et ça, elle ne peut pas nier qu’elle en est tout à fait consciente / Attirée par le luxe, attirée par le beau, elle transpire le dispendieux par tous les pores de sa peau. Ce n’est pas induit que par la lignée dont elle est issue, c’est aussi le résultat du standing qu’elle a gagné en faisant le métier qu’elle fait et qui la place haut sur le podium des chanceux. Elle sent l’argent, pour le dire vulgairement, et elle n’en a pas honte. Ça la rend généreuse avec ceux qu’elle aime, dépensant sans compter quand il s’agit de faire plaisir, tapant dans les raretés lorsqu’elle a besoin de prouver la valeur qu’autrui a à ses yeux. Elle conduit un coupé-sport, elle déambule en Saint Laurent, elle foule le sol en Jimmy Choo, elle voyage en première classe, elle prend ses vacances sur des îles paradisiaques : elle recoupe tous les clichés de la femme accomplie et privilégiée de base. Elle n’a pas toujours été comme ça, elle a été plus simple dans sa jeunesse, mais aujourd’hui, elle ne boude pas ses bénéfices engrangés sur le compte du travail qu’elle fournit, indépendante à défaut d’être libre / Elle aime les langues, elle aime les apprendre et les parler. Elle maîtrise l’espagnol qui coule dans ses veines, tout comme l’anglais, tente de l’inculquer à sa fille lorsqu’elles daignent passer du temps avec elle, et parfait ses autres notions qui incluent le français, l’italien et l’arabe standard. Elle en a besoin pour traiter avec les marchands de pierres précieuses et les particuliers fortunés qu’elle tente de convaincre de céder leurs plus beaux trésors. Ainsi, c’est les voyages ne lui font pas peur, c’est même le sel de sa vie : elle ne passe pas un mois sans prendre l’avion, même depuis qu’elle a Claudia. Surtout depuis qu’elle a Claudia. C’est son petit paradis, son moment de douce fuite qu’elle rêve parfois de rendre définitive avant de se rappeler ce qu’elle perdra si elle quitte l’Australie / Sa famille est d’une importance capitale pour elle. Son père reste son héros, sa mère sa déesse ; elle les aime plus qu’elle ne s’aime elle-même, et n’entretient aucune espèce de relations conflictuelles avec Manuel et Salma qu’elle aime autant que leurs parents. Ils sont tous les quatre proches, tous les quatre convaincus qu’ils sont plus forts quand ils sont ensemble, et bien qu’elle s’en veut de leur mentir depuis des années maintenant, la manière dont elle envisage leur présence dans sa vie est sans malice. Elle a besoin d’eux, tout simplement / Elle est fervente catholique, pratiquante de surcroit. Ses vices, elle les confesse une fois par semaine, et ses prières, elle les fait assez régulièrement pour croire sincèrement qu’un jour, elles seront entendues. Ça la rend prompte à donner aux associations, cette conscience spirituelle, et il n’est pas rare de la voir faire don de son temps, en plus de son argent, à des causes qui comptent pour elle, pour les autres. Les cyniques diront qu’elle essaie juste de se racheter, et c’est peut-être vrai, mais au moins, elle fait ce qu’elle peut / Elle paraît inaccessible, elle l’est sans doute dans une certaine mesure. Elle sait négocier, elle sait traiter avec la masculinité exacerbée des partenaires qu’elle a gagné après toutes ses années à rouler sa bosse aux quatre coins de la planète, en quête de beauté ; on la respecte autant qu’on la désire, la ligne restant mince pour qu’à tout moment, elle puisse renverser la vapeur et sortir indemne des discussions à bâtons rompus qu’elle entretient avec ses clients et ses collaborateurs. Ça, c’est dans sa vie professionnelle, mais dans sa vie privée, alors ? Quand elle sourit, le monde chavire : c’est une bonne âme, profondément. Elle aime manger, elle aime danser, elle aime rire, elle aime se perdre dans la contemplation des nuages et des étoiles, elle aime les contes et les légendes (sa préférée porte le nom de l’homme qu’elle aime depuis toujours, n’est-ce pas original ?) et plus que tout encore, elle aime les pierres dans lesquelles elle voit la beauté d’un monde fatigué d’être pillé de ses plus beaux trésors. Elle participe à ça, elle le sait, mais elle tend à le faire dans les meilleures conditions pour que rien ni personne ne souffre de la volonté des puissants à se parer d’or et de gemmes.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle SSOVEIA, mais appelez-moi SOPHIE. J'ai PAS L’ÂGE QU’ON ME DONNE #FLEX, et je viens DU BINKS BB. J'ai découvert 30YSY grâce à MA PASSION SECRÈTE : JOUER DES PERSONNAGES QUE TOUT LE MONDE DÉTESTE (MOI INCLUSE TKT), et j'ai cédé à m’inscrire PARCE QUE. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé (lol), je pourrai tout de même être présent(e) TOUS LES JOURS. TOUT LE TEMPS. SAUF QUAND JE DORS. BEAUTY SLEEP, TOUT ÇA. Mon personnage est un MI-INVENTÉ MI-MIC-MAQUÉ avec @MALONE CONSTANTINE @ATLAS SIEDE @MICAH TOMLINSON @OLIVE STERLING MI-REBOOTÉ. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et DÉJÀ FATIGUÉE DE SES NÉVROSES A CELLE-LÀ AUSSI LÀ.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>ana de armas ≈</pris> @"alma barton"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>ALMA</pris>

- the ties were black, the lies were white, in shades of gray, in candlelight, i wanted to leave him, i needed a reason. x marks the spot where we fell apart, he poisoned the well, i was lying to myself. i knew it from the first old fashioned we were cursed, we never had a shotgun shot in the dark -

:

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 20:55

Il était une fois, mon histoire

there were sirens in the beat of your heart

"Nerveuse ?" La tête baissée, Lola la relève en direction d’Evelyn Pearson. Elle a un profond respect pour cette femme, elle n’a pas besoin de l’expliquer. Leur lien était sommaire jusqu’à maintenant, et a priori, il le restera jusqu’à la fin de leurs jours, ça n’empêche qu’elle admire le courage qu’elle a eu de reprendre les rênes de la Michael Hill suite aux déboires de Saül Williams dont le souvenir perdure dans les couloirs, aussi bien que dans les mémoires. Elle la regarde avec respect, ne jauge pas la silhouette qu’elle lui impose puisqu’elle sait qu’elle est impeccable, mais s’autorise à songer aux décisions qu’elle a prises. Surtout, elle s’arrête sur celle qui va faire changer sa vie et remettre en perspective le rôle qu’elle joue depuis huit longues années au sein de l’entreprise. Bientôt, elle passera d’acheteuse de pierres précieuses à directrice artistique de la marque, et si c’est une place qu’elle a toujours convoité, ayant étudié pour, elle craint que ses nouvelles responsabilités la privent du luxe dont elle jouit lorsque, pour plusieurs jours, plusieurs semaines, elle quitte le pays. C’est ce qui a bien failli lui faire refuser la place, redoutant de perdre le semblant de liberté qu’elle croit avoir quand elle part en voyage d’affaires, là où Jake et Claudia ne sont pas. Seulement, elle est douée Evelyn, elle sait parler aux gens. Elle a touché son coeur en lui accordant sa confiance, en polissant son ego de femme accomplie, qui se sent proche d’une autre parce qu’elles ont les mêmes aspirations, ou à peu près. Evelyn lui paraît plus libre cependant, ainsi le sentiment d’admiration qu’elle lui voue, elle est souillée d’une subtile tache de jalousie qui la fait la juger de préférer quitter sa vie ici pour suivre un homme à qui elle n’est même pas mariée. C’est fugace, mais l’espace d’un instant, elle la méprise. Elle se reprend vite, lui adressant un sourire et un signe de tête à la négative pendant que, doucement, l’ascenseur continue sa montée vers la salle de réunion de la MHI "Pas exactement. Je dirais plutôt que j’ai hâte d’y être et de profiter des avantages que vous m’avez vendus comme le sentiment d’émancipation qui manque à mon parcours professionnel." Elle a visé en plein coeur en lui parlant d’autonomie, Evelyn. Elle en manque cruellement, Lola, et ça la bouffe au plus profond de son être de penser qu’elle doit se raccrocher à son travail pour alimenter son besoin évident de latitude. Ce n’est pas à la maison qu’elle la trouve, c’est évident. Son mari est oppressant, sa fille est en trop… elle se rêve souvent ailleurs, avec d’autres attaches que celles-ci, perdue dans la contemplation des désirs de la toute jeune femme qu’elle avait été à l’époque, tombée amoureuse d'un garçon qui, devenu homme, a toujours préféré la lâcheté à l’alchimie. Elle pense à Atlas, elle en veut à Atlas ; pas autant qu’Atlas lui en veut, elle le sent et elle le sait, occupée à se demander si lui aussi se demande à quoi ressemblerait le bébé qu’à lui, elle aurait voulu donner sans jamais douter un instant qu’elle l’aimerait tant il leur ressemblerait — pas comme la fille qu’elle a eu avec Jake, et elle aussi, elle effleure ses pensées. Elle s’y soustrait toutefois, sort de son introspection rapide en battant des paupières et en reposant ses yeux sur Evelyn qui lui fait, avec bienveillance "Il va vous falloir apprendre à déléguer, vous le savez ? Où en sont vos recherches d’assistant ou d’assistante ?" Elle repousse la question d’un geste de la main, signifie en silence qu’elle en fait son affaire, et qu’au fond, ce n’est pas le plus important. Ça ne l’est vraiment pas, ce qu’il l’est, c’est que demain, elle changera de bureau, et que ce soir, elle fêtera ça avec trois ou quatre verres de vin. Elle ne rentrera que pour prendre une douche et changer de vêtements, prétextera auprès de Jake qu’elle s’est déjà mise au travail et qu’elle potasse à plein régime sur une nouvelle collection qu’elle a soumise aux équipes qui l’entourent, et ce sans perdre un seul instant. Tous les prétextes sont bons pour le repousser, même si elle le sait, il essaiera de se glisser à ses côtés dans la douche, et que ce sera ce moment qu’elle choisira pour en sortir parce qu’elle ne veut pas qu’il la touche ; elle ne veut pas qu’il lui rappelle en lui susurrant à son oreille, son corps pressé contre le sien, qu’elle a des efforts à faire, des promesses à tenir, et que lui n’hésitera pas à rompre la sienne si elle ne collabore pas. Le bip de l’ascenseur fait réagir les deux femmes à la fois. L’une se décolle de la paroi, l’autre se redresse en prenant une inspiration profonde qui est arrêtée par Evelyn qui se permet une familiarité étonnante à l’encontre de cette femme qu’elle vient de nommer à un poste important tandis qu’elle, elle quittera prochainement les locaux pour Londres où elle dirigera la filiale annexe à celle de Brisbane "J’ai confiance en toi, en ta capacité à faire des prochains projets de la maison quelque chose qui compte. Je n’ai pas de doute, mais promets-moi une chose, Lola." Elle l’appelle Lola et c’est étrange dans sa bouche. Elle l’accepte pourtant, son attention se décuplant dès qu’elle prend sens que cette femme l’apprécie vraiment, et opine doucement "Reste droite et juste, reste honnête. Ne me déçois pas." C’est une chape de plomb qui lui tombe sur les épaules, mais elle ne flanche pas. Lola soutient le regard sombre de sa consoeur, se demande un instant ce qui la pousse à insister aussi lourdement sur ces valeurs qu’elle la croit capable de respecter quand ça fait des années, désormais, qu’elle ment comme une arracheuse de dents. Peut-être qu’un jour, si elle est prise la main dans le sac, elle se défendra en disant avoir été contrainte et forcée ; pas ce soir-là, pas quand elle a laissé cet homme étalé de tout son long sur le bas côté, pas quand elle a surveillé des jours durant dans les nouvelles si quelqu’un n’était pas mort, fauché par un coupé-sport, pas quand chaque soir, quand elle porte un verre de vin à ses lèvres, elle pense à lui en se demandant s'il va bien, s’il a retrouvé une vie normale, ce à quoi elle, elle n’a jamais pu prétendre après s’être enfuie sans vérifier comment il se portait ; elle a payé son crime, c’est ce dont elle tente de se convaincre lorsqu’elle pose ses yeux sur Jake et Claudia. Un instant de silence perdure, finalement perturbé par le bruit feutré des portes de l’ascenseur qui s’ouvrent sur le visage serviable d’un homme qu’elle a déjà croisé à de maintes reprises dans les couloirs sans pour autant jamais s’arrêter pour le saluer "Très bien, il est temps pour moi de vous présenter. Malone, tu as devant toi ta prochaine protégée." Si Lola ne comprend pas tout de suite ce que ça signifie, le regard qu’elle porte sur le badge que le jeune homme a d’épinglé au revers de sa poche de poitrine la met tout de suite sur la piste de quelque chose qu’elle n’avait pas réalisé : elle prend du galon, véritablement, et ça vient avec des mesures de protection qui, sans doute, lu donneront davantage l’impression de vivre en prison. Elle n’y pense pas tout de suite, elle préfère tendre la main vers le chef de la sécurité d’Evelyn à qui elle dit en toute innocence, l’émeraude qu’elle a dans les yeux se soudant à l’azurite qu'il a dans les siens — le mélange est intéressant, se dit-elle "Pardonnez ma muflerie, je vous ai déjà croisé tellement de fois, et pourtant je n’ai jamais pris le temps de me présenter." C’est maintenant chose faite, ainsi quand sa paume adhère à la sienne, et que son regard sonde son âme un peu plus profond, elle lui dit dans un sourire percutant — autant qu’une voiture de sport lancée à 80 km/h "Enchantée, Malone."

- the ties were black, the lies were white, in shades of gray, in candlelight, i wanted to leave him, i needed a reason. x marks the spot where we fell apart, he poisoned the well, i was lying to myself. i knew it from the first old fashioned we were cursed, we never had a shotgun shot in the dark -

:

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 20:56

Re bienvenue :l:

Bon courage pour la fiche ! i struck a match and blew your mind (alma) 1949770018

Penses-tu qu'j'suis responsable

Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade
Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade+ aeairiel.

i struck a match and blew your mind (alma) PXe5CWF

i struck a match and blew your mind (alma) CWRZ1Ra

i struck a match and blew your mind (alma) Lbjcusp

i struck a match and blew your mind (alma) LpHzda0

i struck a match and blew your mind (alma) B19NuoU

i struck a match and blew your mind (alma) 9RVLDab

i struck a match and blew your mind (alma) PTEHy9C

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:02

re-bienvenue avec cette beauté i struck a match and blew your mind (alma) 206649278

( Vous n’allez jamais laisser des empreintes de pas qui durent si vous marchez toujours sur la pointe des pieds. )

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:05

Cette fiche est si vide i struck a match and blew your mind (alma) 4285025084

Tellement hâte de te lire avec cette pépite !

Bienvenue de nouveau chez toi i struck a match and blew your mind (alma) 199959295

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

i struck a match and blew your mind (alma) 6HUpqPL

i struck a match and blew your mind (alma) VG9ZN4L

i struck a match and blew your mind (alma) HdQ2sxM

i struck a match and blew your mind (alma) XqaXC5h

i struck a match and blew your mind (alma) ScQI7k3

i struck a match and blew your mind (alma) OrZ6iae

:

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:10

REBIENVENUE. i struck a match and blew your mind (alma) 206649278

J'ai hâte d'en savoir plus sur cette petite zinzine. i struck a match and blew your mind (alma) 3922047296

:

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:10

Ah encore un multi compte :OO:

Amuse toi bien avec elle Razz

i struck a match and blew your mind (alma) IwRMZcp

i struck a match and blew your mind (alma) H7jaTB6

i struck a match and blew your mind (alma) DjtrscJ

i struck a match and blew your mind (alma) 9KRQfd8

i struck a match and blew your mind (alma) G2GqQRP

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:14

bon reboot avec cette jolie dame :l:

dream on
every time that i look in the mirror all these lines on my face getting clearer the past is gone oh, it went by like dusk to dawn isn't that the way?

i struck a match and blew your mind (alma) UurrdU0

i struck a match and blew your mind (alma) O8ufxuI

i struck a match and blew your mind (alma) WADZPqX

i struck a match and blew your mind (alma) ODaK2fa

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:18

Rebienvenue cutie i struck a match and blew your mind (alma) 1949770018

Hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce personnage !

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:37

Je sais clairement rien du personnage vu que la fiche est vide mais rien que la partie "la joueuse" je kiffe i struck a match and blew your mind (alma) 613854477

i struck a match and blew your mind (alma) 613854477

"elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité."

Ça aussi ça m'a fait marrer (j'suis trop bon public).

Re-bienvenue ! i struck a match and blew your mind (alma) 833687087

i struck a match and blew your mind (alma) 833687087

‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾ ‾

I'm gonna dance, dance, dance, with my hands, hands, hands above my head, head, head ☾☾

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:41

J’ai hâte, hâte, hâte i struck a match and blew your mind (alma) 3290930861

Cette fois peut être on s’aime :l:

Re bienvenue à la maison i struck a match and blew your mind (alma) 2891754501

(#)Jeu 19 Sep 2024 - 21:41

Comme les autres je sens qu'on va adorer la détester celle là i struck a match and blew your mind (alma) 613854477

bon reboot à toi :l:

i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?