Jordan a rien à faire ce soir. Elle bosse pas, soirée de congé qu’elle s’offre par ci, par là. Elle sait que Jay est pas à l’appart, il avait un truc à faire ce soir, il a bien essayé de lui expliquer mais elle l’écoutait plus, comme d’habitude. Il s’est pas vexé le Jay, il a juste souri, il connait sa Jordan, capacité d’attention d’une étoile de mer épileptique, ce qu’il lui dit souvent avant de rire, elle aussi, rit, parce qu’une étoile de mer épileptique c’est rare et ça fait d’elle quelqu’un de particulier. Ou un truc du genre. Elle se fait un chemin dans le bar, s’assoit au comptoir après un sourire en direction du barman, elle a ses habitudes ici et puis faut dire que les deux ont déjà fini dans les chiottes qui sont juste à côté. Il lui sert sa boisson, sans même attendre sa commande, de toute façon, elle finit toujours par prendre la même chose, vodka-redbull, avec plus de vodka, faut que ça serve d’avoir des ouvertures avec le barman en plus des consos gratuites quand il est bien luné. Elle le remercie et se concentre sur la salle, elle a pas envie de rentrer toute seule ce soir, la solitude lui bouffe les entrailles et vient chatouiller ces peurs profondes qu’elle a cru avoir domptées.

Une fois n'est pas coutume, ce soir c'est au canvas que je vais me détendre. Ce bar est plus calme que l'electric playground et c'est ce qu'il me faut en ce moment. L'attitude d'Emily me laisse perplexe, celle de Phoebe encore plus bien que je me doute que quelque chose se trame entre nous, et pour couronner le tout le boulot me rend chèvre depuis près de quinze jours. Il me semble voir le mal partout. On me dit que ça arrive au moins une fois dans la carrière d'un flic, que ça n'est pas grave, que ça va vite passer. C'est plus facile à dire qu'à faire parce que je jurerai que le barman joue les prostitués à ses heures perdues. Ouais, parano, que je vous disais... Je m'assois près d'une jolie blonde bien roulée, le genre qui plairait à n'importe qui et qui satisferait bien ce qui se cache sous ma ceinture. Il faut que j'oublie Phoebe, non ? Quelle meilleure façon de l'oublier que de coucher avec une autre nana ? Après tout, elle n'a pas l'air de vouloir dire non, et quand on met une robe si courte c'est qu'on a forcément envie de rentrer avec quelqu'un ce soir.

« Bonsoir. » dis-je d'une voix rauque. Bon, j'ai peut-etre oublié les bases de la séduction... appelée aussi 'comment emmener une fille dans son lit en moins de dix minutes'. « Joli décolleté... » Je louche presque sur ses seins, ils ont l'air vrai, en plus. Peut-etre le sont-ils... comme ceux de la jeune Phoebe ou de la belle Emily. Oh, je n'avais pas dit que je devais les oublier ce soir ? Surtout que les deux jeunes femmes sont brunes, et celle en face de moi est blonde, histoire de bien creuser l'écart. « Est-ce que vous etes seule ? » Je demande, comme si de rien n'était... et je commande un whisky coca au barman que je soupçonne de faire des choses pas très licites.

Rapidement, Jordan se perd dans ses pensées, elle perd le fil de la soirée, oublie ses motivations premières l'espace d'un instant, déconnexion habituelle chez elle. C'est une voix masculine qui vient la ramener sur terre et au même moment elle remarque que son verre est déjà vide, elle l'a pas vu passer. salut qu'elle répond, grand sourire comme elle a coutume. Il la détaille, elle le contemple, tous deux savent ce qu'ils veulent ce soir, pas besoin de faire dans la subtilité, de toute façon c'est un mot inconnu chez la blonde. Elle va toujours droit au but, non pas par excès de franchise mais parce qu'elle sait pas faire autrement. Pour toute réponse à sa remarque, elle sourit simplement, sourire cette fois charmeur, avec son second boulot, on arrive rapidement à perfectionner ce genre de technique. En tout cas, il a une belle gueule qu'elle se dit, ses prunelles s'arrêtent sur ses bras, un truc qui la fascine depuis qu'elle est en âge d'apprécier un corps masculin. en effet, vous aussi je suppose ? son regard appuie ses propos, pas d'erreur sur les signaux qu'elle envoie et l'invitation qui en découle. Elle indique au barman de lui servir un second vodka-redbull, puis se reconcentre sur l'inconnu. vous venez souvent ici ? elle croit pas avoir déjà sa tête dans le coin, elle s'en serait souvenue. au fait je m'appelle Jordan un sourire tout aussi séducteur que les autres accompagnent sa présentation. Elle se dit que ce sera plus facile pour la suite, au cas ou ça se passe ce soir, qu'il sache qui demander la prochaine fois.

Pas besoin d’être Einstein pour deviner que moi aussi, je suis seul. La plupart du temps lorsque je sors en boite ou dans un bar, mes frères ou mes collègues sont avec moi. Je repousse sans arret les filles qui dansent avec moi et veulent juste passer une bonne soirée en finissant dans le lit d'un parfait inconnu. Mais ce soir, je ne le fais pas, je vais meme vers ce que je n'approuve pas. J'ai besoin d'une bonne partie de jambes en l'air pour me griller le cerveau et le faire redémarrer. J'ai besoin d'oublier Phoebe, Emily, cette foutue mission... je ne peux pas continuer à accumuler la frustration sinon tout rejaillira sur mon boulot. Hors le boulot, on y touche pas. Un faux pas peut coûter la vie de quelqu'un. « Oui, je suis seul. Mais peut-etre pas pour longtemps... » dis-je en la regardant d'un air suggestif, répondant ainsi au sien. Pas de doute, je vais m'amuser ce soir. Et les cheveux qui tapisseront l'oreiller du lit seront d'un blond platine. « Je viens de temps en temps, disons. Pour me détendre. Les gens sont sympas. » Trève de bavardage, nous savons tout les deux comment ça va se finir. Quand elle me dit son prénom j'adopte un sourire prédateur puis descend de mon siège et cale ma tete dans son cou, de façon à ce qu'elle entende distinctement ce que je lui susurre à l'oreille : « Moi c'est Ethan, si on allait faire connaissance autre part, maintenant ? » Je l'entoure de mes bras et prend ses hanches à pleine main quand je l'amène vers moi afin de l'aider à descendre du tabouret. Cette fille est vraiment canon, et cette soirée risque de me revenir en mémoire pendant longtemps encore. « Ton appartement est loin ? J'habite sur Redcliffe. »

Il lui plait, visiblement elle aussi, ca tombe bien, elle aura pas à attendre longtemps pour trouver ce qu'elle est venue chercher, point positif, sa belle gueule et le corps qu'elle devine magnifique sous ses fringues. Elle sourit, satisfaite, on dirait qu'elle va passer une bonne nuit et c'est ce qu'elle recherchait. Elle l'écoute plus vraiment, occupée à le détailler, l'artiste en elle qui ressort quand il s'agit d'observer les visages. Elle retient juste son prénom et surtout la proposition qui suit, Ethan et une invitation, bien sûr qu'elle accepte la proposition. avec plaisir jordan c'est pas le genre de nanas à faire des chichis, à faire sa duchesse capricieuse, elle est venue pour une raison et voilà qu'elle est servie, elle risque vraiment pas de se plaindre. Elle le laisse l'aider à se remettre sur ses pieds. j'habite à quelques pas d'ici elle lui offre un sourire séducteur et elle a juste le temps de vider son verre qu'ils se dirigent. Elle guide leur pas jusqu'à chez elle, dix minutes à peine et ils sont devant son immeuble. Dix minutes pendant lesquelles elle se retient de pas se jeter sur le dénommé Ethan, d'ailleurs à peine dans son appartement que ses lèvres se posent contre celles de son invité. Elle a pas de temps à perdre et son excitation est trop grande pour qu'elle fasse les filles civilisées. Elle le débarrasse de son haut, le jetant dans un coin du salon avant de le mener à chambre où elle le pousse sur le lit. Heureusement, Jay est en déplacement car il risque de faire pas mal de bruits.

hj: no soucies, j'espère que tes examens se sont bien passés et que t'as géré ! et bien sûr bonnes fêtes

« avec plaisir » Il ne m'en faut pas plus pour l'aider à descendre du tabouret où elle était juchée telle une amazone, fière et indépendante. Coucher avec un mec qu'on connaît à peine n'est pas signe de dépravation selon moi, nous sommes juste deux adultes consentants qui cherchent un plaisir mutuel.  Il n'y a rien de mal à cela. Et puis ça me changera les idées, avoir sans cesse l'esprit embrumé d'images d'Emily n'est pas bon pour mon boulot. Se laisser distraire c'est laisser une chance à quelqu'un de me tuer ou de me blesser. Pas vraiment cool... « Bien, allons-y. » Elle habite à quelques pas d'ici et c'est un plaisir pour mes oreilles : je ne devrais pas attendre longtemps. Au même instant je regarde ses yeux si attirants, qui redirigent mon flux sanguin vers une partie de mon anatomie que je n'ai pas utilisée depuis un sacré bout de temps. Ouais, il est vraiment temps de lui donner du boulot.

Pendant dix minutes j'imagine tout ce que je pourrais faire d'elle une fois arrivés chez elle. Si je n'étais pas flic je la plaquerais probablement sur un mur et me rendrais coupable d'attentat à la pudeur. Nous arrivons enfin chez elle, pas le temps de s'attarder sur la déco : elle la joue dominatrice et prend les devants. Cela me fait un peu rire, j'adorerais me laisser faire et en meme temps je ne veux pas rester inactif : je ne l'ai jamais fait. Je joue le jeu quelques minutes, la laisse me déshabiller et me pousser sur le lit. La tension est palpable dans la pièce. Je pose mes mains sur ses hanches, remonte sans prendre de pinces tout en lui enlevant son haut et en déposant des baisers le long de son épaule jusqu'à son cou. N'y tenant plus, je la bascule sur le lit, prenant place au dessus d'elle avec tout le naturel du monde. Nos bassins se touchent et s'apprivoisent tandis que la tension monte en moi. Mais je suis trop tendu, incapable d'obtenir plus qu'une semi-érection. « Putain, merde... » Cela fait au moins dix minutes que je prolonge les préliminaires mais je sais  en mon for intérieur que je n'arriverais à rien ce soir. « Désolé... c'est juste... putain j'arrive pas à y croire. » dis-je en m'excusant platement pour mon incapacité à la prendre. Je vais me faire jeter, c'est sur... et ma réputation en prendra un coup.

Elle pige pas trop sa réaction sur le coup, tout se passait cool. Rencontré dans un bar, belle gueule, corps qu’elle a deviné sexy sous ses fringues, sourire mignon et proposition de terminer la soirée qu’elle a bien sûr accepté. A peine chez elle, elle s’est jetée sur ses lèvres parce qu’elle l’a sentie, parce qu’ils étaient pas là pour boire le thé et refaire le monde, elle a guidé leur danse sensuelle jusqu’à sa chambre, puis son lit. La tension a pris place, tandis que lui s’est décidé à prendre les rênes, pas le genre à se laisser dominer qu’elle s’est faite comme remarque, mais elle a pas bronché parce que son corps, lui, était en plein dedans, réclamant encore et toujours plus, son bassin allant taquiner celui de l’inconnu pour lui intimer de presser un peu. Ses baisers foutaient le feu à son corps tout entier, délicieux incendie qui lui faisait perdre le nord, ouais, il doit être un bon coup qu’elle s’était dit, parce que ces trucs-là, elle le sentait, rien d’étonnant vu son job, si on peut appeler ça un boulot d’ailleurs. Puis, quelque chose est parti en vrille, en plein milieu des préliminaires, pile quand elle se disait que ça en mettait du temps à venir, pas qu’elle ait un truc contre la mettre bien mais disons qu’elle a perdu l’habitude. Elle comprend pas trop, il avait l’air aussi partant qu’elle. Elle se redresse sur le lit et l’observe s’excuser, elle peut voir à sa tête qu’il l’est, tout du moins, qu’il a pas l’habitude que rien se passe de son côté. « J’suis juste peut-être pas ton genre » qu’elle dit en haussant les épaules, bon, c’est con de sa part de venir draguer une nana qui correspond pas à ce qui lui branche habituellement. « C’est pas grave, ça arrive » y a pas de jugement dans ses paroles, elle est sincère. Elle est pas vexée Jordan, elle devrait, quelqu’un de normal le serait mais ça changerait rien à la situation et humilier gratuitement les gens c’est pas son truc. Elle cherche un t-shirt qu’elle enfile, la fête étant terminée, son excitation a sauté par la fenêtre. « Bon je vais pas te retenir plus longtemps, t’as surement autre chose à faire » elle ajoute en souriant, comme à son habitude, rien n’est important donc vaut mieux sourire à la vie.

Spoiler:

La réponse que la blondinette me donne me coupe le souffle : « J’suis juste peut-être pas ton genre » Elle ne pourrait pas être si loin de la vérité. Le physique de la jeune femme m'a cloué sur place au premier coup d’œil. Non, ce qui ne va pas, c'est le mental. Je n'arrive pas à déconnecter mon cerveau, à le mettre en mode « off » pour profiter du moment. En ce moment je pense plus à Emily dont j'essaie d'oublier les lèvres pleines, les yeux papillonnants et le corps de rêve. « Non ! Putain, non ! » Que je balance fermement, défendant la jeune femme de penser cela une seule seconde. « T'es juste... super belle. Vraiment. Les blondes dans ton genre me font un effet de dingue, y'a juste que... j'ai l'esprit embrouillé par dix milles autres trucs. » dis-je, sincèrement désolé de la laisser comme ça. Si elle semble accepter la situation sans me foutre une baffe monumentale, de mon coté je suis dans mes petits souliers. Il n'y a qu'une fois que ça m'est arrivé, en y repensant. C'était à mon retour de mission, la première fois que j'ai essayé d'avoir quoi que ce soit de sexuel avec quelqu'un, et là il s'agissait d'une doctoresse tout à fait charmante que j'avais laissée sur sa faim... Elle était médecin, elle comprenait. Mais quand même, ça fou les jetons. Il m'a fallu six autres mois pour recommencer à envisager un rapport sans appréhender ce genre de souci gênant. Et là, sans que je ne m'y attende, rebelote ! « Bon je vais pas te retenir plus longtemps, t’as sûrement autre chose à faire » J'ouvre la bouche pour lui répondre, mais je suis trop surpris pour cela alors je la referme, répétant le processus trois ou quatre fois de plus. « Et c'est tout ? » Je demande en riant d'un air hystérique. « Je veux dire, on ne peut pas s'envoyer en l'air donc tu me jettes dehors ? » Je ne devrais pas avoir ce ton indigné et pourtant je ne comprends pas la jeune femme. « Je pourrais peut-etre m'occuper de toi, je sais me servir d'autres atouts, tu sais... Je ne veux juste pas te laisser comme ça. » Oh non, pitié, je m'enfonce... le pire, c'est que j'en suis conscient.

« Et c'est tout ? » elle se tourne vers lui, interloquée « Je veux dire, on ne peut pas s'envoyer en l'air donc tu me jettes dehors ? » il poursuit, et elle, a du mal à piger où il veut en venir, surtout ce qu’il veut. Il a l’air d’avoir mal pris sa remarque ou la situation ou elle ne sait quoi d’autre, le comportement humain peut parfois être surprenant pour elle. Blondie considère qu’il y a pas de problèmes, ça devait se faire, ça s’est pas faire, c’est pas la fin du monde, la vie continue, y a tellement pire. Elle aurait pas été contre le fait de continuer, c’est sûr, mais elle n’en mourra et au fond, malgré les compliments, y a bien quelque chose qui fait que ça fonctionne pas. Et logiquement, elle se dit que c’est elle, forcément, un truc finit toujours par clocher avec elle. « Je pourrais peut-être m'occuper de toi, je sais me servir d'autres atouts, tu sais... Je ne veux juste pas te laisser comme ça. » Les prunelles de blondie prennent celles de l’inconnu du bar (son prénom s’est aussi fait la malle) en grippe et ne les lâchent plus, elle détecte un certain malaise puis elle se souvient que c’est un mec, et parait que leur fierté est ce qu’il y a de plus important, il faut pas la mettre à mal. « Je suis désolée si je t’ai vexé, c’était pas mon but » elle le pense, son visage l’exprime, elle a pas voulu le gêner avec ses mots, c’est pas dans ses habitudes, de faire exprès en tout cas mais sa maladresse légendaire a toujours su faire le reste. Elle sait plus trop quoi dire, comment arranger la situation. « Je t’offre quelque chose à boire ? » c’est sorti tout seul, c’est comme ça qu’on fait quand on a des invités à la maison n’est-ce pas ? Elle aurait peut-être mieux fait de la fermer après réflexion. « ou manger un truc… » elle se fait de la peine.

Le malaise est tel que je voudrais être n'importe où sauf ici, à convaincre une fille que je ne suis pas un mauvais coup et qu'elle est tout sauf un problème. Mais je n'arriverai même pas à me convaincre moi-même que je suis un bon gars, là. J'ai grillé toutes mes cartouches et je me sens comme un intru dans son lieu de vie. Pourquoi n'ai-je pas déguerpi avant, quand elle me le proposait gentiment ? Peut-être avait-elle prévu le coup, qu'elle savait que nous serions dans une position inconfortable si nous essayions d’être de « bons amis ». J'essaie quand même de ne pas être un salaud sur toute la ligne en lui proposant de ne pas la laisser frustrée. Sauf que là encore je ne récolte pas grand chose sauf un moment extrêmement gênant. Finalement je met ma fierté de mâle de coté afin de pouvoir continuer cette conversation sans davantage me ridiculiser. L'humilité reste la meilleure solution... c'est la testostérone qui me fait faire n'importe quoi, et jusqu'ici je pensais être immunisé de ces grosses batailles d'égo. Je me suis trompé, affreusement. « C'est rien, c'est moi... » je lui réponds après qu'elle se soit excusée. Ce n'est pas à elle de le faire, loin de là. La jolie blonde a fait preuve d'une compréhension étonnante dans ce genre de situation. Elle aurait pu – et pourrait encore – avoir autant de mecs qu'elle voulait, et elle ne me jette pas comme une vieille chaussette. Il n’empêche que je ne vais pas la déranger plus longtemps. « Non, mais c'est super gentil. Je suis encore... désolé pour ça. » fais-je avec un sourire gêné. « Je te donne mon numéro, si jamais... tu as besoin de quelque chose ou... je ne sais pas. Je suis flic, en fait. N'hésites pas si tu as besoin. » Je griffonne mon numéro personnel et professionnel sur un bout de papier, avec mon nom et mon prénom, puis le lui tends. On ne sait jamais, après tout. Mais je préférerai rester en contact avec elle... ça a l'air d’être une chic fille. Ensuite je fais un signe de tête avant de passer la porte qu'elle vient d'ouvrir, et, sans un mot de plus, je m'enfonce dans la nuit et me remet à courir pour ne pas laisser mes pensées se déchaîner dans mon esprit.