and so a touch that was my birthright became foreign (greede #1)
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Une palanquée de prétextes, voilà ce que Lola apporte, en plus de ses fleurs, aux parents Siede. Elle sait pourtant qu’elle n’a pas besoin de ça, qu’elle est chez eux comme elle est chez ses propres parents, mais il y a toujours ce petit quelque chose en elle qui la fait pencher pour la justification lorsque, après le travail, elle termine sur le perron de cette famille qu’elle considère comme la sienne. Le visage de la matriarche de la maison s’éclaire d’un bonheur immédiat à l’instant où elle ouvre la porte sur une Lola souriant jusqu’aux oreilles. Dans sa main, elle tient un bouquet de gypsophile, de matricaire, et de feuillages de saison qu’elle lui tend comme une enfant qui a fait son devoir de gentille fille et qui offre à sa maîtresse le plus beau des cadeaux de fin d’année pour la remercier du temps qu’elle lui accordé, de ce qu’elle lui a appris. Ce n’est pas elle qui l’a composé, elle est allée le chercher chez son fleuriste préféré, celui qui fait payer un bouquet champêtre une petite fortune alors qu’il suffit à quiconque de se pencher dans un champ pour un résultat similaire, aussi la posture qu’elle maintient quelques secondes encore pourrait faire penser le contraire : Lola, la gentille fille, madame Siede, la maîtresse "Pour ton bureau. Elles te plaisent ?" lui fait-elle, se laissant appeler par l’invitation de rentrer qu’elle reçoit sans le moindre délai.
Il n’est pas si tard que ça, il fait encore clair dehors. Si elle ne s’attarde pas trop longtemps, elle pourra probablement embrasser Claudia avant qu’elle n’aille au lit, mais ça ne lui effleure même pas l’esprit. Elle est occupée ailleurs, ici en l’occurence, à partager les derniers potins de sa vie avec une femme qu’elle admire autant qu’elle admire sa propre mère. Elle l’invite à prendre un verre, elle accepte, et puis une chose en entraînant une autre, le bouquet qu’elle a apporté déposé sur le comptoir de la cuisine, elles en viennent à se remémorer le passé — celui qui donne à Lola l’envie irrépressible de rejoindre le bureau de son interlocutrice. C’est un lieu sacré pour elle, c’est pour cette raison qu’elle aime autant cette maison : cette pièce regorge de mystères et de bons moments dans lesquels elle a envie de replonger maintenant, la tête doucement enveloppée dans du coton à cause de ce qu’elle vient de boire à petites gorgées pour ne pas donner l’impression qu’elle n’attendait que ça, de pouvoir boire. Peu importe. Ça lui arrive de temps en temps, de penser à ces moments quand elle se sent seule et triste, espérant y puiser la force nécessaire de continuer d’avancer en se raccrochant à ce dont elle se souvient de ces fois où, avec Atlas, ils se retrouvaient tous les deux dans le bureau de sa mère, à lire des histoires, à s’en raconter, et à parler de leur avenir qui est bien loin de celui qu’ils avaient fantasmé à l’époque. Elle pose son verre, elle soulève le vase débordant de fleurs "Je m’en charge, laisse-moi faire." Après une heure, peut-être deux — le délai induit pas la politesse qu’elle maîtrise à la perfection, elle rejoint l’étage de la maison familiale avec, à la main, le vase contenant le bouquet qu’elle a ramené. Et elle le sent battre dans sa poitrine, son coeur. C’est un peu douloureux quand elle y pense… alors elle fait en sorte de ne pas y penser, poussant la porte, et s’enfonçant dans la pièce avec la curiosité d’une petite aventurière qui se laisse charmer par l’expectative de découvrir de nouveaux secrets.
Rien n’a vraiment changé, elle le sait. Dans ce bureau, il n’y a qu’elle qui a bougé, et elle ose espérer que c’est pour le meilleur ; elle est vêtue d’un tailleur hors de prix d’un rose poudré tout doux, qui tranche juste assez avec la carnation de sa peau pour la sublimer, et dont elle a abandonné la veste pour découvrir une blouse cintrée blanche, qui met en valeur les atouts que personne n’oserait lui reprocher, autant dire que dans la vision de la petite fille qu’elle était alors, elle lui donne l’air que le meilleur lui est arrivé. Oh, si elle savait. Elle déambule presque sur la pointe des pieds, le tapis persan qu’elle frôle avec ses talons feutrant le moindre de ses mouvements, pose précautionneusement le vase sur le bureau qui trône au milieu de la pièce et sur lequel elle se voit parfois assise devant, parfois assise dessus ; et c’est ce souvenir là qui la fait glisser vers une pente dangereuse qu’elle observe en s’approchant de trop près avec l’audace des imprudents, s’imaginant la douceur de lèvres dans son cou, de mains remontant ses cuisses. Elle sursaute d’un coup, recule du bureau dans un léger pas en arrière, et tourne la tête avec la même intention, surprise, quand la porte du bureau s’ouvre sans qu’elle ne s’y attende un seul instant, perdue dans le côté le moins innocents des songes qu’elle raccorde à cet endroit. C’est fou, mais comme des aimants, ses yeux trouvent immédiatement ceux d’Atlas, et la réplique fuse, juste après le sourire tout en fossettes qu’elle lui adresse sans concession "Bonsoir, étranger."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Dernière édition par Alma Barton le Ven 27 Sep 2024 - 19:10, édité 1 fois
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8411 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Il n’a pas pour habitude de prêter attention aux notifications qui polluent, trop régulièrement à son goût, l’écran de son téléphone. De manière générale, il laisse les petites bulles informatives s’accumuler, avant de toutes les supprimer d’un coup, sans le moindre intérêt, loupant parfois des messages de ses proches. Atlas n’est pas de cette génération qui passe son temps collé à son téléphone, trop habitué à faire sans durant ses années à l’armée, il peut parfaitement s’en passer. La distraction est uniquement nécessaire lorsqu’il se retrouve dans la salle d’attente de son kiné, le forçant à rester assis sur sa chaise, plutôt qu’à fomenter une excuse qui l’amènera à fuir le cabinet médical. Il scrolle sans but, s’attardant sur les dernières applications téléchargées par sa sœur, avant qu’une notification n’attire réellement son attention : le rappel de la diffusion d’un match de rugby le soir-même. Une broutille, un simple message qui l’incite à bien allumer son poste de télévision en début de soirée, mais également le constat d’un vide qu’il n’avait pas relevé jusqu’à présent. Depuis combien de temps son père ne lui avait pas demandé de venir regarder un match à la maison ? À quel moment Atlas a tellement perdu trace de ce qu’était sa réalité qu’il en a oublié les traditions instaurées avec son paternel ? Il a beau chercher, au-delà de sa mémoire défaillante, il n’a pas souvenir de la moindre invitation depuis ce qui s’apparente être des mois. Et rien de tout cela s’avère normal. À quel moment son père a décidé que ce serait trop lui demander ? Qu’est-ce qu’il a bien pu dire, ou ne pas faire, pour que ce ne soit plus une habitude, un rendez-vous imposé ? À mesure que ses yeux relisent la notification, la culpabilité le gagne. Véritable écho de tout ce qu’il ne cesse de manquer alors que le temps de rattraper les années perdues est enfin à sa portée. Il transporte ce blâme durant sa séance, rendant les exercices plus difficiles encore et sa concentration bien trop maigre pour espérer obtenir le moindre résultat.
Le soleil entame à peine sa course vers l’horizon lorsqu’il se gare dans l’allée à l’arrière de la maison familiale. Il n’a prévenu personne, préférant venir dès la fin de sa séance, qu’importe si le match ne commence pas avant une bonne heure et demie. Il leur doit bien cela, un peu de son attention, quand il a déjà éludé bien trop de rendez-vous dominicaux. Il s’impose un mantra, s’obligeant à rester pleinement connecté à l’instant, plutôt que laisser ses pensées l’absorber. Il veut essayer, sans la promesse d’un score parfait, au moins d’être présent, pour les rassurer, eux qui n’osent même plus l’aborder tant il a su être virulent pour les tenir à distance. La porte de la cuisine est déverrouillée, il trouve sa mère en train de ranger des verres et s’empresse d’aller l’embrasser. Il ne fera aucun commentaire sur la façon dont elle le retient contre elle, juste une seconde supplémentaire. Elle le submerge du regard aimant d’une mère alors que sa main glisse sur sa joue et qu’elle ne désapprouve lentement. « Tu aurais pu te raser. » Il lève les yeux au ciel, ayant bien trop entendu cette remarque ces derniers temps. « Je viens regarder le match avec papa. » Il reconnait le sourire qu’elle lui adresse, un remerciement silencieux, l’approbation qu’il ne cherchait pas, mais qu’elle lui offre sans réserve. Au loin, il entend la télévision s’allumer, il lui suffit d’attraper deux bières dans le frigo pour aller retrouver son père et alléger le poids qui s’était installé dans sa poitrine. Le programme est simple, mais subitement chamboulé par l’expression de malice qu’il devine sur les traits de sa mère. « Lola est en haut. » Ses mouvements se stoppent net à l’entente de ce prénom et d’une manière presque stupide, il peut sentir les battements de son cœur s’accélérer. Il ne dit rien, hausse les épaules, oublie les bières dans le frigo et s’éloigne dans le couloir en direction du salon. Pour se rendre d’une pièce à l’autre, il est obligé de passer devant les escaliers. Il observe les marches un instant. Et sans réfléchir, il monte.
Il n’a pas besoin de chercher, il sait exactement dans quelle pièce elle se trouve. Pourtant, il hésite sur le seuil. Le temps d’une seconde, à se demander si cela a un quelconque intérêt. Elle n’est pas venue pour lui, probablement juste pour une simple visite. Mais qu’est-ce qu’elle fait seule dans ce bureau alors ? La curiosité s’accompagne au désir de la voir, juste un instant, et le pousse à ouvrir la porte sans ménagement. Il perçoit sa surprise, qu’elle masque dans un sourire. « Bonsoir, étranger. » Le simple son de sa voix lui provoque un frisson qu’il dissimule en venant croiser ses bras sur son torse, prenant nonchalamment appui sur le chambranle de la porte. Il déteste qu’elle souligne aussi aisément ce qu’ils semblent être devenus avec le temps. Des étrangers qui se croisent sans se comprendre. « Bonsoir. » Ses yeux glissent lentement sur elle, s’attardant subtilement sur chaque détail, de son tailleur cintré à la paire de boucles d’oreille qu’elle porte. Son regard la parcourt de la tête aux pieds dans une lenteur parfaitement maîtrisée, prenant le temps d’effleurer chaque courbe, savourant chaque seconde. L’envie de refermer la porte derrière lui le traverse, de créer un espace clos où ils se retrouveraient seuls pour la première fois depuis si longtemps. Un endroit où il pourrait enfin déverser tout ce qui le ronge de l’intérieur, annihilant la joie de vivre qui était autrefois sienne. Il hésite, mais reste impassible, incapable de franchir ce cap qui n’aurait jamais dû en être un. Elle était celle auprès de qui il se confiait, elle est devenue celle qu’il observe de loin, sans réellement savoir quoi faire. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Pas dans cette maison qui a toujours été comme la sienne, mais dans cette pièce, à effleurer les meubles du bout des doigts comme pour en invoquer les souvenirs qu’ils renferment.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Il se tient à distance, Atlas, et ça lui laisse une sensation bizarre. Il ne reste pas uniquement en retrait d’elle et de ce qu’elle représente pour lui, il refuse visiblement l’idée même de rentrer dans la pièce alors qu’elle s’y trouve. Ça la fait se sentir coupable de s’imposer dans un endroit qui légitimement lui appartient, ainsi elle se demande si elle ne devrait tout simplement pas s’en aller pour le laisser disposer des lieux comme il l’entend puisque, apparemment, c’est elle qui dérange. Elle est puérile quand elle pense de cette façon. Seulement, les faits sont là, et le sentiment désagréable, alors même si elle ne dit rien, elle se braque un peu dans le fond d’elle-même. Elle est heureuse de le voir pourtant, c’est une évidence que ses yeux trahissent quand, incapables de se détacher des siens, elle le fixe, le dévisage, et note la première chose qui lui saute aux yeux. Sa tête se penche, elle plisse les paupières et murmure dans un léger sourire "T’as besoin d’une coupe." C’est à peine un reproche : elle l’aime hirsute comme elle l’aime soumis à la prérogative des militaires dans son genre, Atlas, mais c’est encore la seule chose qu’elle peut dire sans avoir l’impression de mettre les pieds dans le plat. Et puis de toute façon, ça reste une constatation fugace, faite sur le ton de la conversation, faite surtout pour noyer le sentiment que lui laisse la manière dont lui laisse glisser ses yeux sur le moindre recoin de sa silhouette qu’elle redresse sans véritablement y penser pour lui offrir le loisir de ne rien négliger lors de son examen fait à distance. Des frissons la parcourent lorsqu’elle sent la caresse de son regard, conquise par le sentiment grisant d’être regardée de cette manière. Ça titille son orgueil, fait palpiter son coeur un peu plus fort… mais il reste à sa place, le jeune homme, et ça la frustre, ainsi pour palier ce sentiment, Lola attaque tout doux, posant à peine ses fesses sur le bord du bureau derrière elle tout en lui disant "Alors qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que j’ai enfin réussi à me débarrasser de tous mes kilos de grossesse ?" Il ne la regarde pas pour vérifier son poids, elle le sait. Sauf que c’est plus subtil d’amener le fait qu’elle a surpris la façon dont il la regardait que de lui demander ouvertement d’arrêter de la torturer en l’effleurant sans vraiment le faire, ses bras croisés sur sa poitrine tandis qu’il reste là, à plusieurs mètres d’elle.
Elle pince les lèvres pour retenir son sourire, les garde un instant fermées comme ça pendant que lui la questionne. Son interrogation lui fait hausser les épaules, tendre les bras pour tenir le bord du bureau sur lequel elle s’est à peine assisse, le corps tourné dans sa direction, ses yeux soudés à la silhouette qu’il lui offre ; il a dérivé doucement, son regard, s’attardant sur sa tenue, sur la nonchalance qui émane de lui alors qu'il est là, appuyé contre le chambranle de la porte en donnant l'air d’attendre d’être invité à entrer. Il est chez lui, c’est ridicule, et cette pensée la fait rire très légèrement avant qu’enfin, elle ne lui réponde "J’ai vraiment besoin d’une excuse pour rendre visite à tes parents ?" Hypocrite, s’assène-t-elle elle-même dans l’intimité de ses pensées ; elle le lui demande alors qu’elle a eu besoin d’aller acheter des fleurs pour mieux justifier de sa visite. C’est drôle, comme les choses changent, pense-t-elle en continuant de l’observer. Avant son mariage, il ne lui aurait jamais posé cette question, il aurait accepté qu’elle était la bienvenue, que la porte lui étant toujours ouverte, et que disposer de cet endroit en particulier était d’une normalité telle que ça n’aurait constitué aucune forme de bizarrerie de la voir ici, à une heure pareille. Aujourd’hui, se demande-il pourquoi elle préfère être là alors qu’elle a un mari et une petit-fille qui l’attendent à la maison ? Se sentirait plus à l’aise avec sa présence si elle lui donne une excuse potable à son intrusion ? Elle ne veut pas l’embarrasser, c’est une certitude qui la transie d’un léger sursaut qui l’aide à se redresser sur ses talons hauts, et elle lui fait finalement, allant se positionner près du vase qu’elle a ramené et posé à quelques centimètres à peine de là où elle était assise une seconde plus tôt "J’ai pensé à ta mère ce matin, j’avais envie de lui apporter des fleurs." Elle s’applique à lui montrer le bouquet, tourne le vase pour qu’il le voit un peu mieux, et continue "On a discuté toutes les deux. On a peut-être bu un verre ou trois, ne sois pas étonné si elle divague pendant le temps que tu passeras ici." Elle sourit, son nez se plissant doucement quand elle le fait. Elle ne lui retourne pas la question, ce serait idiot. Il a grandi ici, il est tous les droits d’aller et venir à sa guise. À son contraire donc, et cette logique la frôle, la poussant en fin de compte à lui demander après un instant à réarranger la tenue des fleurs dans le vase "Tu veux que je m’en aille ?" Et cette fois-ci, elle évite de le regarder.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8411 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
La sensation est étrange, de se retrouver là, ensemble, pour la première fois depuis ce qui lui apparaît être une éternité. Il perçoit le sourire qu’elle lui adresse, mais impose une distance de sécurité, son impulsivité l’ayant déjà fait monter jusqu’ici. Il ne sait pas ce qu’il attend, mais il a ressenti ce besoin irrépressible de la voir dès l’instant où sa mère avait prononcé son prénom. Et il la voit désormais, juste en face de lui, percher sur ses talons hauts, son regard croisant le sien de manière magnétique. Il est heureux de la voir sans que ce ne soit orchestré, dans cette pièce qui résume tant les années passées à parcourir la vie à ses côtés. Il hausse un sourcil interrogateur alors qu’elle plisse du nez. Avant même qu’elle n’entrouvre les lèvres, il sait qu’elle va trouver quelque chose à commenter. « T’as besoin d’une coupe. » Il lève les yeux au ciel de la même manière qu’il a su le faire auprès de sa mère quelques minutes auparavant. « Parfois, j’oublie que les femmes de cette maison ont forcément un avis sur tout. » Bien sûr qu’il l’inclut dans les femmes sous ce toit, elle qui a toujours traîné dans les parages, qui vient même sans que l’un des enfants de la fratrie soit dans le coin. Elle est ici chez elle et c’est ce qui le hante parfois, la simple perspective de toujours avoir Lola dans sa vie, qu’importe à quel point il aimerait échapper aux souvenirs de leurs occasions manquées. La rengaine est éternelle. Il replonge tête la première, abusant de sa position pour la dévorer du regard, comme s’il n’était pas censé démontrer une certaine retenue face à une femme mariée. « Alors qu’est-ce que t’en penses ? » Pris la main dans le sac, son regard grimpe quelques étages, pour retrouver les prunelles émeraudes d’une Lola légèrement amusée. « Est-ce que j’ai enfin réussi à me débarrasser de tous mes kilos de grossesse ? » Sa mâchoire se serre tandis qu’il se redresse. Il déteste se faire rappeler à l’ordre, plus encore lorsqu’elle lui jette à la figure la vie qu’elle a construite sans lui. Tout cela est puérile, mais Atlas s’efforce de ne jamais penser au fait qu’Alma est devenue mère. Mais c’est sa question qui finit par le laisser perplexe ? Est-ce que son mari s’est permis des commentaires déplacés sur son physique ? Ou est-ce que c’est son approbation qu’elle est venue chercher ? Plongeant à nouveau son regard dans le sien, il répond sans la moindre once d’hésitation. « Tu es magnifique. » Qu’importe son statut ou ce qu’ils sont devenus, Atlas a des yeux et le constat reste d’une évidence première. Lola a toujours été magnifique. Il n’a pas honte de l’affirmer. Il n’est même pas question d’en faire le moindre débat, et jamais il ne cachera ce qu’elle a toujours éveillé en lui : un désir qui ne s’explique pas.
Il ne sait pas ce qui semble tant l’amuser dans la situation. Comme si elle avait attendu ce moment et qu’elle cherchait à s’en délecter, alors qu’il aimerait réduire au minimum leur échange. Il ne sait pas ce qu’il veut Atlas, mais partir ne fait plus réellement partie des options envisagées. « J’ai vraiment besoin d’une excuse pour rendre visite à tes parents ? » Touché. Elle n’a jamais eu besoin d’excuses, il n’a pas à se mêler de la relation qu’elle entretient avec ses parents, ni celle qu’elle doit encore maintenir avec Mia. Auparavant, il ne se serait jamais soucié de la raison. Aujourd’hui, l’alliance qui brille à son annulaire lui fait l’effet d’un néon listant toutes les raisons qui font que Lola ne devrait pas être là. Elle a un mari, une fille, loin de cette maison et de sa famille. Rien ne justifie vraiment qu’elle termine sa journée entre ces murs, mais une fois encore Atlas se mord l’intérieur de la joue, gardant pour lui ses remarques acerbes. « J’ai pensé à ta mère ce matin, j’avais envie de lui apporter des fleurs. » Il l’observe manipuler la preuve qu’elle agite sous son nez et ne peut s’empêcher de sourire. Bien sûr qu’elle a visé juste avec son bouquet. « On a discuté toutes les deux. On a peut-être bu un verre ou trois, ne sois pas étonné si elle divague pendant le temps que tu passeras ici. » Il n’est pas étonné. Lola aussi a grandi dans les parages. Elle est une figure fixe dans le paysage de la famille Siede et elle sera toujours accueillie à bras ouverts dans cette maison, Atlas n’aura jamais son mot à dire sur le sujet. Il ne se permettrait pas d’imposer des décisions à ses proches. Il préfère accepter et observer de loin, grapillant quelques minutes de son attention. Il allait répliquer, juste pour la forme, mais ses oreilles surentraînées perçoivent le bruit immanquable de la première marche des escaliers qui grince sous le poids d’un pas curieux. Décalant son torse vers l’arrière, il passe son visage au-dessus de son épaule, pour apercevoir la silhouette de sa mère, prise la main dans le sac. « Ou si je la surprends à vouloir écouter aux portes visiblement. » Il adresse un regard à peine menaçant à sa mère qui lève les mains au ciel, coupable de sa curiosité. Un rire lui échappe alors qu’il se décolle du mur, pour mieux avancer dans la pièce. Son regard croise celui de Lola alors qu’il ferme la porte derrière lui, laissant à peine, à la voix de sa mère, le temps de leur rappeler de bien se comporter. Il rit à nouveau, tel un adolescent à qui l’on vient de rappeler de toujours être courtois auprès de la gent féminine. « Tu veux que je m’en aille ? » La porte claque dans son dos en guise de réponse. Inconsciemment, il jette un œil à sa montre, un cadeau de Lola, le match ne débute que dans trois quarts d’heure. « Non. » C’est trop tôt, il a encore besoin d’absorber sa présence, de profiter de l’instant. Il n’a aucune idée de ce qu’ils pourraient bien se dire, mais il ne veut pas qu’elle s’en aille désormais. « Reste. » S’il te plaît.
Conscient que s’évertuer à imposer une distance entre eux s’avère stupide, il s’avance dans la pièce. Il est incapable de rester debout de manière statique bien plus longtemps, la douleur se réveillant déjà le long de sa jambe. Par habitude, il s’installe sur le fauteuil quand elle avait toujours préféré le sofa le long de la bibliothèque. Elle n’a pas bougé, l’observant depuis son perchoir sur le bureau. Il lui adresse un sourire sans trop savoir quoi dire. Elle lui manque, mais ce n’est pas ce qu’il doit dire, il n’a plus le droit d’affirmer de telles choses quand il est celui qui la laisser partir. « Comment va ta fille ? » Il s’accommode d’une conversation mondaine, qui ne leur ressemble en rien, mais qui la garde éloignée de tout ce qui se trame dans l’ombre.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Avec la réponse qu’Atlas lui donne Lola gagne la certitude qu’Aurora a déjà fait la remarque à son rejeton au sujet de ses cheveux. Ça sonne forcément différemment dans sa bouche, mais ça provoque la même réaction chez lui. Il roule des yeux et ça la fait sourire, de le voir se comporter comme un adolescent pris en délit de négligence d’une apparence qu’il a l’habitude de soigner à cause du standing qui vient avec le statut qu’il occupe dans l’armée. Aujourd’hui, elle n’a pas vraiment besoin de partager son quotidien pour savoir qu’il ne fait pas grand-chose, qu’il se laisse aller. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’il se complait dans l’arrêt prolongé de son activité principale, celle de laquelle il a toujours été passionné, lui étant entièrement dévoué, mais en le voyant aussi réfractaire à prendre soin de lui, une partie d’elle pense sévèrement qu’il a baissé les bras, tout simplement. A-t-elle le droit de le lui faire remarquer ? Elle ne sait pas, elle n’a pas envie de s’y attarder, tout comme elle n’a pas envie de lancer d’hostilités inutiles en l’accusant de quoi que ce soit ; il a souffert, il a besoin de temps pour se remettre, ça lui suffit presque entièrement comme justification valide à invoquer. Ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus, et malgré l’émoi dans laquelle ça la met, le regard d’Atlas la dévorant sans subtilité, elle a envie d’en profiter aussi longtemps que le leur permettra leur capacité commune à éviter l’éléphant dans la pièce. Quand il la complimente, elle minaude, Lola. Elle relève une épaule, pose son menton dessus et bat des cils, ne prétendant pas un seul instant qu’elle ne mérite pas qu’on flatte son ego. Elle a toujours su qu’elle était belle. Magnifique, c’est sans doute exagéré, alors même si elle continue à poser une seconde ou deux, elle lui fait finalement "Parfois, j’oublie que les hommes en général sont des baratineurs de premier ordre." Elle a droit à son lot de caresses dans le sens du poil, et bien que celles d’Atlas sont nettement plus agréables que celles des autres, qu’il se sente peut-être obligé de la flatter, et juste ça, ça la gêne un tout petit peu.
Elle ne s’appesantit pas, tourne en dérision l’idée qu’il l’accuse d’être là sous un prétexte fallacieux. C’est à moitié le cas, ainsi après un instant, elle lui parle des fleurs qu’elle a apportées à sa mère, les lui montre et lui parle des verres qu’elles ont bus — elle en aimerait bien trois autres encore. Elle est toujours proche du bureau, il est toujours sur le pas de la porte ; ils se regardent toujours, et c’est dense, cet échange qui se passe sans qu’ils ne disent grand-chose. Surtout Atlas, en vérité. Elle l’a connu plus volubile et plus prompt à lui parler de tout, de rien, de ce qui constitue cet univers autour duquel elle gravite sans plus y avoir vraiment accès, l’alliance qu’elle porte au doigt agissant en talisman sacré sur la volonté du jeune homme à la laisser pénétrer la vie qu’il mène de son côté. Elle rit à la petite scène imposée par la matriarche Siede et à laquelle elle assiste sans vraiment en faire partie, ne compte pas s’offusquer un seul instant de son intrusion parce que c’est un gimmick bien connu des membres de la famille d’Atlas, de vouloir savoir ce qu’ils fabriquent lorsqu’ils sont ensemble. Ce ne sera surement pas grand-chose ce soir, même si quand il rentre enfin dans la pièce et qu’il ferme la porte, Lola a des flashbacks de moments où ça annonçait la promesse de quelque chose de moins sage qu’une conversation. Elle sent d’ailleurs les battements d’ailes d’un millier de papillons lui lui descendre dans le ventre, s’échappant de son coeur qui bat vite et fort dans sa poitrine. Reste, il le lui dit alors qu’elle doute qu’il veuille qu’elle soit là, et il ne lui faut que ça, ce soupir rauque qu’il lui offre comme le cadeau qu’elle désire le plus au monde, pour décider que sa place est là.
Elle hoche la tête, lui fait savoir sans le dire qu’elle ne bougera pas, et relance son examen minutieux du moindre de ses mouvements "Tu boites, non ?" lui demande-t-elle, les sourcils froncés en suivant son parcours jusqu’au fauteuil dans lequel il s’installe. Elle reste à sa place, fait de nouveau reposer ses reins sur le bord du bureau, et attend qu’il relève la tête pour chercher la réponse à sa question dans le bleu glacial de ses yeux. Elle sait que son accident a laissé des séquelles, que les opérations qu’il a subi aussi, mais à quel point ça impact son quotidien aujourd’hui ? Elle est forcée d’admettre qu’elle n’en sait rien. Elle veut le savoir, elle est prête à le questionner davantage encore, mais il dégaine une question joker qui lui fait doucement perdre son sourire le temps d’un instant. Bien sûr qu’il va lui parler de Claudia, tout le monde fait ça. Elle hausse les épaules, se remet à sourire en reprenant la parole "C’est une enfant de quatre ans, elle va bien." Logique implacable : les enfants de quatre ans n’ont pas de problèmes "Elle adore les bains à bulles, les licornes, et Taylor Swift." Évidemment "Jake est persuadé qu’elle est plus intelligente que la moyenne, mais je crois qu’il essaye simplement de perpétuer sa mauvaise habitude de considérer tout ce qui porte son nom comme un trophée. Il envisage déjà de lui faire sauter des classes." Quand elle parle de trophée, elle parle de ses livres, pas du tout d’elle et du fait qu’il adore se pavaner à ses côtés en rappelant à quiconque croisant leur route qu’elle est madame Barton. Elle rit en inclinant la tête en avant, réfléchit un instant avant de cesser de rire, ses lèvres se mordant de plus en plus fort au fur et à mesure que le silence s’étend. Elle les relâche seulement lorsqu’elle ajoute "Elle lui ressemble, c’est dingue. Elle n’a pas hérité de grand-chose de moi en dehors de mes yeux." Et ça ne la rend même pas triste. Quelques secondes encore, elle se tait, et puis reposant ses yeux dont elle parle, effilés, perçants, sur Atlas, elle lui dit avec conviction "Elle t’aimerait beaucoup." C’est cruel, elle le sait, d’émettre ce genre de possibilités quand en même temps, elle songe à celle que, si Claudia était leur fille à tous les deux, c’est à lui qu’elle ressemblerait. Ça lui transperce le coeur de le penser, aussi elle tente de chasser ça de sa tête, tient plus fort les bords du bureau auquel elle s’est accrochée dans l’intervalle, et lui demande après un temps infini à se perdre dans la contemplation silencieuse — et à distance — de son visage "Et toi, dis-moi, comment tu vas ?" Elle est tentée de rajouter un ne me mens pas. Sauf qu’elle ne le fait pas, espérant que leur lien soit encore assez solide pour que ce soit normal à ses yeux qu'ils restent sincères l'un envers l’autre.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8411 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
La scène est étrangement familière. Combien de fois, par le passé, s’était-il empressé de refermer la porte pour qu’aucun membre de sa famille ne fasse irruption dans leur bulle ? Auparavant, il ne marquait aucune hésitation. La porte claquait dans son dos alors qu’il avait déjà ses lèvres posées sur celle de Lola. Ce soir, il se contente du frisson que le fantôme de ces souvenirs lui offre. Cela fait bien longtemps qu’il a perdu le droit de se montrer aussi impulsif à ses côtés. Atlas a été relégué au rang de ceux qui n’ont que le droit de regarder, ceux qui se laissent charmer, mais qui ne peuvent pas s’approcher de la femme qui a parfaitement conscience de son pouvoir de séduction. Il est devenu ce mec lambda qui n’a pour compagnie que son imagination. Malgré la tension qui s’alourdit à l’instant où ils se retrouvent parfaitement seuls dans cette pièce chargée de souvenirs, le baiser langoureux n’est pas au programme. Il aurait probablement dû se contenter de quelques mots échangés, rappelant la raison de sa présence ici et invitant Lola à retourner auprès de sa propre famille. C’est ce qu’il aurait fait, s’il n’avait pas constamment besoin de grapiller quelques minutes auprès de celle qui ne cesse de l’observer. Il déteste sentir son regard balayer sa silhouette, encore plus lorsqu’elle l’interroge sans détour. « Tu boites, non ? » - « Non ! » Sa réponse est aussi rapide que son ton se veut ferme et sans appel. « Je reviens de chez le kiné, c’est tout. » Il prétend à une fatigue passagère quand, en seulement quelques pas, elle a su relever ce que personne d’autre ne semble avoir repéré. Atlas n’a plus la même démarche, il ne se tient plus aussi droit qu’auparavant et il déteste cette vision de son corps affaibli. Est-ce qu’elle a également déjà remarqué qu’il a pris du ventre ? Que ses joues se sont remplies ? Il voudrait se dérober à son inspection, mais maintenant qu’il s’est assis, il n’a plus aucun endroit où fuir.
La diversion intervient sous la forme d’une conversation qu’ils n’ont eue que trop rarement. « C’est une enfant de quatre ans, elle va bien. » Il a noté l’altération de son sourire, le souffle qu’elle a pris avant de répondre. Il n’en fera rien, mais il s’interroge malgré tout. Est-ce que Lola joue la pudeur face à lui ? Il ne l’a jamais vu s’enthousiasmer de sa maternité, mais une fois encore, sa mémoire a tendance à lui faire défaut ces derniers temps. Alors, il écoute, sans broncher. « Elle adore les bains à bulles, les licornes, et Taylor Swift. » Il s’abstient de lui rappeler qu’au même âge, elle transportait de partout avec elle la peluche d’un cheval à la crinière parfaitement emmêlée. « Jake est persuadé qu’elle est plus intelligente que la moyenne, mais je crois qu’il essaye simplement de perpétuer sa mauvaise habitude de considérer tout ce qui porte son nom comme un trophée. Il envisage déjà de lui faire sauter des classes. » Elle rit et le regard d’Atlas se durcit à la simple mention de cet homme. Il resserre sa mâchoire, se retenant de l’interroger sur ce qu’il considère comme ses trophées. Est-ce qu’elle en fait partie ? Probablement. Ce connard doit adorer se pavaner au bras d’une femme aussi flamboyante que Lola. L’idée même lui apporte un frisson de dégoût, mais Atlas se tait, enchaînant sur ce qui s’apparente être le véritable sujet de leur conversation. « Qu’il la laisse grandir en paix. » C’est plus fort que lui, il mord sans l’intention de blesser. Claudia n’est qu’une enfant de quatre ans, qu’il la laisse faire sa vie de petite fille, plutôt que de vouloir la transformer en un cheval de course. « Elle lui ressemble, c’est dingue. Elle n’a pas hérité de grand-chose de moi en dehors de mes yeux. » Il ne se souvient pas avoir un jour croisé le chemin de sa fille, mais il imagine sans mal une petite brune aux yeux vert émeraude. Fidèle à l’image qui s’était un jour dessinée dans son esprit alors qu’ils riaient sur la possibilité d’avoir un jour des enfants ensemble. Il se souvient des listes de prénoms plus affreux les uns que les autres et de Lola qui s’imaginait déjà mère de deux trublions leur ressemblant comme deux gouttes d’eau. « Elle t’aimerait beaucoup. » Un voile de tristesse se dessine sur ses traits à l’entente de ces mots. C’est trop, bien plus qu’il ne peut réellement le supporter. Il n’a aucunement envie de connaître cette enfant, de faire partie de sa vie. Un instant, il ferme les yeux, inspire et cherche à retrouver son équilibre. Ce n’est qu’une réplique passagère, il sait parfaitement renchérir. « Parce que je suis le seul à pouvoir lui raconter toutes les bêtises que faisait sa mère à son âge ? » Comme s’il avait besoin de souligner le simple fait que, contrairement à certains, il a toujours été une figure présente dans sa vie. C’est un jeu minable qui se joue entre eux.
Et tout comme lui, Lola maîtrise à la perfection, le changement de conversation. « Et toi, dis-moi, comment tu vas ? » Il entend toute la précaution qu’elle instaure dans sa question et tout ce qu’elle ne demande pas à haute voix. Elle s’attend à une réponse sincère. Atlas lui préfère diriger son regard vers la Bibliothèque. « Je vais bien. » Elle saura qu’il ment tel un arracheur de dents. Si cette litanie de réassurance fonctionne encore auprès de sa famille, ça ne prendra pas avec elle. Il le sait et c’est bien pour cela qu’il évite son regard. Lola sait parfaitement lire entre les lignes dès qu’il s’agit de lui. Et parce qu’ils sont passés maîtres dans l’art, ils usent d’une énième diversion. « J’ai adopté un chien. » Quant à la place, il devrait lui dire que son meilleur ami est mort et que depuis cette annonce, en plus de tout ce qui est parti de travers pour lui, il a bien du mal à trouver un quelconque sens au reste de sa vie. Mais il a adopté un chien pour se forcer à sortir, pour continuer à avancer quand tout ce qu’il souhaite parfois, c’est s’enfermer dans le noir et se laisser avaler tout entier par la tempête qui gronde en lui. « Je l’ai appelé Maverick. » Il rit à la référence bien trop évidente. « C’est con, mais ça lui va bien. » Et cette fois, il relève les yeux vers les émeraudes de Lola, la suppliant silencieusement de rentrer dans son jeu.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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Lola sursaute lorsqu’Atlas lui répond presque trop vivement. Elle n’a pas peur, ça la surprend juste d’entendre sa voix à ce niveau sonore puisque la pièce est petite, et que le moindre bruit résonne plus fort. En dépit de la surprise que ça a provoqué chez elle, ça n’atteint pas son obstination à obtenir le dernier mot, et elle se reprend vite en se redressant, les reins posés au bord du bureau d’Aurora. Le menton droit, le sourcil arqué, elle lui affirme sans ciller "Bien sûr que tu boites." Son regard se durcit, s’enfonce plus profondément dans le sien avec l’intention évidente de ne rien lâcher. Elle n’est clairement pas disposée à avaler ses couleuvres, et il faut qu’il l’entende — le comprenne, ce sera surement une autre paire de manches, mais chaque chose en son temps. Elle sait qu’il fait partie de la tranche de la population qui jouit d’une fierté mal placée, ça l’empêche de parler de ses faiblesses. Mais elle n’est pas idiote, Lola : il ne se déplace plus comme avant. Que ce soit perceptible par les autres, ça lui importe peu parce qu’elle, elle le remarque et que ça l’inquiète, la met en colère aussi, qu’il s’en défende quand c’est clair et limpide à ses yeux. Cette fois, elle fronce les sourcils et rétorque à ce qu’il ajoute juste après "Tu devrais en changer si quand tu sors d’une séance avec lui tout ce que tu fais, c’est boiter encore plus." Elle peut l’aider, s’il veut. Elle a de l’argent à ne plus savoir qu’en faire, elle peut payer les meilleurs médecins du pays si ceux qu’on lui met entre les pattes sont incompétents comme elle pense sans concession que son kiné l’est étant donné le résultat qu’elle a sous les yeux. Elle ne lui propose pas tout de suite, elle veut d’abord qu’il trouve le courage d’admettre que oui, il y a un problème avec sa démarche et qu’il fait tout pour que ça s’arrange.
En attendant, la conversation dérive. Lola perd doucement de sa superbe, son regard quittant celui du jeune homme pour dérouler les lieux communs au sujet de sa fille qu’elle a embrassé du bout des lèvres ce matin avant de quitter la maison pour le bureau. Au fond d’elle, elle est persuadée que sa gamine la déteste déjà. C’est certainement pour ça qu’elle ne veut pas s’attacher à elle, qu’elle la renie presque lorsqu’elle se trouve loin d’elle. Quand elle n’est pas dans son champ de vision, elle préfère même faire semblant qu’elle n’existe pas. Sauf que depuis qu’elle est devenue mère, on la cantonne au devoir de se rappeler sans cesse qu’elle ne vit plus seulement que pour elle, et souvent, on la ramène sur le tapis, la contraignant à se rendre compte que ce n’est pas normal qu’elle ressente ça pour la chair de sa chair. Elle s’en moque un peu, ne cherche pas à comprendre pourquoi elle lui inspire autant d’indifférence ; Lola sait pourquoi, elle ne peut rien y faire si ce n’est, parfois, tenter de passer au-dessus pour apprendre à la connaître et à l’apprécier. Ce n’est pas facile, elle a des progrès à faire. Pas comme Jake qui est l’illustration parfaite du père dévoué, aimant et impliqué. De plus en plus, elle se sent indigne à ses côtés, et puis elle se souvient à quoi il l’oblige depuis six ans, et ça la fait se sentir un peu moins minable. Ce n’est pas le cas sur l’instant, elle se sent pire que ça, elle se sent affreuse de parler de sa vie de famille avec Atlas. Toutefois, elle risque un rire à sa remarque et n’en fait pas d’autres. Claudia grandira selon les codes qu’on lui impose, ceux de son père qui fera d’elle une bête de concours quand Lola, elle, s’était toujours imaginée laisser à ses enfants une liberté totale de mouvement. Il n’est pas trop tard pour qu’elle reprenne les rênes, n’est-ce pas ? Le souci, c’est qu’elle n’en a pas envie. Elle ne l’avoue pas, continue de rire doucement à ce qu’Atlas ajoute au sujet des raisons qui feraient que Claudie l’apprécierait. Elle incline la tête, hausse les sourcils en gardant son sourire un instant, le pétillant qu’elle a dans les yeux les faisant briller quand elle lui dit, de but-en-blanc "Parce que si elle tient plus de moi que je ne le crois, elle tombera raide dingue de toi à la seconde où elle posera les yeux sur toi." Elle regrette déjà cette sortie, mais elle est sincère, instinctive, elle vient de son coeur qu’elle sent s’arrêter un instant dans sa poitrine tandis que brusquement, la bouche légèrement entrouverte, elle tente d’échapper aux yeux du jeune homme en baissant la tête. Très fort, elle ferme les yeux en s’en voulant atrocement d’avoir laissé échapper ça. Elle marmotte un "Je suis désolée." qui se perd dans la manière qu’elle a de secouer la tête pour se remettre les idées en place alors qu’elle se déteste plus que d’habitude sur l’instant — elle va reprendre pieds, elle le fait d’ailleurs plus vite que prévu.
Soudainement, s’ancrant de nouveau dans le sol, elle lâche le bureau contre lequel elle est appuyée en une poussée contre ses reins. Elle ressent le besoin vital de bouger, et c’est ce qu’elle fait, son pas gracieux se retrouvant feutré par les tapis qui bordent le bureau de la mère Siede, et demande dans la foulée au jeune homme comment il va en s’attendant à ce qu’il lui dise la vérité. Il lui ment. Ça lui fait du mal, néanmoins elle vient sans aucun doute de lui en faire en parlant de sa fille et en remuant le couteau dans la plaie béante de leur histoire qui n’est définie comme telle que parce qu’ils s’accrochent l’un à l’autre. C’est ainsi que l’univers l’a décidé ; ils sont victimes de l’attraction, rien de plus, rien de moins. Finalement, elle rejoint la petite fenêtre du bureau, jette un oeil à l’extérieur et hoche la tête à la nouvelle qu’Atlas partage avec elle "T’en as toujours voulu un." De chien. Dont le nom lui est donné juste après et ça, ça la fait rire à nouveau. Se détournant du panorama, elle se retourne vers lui, lui demande avec facétie "A cause de Top Gun ? Dis-moi que c’est à cause de Top Gun." l’enjoint-elle à faire, certaine que sa référence n’est pas mauvaise et qu’elle a su mettre le doigt sur ce qui semble tant l’amuser. De là où elle est, elle le jauge un instant après, fait doucement s’estomper son rire, puis son sourire, avant de lui demander, beaucoup plus sérieuse "Tu crois que tu réussiras un jour à me dire comment tu vas vraiment ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8411 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Il ne devrait pas s’emporter pour si peu, mais elle venait de toucher à un point bien trop sensible. Atlas a parfaitement conscience que rien de tout cela n’est parfaitement normal. Il ne devrait pas avoir mal de cette façon, pas après des années de soin. Il s’agit pourtant de son quotidien et son chirurgien lui a déjà parlé de la seule option qui pourrait agir comme solution. Il sait tout cela, il n’a pas besoin que Lola le pointe du doigt pour lui. « Bien sûr que tu boites. » Encore moins lorsqu’elle insiste ainsi, affrontant son regard noir avec une équivalence qui pourrait le faire frémir. Ils se toisent en silence alors qu’elle s’attend à l’entendre capituler. Atlas ne veut pas parler de cela, de son corps qui le lâche, de cette douleur qui irradie constamment et de cette opération qu’il ne cesse de refuser. Elle insisterait pour qu’il consulte à nouveau et elle serait même capable de l’accompagner simplement pour lui faire entendre raison. Sans jamais entendre qu’il ne veuille plus jamais mettre les pieds dans un hôpital ou que la simple idée de se réveiller dans une chambre aux allures stériles lui provoque des angoisses qu’il est encore incapable de gérer. Il ne souhaite pas engager cette conversation où leurs avis se voudraient bien trop divergents. « Tu devrais en changer si quand tu sors d’une séance avec lui, tout ce que tu fais, c’est boiter encore plus. » Elle insiste et il perd patience. « Parce que tu es devenue médecin maintenant ? » Il tombe dans son propre piège à réagir ainsi. Comme si Lola allait trouver cela normal, comme si l’entendre se défendre ainsi n’allait pas titiller sa curiosité. Sa fierté mal placée se mêle à son impulsivité et il espère encore que le regard qu’il lui lance la dissuadera de poursuivre cette conversation.
La question de sa santé est rapidement mise de côté pour un sujet qu’il a lui-même évoqué, mais dans lequel il regrette déjà de s’être aventuré. La maternité de Lola n’est pas une blague éphémère, mais une réalité qu’il a encore besoin d’encaisser. C’est un avenir qu’ils avaient évoqué ensemble, au creux des draps encore brûlant de leur retrouvaille, ils avaient imaginé des visages, listé des prénoms. Il se souvient de tous ceux qu’il lui avait proposés, des plus sérieux aux plus farfelus. Ce n’était resté qu’une hypothèse, qu’ils n’ont jamais vu se concrétiser par lâcheté ou manque de maturité. Toujours est-il qu’Atlas préfère encore ne pas prendre en compte ce pan de la vie de Lola. Il sait qu’une petite fille attend sa mère quelque part, mais il cherche à se convaincre que tout cela n’a guère d’importance à ses yeux. Il se fiche de savoir à qui elle ressemble, il se moque de ses goûts et surtout, il n’a aucune envie de la rencontrer. Il y existe des limites qu’il se doit de s’imposer. Encore plus lorsque Lola semble complètement dérivée le temps d’un instant. « Parce que si elle tient plus de moi que je ne le crois, elle tombera raide dingue de toi à la seconde où elle posera les yeux sur toi. » Son regard se pose sur elle à l’instant où elle détourne son visage. L’espace d’un instant, il serait tenté de lui demander de répéter, certain de ne pas avoir compris ce qui venait de lui échapper. Elle ne pouvait pas avoir dit cela, pas vrai ? Il voudrait en rire, mais le cœur n’y est pas et probablement que Lola le réalise lorsqu’elle s’excuse pour sa brutale honnêteté. « Ça lui passera. » Il joue la carte de la nonchalance, haussant des épaules comme si tout cela n’avait aucune importance. Ça lui passera, comme ça a fini par passer à sa mère. La mauvaise foi est de mise quand il est celui qui avait mis fin à leur histoire sans jamais se douter que Lola finirait mariée moins d’une année après. Il lui en veut encore et probablement qu’il lui en voudra toujours de s’être jeté dans les bras du premier venu et de lui avoir fait un enfant aussi rapidement.
Il existera toujours cette rancœur entre eux, qu’importe si leur loyauté les pousse encore à se retrouver et à se parler. Trop de choses ont changé, au point où Atlas n’est plus certain de vouloir confier la moindre de ses pensées à la brune. C’est ce qu’il faisait auparavant, sans jamais se poser la question, Lola savait tout de lui, il n’avait aucun secret pour elle. Aujourd’hui, il impose une distance, se cantonnant à une conversation banale et sans saveur. « T’en as toujours voulu un. » Elle compose avec les miettes qu’il lui accorde alors que son regard ne crie qu’une seule chose : il ment et elle l’a déjà parfaitement compris. « À cause de Top Gun ? Dis-moi que c’est à cause de Top Gun. » Ensemble, ils retrouvent cette danse ridicule, de quelques éclats de rire qui donnent le sentiment d’une bonne entente. « Pour quoi d’autre même ? » Ce film, il lui a fait regarder une bonne centaine de fois, même quand elle avait fini par exprimer son désintérêt pour cette histoire de militaire. « Un hommage au meilleur personnage de fiction. » Il plaisante quand Lola ne cesse de l’observer depuis son perchoir près de la fenêtre. Il sait ce qu’elle fait, silencieusement. Elle attend qu’il ploie sous le poids de son inquisition. Elle sait se montrer patiente parfois, surtout lorsqu’elle compte bien obtenir ce qu’elle veut. « Tu crois que tu réussiras un jour à me dire comment tu vas vraiment ? » Il aurait pu prédire chacun de ses mots, il les reçoit en baissant le regard. « Qu’est-ce que ça changerait ? » Elle repartira rejoindre mari et enfant et il retournera dans son appartement où sa solitude l’accueillera avec un silence qu’il méprise constamment. Son regard insistant lui irrite la peau, au point de le faire se lever du fauteuil pour s’aventurer près de la bibliothèque. Il a envie d’une cigarette, mais sa mère lui ferait la peau s’il osait en allumer une dans cette pièce. Il prétend être subjugué par les livres qui s’alignent contre le mur, comme s’il ne connaissait pas déjà chacun des titres. Mais ainsi, son regard n’est pas vers Lola, il peut presque prétendre que ce n’est pas elle qui se tient dans la pièce. Ce n’est pas l’amante qu’il cherche à retrouver, mais sa meilleure amie, celle pour qui il n’avait aucun secret. Il n’a aucune idée de ce qui rend tout plus compliqué, ce qui coince tellement avec les autres, mais qui paraît se libérer du moment où c’est elle qui a demandé. Les mots lui échappent sans qu’il ne prenne le temps de les organiser. Il commence par le plus simple, comme s’il fallait classifier les choses dans cette liste sans fin. « D’ici janvier, l’Armée m’aura sûrement forcé à prendre ma retraite. » Il ne sait pas vraiment ce qu’ils attendent pour lui présenter les papiers, mais il sent à chaque instant cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Il n’est plus capable d’enseigner sur un tarmac, il n’a pas remis les pieds sur un navire depuis bien trop longtemps et il se tuerait si on le cantonnait à la paperasse. L’issue paraît irrévocable, mais une part de lui espère encore trouver une solution. « Je ne peux plus courir, ni vraiment m’entraîner, j’ai du mal à rester debout ou à marcher longtemps et à ce rythme, dans quelques mois j’aurais sûrement pris dix kilos. » Cela sonne trivial, presque narcissique, mais c’est un poids qui lui pèse sur les épaules. Ne plus pouvoir courir, être incapable de se dépenser comme il le faisait depuis plus de vingt ans, jouer avec son mental et se voir grossir est un enfer à ses yeux. Sa liste se veut triviale, mais maintenant qu’il a commencer rien ne semble l’arrêter. « J’ai honte d’avoir réalisé seulement aujourd’hui que ça fait des mois que je n’ai pris le temps de venir regarder un match avec mon père. » Elle connaît leur tradition, elle comprendra ce qu’il sous-entend. « Je me suis énervé auprès de Mia et depuis, c’est à peine si elle veut me parler, Lewis a des soucis et il a fallu que ses potes m’appellent en pleine nuit et que j’aille le chercher complètement bourrer à la sorti d’un bar pour qu’il m’en parle. » Il n’oublie rien de cette soirée où son petit frère a fini par se confier uniquement grâce à la quantité d’alcool qu’il avait ingéré. Depuis, il prétend que rien de tout cela ne s’est passé, mais Atlas ne peut plus faire comme s’il n’avait rien entendu. Tout cela paraît superficiel, mais à ses yeux, sa famille a toujours été l’une des choses les plus importantes. Certes, il a souvent fait passer sa carrière avant eux, mais il n’y a rien qu’Atlas ne fera pas pour sa fratrie. « Je me souviens toujours de rien, j’ai du mal à me concentrer sur des trucs pourtant simples et c’est en train de me rendre dingue ! » Il ne sait pas pourquoi il s’emporte ainsi, enfin, il en a une vague idée. Il ne lui reste plus qu’une seule chose à dire, celle qui a réellement de l’importance ces derniers mois en réalité. « Oh et j’oubliais, Amos est mort. » Il l’avait entendu de la bouche de Raelyn, il l’a écrit sur un message pour Lewis, mais jamais il ne l’avait prononcé lui-même. Amos est mort. Le dire ne rend pas cela plus réel. Son plus vieil ami est mort en prison et Atlas ne sait plus vraiment comment faire pour gérer l’information. Alors il prétend être fasciné par un bouquin en particulier pour ne surtout pas avoir à se tourner vers Lola, pour que jamais elle ne remarque l’humidité qui semble s’être invitée entre ses cils. Il rit sans réellement savoir pourquoi, par nervosité ou pour prétendre à une nonchalance presque insultante à la mémoire de son ami. « Du coup, à ton avis, je vais comment ? »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
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L’assiduité d’Atlas à ne pas se laisser atteindre par ses questions est digne de la rigueur du grade qu’il occupe dans l’armée. Néanmoins, Alma touche un os maintenant qu’elle s’intéresse à son état de santé, surtout à ce boitement qu’elle décèle rien qu’en le regardant marcher. Il se rebiffe, la fixe sans qu’elle ne daigne baisser les yeux en retour, et un peu plus, elle constate de la profondeur du fossé qui les sépare aujourd’hui. À une époque, il ne l’aurait pas repoussée de cette façon devant l’évidence. Rien n’est normal dans sa façon de se mouvoir, lui-même le sait. Elle n’a pas besoin d’être médecin pour le savoir de son côté, et si elle rit à la question qu’il laisse poindre à ce sujet, sarcasme qui lui donne tout bonnement l’envie pressante de s’enfuir, elle décide de rester et de lui faire en retour, très peu disposée à lui laisser le dernier mot. Ainsi, elle croise les bras sur sa poitrine, décale très légèrement sa tête de son axe originel pour mieux poser sur lui un regard féroce, plus impitoyable qu’inquisiteur "Et toi alors, t’es redevenu le gros bébé à sa maman, celui qui refuse d’écouter ce qu’on lui dit simplement parce que ça ébranle sa si précieuse fierté ?" Elle la regrettera plus tard, de lui avoir dit ça. Pour l’instant, elle veut qu’il prenne sens de combien elle trouve ça inutile de ne pas admettre qu’il a besoin de plus que de séance de kiné pour retrouver sa mobilité d’antan. Lola est inquiète pour lui, elle l’a toujours été, qu’il tente de le tourner en dérision, ça lui fait bien plus de mal encore que ce qu’il lui dira dans quelques minutes à peine en réponse à l’aveu de faiblesse qu’elle s’apprête à lui faire concernant ce qu’elle ressent toujours pour lui aujourd’hui.
Sa nonchalance la vexe. Elle a envie de la lui renvoyer, elle a même envie d’être ouvertement cruelle et de lui dire que c’est exactement pour ça qu’ils n’ont pas fini ensemble. Atlas, il a toujours cru qu’Alma l’attendrait, et elle l’a fait, pendant de nombreuses années. Elle l’aurait fait de nombreuses années encore si Jake n’avait pas mis le grappin sur sa volonté de ne pas nuire à l’image que les autres ont d’elle. C’est ce qui les a mené à leur perte, qu’il se pense à l’abri à cause de la certitude qui l’a toujours habitée qu’elle l’aimait, qu’elle l’aimerait toujours dans tous les cas. Elle qui l’attend, lui qui lui dit qu’elle mérite mieux que ça… et la rancoeur qui finit par s’installer au milieu comme un enfant non-désiré — oh l’ironie — qui a gâché l’harmonie parfaite d’une histoire vouée à être plus qu’amicale. Ils ont évolué, ils ont mûri avec la certitude que leur vie n’aurait pas été celle qu’ils vivaient aujourd’hui s’ils n’avaient pas été aussi têtus, et ça ne plaide la cause d’aucun d’eux. Lola, au moins, en a conscience, s’en voulant atrocement d’avoir remué le couteau dans la plaie sur la base de rien de moins qu’un peu de spontanéité, celle qu’ils ont perdu avec les années. Elle n’ose pas le regarder tout de suite à nouveau, elle se déplace dans la pièce, invoque mentalement ses souvenirs à l’aide des observations rapides qu’elle fait des recoins du bureau dont l’ambiance commence à peser, puis elle termine devant la fenêtre par laquelle elle guette en espérant trouver les réponses aux questions qu’elle ne réussit pas à poser à Atlas.
Jusqu’à trouver celle qui la taraude et qui la fait se retourner pour la lui offrir comme un cadeau délicat, soigneusement emballé dans du papier bordé d’or. Ils essayent de retrouver leurs automatismes, de verser dans l’humour, usant de private jokes supposées ramener à la vie les racines de leur amitié. Sauf que tout lui semble sec, sur le point d’être réduit en poussière ; y a-t-il quelque chose à sauver de leur relation ? Elle se le demande, elle le lui demande aussi "Ça changerait que j’aurais au moins de nouveau l’impression de compter pour toi." Elle hésite un court instant, se protéger en croisant à nouveau ses bras sur sa poitrine, et termine un peu plus bas "Toi, tu comptes toujours autant pour moi." Le remet-il en doute à cause de son mariage ? Si seulement il savait, il ne se sentirait plus autant menacé par la perspective qu’elle termine sa vie avec quelqu’un comme Jake. Il a en apparence tout pour lui, mais son âme recèle de dédales qu’elle-même n’est pas certaine d’avoir envie de découvrir. Elle est mariée avec lui, mais pas parce qu’elle l’aime — pour Atlas au moins, Alma pensait que ce serait évident. Comme elle qui se rend compte qu’il boite ou qu’il lui ment rien qu’en posant ses yeux sur lui, elle aurait aimé qu’il comprenne que ce mariage n’est qu’une mascarade, et qu’elle est simplement prisonnière. Dans ses rêves les plus fous, il est celui qui vient la délivrer, exactement comme son père a délivré sa mère de sa misère sociale et culturelle, mais leur histoire n’est pas la même, et ça la bouffe.
Autant que ça la bouffe qu’il retourne dans son silence juste après. Il se lève peut-être, se déplace lui aussi pour contrer la densité de ce qui pèse sur leurs épaules à tous les deux, mais elle ne se fait pas d’illusions : il ne l’approchera pas, il la fuit, au contraire, et bien qu’il reprend la parole au bout d’un moment, et qu’il se montre plus ouvert, le fait qu’il s’épanche sans lui accorder ne serait-ce qu’un regard, ça la heurte. Toutefois, elle essaye de le rassurer, restant devant la fenêtre, elle décroise les bras et pose ses yeux sur lui, prenant le temps de décortiquer chaque chose qu’il lui dit en rebondissant dessus. Elle commence, intercalant ses dires de sa voix naturellement brisée "Ça te laissera plus de temps pour rebondir. La retraite, ça peut être le début de quelque chose de bien pour toi. De différent, c’est vrai, tu dois juste te faire à l’idée que le reste de ta vie sera forcément autre chose que ce à quoi tu t’attendais. Mais ça peut être aussi bien, ça peut même l’être plus encore." Il a de la ressource, elle le sait fort et déterminé, pourquoi donne-t-il l’impression que ce sera la fin pour lui ? Elle fronce les sourcils, continue de l’écouter tandis qu’elle, elle continue de l’encourager à sa manière "T’as été blessé, ça prend du temps pour te remettre. Personne ne t’a dit que tu ne pourras plus jamais faire ces choses-là, et puis de toute façon, tu prends de l’âge, tu prendras du poids à un moment ou un autre, c’est dans l’ordre des choses." Elle a envie d’ajouter que ça ne changera rien au fait qu'il est beau, qu’elle le trouve beau, mais elle reste à sa place, et poursuit à sa suite, ballet synchronisé qu'elle exécute en duo avec lui sans un pas de travers, sa tête se secouant doucement en même temps "T’es venu ce soir pour rectifier le tir, non ? L’important c’est que tu te sois rendu compte que ça te manquait et que tu veux retrouver cette habitude. Arrête de parler comme si c’était la fin pour toi, t’es en vie, et ton père l’est toujours, lui aussi." Quelque chose se loge dans le fond de sa gorge alors que s’invitent ses souvenirs du jour où elle a su qu'il avait eu un accident ; elle l’a veillé, elle a été là, Lola. Elle préfère les chasser, battant des cils en pinçant les lèvres comme réaction première aux nouvelles confessions qu’il lui fait. Toujours dans son coin, elle lui fait "Et tu veux que ça change ? Tu veux parler à Mia, tu veux prendre plus de place dans la vie de Lewis ? Si oui, c’est à ta portée, je te promets que c’est à ta portée." Elle le lui assure sans ciller cette fois, son visage se durcissant pas de colère, mais de détermination à lui ouvrir les yeux sur l’idée que, toutes les choses qu’il lui liste maintenant sont simplement de nouvelles données à prendre en compte, ou d’autres à corriger, pour qu’il se sente à nouveau capable d’être celui qu’il a toujours été.
Il sera un peu différent, et après ? Il s’agace à propos de sa mémoire, de ses souvenirs, et c’est le signal dont elle a besoin pour bouger et s’approcher enfin de lui. Elle ne lui demande pas l’autorisation, peut-être le regrettera-t-elle s’il la repousse à nouveau, mais elle s’en moque sur l’instant, et lui lève la tête avec ses deux mains pour qu’il la regarde bien en face. Lui tenant le visage, elle ne le lâche pas, et soutient son regard "T’as eu un horrible accident, et à ce propos, personne ne t’a vendu de miracle : là encore, ça va prendre du temps." Ses yeux dansent d’un oeil à l’autre des siens, elle se risque un petit sourire optimiste alors que, doucement, ses doigts se raffermissent sur ses joues qu’elle sent râpeuses sous ses pouces qu’elle actionne pour caresser sa peau "Et même si c’est pas facile pour toi de voir les choses comme ça, moi je trouve que ça tombe plutôt bien, et tu sais pourquoi ? Parce que t’as encore tout le temps devant toi." Elle aimerait qu'il s'en rende compte, que ses paroles provoquent un déclencheur qui bousculent ses certitudes déprimantes qu'il a certes le droit de ressentir, qui ne l’aident en rien pour autant. Elle l’a connu plus combatif, et si elle ne lui reproche pas d’accuser le coup de tout ce qui lui est arrivé ces dernières années, elle ne comprend pas comment il peut s’être laissé dicter sa façon de pensées par son défaitisme. Il semble qu’elle le comprend mieux lorsqu’il lui fait une dernière révélation qui l’ébranle, mais qui ne la fait pas vaciller : Amos est mort, d’accord, mais lui alors ? Dans une légère secousse de la tête, elle laisse glisser ses mains de son visage à ses épaules "Mais toi, t’es en vie, Atlas." Elle le lui répète — et maintenant, c’est de ses épaules à son torse qu’elles glissent, ses mains "T’es là. C’est toi que je touche." Elle est triste d’apprendre cette nouvelle, sincèrement. Un peu plus tard, elle sera chagrine de l’avoir appris en différentes, se vexera encore un peu d’avoir autant perdu d’importance aux yeux du jeune homme pour être tenue au courant de ce genre de choses une fois seulement le plus dur passé. Mais elle pense à Atlas, et à lui seul ; à son avenir, à ce qu’il couve et qui l’empêche de l’envisager. Elle essaye de sentir son coeur sous la paume de sa main qu’elle déplace sur sa poitrine, tente de ne pas se laisser perturber par la pensée qui l'assaille quand elle réalise que ça fait des mois qu’elle n’a pas senti sa chaleur comme c’est le cas maintenant, et s’oblige à se concentrer sur sa conclusion à laquelle elle répond par un suppliant, ses yeux ne s’étant pas dérobés aux siens ne serait-ce qu’un seul instant "Laisse-moi t’aider à aller mieux." Qu’elle ne réussit pas à retenir, pas comme sa respiration lorsqu’elle s’incline finalement sur lui pour le prendre dans ses bras, et lui glisser à l’oreille "Je suis désolée pour Amos."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8411 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Chasser le naturel, il revient au galop. Les voilà qui se chamaillent à nouveau, comme si le temps ne s’était pas écoulé et que les années ne les avaient pas séparés. La répartie se veut cinglante, les paroles cherchant à heurter bien plus qu’à simplement titiller. Un arbitre ne serait pas de trop pour tenir les scores. Un partout balle au centre ? Se tirer dans les pattes n’a jamais été suffisant, mais l’entrée en la matière a le don de dénouer les langues. Il aspire au silence quand elle semble soudainement être en quête de vérité. Elle a compris, tout simplement. Ce qu’il lui cache, ce qu’il dissimule derrière sa fierté et son entêtement. Il lui en veut d’être constamment à l’affût du moindre signe, comme si cela se voulait inné chez elle. Un don qu’elle a développé au fil des années et dont elle ne pourra, vraisemblablement, jamais se séparer. S’il ouvrait un peu les yeux, s’il prenait le temps de faire pause sur l’instant, il réaliserait qu’il n’a également rien perdu de son acuité à lire les silences de Lola. Il le réalisera plus tard, toujours avec un temps de latence sur la jeune femme.
Elle choisit la délicatesse, là où il avait opté pour un ton trop dur, presque brutal. Lola tâtonne comme elle le fait rarement et Atlas laisse peu à peu les remparts s’abaisser. L’exercice paraît périlleux comme se balancer au-dessus du vide sans être assuré d’en sortir indemne. Ils ne se sont plus parlé depuis si longtemps. À cœur ouvert, sans détour, sans manipulation. Il ne sait plus la date, choisit de ne pas s’attarder sur ce détail qu’il ne retrouvera pas. Il écoute les murmures et tout ce qu’ils ne se disaient plus. « Ça changerait que j’aurais au moins de nouveau l’impression de compter pour toi. » Son regard se relève dans la seconde, cherchant celui de la brune qui s’éloigne, croisant ses bras sur sa poitrine. Elle se protège et il comprend qu’il fait tout de travers depuis qu’il est entré dans cette pièce. Depuis plus longtemps, probablement, même. « Toi, tu comptes toujours autant pour moi. » Son instinct lui dicte de se lever, d’aller vers elle, de la rassurer. À une époque, il n’aurait même pas pris le temps de réfléchir. Aujourd’hui, il se contente de l’observer, sans broncher. Il ne s’autorise plus ce genre de contact instinctif, celui qui menait à plus, qui donnait à voir tout ce qu’il a toujours eu tant de mal à lui dire. Atlas garde ses distances alors que ses prunelles se vrillent à celle de Lola. « Ne doute jamais de l’importance que tu as pour moi. » Elle avait gagné la première place depuis bien longtemps. Personne ne pourra plus l’en déloger désormais. Il avait essayé d’en trouver une autre, mais aucune femme ne lui arrivait à la cheville. Il n’est pas question d’une simple relation charnelle, c’est bien plus que cela encore. Ils se sont toujours compris tous les deux, sans long discours et sans la nécessité d’en faire trop. Ils se sont perdus à un moment, il est vrai, mais Atlas ne peut concevoir qu’elle puisse douter. Elle compte bien plus que n’importe qui à ses yeux et c’est certainement cette foutue fierté qui l’empêche de modifier l’image qu’elle a toujours eue de lui. Il s’est perdu quelque part l’Atlas qu’elle a toujours connu, et cela, il a bien du mal à lui avouer.
Son discours se veut décousu, commencer par le plus simple, pour augmenter la difficulté. Atlas voit le tout comme des étapes qu’il a besoin de franchir. L’une après l’autre, sans se plier à l’exercice ô combien difficile de tout se dire sans détourner le regard. Elle compose avec ce qu’il lui offre, lui témoignant une patience qu’il sait exceptionnelle. « Ça te laissera plus de temps pour rebondir. La retraite, ça peut être le début de quelque chose de bien pour toi. De différent, c’est vrai, tu dois juste te faire à l’idée que le reste de ta vie sera forcément autre chose que ce à quoi tu t’attendais. Mais ça peut être aussi bien, ça peut même l’être plus encore. » Bien sûr qu’elle l’encourage quand lui s’enfonce dans la noirceur qui l’habite depuis tout ce temps. À ses yeux, la retraite n’a rien d’un second souffle, c’est l’enfer en plusieurs chapitres, la chute d’une ascension qu’il n’avait pas terminée. Ce sont des années sacrifiées qui partent en fumée sans qu’il n’ait son mot à dire sur le sujet. « J’ai sacrifié vingt ans de ma vie pour en arriver là. » Il ne devrait même pas avoir à le dire, pas à elle, première victime de tout ce qu’il a mis de côté pour accéder à la reconnaissance, à ce grade qu’il convoitait depuis ses premières heures en tant que matelot. « Ça n’aurait jamais dû se finir comme ça. » Le sous-entendu fonctionne admirablement pour sa carrière comme pour ce qui a toujours exister entre eux. On ne lui a pas laissé le choix, la vie a décidé pour lui et c’est un point qu’Atlas ne peut accepter en fermant les yeux. « Je vais faire quoi maintenant ? » Elle n’en saura rien, mais c’est la première fois qu’il ose réellement poser cette question. Que va-t-il faire de ses journées ? On arrête pas de travailler à tout juste quarante ans, pas vrai ? Il y a quelques années de cela, avant l’accident, Atlas aurait sûrement eu tout un tas de pistes à explorer. Elles existent encore, enfouies quelque part, mais à laisser son moral en berne, le militaire a perdu de vue ce que pouvait être sa vie en dehors de l’armée. « T’as été blessé, ça prend du temps pour te remettre. Personne ne t’a dit que tu ne pourras plus jamais faire ces choses-là, et puis, de toute façon, tu prends de l’âge, tu prendras du poids à un moment ou un autre, c’est dans l’ordre des choses. » Il rit à défaut de savoir mieux réagir. « Merci de me dire que je suis vieux ET narcissique. » Passant une main sur son visage, il prend un instant pour souffler. Il sonne comme un malade bougon qui ne voit l’avenir que teinter de noir. À trop vouloir rester dans le superficiel, il en devient cet homme qui refuse de vieillir, obsédé par son apparence de jeune minot et par ses muscles qui fondent à vue d’œil. Ce n’est pas lui que de s’attarder sur son physique, mais les changements qui s’opèrent sur son corps ne sont que la preuve de tout ce qui ne fonctionne plus chez lui. « Personne n’a besoin de me le dire, Lola, je l’ai compris tout seul. » Elle a vu par elle-même après tout. Il marche en boîtant, alors courir n’est plus vraiment une option. Est-ce qu’elle se souvient de toutes les fois où elle avait pu râler parce qu’il se levait avant le soleil pour aller faire son footing matinal ? Pendant vingt ans, Atlas a pris soin de son corps pour toujours se trouver en état de performance. Aujourd’hui, une simple marche l’épuise et c’est encore une étape qui vient trop vite, qu’il ne sait pas gérer et qui vient encore grignoter sur sa positivité.
Les vannes se sont ouvertes et, du superficiel, Atlas s’enfonce dans des sujets bien plus personnels. Ce qu’il ne dirait à personne d’autre qu’à celle qui lui fait face, qui attend, l’écoute et l’observe. « T’es venu ce soir pour rectifier le tir, non ? L’important, c’est que tu te sois rendu compte que ça te manquait et que tu veux retrouver cette habitude. Arrête de parler comme si c’était la fin pour toi, t’es en vie, et ton père l’est toujours, lui aussi. » Il préfère ne pas rire, ne joue pas sur les mots employés, retient la moindre remarque sur le fait d’être en vie. Il se sent à l’opposé de tout cela, obligé d’agir par automatisme, cherchant à retrouver par moment celui qu’il a pu être. « Je suis venu parce que je culpabilisais pour lui. » Il n’était pas question d’un manque. Il n’avait pas remarqué avant de recevoir cette notification, il n’avait pas fait le rapprochement, comme si la tradition n’avait jamais existé et que sa mémoire avait décidé de l’effacer avec le reste. Atlas n’était pas affecté par le manque, mais il s’était contraint à faire un effort, pour son père, parce que les paroles de Lewis résonnent dans son crâne depuis des jours désormais. « Et tu veux que ça change ? Tu veux parler à Mia, tu veux prendre plus de place dans la vie de Lewis ? Si oui, c’est à ta portée, je te promets que c’est à ta portée. » Tout sonne si simple quand elle l’énonce ainsi, comme si Atlas ne faisait que preuve de mauvaise volonté. « Lui aussi, il pense qu’il ne compte plus pour moi. » Tout comme elle. Et probablement tout comme Mia. Atlas s’est renfermé sur lui-même, il ne peut le nier alors que les preuves s’alignent sous son nez. Le constat est douloureux sans l’être, il voudrait hausser des épaules, assurer qu’ils seront toujours les personnes les plus chères à sa vie, mais ses paroles sonneraient creuses. Il n’est plus sûr de ce qu’il avance, pas certain d’avoir encore ce rôle de grand frère, celui qui avait juré de toujours veiller sur eux. « Je crois que je sais juste plus faire… » Et sa voix déraille lentement, lasse d’une émotion qu’il ne saurait reconnaître. Atlas ne sait plus comment diriger les choses, son déterminisme s’est fait la malle, en même temps que tout ce qui un jour avait fait de lui cet homme fort et sans faille.
Trop de choses ont changé, les souvenirs lui manquent, ses épaules sont lourdes d’un poids qu’il n’est plus certain de savoir identifier. Atlas s’agace, lui qui n’a jamais été le meilleur pour exprimer ses émotions semble avoir perdu la capacité du moindre discours cohérent. Il n’est même plus certain de savoir à qui il en veut, pour cet accident, pour sa mémoire qui lui fait défaut, pour toutes les conséquences qui s’accumulent encore deux ans plus tard. Il a la sensation de faire du surplace, pris au piège dans un brouillard sans fin. Elle s’approche et si son instinct lui crie de ne pas la laisser venir trop proche, une fois encore, Atlas reste sur place. Ses yeux se ferment un instant alors que les paumes brûlantes de Lola entrent en contact avec sa peau. Comment peut-il encore se sentir électrisé par un simple geste ? Chaque ressenti se veut différent lorsqu’elle est proche de lui, alors il s’efforce de trouver son regard et d’écouter ce qu’elle cherche à lui dire. « T’as eu un horrible accident, et à ce propos, personne ne t’a vendu de miracle : là encore, ça va prendre du temps. » – « Ça fait déjà deux ans. » Le temps, tout le monde lui a dit de prendre le temps. Il a entendu ce discours sous toutes ses formes, à toutes les sauces. Atlas n’en peut plus d’attendre, sa patience s’est effilochée, il n’a plus la force de faire du surplace, tout comme il n’a jamais trouvé la force d’aller de l’avant. Il stagne, encore et toujours, trop fier pour demander de l’aide, profondément chamboulé par les pensées qui lui traversent parfois l’esprit pour réaliser que rien de tout cela ne se veut parfaitement normal. Beaucoup seraient capables de mettre des mots sur l’état qui le ronge, lui refuse encore d’admettre que la dépression est entrée dans sa vie et que tout ce qui lui paraît impossible à faire certains jours ne relève pas d’un manque de volonté. Atlas voudrait aller mieux, il ne trouve simplement plus les clés pour avancer et parce que la vie s’acharne, il se laisse aller. « Et même si c’est pas facile pour toi de voir les choses comme ça, moi, je trouve que ça tombe plutôt bien, et tu sais pourquoi ? Parce que t’as encore tout le temps devant toi. » Il voudrait sourire, mais le cœur n’y est pas. Lola est forte pour deux quand il a baissé les bras, les dernières nouvelles achevant chaque espoir d’un avenir meilleur. Il lui dit tout cette fois. Versant sur la table le dernier secret qu’il avait gardé pour lui ces derniers mois. Une disparition qui le hante, l’empêche de dormir et l’a amené à ne pas quitter son appartement des jours durant. « Mais toi, t’es en vie, Atlas. » Et cette fois, il baisse les yeux. Les mots s’agglutinent dans le fond de sa gorge, les pensées se précipitent, les alarmes se mettent en fonctionnement, mais Alma a toujours su lui faire cracher la vérité, après tout, non ? « Il y’a des jours où j’aurais préféré ne jamais me réveiller. » Les mots s’échappent d’entre ses lèvres à toute vitesse, comme s’ils avaient eu besoin de sortir au grand jour depuis tout ce temps. Il ne l’avait jamais formulé ainsi, jamais à voix haute et encore moins devant quelqu’un d’aussi important à ses yeux. Elle va paniquer, il le sait, mais c’est comme si cela lui importait peu. « T’es là. C’est toi que je touche. » Il secoue la tête, ne cherchant pas à nier, mais désormais conscient que rien ne sera jamais pareil. « Je sais pas. » Cela ne fait guère de sens, mais Atlas n’a plus réellement le sentiment de savoir qui il est réellement. Un capitaine déchu, un frère et un fils absents, un ami défaillant… Seuls les adjectifs négatifs semblent s’additionner avec son nom. « Laisse-moi t’aider à aller mieux. » Sa mâchoire se serre, il est près à s’éloigner, pour imposer à nouveau une distance. Lola anticipe, elle connaît la danse, ses bras s’enroulent autour de ses épaules et si Atlas émet une certaine résistance, les mots de la jeune femme le font plier dans l’instant. « Je suis désolée pour Amos. » Il n’a plus une larme à verser pour l’absence de son ami, elles ont disparu sous des douches brûlantes dans le silence de son appartement. Mais Atlas se laisse complètement aller dans cette étreinte dont il ignorait avoir besoin. Son visage vient chercher le creux de sa nuque, là où se loge un parfum si familier qui stabilise les battements erratiques de son cœur et l’aide à inspirer. Atlas dissimule sa peine dans un soupir et il n’est plus question de jouer au plus têtu. Dans cette étreinte se renferme tout ce qu’il a cherché sans jamais oser le demander, tout ce qui a toujours fait sens dans sa vie. Il n’ose à peine bouger, ayant peur que le moment se brise, qu’elle file vers la sortie et que la porte claque sur son absence. Après Matt, après Amos, Atlas ne supporterait plus une perte supplémentaire, surtout la sienne. Alors il murmure lentement : « J’ai besoin de toi. »
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
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Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- and so a touch that was my birthright became foreign - @Atlas Siede ↣ crédits gifs/ungiffed & rampld
Il n’est plus question de tirer dans les pattes de qui que ce soit pour obtenir le dernier mot, il n’est question que de comprendre ce qui pousse Atlas à se montrer si distant avec une Lola qui essaye désormais de l’élever pour qu’il se sente mieux. Elle l’entend lui affirmer l’importance qu’elle a pour lui et elle se sent coupable au fond, de tirer la couverture sur elle pour qu’il la rassure quand ce n’est pas elle qui en a le plus besoin. Elle soutient son regard un instant, explore en silence les maintes raisons et les signes qui l’aideraient à le contredire, sauf qu’elle s’abstient. Ça ne servirait pas à grand-chose de rentrer dans une bataille de ce type. Ils savent tous les deux que leur relation a changé ; ils en sont trop conscients pour que ce ne soit pas douloureux. Elle en est en partie responsable pour avoir accepté d’épouser un homme qui, certes, ne la violente pas physiquement, qui lui impose toutefois une comédie qui n’a rien de drôle et à laquelle elle se soumet à cause de craintes superficielles qu’elle couve en secret. Personne ne le sait, même pas Atlas qu’elle finit par lâcher du regard, sa tête se baissant avant qu’il ne s’ouvre à elle, et que doucement, elle laisse de côté ses propres démons pour tacher d’apprivoiser les siens sans concession.
Elle l’écoute, elle ne fait que ça. Elle le conseille aussi, tente de le prendre par le main pour lui faire comprendre que, si ça lui paraît affreux en apparence, ce qui l’attend peut aussi être beau. Elle le traite comme un enfant qui a besoin qu’on l’aide à conquérir le monde qui l’entoure parce qu’il ne le connait pas : elle l’enjoint à voir au-delà de ses craintes, mais elle ne lui ment pas. Alma croit farouchement que la vie d’Atlas n’est pas terminée, qu’il doit juste l’amadouer comme un animal sauvage avec lequel il apprendra à vivre au fil du temps. Il a passé sa vie à vadrouiller, se poser peut devenir une bonne opportunité pour lui. Oui, il le fait sous la contrainte, mais il a été contraint toute sa vie, non ? À suivre des ordres, à vivre au rythme de ce que lui imposait sa carrière, il sait manier les entraves et les rendre plus facilement manipulables pour qu’elle combler ses propres désirs. Elle pince les lèvres lorsqu’elle comprend que les regrets qu’il laisse échapper au sujet de cette fin qu’il n’a pas anticipé, ils se prêtent à leur histoire, et ne trouve rien à lui répondre. Ou du moins, ne trouve pas le courage de lui répondre que pour elle, rien n’est terminé, qu’elle est là pour lui, dans tous les sens du terme, et que son mariage ne lui paraît pas un obstacle à surmonter tant il compte à peine à ses yeux. Il y a Claudia, mais elle est protégée : elle est encore qu’une enfant, rien ne l’atteint vraiment. Quant à Jake, elle s’en moque, elle ne réussira jamais à l’aimer, qu’importe ce qu’il lui a promis et ce qu’il continue à lui promettre en espérant que la vie qu’ils mènent la fera changer d’avis. Son coeur est pris, il l’a toujours été, et il bat plus fort encore à cet instant-là, confronté à la détresse de celui qui y a planté sa flèche à la seconde même où il a posé son regard sur la gamine un chouïa effrontée qu’elle était lorsqu’ils se sont rencontrés.
Finalement, elle comprend qu’Atlas n’attend pas ses conseils, il cherche juste à décharger ce qui pèse sur ses épaules, alors elle le laisse faire. Elle ne l’interrompt plus avec ses bons sentiments, elle entend que ça ne prend pas, et ne force pas pour les lui enfoncer dans le crâne pour autant. Elle le regarde, les yeux aussi tristes que les mots qu’il lui offre comme le témoignage bouleversant d’une victime qu’elle a l’impression qu’il est devenu ; la dépression le guette. En fait, elle l’a déjà possédée, et elle s’en veut de n’avoir rien remarqué. Quelle idiote elle a été, de croire qu’il avait seulement besoin de temps loin d’elle pour accuser le coup de cet état qu’il déplore… elle le comprend sans avoir besoin d’être une professionnelle, qu’il est profondément malheureux, et ça éteint quelque chose en elle qu’elle trouve la force de rallumer une fois seulement qu’elle s’approche de lui pour tenir son visage entre ses mains. Elle peut faire du feu pour deux, elle ne craint pas l’essence, encore moins les flammes : elle est capable de tout pour que ce qu’elle voit briller dans ses yeux à ce moment-là redevienne de la détermination et pas de la détresse. Elle ne l’empêchera jamais d’être fragile, mais elle ne l’encouragera jamais à laisser ses faiblesses dicter sa façon d’envisager le reste de sa vie : Atlas, elle le sait droit, fort et capable. Elle plonge ses yeux dans les siens, ne les lâche pas quand elle l’entend murmurer qu’il aurait préféré ne jamais se réveiller. Ça la brise, c’est une certitude à laquelle elle ne laisse pas la place, prenant sur elle pour autoriser un semblant de colère l’envahir lorsque, ses mains ne quittant pas ses joues, elle lui fait en retour "Ne redis jamais ça." Elle affirma sa poigne sur ses mâchoires, elle lui lève la tête pour qu’il ne rompe le contact de leurs yeux qui se jaugent, se cramponnent, ceux de Lola lançant des étincelles de hargne qu’elle voue à ce poison qui coule dans les veines de l’amour de sa vie qu’elle somme d’un "Je t’interdis de dire ce genre de choses, tu m’entends ?" Ses dents sont serrées, sa détermination semblable à celle d’une lionne qui défend sa tribu sans craindre la morsure. Elle est autoritaire et peu disposée à l’entendre dire ce genre de choses, qu’importe l’état dans lequel il est.
Elle se radoucit. Sa poigne se décrispe, ses mâchoires en font autant, et doucement, ses mains glissent pour s’attarder sur le torse du jeune homme qu’elle veut protéger plus que tout. Il doute, elle l’entend autant qu’elle le voit, et ça devient plus fort qu’elle. Elle en a besoin autant que lui, de cette étreinte qu’elle lui donne sans aucune hésitation. Elle ne s’offusquera pas d’être repoussée, pourtant elle le serre si fort contre elle qu’elle parvient à sentir son propre coeur dans chaque recoin de son corps qui est en contact avec celui d’Atlas qu’elle sent s’abandonner à ce qu’elle lui offre sans charité, juste avec un amour infini dont elle l’enveloppe en le suppliant presque de l’autoriser à l’aider. Elle ne s’attend pas à ce qu’il accepte ce qu’elle lui donne, elle se prépare à être remise à sa place, mais tandis qu’elle fait remonter sa main à l’arrière de sa tête pour enfoncer le bout de ses doigts dans la masse de cheveux trop longs qui recouvrent son crâne, elle les sent eux aussi, ses bras se refermer sur elle, son visage creuser dans son cou, et son souffle poinçonner sa peau d’une chair de poule qui la fait se sentir affreuse d’apprécier ce qu’il lui donne en retour quand les circonstances lui paraissent très peu appropriées pour ressentir ne serait-ce que les prémices d’un désir qui est bien là, qui ne l’a même jamais quitté. J'ai besoin de toi, elle l’entend, elle le savoure, et elle en abuse, de ce que ça provoque en elle. Elle se redresse sans le lâcher cependant, et ce juste pour que son visage rentre en contact avec le sien, et que ses mains quittant l’arrière de sa tête viennent retrouver l’oval de ses mâchoires qu’elle épouse avec ses paumes avant que ses pouces ne trouvent l’ourlet de ses lèvres qu’elle convoite du bout des doigts, son front se posant brièvement contre l’une de ses joues quand elle lui répond, dans un souffle "Je suis là. Je l’ai toujours été." Il ne le voit pas parce qu’il se contraint à croire que la bague qu’elle porte au doigt veut dire quelque chose, mais les distances qu’elle a prises avec lui, c’est lui et lui seul qu’il les lui a imposées : elle, elle est finalement toujours là à attendre qu’il l’autorise à agir. Se rend-t-il compte à quel point elle lui est loyale ? Elle en doute, c’est pour ça que son nez venant finalement effleurer le sien sur toute sa longueur, elle lui dit dans un souffle "Et je le serai toujours." Elle connait les limites à ne pas dépasser, et celle qui lui traverse l’esprit à l’instant où ses doigts quittent les lèvres d’Atlas pour laisser tout le loisir à ses yeux de s’y accrocher à la place, elle se dit qu’elle est trop dangereuse, même pour elle qui en assumerait les conséquences sans broncher, sans craindre non plus que ça ruine cette union factice qui l’emprisonne et la détruit à petits feux ; elle pense au temps que sa bouche a passé loin de celle d’Atlas, elle pense à la manière dont ses lèvres se fondent à la perfection avec les siennes…
Et c’est ce temps à méditer qui la prend de court quand, soudainement, la porte du bureau s’ouvre, et qu’électrifiée par l’intrusion d’Aurora à son seuil, elle coupe tout contact avec le jeune homme. C’est brutal, ce froid qui remonte dans son corps alors qu’elle sent toujours son coeur battre le tambour dans sa poitrine ; il y a un moment de flottement, puis la voix de la mère Siede qui tranche dans la densité de l’instant que Lola accuse d’une respiration discrète et d’une tête légèrement baissée — presque comme une enfant prise avec les doigts dans le pot de confiture "Tu restes dîner avec nous ?" "Hmm…" Dans une respiration plus profonde, elle relève la tête vers Atlas, cherche son approbation en sachant qu'il sera le premier à lui dire qu’elle a une famille qui l’attend. Elle réfléchit, triture l’ourlet de sa propre lèvre inférieure en ressassant l’idée que, si Aurora n’avait pas ouvert la porte, elle aurait le goût de celles d’Atlas juste là, et c’est assez pour la convaincre que l’idée de rester dîner n’est pas raisonnable. Enfin, elle répond après un instant, ses sourcils se haussant, ses yeux s’agrandissant doucement, et un léger rire venant rompre la torpeur générale "Non, merci pour la proposition. Je vais vous laisser profiter d’un instant seuls à seuls avec votre fiston — tu nous laisses encore une minute ou deux ? Ce sera plus très long." lui demande-t-elle. Aurora se désole de la réponse d’Alma, lui dit qu’elle comprend, et referme la porte — peut-être est-elle restée derrière, elle évite d’y penser, et ne laisse pas le silence s’installer, aussi bien parce qu’elle ne veut pas qu’Atlas lui demande des explications au sujet de ce qui allait forcément se passer, que parce qu’elle ne veut plus laisser à son cerveau le temps de s’arrêter sur le moindre scénario découlant de l’idée qu’elle a eu un instant plus tôt "Déjeune avec moi dans la semaine, d’accord ?" Elle le lui propose sans douter un instant qu’il refusera "Choisis le jour, choisis l’endroit, je saurai me rendre disponible. Ce sera juste toi et moi." Elle le lui assure sans ciller, ses yeux retrouvant le sien sans détour alors qu’elle ajoute "Il faut qu’on termine cette conversation." Et peut-être y verra-t-il un sous-entendu étant donné la manière dont leur conversation a failli se terminer, mais elle ne s’y arrête pas, et conclut après avoir cligné des yeux pour sortir de sa brève songerie "Je te laisserai pas."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8411 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Auprès des autres, Atlas s’est forgé une carapace impénétrable, mais face au regard insistant de Lola, tout paraît s’écrouler tel un château de carte, après tout, ce n’est pas comme si la base se voulait particulièrement solide. Ils ne s’étaient pas retrouvés ainsi, seuls à seuls, depuis bien trop longtemps. Ils se sont croisés, simplement aperçus, mais jamais le temps ne s’était arrêté assez longuement pour les enfermer dans une même pièce et forcer Lola à regarder au-delà des apparences. Elle est l’une des rares personnes sur cette terre à posséder la faculté de voir au-delà de l’image qu’Atlas s’efforce de projeter en public. Fut un temps où il adorait cela, pouvoir converser avec elle au travers d’un regard, sans que personne ne soit capable de comprendre ce qu’ils avaient à se transmettre. Aujourd’hui, il déteste qu’elle puisse encore jouir de cette compétence. Ses mécanismes de défense se veulent bien inutiles face à l’insistance de ces prunelles émeraudes. Et même si la danse aurait pu durer des heures, Atlas a choisi de céder. Il n’est pas question de faiblesse ou d’un quelconque manque de volonté quand il n’a de cesse de mentir à ses proches et que le mensonge est presque devenu une réalité alternative à ses yeux. Mais il faut croire qu’avec Lola tout sera à jamais différent. Sous ses questions emplies de douceur et d’une réelle volonté de comprendre, le poids des mensonges lui paraît encore plus lourd à porter. Soudainement, Atlas se trouve plus épuisé qu’à l’ordinaire, ployant sous ce mal-être qui le ronge en silence. Exit la fierté constante, les épaules droites et le menton fier. La logique semble également s’être absentée de la conversation quand Atlas déballe tout ce que contient son sac sans même s’attarder à mettre les formes. A trop retenir le flot, le barrage finit par céder pour n’amener qu’un torrent de pensées désordonnées amenant à une conclusion flirtant avec l’indicible. « Ne redis jamais ça. » Elle refuse de l’entendre, mais il l’a pensé avec une sincérité qui avait également réussi à l’effrayer. Il ne l’avait jamais formulé ainsi, en avait parfois plaisanter pour donner le change, mais la réalité réside dans le simple fait qu’Atlas aurait, parfois trop sincèrement, préféré ne pas se réveiller dans cet état. La poigne de ses doigts sur sa mâchoire l’oblige à préserver le contact visuel, le forçant à constater la détresse dans le regard de celle qu’il a toujours aimé. « Je t’interdis de dire ce genre de choses, tu m’entends ? » La chaleur de sa paume l’ancre dans une réalité bien plus tangible. Si Atlas a perdu de sa superbe, Lola ne s’est jamais défaite de sa combativité. Elle en a pour mille, elle la partagera avec lui. C’est ce qu’il arrive à lire entre les lignes, dans la force qu’exerce la pulpe de ses doigts contre sa peau, à la manière dont son regard incandescent lui hurle de ne jamais prendre ce pas dans le vide. Il se nourrit de cette chaleur dont elle irradie, sa joue se logeant dans la paume de sa main. « Tu m’as demandé d’être sincère. » Qu’il murmure malgré tout. Ce n’était pas que des paroles en l’air, ça n’a jamais existé dans la volonté de la ramener auprès de lui. Atlas s’est mis à nu comme il ne l’avait plus fait depuis trop longtemps. Il n’espérait rien, n’attendait rien de cette conversation. Il n’attend plus grand-chose de quoi que ce soit et cette réalité l’effraye parfois.
À mesure que les mots lui échappent, une certaine forme de colère le gagne. Ce n’est pas de lui que de se laisser abattre par les aléas de la vie, il a toujours été plus fort que cela, prêt à surpasser le moindre des obstacles. Atlas se pensait invincible avant qu’une force supérieure ne vienne lui rappeler qu’il n’était qu’un mortel parmi tant d’autres et que rien ne ferait de lui un être exceptionnel. Lui qui maîtrisait chaque élément de sa vie s’est vu retirer le pouvoir de décider, venant alors faire dérailler vingt ans d’un quotidien parfaitement huilé. Il avait tout prévu, ou presque, son avenir se voulait tracer, dépourvu de certains de ses désirs, mais idéalisé par des sacrifices qu’il a constamment cherché à glorifier. Atlas était quelqu’un au travers de son métier, un Capitaine avant toute chose. Avant qu’on ne lui arrache ses victoires, le laissant sans rien sur le bord du trottoir. Et probablement que perdre Amos fut la goutte de trop. Il n’en sait rien, il suppute, se débattant à la surface de l’eau, quand chaque jour paraît vouloir lui maintenir la tête sous l’eau. Il cède à la facilité d’une étreinte et tout le réconfort qu’il saura trouver entre ses bras. Il s’autorise à lâcher prise pour franchir cette limite invisible qu’il avait imposé entre eux. Pas de contact physique, c’était la règle tacite pour ne jamais céder. Il se sait faible face à elle quand son corps réagit avec autant d’intensité au moindre de ses mouvements. Il abuse de l’instant, savoure chaque pression de ses doigts sur son crâne. Il voudrait que le temps s’arrête, resserre l’emprise de ses bras autour de sa taille lorsqu’elle amorce un mouvement et finit par soupirer faiblement lorsque les doigts fins de Lola trouvent ses lèvres. Ils n’ont plus été aussi proches depuis si longtemps, et pourtant… C’est la même flamme qui renaît dans le creux de sa poitrine, venant réveiller ses muscles engourdis et animant des émotions qu’il pensait perdu à jamais. Il flirte avec les limites du possible, son corps bougeant en parfaite synchronisation avec le sien. Joue contre joue, plus proche que jamais. « Je suis là. Je l’ai toujours été. » Promesse d’une éternité qui n’aurait jamais dû perdurer. Ils le savent, l’un comme l’autre. Atlas cherche encore à s’en convaincre, il ne devrait s’enivrer de sa présence, cherchant à trouver son regard alors que leur nez se frôlent. « Et je le serai toujours. » Ses yeux se dirigent vers ses lèvres, animés par un désir inconscient rallumé par les promesses qu’elle venait de lui murmurer. Et si ? Juste une fois. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? L’exaltation serait éphémère pour des conséquences qu’il ne serait en mesure de gérer actuellement. Mais le désir est ardent. Lentement, une de ses mains vient s’ancrer sur sa hanche, il suffirait d’une simple pression pour provoquer un rapprochement. Ce serait s’enivrer d’un interdit pour ne pas penser, s’intoxiquer l’esprit sans substance, mais à la force de quelque chose de bien plus addictif. Faisant rouler ses lèvres sur sa langue, Atlas se jure que ce ne serait qu’un seul écart…
Son cœur loupe un ou deux battements au bruit agressif et grinçant des gonds de la porte. Sa mère entre sans la moindre hésitation et il a soudainement l’impression de redevenir un adolescent pris sur le fait. Sa paume traîne trop longtemps sur la hanche de Lola alors qu’il détourne le regard. Elle choisit de s’éloigner, leurs corps se séparant enfin, alors qu’un frisson de manque lui rappelle que tout cela ne pourra jamais se reproduire. Il se détourne pour ne pas croiser le regard de sa mère, laissant Lola seule face à la question qu’il n’est même pas certain d’avoir parfaitement entendue. « Non, merci pour la proposition. Je vais vous laisser profiter d’un instant seuls à seuls avec votre fiston – tu nous laisses encore une minute ou deux ? Ce sera plus très long. » Il n’a pas besoin de relever les yeux pour sentir le regard que sa mère pose sur lui. Elle a un avis sur la situation Aurora, mais elle se contente d’user de sa politesse avant de s’effacer à nouveau. Le silence retombe alors qu’il peine à trouver une raison. S’excuser serait insulter ce qu’ils ont toujours été. Atlas n’est pas désolé, il aurait franchi la limite et il sait qu’elle suivait le même cheminement de pensée. Cela ne fait guère de sens à ses yeux, mais il aura bien le temps d’y penser. « Déjeune avec moi dans la semaine, d’accord ? » Il hoche la tête par habitude plus que par consentement. « Choisis le jour, choisis l’endroit, je saurai me rendre disponible. Ce sera juste toi et moi. » Comme la promesse de reprendre là où ils se sont arrêtés ? Tu divagues, Atlas, reprends-toi. Il se râcle la gorge à défaut de savoir quoi dire, alors que face à lui, Lola reste imperturbable. « Il faut qu’on termine cette conversation. » Il serait tenté de lui demander si elle est sûre de cela, mais il ne le fait pas. « Bien sûr. » Ils termineront quelque chose, que ce soit la conversation au sujet de sa santé mentale ou ce bordel qui a failli prendre vie dans ce bureau maudit par les souvenirs. « Je te laisserai pas. » Et pourtant elle s’en va. « Attends. » Sans s’autoriser à plus de réflexion, il revient vers elle, quémandant une dernière étreinte. Elle est brève, juste ses bras autour de ses épaules et une inspiration. [color=seagreen]« Merci. » De continuellement se battre contre lui ou de jurer de ne pas le laisser tomber. Il n’en sait rien, mais il se devait de la remercier. Il s’est au moins senti vivant, durant un instant. « Rentre bien. » Il ne lui demandera pas d’envoyer un message, ce n’est plus une habitude, elle a un mari qui l’attend désormais.
Lola quitte le bureau en première, il l’entend saluer ses parents avant qu’elle ne file par la porte d’entrée. Au pied des escaliers, il rencontre le regard de sa mère. « Elle est mariée, Atlas. » Il s’en serait passé du jugement maternel autant que ce retour brutal à la réalité. « Je sais. » Il le sait mieux que personne. À quoi bon argumenter ? Il n’est pas venu pour se disputer, alors il passe un bras autour des épaules de sa mère et va enfin saluer son père. Et pour une fois, il prend le temps, de leur parler, même si ce n’est que de quelques mondanités, et après cela, il passe le reste de la soirée assis aux côtés de son père à insulter la télévision dès qu’un de leurs joueurs laisse échapper la balle. Ce n’est pas parfait, ça ne résout rien, mais c’est un répit dont il avait besoin.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine