into the black hole, the only place we go to know that we’re fully alone | ken
Murphy Rowe
ÂGE : 25 ans, née un 10 avril 1999. SURNOM : "Cours" quand y'a les flics, "pétasse" quand elle verse son verre sur la tête d'un connard en boîte. STATUT : En couple avec son audience dont elle entretient les fantasmes, célibataire malheureuse derrière l'écran. MÉTIER : L'influenceuse méprisée par l'influenceuse que tu méprises. Vit de cadeaux et de ses formations écrites avec ChatGPT - c'est loin de la célébrité qu'elle s'imaginait, mais on a ce qu'on mérite. LOGEMENT : Au #10 sur Victoria Street à Redcliffe, dans un appartement pourri qu'elle range quand elle a besoin de filmer du contenu. POSTS : 158 POINTS : 0
TW IN RP : Consommations de drogues, abandon, hypersexualisation, sexisme internalisé, tabagisme, violence physique et verbale. TW IRL : Thématiques sensibles non renseignées. Autres : powerplay, trauma dumping.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : s'est déjà battue au couteau › n'est officiellement sortie qu'avec des hommes et n'embrasse son attirance pour la gente féminine que sous l'influence de diverses substances › malheureuse en couple, malheureuse en solitaire, malheureuse en amitié... attend le déclic pour changer › croit être à l'aise dans le chaos, ne se rend pas vraiment compte que sa vie est un enfer › incapable de gérer une amitié plus de deux semaines, a pour habitude de disparaître sans laisser de tracesDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ken #1 (fb) › arthur #1
La soirée n’est pas dingue, mais Murphy s’y retrouve quand même. Elle a toutes les composantes qui font que c’est une excellente soirée, pourtant : de la musique, un appartement assez biscornu pour prendre des rails sans ameuter toute la populace, assez de monde pour que personne ne remarque la disparition d’une montre ou d’un billet égaré, de la bonne bouffe histoire de ne pas payer le repas suivant et surtout, surtout, un excellent compagnon pour faire la fête.
Arrimée au canapé, Murphy souffle la fumée de sa cigarette vers le plafond. Leur hôte a dit « cigarette à l’intérieur interdit gnagnagna », mais il est trop occupé à sauter quelqu’un quelque part pour se rendre compte de la situation. Étendue sur les coussins, Murphy tourne la tête vers Kendall. « Et la blonde, là bas ? Je sais que t’aimes les blondes. » Du bout du pied, Murphy pousse le genoux du jeune homme. Elle occupe plus encore l’espace qu’un homme dans les transports en commun, les jambes étendues jusqu’à son comparse. « Hé. » A-t-il répondu ? Murphy n’a pas écouté. Elle se redresse brusquement, vient donner un coup d’épaule à Kendall. « T’as une tête de chien battu, j’te jure. » qu’elle soupire. Prise d’une soudaine agitation, elle farfouille une poche de son sac à main. Entre les mouchoirs, le spray au poivre et le petit couteau qu’elle a acheté après avoir changé les serrures de son appartement, Murphy sort une petite boîte de Smarties. C’est un ex qui lui a appris la technique, il y a des lustres. Bon, évidemment, les flics savent aujourd’hui qu’aucun consommateur ne se promène avec des pochons sur lesquels il est écrit en gros « drogue ». Mais une boîte de Smarties, c’est rigolo.
La cigarette calée au coin des lèvres, Murphy secoue la boîte en carton. « T’es bête si tu crois que je vais te laisser être tristounet dans ton coin comme ça. » Il n’est peut-être pas triste du tout, mais tous les prétextes sont bons pour sortir l'attirail habituel. Cette Charlie que Ken fréquente ou ne fréquente pas, peu importe, Murphy ne l’a jamais rencontrée, mais elle a l’air jolie et donc exigeante. La blonde à l’autre bout de la pièce, en train de discuter avec deux autres blondes identiques, jette des regards insistants dans la direction de Kendall. Des copies conformes, mais des copies intéressées.
I took a knife and cut out her eye. I took it home and watched it wither and die. Well, she's lucky that I didn't slip her a smile. That's why she sleeps with one eye open, oh, but that's the price she'll pay.
Kendall Harding
la traversée du désert
ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0
TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légalesDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : (maj le 5/09/2024)
Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
I'll be there for you, when the rain starts to pour. I'll be there for you, like I've been there before. I'll be there for you, 'cause you're there for me too... > Shiloh #1 ; Lewis #1
Arthur #1 ; Arthur #2AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022
Charlie l’a quitté. Encore. Une situation tristement commune pour Kendall. Sa relation avec la blonde a toujours été en dents de scie et ils n’en sont plus à leur coup d’essai. S’ils ne se disent pas qu’ils se détestent et qu’ils ne veulent plus jamais voir l’autre au moins deux fois par an c’est qu’il y a un problème. Le cycle est infernal, tout aussi douloureux et destructeur à chaque fois. Mais cette fois c’est différent, il y avait quelque chose dans le regard de Charlie quand elle l’a foutu dehors, ses affaires sous le bras comme un malpropre qui lui dit que cette fois ce n’est pas comme d’habitude. Il en est certain : c’est la dernière fois qu’ils rompent : elle ne veut vraiment plus le revoir et ça le fait chier. C’est donc avec le cœur brisé par la blonde -encore- qu’il a accepté l’invitation à une énième soirée où il n’a pas vraiment envie d’aller. Il n’a qu’une chose qui lui fasse réellement envie en ce moment : tout envoyer se faire foutre en prenant un billet en aller simple pour quitter la ville. N’importe où, même s’il doit aller se cailler le cul au fin fond de l’Islande ou dans un coin perdu des Etats-Unis. Tout est bon à prendre tant qu’il est le plus loin possible de Charlie. Il ne supporte plus de la croiser à la machine à café en faisant comme si de rien n’était, comme si elle n’était qu’une collègue : il en est parfaitement incapable. L’idée trotte dans sa tête de plus en plus sérieusement mais pas ce soir, ce soir la seule idée qu’il a c’est d’oublier ses problèmes, et tous les moyens sont bons pour ça. Il y arriverait bien si l’ambiance de la soirée n’était pas si déprimante. La musique lui donne l’impression d’être dans une boîte de merde, le genre qui ne passe que des morceaux trop commerciaux avec des connards qui flambent en deux heures leur salaire de misère en carré vip. L’alcool a un goût dégueulasse, celui de du whisky premier prix. Heureusement il n’est pas seul, il y a Murphy qui, il le sait, suffit à rendre la soirée bien plus drôle. Assis à côté d'elle, une cigarette entre les doigts, il l'écoute parler d’un air absent. « Et la blonde, là bas ? Je sais que t’aimes les blondes. » Il dirige son regard vers le groupe de filles dont elle parle. Elle ne l’aide pas en remuant le couteau dans la plaie. “Bof tu sais hein…” Elle ne répond pas et il n’a qu’à la regarder pour comprendre qu’elle ne l’a pas écouté. Poser des questions sans écouter la réponse, c’est tout elle ça. « Hé. » Le poing de Murphy heurte l’épaule du policier qui réagit instantanément. “Hé, doucement.” Il frotte son épaule l’a où elle l’a touché par réflexe, elle a plus de force qu’il ne le soupçonnait. « T’as une tête de chien battu, j’te jure. » Il lève les yeux au ciel, il croirait entendre sa mère. Il sait au fond de lui qu’il doit avoir une tête d’enterrement et des cernes à faire peur mais il préfère croire qu’elle exagère et qu’on ne voit pas aussi facilement sur sa tête qu’il est ailleurs. “Je vais bien, on s’emmerde un peu c’est tout.” Il hausse les épaules tout en prenant une nouvelle taffe alors qu’elle fouille frénétiquement dans son sac. “Qu’est-ce que tu fous ? T’as oublié de prendre ta pilule ou quoi ?” Et elle sort de son sac une boîte de smarties avec un air victorieux. “Oh.” Il comprend instantanément que la soirée risque de devenir tout d’un coup plus intéressante. « T’es bête si tu crois que je vais te laisser être tristounet dans ton coin comme ça. » Le regard de Ken va du visage de Murphy qui affiche un grand sourire à la boîte entre ses mains. “Tu me déçois jamais toi.” La soirée est improvisée et il n’a pas eu le temps de passer voir son dealer habituel pour ne pas arriver les mains vides. “Merci mais je suis pas triste.” Il attrape la boîte de smarties et fait glisser le couvercle pour l’ouvrir. “Les blondes c’est plus trop mon truc c’est tout. J’ai eu ma dose.” Il prend discrètement une pilule aux allures de bonbon avant de la poser sur sa langue.
Murphy Rowe
ÂGE : 25 ans, née un 10 avril 1999. SURNOM : "Cours" quand y'a les flics, "pétasse" quand elle verse son verre sur la tête d'un connard en boîte. STATUT : En couple avec son audience dont elle entretient les fantasmes, célibataire malheureuse derrière l'écran. MÉTIER : L'influenceuse méprisée par l'influenceuse que tu méprises. Vit de cadeaux et de ses formations écrites avec ChatGPT - c'est loin de la célébrité qu'elle s'imaginait, mais on a ce qu'on mérite. LOGEMENT : Au #10 sur Victoria Street à Redcliffe, dans un appartement pourri qu'elle range quand elle a besoin de filmer du contenu. POSTS : 158 POINTS : 0
TW IN RP : Consommations de drogues, abandon, hypersexualisation, sexisme internalisé, tabagisme, violence physique et verbale. TW IRL : Thématiques sensibles non renseignées. Autres : powerplay, trauma dumping.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : s'est déjà battue au couteau › n'est officiellement sortie qu'avec des hommes et n'embrasse son attirance pour la gente féminine que sous l'influence de diverses substances › malheureuse en couple, malheureuse en solitaire, malheureuse en amitié... attend le déclic pour changer › croit être à l'aise dans le chaos, ne se rend pas vraiment compte que sa vie est un enfer › incapable de gérer une amitié plus de deux semaines, a pour habitude de disparaître sans laisser de tracesDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ken #1 (fb) › arthur #1
Ken est un bon partenaire de défonce, quand il est plus heureux. Bon, quand il est malheureux aussi, la dope a cela de bon : elle met tout le monde à égalité dans une anesthésie générale des émotions. Murphy essaie tant bien que mal de distraire son comparse et ce dernier ne met aucune volonté dans la perspective d’aller mieux. Les cœurs brisés, elle ne sait pas trop ce que c’est, Murphy. Les copains qu’elle a eu ne sont pas restés plus de quinze jours successifs. Elle ne s’embête jamais à les garder trop longtemps, le quotidien l’emmerde. Vivre avec un gus qui l’empêche d’aller faire la fête ou qui entend la réparer, très peu pour la blonde. Elle n’a pas encore trouvé en la personne d’un homme quelqu’un qui la respecte assez pour ne pas essayer de la changer. Du moins, c’est l’angoisse qu’elle projette sur ses partenaires, éternelle déçue par le marketing de l’amour qui promet des histoires sans embûches, des baisers torrides et des soirées à regarder des comédies romantiques devant la cheminée. Murphy, elle s’est surtout retrouvée avec des histoires qui finissent chez les flics, des baisers décevants et des soirées à regarder son « couple » partir en fumée dans une énième dispute vide de sens.
Mais Ken, c’est différent. Ken, il a l’air de se trimballer avec l’espoir que le marketing de l’amour puisse lui correspondre. Murphy a envie de le secouer, il est plus intelligent que ça. Et ce soir, il n’y a qu’à se pencher pour cueillir les fruits qui sèmeront une bonne fois pour toute la discorde dans sa parodie de couple. « Je vais bien, on s’emmerde un peu c’est tout. » La blonde lève les yeux au ciel, tire sur sa cigarette alors que Kendall fait de même. On s’emmerde un peu, et on s’emmerderait moins s’il n’était pas fâché avec sa copine. D’ailleurs, il ne serait pas là s’il était encore avec elle. Voilà le problème des gens amoureux : ils puent tant le bonheur qu’il est impossible de passer de bons moments avec eux sans se sentir comme une petite merde délaissée. « Qu’est-ce que tu fous ? T’as oublié de prendre ta pilule ou quoi ? » « T’es marrant. C’est avec cet humour que t’as sauvé ton couple du naufrage ? » Pas étonnant, qu’ils se retrouvent ensemble sur ce canapé dans cette soirée de merde, donc. Murphy écrase sa cigarette sur un accoudoir, presque pas navrée du trou qu’elle laisse dans le tissu. C’était ça ou le sol, les cendriers sont absents pour éviter les tentations. D’une boîte en carton abimée, Murphy sort leur planche de salut. « Tu me déçois jamais toi. » « T’es pas le premier à dire un mensonge pareil. » Il n’empêche que la remarque de Ken la fait presque rougir. Elle dissimule à peine son sourire fier en passant la boîte à son comparse. « Merci mais je suis pas triste. » Pourtant, il se sert, l’air de rien. « Les blondes c’est plus trop mon truc c’est tout. J’ai eu ma dose. » « Dommage pour elle là-bas. », qu’elle marmonne, sourire aux lèvres, en désignant celle qui fait de l’oeil à Ken depuis quelques minutes. En prenant à son tour un cacheton dans la boîte en carton, Murphy se dit qu’elle a de la chance que les blondes ne soient plus le truc de Kendall. « De toute façon, je t’en aurais voulu si t’étais allé baiser en me laissant toute seule. » Une gorgée de bière plus tard, elle s’affale à nouveau sur le canapé, la tête posée sur l’épaule de Kendall.
Il ne faut que vingt minutes à l’estomac vide de Murphy pour renvoyer les premiers effets de l’ecstasy. La soirée prend un virage plus lent. De l’autre bout de la pièce, un type agacé semble s’agiter dans la direction des deux idiots affalés sur le canapé. « Hein ? » Murphy est certaine que la grande gigue qui se plante devant elle vient de lui reprocher d’avoir troué son canapé avec une cigarette. « Mais nan, c’est elle là-bas, la blonde. Elle a une clope à la main, regarde. » Le temps que l’autre regarde ailleurs, Murphy attrape la main de Kendall, l’entraîne dans un couloir. On crie après eux, mais elle compte sur la densité de la foule pour ralentir la course de leur poursuivant. « Viens, je connais une planque. » La planque en question est une salle de bain dans laquelle elle s’enferme avec son complice. « Chhhhht. » qu’elle fait, pas certaine que la fuite sous molly soit une bonne idée. En attendant, leur poursuivant n’a pas l’air à leurs trousses. « Je propose qu’on évite de se tirer par la fenêtre, à moins que tu sois fort en escalade. » La voilà qui ouvre déjà tous les placards à la recherche de trésors. Ses doigts repèrent une paire de boucles en or, qu’elle s’empresse d’échanger avec les bijoux en métal clinquant qu’elle portait jusqu’alors. « Elles me vont bien nan ? Ouh y’a des bagues, t’as qu’à en prendre une pour l’offrir à ta blonde, elle acceptera peut-être de se remettre avec toi. »
I took a knife and cut out her eye. I took it home and watched it wither and die. Well, she's lucky that I didn't slip her a smile. That's why she sleeps with one eye open, oh, but that's the price she'll pay.
Kendall Harding
la traversée du désert
ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0
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Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
I'll be there for you, when the rain starts to pour. I'll be there for you, like I've been there before. I'll be there for you, 'cause you're there for me too... > Shiloh #1 ; Lewis #1
Arthur #1 ; Arthur #2AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022
« T’es marrant. C’est avec cet humour que t’as sauvé ton couple du naufrage ? » Il lève les yeux au ciel avant de soupirer, agacé par sa remarque. Dans sa relation avec Charlie, il n’est certes pas le seul coupable de la -dixième- fin de leur relation mais il est loin d’être innocent. Même s’il ne l’avouera jamais, il sait au fond qu’il a merdé. Ils se sont disputés une fois et tout ce qu’il a trouvé de mieux pour apaiser la situation c’est de lui dire à quel point elle avait tort alors qu’elle lui faisait ses reproches avant de la rendre jalouse le lendemain en postant une photo avec une autre fille. “Oh t’es chiante.” Murphy continue de fouiller dans son sac avant d’en sortir une petite boite de smarties, elle n’a pas besoin de dire quoique ce soir pour qu’il comprenne de quoi il s’agit. “Je retire ce que j’ai dit” Il boit une nouvelle gorgée de son verre avant de lui dire qu’elle ne le déçoit jamais. « T’es pas le premier à dire un mensonge pareil. » Le policier ne relève pas et à la place il attrape la boîte qu’elle lui tend avant de lui affirmer que non il n’est pas triste, il a les boules et puis c’est tout. De toute façon c’est toujours pareil avec Charlie, ils ne sont pas faits pour être ensemble et il doit se faire une raison. Il n’est pas triste non, elle ne le mérite pas de toute façon, enfin il essaie de s’en convaincre pour atténuer l’amertume qu’il garde de cette énième rupture. La vérité c’est qu’elle est trop bien pour lui et qu’il est trop con pour s’en rendre compte. Il a besoin de grandir, de se prendre des claques pour réaliser qu’il n’y a pas que Kendall, Kendall et Kendall dans la vie. Mais ça, il n’est pas prêt à l’entendre, tout lui est dû, il est le meilleur et Charlie n’a pas su le voir, c’est tout. « Dommage pour elle là-bas. » Il hausse les épaules, il se fout complètement de la fille dont elle parle. “Elle s’en remettra.” Elle finira sûrement la soirée à rouler des pelles à un autre mec dans la salle de bain de toute façon et il s’en fiche royalement. « De toute façon, je t’en aurais voulu si t’étais allé baiser en me laissant toute seule. » Elle prend une gorgée de bière, Kendall lui finit son verre de whisky bas de gamme lequel est couplé à un soda d’une sous-marque qui rend le mélange encore plus dégueulasse. S’il n’était pas défoncé et en colère contre le monde entier -comprendre Charlie Fawcett- il n’aurait jamais bu une merde pareille. Si son père le voyait, il lui ferait sûrement la leçon sur le fait que gâcher du whisky comme ça est un crime : le whisky se boit pur et on ne boit certainement pas du commercial comme la bouteille à l’étiquette noire dont il s’est servi. Et pour une fois, il est bien d’accord avec son père. “Fais pas genre. Je suis sûr que si t’avais eu l’occasion d’aller baiser tu l’aurais fait aussi sans penser à moi.” Murphy l’amie solidaire qui se soucie de ne pas laisser ses potes seuls en soirée alors qu’elle est face à une opportunité ? Ken n’y croit pas une seconde.
Quelques dizaines de minutes après, l’effet magique de la boîte de smarties se fait ressentir chez eux. Tout est plus lent, plus calme dans la tête du policier qui se sent bien plus détendu que tout à l’heure. La rancoeur qu’il ressent pour Charlie est mise sur pause. Il se sent bien et sa tête est appuyée sur le canapé alors qu’un grand sourire un peu niais orne son visage. Kendall ne remarque pas tout de suite que quelqu’un se dirige dans leur direction avec un air franchement pas commode. « Hein ? » C’est la voix de Murphy qui le sort de sa torpeur. Il se redresse brusquement, ce qui lui provoque un léger vertige alors que Murphy tente de se justifier auprès du type. « Mais nan, c’est elle là-bas, la blonde. Elle a une clope à la main, regarde. » Avant même qu’il n’ait pu réaliser ce qu’il se passait, Ken est entraîné par Murphy qui l’éloigne du canapé. Kendall se retourne pour voir les personnes qui leur crient dessus. « Viens, je connais une planque. » “Hein?” Il est absent, moins vif que Murphy après les smarties, il la laisse donc l’entraîner dans la salle de bain. « Chhhhht. » Le coeur de Kendall bat vite à cause de l’effort et il garde le silence comme la blonde lui a demandé. « Je propose qu’on évite de se tirer par la fenêtre, à moins que tu sois fort en escalade. » Ils sont au dixième étage, c’est effectivement un mauvais plan. “Mauvaise idée ouais.” Kendall s’assied sur la baignoire pour ne pas perdre l’équilibre alors que Murphy fouille le placard avant de dégoter des boucles d’oreille qu’elle fauche. « Elles me vont bien nan ? Ouh y’a des bagues, t’as qu’à en prendre une pour l’offrir à ta blonde, elle acceptera peut-être de se remettre avec toi. » Il fronce à nouveau les sourcils avant de soupirer. Il était dans un bon état d’esprit, elle a tout gâché en parlant d’elle. “Tu parles, elle doit déjà être en train de baiser un mec, juste pour me faire chier.” Il le sait, il en est sûr parce que c’est ce qu’il a fait lors de leur précédente rupture, chose qu’elle lui a longtemps reproché. “On peut arrêter de parler de Charlie ? J’ai pas envie de penser à elle maintenant.” Il est venu pour s’amuser, pour échapper au quotidien, à ses emmerdes et à sa vie amoureuse désastreuse, pas pour en parler constamment. Et puis il y a le mec qui les a coursés il y a deux minutes, il avait l’air sacrément en colère, ils sont dans de beaux draps, il en est sûr. “Bon, je crois qu’on est dans une sacré merde.” Il ne connaît même pas leur hôte de ce soir, c’est l’ami d’un ami d’un ami, il se fout donc qu’il lui en veuille ou d’être black listé de cette soirée qui était déjà naze. Non ce qui inquiète Ken c’est qu’ils risquent de se faire casser la gueule et il n’a franchement pas envie de se battre. “On va attendre un peu et on essaiera de sortir.” Tout ce qu’il veut c’est continuer sa soirée tranquillement, enchainer encore les verres et les cachets pour ne plus se souvenir de la journée qu’il vient de passer. “T’en veux une ?” Il dégaine un paquet de cigarettes de la poche de sa veste avant de le tendre à Murphy. Il ouvre la fenêtre avant d’en prendre une à son tour avant de l’allumer machinalement, espérant que la salle de bain n’est pas équipée d’un détecteur de fumée.
Les dés:
Win : Le propriétaire du canapé n’est pas à la sortie de la salle de bain, la soirée bat son plein normalement, rien à signaler. “La voie est libre, viens.” Ken lui prend la main en direction de la cuisine. “J’ai la dalle, on va se trouver un truc à manger.” Il avance légèrement en titubant, bien décidé à faire une razzia -et un carnage- dans les placards de la soirée.
So close : A priori la voix est libre. A priori. Le propriétaire du canapé tourne dans l’appartement et il vient de les repérer. Il va falloir courir vite. “Putain Murphy viens.” Et lui attrape la main à son tour tout en jouant des coudes pour se frayer un chemin vers la sortie. “Mais poussez-vous putain.” Et un coup d’épaule malheureux vient faire tomber un pot de fleur posé sur une étagère qui vient s’écraser au sol dans un grand fracas. “Merde.” Il ne s’arrête pas pour autant, tant pis ses pompes seront pleines de terre mais il n’a aucune envie de se prendre un coup de poing par leur hôte d’un soir.
Fail : Le propriétaire du canapé foutu en l’air par Murphy les attend derrière la porte et il n’a pas l’air content. “Toi là, t’as bousillé mon canapé pétasse !” Son regard est menaçant, il la pointe du doigt. “Hé fous lui la paix avec ton canapé dégueulasse c’est bon.” Le ton monte et l’hôte s’approche un peu trop de Ken, prêt à en découdre.
Dernière édition par Kendall Harding le Mar 15 Oct - 16:58, édité 2 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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Murphy Rowe
ÂGE : 25 ans, née un 10 avril 1999. SURNOM : "Cours" quand y'a les flics, "pétasse" quand elle verse son verre sur la tête d'un connard en boîte. STATUT : En couple avec son audience dont elle entretient les fantasmes, célibataire malheureuse derrière l'écran. MÉTIER : L'influenceuse méprisée par l'influenceuse que tu méprises. Vit de cadeaux et de ses formations écrites avec ChatGPT - c'est loin de la célébrité qu'elle s'imaginait, mais on a ce qu'on mérite. LOGEMENT : Au #10 sur Victoria Street à Redcliffe, dans un appartement pourri qu'elle range quand elle a besoin de filmer du contenu. POSTS : 158 POINTS : 0
TW IN RP : Consommations de drogues, abandon, hypersexualisation, sexisme internalisé, tabagisme, violence physique et verbale. TW IRL : Thématiques sensibles non renseignées. Autres : powerplay, trauma dumping.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : s'est déjà battue au couteau › n'est officiellement sortie qu'avec des hommes et n'embrasse son attirance pour la gente féminine que sous l'influence de diverses substances › malheureuse en couple, malheureuse en solitaire, malheureuse en amitié... attend le déclic pour changer › croit être à l'aise dans le chaos, ne se rend pas vraiment compte que sa vie est un enfer › incapable de gérer une amitié plus de deux semaines, a pour habitude de disparaître sans laisser de tracesDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ken #1 (fb) › arthur #1
« Fais pas genre. Je suis sûr que si t’avais eu l’occasion d’aller baiser tu l’aurais fait aussi sans penser à moi. » Murphy rend à Ken un regard de chien battu. « Oh, pauvre Ken tout seul, c’est vrai que tu sais pas te débrouiller sans moi. » Elle l’aurait probablement laissé, oui. Sans prévenir ? Oui, aussi. Mais la blonde a assez confiance en Ken pour pouvoir l’abandonner dans la nature et pour savoir qu’il ne sera jamais abandonné dans un coin très longtemps; en témoigne la troupe de blondes qui le zieutent de l’autre bout de la pièce. Mais bon, la troupe – aussi jolie et bien composée soit-elle – n’a pas l’air d’attirer efficacement l’oeil du brun. Non, ce qui l’intéresse en revanche, ce sont les conso’ ramenées par Murphy à cette soirée pourrie. Franchement, il faut tout faire soi-même.
Les effets ne se font pas attendre : Murphy et Ken fondent littéralement dans le canapé lorsqu’on vient les arracher à la torpeur. La décharge de sérotonine dans le cerveau de la jeune femme la rend littéralement amorphe, mais pas assez anesthésiée pour oublier d’échapper au danger. Et pour l’instant, le danger, c’est le ton – bon sang ce qu’il parle fort – de ce type planté devant l’infernal duo de camés. Les tympans vrillés par la mauvaise musique et les remontrances, Murphy attrape son comparse pour le tirer en sécurité. Une fois enfermés dans ce qui semble être une salle de bain, Murphy peut souffler un coup. « Mauvaise idée ouais. » Elle s’imagine en Spider Woman à dégringoler les étages tandis que son oeil est attiré par un scintillement caractéristique. Boucles d’oreilles, montres, bagues… La salle de bain est un trésor duquel Murphy fait un bon usage. La moitié de la collection termine sa course entre ses doigts et ses oreilles, tandis que l'autre moitié atterrit dans ses poches. « Tu parles, elle doit déjà être en train de baiser un mec, juste pour me faire chier. » « Excellente technique, tu devrais lui rendre l’ascenseur. » qu’elle note, fière utilisatrice de telles techniques de vengeance. « On peut arrêter de parler de Charlie ? J’ai pas envie de penser à elle maintenant. » « Ouais t’as raison. Parlons plutôt de moi. Je t’ai déjà raconté comment j’ai planté un type une fois, et que j’ai pu le suivre à la trace parce que ses poches fuyaient ? Le type créait littéralement des traces de cocaïne sur le sol. » Bon, d’accord, Murphy n’a pas « planté un type une fois » : il s’est planté sous seul sur un couteau cranté sorti par un concubin jaloux, mais l’histoire est plus intéressante lorsque Murphy en est l’actrice principale. « Oh, ou la fois où j’ai rencontré un gars en fuyant de chez un autre gars par sa fenêtre ? C’est une super histoire. Techniquement, j’ai fait du porte à porte pour un coup d’un soir. Du fenêtre à fenêtre, plutôt. » En fait, il n’y a pas grand chose de plus à raconter à propos de ces deux prémices. Avec un peu de chance, elles auront tenu Ken éloigné de ses démons, au moins l’espace de quelques minutes.
« Bon, je crois qu’on est dans une sacré merde. » « Je sais pas. Tu cours vite ? » Elle, oui. Il faut bien, quand on a le train de vie de Murphy. Sous ecstasy, c’est cependant une autre histoire. « On va attendre un peu et on essaiera de sortir. » Armée de ses nouveaux bijoux, Murphy s’approche de Ken. Ce dernier dégaine un paquet de cigarettes. « T’en veux une ? » Il ne faut pas lui demander deux fois.
Leurs cheveux puent la clope. Le paquet de Ken est descendu à une vitesse folle. La nuit est calme, depuis le dixième étage de l’immeuble. Derrière la porte, la musique semble avoir pris un rythme de croisière. Aucune menace à l’horizon, un moment propice pour filer se dessine… Mais entre les murs de la salle de bain, Murphy se sent bien. Avec Ken, il n’y a pas besoin de parler longtemps. Le silence et les couleurs vives provoquées par leurs habitudes débridées, c’est au fond ce qu’ils font de mieux. Murphy écrase la dernière cigarette sur le rebord de la fenêtre. « La voie est libre, viens. » La voilà qui affiche une moue boudeuse, sans pour autant résister à la marche résolue de Ken. « Oh mais on était bien là… » Son ventre crie famine. Le soudain plongeon dans le bruit et la lumière paralyse un instant la blonde qui s’accroche à Ken comme à une bouée de sauvetage. « J’ai la dalle, on va se trouver un truc à manger. » « C’est une métaphore dégueulasse c’est ça ? » La cuisine accueille Murphy et son grand sourire moqueur. Quelques personnes s’y entassent pour discuter bruyamment, mais rien qui ne fasse obstacle à la razzia qui s’annonce pour Ken et Murphy. La main du brun est lâchée dans l’exploration maladroite de la cuisine, Murphy grimpe sur un comptoir pour retourner les placards. D’une main incertaine et tremblotante, elle envoie à Ken un pot de confiture, des biscuits, une conserve de pêches au sirop, des chips de crevettes et un tube de sauce tomate. Quelqu’un s’approche, verre à la main. « Excuse moi, je suis pas sûre que– » « Si t’es pas sûre, ‘me donne pas ton opinion. » Les bras encombrés de victuailles en tous genres, Murphy saute du comptoir. Son interlocutrice s’éloigne, lui jetant des regards agacés. « Je pense qu’on ferait mieux de manger en vitesse, ce resto’ est pas très accueillant. » Murphy a déjà enfoncé les biscuits dans la confiture, un processus qui demande une dextérité que son cerveau n’est pas capable de mettre en action à l’heure actuelle. « Je t’aurais bien proposé d’aller fuir chez moi, mais si je squatte la soirée c’est déjà parce que y’a rien à manger dans mon frigo. Et que mon appart’ est dégueulasse. » Une fournée de biscuits-confiture plus tard, elle nuance, sourire aux lèvres : « Enfin pas dégueulasse, hein. Que tu penses pas de moi que je suis une pouilleuse. » Les pupilles dilatées, les doigts pleins de confiture, les cheveux en bataille et le style kitsch qu'elle arbore crient le contraire, mais au moins, elle a l’air de s’amuser.
I took a knife and cut out her eye. I took it home and watched it wither and die. Well, she's lucky that I didn't slip her a smile. That's why she sleeps with one eye open, oh, but that's the price she'll pay.
Kendall Harding
la traversée du désert
ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0
TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légalesDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : (maj le 5/09/2024)
Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
I'll be there for you, when the rain starts to pour. I'll be there for you, like I've been there before. I'll be there for you, 'cause you're there for me too... > Shiloh #1 ; Lewis #1
Arthur #1 ; Arthur #2AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022
« Oh, pauvre Ken tout seul, c’est vrai que tu sais pas te débrouiller sans moi. » Elle le regarde avec une expression complètement ridicule qui lui arrache un sourire alors qu’il secoue la tête de gauche à droite. “T'étais encore au collège que j'allais déjà en boîte, je m’en serais sorti t'en fais pas.” La soirée est plus cool avec quelqu’un, surtout si ce quelqu’un s’appelle Murphy mais il n’a plus quinze ans, il peut très bien se débrouiller tout seul en soirée sans trop s’emmerder. C’est aussi l’occasion pour celui qui s’approche de la trentaine de lui rappeler qu’il est plus âgé qu’elle.
Ils ont pris la poudre d’escampette en voyant les problèmes arriver droit sur eux et leur refuge de fortune est une salle de bain un peu miteuse est trop exiguë. Ken en profite pour reprendre son souffle après le sprint que Murphy lui a imposé pendant qu’elle s’occupe d’inspecter le placard pour se remplir les poches. Elle fait référence à Charlie, encore et ça lui fout bien les boules. « Excellente technique, tu devrais lui rendre l’ascenseur. » Le bouclé hausse les épaules, dans le cas où Charlie serait vraiment en train de se venger de cette façon, ce ne serait que le juste retour de bâton. “C’est plutôt elle qui me renvoie l’ascenseur pour le coup” En terme de vengeance Kendall n’a pas besoin de conseils, c’est un spécialiste pour trouver le point sur lequel appuyer pour que cela fasse mal et se dédouaner de toute responsabilité dans une affaire au passage. Un signe de ruse et d’intelligence peut-être mais pour l’empathie et la maturité on repassera. « Ouais t’as raison. Parlons plutôt de moi. Je t’ai déjà raconté comment j’ai planté un type une fois, et que j’ai pu le suivre à la trace parce que ses poches fuyaient ? Le type créait littéralement des traces de cocaïne sur le sol. » Il la regarde en haussant un sourcil, est-ce qu’elle est vraiment en train de se lancer dans la liste de tous les délits qu’elle a pu commettre ? « Oh, ou la fois où j’ai rencontré un gars en fuyant de chez un autre gars par sa fenêtre ? C’est une super histoire. Techniquement, j’ai fait du porte à porte pour un coup d’un soir. Du fenêtre à fenêtre, plutôt. » Il n’est absolument pas surpris qu’elle lui raconte de telles histoires, il n’y a qu’à regarder Murphy pour se rendre compte que c’est une fille à problèmes qui attire les cas sociaux et tous les dégénérés du quartier. C’est ce qui la rend à la fois intéressante et flippante d’ailleurs, totalement le genre de fille qui plaît à Arthur d’ailleurs. “Tu sais que je suis flic quand même ? Heureusement que je suis pas chiant et que je veux pas te passer les menottes” Dans tous les sens du terme, Kendall est peut-être un enfoiré mais il respecte la règle de base du brocode : on ne couche pas avec la fille que ton pote se tape. C’est dommage, il est persuadé que Murphy aurait été un bon coup pour occuper cette soirée peu palpitante. A la place, il tire sur une cigarette avant d’en passer une à Murphy. Une chose en entrainant une autre, le paquet est rapidement vide et chaque carreau de faïence de la salle de bain doit être solidement imprégné de l’odeur de la cigarette.
La situation est délicate et même sous ecstasy et alcool Kendall s’en rend compte : il n’a aucune envie de se faire péter la gueule par le grand mec énervé à cause d’un foutu canapé. « Je sais pas. Tu cours vite ? » Il la regarde, franchement pas convaincu alors qu’un vertige le secoue légèrement. “Ouais grave” Le sarcasme est total : il arrive à peine à marcher droit et même sobre il est loin d’être un grand sportif. Ils sortent de la salle de bain poussés par la faim, mais Murphy râle, encore. « Oh mais on était bien là… » Il lui explique son projet et ils se dirigent vers la cuisine. « C’est une métaphore dégueulasse c’est ça ? » Il secoue la tête de gauche à droite alors qu’ils atteignent la cuisine et ses placards remplis de victuailles. Murphy lui envoie une série d’aliments complètement aléatoires mais le bouclé s’en fiche : il a faim et n’importe quoi fera l’affaire, de toute façon il sera trop défoncé pour s’en rappeler dans vingt minutes. « Excuse moi, je suis pas sûre que– » « Si t’es pas sûre, me donne pas ton opinion. » Kendall réceptionne les derniers aliments choisis par Murphy alors qu’elle redescends de son perchoir. « Je pense qu’on ferait mieux de manger en vitesse, ce resto’ est pas très accueillant. » Il lui répond d’un ton à la fois écoeuré et agacé. “Quel gros rat, il a même pas commandé de pizzas.” Des pizzas qui auraient été beaucoup plus appréciables que le mélange de pêche aux crevettes que Murphy semble leur réserver. Et puis en y réfléchissant il a envie de gras, de quelque chose de lourd qui puisse le caler, pas de confiture ou d’une connerie comme ça. « Je t’aurais bien proposé d’aller fuir chez moi, mais si je squatte la soirée c’est déjà parce que y’a rien à manger dans mon frigo. Et que mon appart’ est dégueulasse. » Et il n’a pas franchement envie d’aller chez elle non plus, elle doit sûrement habiter dans un quartier qui craint et ça ne fait franchement pas envie à Ken qui aime avoir son petit confort chez lui. « Enfin pas dégueulasse, hein. Que tu penses pas de moi que je suis une pouilleuse. » Il la regarde plonger ses mains dans la confiture, pas emballé par l’idée de manger ça. “On peut se poser chez moi et se commander un truc si tu veux, parce que bon ça fait pas rêver ton truc hein.” Ils n’auront qu’à balancer les pots de confiture et les crevettes dans un pot de fleurs ou mieux, derrière un meuble, ça fera une belle chasse aux trésors pour le connard au canapé cramé dans quelques temps.
Tant bien que mal, Kendall a appelé un taxi avec son téléphone et des pizzas, heureusement que sa carte bleue est déjà enregistrée, il ne se souvient même plus d’où il a mis son portefeuille. Le trajet se passe dans le calme, l’estomac du policier le fait de plus en plus souffrir, il n’a qu’une hâte c’est revoir son immeuble et le livreur qui les attend devant. “C’est là.” Il désigne l’immeuble d’une main tremblante au chauffeur qui les dépose. Ils récupèrent les pizzas en bas de l’immeuble avant de prendre l’ascenseur. “Putain j’en peux plus j’ai trop faim.” Il dit à Murphy d’un regard vitreux. Il enfonce ses clés dans la serrure du loft d’un geste peu assuré et alors qu’il laisse Murphy entrer il lui dit. “Je crois que t’es la première nana qui vient chez moi sans qu'on couche ensemble, t'es vraiment une exception Murphy.” Il pèse ses mots. Il enlève ses chaussures qui finissent en vrac dans l’entrée avant de laisser sa veste tomber sur le canapé pour finalement s’écraser par terre, tant pis, il la ramassera plus tard. Les cartons de pizzas sont ensuite posés sur la table haute de la cuisine et Kendall s’installe, prêt à dévorer sa pizza.
Murphy Rowe
ÂGE : 25 ans, née un 10 avril 1999. SURNOM : "Cours" quand y'a les flics, "pétasse" quand elle verse son verre sur la tête d'un connard en boîte. STATUT : En couple avec son audience dont elle entretient les fantasmes, célibataire malheureuse derrière l'écran. MÉTIER : L'influenceuse méprisée par l'influenceuse que tu méprises. Vit de cadeaux et de ses formations écrites avec ChatGPT - c'est loin de la célébrité qu'elle s'imaginait, mais on a ce qu'on mérite. LOGEMENT : Au #10 sur Victoria Street à Redcliffe, dans un appartement pourri qu'elle range quand elle a besoin de filmer du contenu. POSTS : 158 POINTS : 0
TW IN RP : Consommations de drogues, abandon, hypersexualisation, sexisme internalisé, tabagisme, violence physique et verbale. TW IRL : Thématiques sensibles non renseignées. Autres : powerplay, trauma dumping.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : s'est déjà battue au couteau › n'est officiellement sortie qu'avec des hommes et n'embrasse son attirance pour la gente féminine que sous l'influence de diverses substances › malheureuse en couple, malheureuse en solitaire, malheureuse en amitié... attend le déclic pour changer › croit être à l'aise dans le chaos, ne se rend pas vraiment compte que sa vie est un enfer › incapable de gérer une amitié plus de deux semaines, a pour habitude de disparaître sans laisser de tracesDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ken #1 (fb) › arthur #1
« Tu sais que je suis flic quand même ? Heureusement que je suis pas chiant et que je veux pas te passer les menottes. » Un rire échappe à Murphy alors qu’elle croise les bras, la mine visiblement moqueuse. « T’es un flic qui consomme des trucs qui sortent de mes poches. » Autrement dit, un flic pas comme les autres, un flic dont elle a complètement oublié le statut de flic. Ken, c’est pas un gardien de la paix : c’est un ami de défonce à qui elle sait qu’elle peut raconter toutes ses aventures sans craindre de représailles. Il n’y a qu’à voir à quel point il ne réagit pas lorsqu’elle vole éhontément les bijoux dans la salle de bain. « Et j’accepte les menottes avec du velours seulement, en métal ça fait trop mal aux poignets. » En parlant de poignets, Murphy passe un énième bracelet doré trouvé dans un placard. De l’or qui lui servira à régler le loyer du mois prochain, ou sa prochaine consommation.
Elle a presque oublié leur différence d’âge. Ken et Murphy forment un drôle de duo qui déambule dans les couloirs. La jeune femme traîne des pieds derrière son comparse, qui a visiblement oublié comment marcher droit. « Quel gros rat, il a même pas commandé de pizzas. » Murphy opine, se dépêche de rassembler les vivres : l’assortiment est vraiment aléatoire, mais au fond, elle sait que l’assemblage des saveurs est la dernière de leur préoccupation. Il n’empêche que Kendall n’a pas l’air très emballé par le menu du soir. Murphy, elle, a oublié tout sens du raffinement. « On peut se poser chez moi et se commander un truc si tu veux, parce que bon ça fait pas rêver ton truc hein. » La blonde interrompt son mouvement un instant. C’est vrai que là, les doigts englués de confiture, un biscuit sec à la main, elle ne fait pas rêver. « Tu vois, c’est quand tu dis des trucs comme ça que je sens que t’es vieux. Tu deviens aigri. » La jeune femme s’enfile encore un biscuit trempé dans la confiture, sourire aux lèvres. Il n’aura qu’à blâmer sa fougue de la jeunesse. « Mais j’accepte de venir voir à quoi ressemble “chez monsieur le vieux flic”. »
Un trajet en taxi plus tard, Murphy a retrouvé un léger sens de l’équilibre. La redescente d’ecstasy est encore dans quelques heures, elle a le temps de voir venir les maux de tête, la déprime, la fatigue et la nausée. « C’est là. » Rien à voir avec l’immeuble hideux dans lequel elle crèche. Étouffant un « ah ouais », Murphy contemple ce qui ressemble à un logement de roi. A côté, son immeuble craignos à la façade jaunâtre et aux plafonds pourris aurait l’air tout droit sorti d’un cauchemar. « Putain j’en peux plus j’ai trop faim. » Murphy est toujours occupée à contempler la porte d’entrée. Chez elle, la porte a déjà subi les coups de pieds de Seth, mais aussi les coups répétés d’autres partenaires plus… volatiles. Dans le hall, elle se sent presque toute petite, pas à sa place. Heureusement, elle a jeté le pot de confiture depuis un moment. La drogue rend les lumières clinquantes et l'atmosphère plus colorée qu’elle ne l’est en réalité, plongeant la blonde dans une extase qui convient parfaitement à la nature de sa consommation.
L’endroit est évidemment plus agréable que chez elle – pas que cela soit compliqué. D’un geste, elle abandonne veste et sac à main, vide ses poches pleines de trouvailles. Des bagues et des colliers qu’elle a ramenés entre ses doigts – ainsi qu’un joli cendrier raflé en partant – finissent en bazar sur un coin de table. « Je crois que t’es la première nana qui vient chez moi sans qu'on couche ensemble, t'es vraiment une exception Murphy. » « Les mecs avec qui je couche me disent souvent que je suis exceptionnelle, quelque part tu parles comme eux. » qu’elle ricane en se laissant tomber sur le canapé. Ses chaussures ont déjà rejoint celles de Ken dans l’entrée. Murphy, elle, compte bien rester vissée dans les coussins. « Ça paye bien, flic ? » Dans quelques années, elle capitalisera sur son contenu Instagram et sur des ventes de formations écrites avec ChatGPT. En attendant, Murphy vit de vols – une montre appartenant à Arthur trône fièrement quelque part dans une boîte – et de généreuses offrandes de ses conquêtes.
Échouer sur le canapé n’est pas une activité qui sied longtemps à Murphy. Cette dernière rejoint bien vite Kendall autour des pizzas, troquant avec plaisir la confiture et les biscuits pour un plat chaud. « Je suis contente d’être ici. C’est bien de pas être juste… » Le silence s’étire alors qu’elle coupe avec peine une part de pizza tout sauf triangulaire. « …enfin, tu vois. La fille sympa qu’on s’envoie parce que c’est facile. » En l'occurrence, c’est plutôt “la fille qui file la drogue qu’on récompensé avec de la pizza”. Et la soirée n’est pas terminée. Un sourire et un regard en biais plus tard, Murphy poursuit sur sa lancée. « Ce que je veux dire c’est que t’es un vieux flic sympa. » Un rire franc l’empêche de croquer dans sa part avec aisance. « Ça sonne merdique. C’était mieux quand on parlait de menottes et de cigarettes, oublie ça. » C’était plus simple, aussi. Quoi que, sous ecstasy, tout est un peu plus simple, même les déclarations les plus inattendues.
I took a knife and cut out her eye. I took it home and watched it wither and die. Well, she's lucky that I didn't slip her a smile. That's why she sleeps with one eye open, oh, but that's the price she'll pay.
Kendall Harding
la traversée du désert
ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0
TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légalesDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : (maj le 5/09/2024)
Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
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Arthur #1 ; Arthur #2AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell Sutton PSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022
« T’es un flic qui consomme des trucs qui sortent de mes poches. » Kendall la regarde croiser les bras avant de se foutre de sa gueule ouvertement. Elle n’a pas tort, rien que ce soir avec Murphy il a commis bien trop de délits et brisé -encore une fois- le serment de droiture et de respect de la loi qu’il a prêté en entrant dans la police il y a plusieurs années maintenant. “J’ai pas dit que j’étais un bon flic.” Même s’il voue sa carrière à la police, à la nécessité de faciliter le travail de la justice, les vieux démons de Kendall ne sont jamais loin. Il a toujours été un sale gosse aux mauvaises habitudes et la vie professionnelle ne l’a pas arrêté sur sa lancée. Ses compétences techniques sont connues de tous : c’est la recrue la plus prometteuse de l’équipe, ancien major de sa promotion à la fac, humainement c’est toujours un gamin qui aime transgrésser les règles. « Et j’accepte les menottes avec du velours seulement, en métal ça fait trop mal aux poignets. » Il hoche la tête, d’accord avec elle sur ce point là aussi. “C’est pas faux.” Il lui est arrivé d’en avoir aux poignets une seule fois avec une fille qu’il avait matché sur Tinder, l’expérience ne lui avait pas franchement plu d’autant plus avec des menottes en métal qui lui avaient irrité la peau.
« Tu vois, c’est quand tu dis des trucs comme ça que je sens que t’es vieux. Tu deviens aigri. » Elle continue d’engloutir les gâteaux plein de confiture et Kendall affiche une mine légèrement écoeurée surtout quand il voit le paquet de crevettes juste à côté qui se demande sûrement ce qu’il fout à côté d’une putain de confiture à l’abricot. “Oh comment t’es j’hallucine.” Il secoue la tête en signe de désapprobation. « Mais j’accepte de venir voir à quoi ressemble “chez monsieur le vieux flic”. » Il lui prend le paquet de gâteau des mains avant de le remettre sur la table et ils sortent progressivement vers la sortie de l’appartement pour attendre le chauffeur du taxi qui se fait désirer.
La décoration est minimaliste et moderne : pas de bibelots partout ou d’affiches trop colorées. Le lieu est presque aseptisé mais les meubles et équipements de l’appartement sont tous de très bonne qualité, un air luxueux s’en dégage mais pour Kendall ce n’est pas grand chose. « Les mecs avec qui je couche me disent souvent que je suis exceptionnelle, quelque part tu parles comme eux. » Elle rit et son rire est communicatif. Sa tête appuyée sur le canapé et à moitié affalé, sa pizza dans la main, il rit à son tour. « Ça paye bien, flic ? » Il hausse les épaules. Le salaire est bien bas par rapport à ce qu’il aurait pu espérer s’il avait travaillé dans l’entreprise de son père : en tant que bras droit du CEO le salaire aurait eu une kyrielle de zéros à la fin. “ça pourrait être mieux payé mais je m’en sors pas trop mal dans la scientifique par rapport aux pauvres types qui passent leur temps à distribuer des pvs.” Il a quand même de quoi vivre convenablement, d’autant plus que ce sont ses parents qui ont acheté cet appartement ou encore sa voiture. Il sait que quand ses parents partiront, l’héritage qu’il touchera sera plus que conséquent : pas d’angoisse financière en vue donc pour le jeune Harding.
« Je suis contente d’être ici. C’est bien de pas être juste… » Il lève un sourcil tout en mangeant une nouvelle part de pizza, ne sachant pas trop où elle veut en venir. « …enfin, tu vois. La fille sympa qu’on s’envoie parce que c’est facile. » “Oh” Elle le prend de court en lui faisant une déclaration pareille. La vérité, c’est que si Murphy ne couchait déjà pas avec Arthur, il aurait sûrement essayé de la ramener dans son lit ce soir, mais il garde la vérité pour lui, préférant passer pour le type bien qu’il n’est pas vraiment. « Ce que je veux dire c’est que t’es un vieux flic sympa. » Elle rit et il lève légèrement les yeux au ciel avec un petit sourire amusé quand elle dit “vieux” pour le désigner. « Ça sonne merdique. C’était mieux quand on parlait de menottes et de cigarettes, oublie ça. » Faire une grande déclaration à Murphy n’est pas dans ses plans de la soirée mais il est obligé de reconnaître qu’il est content d’avoir passé la soirée avec elle. “T’es sympa aussi, t’as rendu la soirée moins chiante, je me suis bien amusé.” Le choix des mots est important : Murphy est sympa, un peu timbrée, franchement pas commode mais c’est une bonne partenaire de soirée. Cela s’arrête là pour Kendall, bien conscient qu’en dehors des soirées il vaut mieux rester loin des filles comme elle qui n’apportent que des problèmes. “Et j’ai même pas pensé à Charlie.” C’est plus qu’inexact, il se reprend donc pour corriger. “Enfin pas trop.” Et c’est déjà un progrès quand on voit à quel point cette rupture le préoccupe et lui mine le moral. “Bref, on l’emmerde. Là c’est toi, moi, des pizzas et si t’as envie j’ai toujours quelques bouteilles dans le placard.” Il est déjà tard mais Kendall est prêt à continuer la soirée comme aller se coucher si elle est trop fatiguée ou en redescente. “Ou un canapé confortable si t’as besoin de te poser.” Traduction : elle peut passer la nuit là mais ce n’est pas pour autant une invitation à ce qu’elle squatte indéfiniment le canapé, il la voit venir.
Murphy Rowe
ÂGE : 25 ans, née un 10 avril 1999. SURNOM : "Cours" quand y'a les flics, "pétasse" quand elle verse son verre sur la tête d'un connard en boîte. STATUT : En couple avec son audience dont elle entretient les fantasmes, célibataire malheureuse derrière l'écran. MÉTIER : L'influenceuse méprisée par l'influenceuse que tu méprises. Vit de cadeaux et de ses formations écrites avec ChatGPT - c'est loin de la célébrité qu'elle s'imaginait, mais on a ce qu'on mérite. LOGEMENT : Au #10 sur Victoria Street à Redcliffe, dans un appartement pourri qu'elle range quand elle a besoin de filmer du contenu. POSTS : 158 POINTS : 0
TW IN RP : Consommations de drogues, abandon, hypersexualisation, sexisme internalisé, tabagisme, violence physique et verbale. TW IRL : Thématiques sensibles non renseignées. Autres : powerplay, trauma dumping.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : s'est déjà battue au couteau › n'est officiellement sortie qu'avec des hommes et n'embrasse son attirance pour la gente féminine que sous l'influence de diverses substances › malheureuse en couple, malheureuse en solitaire, malheureuse en amitié... attend le déclic pour changer › croit être à l'aise dans le chaos, ne se rend pas vraiment compte que sa vie est un enfer › incapable de gérer une amitié plus de deux semaines, a pour habitude de disparaître sans laisser de tracesDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS : ken #1 (fb) › arthur #1
Murphy pourrait s’allonger sur ce canapé et y rester. Chez elle, le canapé est récupéré de l’ami d’un ami – autant dire qu’il a bien vécu. L’endroit est plutôt lumineux bien que peu décoré. La jeune femme essaie de montrer son ravissement avec le plus de discrétion possible. Ce n’est pas tous les jours qu’on l’invite quelque part. Murphy est plutôt une grande habituée des soirées bruyantes ou des boîtes de nuit, où la foule afflue et où aucune rencontre ne se fait dans la tranquillité. Elle entretient cependant une fascination pour le côté intime des grandes foules, dans lesquelles personne ne se connaît mais où tout le monde se croise. Il est plus facile de se cacher lorsque les témoins potentiels sont très nombreux. Pas facile, ici, d’échapper aux échanges de regards. Trouver un sujet de conversation n’est pas bien difficile, surtout lorsqu’on n’est pas sobre. « Ça pourrait être mieux payé mais je m’en sors pas trop mal dans la scientifique par rapport aux pauvres types qui passent leur temps à distribuer des pvs. » Murphy opine du chef. Elle n’a jamais eu de bons rapports avec la police, mais n’a pas non plus beaucoup été confrontée aux forces de l’ordre. Les contrôles, elle y a échappé en courant très vite la plupart du temps. Pleurer pour attirer la pitié marche aussi plus qu’on ne le croit. « T’es un planqué, quoi. » qu’elle lâche, souriant de toutes ses dents. Elle sait que Ken n’est pas un planqué, du moins elle le sent. Sa culture du fonctionnement de la police s’arrête à la différence qu’elle sait faire entre les uniformes.
La pizza est un plat pratique et elle est d’ailleurs à la base de l’alimentation de Murphy. Les pilules qui avaient jusque-là coupé son appétit cessent d’exercer cet effet secondaire déplaisant. En revanche, les discours affectueux n’ont pas fini de s’écouler de sa bouche. « Oh » est une réponse appropriée, mais néanmoins un peu gênante. Il faut dire que la plupart du temps, Murphy oublie toutes les déclarations d’amour qu’elle profère sous ecstasy – du moins, elle sait admirablement bien faire semblant de les avoir oubliées. Quelque chose lui dit que celle-ci, elle ne l’oubliera pas. Une rougeur envahit ses joues alors qu’elle poursuit sur la même lancée, sans vraiment oser regarder Kendall dans les yeux. Ce n’est pas que la déclaration soit explicite, loin de là. Cela ne concerne d’ailleurs rien qui puisse le mettre plus dans l’embarras qu’il ne l’est déjà avec sa Charlie. « T’es sympa aussi, t’as rendu la soirée moins chiante, je me suis bien amusé. » Au moins, il répond. Murphy étouffe un rire gêné, s’empresse de manger sa pizza. Elle aimerait bien que l'événement soit oublié et songe déjà à l’abréger en faisant mention de sa blonde, histoire de se faire jeter dehors. Au moins, si Kendall lui montre qu’il la déteste, il ne sera plus obligé de faire semblant d’apprécier sa compagnie. « Et j’ai même pas pensé à Charlie. » Murphy s’arrête un instant de mastiquer, ravale sa remarque acerbe. Alors qu’elle s’apprêtait à saboter le moment, la voilà qui s’arrête, à l’écoute. « Enfin pas trop. » La jeune femme n’a pensé à rien du tout. Ni à ses ex, ni à personne. C’était chouette, de se concentrer sur le fait de passer un bon moment en compagnie de quelqu’un qui a l’air de la comprendre et de ne rien attendre d’elle en particulier. « Bref, on l’emmerde. Là c’est toi, moi, des pizzas et si t’as envie j’ai toujours quelques bouteilles dans le placard. » Murphy s’avance déjà vers le placard en question, dégaine deux bouteilles dont elle déchiffre les étiquettes. « Ouais, viens on fait plus ça, on dirait que l’un de nous va mourir. » qu’elle ricane, à moitié sérieuse. La vérité, c’est qu’elle a beaucoup aimé les mots de Ken, aussi brièvement fussent-ils prononcés. Ce genre de discours ne lui est pas souvent accordé. Alors pour cette fois, juste pour cette fois, Murphy décide de ne rien saboter. En fait, elle ne fait même pas exprès de revenir sur sa décision de lancer à Kendall une bombe qui lui ferait tirer un trait sur sa présence : elle n’est pas là depuis bien longtemps, mais elle se sent tout simplement en sécurité. « Ou un canapé confortable si t’as besoin de te poser. » Il faut cinq secondes à Murphy pour tourner deux fois supplémentaires la phrase dans son esprit. Ses yeux se décrochent des étiquettes alors qu’elle s’approche de Kendall, sourire aux lèvres. « Je veux pas t’embêter. » Pourtant, elle fouille dans un autre placard, sort deux verres. « Je pense que tu vas te lasser de moi quand tu seras en redescente. » Les deux verres se remplissent de whisky alors qu’elle jette des œillades espiègles à son acolyte. « T’as qu’à me virer plus tard. Après les verres. » D’un geste, elle trinque avec Ken et descend sa boisson en une gorgée. « J’ai pas dit après combien de verres, on a qu’à dire que c’est toi qui compte. » Elle, elle n’en est déjà plus capable.
I took a knife and cut out her eye. I took it home and watched it wither and die. Well, she's lucky that I didn't slip her a smile. That's why she sleeps with one eye open, oh, but that's the price she'll pay.