ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 129 POINTS : 120
TW IN RP : abandon - abus de produits illicites - drogues - tca - dépendance affective TW IRL : nc GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
MAISIE #1 ☽ Everywhere, everything I wanna love you 'til we're food for the worms to eat,'Til our fingers decompose keep my hand in yours
RUSSELL ☽ When forever was a sentence, sentence to death Oh, when you were a running tear, I was a drop of sweat
AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
@Ollie Gallagher & Angus ⊹ May you see, it's not me, it's not my family In your head, in your head they are fighting With their tanks and their bombs And their bombs and their guns In your head, in your head, they are crying
Angus avançait dans les rues désertes, une ombre silencieuse parmi les ruines d'une civilisation éteinte. Les voitures abandonnées, les bâtiments éventrés, tout racontait une histoire de chute, une fin soudaine. Ce qui était autrefois familier était devenu un terrain hostile. Il serrait fermement la machette, chaque pas résonnant comme un avertissement dans l’air pesant. Samuel, fiévreux et pâle, l’attendait au centre commercial. Chaque seconde comptait. La maladie de Samuel était apparue sans prévenir, frappant avec une violence qui n’avait laissé à Angus aucune marge de manœuvre. Un simple rhume aurait pu être bénin autrefois, mais aujourd'hui, chaque toux, chaque frisson devenait une sentence potentielle. Et Angus, impuissant face à la détérioration de son frère, n’avait trouvé qu’une solution : sortir, risquer sa vie pour trouver ce foutu médicament qui pourrait peut-être sauver la seule personne qui comptait encore pour lui.
Le centre commercial avait longtemps été leur refuge. Ses vastes allées vides leur offraient une protection temporaire, mais même ce havre s’érodait à chaque nouvelle menace. Les stocks diminuaient. Les murs se fissuraient sous la pression du temps et des morts. Samuel, recroquevillé sous une couverture dans une zone sécurisée, avait les joues brûlantes et les yeux hagards. Angus se souvenait du moment où il avait pris la décision de partir. Laisser son frère seul n’était pas une option qu'il avait envisagée avec légèreté, mais attendre que la fièvre l’emporte l’était encore moins. Angus avait toujours été celui qui portait le poids du monde sur ses épaules. Il l'avait fait quand Samuel avait été diagnostiqué. Il l'avait fait quand leur père avait abandonné la famille, et plus encore quand leur mère avait succombé à ses propres démons. Chaque jour depuis, il avait dû sacrifier un peu plus de lui-même pour garder Samuel en vie. Mais cette apocalypse... Cette nouvelle réalité lui avait pris bien plus que tout ce qu'il avait jamais pensé devoir sacrifier. Il se sentait vidé, mais l'instinct de protection restait chevillé à son être.
Il marchait avec la détermination d’un homme prêt à tout. La pharmacie était à quelques rues, mais le trajet semblait interminable. Chaque coin de rue était un piège potentiel, chaque son une menace dissimulée. Les morts étaient là, rôdant dans les ombres, attendent que leur proie se montre. Leur odeur nauséabonde flottait parfois dans l'air, perçant à travers les relents de pourriture omniprésents. Il ne pouvait pas faillir. Pas après être venu aussi loin. Sa peur, bien que présente, était contenue, refoulée sous la pression de sa mission. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Chaque seconde perdue était une seconde de trop pour Samuel, et Angus refusait de penser à ce qui se passerait s’il ne revenait pas à temps. Enfin, la pharmacie apparut au coin de la rue, une silhouette délabrée parmi les ruines. Les fenêtres étaient brisées, les étagères visibles à travers les vitres éclatées. Angus savait que d’autres avaient probablement déjà fouillé cet endroit, mais il devait tenter sa chance. Tout ce qu'il lui fallait, c'était une boîte, un flacon de médicaments oubliés. Juste de quoi stabiliser Samuel, le temps de trouver autre chose. Il poussa doucement la porte, se glissant à l’intérieur, et un silence oppressant l’enveloppa immédiatement. Le sol était jonché de débris, les vestiges d’un monde où les gens venaient chercher du réconfort. Les gémissements lointains des zombies résonnaient faiblement au loin, mais ici, pour l'instant, il était seul. Angus se mit à fouiller méthodiquement les rayons, son regard traquant les boîtes intactes, ses doigts cherchant fébrilement les étiquettes lisibles.
Chaque boîte qui se révélait vide était une nouvelle vague de frustration. Son souffle s'accélérait alors que la panique tentait de percer son calme forcé. Samuel ne pouvait pas attendre éternellement. Il n'avait plus de temps. Les coups lointains contre la porte brisée le tirèrent brusquement de ses pensées. Ils étaient proches, plus proches qu’il ne le pensait. Angus recula, se plaquant contre une étagère pour évaluer la situation. Ses muscles se tendirent, prêt à se battre s’il le fallait. Et c’est à ce moment-là qu’il aperçut la silhouette immobile dans l’ombre, un survivant comme lui. Angus se figea. L'air autour de lui sembla se comprimer tandis que ses yeux, habitués à l'obscurité, s'accrochaient à la silhouette qui se tenait là, immobile dans l'ombre. Ses doigts se crispèrent autour de la poignée de sa machette, une réaction instinctive dans ce monde où chaque rencontre humaine était autant une menace qu’une promesse. Il hésita, son regard scrutant l’homme à travers la pénombre. Le silence entre eux était lourd, tendu, uniquement brisé par les bruits sourds et irréguliers de l'extérieur. Les morts. Ils étaient plus proches. Angus pouvait maintenant entendre distinctement leurs gémissements gutturaux et les grattements morbides de leurs mains décharnées contre les murs de la pharmacie. Ces sons, horriblement familiers, semblaient venir de toutes les directions à la fois, comme un sinistre écho d’une sentence inévitable.
« Super... » murmura Angus, la voix teintée d’un sarcasme épuisé. « Bien sûr, fallait qu'ils rappliquent maintenant, hein ? » Il jeta un coup d'œil à l'étranger, mais l'homme restait silencieux, figé comme une statue. Angus soupira, jetant un regard furtif vers la porte principale, puis à l’arrière, où les faibles barricades ne tiendraient pas bien longtemps. Les grognements devinrent plus distincts, plus pressants. Ils les encerclaient lentement. Chaque minute passée à attendre réduisait leurs chances de sortir d'ici vivants. « Écoute, je sais pas qui tu es, et franchement, j'ai pas le temps de m'en soucier, » commença Angus en chuchotant, le ton détaché mais mordant. « Mais si t'as une idée brillante, c'est maintenant ou jamais. » Il n’attendait pas vraiment de réponse, son esprit commençait déjà à se préparer à la suite. Mais ce n’était pas de l’homme qu’il se méfiait le plus. Non, ce qui lui serrait la gorge, c'était l'angoisse grandissante face à l'idée de ne pas revenir. Si Samuel mourait pendant son absence… Les bruits des créatures à l'extérieur étaient presque au seuil de la porte maintenant. Chaque instant, chaque gémissement sinistre, leur rappelait la brutalité du monde dans lequel ils étaient coincés.
Ollie Gallagher
la fureur de vivre
ÂGE : vingt-sept ans (04.08) STATUT : cette semaine ils se supportent, faudra checker à nouveau dans trois jours. MÉTIER : vendeur dans un record shop, il passe ses journées a ranger des vinyls et à enrichir sa culture musicale. y'a toujours pire selon ses critères. LOGEMENT : dans le van d'Harleen, sur le canapé d'un pote, dans l'arrière boutique du shop, il vadrouille selon ses humeurs POSTS : 432 POINTS : 730
TW IN RP : suicide, dépression, violence GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (03)harleen #1 › olive › andrew › cleo #2 › connor #1
olliwood #1 › oh good god, i'm tongue-tied, i'm a landslide when you move. hey, girl, with your head in the clouds, i wanna love you. wrapped up in her again, i was starting to spin a record i can't pause, an all-time heroine with an angel's skin and a human's flaws
cleo #2 › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
RPs TERMINÉS : (2024)jo #1 › cleo #1AVATAR : paul mescal CRÉDITS : fassylovergallery (avatar), kreacher1x1 (gif signa & profil) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki watherhouse) PSEUDO : paindep INSCRIT LE : 29/05/2024
« Je reviens vite. » Malgré sa faiblesse, elle lui tendit son petit doigt accompagné d’un sourire presque éteint. Liant leurs doigts dans ce geste empli de promesse, il vint embrasser son front tendrement, attestant à nouveau de la chaleur émanant de sa peau. Leur regard se croise, échangeant silencieusement des mots qu’ils ne prononceront pas à haute voix. Ce n’est pas un adieu. Il va trouver une solution, il n’abandonnera pas aussi facilement. L’ancienne pharmacie se trouve à quelques kilomètres de là. Il ne nourrit aucun espoir désespéré, mais une part de lui espère trouver le nécessaire pour faire baisser cette fièvre qui affaiblit bien trop Harleen. Une fois encore, il lui promet de revenir. Se le répéter est un mantra nécessaire, il n’a peur de rien, Ollie, si ce n’est de se retrouver sans elle. Il lui laisse des munitions, une arme déjà chargée et un couteau dont elle pourra sûrement se servir malgré tout. Il l’embrasse une dernière fois, avant de l’enfermer dans cette pièce sans fenêtre et sans lumière. Une précaution supplémentaire. En barricadant la porte, il sait que les morts ne pourront l’atteindre et que si quelqu’un venait à pénétrer dans cette pièce, Ollie se devra de traquer des vivants.
Il est devenu méfiant, par la force des choses. Il ne croit plus en l’humain capable de trahir, même lorsque le monde s’est décidé à ne plus tourner rond. Leur dernière colonie s’est retrouvée décimée ainsi, pour avoir fait confiance à un inconnu, pour avoir ouvert leur porte par empathie et désir de bien faire. Il en veut à la terre entière, Ollie. Il pourrait hurler, mais choisit de courir. Cela fait du bruit, mais il gagne du temps, les minutes sont comptées, il n’a pas le temps pour se balader. Le chemin, il le connaît par cœur, ce n’est qu’une mission de routine, comme il en faisait tant pour la colonie par le passé. Il était de ceux qui n’ont jamais cessé de sortir, il a dû affronter le monde extérieur, il connaît les combines pour ne pas se faire repérer et pour piéger une bande de rampants. C’est probablement son assurance qui lui fait baisser sa garde. Juste le temps d’un instant, alors qu’il entre dans la pharmacie. Il a repéré le groupe à plusieurs magasins de là, mais il semblait afférer et étant seul, Ollie pensait avoir l’avantage du silence.
La pharmacie a été pillée à plusieurs reprises, les étagères se voulaient vides de tout, mais il n’allait pas accepter la défaite aussi rapidement. Il lui fallut un instant, pour réfléchir, pour analyser la situation. À l’aide de son couteau, il fit sauter la serrure d’un puis de deux tiroirs d’un bureau, de l’autre côté du comptoir. Le premier était vide, le deuxième contenait le jackpot. Quelques plaquettes d’anti-douleurs plus ou moins puissants et surtout des anti-inflammatoires. Il a connu les addictions, se souvient des noms des molécules, mais prend le tout comme une bénédiction. Une chance encore pour Harleen. Il s’est laissé distraire par sa trouvaille, au point de ne pas avoir entendu les premiers pas à l’avant de la boutique. Un bruit de verre qui s’écrase sous une semelle et Ollie s’arrête de respirer. En douceur, il s’avance, ne faisant plus qu’un avec la pénombre. Il possède l’avantage sur l’intrus, se faufilant dans un coin, attendant que l’autre s’en aille bredouille.
Il n’avait pas prévu que ce vagabond attire les morts, ils grognent tout près désormais, bien trop près pour s’échapper par la grande porte. Bien assez pour que l’autre cherche à se mettre à l’abri, et ne le découvre juste là, tapis dans l’ombre. « Super... Bien sûr, fallait qu'ils rappliquent maintenant, hein ? » Il se méfie de son humour et de sa bonhomie. Ollie choisit le silence, analysant les murmures autour d’eux, réfléchissant à un plan d’action. « Écoute, je sais pas qui tu es, et franchement, j'ai pas le temps de m'en soucier, mais si t'as une idée brillante, c'est maintenant ou jamais. » - « Ferme là. » Un battement, puis deux. Ils sont repérés, il le sait maintenant, les rampants se cognent contre les meubles, ils vont arriver. « Y’a une sortie à l’arrière du magasin. » Il l’avait repéré avant de fouiller, plus malin que son comparse. Mais avant de s’élancer, Ollie jette un œil sur l’homme bien plus grand que lui. Ils sont venus pour la même chose et il possède un trésor dans le fond de ses poches. Soulevant l’avant de son tee-shirt, il laisse briller la crosse de son arme face à la lumière du jour. « Un geste de travers et tu les rejoins. » Il avait eu l’avantage de pouvoir se cacher bien avant que l’autre n’entre, mais Ollie est devenu plus méfiant que jamais. Et après un silence, et le bras d’un mort vivant qui passe juste à côté de la silhouette de l’autre, il se décide à entrer en action. « Cours vers l’arrière quand je te le dis. » Il prend une inspiration, change l’appui sur ses chaussures et de toutes ses forces, pousse l’armoire derrière laquelle il avait trouvé refuge. « Maintenant ! »
L’arrière-boutique est tout aussi saccagé et l’accès à la porte s’avère plus complexe qu’il ne l’avait imaginé. « Putain ! » Et maintenant qu’ils ont fait du bruit, l’accueil risque d’être démultiplié. « Aide-moi à soulever ça. » Est-ce qu’il allait l’aider ? Ollie n’allait pas tarder à le découvrir.
just a young gun with a quick fuse. i was uptight, wanna let loose. i was dreaming of bigger things and wanna leave my own life behind. not a "yes, sir," not a follower, fit the box, fit the mold, have a seat in the foyer, take a number i was lightning before the thunder