ÂGE : vingt-sept ans (12/04/1997) SURNOM : on lui donne sans son consentement, Gus ou Beef dans la bouche des autres lui fait froncer les sourcils STATUT : le coeur au bord du gouffre, un goût d'inachevé en bouche et des interrogations plein la tête MÉTIER : manager émérite et fatigué de Handful Of Glory LOGEMENT : au 27 de la victoria avenue à Redcliffe, dans un appartement sobrement décoré (car il est à chier pour choisir une plante) POSTS : 129 POINTS : 120
TW IN RP : abandon - abus de produits illicites - drogues - tca - dépendance affective TW IRL : nc GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
MAISIE #1 ☽ Everywhere, everything I wanna love you 'til we're food for the worms to eat,'Til our fingers decompose keep my hand in yours
RUSSELL ☽ When forever was a sentence, sentence to death Oh, when you were a running tear, I was a drop of sweat
AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
@Mabel Griffiths & Angus ⊹ May you see, it's not me, it's not my family In your head, in your head they are fighting With their tanks and their bombs And their bombs and their guns In your head, in your head, they are crying
Angus était déjà assis, comme à son habitude, bien avant l’heure prévue. Le café, avec ses lumières tamisées et son ambiance feutrée, semblait être l’endroit parfait pour cette rencontre. Il aimait cet endroit, à la fois animé et tranquille, où les bruits de conversations s'effaçaient en une douce rumeur, laissant la place à ses pensées qui tournoyaient sans cesse. Depuis qu’il avait reçu la confirmation de Mabel, il avait rejoué cette scène dans sa tête des dizaines de fois. Pourtant, même avec toute cette préparation, il se sentait maintenant pris dans l’incertitude du moment. La tasse de café refroidie dans ses mains témoignait de son attente prolongée, mais Angus ne s'en souciait pas. C’était sa manière de canaliser son énergie, de se raccrocher à quelque chose de concret. Ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait quelqu'un d'influent, mais aujourd’hui, il ne s'agissait pas de simples affaires. Il y avait bien plus en jeu que de convaincre une artiste renommée de collaborer avec Handful of Glory. Depuis des mois, il voyait son groupe gravir les échelons, mais sans jamais atteindre ce déclic, cette reconnaissance qui les propulserait vers quelque chose de plus grand. Ils étaient là, à l’aube d’un possible succès, mais toujours en retrait, bloqués dans l’ombre de la scène musicale australienne. Et Angus savait que s'ils ne trouvaient pas un moyen de sortir de cette impasse, tout ce qu’ils avaient bâti risquait de s’effondrer sous le poids de l’indifférence générale. C’était là que Mabel pouvait changer la donne. Pas en tant que simple coup de pouce, mais comme une véritable alliance artistique. Il était convaincu que sa voix, son authenticité, pourraient entrer en résonance avec la fougue de Handful of Glory, créant quelque chose d’unique, une rencontre rare entre des mondes trop souvent cloisonnés. Angus jeta un coup d'œil à l'entrée du café sans vraiment voir les allées et venues des clients. Il n’attendait qu’elle, concentré sur le moindre signe de son arrivée. Les minutes s’étiraient, mais il ne se laissait pas ronger par l’impatience. Il savait que la clé résidait dans son calme, dans sa capacité à rester lui-même, à ne pas se perdre dans des grands discours vides de sens. Il s'était promis de rester simple, direct, comme la musique du groupe. Brute, sans fioritures, mais pleine de vérité.
Lorsqu'elle entra enfin, il sentit son cœur accélérer légèrement. Un réflexe qu’il réprima immédiatement. Il n’y avait pas de place pour l’énervement ou la nervosité. Pas aujourd’hui. Il ne leva pas immédiatement les yeux, lui laissant le temps de s’installer, de prendre ses repères. Ce genre de rencontre nécessitait une approche subtile. Il la salua avec un simple sourire, un hochement de tête respectueux, sans en faire trop. Pas de grandes salutations, pas de fausse courtoisie. Ils étaient là pour discuter, pour voir si une connexion pouvait se tisser entre deux univers que tout semblait opposer en apparence. Le silence s’étira quelques instants, et dans cette pause suspendue, Angus sentit le poids de la tâche qui l’attendait. Mais au lieu de plonger directement dans des explications, il prit le temps de réfléchir à ce que cette rencontre représentait pour lui. Il pensait à chaque membre du groupe, à leur parcours. Milo, avec sa rage intérieure, sa manière de frapper les fûts de batterie comme s’il s’agissait d’un exutoire à toutes ses frustrations. Callie, dont la basse pulsait comme un cœur vibrant, cherchant toujours l’équilibre entre douceur et force. Lachlan, toujours en tension entre ce qu’il était et ce qu’on attendait de lui. Ivy, la rêveuse, qui voyait au-delà des sons, dans des mondes que personne d'autre ne semblait pouvoir saisir. Et Dylan, l’architecte de leurs compositions, avec son approche méthodique et intuitive à la fois. Il fallait que Mabel comprenne que Handful of Glory n’était pas un groupe comme les autres. Ils ne cherchaient pas à entrer dans une case, à suivre une tendance. Ils cherchaient une vérité, quelque chose d’authentique à offrir au monde. Et ce n’était pas juste une question de percée commerciale. Bien sûr, le succès était important, mais pas à n’importe quel prix. Ce qu’ils voulaient, c’était laisser une empreinte, marquer les esprits, et non pas seulement vendre des albums ou remplir des salles. C’était cette même quête de sens qu’il avait toujours perçue chez Mabel, cette manière de résister à l’industrie tout en la maîtrisant. Il repensa à ses propres débuts, à cette passion pour la musique qui ne l’avait jamais quitté. Il avait toujours été là, à essayer de construire quelque chose de plus grand que lui, quelque chose qui le dépasserait. Et aujourd’hui, il était prêt à tout pour aider Handful of Glory à réaliser ce potentiel qu'il voyait en eux.
Il ouvrit enfin la bouche, doucement, presque comme s’il craignait de rompre l’équilibre fragile de cette rencontre. « Merci d’être venue. » Sa voix était calme, posée. Il évitait de trop en dire, laissant ses mots respirer. « Je sais que tu dois être très sollicitée… mais je tenais vraiment à te parler du groupe. » Il hésita un instant, pesant ses prochaines paroles. Ce n’était pas seulement une question de convaincre, c’était aussi de transmettre une vision. « Handful of Glory, c’est… quelque chose de différent. Ils ne suivent pas les règles du jeu. Ils jouent leur propre carte, parfois avec maladresse, mais toujours avec cette sincérité brute qui manque tant dans la scène musicale actuelle. » Il laissa un court silence s’installer, comme pour donner plus de poids à ce qu'il venait de dire. « Ce que je voudrais, c’est voir ce que vous pourriez créer ensemble. Pas un simple duo pour faire parler, mais une vraie collaboration, une rencontre d’univers. Je pense que ça pourrait être… inattendu, et sincère. » Les mots flottaient entre eux, et Angus savait que le moment était venu de laisser place à l’inattendu. Il avait dit ce qu'il avait à dire.
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
All lights turned off, can be turned on ft @Angus Sutton
We were both in a rush, we talked for a sec ; your friend hit me up so we could connect ; and what are the odds? You send me a text ∆ Sabrina Carpenter, Bad chem
Rosalie en sécurité à la crèche, Mabel n'avait plus qu'à aller dans ce petit café qu'elle connaissait mal pour rejoindre Angus Sutton. Elle savait peu de choses sur l'homme, si ce n'était qu'il était manager du nouveau groupe de musique qui montait et qu'il partageait un patronyme avec l'homme qui était son parrain aux alcooliques anonymes. Elle n'avait pas osé poser des questions pour voir s'ils étaient liés, son alcoolisme étant encore quelque chose dont elle avait honte et qu'elle ne voulait pas évoquer, et encore moins à des inconnus.
Fatiguée de se battre contre son addiction, tout en gérant sa vie quotidienne et sa fille de bientôt trois ans, autant dire que cette rencontre lui pesait un peu. Elle avait plus envie de rentrer chez elle ressasser ses problèmes. Mais son manque d'activités ces derniers mois commençait à stresser sa manager, qui en retour lui mettait la pression pour faire quelque chose. Et elle devait avouer qu'Angus avait eu des arguments convaincants. Il avait su l'intriguer, même si elle ne savait pas encore ce qu'elle allait répondre à sa proposition.
Il ne lui fallut que quelques secondes pour le reconnaître dans le café et se diriger vers sa table. Il fallait dire qu'à cette heure-ci de la journée, la plupart des gens étaient au travail, ce qui leur assurerait une certaine tranquillité le temps de leur entretien. Elle s'assit face à lui, un peu incertaine de l'approche à avoir. Elle avait un manager depuis trop longtemps pour avoir négocié des contrats sur les dernières années, et si ce manque de liberté commençait à lui peser, elle en mesurait aussi les conséquences sur sa façon d'agir en entretien.
(Sans compter que son sevrage lui renvoyait ses insécurités en pleine face et l'empêchait de se sentir en confiance dans ces circonstances inconnues.)
« Handful of Glory joue de quel type de musique ? »
C'était une question qu'elle avait en tête depuis un moment, tant elle n'avait pas trouvé l'information. Le nom sonnait vaguement metal ou hard rock, mais c'était juste un a priori qu'elle avait. S'ils étaient dans ces styles-là, elle n'aurait jamais été appelée pour collaborée avec eux tant son propre travail n'avait rien à voir. Sa dernière collaboration artistique était sur un album rendant hommage à la carrière de Kylie Minogue !
« Et quand vous parlez de collaboration, vous parlez de quelle temporalité exactement ? Sur quelques chansons, un album ? Ou... Que je rentre dans le groupe ? »
Mabel n'en avait pas envie, préférant garder une carrière en solo. Surtout que sa carrière d'actrice prenait le dessus sur ses autres activités et qu'elle ne se voyait pas arrêter pour rejoindre un groupe. Du peu qu'elle en savait, les membres de Handful of Glory se connaissaient tous depuis un moment et elle n'était pas certaine de pouvoir se lier à eux, ni même d'avoir envie d'arriver avec tous ses problèmes.
Elle avait besoin de mieux cerner le projet d'Angus, pour voir comment elle pourrait s'y intégrer tout en gardant une certaine stabilité professionnelle et personnelle. Elle suivait assez la carrière de Jo Carter pour voir ses préparatifs de tournée et tous les lieux et décalages horaire qu'elle allait enchaîner, et Mabel ne se voyait pas imposer ça à sa fille - d'autant que cette dernière n'allait pas tarder à entrer au jardin d'enfants, limitant d'autant plus sa possibilité de suivre tout, partout.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Angus Sutton
la force du devoir
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AVATAR : Jacob Elodi CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) DC : nc PSEUDO : roberobe INSCRIT LE : 05/08/2024
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Angus observait Mabel s’installer en face de lui, la lumière du café projetant des ombres douces sur son visage. Il percevait dans son regard une lutte silencieuse, une danse complexe entre l’appréhension et le désir de renouveau. La dernière chose qu'il voulait était de lui mettre une pression supplémentaire. Il savait, par expérience, que la vie avait une manière cruelle de peser sur les épaules, surtout pour quelqu'un qui jonglait avec des responsabilités parentales et des combats personnels. Tout en se disant qu’il n’était pas là pour l’inquiéter, il ressentait un léger pincement au cœur, conscient que le chemin qu'elle avait emprunté n’était pas sans embûches. Il avait envie de lui offrir un moment de répit, une parenthèse dans son quotidien tumultueux. Alors, avec un sourire amical, il lui proposa, « Que diriez-vous d’un café pour commencer ? Je jure que celui-ci est le meilleur de la ville ! » Il se leva pour aller commander, se retournant brièvement pour lui adresser un clin d’œil, comme s'il voulait la rassurer. Lorsqu’il revint avec deux tasses fumantes, il les posa délicatement sur la table, faisant attention de ne pas renverser le liquide doré. L'arôme du café emplit l'air, et il espérait que cela apporterait un peu de chaleur à leur rencontre.
« Handful of Glory joue de quel type de musique ? » avait-elle demandé, une question simple mais chargée d’attentes. Cela le fit sourire intérieurement ; sa passion pour la musique, cette échappatoire à sa propre réalité, lui semblait presque contagieuse. Il était tenté de lui décrire leur son vibrant et éclectique, cette fusion de rock et de pop, comme une palette de couleurs vives sur une toile vierge. La musique, après tout, était un langage qui transcende les mots, une invitation à la connexion. « Eh bien, pour faire simple, nous jouons une musique qui fait battre le cœur ! » répondit-il, sa voix animée. « Un mélange d'énergie et de mélodies accrocheuses, quelque chose qui vous prend aux tripes et vous fait bouger. Imaginez un concert où tout le monde se lève et danse, où les soucis s'évaporent pendant quelques heures. » Il observa sa réaction, essayant de capter l'étincelle d'intérêt dans ses yeux, persuadé que chaque note résonnait avec les histoires cachées de leur existence. Il s’efforça de lui donner un aperçu authentique de cette aventure qu’il proposait. Pour lui, chaque morceau était une histoire, chaque note une respiration. Il voulait que Mabel ressente l'importance de cette histoire et comment elle pourrait y participer sans renoncer à sa propre voix. L’idée d’une collaboration, pour lui, n’était pas un simple contrat, mais un échange, un moment de création commune, une danse où chacun pouvait apporter sa couleur unique.
« Quand vous parlez de collaboration, vous parlez de quelle temporalité exactement ? Sur quelques chansons, un album ? Ou... que je rentre dans le groupe ? » avait-elle poursuivi, et il avait vu la manière dont elle anticipait déjà les implications de sa décision. Angus comprenait son besoin de clarté, cette quête de sécurité qu’elle cherchait désespérément, tout en sachant que la vie, par essence, était une série de sauts dans l’inconnu. Mais il ne pouvait s’empêcher de sourire en pensant qu’elle pouvait voir cela comme un saut en parachute, et non pas comme une chute libre dans l’abîme. « Vous pouvez le voir comme un saut, mais rassurez-vous, il y a un parachute ! » s'amusa-t-il, sa voix teintée d'un humour léger. « Ce que je propose, c’est un projet sur plusieurs morceaux, une occasion de plonger dans notre univers sans la pression d’une intégration totale. Pas de stress, juste une chance de voir si le rythme de votre vie peut s'accorder avec le nôtre. » L’idée de partager une telle expérience l’excitait, car cela permettrait à Mabel de se plonger dans l'univers du groupe sans les exigences d’une intégration totale. Il prit un instant pour imaginer les possibilités infinies qui s’offraient à elle. Loin de lui l’idée d'imposer quoi que ce soit. Ce qu’il proposait était avant tout une porte ouverte, un passage vers un nouveau chapitre qui pourrait s'écrire à deux. Angus se remémorait ses propres débuts dans le milieu de la musique, les balbutiements d’une carrière, les échecs et les petites victoires qui l’avaient forgé. Il avait toujours voulu transmettre cette passion à ceux qui l’entouraient, à ceux qui avaient du potentiel mais manquaient de confiance. Mabel, avec son talent indéniable et son esprit créatif, méritait une chance de briller sans les ombres de son passé.
« Je suis convaincu que votre voix, votre présence, pourraient apporter une dimension nouvelle à notre musique. Pensez à cela comme une collaboration, pas comme un engagement. Vous pourriez contribuer à quelques morceaux, voir comment cela se passe. » dit-il avec un clin d’œil, espérant détendre l’atmosphère. En s’installant ici, dans ce café où les murmures des conversations se mêlaient aux arômes de café fraîchement moulu, elle s’offrait une occasion de renaissance, une occasion de retrouver son identité d’artiste, d’aller au-delà des murs qu’elle avait construits autour d’elle. La décision de Mabel ne serait pas facile à prendre. Elle porterait le poids de ses responsabilités et des incertitudes qui l’entouraient. Mais Angus espérait qu’elle pourrait voir cette rencontre comme un souffle d’air frais dans un monde qui lui semblait parfois trop lourd. « La musique, c'est avant tout une question de liberté et d'expression. Vous n'êtes pas seule dans vos luttes ; chaque membre de Handful of Glory porte ses propres cicatrices, et ensemble, nous créons une œuvre collective, tissée des fils de nos expériences. » Il marqua une pause, espérant que ses mots trouveraient écho dans son cœur. « Et qui sait ? Peut-être que cette expérience vous permettra de redécouvrir une part de vous-même que vous aviez mise de côté. »
Et tandis qu’il la regardait, un léger sourire aux lèvres, il espérait que, quelque part au fond de son cœur, elle ressentait aussi cette étincelle de possibilité. La possibilité d'une nouvelle mélodie, d'un refrain qui pourrait résonner bien au-delà des murs du café, une mélodie qui pourrait parler de luttes, de victoires et de renaissance. En s’approchant doucement de sa tasse de café, il ajouta : « Vous savez, parfois, le meilleur moyen de se libérer de ses doutes, c’est de s’asseoir, de prendre un bon café, et de laisser les idées fuser. Alors, pourquoi ne pas commencer cette aventure ensemble, ici et maintenant ? » Angus observa Mabel avec un mélange d’espoir et de compréhension. Il savait que la décision qu'elle prendrait dans les prochaines minutes serait plus qu'une simple question de musique. C'était un choix qui engagerait son avenir, un pas vers la découverte de soi en dehors des contraintes habituelles. Chaque minute passée ici était une chance de briser les chaînes de l'angoisse qui l'entouraient, de redécouvrir sa passion pour l'art et la créativité. Peut-être que cette rencontre serait le tremplin dont elle avait besoin pour reprendre confiance en elle, pour raviver la flamme qui semblait vaciller depuis trop longtemps. Dans le fond, il espérait que, comme la musique, elle pourrait trouver son rythme, une harmonie entre ses responsabilités de mère et ses aspirations d’artiste. Dans ce café, au milieu du bourdonnement quotidien, une nouvelle possibilité se dessina, prête à se révéler au monde.
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
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Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
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Mabel avait placé ses mains autour de sa tasse de café dès que Angus l'avait posée devant elle. Il faisait bon pourtant ces derniers jours, et ce n'était donc pas pour réchauffer ses doigts mais pour canaliser son stress. Elle attendait d'en savoir plus pour vraiment se faire son avis, cherchant à savoir ce qu'Angus voulait d'elle.
Elle tentait de rester impassible pendant les explications de l'homme, mais elle était intriguée par la façon dont il présentait son groupe. La plupart des gens donnaient automatique un style, plus ou moins niche - de la pop, ou des précisions plus poussées comme du pop-rock ou de l'indie pop. Mais Angus n'utilisait aucun de ces termes, parlant plutôt de ressenti, de conséquences sur l'auditeur.
En un sens, elle pouvait comprendre ce besoin de sortir des sentiers battus, de toucher à tout et de chercher une réaction à son art. Après tout, ça avait toujours été le but de l'art - de toucher, de taper sur l'inconscient ou de provoquer pour amener un débat ou une cassure. Mais c'était déstabilisant pour elle qui avait besoin de bien tout étiqueter, d'avoir des noms précis pour chaque chose.
« Le but est donc plutôt de rassembler et d'amener des sentiments joyeux ? Une manière de vider la tête et de ne plus se soucier des problèmes du quotidien pendant qu'on écoute leur musique ? » demanda-t-elle, tentant de cerner le groupe avec les éléments apportés par Angus. « Donc j'imagine plutôt des textes légers, pas de choses trop polémiques ? »
Elle trouverait dommage qu'il lui annonce que tout était tourné vers le repos de l'esprit, et la sensation de laisser ses soucis derrière soi - autour de la salle de concert ou juste loin de ses écouteurs quand on se posait pour écouter un album. Elle estimait que pour fonctionner, les musiciens avaient aussi besoin de textes forts, de gestes engagés faisant réfléchir leur public.
Elle cherchait aussi à comprendre ce qu'elle apporterait au groupe, en dehors de son influence encore supérieur à la leur. Elle ne voulait pas être juste la fille célèbre qui les aidait à passer à l'étape supérieure, mais voyait encore mal quel impact elle aurait dans le processus créatif et dans les valeurs du groupe.
« Avant de donner un avis final, il faudra que je rencontre le groupe » trancha-t-elle, alors que chacune des explications d'Angus la troublait plus que la précédente. « Même en dehors de leur style ou de leurs combats, il faut aussi que l'on vibe ensemble en tant qu'humains. »
Surtout qu'Angus ne parlait pas juste d'une chanson ou d'un clip musical, ou il était encore assez aisé de jouer ensemble sans trop se connaître. Son projet était sur plusieurs morceaux, donc sans doute des semaines voire des mois, et il était important qu'elle puisse s'intégrer au groupe, et qu'ils se sentent tous à l'aise et créatifs ensemble.
Elle sourit cependant alors qu'il lui proposait une sorte de thérapie par la musique. Ironique, alors qu'elle débutait un tout autre type de thérapie, pour des problèmes dont il n'avait aucune idée, quand bien même il pointait que tout le monde avait des blessures. Elle savait cacher les siennes sous un sourire poli et commercial, perfectionné depuis l'enfance. Elle avait appris à mettre des masques avant de savoir lire.
« Sur quoi voulez-vous travailler ? Vous êtes manager, mais aussi auteur et compositeur ? »
Elle souriait, curieuse de savoir comment Handful of Glory fonctionnait. Il lui avait vendu une expérience de groupe après tout, et voilà qu'ils se retrouvaient tous les deux à devoir créer quelque chose. Peut-être qu'Angus était doué, même si pour l'instant elle ne voyait que son rôle de manager d'un groupe de musique. Mais elle, elle faisait des covers parce qu'elle n'avait jamais su créer sa propre musique. Elle n'avait pas menti quand elle avait dit à Jo qu'elle n'avait jamais rempli des carnets de bout de paroles sans queue ni tête. Elle était une actrice et elle était plus douée pour choisir la chanson qui reflétait le mieux ses sentiments et ses émotions à un moment précis que de l'écrire elle-même. Elle interprétait les mots des autres pour leur donner un sens qu'elle comprenait.
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Angus observait Mabel en silence, le regard intensément posé sur ses mains délicates, fermées autour de la tasse de café qu’il venait de lui tendre. Elle serrait la porcelaine comme si elle tentait d’y emprisonner ses doutes, ses questions, ou même une part d’elle-même qu’elle ne désirait pas révéler si tôt. Il percevait cette tension subtile, cette réserve qui se devinait dans le pli léger de ses lèvres lorsqu’elle l’écoutait, attentive mais vigilante, soupesant chaque mot. Les mots d’Angus, pourtant, n’étaient pas destinés à plaire ni à convaincre par des définitions bien rangées. Il avait toujours cru que les étiquettes emprisonnaient l’essence de ce que Handful of Glory cherchait à transmettre. Il ne voulait pas réduire leur musique à des genres ; il parlait de sensations, de cette vague presque tangible qui vous enveloppe lorsque les notes résonnent et que les paroles s’insinuent là où l’on cache nos peines et nos espoirs. Il savait que ses mots pouvaient troubler ceux qui avaient besoin de structure et de clarté, mais c’était aussi ce qui le rendait passionnément fidèle à son groupe : leur capacité à échapper aux normes et à toucher quelque chose d’authentique, sans fard ni calcul.
Lorsque Mabel reprit la parole pour lui poser des questions sur le message du groupe, cherchant un espace de confort où ranger leur art, Angus hésita. Elle interprétait peut-être que leur but était de faire oublier les tracas du quotidien, d’ériger un sanctuaire de légèreté. Mais Handful of Glory n’avait rien d’une simple échappatoire. Leur musique était à la fois intense et libératrice, capable de ramener des souvenirs enfouis, de réveiller des émotions cachées. Il voulait lui dire cela, que le but n’était pas d’alléger, mais de permettre à chaque auditeur de se confronter à lui-même, de sentir qu’il n’était pas seul dans ses démons ou ses joies. Il prit une inspiration, puis répondit d’une voix douce, mais ferme : « La musique, pour eux… c’est comme un miroir. On n’y va pas pour se fuir, mais pour se retrouver, même dans les fissures. Les paroles ne sont pas toujours simples, elles ont des failles, des cris, et parfois même des silences qui résonnent plus fort que tout. » Il chercha son regard, espérant qu’elle verrait dans ses yeux cette conviction qui le poussait, jour après jour, à croire en son groupe. « Ils n’essaient pas de plaire ; ils veulent provoquer quelque chose. Une rencontre, un bouleversement, peut-être. »
Elle le regarda, pensivement, le silence qui suivit leurs échanges chargé de toutes ces questions qu’elle semblait pourtant encore garder au creux de sa paume. La mention d’un « projet » semblait ajouter une pression supplémentaire, un point de non-retour où Mabel pourrait s’engager pleinement ou bien décliner. Lui, sentait l’urgence presque viscérale de cette collaboration ; il y voyait une chance de forger quelque chose de plus grand que tous leurs rêves solitaires. Mais il savait aussi qu’il lui appartenait de créer cet espace dans lequel elle se sentirait libre, de manière aussi délicate que puissante. Lorsqu’elle demanda finalement à rencontrer le groupe avant de se prononcer, Angus acquiesça en silence. Il appréciait son besoin de voir, d’évaluer, de sentir l’énergie humaine qui pourrait se tisser entre eux. Handful of Glory n’était pas une simple addition de musiciens, mais un creuset de personnalités, chacune unique, qui apportait sa propre blessure, sa propre vision, à cet ensemble mouvant. Ils vibraient les uns pour les autres, et la sincérité de cette harmonie en faisait la force de leur art. « Vous les aimerez, j’en suis sûr, » murmura-t-il finalement, un sourire flottant doucement sur ses lèvres. « Ils n’ont rien d’ordinaire, mais ils sont profondément vrais. Chaque accord, chaque mot… ils portent une part d’eux, une part de nous tous, finalement. »
Mabel hocha la tête, toujours pensive, et demanda si Angus se voyait aussi comme un auteur et un compositeur. À cette question, il perçut un éclat d’ironie au fond de ses yeux, une pointe de défi que sa voix trahissait à peine. C’était comme si elle testait les limites de son rôle, essayant de deviner s’il n’était pas simplement un homme d'affaires s'invitant dans le domaine de la création par passion. Mais Angus savait qu’il n’était pas le simple « manager » qu’on croyait voir. Il était profondément ancré dans cette aventure, façonnant l’univers musical avec le même soin qu’un artisan donnerait à son ouvrage. « Composer, écrire… je le fais quand il le faut, quand une inspiration me pousse et que les mots viennent d’eux-mêmes, » répondit-il. « Mais surtout, je veille à ce que chacun trouve sa place dans ce projet. Je tisse des liens, je nourris leur créativité en leur donnant l’espace de s’épanouir. » Il sourit légèrement, humble, en admettant : « Peut-être qu’un jour je mettrai mes propres mots en avant, mais pour l’instant, je suis ici pour eux. »
Elle écouta ses mots, peut-être encore sceptique, mais Angus vit une étincelle d’intérêt briller un peu plus fort. La curiosité avait pris racine, et peut-être, se disait il, elle finirait par voir au-delà de son masque de gestionnaire, pour découvrir l’homme qui, dans chaque note, dans chaque décision, portait l’âme même de Handful of Glory. Angus regarda Mabel, ses doigts toujours fermement enroulés autour de sa tasse, comme si elle en tirait le courage de sonder les mots qu'il avait choisis, d'en saisir le sens sous-jacent. Un silence s’installa, mais ce n’était pas une absence de mots ; c’était un terrain fertile où quelque chose d’important pourrait germer. Il pencha légèrement la tête, comme pour capter l'éclat d'hésitation dans son regard, et se permit une question qui franchit ses lèvres, portée par une honnêteté douce, presque timide : « Mabel, dites moi… qu’est-ce que vous cherchez à ressentir, vous, dans la musique ? Qu'est-ce que vous espérez y trouver que vous n'avez peut-être pas encore trouvé ailleurs ? » Ses mots étaient à peine plus qu’un murmure, mais ils portaient l’invitation à révéler quelque chose d’intime, un reflet qui lui permettrait, à lui aussi, de comprendre un peu mieux ce qu’elle pouvait apporter au groupe – et ce que ce groupe pourrait, peut-être, lui apporter en retour.
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
All lights turned off, can be turned on ft @Angus Sutton
We were both in a rush, we talked for a sec ; your friend hit me up so we could connect ; and what are the odds? You send me a text ∆ Sabrina Carpenter, Bad chem
Mabel était venue sobre au rendez-vous, et pourtant, les explications enflammées d'Angus lui donnaient l'impression d'être dans un état second. Elle avait du mal à concevoir qu'un groupe ne se réfère pas à un, deux ou trois styles. Il y en avait forcément qui se rapprochait plus des sentiments qu'ils voulaient transmettre en musique, et elle les imaginait mal aller du classique au hard-rock au sein d'un même album, ni même sur toute leur carrière. Elle n'était pas elle-même une artiste chevronnée, elle était tout juste une amatrice qui se donnait les moyens, mais elle avait tendance à associer chacune de ses émotions à un style particulier - sa tristesse la rendait particulièrement propice à écouter des ballades, attisant un peu plus ses larmes plutôt que de les calmer.
« Ils utilisent la musique comme un projet artistique ? » tenta-t-elle ensuite. « Ils essayent de créer quelque chose de nouveau parce qu'ils n'ont pas encore trouvé quelque chose qui leur corresponde dans ce qui existe déjà ? »
Le champ lexical que Angus utilisait - le bouleversement, la provocation, par les cris ou les silences - lui rappelait un peu la façon dont les journalistes ou les critiques pouvaient décrire des expositions ou certains films, notamment d'arts et d'essai. Pas des genres qu'elle appréciait spécialement, même s'il lui arrivait régulièrement d'apparaître dans les galeries d'art ou aux avant-premières. Généralement, elle priait très fort pour que personne ne lui pose de questions sur sa compréhension des œuvres, devant lesquelles elle se sentait souvent perdue.
Elle voyait bien qu'il était convaincu par son projet et par le message que Handful of Glory portait, mais sur la base de ses seules descriptions oniriques et alambiquées, Mabel se sentait confuse et un peu idiote. Angus faisait de son mieux pour expliquer, et elle faisait de son mieux pour imaginer le projet, mais elle voyait bien qu'ils avaient du mal à trouver l'autre et à communiquer. Un peu comme si chacun était derrière un écran de fumée.
Elle ne comprenait pas plus le rôle d'Angus dans tout ça. Peut-être parce que de toute sa carrière, elle n'avait jamais croisé un manager si intéressé par le propos de ceux qu'ils représentaient. La plupart de ceux qu'elle avait croisé ou avec lesquels elle avait travaillé ne voyaient que par le prix des contrats et le pourcentage plus ou moins impressionnant qu'ils allaient pouvoir en tirer. Certains défendaient aussi un peu les talents de leurs protégés, mais ils finissaient généralement tous par se soumettre à l'argent.
« Je cherche généralement à accompagner mes états d'âme, mon état émotionnel du moment. Et je sais généralement vers quel style ou quel artiste me tourner selon mon état du moment. Je me sers de la musique comme d'une couverture rassurante si vous voulez. »
Elle s'en recouvrait, notamment quand elle n'allait pas bien, tirant des forces des histoires racontées par les autres. Elle ne cherchait pas spécialement quelque chose de nouveau, se confortant dans ce qu'elle connaissait déjà pour l'accompagner tout au long de ses journées.
(Et parfois, elle avait juste des génériques de dessins animés et des chansons Disney pour distraire Rosalie et Paola, mais ce n'était pas quelque chose qu'elle écoutait d'elle-même.)