Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve.

Cameron Miller

Pardon si mon doigt du milieu s'élève, c'est qu'il est majeur.

Pièce d'identité

NOM ≈ Miller. Pauvre jusque dans son nom de famille... et peut-être bien, dans tous les sens du terme. PRÉNOM(S) ≈ Cameron. Autrement dit Cam. Diminutif attribué pour la réduire, l'amoindrir, ou simplement, être plus proche d'elle. Mais l'un exclu-t-il réellement l'autre pour autant ? ÂGE ≈ Cela ne se fait pas de demander son âge à une demoiselle... M'enfin, ce n'est pas comme si elle n'avait pas dans son gosier une vérité décapante

« autant de rides que d'années sur Terre :
29 ! »

LIEU DE NAISSANCE ≈ Brendale, un coin aussi paumé qu'elle. STATUT SOCIAL ≈ Elle qui n'aime pas être seule autant qu'elle est révulsée à l'idée d'être avec quelqu'un, elle joue la même partition depuis quelques temps maintenant

« hmm. Chez toi ou chez moi ? »

Réduite à cet état célibatarde, alors qu'avant... Enfin, bon, cela n'a plus d'importance maintenant. Elle a plus d'exs que d'années à vivre, alors bon, en est-elle vraiment à une de plus, une de moins ?
MÉTIER ≈ Elle aime à croire qu'elle est une artiste, non pas ratée, mais inachevée. Peintre pour payer sa croûte, elle a enfin trouvé un marché qui apprécie ses toiles. Elle a sa petite fanpage qui a débuté par... Un troll, le sien. Elle ne s'attendait à ce que cela fonctionne aussi bien... Elle n'est pourtant pas connue, si ? ORIENTATION SEXUELLE ≈ Elle ne trouve le salut sentimental qu'auprès des femmes. GROUPE ≈ Au secours, j'ai 30 ans ! AVATAR CHOISI ≈ Cara Delevingne. CREDITS GIFS ≈ Tumblr.

Les informations en vrac

≈ Elle ne hausse jamais le ton, une voix douce et posée pour toute conversation. Un sang-froid à toute épreuve. Un sourire aussi sincère que son contraire sur les lèvres

« je garde le sourire depuis si longtemps,
qu'à l'heure qu'il est,
il doit avoir des toiles d'araignée ! »

≈ Insouciante, impulsive, imprévisible, excentrique. Elle va en dehors des sentiers battus.

« Ah ?
Parce qu'il y a des sentiers battus ?
Fallait me le dire ! »

≈ Elle est ouverte d'esprit, oui

« mais si vous saviez à quel point j'emmerde l'ouverture d'esprit quand personne n'a la clef. »

≈ Elle pardonne tout à tout le monde ou presque.

« Non, il n'en est rien.
Qui que vous soyez... Je ne pourrais vous détester. »
Elle réfléchit puis, d'un sourire ancré sur ses lèvres, elle répond.
« Oui, vous avez raison.
Il y a bien quelqu'un.
Quelqu'un que je haïs. »
Plus que quiconque en ce monde,

cette personne ne pourra obtenir mon pardon.
"Qui est-ce ?" Oh, curieux hm ? Mais
Un œil fermé, l'index devant ma bouche et un sourire mutin.
« C'est un secret. »

≈ Drapée d'une robe de légèreté, d'un manque de sérieux inégalé pour cacher ses secrets. Tant de secrets qu'elle porte, parce qu'elle est mystérieuse la demoiselle. Parce que ce côté révulsant de sa personne, elle qui se moque du regard des gens, ne peut être vu, ne le doit pas. Jamais. Des secrets, pour des tas de gens, elle en a des tas. Mais d'un revers de la main, elle balaie tout cela avec

« ah ? J'ai dit ça ? »
« ah ? J'ai fait ça ? »
« ah ? Mais quelle importance ? »

≈ Elle se cache derrière une couche de superficialité. Vanité posée en esquisse. Elle est joueuse, amusée d'un rien. Elle s'esquive quand il faut parler sérieusement, elle fuit, elle est déstabilisée. Elle danse pour cacher sa mine sérieuse ou sa mine boudeuse. Elle danse pour oublier, comme elle boit. Elle s'amuse de tout parce que c'est plus simple, facile. Parce qu’elle peut se moquer de tout. Elle le peut.

≈ Elle a la séduction facile, cherchant à plaire, même si la haine est ce qu'on lui offre en retour. Elle est bizarre pour beaucoup, incompréhensible. C'est qu'elle est étrange madame. Madame et toute sa complexité, déguisée derrière une simplicité qu'elle pense porter. Madame et tous ses silences à peine comblés. Madame et ses secrets. Elle semble fausse parfois, hypocrite. Elle, la désinvolte, la frivole, la doucereuse. Elle n'aime pas cela : parler d'elle et de tout ce qu'elle cache. Parler d'elle et de son passé. Elle n'aime pas cela, que de parler quand il y a trop à dire et plus rien pour expliquer ses actions. Parce qu'elle est sincère mais pas toujours, honnête mais pas toujours, franche mais pas toujours, maniant la vérité à sa façon.

« Au fond, la vérité n'est-elle pas
le mensonge que nous trouvons le plus beau ? »

Parce qu'elle a honte de ce qu'elle est, car c'est ainsi qu'on lui a appris à être, à avoir peur d'être découverte, d'être mal aimée. Elle, la mal aimée. Parce qu'elle se sous-estime, n'a aucune dignité. Parce qu'elle s'excuserait presque d'être née. Parce qu'elle parle de tout ce qu'il ne faut pas, toujours décalée, pour ne pas dire à côté de la plaque. Parce qu'elle n'a jamais les bons mots, elle n'a que les mots, les siens. Parce que parler de sujets profonds ne fait que la noyer davantage, la soûler dans sa marre de médiocrité. Et elle en a marre. Marre qu'être sensible en ce bas monde soit considéré comme un aveu de faiblesse. Parce qu'elle, elle pleure aux éclats et rit à chaudes larmes ce n'est pas parce qu'on ne les voit pas qu'ils n'existent pas.

« Aussi vrai que j'existe, mes sentiments également. »

Alors dites-lui

« qu'est-ce que ça peut vous faire ? »

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle mad_is_mad, mais appelez-moi Mad. J'ai l'ÂGE qu'on me donne, et je viens de la frontière française. J'ai découvert 30YSY grâce au hasard, et j'ai cédé à m'inscrire parce que un scénario a eu raison de moi (je suis faible). Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine (en vrai, j'ai déjà Mac dooonc, c'est encore mieux qu'une marraine sors). Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) une fois par semaine au minimum. Mon personnage est un SCÉNARIO DE @mac sutherland, Daisy (Dratey). Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et plein de poutous à vous.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>Cara Delevingne ≈</pris> @"cameron miller"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>Cameron</pris>

Il était une fois, mon histoire

A[b]ime-moi, j'en [c]reve.

Tu m'as toujours dit que tu me voyais dans le reflet de ton verre. Mais maman... Pourquoi regarder ce verre quand je suis en fasse de toi ? Si tu veux me voir, regarde-moi. Là, je suis juste devant toi. Tu n'as que relever ton regard et tu verras mes yeux fixés sur les tiens. Tu verras que je ne suis pas une pâle copie de ton reflet... Ni du sien.

Tu me parles beaucoup de lui. Il t'a fait beaucoup souffrir. Il te faisait mal. Comment ? J'en sais rien. Tu es restée très évasive. Tu souffrais à cause de lui mais tu l'aimais, tu lui aurais tout donné. Je suis pas sûre d'avoir tout saisi, tu sais. J'avais 3 ans. Mais ça non plus, je comprends pas. 3 ans. C'est beaucoup ? C'était il y a longtemps ?

« Maman, j'ai quel âge maintenant ? »

Oui, bien sûr. Tu sais pas. Moi non plus... Tu sais maman, en vrai, t'as pas besoin de me frapper pour me faire du mal. Rien que tes silences, ton absence, ta négligence s'en chargent suffisamment. Mais ça, j'ose pas te le dire. Parce que tout est bon pour me rabaisser et me blesser. Tu ne cherches qu'une excuse, donc je préfère éviter de parler... Tout peut me valoir une baffe.

Tu me fais peur parfois... Tu me fais ce que papa te faisait ? Tu me hurles que t'es pas une victime. C'est vrai maman, tu n'es plus une victime. Tu es un bourreau. Le mien. Mais tant que tu m'aimes, c'est d'accord, je peux l'encaisser. Même si au fond, je sais que tu ne m'aimeras jamais.

« Maman... Je suis désolée ! »

Je frappe contre la porte, mes mains ensanglantées à force d'avoir trop frappé.

J'ai froid. Tu ne pourrais pas me laisser rentrer ? Il pleut... Allez, me laisse pas dehors. Maman ! S'il te plait ! Je~ Je ne voulais pas. C'était un accident ! Maman... Pourquoi une bouteille est plus importante que moi ? Je ne voulais pas la casser. Je me suis blessée en voulant ramasser les débris et en marchant sur un bout de verre, mais tu t'en moques, n'est-ce pas ? Vu la branlée que tu m'as mise. C'était pas suffisant ? Fallait en plus de cela que tu me laisses dehors hein. Je reste assise par terre, tremblante de froid, j'ai pleuré, je crois. C'était la première fois que tu me foutais dehors. Mais pas la dernière. Pour une bouteille sérieux... Suis-je à ce point sans valeur ? Pourquoi tu es gentille avec tout le monde sauf moi ? Les autres sont-ils mieux que je ne le serai jamais ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi !

Si je suis en colère, c'est ta faute. Je dors pas bien de la nuit, j'ai peur que tu viennes m'en foutre une parce que j'ai respiré trop fort. Maintenant, t'as même plus la logique de donner des prétextes cohérents pour t'en prendre à moi. Non, rien qu'être là, c'est déjà de trop. Mais j'ai rien demandé. J'ai jamais voulu naître, c'est toi qui m'as gardé. Alors quoi, c'est juste pour la pension alimentaire ? Je te déteste. Et en même temps, je veux que tu m'aimes. C'est trop espérer ? Tu es ma mère, c'est pas ton rôle ? T'es censée veiller sur moi, alors pourquoi tu fais tout le contraire ? Je te déteste. Et je déteste le monde aussi. Parce qu'il ne fait rien. Il me voit. Il me voit tous, avec mon oeil au beurre noire, mes bras tuméfiés et parfois, mes grimaces quand je marche. Mais il ne fait rien quand il me voit, ce monde. A part parler à voix basse pour que je n'entende rien. Comme si je savais pas que c'était évident qu'il parlait de toi et de moi. Le monde n'a rien fait.

Sauf toi. Et ta famille. Vous avez été ceux qui m'avez le plus aidée. Les autres, ils me filaient parfois de la nourriture comme à un animal qu'on nourrit, mais de loin, de peur qu'il morde notre main. Nous étions une communauté mais toi, t'es devenue ma famille. Pas vraiment celle que j'ai choisi, plus celle par défaut. Parce que je n'avais que toi. Tu étais ma personne, tout en étant personne. Mais toi, au moins, t'étais quelqu'un. Et toi, tu avais des choses. Tu possédais des trucs et des objets. Moi, j'avais rien. Ma mère compensait même pas son manque d'argent par l'amour qu'elle me donnait, puisqu'elle me donnait rien. A part des coups, elle pouvait être très créative pour me blesser. Et tandis que le monde fermait plus ou moins les yeux, je l'ai suivi. J'allais pas sortir de cet enfer, alors autant m'y acclimater. Je suis devenue plus violente, une vraie sale gosse. Je me battais avec tout le monde, et toi... Bah t'étais là. T'as toujours été là. Je camouflais mes bleus avec d'autres bleus. Fallait pas qu'il sache, le monde. Donc j'ai fait genre, j'ai suivi le moule. Pour survivre, il faut mentir. C'est ce que ma mère m'a apprise, le jour où elle m'en a collé une pour avoir dit la vérité. A 12 ans, je t'ai appris à voler des trucs. Enfin, je les volais et toi, tu regardais. J'étais trop fière. De savoir faire quelque chose que tu savais pas faire.

Parce que bon, à l'école, je suis pas une flèche. Je rate un jour sur deux, j'arrive toujours en retard. Je suis une ratée, une perturbatrice, c'est ce que vous pensez m'dame la prof ? Vous auriez pas tort. Mais vous voyez pas vraiment ma détresse, vous voyez que ce que je vous montre. Faut croire que je suis douée pour cacher, dissimuler, mentir. M'enfin, me fallait bien un talent, je pouvais pas qu'être un cas désespérée.

Pourquoi je suis en retard la troisième fois cette semaine ?

« Parce que nous sommes mercredi ? »

Quelques gens de ma classe rigolent, mais vous, vous riez pas.

Oh allez, c'était drôle. Mais non, pas même l'ombre d'un sourire. Rabat-joie. Si je peux pas déconner un peu de ma situation, qu'est-ce que je peux faire ? J'ai aucune ambition, aucun avenir non plus. Je suis paumée et putain, si vous saviez comme je me noie dans une marre de médiocrité. Mes notes sont médiocres.

« Plus sérieusement, c'est que... »

Ma mère s'est écroulé au sol, une cuite de ses grands morts,

que j'ai dû nettoyer sa merde, encore

et que j'ai raté le bus donc je suis venue à pieds.

Parce qu'en vérité, madame, je veux apprendre. C'est juste que mon cerveau suit pas, mon corps non plus et ma motivation... Je vous en parle même pas.

« Mon réveil a pas sonné. »

Comme mon mensonge ? Super la répartie.

Vous savez pas madame. Vous savez pas ce que je vis, alors pourquoi vous me condamnez directement hein ? Peut-être que je me suis condamnée la première.

C'est dur, vous savez, de devoir tout faire depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. Les tartines, la cuisine, le ménage, ramasser la madré morte pleine et la traîner jusque dans son lit, faire les lessives... Je me demande qui élève l'autre entre ma mère et moi... Elle en a fait une deuxième : une erreur. Un gosse. Chanceux qu'il est, son père biologique l'a repris parce qu'elle était incapable d'être une mère. Ouais mais sans blague, le premier exemple, envoyé comme de la chair à canon n'était pas une preuve suffisante ? Mais c'était quand même moi qui m'en occupais. De ce gosse. Donc de rien, du con. Ton gosse est pas mort grâce à moi.

Tu m'encourages à venir à l'école, à faire plus d'efforts. Dans ces moments-là, j'ai envie de t'en coller une. D'où tu te permets de dire que je fais pas d'efforts ? Je travaille en black, je travaille si dur, je fais que ça. J'ai pas le temps pour l'école, pas le temps pour tes clubs de merde. Comme si je pouvais aller à ce club de lecture ou à celui d'un quelconque sport. Je le veux, mais faut croire qu'on peut pas tout avoir. Mais c'est difficile à comprendre pour quelqu'un qui a tout, non ?

Je fais aucun effort en sport parce que je perds des calories précieuses pour la journée. Ouais, j'en suis venue à ce point. Parce que dans ma maison, j'ai un bourreau, un boulet et une sorte d'épave qui me sert de mère. Qu'au fond, j'en prends soin parce que je l'aime, que je me laisse faire parce que je ne désire juste que son amour. C'est ma mère. Je n'ai qu'elle et toi. Elle peut pas me dire qu'elle m'aime entre deux baffes hein ? Au bout du 7ème verre, elle le fait.

A 13 ans, j'ai appris à crocheter une porte. Eheh, ainsi je peux entrer chez moi quand je veux -sauf qu'elle a capté le truc et a foutu un meuble devant la porte, cette poufiasse-.

Mais à ce moment-là, ta mère est morte. Je savais pas quoi faire. Perso, si ça avait été la mienne, j'aurais kiffé ma race. Mais ta mère, elle était quelqu'un de bien. Je le sais. Je le voyais bien quand elle m’accueillait et était si gentille alors que je me brusquais pour un rien. Un main dans mes cheveux, je m'écartais et éloignais sa main. Je croyais qu'elle allait me frapper. Mais non, elle est pas comme ça. C'est juste mon corps qui peut pas comprendre, mes réflexes sont trop là pour que je les éloigne le temps de voir ta mère. Donc elle avait compris comment faire avec moi. Juste parler. Parce que moi, je cause pas beaucoup. Mais merci de m'avoir écoutée. M'enfin bon, je ne lui ai jamais expliquée ce qui se passe dans la maison. C'était un enfer sur Terre. Mais elle ne le savait pas, elle pensait sans doute -comme ils le font tous- qu'elle m'aimait, prenait soin de moi mais que parfois, il arrivait qu'elle soit dans ses mauvais jours, d'où le fait qu'elle me foute dehors. Mais vu mon comportement, j'ai du le chercher hein ?

Enfin bref, elle est morte. Je t'ai soutenue comme j'ai pu. Mais j'étais pas douée et bon, toi non plus. T'as peut-être eu l'impression que j'étais pas là. Ouais, sans doute. Peut-être était-ce le cas, mais tu sais, je resterai. Moi, je resterai jusqu'à tant que tu ne voudras plus de moi.

Tu as déménagé et moi, j'ai suivi. Je te l'ai dit, non ? Je resterai.
Ma présence, c'est tout ce que je peux te donner. Et ouais, c'est vrai, parfois c'est pas un cadeau. Parce qu'on se fout sur la tronche, qu'on se chamaille et se dispute. Parce qu'on est des connasses l'une envers l'autre. Mais qu'importe, non ?

Sauf que voilà, le système me refout chez ma mère. Parce que bon, c'est ma mère. Chez toi, j'ai commencé à développer une passion. Moi qui étais aussi paumée que le monde dans cette immensité, là, j'étais attirée par un truc en particulier. La peinture. A l'école, y'avait un cursus d'art, je l'ai emprunté. Parce que bon, math/science, laisse tomber. Langue, à part ma langue de vipère, je sais pas en faire grand chose. Social, je déteste le monde, c'est pas pour faire ami-ami avec. Donc voilà, l'art, c'était le choix par défaut. Le choix que les profs me conseillaient.

Tu sais... Pour la première fois dans mon bulletin, j'ai eu une remarque positive d'une professeure.

Cameron a des mains en or pour ceux qui savent les regarder.

Professeure de peinture. Elle me disait que j'avais du talent, j'y croyais vraiment que dalle. Mais au moins, elle, elle le croyait pour moi. Et au fond, ça fait du bien. Que quelqu'un attende quelque chose de moi.

Je pouvais peindre autant que je voulais chez toi. Mais chez ma mère, j'ai commencé à beaucoup sortir pour beaucoup graffer. Taguer sur les murs, m’entraîner à la vue de tous. M'enfuyant dès qu'un policier me coursait. En arrivant toujours à mettre ma petite signature et à le semer.

Et au moment où je découvrais peu à peu ma passion, toi... Bah toi, tu t'es trouvée une amie, une meilleure que moi aussi, c'était pas difficile. Toi aussi, tu vas m'abandonner ? Tu peux. C'est d'accord.

On va en soirée. Histoire que je rencontre des mecs. Parce qu'à ce moment-là, je croyais que mon kiff, c'était les mecs. Trop aliénée par ma mère pour être comme toi, une ratée de la sexualité je l'étais assez comme ça pour en rajouter une couche. Donc ouais, je vais de mecs en mecs, de couche en couche. Sans doute avant toi. Je t'ai peut-être donnée des conseils ? M'en souviens plus. On n'avait plus grand chose en commun à l'époque. Et maintenant, encore moins.

Je me souviens, j'étais bourrée. Comme ma mère. Et en fait, je me souviens que t'étais là. Alors je t'ai enlacée. Puis j'ai commencé à pleurer dans tes bras. Ouais, j'ai l'alcool mauvais faut croire. J'avais besoin de toi. De tes bras, de ta chaleur, j'avais besoin que tu sois là. Pourtant, malgré ce besoin, malgré que je n'ai que toi... Je n'ai pas pu m'empêcher de te dire...

« Je te déteste. »

J'ai arrêté l'école à mes 17 ans. Depuis mes 16 ans, j'avais quitté ma mère. J'avais pris mes affaires et j'avais volé une voiture aussi. Mais je suis pas conne, j'ai marché loin avant d'en voler une. Tout le monde se connait ici. Leur voiture aussi. Puis le chemin du retour aurait été facile à faire. Ma mère me forçait à conduire pour aller me chercher au plus vite ses foutues bouteilles. Parfois, elle prenait pas que des bouteilles, elle prenait des cachets, de la drogue. C'était un méli-mélo de tout et n'importe quoi. Je peux pas juger j'ai fait pareil. Donc voilà, une voiture volée, je dormais dedans. Avec l'accord du professeur de gym, j'allais tôt à l'école le matin pour venir me laver, me brosser les dents. Il était sympa avec moi. Et parfois, je travaillais. Et quand on a 0 thunas, on doit se dire que l'école est pas importante comparé à l'argent. Sauf que voilà, je dépendais beaucoup en des trucs que j'aurais pas dû : alcool, drogue. Je vrillais complètement. Je venais à l'école défoncée. Puis voilà, j'ai arrêté. Cela devenait trop dur. Le seul cours que je ne voulais absolument pas raté, c'était celui de peinture (et de dessin, un peu aussi).

J'ai essayé de me faire une vie. J'ai squaté chez toi, chez d'autres potes. Puis j'ai remarqué qu'être en colère, ça servait à rien. Que j'étais bien en vrai, libre comme l'air. J'ai plus eu de nouvelles de la madré et j'en veux pas. Je dois juste prendre soin que de moi. Et parfois de toi et de ton coeur brisé. Par l'autre-là. Tu veux savoir ce que j'en pense d'elle ?

« Pas grand chose. »

Tu veux savoir ce que cela implique, n'est-ce pas ? Ce pas grand chose.

« Tu ne l'aimes pas. Alors pourquoi ferais-je l'effort de l'apprécier ? »

Je voulais pas vendre mes toiles. Parce qu'elle valait que dalle. Parce que c'était de la merde ce que je faisais. Mais voilà, t'es arrivée avec ta thune et ta belle gueule. Ta confiance en toi, de celle qui a l'argent pour faire tout ce qu'elle désire. Mais ça m'allait comme ça. Tu m'allais comme ça. Ton côté naïf tu es trop pure pour moi, je me suis dit pourquoi pas. J'avais besoin de fric. Alors j'ai accepté. On a habité ensemble. Et on s'est mise ensemble. Ça a été super vite. Coup de foudre comme on dit. Mais j'ai jamais été une romantique, j'aime sans fioriture, dans une simplicité tranquille.

J'ai jamais été très expansive, je suis pas vraiment connue pour mes débordements d'émotions. Moi, j'aime silencieusement, mais peut-être te semblait-il trop assourdissant, ce silence ? Toi qui aimais plus bruyamment que moi. T'étais peut-être celle qui montrait le plus tes sentiments pour moi. Et moi, ni trop bavarde là-dessus, ni trop sérieuse, je t'ai peut-être blessée. Je voulais qu'on vive au jour le jour. Mais toi, tu voulais sans doute plus. Plus que ce que je pourrais t'offrir. Tu me quittes. Toi aussi.

« Ah ? D'accord. »

Si je t'avais retenue, tu serais restée ?

Mais je t'ai laissée partir, sans crier, sans pleurer, juste comme ça. T'as claqué la porte et j'ai décidé de me soûler dans une soirée, et de coucher avec la première gonzesse que je croise. C'est pas tromper, c'est toi qui m'as quitté la première.

Devine qui j'ai croisé en soirée ? La poufiasse pour laquelle tu m'as quitté.

« Ouais. »

Elle a "gagné". Putain, je sais pas ce que tu lui trouves. T'as peut-être eu peur de mon passif de coureuse de jupons ? Du fait que j'étais joueuse, t'as peut-être cru que je me foutais de ta gueule à toi aussi ? J'aurais pu tout te donner, tu sais. Je voyais un avenir à deux, à défaut de nous le construite. Enfin non, tu ne le sais pas. Je te l'ai jamais dit, faut dire que bon, j'ai pas les mots quand t'es là. Avec Mac non plus... Et Spencer non plus... Ouais, avec personne quoi. Bref, quoiqu'il en soit, ton ex~ Ta petite-amie, parce que ouais, l'ex, en fait, c'est moi dans l'histoire. Bah ta girl là, elle est là, elle s'est assise à côté de moi. Elle cause beaucoup ou c'est moi ?

« C'est ta voiture ?

Cela te dérangerait que je la dégomme à coup de batte ? »

Je lui souris.

« Nan, je déconne. J'ai pas de batte. »

« Mais conseil, si tu tiens à elle, prend soin d'Elena. »

Je rigole quand elle essaie de riposter.

« Voyons, t'as tout gagné. Y compris l'ex hein.

Puis bon, c'est que les paroles de l'ex de ta petite copine.

Faut pas les prendre au sérieux.

Comme si je te prenais au sérieux avant qu'elle me quitte. »

Je sirote mon verre.

« Hm, j'aurai peut-être dû en effet. »

Et tu sais de quoi elle me cause après ? Du mariage. Le votre. Putain, t'as pas perdu de temps. Tu permets ? Que je boive cul-sec et que j'en recommande un. Histoire qu'il n'y ait pas que ses paroles qui viennent me soûler.

J'ai repris cette fâcheuse habitude de coucher avec des femmes que je connaissais ni d'Eve ni d'Adam, ou des exs aussi, d'aller de lits en lits grossomodo. Moi non plus, j'ai pas attendu au final. Je retourne auprès de mes travers. Je peux m'en prendre qu'à moi-même. J'ai pas su la garder. J'ai appris pour leur divorce. Donc bon, j'ai rayé la voiture de son ex-femme avec les clefs de la mienne. Mais vraiment, tout le tour. Deux fois. J'ai essayé de faire en sorte que cela soit parallèle, je suis pas un monstre non plus. Je l'ai pas dégommé. J'avais vraiment pas de batte. Façon, je me suis pris un gros retour de karma, parce que Mac a niqué mes pneus. Comme si j'avais besoin de ça. Je veux dire, okay j'ai couché avec son ex, mais c'était son ex. Alors oui, elle était encore amoureuse d'elle, mais c'était arrivé comme ça. Que veux-tu que je lui dise ? Bon bah du coup, sans faire exprès, j'ai laissé l'information quitter mes lèvres et depuis, elle me fait la gueule. Ouspi ? My bad !

Pourquoi je reste alors que notre amitié, tantôt amour, tantôt haine, ne fait que s'effilocher ? C'est très simple

« si mon âme a une soeur...

cela serait la sienne. »

PREMS !!!

(j'édite après oups)

Edit après oups : je t'ai déjà quasiment tout dit en privé, mais je réitère ici, du coup. Cette fiche est parfaite, tu as saisi Cam avec une sensibilité et une justesse magiques et t'as réhaussé le perso avec toutes ces petites anecdotes qui viennent directement de ta tête, et ça en fait un personnage monstrueusement touchant, avec lequel j'ai très, très hâte de développer nos liens. Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 1017170121

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 1017170121

Merci encore d'avoir tenté, d'avoir échangé tous ces messages sur tes idées, Cam est une réussite incroyable :drama:

if it brings me to my knees it's a bad religion -- to me it's nothing but a one-man cult and cyanide in my styrofoam cup (c)flotsam.

Bienvenue à toi par ici ! Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 763064237

Dans ma tête Il y a trop de facettes. Au fond qui me connaît ? Je suis quelqu'un d'honnête qui peut être un connard. Parfois un peu givré, toujours imprévisible. Mais au moins j'suis moi-même.©️ endlesslove.

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. G5CJ3cs

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 7hbkQSw

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 2QUF2Zq

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 1pppgqW

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 8OnwP7Y

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. DiGyckr

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. UePyWTN

Tu as fini par céder alors Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 3922047296

Bienvenue parmi nous ! En espérant que tu te plaises dans le coin ! Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 662981832

:

Bienvenue à Brisbane!!!! Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 662981832

Amuse toi

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 613854477

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 1949770018

When I look at you

[...]I see the truth.
You love me for who I am, like the stars hold the moon, right there where they belong and I know I'm not alone.

:

bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

Bienvenue par ici :l:

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. M4frTck

Cameron Miller a écrit:: ≈ Insouciante, impulsive, imprévisible, excentrique. Elle va en dehors des sentiers battus.
« Ah ?
Parce qu'il y a des sentiers battus ?
Fallait me le dire ! »

≈ Elle est ouverte d'esprit, oui
« mais si vous saviez à quel point j'emmerde l'ouverture d'esprit quand personne n'a la clef. »

Que j'ai ri Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 613854477

Cameron Miller a écrit:: Et elle en a marre. Marre qu'être sensible en ce bas monde soit considéré comme un aveu de faiblesse.

Je me sens pas DU TOUT visée. Cette plume est...

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. Sensational-alesha-dixon

J'aime tout, l'humour, la personnalité de Cam, le titre de l'histoire, le fait que la fiche soit postée déjà visiblement finie Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 3960333884

Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 3960333884

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Alors bienvenue et hâte de te voir en jeu Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 1258731332

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I'm gonna dance, dance, dance, with my hands, hands, hands above my head, head, head ☾☾

Bienvenue

nothing goes as planned,
everything will break, people say
goodbye in their own special way | a.belle

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Hello et bienvenue à toi dans ce petit monde I love you

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Bienvenue parmi nous I love you

ashan — you and i stargazing intertwining souls.

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Bienvenue par ici Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 1949770018

There's somethingI'm having nightmares about

️ EXORDIUM.

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Bienvenue par ici Cameron Miller - a[b]ime-moi, j'en [c]reve. 2523491165

"Wes" Bishop

Sous mes tatouages, je porte un monde de couleurs et de rires. Toujours un sourire aux lèvres, je prends la vie avec légèreté, transformant chaque épreuve en une blague bien placée. Le bonheur se dessine au quotidien, et chaque éclat de rire est une œuvre d'art unique que je partage avec ceux qui croisent mon chemin.

KoalaVolant

Bienvenue ici :l:

Courage pour la présentation ! :l:

Penses-tu qu'j'suis responsable

Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade
Je suis complètement normal, complètement banal
Je suis complètement normal, je suis con, tellement malade+ aeairiel.

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