(maxyn #3) drink the poison 'cause there's always a loser in the game
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« On va marcher jusqu’au bout de la jetée. Attends nous ici. » Le risque qu’un tireur d’élite déguisé en badaud m’attende sur Fisherman Island pour s’en prendre à ma gamine ou à moi est proche de zéro. Je ne le prendrais pas si je ne le croyais pas ; pas en présence de Micah. « Je vais marcher quelques mètres derrière vous. Si je vois quoi que ce soit de suspect, je viens vous chercher. » Je hoche la tête, consciente que si je lui ordonnais de ne pas bouger, le garde du corps de ma gamine ne m’obéirait pas. C’est exactement pour qu’il n’ait pas peur de me tenir tête et de ne penser qu’à la sécurité de Micah - pas au fait de me plair pour espérer être bien vu par la boss - que j’ai choisi, que nous avions choisi Amos et moi, de passer par une entreprise de sécurité indépendante. Les hommes de mains qui me collent au train à moi se conduisent comme les braves toutous que j’attends d’eux qu’il soient, mais je ne plaisante pas lorsqu’il est question de ma princesse. Aujourd’hui, il n’y a que l’homme employé pour Micah qui nous accompagne ; je doute d’avoir besoin de plus pour une simple balade à deux pour prendre un peu l’air.
J’attrape la petite main que Micah glisse dans la mienne et, comme à chaque fois qu’elle relève ses yeux d’un bleu aussi profond que celui d’Amos vers moi, mon cœur se brise en une infinité de morceaux impossible à recoller. J’encaisse le coup dans l’estomac, fait de mon mieux pour ne pas maudire ma fille d’avoir hérité des iris de son père, mais je serre sa petite main peut-être un rien trop fort. « Y’aura des bâteaux ? » Micah montre l’horizon, le bout du chemin que nous ne percevons pas encore à cause de la densité de la végétation. « Non, c’est pas ce genre de bordure d’océan. » Ma fille a demandé à le voir, ce foutu océan dont son père était amoureux. Moi, j’ai choisi l’un des rares endroits où l’observer qui ne soit pas synonyme pour moi d’une myriade de souvenirs en compagnie d’Amos. Pourtant, les marques rouges de griffures fraîches sur mes avant bras, celles que je me suis faites à force de les gratter de nervosité dans la voiture, témoignent du fait que c’est insuffisant pour éloigner les milliers de poignards imaginaires qui transpercent ma peau, mon cœur et mon esprit en tout temps. « Le bateau de papa ? » Je secoue la tête, incapable de répondre à ma fille que nous ne verrons pas ce fichu catamaran dont le simple souvenir suffie à me donner envie de boire une bouteille entière de scotch, de la frapper contre le mur et de m’enfoncer les tessons de verre dans ma peau pour faire taire la douleur psychologique au profit d’une que je supporterais mieux. « Maman ? » Je baisse mon regard sur la petite tête blonde de Micah, qui me dévisage en attente d’une réponse à sa question et qui agite sa petite main dans la mienne parce que je la serre trop fort. Immédiatement, je relâche une partie de la pression que j’applique sur ses bras et je déglutis difficilement. « Non. On ne va pas au bateau. » Mon ton la dissuade de poser d’autres questions et, moi, j’ai un peu plus mal que la minute d’avoir à cause de la mine triste de ma fille. « Plus tard Micah, d’accord ? » Ma gamine pince ses lèvres en signe de déception, baisse la tête avec une moue frustrée sur le visage, mais elle hoche la tête. Incapable d’ajouter quoi que ce soit de plus - j’ai le coeur au bord des lèvres - je me concentre sur le chemin et nous remontons toutes les deux la passerelle en silence. Une fois que nous arrivons au bout de la jetée, là où la passerelle s’élargit pour former un promontoire qui domine l’océan, la joie de vivre de ma petite fille se réveille. Je l’envie, Micah. Elle ne comprend pas la mort. Elle est triste depuis qu’elle a appris que son papa ne reviendra pas, elle pleure souvent et beaucoup le soir avant de se coucher, elle l’appelle parfois, mais elle n’est pas brisée comme je le suis. La blondinette haute comme trois pommes lâche ma main et court jusqu’au panneau présentant la zone, sa flore ou sa faune, ou que sais-je, et s’y accroche en tentant de se hisser plus haut, comme si elle pouvait de toute façon le lire. Son enthousiasme me met un peu de baume au coeur - elle est la seule capable de me guérir, Micah, mais il me paraît parfois injuste que la tâche lui incombe - et je l’attrape sous les aisselle pour la réhausser, avant de la prendre dans mes bras en la calant contre ma hanche. « Tu veux que je te lise ce qui est écrit ? » Je m’approche pour qu’elle fasse courir son petit doigt sur les lettres en relief qu’elle est incapable de déchiffrer. Elle hoche la tête, fourre son pouce dans sa bouche et dépose sa tête contre mon épaule. Je prends une inspiration et entame le premier paragraphe. La vue du large me déstabilise, l’endroit est vierge de souvenir mais pleins d’autres en rapport avec des endroits similaires à celui-ci se bousculent au portillon de ma mémoire. Ma gorge me brûle, mon ton est moins assuré que d’ordinaire.
Mais je n’ai pas fini le premier paragraphe que je me sens observée. J’ai le sentiment qu’un regard est posé sur moi, sur nous et, lorsque je pivote la tête comme un animal sauvage pris en chasse, j’aperçois Maxwell Eames. Oh, son regard est dardé sur l’Océan et sur Fisherman Island qui se détache au loin, mais je ne suis pas idiote : sa présence ici n’a rien d’une coïncidence. Je raffermis ma prise sur ma fille, la replace dans mes bras et pose ma main libre à l’arrière de son crâne dans un réflexe presque animal de protéger le visage de ma gamine des yeux de l’ennemi. « Qu’est-ce que vous foutez ici ? »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 20 Oct 2024 - 20:20, édité 1 fois
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
Debout dans l’espace qui un jour aurait pu être un salon accueillant s’il avait fourni les efforts nécessaires pour que ce soit le cas, Eames soupira lourdement. Oh, il faisait aisément la différence entre le bordel qu’il mettait habituellement seul chez lui et un qui avait été induit par un passage non-désiré d’une tiers personne. Aujourd’hui, c’était la seconde option qui dominait - ce n’était pas la première fois que c’était le cas, tant les personnes assez remontées contre lui pour ses actions en justice étaient nombreuses et ne s’encombraient pas de faire les choses dans les règles de l’art. Il était donc un minimum habitué à avoir de la visite qu’il jugeait comme dérangeante mais pas assez encombrant pour remonter la trace de quiconque en était responsable. Aujourd’hui, une fois de plus, les choses n’étaient pas tout à fait similaires: ce n’était pas l’oeuvre d’un simple citoyen énervé contre une décision qu’il savait pourtant ne pas appartenir réellement au procureur, mais les agissements de quelqu’un qui était venu pour nuire, pour fouiller, pour trouver surement aussi. Un petit rire lui échappant par les narines, il esquissa un vague sourire: ils avaient du être déçus du voyage, tant il n’y avait rien sous son toit qui valait vraiment le détour et surtout qui pourrait apporter la moindre information croustillante. C’était toujours ce que les gens cherchaient, des informations pouvant être utiles, lui le premier; il pouvait reconnaitre que c’était là ce qui avait été également fait. Tournant les talons pour rejoindre son bureau et terminer ce qui l’attendait ce soir, il n’avait même pas besoin de se pencher de trop sur la question: il savait très bien qui était derrière cette machination et s’occuperait de régler cette partie là du problème plus tard, le lendemain, ou le jour d’après selon les disponibilités qu’il trouverait les prochains jours.
« Qu’est-ce que vous foutez ici ? » Les mains plongées dans ses poches, avec une lenteur voulu et exagérée, il tourna son regard et son sourire en direction de celle qui perdait clairement de sa prestance à protéger sa gamine de la sorte. « Quel hasard, je vous avais pas vu. » L’ironie et le sarcasme étaient de mise, bien entendu.
Ce n’était pas par hasard qu’il se trouvait ici, alors que la blonde s’y baladait avec sa fille. Il avait suivi la voiture qui était sortie du Casino jusqu’à temps qu’elle se gare quelque part et que les plusieurs silhouettes en sorte, s’assurant qu’il s’agissait effectivement des personnes qu’il souhaitait croiser. Oh, dans la partie qui ne l’avait pas inquiété de retrouver sa demeure sans dessus-dessous, c’était qu’il savait sans même avoir besoin de faire des efforts qu’il s’agissait de Raelyn. Après tout, elle était la seule personne qu’il avait énervé assez ces derniers temps pour qu’elle ait envie de récurer quoi que ce soit sur lui. Il aurait pu faire en sorte qu’on lui ouvre la porte du lieu de jeu pour qu’il puisse rencontrer la patronne, il aurait pu faire en sorte de l’inviter une nouvelle fois dans un endroit qui aurait réussi susciter son attention; il existait plusieurs versions de ce plan mais celle qu’il avait choisi était un brin plus amusante, non ? De lui tomber dessus à un moment où elle était davantage vulnérable, puisque accompagnée de la seule chose sur cette terre qui pourrait la rendre vincible. De croiser son chemin lorsqu’elle n’était pas accompagnée de tous les molosses qui ne savaient faire autrement que de la suivre jour et nuit comme les chiens qu’ils étaient. De la surprendre alors qu’elle ne s’attendait pas à être dérangée de cette sorte aujourd’hui. Alors, comment elle l’avait demandé: que voutait-il ici ? Quelle question, voyons. « J’ai encore le droit d’être dans des lieux publics, je crois. » Avançant de quelques pas pour s’approcher de la blonde - sa gamine accrochée à son cou tel un singe -, ses mains toujours glissés dans les poches, il passa derrière ces dernières pour aller se poster en leur tournant le dos quelques pas plus loin, le regard rivé vers les eaux et l’immensité qu’offrirent en réalité ces dernières. « Je m’abaisse pas à envahir les lieux privés, moi, contrairement à d’autres. » Il ne connaissait que trop bien les règles officielles de ce monde pour s’attirer si bêtement ce genre de problèmes. « Pas trop déçue du voyage, au fait ? » Tournant sa tête, laissant son regard se loger en coin pour l’intégrer de nouveau à son champ de vision, il haussa quelque peu un sourcil. Parce-qu’il n’irait pas à jouer aux faux-semblants et aux oh, je suis étonné que ce soit votre oeuvre là où il savait, sans aucune once d’hésitation, que c’était là elle qui était l’auteur. Ou tout du moins, qui avait donné les ordres pour que ses hommes de main débarquent chez lui pendant que le procureur était en train de faire affaire ailleurs.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Lorsque j’ai plaisanté, évoquant l’éventualité de l’empoisonner, j’ai cité l’éventualité d’une attaque suicide à son encontre. Pour contrer son argument - il me serait difficile de m’en sortir, j’ai suggéré une version où je ne qu’aurais que faire de parvenir à fuir, de réaliser le crime parfait tant que crime il y aurait eu. Il m’a interrogée, il a cherché à savoir si j’étais animée par un désir de mourir mais pas sans avoir mis la ville à feu et à sang, et j’ai répondu au moyen d’un trait d’esprit dont je ne me souviens plus exactement. La vérité, c’est que la réponse à sa question se trouve en ce moment même entre mes bras. Ma petite fille qui s’accroche à mon cou est l’unique chose qui me raccroche à ce monde dans lequel mon âme sœur n’évolue plus. Au delà d’une raison de vivre - le terme serait trop romanesque - Micah est ce qui me permet de rester saine d’esprit, au mois un peu, elle constitue le bouclier entre cette ville et la folie meurtrière qui pulse sous mes veines et me souffle parfois des plans diaboliques et destructeurs au creux de l’oreille la nuit. Alors si j’étais lui, je me garderais de poser sur ma fille le sourire méprisant que j’ai envie de lui arracher. « Quel hasard, je vous avais pas vue. » - « Si vous voulez jouer avec moi, jouez mieux. » Ou autrement, vous avez déjà perdu, pauvre idiot. Le hasard n’a pas sa place dans notre partie d’échec et j’aurais au moins espéré qu’il trouve une meilleure répartie que celle-là.
Il s’approche et tandis qu’il me contourne, je pivote sur moi-même au même rythme pour ne jamais lui présenter mon dos ou le visage de ma fille. Il s’imagine certainement prédateur. Entrer dans son jeu pourrait m’intéresser, me griser même, si Micah n’était pas dans mes bras en ce moment même. Ma gamine sent certainement toute la tension dans l’air, puisqu’elle est devenue parfaitement silencieuse à l’instant où j’ai abordé Maxwell Eames. « J’ai encore le droit d’être dans des lieux publics, je crois. » Un rictus se dessine sur mes lèvres et je le quitte des yeux un instant, le temps d’adresser un regard au garde du corps de ma fille qui était de toute façon déjà en train de presser le pas pour nous rejoindre et récupérer la plus précieuse de mes possessions. « Je m’abaisse pas à envahir les lieux privés, moi, contrairement à d’autres. » - « Vous avez déjà parlé à votre psy de vos problèmes de paranoïa ? Vous devriez, il paraît que ça peut parfois empêcher de dormir la nuit. » Je m’adresse à lui sans le regarder, sans doute ce simple détail agacera-t-il l’homme de contrôle qu’il semble être. Toutefois, il n’est pas ma priorité sur l’instant. Cette dernière, je m’en décharge à présent enfin dans les bras du garde du corps de Micah qui la récupère, la repose sur ses deux jambes et s’adresse à elle pour lui proposer d’aller faire un tour pendant que maman discute. Il s’y prend bien pour quelqu’un bien plus habitué à gérer des menaces que des enfants. Il reste dans mon champ de vision, mais hors de portée de voix : exactement comme je l’aurais exigé si j’avais eu à le faire. Immédiatement, mon corps se détend. Ma mâchoire se décontracte, les paumes de mes mains se desserrent et le coin de ma lèvre se soulève. Capable de faire preuve d’objectivité, j’admettrais que c’était un bon calcul de sa part que de me débusquer avec ma fille. Je ne suis jamais faible, mais ce genre de situation est ce qui s’en rapproche le plus et il l’a compris. Il ne faut guère être malin pour tirer ce genre de déduction, mais il faut malgré tout être un peu plus futé que le rustaud de base que je suis habituée à fréquenter dans l’univers du crime organisé. « Pas trop déçue du voyage, au fait ? » En confiance en ce qui concerne ma fille, je tourne à nouveau mon visage dans sa direction, iris clairs contre iris clairs. Alors qu’il a pris le risque de m’approcher plus qu’il ne l’avait fait jusque-là, je note des détails que je n’avais pas relevés jusque-là, de l’incroyable asymétrie de ses traits à la quasi absence de sourcils sur son visage et je songe, distraite, qu’il s’agit là de la raison pour laquelle il a toujours l’air si renfrogné. Ca, et le fait que je puisse compter sur les doigts d’une main le nombre de sourires que j’ai vu sur son visage. « L’absence d’informations est parfois aussi instructive qu’une montagne de détails croustillants. » Les photos prises de son appartement, je les ai tenues entre mes doigts et observées avec une curiosité presque malsaine. Je me suis imaginé le procureur seul à son bureau, seul à table dans sa cuisine et seul dans son lit dans un appartement vide et impersonnel. Seul, il n’est assurément : même quelqu’un qui ne possède ni œil aiguisé ni capacités de déductions poussées pourrait l’affirmer. Ce qui m’a sauté aux yeux sur ces clichés imprimés sur du papier glacé, c’est le vide. Le même vide que celui dans lequel je vivais autrefois, avant Amos et Micah. Le même vide que je ressens parfois lorsque la douleur me laisse en paix une minute ou deux, avant que je ne réalise qu’elle est préférable à cet affreux trou béant dans ma poitrine. « Vous devriez renouveler votre garde-robe. Elle est affreusement déprimante. Je n’avais jamais vu un dressing si grand avec si peu de pièces différentes. » Je décris la scène comme si j’y étais, laissant flotter cette possibilité qui, nous le savons tous deux, n’en est pas une. J’ai à ma disposition une armée d’hommes de mains aux compétences variées. « Si j’avais voulu que vous n’en sachiez rien, vous ne vous seriez rendu compte de rien. » Pas un trombone n’aurait été déplacé. Pas une trace du passage de mes hommes n’aurait été apercevable. « Vous en êtes conscient, je suppose ? »
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 20 Oct 2024 - 20:20, édité 1 fois
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Si vous voulez jouer avec moi, jouez mieux. » Il ferait bien comme l’envie lui dicterait de faire, et si elle n’était pas contente, rien ne la retenait; parce-qu’après tout, elle pouvait très bien s’en aller là directement, à peine la conversation engagée, puisqu’ils étaient en plein air et qu’aucune barrière ne leur étaient imposées. Lui comptait bien débattre d’une ou deux choses avec elle, mais si elle s’éloignait en cours de route, il ne la retiendrait pas - ce n’était pas… éthique. Alors, s’il désirait prétendre et que son jeu d’acteur soit mauvais, il était en droit de le faire; si ça ne lui plaisait pas, il n’en avait pas grand chose à faire.
Ce qui l’importait en revanche, c’était la raison pour laquelle elle s’était abaissée à faire de chez-lui un bazar plus en rien organisé, là où il peinait déjà seul à garder ses affaires à peu près posées à des endroits logiques et sensés. Il n’était pas assez bête pour ne pas avoir que c’était elle l’autrice d’une telle intrusion - tous ceux qui s’étaient déjà adonnés à cet exercice avant ne s’y étaient pas autant appliqués. « Vous avez déjà parlé à votre psy de vos problèmes de paranoïa ? Vous devriez, il paraît que ça peut parfois empêcher de dormir la nuit. » Il eut un rire - franc, et il fut le premier étonné de cette réaction. « J’aurais du y penser plus tôt. » Autant à toutes ces choses là: parler à un psychologue, parler de sa paranoïa inexistante, dormir la nuit. Il n’était pas le plus fort pour cocher toutes ces cases, et cela se laissait voir selon les jours ou les situations. Surtout: quelle idée à la con que d’aller parler à un psychologue, elle s’abaissait donc à ce genre de pratique de son côté ? Etrange, plutôt dérangeant presque. Son regard détaillait la silhouette de la blonde à l’imaginer assise dans un fauteuil dans un cabinet de centre ville, à peine éclairé, un costume trois-pièce assis face à elle pour écouter le genre de problèmes qui pouvaient lui arriver; apparemment cependant, son seul soucis et préoccupation présentent était d’éloigner sa fille pour la remettre dans les bras du colosse qu’Eames avait aperçu en arrivant mais dont il avait décidé de faire fi. Il n’appréciait pas tellement que son attention ne soit pas dirigée vers lui alors qu’ils conversaient, mais il ne fit pas le moindre commentaire pour aujourd’hui: cela confirmait à quel point elle était bourrée de points faibles, finalement, et que la gamin qui s’éloignait d’eux présentement en était surement un bien plus gros que celui qui gisait six pieds sous terre désormais. « Elle était pas en danger. » Et il était honnête.
« L’absence d’informations est parfois aussi instructive qu’une montagne de détails croustillants. » Là était un début de réponse pour sa question à lui, alors qu’il aimerait savoir à quel point elle avait pu être déçue de sa petite visite dans son antre. Oh, elle en apprendrait plus à fouiller le bureau qui portait son nom sur la porte au sein du gouvernement de l’Etat plutôt que de le faire dans son quatre pièces. « Eclairez ma lanterne alors. » Si le manque d’informations la rendait davantage excitée que la présence de ces dernières; croisant les bras sur son torse, il s’appuya de dos légèrement contre l’une des rambardes de la promenade. « Vous devriez renouveler votre garde-robe. Elle est affreusement déprimante. Je n’avais jamais vu un dressing si grand avec si peu de pièces différentes. » Esquissant un petit sourire, il haussa brièvement un sourcil. « C’est votre première préoccupation ? » Il avait une garde robe qui lui permettait autant de passer inaperçu partout, que de ne pas lui prendre le moindre espace mental de réflexion; il n’était pas porté sur les apparences, pour lui l’habit était loin de faire le moine - et il avait aussi, même s’il n’aimait pas le formuler de cette manière, garder quelques habitudes de pauvre que d’avoir que peu de vêtements à portée de main. « La gueule que peu avoir ma garde robe, franchement ? » Bien sur qu’une pointe de déception se laissait facilement entendre dans sa voix en cet instant: après tout, elle lui avait plus ou moins promis qu’elle était meilleure que le reste de la population, qu’elle avait plus de couches à découvrir et à imaginer que de simplement être regardante sur les dernières collections de mode. « Si j’avais voulu que vous n’en sachiez rien, vous ne vous seriez rendu compte de rien. Vous en êtes conscient, je suppose ? » - « Je pensais pas que vous me prendriez pour un con. » Penchant quelque peu sa tête sur le côté, son sourire était bien moins amusé désormais; oh, elle valait mieux que ça. « Vous êtes pas la première à essayer d’obtenir quelque-chose de cette maison, vous pensez pas exceptionnelle. Les autres sont plus discrets que vous d’habitude, mais c’est pour ça que j'ai su que vous cherchiez à avoir mon attention. » Il leva quelque peu le menton dans sa direction. « Vous voulez quoi ? Quelle information vous vouliez trouver et qui n’était certainement pas là-bas ? » Il jouait avec le feu la trop grande majorité du temps, mais il n’était pas non plus complètement fou à lier: la moindre information importante à son sujet était consignée, et ne trainait pas dans une maison dont la porte n’était même pas fermée à clef. Alors, que voulait-elle savoir qu’elle n’avait pu apprendre par sa visite ? « M’inviter à boire un verre pour obtenir la réponse aurait été plus rapide. Je suis libre les mardis soirs. »
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Elle était pas en danger. » - « Je suis la seule à juger de ça. » Ma fille, mes règles de sécurité. Si j’étais honnête, j’admettrais que je sais qu’il n’est pas assez pathétique pour s’en prendre à un enfant - ou peut-être sont-ce simplement ses principes moraux visiblement changeants qui retiendraient sa main - mais que c’est bien plus ce que Micah pourrait entendre qui me préoccupe. Elle ne comprend pas tout, mais si j’ai le cuir assez épais pour encaisser des attaques et piques vouées à me blesser en évoquant la mort d’Amos, ce n’est pas son cas, et je n’ai pas envie de prendre le risque qu’elle puisse comprendre. Mes derniers mots, je les ai prononcés en gardant mon regard dardé sur l’agent de sécurité qui s’éloigne avec Micah. Ce n’est qu’une fois qu’il est assez loin à mon goût que je bascule à nouveau toute mon attention - et mon regard brûlant - dans celui du procureur. « C’était malin. » Je note à voix haute, avec le menton bien droit et fierté. « De me débusquer ici avec ma fille, je veux dire. » C’était volontaire, je ne nourris pas le moindre doute à ce sujet. A sa place, j’aurais certainement employé le même genre de stratégie. « Mais si vous le refaites, je vais devenir violente. » Il n’y a pas la moindre trace ou flottement de sourire sur mes lèvres, qui sous-entendrait que je plaisante, que je lui adresse une menace en l’air uniquement vouée à l’impressionner. Je suis dangereusement sérieuse ; j’ignore dans quel genre de jeu lugubre nous nous sommes lancés l’un et l’autre, mais il est hors de question que Micah y soit intégrée d’une quelconque manière. Elle est la seule personne, la seule chose sur cette terre que je désire protéger de mon désir impétueux de venger mon âme sœur. « Ça vous plairait, peut-être ? » Croyez-moi, ce ne serait pas le cas, lui dit le regard rempli de haine et de colère que je pose sur lui. Ma volonté de rester civilisée et de préserver les apparences s’arrête dès lors que ma gamine est concernée. « Sur elle, vous n’avez pas le droit de poser ne serait-ce qu’un regard. » Et puisque son esprit de contradiction est aussi prononcé que le mien, je ne suis pas surprise de le voir me désobéir. Il désire certainement me montrer qu’il n’est pas de ceux qui reçoivent des ordres et s’y plient sans broncher. Sa nuque pivote en direction de l’endroit ou ma fille observe à présent la jetée avec son garde du corps, transformé en nourrice par la force des choses, et je réagis immédiatement pour lui prouver qu’il n’y a pas une once de ma personne qui plaisantait. Les cinq doigts de ma main gauche - celle dominante chez moi - se lèvent en direction de son visage pour attraper son menton. Il n’y a pas la moindre trace de douceur dans mes gestes ; non, j’enfonce mes ongles longs et manucurés dans sa peau comme s’il s’agissait des serres d’un rapace et je donne à mon geste assez de force pour faire à nouveau pivoter sa nuque, pour le forcer à quitter ma gamine des yeux à plonger ses iris dans les miens à la place. « Vous pensez que je plaisante ? » Oh non, lorsqu’il s’agit d’elle, je ne plaisante jamais. Ma fureur est telle que je peine à la contrôler ; je sens presque les battements de mon propre cœur sous la pulpe de mes doigts. Mon coeur bat plus vite que la moyenne, avec pour moteur une agréable envie de lui crever les yeux.
Il faut plus qu’un battement de cil et un sourire idiot pour que nous redevenions civilisés. Mais lorsque les battements irréguliers de mon coeur se calment et que je compose à nouveau un visage froid et fermé, je ne suis pas surprise d’être à nouveau interrogée sur son appartement mis sans dessus-dessous par mes hommes de main qui avaient pour consigne claire de faire en sorte que Eames se rende compte que son appartement avait été fouillé. L’intimidation, même si pour l’instant elle ne prend pas forcément, doit forcément débuter par quelque part. « Eclairez ma lanterne alors. » Si j’avais réellement trouvé un élément capable de faire basculer le procès, pense-t-il que je le lui dévoilerais ? « C’est votre première préoccupation ? La gueule que peu avoir ma garde robe, franchement ? » - « Non. Vous pouvez vous habiller comme un croque-mort si ça vous chante, ça ne m’empêchera pas de dormir la nuit. » Je hausse les épaules et, tandis qu’il s’adosse à la rambarde de la jetée, je m’y accoude. Qu’il me toise de plusieurs centimètres ne me décontenance pas ; j’y suis habituée. « Mais n’avez pas précisé ce qui vous intéresse le plus dans ce que j’ai appris. » Qu’il est seul et peu entouré m’a bien plus poussée à la réflexion que de savoir qu’il s’habillait avec une banalité attristante.
« Je pensais pas que vous me prendriez pour un con. » - « C’est pas personnel. » Je prends tous les hommes dans son genre pour des cons. En tout modestie - non - je suis habituée à mener des combats inégaux face à des individus n’ayant pas la moindre chance contre moi. Je n’ai pas encore décidé si Maxwell appartenait à cette catégorie ou à celle des adversaires de taille, mais ce n’est pas pour autant que je vais le lui dire et lui octroyer la possibilité de s’en enorgueillir. « Vous êtes pas la première à essayer d’obtenir quelque-chose de cette maison, vous pensez pas exceptionnelle. Les autres sont plus discrets que vous d’habitude, mais c’est pour ça que j'ai su que vous cherchiez à avoir mon attention. » A nouveau : si j’avais voulu être discrète, je l’aurais été. « Vous voulez quoi ? Quelle information vous vouliez trouver et qui n’était certainement pas là-bas ? » - « Si je vous le disais, où serait le plaisir ? » Celui de la chasse. Celui du jeu du chat et de la souris. « M’inviter à boire un verre pour obtenir la réponse aurait été plus rapide. Je suis libre les mardis soirs. » Je laisse échapper un sourire amusé, observant un instant la marque rouge laissée par mes ongles au coin de sa lèvre. « Vous en demandez encore, donc ? » L’horizon n’a plus mon attention. Elle, elle est entièrement dédiée à ce crétin de procureur. « Vous avez certainement à votre disposition - » Ou même déjà lu. « - des tonnes de dossier de la police me concernant. Ils ne vous aideront pas à savoir qui je suis. » Parce que je me targue d’être plus que ce qui peut être écrit et résumé sur quelques feuilles de papier, rédigé par des hommes qui pensent m’avoir cernée à l’aide d'archétypes et sur la base de faits et uniquement de faits. « Ou à comprendre la façon dont je pense. Mais ils vous donnent un avantage. » Et je ne suis pas du genre à me plaindre des injustices et à attendre les bras croisés que la balance soit rééquilibrée. « C’était une question d’équilibre. Je me pose une question. Vous êtes aussi seul que votre intérieur le laisse penser ? » Il faut appartenir au lot pour reconnaître l’un de ses pairs. Et j’ai fait partie du lot, j’ai fait de tromper la solitude un art, avant de rencontrer Amos. En ressent-il le besoin, lui aussi ? Trompe-t-il la solitude dans les bras de prostitués ? De femmes vénales susceptibles de devenir bavardes avec un peu d’encouragement ?
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 20 Oct 2024 - 20:27, édité 1 fois
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Je suis la seule à juger de ça. » Même si elle ne le vit pas, il leva pourtant bien les yeux au ciel: c’était idiot de supposer ce genre de choses, alors qu’il était pourtant sincère et cela s’entendait dans sa voix; et puis surtout, même si elle décidait que sa fille était en sécurité, elle ne pouvait être totalement sure de ce que le procureur pouvait ou non faire - ce n’était donc pas seulement une question de jugement, mais également une question de confiance et il était évident que sur ce point là, ils n’en étaient pas dans la maigre relation en portant à peine le nom qu’ils avaient, à se faire confiance. Il n’en restait pas que s’il voulait nuire, Maxwell pouvait le faire mais lorsqu’il disait que la gamine n’était pas en danger ici, il était sincère.
« C’était malin. » - « Quelle partie ? » - « De me débusquer ici avec ma fille, je veux dire. » Leurs regards étaient maintenant accrochés l’un à l’autre. « Mais si vous le refaites, je vais devenir violente. » Il souffla quelque peu, d’amusement surtout, des narines en secouant sa tête de droite à gauche. « Je vous ai déjà dit: vous êtes pas la première à jouer aux gros bras avec moi. » Il lui en fallait plus pour prendre au sérieux des menaces, et surtout il lui fallait quelqu’un de plus imposant face à lui pour les prendre au sérieux. Ici, elle ne lui faisait pas peur. « Ça vous plairait, peut-être ? » - « Que vous deveniez violente ? » Il haussa vaguement les épaules. « J’en ai pas grand chose à foutre, honnêtement. » Elle faisait bien ce qu’il lui plaisait, comme il lui avait déjà dit: elle ne l’impressionnait pas. Alors si elle désirait se montrer capricieuse, qu’elle le fasse, ça ne changerait pas la trajectoire de sa journée. « Sur elle, vous n’avez pas le droit de poser ne serait-ce qu’un regard. » Le haussement de sourcil était presque imperceptible, mais il était tout de même présent. En revanche, le changement de direction de son regard pour aller se poser au loin, sur la gamine justement qui se tenait dans les bras du colosse qu’elle avait emmené avec elles en guise de garde du corps, emmené par un changement d’orientation de sa nuque ne fut pas un hasard - et surtout, était perceptible, visible, mis en avant. Elle aurait beau lui dire ce que bon lui semblait, il en ferait tout autant de son côté: celle qui aurait ce genre d’emprise sur lui n’était pas encore né, ne l’ayant déjà pas mis au monde.
Sauf que c’était sans compter sur le caractère digne d’un petit chien enragé de la blonde qui, elle, désirait physiquement lui montrer qu’elle pouvait avoir ce genre d’emprise. Oh, il n’en aurait pas douté dans tous les cas, il trouvait ça presque pathétique qu’elle ressente le besoins de lui montrer que c’était effectivement le cas. Elle montra sur ses grands chevaux, attrapa son menton de sa main - de ses griffes - pour l’orienter dans une direction qui était pas celle où se tenait sa fille. Et si ses ongles n’étaient pas de cette manière là enfoncés dans le peu de chair que son visage avait à offrir, peut-être aurait pu laisser un sourire persister; parce-que honnêtement, bien qu’un brin surpris par la spontanéité du geste, il était plutôt amusé. « Vous pensez que je plaisante ? » - « Et moi, vous pensez que je plaisante ? » Quand il disait ne pas savoir peur d’elle: c’était le cas. Remontant sa main à hauteur de son poignet, il prit ce dernier - frêle, fragile - entre ses doigts pour tirer d’un mouvement lent et ferme sur sa main, quitte à laisser des marques supplémentaires se former sur son visage. Elle lâcherait, parce-qu’il ne le ferait pas en premier et que malheureusement il avait tout de même plus de force qu’elle. « C’est pas parce-que je crois pas ce que vous me dites que je vais obéir comme ça. Vous avez peut-être l’habitude que tout le monde le fasse en un clin d’oeil, mais je vous l’ai dit: j’ai pas peur de vous. » Il devrait, mais il n’avait pas ce paramètre de survie écrit dans son programme initial.
Les tensions remises à leur place, il put enfin repartir sur le sujet qui l’intéressait réellement en venant ici aujourd’hui - à savoir la visite impromptue de la blonde dans son logement pendant qu’il n’y était pas. « Non. Vous pouvez vous habiller comme un croque-mort si ça vous chante, ça ne m’empêchera pas de dormir la nuit. » Tant mieux: il ne comptait rien changer. « Mais n’avez pas précisé ce qui vous intéresse le plus dans ce que j’ai appris. » Il soupira quelque peu. « Qu’avez-vous appris, alors ? » Il était déjà presque ennuyé par la réponse.
« C’est pas personnel. » Menteuse: ça l’était devenu désormais. « Si je vous le disais, où serait le plaisir ? » - « Ca satisferait ma curiosité. » Et lui éviterait de perdre du temps et de se torturer les méninges pour quelque-chose qui n’en valait surement pas la peine.
A la remarche qu’il fit ensuite, elle laissa échapper un rire amusé - il esquissa autant un petit sourire en coin qu’il haussa un sourcil, intrigué à l’idée qu’elle puisse effectivement éprouver le moindre divertissement là où elle lui promettait de lui faire la misère s’il osait rien que poser un regard sur sa fille quelques instant plus tôt. « Vous en demandez encore, donc ? » Ah, c’était ça qu’elle trouvait amusant. « Tout dépend de ce que vous avez à offrir. » Tout dépendait donc de ce qu’elle insinuait dans en demander encore, tant elle ne précisait pas la nature de l’enjeu ici. « Vous avez certainement à votre disposition des tonnes de dossier de la police me concernant. Ils ne vous aideront pas à savoir qui je suis. Ou à comprendre la façon dont je pense. Mais ils vous donnent un avantage. » Des tonnes: elle ne se prenait pas pour n’importe qui. Des dizaines, peut-être, et encore plus surement qui lui étaient reliés mais pour lesquels la police n’avait pas établi de connexions parce-qu’ils n’étaient pas toujours très bons à faire leur métier. Mais effectivement, en plus de les avoir à sa disposition Maxwell était surtout allé à la pêche volontairement dans ces derniers. Et effectivement, il ne pouvait ici le nier: ces derniers lui donnaient un avantage dans cette connexion établie entre eux. C’était le jeu: tout n’était pas toujours équitable malheureusement. « C’était une question d’équilibre. Je me pose une question. Vous êtes aussi seul que votre intérieur le laisse penser ? » La question n’était pas des plus plaisantes, presque irritante surtout même, mais il ne pouvait nier qu’elle avait un sens de l’observation aiguisé - elle devait surtout surement savoir de quoi elle parlait. Gardant son regard dans le sien, il ne répondit qu’au bout à peine d’un duo de secondes. « Oui. » Il ne cherchait pas à mentir, parce-qu’il savait que cela en lui rapporterait rien ici. « Je pense qu’on est tous les deux bien placés pour dire que certains choix dans la vie apportent pas que des amis. » Dans son cas, surtout, il avait fait en sorte de repousser le reste des personnes autour de lui, ne désirant pas avoir de boulets au pied ou de bâtons dans les roues. « Vous l’avez reconnu en connaissance de cause, ma solitude. » Ce n’était même pas pour appuyer sur la mort de son compagnon pour une fois - pas en première intention -, mais bien parce-qu’il y avait un quelque-chose dans son regard qui soulignait avec expérience les mots qu’elle prononçait: takes one to know one. « Elle fait souvent peur aux gens. » Parce-qu’une personne solitaire avait moins à perdre que les autres, moins d’accrocher pour la garder dans la réalité.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« Je vous ai déjà dit: vous êtes pas la première à jouer aux gros bras avec moi. » - « Je ne joue à rien du tout. » Contrairement à d’autres, je ne profère aucune menace en l’air, je ne roule pas des mécaniques simplement pour valider mon propos. Je ne dis rien d’autre la stricte vérité, celle qui n’a pas besoin d’être délivrée par une armoire à glace armée jusqu’aux dents pour être tangible, inquiétante. « Et ce n’était pas une menace. Juste un fait. » Fait dont il pourra faire ce qu’il veut, n’en reste pas moins vrai qu’à sa place, je ne chercherai pas à tester les limites de ma patience. Lou Aberline est morte parce qu’elle menaçait ma petite fille et si j’estime qu’il en fait de même, quelle que soit la forme de ladite menace, je lui prouverai qu’il a eu tort de mettre Amos derrière les barreaux, qu’il a parié sur le mauvais coupable. « Que vous deveniez violente ? J’en ai pas grand chose à foutre, honnêtement. » Je me demande s’il possède réellement le flegme qu’il affiche, si, comme il le prétend, il n’y a finalement pas grand-chose qui puisse induire chez lui la moindre réaction, qu’elle soit positive ou négative ou s’il ne s’agit que d’une façade. Des hommes qui semblaient mesurés, prudents et calculateurs mais qui, dans la sphère privée, se transformaient en véritable tarés, j’en ai connu et fréquenté mon lot. Je crois même que je les attire comme des insectes attirés par une lumière trop vive, trop brûlante pour leur propre bien. Plus jeune, je pensais représenter pour eux une sorte d’interdit, de façon de frôler le danger du bout des doigts, sans prendre de risque conséquent, d’autre risque que celui de se réveiller le lendemain avec une foutue gueule de bois et la promesse qu’on ne les y reprendra plus. En mûrissant, en vieillissant - j’emploie ce terme sans rougir à présent - j’ai réalisé que ces derniers ne représentaient qu’une minorité et que la majorité de ces hommes recherchaient bien plus qu’un peu de frisson à mes côtés, mais que je représentait davantage pour eux une sorte de déversoir à violence, cette même violence qu’ils contiennent au quotidien au point d’en devenir complètement cinglés, l’une des rares personnes avec lesquelles le genre masculin se sent libre d’assumer vices et pulsions.
Bref, je me demande si Maxwell Eames fait partie du lot. « Et moi, vous pensez que je plaisante ? » Et je crois obtenir ma réponse lorsque sa main se referme autour de mon poignet gracile et qu’il le serre entre ses doigts sans violence apparente, mais sans chercher à insuffler à son geste la moindre délicatesse non plus. Je lui oppose une résistance, bien plus motivée par la curiosité, parce que je cherche à voir jusqu’où il ira exactement pour m’imposer sa volonté. Sa main ne tremble pas, sa volonté ne vacille pas davantage et, dans ses yeux, je décèle la trace d’une volonté de fer. Je resserre ma prise mais cela ne semble pas le faire vaciller. Il tire sur ma main au mépris des marques que mes ongles laissent à la commissure de ses lèvres et sur son menton tandis qu’il les arrache de sa peau. Il serre assez mes os pour me faire mal, vraiment, mais je reste aussi stoïque que lui. Il garde mon poignet emprisonné un instant de plus, nos regards s’affrontent et, quand il le lâche enfin, je ne lui fais ni le plaisir de baisser mes yeux sur ma peau rougie, ni celui de masser mon articulation endolorie. « C’est pas parce-que je crois pas ce que vous me dites que je vais obéir comme ça. Vous avez peut-être l’habitude que tout le monde le fasse en un clin d'œil, mais je vous l’ai dit : j’ai pas peur de vous. » C’est un rire amusé qui soulève ma poitrine, presque un soupir, alors que mes lèvres esquissent un rictus teinté d’amusement et d’une légère touche de mépris. Te briser va être délicieux, voilà ce que dit ma réaction. La violence, ou plutôt la rudesse de son geste ne m’offusque pas. La noirceur m’a toujours bien plus exaltée - voire attirée - que son contraire. « Vous apprendrez. » Est la seule réponse qu’il obtiendra de moi à ce sujet.
« Qu’avez-vous appris, alors ? » Les siennes, de questions, ne sont pas mues uniquement par de la curiosité. Je sens une pointe d’agacement derrière ses questions, catalysée par mon refus de lui apporter des réponses satisfaisantes. Je me demande combien de temps il me faudrait tourner autour du pot pour le mettre hors de lui ; l’expérience aurait quelque chose de particulièrement jouissif. « Ca satisferait ma curiosité. » - « Et mon intérêt à moi là-dedans ? » Egoïste va.
« Tout dépend de ce que vous avez à offrir. » - « Vous n’aimeriez pas ce que j’ai à offrir. » S’il verse dans les sous-entendus à peine voilés, je n’ai pas l’intention de me priver de laisser planer l’ombre du doute quant à mes propres insinuations. « Ou peut-être que si. Mais si j’en crois votre rigidité apparente, ce serait surprenant. » Plus que de simplement jouer avec lui, je ris de lui, je teste les limites pour voir où elles se situent et ce qu’il me faut faire pour les dépasser. J’invoque toute la haine et le mépris que je ressens à son égard pour recentrer mes pensées. En vain ; je ne peux m’empêcher de me demander ce que ça prend, de faire sortir Maxwell Eames de ses gonds, pour de vrai.
« Oui. Je pense qu’on est tous les deux bien placés pour dire que certains choix dans la vie apportent pas que des amis. » Je fronce les sourcils un instant et je me retourne pour m’adosser à la rambarde à mon tour, bras croisés sous ma poitrine. « Vous l’avez reconnu en connaissance de cause, ma solitude. » Ah. C’est de ça qu’il s’agit : il pense m’avoir percée à jour. Et parce que je me mens, parce que je refuse de voir à quoi le décès de mon compagnie de vie m’a condamnée, qu’une part de moi a peur aussi, peur de retrouver l’étreinte terrifiante de la solitude, la vraie, celle qu’on ressent jusqu’au fond de ses tripes et pas juste certains jours de semaines parce que tout le monde est occupé et que son téléphone ne vibre pas le temps d’une soirée, je me dis qu’il se trompe. Je me dis qu’il prend des raccourcis et qu’il pense que mon code est si facile à craquer. « Elle fait souvent peur aux gens. » - « À vous, elle vous fait peur ? » Je parle de la sienne, pas de la prétendue mienne. « Vous pensez que vous m’avez comprise ? » Quand bien même il aurait raison à ce sujet, il serait encore loin du compte. « Moi, ce que j’ai compris en observant votre appartement, c’est que votre boulot, c’est tout ce que vous avez. » Pas de petite amie et encore moins de femme. Pas d’amis dont il serait assez proche pour accrocher des clichés en leur compagnie sur les murs. « Que l’argent n’est pas votre moteur. » Ou si c’est le cas, je ne vois pas bien dans quoi il peut le dépenser. Il n’est reste qu’un : l’envie de grimper dans l’échelle sociale. Celle de s’illustrer dans sa carrière au moyen d’affaires qui font du bruit. Etouffer le meurtre d’Amos est une question d’image pour lui, de nuisance qu’il ne veut pas voir risquer d’éclabousser ses dossiers ou sa réputation. « Elle est pour qui, cette brillante carrière, cette image irréprochable et lisse que vous construisez ? Pas pour vos proches, de toute évidence. » Pour sa fierté ? Parce qu’il ne supporte que l’ordre et que le chaos l’irrite et le déconcerte ? « Si vous n’avez pas peur de moi et que vous vous foutez de mes avertissements : prenez ça comme vous voulez. » Le fait que mes hommes s’introduisent chez lui. « Je sais qu’un témoin a été payé. » Toujours adossée contre la rambarde en bois, je tire mon paquets de cigarettes de la poche de mon pantalon noir, l’allume et la porte à mes lèvres. « L’agent de sécurité du bowling. Celui qui a témoigné avoir vu Amos ce soir-là. Il n’a eu besoin que d’un petit encouragement pour avouer. » Un encouragement, une tape sur l’épaule, quelques doigts brisés, du pareil au même non. « Vous pensez que je devrais m’intéresser à vos autres affaires ? Que j’y trouverais d’autres écart - » Ma cigarette toujours accrochée entre mes doigts, je mime des guillemets. « - comme celui-là ? C’est le genre de chose qui ferait mauvais genre, non ? Je détesterais vous embarrasser. » J’adorerais ça.
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Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Je ne joue à rien du tout. » Si elle ne jouait pas forcément, ses actions n’avaient pourtant pas le poids qu’elle leur allouait: à ses yeux, c’était simplement de la prétention pour le moment et en rien des menaces à prendre au sérieux. Ou tout du moins: il aurait du prendre tout ça au sérieux, mais quand il la voyait là à peine à hauteur d’yeux alors que perchée sur ses talons, il avait du mal à prendre quoi que ce soit au sérieux. L’habit ne faisait pas le moine, il savait, mais il ne pouvait s’en empêcher. « Et ce n’était pas une menace. Juste un fait. » Il pencha un brin la tête sur le coté, signe qu’il n’approuvait pas forcément ces paroles là: à ses yeux, les deux se confondaient ici. Si elle prétendait ne pas être réellement menaçante, qu’il n’avait pas à se méfier réellement des avances qu’elle pouvait lui faire - ces dernières n’avaient rien de réellement plaisantes, malheureusement -, elle devait se douter que la pareille était retournée; lire ici qu’il n’était pas venu pour plaisanter et que ce n’était pas dans ses intentions que de le faire. Et surtout, surtout: il n’avait pas peur d’elle et ce n’était pas sa poigne certes ferme mais faible face à la sienne qui allait changer quoi que ce soit à cette situation. Qu’elle sorte les griffes, qu’elle montre les crocs: ça lui faisait une belle jambe et au pire, ça ne lui donnait que davantage envie de jouer plutôt qu’autre chose. Et ce n’était pas avec ce type de réaction là de sa part qu’il partirait en courant, au contraire. « Vous apprendrez. » - « Je d’adapte. » Nuance.
« Et mon intérêt à moi là-dedans ? » Il haussa les épaules: que pouvait-il bien en avoir à foutre de son intérêt à elle dans cette situation.
« Vous n’aimeriez pas ce que j’ai à offrir. Ou peut-être que si. Mais si j’en crois votre rigidité apparente, ce serait surprenant. » Il esquissa un demi-sourire quelque peu amusé, malgré tout. « C’est ce que je dis: ça dépend ce que vous avez à offrir. Alors, qu’est-ce que je devrais demander encore ? » Qu’avait-elle sous la main qui risquait de ne pas lui plaire, d’après sa fine analyse ?
« À vous, elle vous fait peur ? » Le rictus qui étira un instant ses lèvres manquait de saveur, était une teinte plus triste cette fois-ci. « Non. Elle m’a jamais fait peur. » Il avait même plutôt une manière assez appuyée de l’entretenir plutôt que de la chasser avec le temps. « Vous pensez que vous m’avez comprise ? » - « Takes one to know one, c’est tout ce que je dis. » Pas qu’il avait réussi à la percée à jour, il ne fallait pas non plus pousser le bouchon trop loin: il n’était pas idiot non plus. « Moi, ce que j’ai compris en observant votre appartement, c’est que votre boulot, c’est tout ce que vous avez. » Il croisa les bras sur son torse, laissa son regard s’accrocher davantage à son visage, analyser en silence ses traits et à attendre de cueillir et recueillir ses paroles: il était curieux de voir ce qu’elle avait pu déduire de son escapade dans son humble demeure qui ne contenait en réalité pas grand chose. « Que l’argent n’est pas votre moteur. » L’argent était un moyen menant à une fin, pas une motivation pour lui. « Elle est pour qui, cette brillante carrière, cette image irréprochable et lisse que vous construisez ? Pas pour vos proches, de toute évidence. » Elle n’était pas mauvaise à ce jeu, et la seule chose qu’il l’empêchait d’apprécier pleinement la démonstration qu’elle faisait, c’était qu’elle le concernait lui personnellement; sinon, il aurait surement salué sa déduction. « On travaille jamais que pour soi-même. » Sa brillante carrière, elle était pour lui et pour les bénéfices - ou l’absence d’emmerdes, surtout - qu’elle pouvait lui apporter.
« Si vous n’avez pas peur de moi et que vous vous foutez de mes avertissements : prenez ça comme vous voulez. » Il s’apprêtait à souffler, fort et lassement. « Je sais qu’un témoin a été payé. » Mais cette phrase-ci l’empêcha de le faire: un témoin aurait été payé, bien, mais dans quelle situation ? Oh, c’était là le genre d’information qu’il n’allait pas laisser s’envoler, même si elle s’avérait être caduque après quelques recherches: il n’était pas assez idiot pour agir de cette sorte et penser que ce qu’elle aurait à lui dire ne valait rien. Il savait mieux que ça. Allumer une cigarette à ce moment là était si dramatique qu’il ne se retint pas de lever les yeux au ciel, par contre. « L’agent de sécurité du bowling. Celui qui a témoigné avoir vu Amos ce soir-là. Il n’a eu besoin que d’un petit encouragement pour avouer. » Il connaissait par coeur les détails de toute l’affaire, n’avait pas besoin de précisons autres pour comprendre de quoi elle parlait. « Vous pensez que je devrais m’intéresser à vos autres affaires ? Que j’y trouverais d’autres écart - comme celui-là ? C’est le genre de chose qui ferait mauvais genre, non ? Je détesterais vous embarrasser. » - « Vous foutez pas de moi comme ça. » Sur la dernière partie: elle adorerait ça, ça se voyait à la manière dont elle avait pris son temps pour déposer ses cartes ici et à celle dont elle le regardait. Pas sur tout le reste, sur lequel il rebondit. « Pourquoi me dire ça ? » Il ne demanderait pas comment elle savait ça, ce n’était pas la première question à laquelle répondre ici: pourquoi était plus importante, plus révélateur.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« Je m’adapte. » Ce qui revient au même. A vouloir avoir le dernier mot à tout prix, Maxwell Eames joue trop avec ces derniers. Toutefois, puisqu’il s’agit d’un travers que nous partageons, je ne pousse pas l’hypocrisie jusqu’à le lui reprocher. Je suis loin de considérer que le procureur est un adversaire à ma taille, il m’en faut déjà beaucoup pour le faire en temps normal, il m’en faut bien plus à présent qu’un désir de vengeance m’anime et me consume. Cependant, j’octroie au brun qu’il est un adversaire intéressant. Pour l’instant, il devra se contenter de ça.
« C’est ce que je dis: ça dépend ce que vous avez à offrir. Alors, qu’est-ce que je devrais demander encore ? » - « Pas de boire un verre avec vous les mardi soirs en tout cas. » Pour l’instant, il devra se contenter de ça. Pour le reste, je lui souhaite réellement de ne jamais apprendre à me connaître plus que ça, creuser davantage, c’est découvrir que je possède bien plus de mauvais côtés - et mauvais, le mot est faible - que de bons. Ma part lumineuse, c’était Amos. Sans lui, je ne suis plus qu’un concentré de ténèbres. Étrange finalement, quand on pense que ce qui m’avait initialement attiré vers lui, dans un premier temps, c’était sa part de noirceur, c’était la colère qui bouillonnait en lui, tangible au point de presque pouvoir la toucher. Rien que le procureur du Queensland ne doit avoir envie d’approcher, quelle que soit la façon, que ce soit une plaisanterie ou pas. Et moi, malgré tout l’attrait que représentent nos joutes verbales, je ne ressens rien de plus qu’une haine intense à son égard. Sujet clos donc, pour l’instant.
« Non. Elle m’a jamais fait peur. » Je note qu’il ne me retourne pas la question. Etrangement, je lui en suis presque reconnaissante. Je me moque bien de mentir et devoir affirmer en le regardant droit dans les yeux que, de la même façon que pour lui, la solitude ne m'effraie pas, ne m’aurait fait ni chaud ni froid. En revanche, j’aurais détesté songer au fait que si, la solitude m’a toujours terrorisée, au point qu’avant Amos je me complaisais dans des liaisons aussi nombreuses qu’éphémères et vide de sens et que maintenant qu’il n’est plus là et que l’idée même de le remplacer - ne serait-ce que dans mon lit - m’est tellement envisageable que je dors à peine depuis des semaines. Mon corps ne reçoit que le minimum de repos nécessaire à son fonctionnement, je ne ferme les yeux que lorsque la fatigue est telle qu’elle m'assomme presque. Mon esprit, quant à lui, me supplie de fermer les yeux un peu plus de deux ou trois heures par nuit mais je le trouve bien hypocrite : c’est de sa faute si je ne parviens pas à trouver le sommeil lorsque je ferme les yeux. J’aurais donc menti, mais au terme d’une vraie sensation de malaise intérieur qui ne m’aurait pas déstabilisée, mais qui aurait été désagréable à affronter. Un rappel constant de ce que j’ai perdu au-delà de ma moitié. « Takes one to know one, c’est tout ce que je dis. » - « Je ne vous pensais pas versé dans la psychologie de comptoir. » N’est-ce pas un peu audacieux de faire ce genre de supposition à partir de pas grand-chose ? Il n’a pas tout à fait tort, certes ; même sans ma perte récente, je l’aurais reconnu pour lui avoir ressemblé dans le passé. « Mais oui. J’ai eu un appartement comme le vôtre. » Je l’admets finalement, puisque j’estime que ce genre d’information ne lui donne pas d’information me concernant qu’il pourra utiliser contre moi un jour ou l’autre. « Aménagé avec un peu plus de goût. » On ne change pas une personne ; je mets ma verve au service de piques acérées depuis la nuit des temps. Celle-là, elle est gentillette. « Et c’est la seule réponse que vous obtiendrez de moi. » Nous ne sommes pas deux amis en train de bavasser autour d’une bière. Il n’est pas mon psychanalyste non plus. S’il en veut davantage, qu’il fasse ce que j’ai fait : qu’il se débrouille pour obtenir les informations qu’il désire.
« On travaille jamais que pour soi-même. » Mais pourquoi faire ? Je m’interroge réellement. Il ne semble pas être un flambeur ; il n’arbore aucun vêtement de luxe et n’a pas de penchant pour les jeux d’argent. Il ne se paye pas de vacances d’un mois au soleil à l’autre bout du monde. Je comprends l’individualisme : ce serait mentir que de prétendre que tout ce que je fais, je le fais pour Micah. Avant elle, avant Amos, je m’appliquais déjà à amasser fortune et réussite. Mais de mon côté, je jouissais de tout ça. Pour l’instant, je n’arrive pas à percer de quelle façon Eames le fait, du sien. Que vous êtes chiant. Je le lui affirmerais si je ne l’avais pas déjà fait. Comme je ne suis pas de celles qui se répètent sans but, je préfère me taire et songer qu’un jour je saisirais ses motivations. Qu’il devienne déjà une énigme à mes yeux est dangereux - je suis trop attirée par ces dernières pour mon propre bien - mais, aveuglée par mon deuil et ma colère, je ne le vois pas. « Vous foutez pas de moi comme ça. » Un sourire étire mes lèvres alors que je perçois pour la première fois une vraie note d’agacement chez lui. Fissurer son masque de calme absolu provoque chez moi un petit quelque chose aussi malsain que grisant. « Pourquoi me dire ça ? » - « Parce qu’il n’y a rien que vous pouvez faire pour m’empêcher de mettre mon nez là où je ne devrais pas. » Parce que vous n’êtes pas une menace. C’est presque dédaigneux, comme explication. Ça aussi, j’espère que cela l'agace. Et parce que j’ai besoin d’aide, tais ma fierté. « Et parce que vous pouvez toujours décider de ne pas vous rallier à la cause du centre correctionnel. » Qu’il laisse ces pourris se payer les avocats minables qu’ils sont capables de s’offrir. « Tout le monde a un prix. C’est ça que je cherchais, chez vous. » Je l’avoue sans détour et sans esbroufe supplémentaire.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 20 Oct 2024 - 20:28, édité 1 fois
Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Pas de boire un verre avec vous les mardi soirs en tout cas. » Gardant encore un instant son demi-rictus à peine amusé mais assez tout de même pour être souligné, il finit par hausser les épaules et par faire une petite moue. Dommage: cela aurait pu être… instructif, surement. Cela aurait pu passer le temps, aussi.
S’il y avait bien un atout qu’Eames s’était appliqué à appréhender, à maitriser et à parfaire durant des années, c’était sa solitude; elle ne lui faisait pas peur puisqu’elle avait souvent été sa seule réelle compagnie - ou en tous cas de celle qui était plus appréciable que d’autres qu’il avait pu connaitre. Au moins, avec elle, il ne se trouvait jamais surpris ou pas réellement, et il y avait un certain confort à savoir que la seule personne que vous affrontiez en fin de journée ou dans des moments où les bordures devenaient floues, ce soit vous-même. « Je ne vous pensais pas versé dans la psychologie de comptoir. » Le rire qui lui échappa était au moins authentique, à défaut d’être plaisant à entendre, c’était déjà ça; il ne dura que deux secondes tout au plus, mais fut pour une fois assez long pour qu’il puisse être perceptible. « Simples constatations, rien de plus. » Ce n’était pas de la psychologie de comptoir comme elle pouvait l’appeler ici, mais simplement un fait qui était assez simple et évident pour être prononcé à haute voix de cette manière là. Et si elle ne le confirmait pas en y mettant des mots, le fait qu’elle ne ait pas revenait presque au même: il avait raison. Il y avait un quelque-chose chez les personnes dont la solitude était devenue comme une vieille amie, c’était que ce sentiment là s’accrochait et vous mordait comme peu d’autres. Et tant que vous ne l’aviez pas connu, vous ne pouviez pas la reconnaitre avec cette aisance là. « Mais oui. J’ai eu un appartement comme le vôtre. Aménagé avec un peu plus de goût. » Il lui accordait le commentaire - il n’était pas de ceux qui pourraient se reconvertir en décorateur d’intérieur, il ne se bernait d’aucune illusion sur ce point là. Le point qui s’éclairait tout seul ici, en revanche, c’était qu'il avait raison et qu’elle le lui admettait - baissait-elle sa garde si facile ? Oh, c’était presque décevant. « Et c’est la seule réponse que vous obtiendrez de moi. » Une fois encore, son sourire fut authentique. « Je me disais aussi… » Elle avait voulu lui arracher les yeux quelques minutes plus tôt, elle n’aurait pas versé dans l’amitié de la sorte l’instant d’après.
Les mot qu’elle choisit de lui adresser ensuite le laissèrent un instant quelque peu penseur, parce-que ce n’était pas de cette manière là qu’il avait imaginé la conversation tourner aujourd’hui. Il était initialement venu pour souligner à quel point il fallait le prendre pour l’idiot qu’il n’était pas pour se dire qu’il n’aurait jamais compris qui était venu par intrusion chez lui - et maintenant, elle mettait sur la table des informations qui ne pouvaient le laisser de marbre. Dans d’autres circonstances, il aurait tourné les talons mais ils savaient tous les deux ici qu’il ne pouvait réellement se permettre de le faire là alors que des cartes importantes étaient sorties d’une botte secrète. « Parce qu’il n’y a rien que vous pouvez faire pour m’empêcher de mettre mon nez là où je ne devrais pas. » Il ricana, secoua quelque peu sa tête de droite à gauche - oh, il existait des méthodes pour l’empêcher, mais ce n’était ni cordial et encore moins conventionnel; et puis surtout pour une grande partie il manquait de preuves pour que la cloitrer puisse être reçue comme une idée à appliquer par la justice. Il avait un certain pouvoir, mais malheureusement contrairement à certains il était encadré par des limites qu’il maudissait malgré tout certains soirs. Mais une fois de plus, ce n’était pas la question qu’il lui posait; lui voulait savoir pourquoi lui donner ce type d’informations là maintenant alors qu’elle l’avait clairement toujours eu en sa possession. « Et parce que vous pouvez toujours décider de ne pas vous rallier à la cause du centre correctionnel. » Comme s’il le pouvait réellement - oui, il le pouvait, mais cela ne lui faciliterait pas la tâche et ce n’était pas tant ce qu’il recherchait ici. « Tout le monde a un prix. C’est ça que je cherchais, chez vous. »
Pendant un long moment, il la regarda sans ciller ou détourner le regard. Il essayait de comprendre pourquoi, dans quelle mesure pour elle, cela pouvait avoir une finalité qui était bien plus arrangeante que tout ce qu’il pourrai débusquer sur le chemin. Parce-que mettre en avant des informations de cette sorte là n’était pas sans risque pour elle, une fois de plus il naviguait depuis assez de temps dans ce monde là pour comprendre ce genre de choses. Mais elle jugeait qu’il valait mieux là l’appâter avec ce type de poisson, mais pourquoi ? « Si vous faites ça pour sauver l’honneur d’Amos, c’est pathétique. » Si elle désirait faire en sorte qu’il tourne le dos à ceux à qui il devait des comptes pour simplement laver l’honneur de son défunt mari, elle était encore pire que ce qu’elle prétendait être. Mais il ne pouvait pas nier ni prétendre que cette information ne l’intéressait pas de son côté, qu’importait la raison pour laquelle elle la lui tendait. L’autre partie qui, de son côté, l’amusait beaucoup c’était de voir qu’elle n’avait pas réussi à mettre le doigt sur ce qu’elle cherchait initialement: ce que lui avait à gagner dans tout ça. Oh, surement pas grand chose, mais maintenant que la partie d’échecs était en cours, il y avait des enjeux qui venaient avec et il n’était pas question à ses yeux de ne pas y accorder un minima d’attention. « Vous avez pas trouvé mon prix. Mais est-ce que vous pouvez me dire ce que ça m’apporterait de prendre cette information comme argent comptant et d’en faire quelque-chose ? » Il n’avancerait pas s’il n’avait au moins un avantage pour lui ici, même si ça ne correspondait pas avec exactitude à son prix. « Pourquoi décider de me tourner vers ce que vous m’apportez là pour me détourner de ce que je suis supposé suivre, hein ? »
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Je m'enorgueillis d’avoir réussi, peut-être pas à mettre à terre, mais au moins à atteindre cet homme aussi intriguant que horripilant. Sa carrière semble être la seule chose qui compte à ses yeux, qui ait la moindre importance pour lui, et j’ignore si je trouve cela pathétique ou si cela force mon respect. Peut-être un peu des deux : de la même façon que j’ai toujours eu plusieurs visages, ces derniers ont toujours eu une façon propre de percevoir le monde qui les entoure. Alors que je touche à ses Affaires avec un grand A Maxwell Eames est tout de suite moins désinvolte et, sous la surface, je sens bouillonner de la colère. Illusion ou vrai visage ? Je penche pour la seconde hypothèse, celle qui me plait également le plus : le briser serait jouissif quoi qu’il en soit, mais affronter un homme que rien n’atteint n’est guère amusant. Un tantinet sadique, j’aime lire une part de souffrance - qu’importe où elle prend racine - chez mes adversaires. Si monsieur le procureur souffre pendant notre partie d’échec, j’en serais donc fort aise.
« Si vous faites ça pour sauver l’honneur d’Amos, c’est pathétique. » Acier contre acier, je soutiens son regard. S’il pense m’atteindre en me raillant il se trompe. D’ailleurs, il se trompe tout court. « Vous pensez que c’est de ça qu’il s’agit ? » Que si je lui donne cette information, c’est pour qu’il rouvre le dossier du meurtre d’Aberline et qu’il l’étudie à la lumière de cette nouvelle information ? S’il le croit, c’est son manque de capacités cognitives et de déduction qui est pathétique. Quelle intérêt y trouverais-je ? Mon mari a donné sa liberté pour éviter à Micah d’être privée de sa mère. Je sais ce que j’ai à perdre si une nouvelle investigation était menée, même si je ne les laisserais pas m’enfermer. J’aurais quitté le pays au premier soupçon de menace du genre planant au-dessus de ma tête, si les forces de l’ordre décidaient de me relier à la disparition de la prostituée. « Votre justice ne m’intéresse pas. Il n’est pas question de laver le nom d’Amos, je laisse ses parents s’en occuper si ça leur chante. » Ou plutôt, je sais qu’ils ne feront rien de tel. Ils sont faibles et lâches, tous autant qu’ils sont. Ils feront leur deuil, ils pleureront leur fils et leur frère, mais personne ne lèvera le petit doigt pour que celui qui est responsable de tout ça paye. Personne n’avait levé le petit doigt pour Sofia, personne d’autre qu’Amos. « Je sais quel genre d’homme était mon mari. » Et à travers moi, ma fille saura quel genre d’homme était son père. Un homme prêt à se sacrifier pour les siens, pas un criminel dangereux et sans scrupules. « Je me moque bien de le faire réhabiliter. Je suis motivée par quelque chose de bien moins noble, j’en conviens. » La vengeance. Mais au moins, jusque-là, j’ourdis un plan moins sanglant et destructeur que celui qui serait le miens si je n’avais pas l’image de ma fille qui s’imprime contre ma rétine à chaque fois que je m’imagine coller une balle dans la tête à l’ensemble du personnel du centre correctionnel de Brisbane. Je suppose qu’il n’a pas besoin que j’explicite et qu’à présent, ce que j’ai en tête est plutôt clair. Au diable la lumière sur l’affaire Aberline. C’est dans celle du meurtre d’Amos que je veux voir les coupables payer. « Et en ce qui concerne ce motif là, croyez bien que je m’en moque de savoir si vous me trouvez pathétique ou non. » Je n’aime pas le qualificatif. Il n’a jamais été employé pour me qualifier : je suis beaucoup de choses, mais pas pathétique. Toutefois, si je n’étais pas du genre à laisser glisser les insultes sur mon cuir, je n’en serais pas là où j’en suis aujourd’hui.
« Vous avez pas trouvé mon prix. Mais est-ce que vous pouvez me dire ce que ça m’apporterait de prendre cette information comme argent comptant et d’en faire quelque-chose ? Pourquoi décider de me tourner vers ce que vous m’apportez là pour me détourner de ce que je suis supposé suivre, hein ? » - « C’était une menace, diable que vous êtes lents d’esprit. » Je lève les yeux au ciel de façon trop prononcée pour que cela soit un réflexe non contrôlé et parfaitement naturel. J’aspire à ce qu’il soit agacé d’être tourné en dérision de la sorte, découvrant sans l’assumer que j’apprécie le jeu auquel nous jouons et dans lequel je me suis glissée dans le rôle de l’empêcheuse de tourner en rond. « Je me moque de savoir ce que vous faites de cette information. Mais moi, je m’en servirai pour vous pourrir la vie si vous vous entêtez à protéger une institution - » Le pénitencier et toute personne ayant accepté un pot de vin pour fermer les yeux. « - qui, soyons honnêtes, ne le mérite même pas au regard d’un sens moral que nous ne possédons de toute façon ni l’un ni l’autre. » Me concernant, je n’ai plus rien à prouver à ce niveau-là. Et lui ne me semble pas être de ces être de loi qui se croient investis de la mission divine de faire régler l’ordre et la justice. « La promesse de faire de vous un homme riche ou puissant ne semblant pas faire mouche - » Bien que, soyons honnête, elle tienne toujours. « - je change de stratégie. » Le plaisir que je tirerais de le ridiculiser et de le mettre en difficulté n’est qu’un à côté particulièrement satisfaisant.
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Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Vous pensez que c’est de ça qu’il s’agit ? » Il haussa quelque peu les épaules: il ne savait pas ce dont il s’agissait, puisque c’était sa question. Il ne comprenait pas ce revirement de situation, pourquoi lui donnait-elle accès à de telles informations là où elle semblait en chercher à ses côtés initialement. Normalement, dans ce genre d’échange, le but était d’obtenir quelque-chose pas d’en donner. « Je suis pas un expert des cas où les femmes sont profondément blessées à la perte de leur mari. » Elle pourrait avoir mille et une raison de se comporter de la sorte, mais à ses yeux c’était celle là qui primait dans sa hiérarchie: elle venait de perdre son mari qui comptait énormément pour elle, elle ne pourrait nier cette partie là - n’était-ce pas une raison suffisante pour tenter le tout pour le tout et lui donner accès à des informations qu’elle aurait normalement gardé pour elle ? Même si cela ne semblait pas être son mode opératoire - elle lui avait déjà prouvé qu’elle était plus maligne que cela sur le peu d’entrevues qu’ils avaient eu jusqu’ici -, il n’était réellement pas un expert lorsque cela concernait les émotions des femmes. « Votre justice ne m’intéresse pas. Il n’est pas question de laver le nom d’Amos, je laisse ses parents s’en occuper si ça leur chante. Je sais quel genre d’homme était mon mari. Je me moque bien de le faire réhabiliter. Je suis motivée par quelque chose de bien moins noble, j’en conviens. » Il plissa quelque peu le regard: cette réponse là était, au premier degré, intéressante; elle serait encore descendue d’une marche dans son estime si elle était venue confirmer qu’elle faisait ça uniquement pour laver le nom de son cher et tendre qui n’avait pas été apte à se défendre correctement. Elle était donc animé par un sentiment qui était bien plus destructeur que l’amour, qui tendait à rendre les gens complètement fous, et à les faire agir de manière imprévisible - oh, que cela pouvait être beau à voir, selon les histoires. La vengeance était vilaine, puisqu’elle détruisait autant ce qui subissait le courroux de ceux en quête de cette dernière qu’eux-même subissaient leur propre retour de flamme. Oh, qu’une certaine partie de lui avait hâte désormais de voir ce qu’elle était prête à mettre en place pour que cela arrive. « Et en ce qui concerne ce motif là, croyez bien que je m’en moque de savoir si vous me trouvez pathétique ou non. » - « Non. Il me rassure, celui là. » Dit-il avec toute la franchise dont il était capable en cet instant, toute chose considérées.
« C’était une menace, diable que vous êtes lents d’esprit. » Il pencha quelque peu sa tête sur le côté en serrant les dents. « Je vous ai pourtant dit que ça prendrait pas avec moi. » Il n’en avait rien à foutre des menaces, elles ne lui faisaient pas peur; en revanche, il n’aimait pas qu’elle le prenne pour une retardé de la sorte, et il notait qu’elle se délectait de son côté elle d’agir de la sorte. « Je me moque de savoir ce que vous faites de cette information. Mais moi, je m’en servirai pour vous pourrir la vie si vous vous entêtez à protéger une institution - qui, soyons honnêtes, ne le mérite même pas au regard d’un sens moral que nous ne possédons de toute façon ni l’un ni l’autre. » Il eut un petit rire pincé, un petit rire grisé: il n’appréciait pas qu’elle mette les choses en lumière de cette manière. « Vous me donneriez du travail pour les années à venir, en vrai, ça me ferait rien de plus. » Il savait bien que ce n’était pas exactement le cas et que surtout cela pouvait enticher tout ce pour quoi il travaillait dur - toute l’image qu’il avait construit de lui-même pour montrer au reste du monde - si elle se mettait de son côté à ne travailler que de trop à détruire ce dossier là. Oh, il en connaissait un assez grand rayon sur le cas pour savoir que si certaines informations tombaient dans le domaine publique, cela voulait dire qu’ils n’avaient pas bien fait leur travail de leur côté et que certains maillons étaient que de trop faibles. « La promesse de faire de vous un homme riche ou puissant ne semblant pas faire mouche - je change de stratégie. » - « Vous m’emmerdez, vous le savez ? » Oh, ce n’était pas le petit sourire forcé qui changerait quoi que ce soit à ses mots: il était sérieux lorsqu’il lui disait ça, elle saurait que c’était le cas, mais il y avait une touche presque affective que ce soit délivré de cette sorte en cet instant. « Vous étiez plus amusante lorsque je vous imaginais en veuve éplorée. » Foutaises: cela se voyait à la manière dont ses pupilles se dilataient en cet instant. Mais Eames était effectivement dérangé qu’elle en vienne à menacer sa réputation et tous les efforts autour de cette dernière parce-qu’effectivement, l’argent n’était pas un moteur premier - la puissance venait en récolte bonus, à la fin, elle aurait forcément été sienne à un moment donné sans qu’elle ne s’en mêle. « Changement de point de vue alors: qu’est-ce que ça vous apporte à vous, de m’envoyer fouiller de ce côté là ? » Parce-que son but était clairement d’aller lui faire chasser gibier différent mais assez intéressant d’un autre côté pour qu’il ne soit plus dans ses pattes. « La vengeance, d’accord, tout ça j’ai compris. Mais pourquoi vous venger ? » Cherchant à garder son regard dans le sien, il savait qu’elle ne donnerait pas tout sur un plateau de la sorte - et les informations qu’il connaissait déjà étaient ce qu’elles étaient, mais il avait envie de voir et de tester si elle lui confirmerait ces dernières à haute voix.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« Je suis pas un expert des cas où les femmes sont profondément blessées par la perte de leur mari. » - « Sans vouloir vous offenser, vous n’avez pas l’air d’être un expert en femmes tout court. » Oh que si, cela ne me dérangerait pas de l’offenser. Ce n’est pas la pierre angulaire de ma façon d’agir, ce n’est pas dans le but de le faire sortir de ses gonds que je dis ce que je dis ou que j’agis de la façon de laquelle je le fais, mais le tester est bel est bien l’un de mes objectifs et je ne m’en cache pas, dans les faits. Ses limites, les choses qui le touchent, celles qui le laissent indifférent, rencontre après rencontre je dresse une carte mentale de sa personnalité dans le but d’en saisir les différentes nuances et parce que j’ai toujours été persuadée qu’il n’y a que comme ça que l’on prends le dessus sur quelqu’un, en le connaissant par coeur. Il n’est peut-être pas si facile à lire que la moyenne - généralement, ce sont ceux-là qui attirent mon attention - mais je suis loin d’avoir baissé les bras, pas alors que j’ai au moins réussi quelque part : je suis devenue une épine dans son pied, une assez douloureuse pour qu’il ait provoqué non pas une, mais deux rencontres. Quoi qu’il en soit, je ne crois pas prendre de risque avec cette supposition-là. Son appartement n’est pas celui d’un homme partageant une relation durable avec une représentante de la gent féminine, son esprit est trop rigide et lui même me semble trop froid pour être un aimant à femme et mon instinct me dit qu’il n’aime pas pour autant les hommes. Il est seul, et j’ignore s’il s’agit d’un choix, d’une situation subie ou bien d’un savant mélange des deux. « Non. Il me rassure, celui là. » - « Il vous rassure ? » Un discret sourire retrousse le coin gauche de mes lèvres tandis que je songe que n’importe qui de sensé n’y aurait rien trouvé de rassurant. Au contraire, en me connaissant et en se basant sur ce qu’il sait de moi, un être éclairé aurait plutôt trouvé ça inquiétant. Micah est la raison pour laquelle cette vengeance prend pour l’instant la voie de la justice plutôt que celle de la rue, des assassinats et du sang. Toutefois, ma tempérance à des limites. « Je vois. Parce que vous pensez qu’il me rend prévisible ? » Nous avons déjà statué que je ne m’offusque pas d’être sous-estimée alors, dans le cas échéant, je ne le corrigerai pas. Le temps et les actes s’en chargeront pour moi, s’il choisit d’être mon ennemi et de se dresser sur mon chemin.
« Je vous ai pourtant dit que ça prendrait pas avec moi. » - « Vous avez dit que menacer vos proches - » Inexistants. « ou votre intégrité physique ne prenait pas sur vous. » Alors, j’ai commencé à chercher comment frapper autrement. « Moi, j’ai le sentiment que vous tenez à votre carrière. » Que lui resterait-il d’autre s’il était privé de sa réussite professionnelle ? De son aura dans le milieu dans lequel il évolue ? De sa réputation impeccable d’homme efficace et qui fait en sorte que le boulot soit fait ? Plus grand chose, si mon incursion dans son intimité m’a appris quelque chose. « Vous me donneriez du travail pour les années à venir, en vrai, ça me ferait rien de plus. » Son insouciance apparente ne prend pas, parce que je connais les règles du jeu du monde dans lequel il évolue. Je me contente donc d’un sourire mesquin et d’ajouter un « Si vous le dites. » résolument provocateur. Une affaire bâclée ? Un témoin soudoyé ? S’il y en a un, il y en aura d’autres, Maxwell Eames m’a tout de suite fait l’impression d’être le genre d’homme qui n’a pas peur de se salir les mains pour gagner la partie, qui n’a pas peur de tricher. Malheureusement pour lui, le milieu dans lequel il évolue est ingrat : tout le monde le sait, mais si la chose venait à fuiter, il serait pointé du doigt et décrié. Il serait presque plus à sa place dans un univers comme le mien, ou ce genre de personnalité est encensée et permet de se hisser dans les plus hautes sphères. « Vous m’emmerdez, vous le savez ? » Mon sourire s'agrandit face à ce premier aveu de faiblesse. Lui aussi sourit, mais il le fait pour conserver son masque d’homme flegmatique et intouchable, j’y mettrais ma main à couper. « Vous étiez plus amusante lorsque je vous imaginais en veuve éplorée. » - « Je ne crois pas. Vous me trouviez peut-être beaucoup de choses. » J’ignore si convaincante dans ce rôle-là en faisait partie. « Mais pas plus amusante. » Parce qu’il a ce petit quelque chose que les prédateurs ont en commun avec les masochistes : l’excitation avant une bataille qui promet d’être destructrice. « Changement de point de vue alors: qu’est-ce que ça vous apporte à vous, de m’envoyer fouiller de ce côté là ? » - « Rien du tout. Je vous l’ai dit, je ne cherche pas à faire rouvrir le dossier de la disparition de Lou Aberline. » Tant qu’ils n’auront aucun corps, c’est tout ce que cela pourra être officiellement, une disparition, un soupçon d’assassinat. La vérité, il ne la comprendrait peut-être pas. Le fait est qu’au delà de ce que j’espère - mettre le camp adverse en ébullition, les faire sortir du bois et peut-être leur faire perdre une pièce maîtresse en la personne du procureur - c’est qu’une part profondément malsaine de ma personnalité aime trop la provocation et les jeux de pouvoir pour mon propre bien. « La vengeance, d’accord, tout ça j’ai compris. Mais pourquoi vous venger ? » - « Pourquoi ? » Un air interloqué se peint sur mon minois avant que je n’ajoute. « Pourquoi est-ce que vous respirez Maxwell ? » J’écrase négligemment ma cigarette sur la rambarde en bois du belvédère. « Parce que c’est ce que je suis. Et parce que je crois que les gens doivent avoir ce qu’ils méritent. » En tout cas, les gens qui me font du tort ou qui s’en prennent à moi ou à quelqu'un de ma famille. Je ne crois qu’en ma justice personnelle, ne le lui ai-je pas déjà dit ? « On va devoir s’arrêter là pour aujourd’hui. » Au loin, dans mon champ de vision, Micah semble s’impatienter et s’agiter et son garde du corps échange avec moi un regard qui en dit long. « Lachez l’affaire de l’assassinat d’Amos. Vous vous éviteriez une humiliation et je pourrais vous offrir une cible bien plus intéressante. Je ne suis pas ingrate. Je rémunère les services que l’on me rend à leur juste valeur. » J’attrape son menton entre mes doigts pour effleurer les traces de griffures laissées par mes ongles quelques minutes plus tôt. « Et désinfectez ça en rentrant chez vous. Il paraît qu’on ne vaccine pas contre la rage, là d’où je viens. » J’esquisse un dernier sourire entendu avant de laisser mes doigts retomber le long de mon flanc. Cette fois, il n’aura pas besoin de se mutiler pour me faire lâcher prise.
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Maxwell Eames
le silence des agneaux
ÂGE : quarante-quatre ans. SURNOM : eames, si on peut considérer ça comme un surnom. max, de temps à autres, mais ne pas se laisser tenter sans qu'il ait donné l'accord avant (d'autres ont essayé avant, pas satisfait ni remboursé). STATUT : il faudrait déjà qu'il y trouve un quelconque intérêt pour en venir à porter la moindre étiquette. MÉTIER : procureur pour l'état du queensland depuis plus de trois ans, anciennement avocat de la défense, le tribunal est son terrain de jeu favori et l'endroit où il est autant appréciable que terrifiant de l'y croiser. LOGEMENT : une maison mitoyenne à celle de rose, quante-vingt cinq ans, où la poussière s'entasse dans toutes les pièces et où la chaise de son bureau aurait besoin d'être changée tant il passe du temps assis dedans. POSTS : 205 POINTS : 450
TW IN RP : abandon d'enfant et intervention sociale liée, domaine judiciaire, manipulation, mention du monde de l'illégalité, troubles psychologiques (alcoolisme, abus émotionnel, dépression), violences physiques et verbales (dont domestiques et envers des enfants) (j'étofferai pour être plus précise si besoin mais c'est pas joyeux-joyeux quoi). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. CODE COULEUR : mediumblue. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : norah #2 RPs TERMINÉS : 2024: norah › raelyn › raelyn #2 | alternative: raelyn #4 (jd)AVATAR : matt smith. CRÉDITS : harley (avatar) › starsjumper (userbars) › hannahcommissions (signature gifs). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 20/07/2024
« Sans vouloir vous offenser, vous n’avez pas l’air d’être un expert en femmes tout court. » Il retroussa quelque peu ses lèvres dans un petit sourire; oh, il n’était même pas offenser par le commentaire - pourtant la phrase d’introduction qu’elle mit à ses paroles laissait supposer qu’il allait l’être. C’était simplement là une constatation juste, et la seule chose qui pourrait l’irriter serait qu’elle ait compris ce genre de chose en ayant simplement vu l’intérieur de sa maison et sans avoir eu l’occasion de discuter de ce genre de sujets avec lui directement. « Elles ont tendance à me courir sur le système. Et j’ai pas la patience pour essayer de les comprendre, je crois. » Parce-qu’elles étaient complexes et qu’elles demandaient du temps, de l’attention, de toutes ces choses qu’il n’était pas prêt à mettre sur la table et que du peu qu’il avait testé, ne l’amusait que peu finalement. Les relations ponctuelles étaient quelque-chose qui lui convenait - ça faisait du bien, ça ne prenait pas la tête, ça permettait de continuer de voir du monde de temps à autres. Il ne serait pas capable de dire la dernière fois qu’il était resté avec quelqu’un dans une relation qui pourrait être qualifiée de longue - tant ça ne lui faisait presque ni chaud, ni froid.
« Il vous rassure ? » Elle était surprise - il n’allait pas s’en plaindre, c’était là plutôt plaisant de voir qu’il avait réussi à la prendre quelque peu de court. « Trop pour vous d’apprendre que c’est le cas ? » Il la pensait pourtant avec les épaules plus solides que la plupart des personnes qu’il avait rencontré ces derniers temps. « Je vois. Parce que vous pensez qu’il me rend prévisible ? » - « Prévisible ? » Il eut un petit rire, couvrant la surprise qui était sienne cette fois-ci; chacun son tour c’était donc apparement aujourd’hui - jamais il n’aurait dit qu’un tel motif la rendait prévisible, au contraire. « Cela vous rend intéressante, surtout. » Cela voulait dire qu’elle était prête à se battre et qu’il n’allait pas s’ennuyer face à elle - définitivement, même s’il s’en était déjà grandement douté des conversations qu’ils avaient eu jusque maintenant.
« Vous avez dit que menacer vos proches ou votre intégrité physique ne prenait pas sur vous. » Eames pencha quelque peu sa tête sur le côté, indiquant en silence qu’elle pouvait continuer son argumentaire puisque pour le moment elle ne faisait qu’établir de nouveau à haute voix des vérités qu’ils avaient déjà tous deux donc mis en avant plus tôt dans leurs discussions. Non, effectivement, ces deux choses là n’étaient pas des choses pouvant lui faire peur ou le faire réagir - elle allait donc devoir trouver autre chose. « Moi, j’ai le sentiment que vous tenez à votre carrière. » Son regard s’éloigna quelque peu de la situation principale, courant le long de la jetée pour s’en aller un instant vers la mer: non, il ne verbaliserait pas qu’elle avait raison, elle pouvait toujours courir pour que ce soit le cas. Pour quoi faire, qui plus était ? Affirmer quelque-chose qu’ils savaient tous les deux être vraies ? Il ne voyait pas l’intérêt: c’était là une perte de temps. Autant garder ce dernier pour appuyer sur d’autres points plus importants, plus à même d’avoir besoin d’être décortiqués selon son point de vue.
« Si vous le dites. » Il haussa les épaules; une fois encore, il refusait de lui donner davantage de grain à moudre.
Il fut ravi cependant de voir son sourire s’agrandir d’une manière qu’il percevait comme étant davantage authentique lorsqu’il lui avoua qu’elle l’emmerdait en cet instant; il se doutait bien qu’elle ne se laissait pas à des réactions réellement spontanées en sa présence, mais au moins dans celle-ci il y avait une part de vérité plus importante que dans n’importe quelle autre. « Je ne crois pas. Vous me trouviez peut-être beaucoup de choses. Mais pas plus amusante. » Eames plissa quelque peu les sourcils. « Je suis sur que si. » Il aurait presque envie de la provoquer et de lui demander de lui prouver tort, après tout. Ca, ce serait amusant.
« Rien du tout. Je vous l’ai dit, je ne cherche pas à faire rouvrir le dossier de la disparition de Lou Aberline. » Il lui manquait encore des cartes, ce n’était pas possible autrement. Certes, pousser le camp adverse sous le bus - aucun des deux ne prétendait ici que ce n’était pas une information connue des deux partis présents dans la discussion actuelle - état un bon moyen de le détourner de ce sur quoi il était concentré initialement, mais cela n’apporterait rien in fine pour elle et il y avait de fortes chances pour qu’il revienne à la charge plus tard: c’était reculer pour mieux sauter. Il finirait forcément par mettre son nez là où elle ne voulait pas l’y voir, même s’il lui fallait des années pour y arriver - parce-qu’une fois qu’il avait pointé du doigt quelque-chose et qu’il s’était mis en tête d’aller au bout de cette affaire, il ne lâchait pas le morceau de si-tôt. Il irait au bout de l’idée ici aussi, qu’importait s’il se devait de se pencher sur d’autres histoires louches en cours de route pour y arriver. Et elle devait s’en douter - il ne pourrait croire qu’elle ne s’en doutait pas une minimum. Pourquoi continuer de s’enfoncer dans ce chemin là donc ? Pour sa soit-disant vengeance ? « Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous respirez Maxwell ? » Il leva les yeux au ciel: se devait-il de répéter à chaque fois qu’il ne souhaitait pas se faire appeler Maxwell ou finirait-elle par le comprendre un jour toute seule que cela était irritant ? « Parce que c’est ce que je suis. Et parce que je crois que les gens doivent avoir ce qu’ils méritent. » - « La justice est pas assez pour vous, donc. » Il n’étiat pas sot: ce n’était pas d’une vengeance propre et dans les règles de l’art qu’elle souhaitait appliquer ici.
« On va devoir s’arrêter là pour aujourd’hui. » Quelque peu surpris par cette acclamation là - il ne chercha même pas à le cacher -, il fronça quelque peu les sourcils. « En si bon chemin ? » Etait-elle déjà lassée de cette conversation ? Parce-qu’il aurait pu rester là des heures lui; tant qu’il réussissait à tirer une information ou une autre, il ne jugerait pas ça perte de temps - surtout si c’était pour être tranquille par la suite et ne plus l’avoir dans les pattes pour traiter le dossier qu’il souhaitait tranquillement, il aurait mené cette conversation encore bien longtemps. « Lâchez l’affaire de l’assassinat d’Amos. Vous vous éviteriez une humiliation et je pourrais vous offrir une cible bien plus intéressante. Je ne suis pas ingrate. Je rémunère les services que l’on me rend à leur juste valeur. » Il eut un rire gras. « J'ai surtout l’impression de me faire enfler ici. » Parce-qu’il n’aurait pas accès à ce qu’il convoitait initialement s’il suivait ses indications à elle; et il avait horreur de se faire mener par le bout du nez de la sorte qui plus était - encore plus par une femme. La seule chose présentement dans cette situation qui fut un brin agréable pour lui, ce fut de nouveau le contact des doigts de la blonde sur sa peau - son toucher était plus doux cette fois, ce qui lui arracha une esquisse de sourire. « Et désinfectez ça en rentrant chez vous. Il paraît qu’on ne vaccine pas contre la rage, là d’où je viens. » Ses yeux firent un tour dans leur orbite. « Comme si je risquais quelque-chose. » Il avait lui aussi quelque peu trainé dans des endroits qui n’étaient pas tout rose, à une époque où elle n’était surement pas encore dans les mêmes quartiers que lui; ce n’était pas le moment de refaire leur historique, elle lui avait dit couper court à leur conversation pour aujourd'hui de toute manière. « Je suis pas satisfait de votre proposition, sachez le. » Pas telle quelle, pas de but en blanc de cette manière: accepter si rapidement serait lui laisser la main mise sur tout ce qu’il convoitait et ce n’était pas dans ses plans.
Il finit par pointer du menton la gamine au bout du ponton, dont les petits poings frottaient ses yeux de manière bien trop insistante pour qu’elle ne soit pas à deux doigts de se mettre à pleurer d’agacement d’être laissée de côté aussi longtemps - ou quelque-chose comme ça, ce n’était pas comme s’il connaissait réellement bien les enfants; c’était même encore pire que pour les femmes. « Votre gamine vous attend, je crois. » N’avait-elle pas préoccupation plus importante - ou plus futile, selon les points de vue - à gérer présentement plutôt que de maitriser si le procureur allait dévouer son temps libre au meurtre d’une personne ou d’une autre ?