ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Le tournage du clip a eu lieu à Spring Hill, au milieu des immenses immeubles qui effleurent le ciel. C’est Tina, la réalisatrice, qui a booké Cleo comme assistante de prod, parce qu’elles ont déjà travaillé ensemble. Ce genre d’opportunités valent de l’or pour Cleo qui n’a aucun diplôme dans ce domaine, et peu d’expériences, seulement une collection de petits boulots à droite à gauche comme des perles de plastiques sur un collier fait par un gamin impatient et imprécis. Mais elle est volontaire, Cleo, elle court dans tous les sens avec les affaires sous le bras, elle tient des listes, des tableaux excels, s’assure que tout est en ordre. En vérité, elle est juste reconnaissante pour la chance qu’on lui donne d’être actrice d’une création artistique quelconque. C’est tout ce dont elle a toujours rêvé, à une époque où elle n’était même pas capable de le dire à voix haute, trop occupée à être le perroquet des attentes de ses parents. Et puis Cleo aime bien être parfois dans l’envers du décor, l’ombre qui suit les autres pour s’assurer que tout fonctionne. Être sur le devant de la scène, c’est réservé au drag et à Supernova, son alter-ego, un alias qui la protège. Dans la vraie vie et son quotidien, Cleo préfère être effacée, un paradoxe qui étonne parfois, dans le milieu du drag où beaucoup de performers sont de fortes personnalités hors de la scène aussi, s’envoyant des piques et plaisanteries en coulisse pendant qu’ils se préparent.
Le tournage a duré toute la journée, sous un soleil rond et parfait, et Cleo s’est laissée happée par le rush qui lui rappelle celui des journées où elle était infirmière, les urgences qui font courir dans les couloirs. Ce rythme lui va bien, la force à rester concentrée et présente sans tomber dans ses spiralles d’anxiété. A la fin de la journée, elle se sent fatiguée, mais d’une fatigue agréable, qui a le goût du travail bien fait. L’équipe du tournage, une douzaine de personnes, décident d’aller boire un verre pour célébrer, et le bar qui est choisi fait rire tout le monde tant il est à l’opposé des endroits qu’ils fréquentent habituellement. Mais ils sont coincés à Spring Hill, ils n’ont pas le courage de traverser la ville pour finir au Brick, leur bar de prédilection, et décident d’assumer jusqu’au bout, s’installant en terrasse d’un bar à cocktail. Ils se sont regardés légèrement de travers, parce qu’ils ne ressemblent pas à la population en costard qui peuple le bar. Cleo sent les regards sur elle, avec sa tenue colorée et son maquillage qui brille, mais malgré sa timidité, elle a appris, ces derniers mois, à accepter qu’elle préfère s’exprimer créativement au risque d’être mal regardée. Elle a grandi en rentrant dans les clous, et cela n’a fait que la rendre malheureuse. Alors elle teste autre chose.
Vu les prix sur la carte, ça sera un cocktail et pas plus, se dit Cleo, qui se dirige vers le bar où un jeune homme agite son shaker avec une vivacité qui semble presque surjouée. Du coin de l'œil, elle remarque une table au loin, et sent son cœur rater un battement. Elle a immédiatement reconnu Albane, penchée vers un garçon, en train de lui parler avec un rire accrochée aux lèvres. Cleo détourne les yeux comme si elle avait été éléctrocutée. Elle s’installe au comptoir, le coeur en vrac, et commande un Burgundy, un cocktail signature avec de la mousse de blanc d’oeuf, de la cranberry, du gin, et deux ingrédients qu’elle ne connait même pas. Absorbée par son angoisse puis par le barman zélé, Cleo remarque à peine la figure qui se glisse à côté d’elle pour commander, et qui la fait sursauter. « Oh », elle croasse. « Bonjour », elle dit en français, avec un accent affreux. Elle pousse la carte vers Albane, ses maison un peu tremblantes, mais l’air de rien, et se reconcentre sur le barman, le bruit des glaçons dans le shaker.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Albane Dumas
ÂGE : 26 ans (18/07/1998) SURNOM : bane, babe, banane STATUT : célibataire experte en relations fichues en l'air bêtement MÉTIER : infirmière aux urgences de l'hôpital saint vincent POSTS : 25 POINTS : 140
TW IN RP : alcool, drogues, relations toxiques et violentes, overdose, deuil TW IRL : on peut en discuter à l'avance au besoinGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP AVATAR : victoria pedretti CRÉDITS : (avatar) akithespacecorgi (gifs) harley DC : sergio la capote trouée et emery l'éleveuse de cochons d'inde PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 23/09/2024
I've been defeated by my head it seems cause now you have to go away. Thought this was meant to be, it's tough, things don't always go the way we plan. There's no need, things are so out of control
Le Mardi Daiquiri. Albane n’avait pas pu s’empêcher de rire quand son collègue lui en avait parlé dans la salle de pause. Mais il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour accepter de les rejoindre, mettant de côté son anxiété. Le principe était simple : suite à un débat houleux sur la recette idéale du daiquiri, Matt des urgences s’était mis en tête de trouver le meilleur daiquiri de la ville. Pour se faire, tous les mardis, il choisirait un nouveau bar où aller pour tester. Il remplirait ensuite son tableau en notant sur le style, le goût, la générosité du verre, l’équilibre des saveurs, et le prix. Le tableau actualisé était réimprimé chaque semaine et posé en salle de pause avec un nom de code pour ne pas se faire réprimander par la direction. C’était le genre d’activité que Albane aurait suivi sans réfléchir fut un temps, mais cette fois-ci, elle avait dû demander à demi-mot qui était de la partie. Le retour aux urgences était étrange. C’était comme si tout était différent et à la fois, identique à quand elle était partie. Il y avait de nouveaux collègues, dont Matt, mais surtout ceux avec qui elle travaillait avant. Certains avaient été heureux de la revoir. D’autres l’avaient ignorée, chose qu’elle comprenait parfaitement au vu de son départ en catastrophe. Et d’autres, les pires, chuchotaient. Elle pouvait sentir le jugement lui coller au dos chaque fois qu’elle s’approchait d’un patient et pire, de médicaments. C’était une horrible sensation d’être le sujet des ragots et elle se demandait si elle ne tombait pas doucement dans la paranoïa. Elle s’était fait une raison avant de revenir, son overdose serait un secret qui atteindrait les oreilles de tous ses nouveaux collègues. Ça ne rendait pas la chose plus facile. Elle se sentait juste incroyablement seule. Heureusement, après un daiquiri, la solitude s’était illusoirement dissipée. Matt n’était pas convaincu. « Ils ont mis du citron jaune à la place du citron vert. » Et il grimaçait comme s’il venait de boire du vinaigre, continuant toutefois de siffler son verre. Albane s’était penchée sur lui par-dessus le bar, l’air rieur. « Tu veux qu’on monte une opération pour aller vérifier ? Je commande le verre, je fais la discussion, et toi tu notes tout ce que le barman fait. » Son regard s’était illuminé, comme si elle lui proposait d’infiltrer la maison du Père Noël. Instinctivement, elle s’était tournée vers le bar pour voir s’il était libre. Son cœur en manqua un battement nerveux. Il n’y avait qu’une personne. Haute en couleur, tignasse flamboyante. Elle détonait tellement dans ce décor que la française n’y crut pas immédiatement. La coïncidence serait trop grande. « Oublie. Je vais voir et je te dirai. » Elle abandonna Matt sans trop y réfléchir pour se lever et s’avancer vers le bar, avec une assurance pour le moins inexistante. Chaque pas lui donnait l’impression de se liquider sur place et quand enfin elle arriva près de Cleo, assez proche pour la reconnaître et ne plus avoir le moindre doute, elle n’en menait plus large du tout. Son amie (?) la salua tout en l’ignorant, un sentiment qui n’était vraiment pas agréable. « Salut. » souffla la française en retour, la gorge subitement bien sèche. Elle ne savait pas quoi dire, quoi faire, quand quelques mois plus tôt, elle lui aurait sauté au cou avec un enthousiasme contagieux. Là, elles ressemblaient à deux inconnues côte à côte, trop proches pour que ce soit confortable. Il fallait qu’elle dise quelque chose. N’importe quoi. « J’aime beaucoup ta robe. » Dire n’importe quoi mais pas ça. Elle avait juste l’air stupide maintenant, à faire du small talk quand il y avait littéralement de quoi faire un livre avec tout ce qu’elle devrait lui dire. L’infirmière se flagellait mentalement de perdre ses moyens, d’être aussi lâche. Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle se serait assommée sur le rebord du bar pour en finir. Mais non, il fallait assumer. Elle inspira profondément pour se donner du courage, avec un succès franchement limité. « Je suis contente de te voir. » Elle n’avait que ça. Au moins, c’était sincère.
Headstrong ; I found out by dealing so long with my own damn head. I′m feeling so wrong, forgotten by my own self, yeah. I'll be honest, I needed the time to know what I wanted. Whatever it is I think I'm on it, tired of running back • sheepirl.
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
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Cleo a imaginé de nombreuses vies à Albane, pour expliquer son absence soudaine dans sa vie, et dans les lieux qu’elles ont fréquenté ensemble. Un déménagement, une histoire d’amour soudaine, une fuite en avant, une colère noire contre Cleo. Mais en la voyant ici, en train de rire à la plaisanterie d’un homme, Cleo se demande tout simplement si Albane n’a pas voulu partir de ce monde qu’elles ont découvert ensemble, les bars queers, les pailettes, les premiers dancefloor où l’on pose une main timide sur le creux des reins d’une fille quand on danse, le coeur à deux doigts de se décrocher, d’être accidentellement vomi en même temps que les trois pintes bues trop vite, avec le ventre vide, parce que la fin de mois était difficile. « Salut. » C’est étrange, ce formalisme, elles qui étaient plutôt du genre, il y a un an, à se prendre dans les bras en piaillant. Cleo n’a jamais été très tactile, et pourtant, avec Albane, ça a été très vite une évidence, une facilité, des gestes qui dépassent son anxiété sociale habituelle. A présent, elle arrive à peine à regarde la française dans les yeux. « J’aime beaucoup ta robe. » Je t’aimais beaucoup, toi, pourrait répondre Cleo. A la place, elle sent ses joues rougir, par réflexe, et elle baisse les yeux, gênée. Elle ouvre la bouche, croasse un « oh, merci » sans beaucoup de conviction. Elle regarde en coin Albane, inspire, relève : « T’as bonne mine. » Elle est mieux loin de Cleo, donc, des habitudes de vie qu’elles avaient ensemble. Les longues soirées au bar, les dancefloors collants, les fins de nuit passée assises sur le canapé de l’une ou de l’autre à glousser, surtout quand Tommy était absent, en tournée avec sa compagnie de danse.
Mais Albane n’a plus voulu de tout ça, sans explications. C’est pour cela que la remarque suivante surprend Cleo : « Je suis contente de te voir. » Le sourcil gauche de Cleo s’arque. « Ah… Ah bon ? » Elle demande un peu bêtement. Le barman pose son verre devant elle, et elle s’écarte un peu pour qu’Albane puisse aussi commander. Elle lui jette un regard un peu perplexe. « Tu, euh, ton.. Euh, tes amis doivent t’attendre. » Un groupe dont Cleo ne fait plus partie, aujourd’hui.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Albane Dumas
ÂGE : 26 ans (18/07/1998) SURNOM : bane, babe, banane STATUT : célibataire experte en relations fichues en l'air bêtement MÉTIER : infirmière aux urgences de l'hôpital saint vincent POSTS : 25 POINTS : 140
TW IN RP : alcool, drogues, relations toxiques et violentes, overdose, deuil TW IRL : on peut en discuter à l'avance au besoinGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP AVATAR : victoria pedretti CRÉDITS : (avatar) akithespacecorgi (gifs) harley DC : sergio la capote trouée et emery l'éleveuse de cochons d'inde PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 23/09/2024
I've been defeated by my head it seems cause now you have to go away. Thought this was meant to be, it's tough, things don't always go the way we plan. There's no need, things are so out of control
Depuis son retour à Brisbane, Albane devait reprendre ses marques. Elle faisait au mieux pour repartir sur des bases saines mais elle était encore seule. Ce n’était pas facile de reprendre contact, de s’excuser, de prendre le risque d’être rejetée. Elle était vraiment contente de voir Cleo. C’était la vérité. Son amie lui avait manqué. Et pourtant, la française ne savait pas comment se comporter, quoi dire, subitement timide. Il y avait un mur invisible entre elles et l’infirmière était déchirée entre le besoin de s’excuser et de raconter pourquoi elle avait disparu comme ça, d’exprimer combien Cleo lui avait manqué. Et puis il y avait cette pudeur, cette honte qui lui collait à la peau et lui faisait tout simplement manquer de courage. Depuis quand est-ce qu’elle balançait un compliment comme si elle ne l’assumait pas ? Depuis quand est-ce qu’elle lançait ce genre de dynamique qui lui offrait la réciproque ? Mais oui, évidemment qu’elle avait bonne mine. Elle avait arrêté la drogue, les seuls médicaments qui étaient passés dans son sang récemment étaient un somnifère léger (rien qui ne puisse la mener à l’overdose, même en excès) et un paracétamol pour un mal de crâne plus tôt dans la journée. Elle n’avait pas bu depuis deux jours, avant ce cocktail du moins. Elle avait même pris un repas décent le midi. Elle prenait soin de son corps il fallait croire, plus qu’à l’accoutumée. Ça ne suffisait pas à la rendre vraiment heureuse. Au final, elle se contenta de hausser les épaules, un faible sourire peu convaincu aux lèvres. « C’est la sobriété. » Le ton se voulait léger et plaisantin, la réalité était tout autre. C’était comique d’utiliser ce mot quand elle était littéralement à un bar sur le point de commander un autre cocktail. Quoique, entre leur prix et leur degré d’alcool, il en faudrait bien plus pour entrer dans un état d’ivresse. Ce n’était pas comme les bars où elles allaient, où les règles passaient par la fenêtre et où la libre expression primait. Bane ne savait pas si ces milieux lui manquaient. Elle avait souvent peur ces derniers temps. De perdre le contrôle, de ne pas savoir qui elle était elle-même, de s’aventurer là où elle n’appartenait pas. Elle cherchait à nouveau ses repères, perdue entre ce qui était réel, et ce qui était beau uniquement quand elle n’était pas dans son état normal. Mais son affection pour Cleo était sincère, ça, elle en était sûre. Si bien que la surprise de la rouquine lui serra le cœur. Elles en étaient arrivées là, alors ? « Oui. » confirma-t-elle avec son regard de chiot triste qui semblait lui coller à la peau. Le barman posa le verre de la Baker, et Albane se sentit paniquer en réalisant le mouvement de recul de son amie. Elle ne voulait pas qu’elle parte. Bane tourna la tête vers la table où le regard curieux de Matt continuait de peser vers elle, puis vers Cleo. Instinctivement, elle fit un pas vers elle. « Ce sont des collègues. Ils testent les daiquiris de la ville. C’est… euhm. Je peux avoir un daiquiri s’il vous plaît ? » Elle lança un barman, avant de reporter son attention vers la rousse. Elle n’était pas seule elle non plus, de toute évidence, mais il y avait ce sentiment d’urgence qui prenait la française aux tripes, lui faisait se dire que si elle ratait le coche, ce serait trop tard ensuite. « Peut-être que t’es occupée aussi, mais on pourrait… se voir plus tard ? Pour parler ? » Elle ne savait pas par où commencer. Sa gorge était incroyablement sèche. « Je veux pas que tu m’en veuilles. Et tu me manques vraiment. » Pretty please ?
Headstrong ; I found out by dealing so long with my own damn head. I′m feeling so wrong, forgotten by my own self, yeah. I'll be honest, I needed the time to know what I wanted. Whatever it is I think I'm on it, tired of running back • sheepirl.
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
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Albane est heureuse sans elle. C’est la conclusion que Cleo décide de tirer avec les maigres informations qu’on lui présente. Albane, le visage lumineux, les gens qui rient à ses côtés. C’est une vision qui pince le coeur de Cleo, elle qui pense souvent à son amie qui a disparu du jour au lendemain, qui a stalké son instagram à la recherche de la moindre information, puis son linkedin, le fond de google, le site de l’hôpital. Dans des moments plus désespérés, dont elle a honte aujourd’hui, elle s’est imaginée débarquer aux urgences avec une fausse excuse pour voir si Albane était là, pour dire son prénom aux infirmiers présents, simplement pour qu’on lui confirme que oui, Albane travaille là, ou a travaillé ici, que Cleo ne l’a pas inventé après trop de cocktails et de petites pilules.
Dans un coin de sa tête, Cleo se demande aussi si Albane n’a pas fait comme elle, pendant des années : aller dans une vie sage et parfaite, bien hétérosexuelle, qui facilite la tâche, empêche de trop se questionner. Mais Cleo ne comprend pas que l’on puisse toucher à autre chose et choisir de revenir à la norme qui étouffe. Aujourd’hui, elle ne pourrait plus prétendre comme avant, être Cleo l’infirmière avec sa blouse blanche et son rouge à lèvres nude. Elle se demande si Albane prétend, si elle est heureuse comme ça ; peut-être que Cleo projette quelque chose, après tout.
Alors quand Cleo fait remarquer à Albane sa bonne mine, la réponse la surprend. « C’est la sobriété. » Cleo lève un sourcil. Elle ne comprend pas si Albane fait de l’ironie - elles sont littéralement au comptoir d’un bar - ou si elle est sérieuse. Albane avait la main lourde sur l’alcool et les drogues, c’est certain, et Cleo s’est déjà questionné sur la consommation de son amie, sans jamais pour autant être complètement inquiète. Cleo aussi, à cette période, avait besoin de s’échapper. Elle en a encore souvent besoin, en vérité. Elle sent qu’avoir vu Albane, ainsi, l’a retourné, et qu’elle commandera peut-être le verre de trop, ce soir, quand elle rejoindra sa bande d’amis au Brick. L’ancien QG d’Albane et elle, aussi. « Ce sont des collègues. Ils testent les daiquiris de la ville. C’est… euhm. Je peux avoir un daiquiri s’il vous plaît ? » Cleo s’écarte un peu pour qu’Albane puisse parler au barman. « C’est pour toi ou tes collègues ? » Elle demande malgré elle. « Pardon, j’ai pas compris si tu plaisantais sur la sobriété ou non », elle avoue franchement avec un petit haussement d’épaule. Elle ne va pas fliquer Albane, mais les informations qu’on lui donne son légèrement contradictoires.
« Peut-être que t’es occupée aussi, mais on pourrait… se voir plus tard ? Pour parler ? » Cleo reste figée, pas tout à fait sûre de si Albane essaie simplement d’être polie. Est-ce qu’elle pense vraiment ce qu’elle dit ? « Je veux pas que tu m’en veuilles. Et tu me manques vraiment. » « Je n’ai pas bougé, moi », elle murmure lentement. « Je veux dire, si tu veux me voir, me parler, si je te manque, je n’ai pas changé de numéro, c’est le même que celui de tous les messages sans réponse dans ton téléphone. » Elle sent que sa voix se charge d’une émotion qui la gêne, la rend un peu trop vulnérable sous la lumière du bar. C’est presque comique, le bruit des glaçons dans le shaker en fond, la déco design. « Tu étais à Brisbane tout ce temps ? » Elle n’a pas l’air en colère, non. C’est la tristesse qui l’emporte.
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Albane Dumas
ÂGE : 26 ans (18/07/1998) SURNOM : bane, babe, banane STATUT : célibataire experte en relations fichues en l'air bêtement MÉTIER : infirmière aux urgences de l'hôpital saint vincent POSTS : 25 POINTS : 140
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I've been defeated by my head it seems cause now you have to go away. Thought this was meant to be, it's tough, things don't always go the way we plan. There's no need, things are so out of control
Elle ne savait pas pourquoi c’était difficile d’être honnête. Parfois, elle se disait que ça aurait été plus simple si elle avait été courageuse. Elle aurait fait la liste de toutes les personnes qu’elle voulait revoir. Elle leur aurait envoyé un message. Elle aurait préparé un long discours d’excuse avec toutes les explications sur pourquoi elle avait disparu. Avec un peu de chance, on lui pardonnerait, et elle ne se sentirait plus aussi seule. Mais le monde ne fonctionnait pas comme ça. Elle était lâche, trop honteuse de son passif pour oser le révéler autour d’elle. Bane s’en rendait compte avec Cleo, qui était pourtant l’amie à qui elle aurait pu tout raconter à l’époque, celle qui ne l’aurait absolument jugée. Maintenant, la rouquine était juste blessée, mal à l’aise en sa présence. Et chaque mot que l’infirmière prononçait ne faisait rien pour l’aider. La plaisanterie sur la sobriété n’avait rien fait d’autre que l’embarrasser et lui donner envie de s’enterrer, car maintenant, elle sentait l’incompréhension sur sa commande. « Vu le prix des cocktails ici… Je vais être un peu égoïste. » Elle souriait mais elle se tordait les doigts, preuve de son malaise. Elle avait trop parlé, c’était de sa faute. « Je parlais pas de ce genre de sobriété. » Elle fut incapable de regarder Cleo dans les yeux, bizarrement obsédée par la manière qu’avait le barman de préparer le cocktail subitement. Que devait-elle regarder déjà ? Les citrons ? Bon sang qu’elle s’en moquait des citrons. Ils n’avaient de différent que la couleur à son sens. Mais Matt tenait à cette information visiblement capitale. Rien que pour cela, elle ne savait pas si elle pouvait juste fausser compagnie à la table pour rester avec son ancienne amie. Peut-être que cette dernière ne voulait même pas la voir, hypothèse qui se confirma avec le rappel atterrant que Bane était celle qui avait coupé contact. Elle avait mis en péril leur amitié, avait mis cette distance avec, pendant un temps, la volonté de ne jamais la rétablir. La française ne voulait même pas imaginer le contenu des messages. Un jour, il faudrait qu’elle s’y confronte. Elle n’avait juste pas cette force, pas encore, ce qui la poussa à murmurer doucement « Je… Je les ai pas eu. J’ai jamais eu le courage de remettre ma carte sim. » Elle regardait ses pieds. C’était ridicule, n’est-ce pas ? Elle avait préféré payer un autre abonnement de téléphone plutôt que d’affronter la conséquence de ses actions. C’était d’autant plus ridicule que plus elle attendait, moins elle aurait la force de confronter les émotions confuses de tous les gens qu’elle avait abandonné. L’unique chose qu’elle avait pour se sauver face à Cleo était qu’elle avait disparu pour tout le monde. Pas de traitement de faveur, à de très rares exceptions près. « Non. » Elle soupira. « Je suis pas de retour depuis longtemps. » Juste assez pour récupérer ses affaires laissées sur place, son chat, et son emploi. « J’ai juste pas osé remontrer ma tête où que ce soit encore. » Elle se cachait dans son trou sauf quand elle n’avait pas le choix, comme au travail. Si elle avait eu la force encore une fois, elle serait plutôt revenue dans les lieux qu’elle aimait fréquenter avant que toute sa vie ne déraille. « Je savais pas si je me ferais accueillir avec une fourche ou pas. » Elle voulait en plaisanter, pourtant son visage racontait tout ce qu’il y avait à savoir sur combien elle se sentait mal.
Headstrong ; I found out by dealing so long with my own damn head. I′m feeling so wrong, forgotten by my own self, yeah. I'll be honest, I needed the time to know what I wanted. Whatever it is I think I'm on it, tired of running back • sheepirl.
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Cleo ne sait pas ce qu’elle peut demander, ou comment se placer par rapport à Albane. Le changement dans leurs attitudes, comparé à seulement quelques mois auparavant, est glaçant. Tout était facile, avec Albane, depuis le début, même pour Cleo et son anxiété. Mais à présent, elle s’imagine qu’Albane a voulu s’éloigner volontairement, et que Cleo n’a plus l’autorisation d’être curieuse sur sa vie. Un mur a été dressé. Et pourtant, Albane est encore là, elle ne l’a pas fui, n’a pas été de l’autre côté du bar, n’a pas évité son regard. Alors Cleo s’autorise à poser une question, appeurée qu’Albane la repousse. Pourtant, si la française évite son regard, elle lui répond : « Je parlais pas de ce genre de sobriété. » « Oh », murmure Cleo. Est-ce que c’est pour ça qu’Albane a pris ses distances ? Eviter les milieux queers trop portés sur la fête et les drogues ? Mais pourquoi ne pas l’avoir dit à Cleo, alors ? Elle aurait compris, elle ne l’aurait pas rejetée. Oui, elles buvaient ensemble, avaient déjà été high ensemble, mais elles ont aussi passé des soirées sur le canapé d’Albane, avec de la pizza et des mauvais films, à rire comme des gamines jusqu’à en avoir des crampes au ventre. « C’est bien. Ça fait longtemps ? » Elle demande, une nouvelle fois pas sûre de ce qu’elle peut questionner ou non.
Albane est celle qui est partie, qui n’a jamais répondu aux messages incessants. Pendant des mois, quand elle était ivre, Cleo finissait par envoyer un texto à Albane, comme on harcèle un ex après trop de verres, parce que le cœur est encore brisé. « Je… Je les ai pas eu. J’ai jamais eu le courage de remettre ma carte sim. » « Oh. Je pensais que tu avais bloqué mon numéro. » Parce qu’elle a vu que ses messages n’étaient jamais lus. Pourtant, cela n’a pas empêché de continuer à la contacter. « C’est peut-être mieux. J’en ai envoyé pleins, quand j’étais ivre, c’était pas très glorieux. » Elle essaie de plaisanter, alors que cela ne la fait pas vraiment rire, au fond. Elle se sent ridicule, parce que son amour pour Albane prend une place immense mais maladroite.
En essayant d’en savoir plus, Cleo demande à Albane si elle était ici depuis le début. « Non. Je suis pas de retour depuis longtemps. » « Tu étais où ? » Cleo entend l’impatiente dans sa voix, une certaine dureté, aussi, parce qu’elle est triste, oui, mais elle est en colère, d’une façon qu’elle ne sait pas non plus gérer. Ce n’est pas dans ses habitudes d’en vouloir aux gens - des années de catholicisme trop engrainé en elle, sur le pardon, aimer son prochain. « J’ai juste pas osé remontrer ma tête où que ce soit encore. » Albane justifie son absence même dans son retour. Combien de temps aurait attendu Cleo pour avoir des nouvelles de son retour, si elles ne s’étaient pas croisées ici ? « Je savais pas si je me ferais accueillir avec une fourche ou pas. » Cleo pince les lèvres face à cette plaisanterie, parce qu’elle voit bien que c’est plus compliqué qu’une simple blague. « Tu manques à tout le monde. » C’est plus facile que de te dire : tu me manques. « On a bien laissé Mona revenir dans le groupe après qu’elle ait disparu deux mois parce qu’elle datait cette tiktokeuse mormonne et qu’elle pensait qu’elles allaient se marier », fait remarquer Cleo avec un petit rire. « Tu… » Elle s’arrête, inspire. « J’ai fait quelque chose qui fallait pas ? Pour que tu partes ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club