sloscar#13 › it's finally me and you, just us and your friend steve
Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
C'est toujours le même schéma, quoique édulcoré aux impulsions du jour : c'est le regard de trop sur le plateau, le prétexte stupide et évident pour poursuivre une conversation rapidement avortée dans son bureau, un chez toi ou chez moi ? furtif entre deux soupirs qui se veulent prudent sans vraiment l'être, des mains qui se parcourent distraitement mais de plus en plus habituées, de moins en moins décentes pendant le trajet en voiture. Une fois la porte refermée, plus de faux semblants ; les habitudes sont laissées à la porte, tout comme les masques. Bêtement, Sloane avait presque un peu espéré qu’elles se lassent : que Scarlett soit une excellente amante, mais pas assez variée dans ses habitudes et ses envies de découverte pour elle. Qu'elles finissent par se trouver incompatibles, au bout du compte. Que Scarlett la trouve trop têtue et pas assez pliable. Mais rien n'arrive, et elle commence à soupçonner que ça n'arrivera pas, non plus, à moins qu’elles décident de prendre un mois plein de congés à ne rien faire d’autre (et même ça, ça lui semble désirable). Ce qui devrait l'embêter, lui poser un cas de conscience, ou la pousser à remettre en question sa relation avec Scarlett n'est pourtant, pour l'heure, qu'un euphorisant. Et si elle s'est jurée de rentrer sagement chez elle ce soir, de dire à Scarlett qu'elle a besoin de boucler des dossiers, elle se retrouve irrémédiablement poussée contre un bureau, un faible j’ai des trucs à faire avorté dans un soupir, et la suite est si prévisible qu'elle s'en veut presque de ne plus savoir retrouver ses esprits.
La porte de la maison de Scarlett s'ouvre et elle ne prétend pas regarder la déco et visiter un peu, cette fois ; c’est la hâte qui prend le dessus sans que la honte ne la double – elles ont passé le stade des faux-semblants et du désintérêt feint. Curieusement, elle sent aussi avoir dépassé le stade de l'intérêt maquillé sous le simple attrait sexuel, aussi ; elle la regarde un peu plus longtemps, en s'installant sur ses genoux, elle est un peu plus délicate, quand elle l'embrasse, et la main qui se pose sur son cou ne le presse pas, se contente plutôt de le caresser du bout des doigts. Elle ne remarque pas le sourire qui relève ses commissures avant qu'il devienne évident, quand elle rompt le silence : « Il te va bien, ce haut. » C’est à peu près le maximum qu’elle estime raisonnable de formuler à voix haute, niveau compliments. « Je voulais te le dire, ce matin. J’ai pas pu me concentrer sur autre chose. » Et dix secondes entre celui-ci et l'instant où leurs lèvres se retrouvent, c’en est peut-être huit de trop : elle se sent trop douce et trop portée par ses émotions, et c’est un terrain dangereux. Pour elle-même, pour Scarlett, et pour cet équilibre précaire qu’elles refusent de voir comme une continuité installée à laquelle aucune ne veut dire au revoir. Qu’importe si ça doit se résumer à des nuits trop longues et des regards fatigués mais entendus au bureau : Sloane n'est pas assez bête pour dire au revoir à ça – quoi que ça soit réellement.
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Ruben Hartfield et Sloane Jarecki adorent ce message
Ces derniers temps, Scarlett fait des entorses aux règles, qui pourtant régissent pourtant religieusement sa vie. Ça a commencé avec sa règle d’or, celle qu’elle s’est donnée en arrivant ici à 18 ans : pas d’amis, trop dangereux, trop inutile. Des connaissances, des collègues, des amants, peut-être, jamais rien de trop près, jamais rien de sérieux. Mais c’était sans compter un caillou dans les rouages, un caillou avec un rictus d’enfant gâté insupportable et une capacité à s’imposer assez impressionnant, bref, un caillou du nom de Ruben. L’amitié a été actée, prononcée à voix haute, la sentence est tombée, lançant des vagues d’angoisse dans le cerveau bien rangé de Scarlett qui s’en réveille la nuit, perplexe. Elle a un ami. Peut-être même deux, maintenant qu’elle semble avoir repris contact avec Swann. C’est donc un terrain glissant, cette histoire.
Pas aussi glissant que l’autre règle qu’elle a contourné, ou plutôt fait explosé, en passant la nuit chez Sloane, il y a trois semaines de ça. Depuis, ce qui devait être une sortie de route, un accident, est devenue une occurrence, un petit jeu dont Scarlett n’arrive pas à s’éloigner. Elle se lasse vite pourtant, de ce côté-là ; alors elle est sortie, à ramener une fille chez elle un soir, puis une autre, la semaine suivante, se disant que goûter aux nuques tièdes d’autres lui permettraient de ne plus revenir à celle de Sloane. Pari tenté, pari perdu, elle n’a pas encore sorti la brune de son système. Alors il faut peut-être soigner le mal par le mal, se dit-elle. Elles ne font rien de grave, si ce n’est faire transpirer quelques RH qui ne seront jamais mis au courant - sauf si elles continuent de faire n’importe quoi au boulot, comme ça leur arrive parfois, tirant sur la corde un peu plus à chaque fois, pour les frissons de l’adrénaline, du secret. Personne ne sait, Scarlett garde cette information bien enfouie en elle, encore plus auprès de son insupportable colocataire. Du reste, ce n’est que du sexe, se rappelle Scarlett. Elle s’amuse. Et c’est vrai, se dit-elle, en ramenant Sloane contre elle, sur ses genoux, dans son salon baigné de lumière. Scarlett, l’éternelle rigide, s’amuse.
Il lui suffit juste d’ignorer que les gestes de Sloane sont plus lents, aujourd’hui, de les rejeter et de les attribuer à une humeur plus tendre, comme Sloane peut en avoir, parce qu’elle est moins piquante que Scarlett et son armure. « Il te va bien, ce haut. » Hmmhmm, répond brièvement Scarlett, trop occupée à piquer des baisers sur les clavicules de Sloane. « Je voulais te le dire, ce matin. J’ai pas pu me concentrer sur autre chose. » Sourire taquin en coin, Scarlett se sent triomphale. « J’aime bien l’idée de te distraire, de te malmener », elle répond, enfonçant ses doigts dans les cuisses de Sloane pour les agripper, la ramener vers elle. « Tu veux pas plutôt me l’ôter, au lieu de parler ? » C’est une question qui sonne comme un ordre, un move typique de Scarlett. Et les doigts de Sloane se glissent contre les boutons, pendant que Scarlett est occupée à l’embrasser passionnément et à perdre ses doigts dans les boucles brunes, les décoiffant au passage dans son empressement.
Un empressement tel qu’il lui faut une demi-seconde de trop pour entendre le verrou de la porte, et elle a beau immédiatement ôter Sloane de ses genoux, dans un geste brusque et peu délicat, c’est un peu tard, l’intru est dans la pièce, et Scarlett à la respiration toujours courte des baisers, elle passe une main dans ses cheveux. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Elle s’énerve. « T’étais censé être de garde toute la soirée ! » Elle referme les boutons de son haut trop vite, et mal, un bouton dans la mauvaise fente, froissant le tissu.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Ce fut le nez penché sur son téléphone et les pensées perdues à s’énerver contre les images que lui diffusait sans aucune honte Instagram que Ruben glissa la clef dans la serrure de la porte d’entrée. Initialement, il n’avait pas prévu de passer par ici, s’étant promis que pour une fois il passerait la soirée chez lui même si personne ne daignerait le rejoindre une fois la soirée installée; mais il avait oublié une partie de ses affaires de sport pour le week-end prévu avec quelques autres médecins de l’hôpital, et il savait que de tous ses chargeurs de téléphone celui qui fonctionnait le mieux était branché à côté de son lit ici, et que le jeudi soir était la soirée où leur mexicain préféré faisait les tacos qu’ils adoraient, et…
« Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Il avait machinalement ôté ses chaussures une fois le pas de la porte passée, mais n’avait pas pris la peine de relever le nez de son téléphone - comptait-elle poster toutes les photos qu’ils prenaient tous les deux et avoir l’air pathétique ou quel était le plan réellement ? -; si bien qu’il fut surpris de se faire interpeller de la sorte par la voix de Scarlett qui, à ne pas s’y tromper, était énervé contre lui. Les yeux un brin écarquillés telle une biche prise dans les phares d’une voiture en plein route de campagne, il remontra ce dernier vers… oh. Déjà, l’expression surprise qu’il portait faisait rapidement place à une bien plus amusée qu’il ne saurait réfréner et n’aurait, de toute manière, pas envie de le faire. « T’étais censé être de garde toute la soirée ! » - « Non c’était hier que j’étais de garde. » Le pire ? C’était la vérité. Mais ce n’était pas tant le plus important, puisque sous ses yeux il pouvait enfin mettre un visage sur un nom qui avait été prononcé tant de fois par celle qui s’évertuait à remettre les boutons de sa chemise en place - comme si ça allait changer grand chose, et comme s’il en avait quelque-chose à faire surtout. « Mais je suis plutôt content que tu sois pas capable de retenir mon planning. » Verrouillant son téléphone pour le poser sur la première surface plane qui lui tombait sous la main, il fallait au moins ce type de distraction là pour que Ruben arrête de laisser sa jalousie le ronger de l’intérieur même quand il était tout seul et que personne ne cherchait à la nourrir.
Son regard passa de Scarlett qui était prête à l’étrangler d’après le regard qu’elle lui accordait, à celle qu’il savait pertinemment être Sloane - il avait oublié d’être perspicace et d’avoir un bon esprit de déduction. « Crois moi que j’aurais préféré pouvoir te rencontrer dans d’autres circonstances mais je suis pratiquement sur que ce serait jamais arrivé sinon. » Parce-qu’il n’était pas dupe sur un autre point: il n’aurait pu choisir moment moins opportun pour débarquer dans le salon de Scarlett. « Mais content quand même. » S’avançant jusqu’au canapé, il tendit une main en avant avec un grand sourire accroché à ses lèvres pour saluer de façon correcte la brune qui n’était pas la propriétaire des lieux. D’ailleurs, concernant cette dernière… « Si c’est pour confondre les boutons de ta chemise en les rattachant, autant la laisser ouverte tu sais. Et puis je suis pas ton père: je vais pas être choqué si facilement. » Le temps de déblatérer son petit discours, il avait terminé de faire le tour du canapé pour amorcer son avancée vers les escaliers à reculons. « Je fais que passer, vous pouvez reprendre là où vous en étiez dès que… vous faites ce que vous voulez en fait. »
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Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
Ruben Hartfield et Scarlett Bridgers adorent ce message
Tant d’efforts pour prendre son temps dont Scarlett se contrefout : des doigts pressent un peu plus fort dans sa chair et la ramènent contre la jeune femme, et Sloane n’a presque pas envie de jouer les difficiles. Si elle le fait, c’est uniquement parce qu’elle a appris que ça appuyait sur certains boutons chez elle. « Si impatiente », s’amuse-t-elle contre ses lèvres, à peine surprise : les gestes de Scarlett sont plus désordonnés que les siens, ses mots plus impétueux. Scarlett peut se targuer d’avoir le dessus autant qu’elle le veut ; quand elle est impatiente, c’est facile de renverser la balance et de reprendre le contrôle, et Sloane ne s'en prive pas. Ca ne dure pas longtemps, cela dit : d’un coup, son dos retrouve le canapé, et pas pour des raisons sympas : Scarlett est déjà redressée, à gueuler sur une porte ouverte, et la porte ouverte en question a un sacré rictus narquois et de jolies bouclettes. « Non c’était hier que j’étais de garde. » Sloane commence déjà à voir sa vie défiler devant ses yeux : un amant inconnu mais plus sérieux, un compagnon peut-être ? La panique de Scarlett la contamine et la fait sauter sur les pires conclusions. Son amusement évident et sa nonchalance ne la rassurent pas davantage, même lorsqu’il lui tend la main (qui sait à quel genre de jeux sadiques Scarlett peut aimer s’adonner sur ce plan). Elle est en automate : elle a repassé son haut d’une main et tenté (tenté) de remettre de l’ordre dans ses boucles. « Ravie », s’entend-elle lâcher, toujours polie même sans être sûre d'avoir déjà entendu parler de lui en retour – c’est peut-être peu surprenant, venant de Scarlett qui ne révèle jamais rien sur elle. Ce qui l'est, surtout, c’est que quelqu'un (tout inconnu soit-il) ait entendu parler d’elle.
Et c’est là qu’elle capte et parvient à se détendre. Qui que soit l’inconnu qui se dirige vers l’escalier en leur donnant sa bénédiction façon June George dans Mean Girls, il la connaît, en tout cas de concept ; Scarlett a parlé d’elle à quelqu’un, et l’idée lui fait plus plaisir qu’elle ne l’aurait peut-être dû. L’homme s’est éclipsé, lorsqu’elle retrouve sa parole et un semblant de ses pensées. « Ça s'est plutôt super bien passé », conclut-elle avec ironie, moue sur le visage. C’est à moitié vrai, pour la part d’elle qui est soulagée de ne pas avoir à faire à un couple déjà formé qui rentrerait en scène de ménage à cause de son incursion. Peut-être est-ce un couple, mais au moins, personne n’a encore balancé de verre de l’autre côté de la pièce ou commencé une incartade devant elle, et c’est quelque part déjà une petite victoire. « J'imagine que c’est le fameux quelqu'un que tu héberges », conjecture la brune, maintenant totalement installée d'un côté bien nettement défini du canapé. Elle se souvient du fameux quelqu'un mentionné dans le motel. Compagnon ou pas, parti à l'étage ou non, il lui semble assez clair que rien d'autre ne se passera ce soir : elle n'est pas du genre à aimer inclure d’autres personnes sans leur enthousiasme net. Surtout après avoir été quasiment jetée à travers la pièce. « Quoique vu ta réaction, j'imagine qu'il s’agit de quelqu'un de plus…proche ? » Son sourire reste amusé, quoiqu’un peu plus diplomate. La perspective que Scarlett fréquente quelqu'un la prend de court (d’accord, elle la déçoit un peu, aussi), mais ce n'est rien de condamnable, du moment que la personne en question est au courant. Elle jette un oeil en direction de la cage d’escaliers dans laquelle il a disparu il y a quelques minutes, puis sur le haut mal reboutonné de Scarlett. Elle a une impulsion de l’aider à le remettre correctement ; elle garde sa main pour elle, la passe plutôt dans ses boucles. « Mais maintenant qu’il est là, on peut lui proposer un café. » C’est peut-être ce qu’aurait été, bizarrement, sa première impulsion, mais celle de Scarlett se rapprochant plus nettement du filer dans un trou de souris et hurler dans un oreiller jusqu’à déshydratation complète, elle n’avait pas eu envie de la contraindre. Maintenant, cependant, et à la lumière de son renvoi expéditif contre le canapé, elle a presque envie d’appeler l’inconnu à l’étage sans attendre de réponse.
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
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BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
« Non c’était hier que j’étais de garde. » Evidemment, EVIDEMMENT, le visage de Ruben s’illumine d’un sourire narquois, ses yeux pétillent, oui, il est ravi de la scène à laquelle il assiste, parce qu’il adore déranger Scarlett. Et le pire arrive, évidemment, parce que Ruben risque de demander le prénom de Sloane, de faire 2 + 2, et Scarlett préfèrerait tout sauf cette option, il faut qu’elle gagne du temps, qu’elle empêche les deux énergumènes de discuter. « Mais je suis plutôt content que tu sois pas capable de retenir mon planning. » Elle pousse un soupir agacé, avec la sérieuse envie de le secouer et de le pousser dehors pour lui claquer la porte au nez. Elle ne suit pas l’agenda de Ruben à l’heure près, mais elle est habituellement plutôt douée pour ces choses-là, et elle se maudit d’avoir confondu, maudit d’avoir accepté d’héberger Ruben pour commencer, qu’est-ce qui lui avait pris ?!
Ruben arrive à leur hauteur, et se tourne vers Sloane, avec un sourire tout content, comme un gamin qui a découvert où on cachait les cadeaux de Noël. Pendant une demi-seconde, Scarlett se demande sincèrement pourquoi il a l’air si heureux : certes, il adore l’embêter elle, mais il sait très bien qu’elle est du genre à ramener des gens chez elle, il n’y a rien de spécial ça - mais la phrase suivante qu’il prononce l’aide malheureusement à saisir mieux la situation :« Crois moi que j’aurais préféré pouvoir te rencontrer dans d’autres circonstances mais je suis pratiquement sur que ce serait jamais arrivé sinon. » Elle dévisage Ruben. Si Sloane ne se trouvait pas à côté d’eux, elle aurait probablement déjà commencé à crier. Mais à la place, elle inspire. Elle n’a aucune idée de comment Ruben a décidé de deviner de qui il s’agissait, elle ne lui a rien dit à propos de Sloane, enfin, rien à part la mentionner de temps à autre en parlant du boulot, et oui, elle sait que Ruben a des soupçons, mais elle s’est bien gardé de confirmer quoi que ce soit. Même si ça fait trois semaines qu’elle couche avec Sloane avec une régularité aussi accidentelle que plaisante. « Mais content quand même. » Et il tend la main à Sloane, cet imbécile. Scarlett boue. « Parle pour toi », elle siffle entre sa machoire si serrée qu’elle commence à avoir mal aux dents. « Si c’est pour confondre les boutons de ta chemise en les rattachant, autant la laisser ouverte tu sais. Et puis je suis pas ton père: je vais pas être choqué si facilement. » « Essaie pas d’en profiter », elle ironise, son mordant habituel plus émacié par la surprise de la situation qui lui échappe. Comment est-ce que Ruben sait qu’il est face à Sloane ?! Et il part vers les escaliers, tout sourire, à deux doigts de lâcher des finger guns comme un père qui essaie d’avoir l’air cool, effectivement. « Je fais que passer, vous pouvez reprendre là où vous en étiez dès que… vous faites ce que vous voulez en fait. » Scarlett lui jette un regard noir, et croise les bras, les yeux toujours vers l’escalier où il disparait, ne se tournant pas immédiatement vers Sloane. Une mauvaise impression d’être prise de court l’empêche de regagner immédiatement sa superbe.
« Ça s'est plutôt super bien passé. » Sloane se délècte de la situation elle aussi. Elle croit désormais que Scarlett raconte apparemment à tout le monde qu’elles ont une aventure (? ou peu importe le mot) à cause de cet abruti de Ruben. « J'imagine que c’est le fameux quelqu'un que tu héberges. » Sloane est assise sur le canapé, et Scarlett toujours debout, bras croisés, droite comme la justice. « Ruben », elle articule d’une voix éléctrique, chargée de tout l’agacement qu’elle ressent en cet instant. « Il était tellement occupé à faire le malin qu’il ne s’est pas présenté. Avec son égo démesuré, il croit sûrement que je t’ai parlé de lui en long et en travers et qu’il pouvait sauter les présentations », elle siffle en secouant la tête. Mais elle ne parle pas de sa vie personnelle, ni à Sloane, ni vraiment à Ruben, qui pourtant semble mieux informer qu’il n’y paraît ?! « Quoique vu ta réaction, j'imagine qu'il s’agit de quelqu'un de plus…proche ? » Scarlett tourne enfin sa tête vers Sloane. « Hein ?? » … « Ew, non !! » Elle s’exclame en secouant la tête. « C’est juste… un… ami », elle lâche avec l’impression qu’elle va vomir d’avouer ça à voix haute à quelqu’un d’autre, alors qu’elle ne se l’est avoué à elle-même il y a à peine quelques semaines.
Si Scarlett est agitée, Sloane elle semble beaucoup plus tranquille face à la situation désagréable. « Mais maintenant qu’il est là, on peut lui proposer un café. » « Hors de question », tranche Scarlett sans attendre. Elle reboutonne correctement sa chemise. « Si tu le connaissais, tu comprendrais. Je vais entendre parler de cette histoire pendant des mois », elle ronchonne. Elle baisse les yeux vers Sloane toujours dans le canapé, et son petit air malicieux donne envie à Scarlett de s’installer au-dessus d’elle pour reprendre le contrôle de la situation, et lui ôter ce sourire stupide des lèvres. « Et je ne sais pas pourquoi il semble savoir qui tu es. Il n’est pas au courant. »
Elle marche vers le bas des escaliers, pose une main sur la rampe et se penche pour appeler. « BEEEEN ! » Sa voix qui porte est un ordre. Elle attend quelques secondes, prête à crier à nouveau, mais elle entend les pas du jeune homme, et bientôt sa silhouette apparaît et il redescend les escaliers. « Je veux que tu partes immédiatement et t’as intérêt à trouver un autre endroit où dormir ce soir », elle ordonne en désignant la porte. « comment sais-tu qui elle est ? » elle murmure à voix basse, pour que Sloane n’entende pas.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Au moins, Sloane semblait surprise mais ne s’agitait pas comme Scarlett pouvait le faire sur le canapé: il y en avait au moins une des deux qui avait une réaction adaptée à la situation. Il attrapa sa main dans la sienne, la serra doucement en esquissant un petit sourire poli. « Ravie » - « Parle pour toi » En même temps, ce n'était pas tant à elle qu’il adressait la parole ni ses salutations - elle avait qu’à se concentrer pour boutonner correctement sa chemise, ce serait davantage utile ici. « Essaie pas d’en profiter » Il fit une petite moue rieuse. « C’est bon t’en fais pas. » S’il voulait, il avait d’autres options à portée de main pour le faire sans avoir besoin de tirer le cou davantage en contournant le canapé sur le chemin des escaliers pour en profiter pour observer Scarlett plus en détails.
Ruben avait monté les quatre premières marches lorsque la voix de Sloane se mit à résonner dans son dos de nouveau. « Ça s'est plutôt super bien passé. J'imagine que c’est le fameux quelqu’un que tu héberges. » Il souriait tout seul: elle parlait donc de lui à d’autres personnes. Il monta une marche de plus. « Ruben » Une autre encore. « Il était tellement occupé à faire le malin qu’il ne s’est pas présenté. Avec son égo démesuré, il croit sûrement que je t’ai parlé de lui en long et en travers et qu’il pouvait sauter les présentations » Et il avait eu raison: elle avait parlé de lui - même s’il n'avait pas envie de savoir les raisons pour lesquelles elle l’avait fait, elle l’avait fait c’était tout ce qui comptait. Deux marches supplémentaires - il abusait peut-être de la lenteur pour monter ces dernières, sachant pertinemment qu’il serait bientôt sur le palier de l’étage. « Quoique vu ta réaction, j'imagine qu'il s’agit de quelqu'un de plus…proche ? » Son premier pied sur le palier, il s’arrêta dans son élan; pardon ?. « Hein ?? » Il pivota sur lui-même à l’étage. « Ew, non !! » Il leva les yeux au ciel: donc elle le retrouvait si repoussant que ça ? Il savait qu’elle n’était pas sensible à son charme comme pouvaient l’être d’autres, mais au point de répondre de cette façon et surtout de manière spontanée ? Oh, bien sur qu’il était vexé et même il était prêt à redescendre pour faire entendre son avis sur la question lorsque la voix de Scarlett se fit de nouveau entendre. « C’est juste… un… ami » Et à entendre ces mots là, les pas de Ruben se stoppèrent sur le palier et son coeur se sentit un peu plus léger; le sourire qu'il abordait était désormais attendri plutôt qu’amusé: elle avait avoué à quelqu’un d'autre qu’il était son ami.
« Mais maintenant qu’il est là, on peut lui proposer un café. » - « Hors de question » Super. « Si tu le connaissais, tu comprendrais. Je vais entendre parler de cette histoire pendant des mois » Elle n’avait pas tort. « Et je ne sais pas pourquoi il semble savoir qui tu es. Il n’est pas au courant. » Il fit une petite moue douteuse: il n’était pas tout à fait d’accord avec cette affirmation là.
« BEEEEN ! » Elle se tenait en bas de l’escaliers désormais - même s'il n’avait pas entendu les pas, il l’aurait compris à la manière dont sa voix portait. Soufflant quelque peu, attendant une seconde mais pas une de plus, il descendit quelques marches pour se retrouver presque à la hauteur de la jeune femme; s’accroupissant sur l’une des marches et se penchant quelque peu vers elle pour écouter ce qu'elle avait à lui dire. Haussant un sourcil au passage, s’étant paré de nouveau de son petit sourire insupportable pour l’occasion. « Je veux que tu partes immédiatement et t’as intérêt à trouver un autre endroit où dormir ce soir » - « J’aurais pas fait de bruit tu sais, t’aurais rapidement oublié que j'étais là. » Il avait eu l’intention de partir en réalité dès qu’il avait compris qu’il dérangerait, mais étant déjà sur place il souhaitait en profiter pour récupérer réellement ses affaires. « comment sais-tu qui elle est ? » Il haussa un sourcil, quelque peu décontenancé par la question; il ne se défaisait pas de cette mine amusée en revanche parce-qu'il se moquait il ne nierait pas un peu de Scarlett de cette manière là. « T’es si naïve c’en est presque mignon. » Il se pencha encore un peu pour être sur de parler au même ton qu’elle, ne souhaitant pas il supposait que Sloane entende leurs paroles là. « Tu m’as mentionné que deux personnes depuis qu’on se connait Scarlett: Swann mais t’es pas son genre, et Sloane. C’était facile de deviner. » Il fronça le bout du nez. « Et tu parles beaucoup, beaucoup d’elle. Je suis pas assez idiot pour pas faire les liens. » Et il ne s’excuserait pas. « Tu me laisses deux minutes et je disparais, ça te va ? Promis je récupère juste des affaires. » Ben était déjà en train de se relever de toute manière pour remonter à l’étage et partir ensuite comme si de rien n’était.
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Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
HELEN › une citation sur les amis de toujours (qui poussent les autres à se foutre sur tinder quand ils sont mariés) (oups)
SINOE › une citation sur les amis qui ne soit ni issue de friends, ni de toy story
PENELOPE › une citation sur les potes sur lesquels on a eu un crush plus jeunes et qui nous sauvent le cul un jour, idéalement
« Ruben », lui confirme Scarlett d'un ton revêche quand la psy conjecture sur l'identité du fameux quelqu’un qui squatte : et à en jauger par la réaction de la jeune femme, il tient davantage du rat qui a élu domicile sous les placards que du colocataire parfait qui remplit la moitié de ses tâches ménagères et ne fait pas de bruit après vingt-deux heures. Cela dit, Sloane imagine qu’à peu près toute personne avec un pouls rentrerait dans la catégorie nuisance en passant plus de quelques heures chez elle – a fortiori avec le sourire narquois et hautement satisfait que le fameux Ruben lui a sorti avant de s'éloigner vers l'escalier. Ça fait l'effet à Sloane d'un petit frère qui pourrit la vie de sa grande sœur en phase emogoth rien qu’en la regardant à travers la cour de récré. Elle est quand même contrainte, après quelques insultes lâchées avec force à l'encontre du jeune homme, d'émettre l'hypothèse qu'il s’agisse d'un conjoint quelconque : après tout, Scarlett ne lui a jamais réellement répondu quant à son statut social, lors de cette fameuse soirée chez une connaissance commune. Et à deux trois points près (le motel, la salle d’archives, le surf, l'atelier, les couteaux, les regards qui glissent, les sourires qu’elles surprennent parfois), ce ne serait pas étranger à l'arrangement qu’elle avait pu avoir avec Natalia durant leur mariage – à ceci près que chacune de ses liaisons était nécessairement informée de son mariage.
Pour autant, Sloane a du mal à imaginer ce qui gênerait autant Scarlett, si ce n'était ça.
« Hein ?? …Ew, non !! » La réaction est épidermique et Sloane imagine qu’à la place de Ruben, elle l’aurait très mal prise. Mais soit : juste un ami. Aucun soulagement, non, non. « Okay », qu'elle lâche, à moitié soulagée (non), à moitié dans une tentative d’apaiser le dégoût et l’indignation sur les traits de sa vis-à-vis. Elle n’a jamais vu Scarlett s'indigner avec cette espèce de candeur qu’elle trouve un peu touchante, outre son excès : quand elle s’énerve, elle est toujours posée, acerbe, acide. Là, ça tient plus d’une gêne qu'elle ne semble pas contrôler, forcée de se dandiner sur place pour trouver un exutoire à sa frustration. Elle tente de la titiller avec la possibilité d'un café et suppose que même un poisson affamé ne mordrait pas à l’hameçon aussi rapidement – soit, tant pis pour le café et la curiosité qu’elle devra soigneusement ranger jusqu'au prochain millénaire où Scarlett cédera un minuscule bout d'information sur elle-même. « Et je ne sais pas pourquoi il semble savoir qui tu es. Il n’est pas au courant. » Sans se départir de sa moue, la brune hoche la tête d'un air moitié convaincu. Scarlett ne ramène donc jamais personne chez elle, pour qu'il pense avoir affaire à quelqu'un en particulier ? Pas le temps de demander d'une façon cryptique ; Scarlett engueule son petit frère depuis le bas de l'escalier et ils parlent en pspspsps indéchiffrables, tandis que Sloane jette un œil à son portable et se demande quels choix de vie l'ont menée là.
Le dénommé Ruben finit par partir, Scarlett est toujours plantée dans l'entrée comme un pic rigide et fortement contrarié, et Sloane se demande si le pli entre ses sourcils va rester gravé par l'effort. « Que de messes basses, pour juste un ami », taquine-t-elle finalement, juste pour ne pas mourir dans le silence. Elle a presque mis la pause de Scarlett entre chaque mot, mais il lui semble que le message rentrera déjà bien. Elle s'est rabattue dans le canapé, l'air toujours nonchalant, un peu distant – pas prêt à se remettre dans l'humeur qui précédait l'interruption, en tout cas. « On est sûres qu'il ne va pas revenir à l'improviste d'ici une heure ? » Son expression faciale indique qu’elle n’a pas nécessairement envie de lancer les paris. C'est toujours avec la même moue qu’elle ajoute, façon bouteille à la mer, ou peut-être pavé dans la mare – « Sinon… On peut sortir dîner, ce soir. Ou un de ces jours. » C’est risqué, elle en a conscience. Elle s’attend déjà à recueillir la logorrhée ne pense pas qu'on est amies juste parce qu'on couche ensemble trois fois par semaine, Sloane, avec la sortie dramatique de sa propre maison jusqu'à ce qu'on ne puisse plus l’apercevoir – et c'est peut-être stupide de le formuler comme tel, sans autre justification implicite sinon j’en ai envie. La psy corrige le tir : « Ça devient claustrophobe. Et puis, je t'avoue que même si Ruben a l'air très sympa, l'idée de me refaire jeter du canapé me tente moyennement. »
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Sloane a son regard pétillant, celui où elle observe une situation, passe les informations dans son filtre de psy insupportable, et semble tirer des conclusions que seule elle connaît, mais qui lui font décrocher un sourire en coin. Scarlett déteste ça, elle voudrait prendre Sloane par les épaules et la secouer jusqu’à qu’elle crache toutes les choses qu’elle a conclues, et Scarlett déteste encore plus ça que pour une fois, elle n’est pas tout à fait en contrôle de la situation. Ruben opère comme un parasite, son sourire charmant, ses sous-entendus, son besoin insupportable de préciser à Sloane qui sait qui elle est (comment ?!) et l’idée que les deux s’assoient pour partager un café donne de l’urticaire à Scarlett. Elle comprend un peu mieux pour Ruben a été si agacé qu’Ambrose et elle dînent ensemble, ce soir-là où elle les a surprises. La différence, cependant, c’est que Ruben adore qu’on parle de lui tandis que Scarlett est allergique à l’idée que deux personnes qui la connaissent un minimum puissent partager ce qu’ils ont pensé d’elle. Elle ne veut d’ailleurs rien qu’ils pensent d’elle (à part, à la limite, qu’elle est impressionnante, intéressante, et autres qualificatifs qui ne prennent en compte que sa personnalité professionnelle, son aura, et c’est tout.)
Elle rappelle Ruben pour qu’il descende et s’explique. Scarlett est douloureusement consciente que Sloane est derrière, qu’elle peut les observer, mais elle reste dos à elle, murmure tout bas pour créer une petite bulle qu’elle ne pourra pas pénêtrer, entendre, analyser. « J’aurais pas fait de bruit tu sais, t’aurais rapidement oublié que j'étais là. » « Tu couches peut-être Ambrose pendant que tu penses que je dors, mais j’ai plus de respect pour ma vie privée personnellement », elle réplique, une remarque acerbe qui souligne ce fameux soir où Ruben a pensé à être discret en ramenant Ambrose chez elle alors qu’elle lui avait demandé de n’avoir aucun invité à dormir. Mais tout ça ne l’intéresse finalement pas tant que ça, elle veut savoir comment Ruben à deviner que Sloane était Sloane. « T’es si naïve c’en est presque mignon. » Elle pourrait vraiment le baffer. « répondsmoiruben!!! », elle siffle, agacée que la situation traîne autant. Elle veut juste qu’il parte, veut qu’il n’ait jamais vu Sloane, ce canapé, les cheveux ébourrifés. « Tu m’as mentionné que deux personnes depuis qu’on se connait Scarlett: Swann mais t’es pas son genre, et Sloane. C’était facile de deviner. » « Bien sûr que je suis son genre on est sorti ensemble, imbécile », elle réplique, pour ne pas parler du sujet principal. D’accord, elle a mentionné Sloane, mais c’était principalement pour la critiquer, pas pour dire que oui, au passage, elle était plutôt à son goût. « Et tu parles beaucoup, beaucoup d’elle. Je suis pas assez idiot pour pas faire les liens. » Scarlett fronce tout son visage, le nez, les sourcils, une moue de colère, de gêne, parce qu’elle a perdu de sa superbe pour répliquer. « Tu me laisses deux minutes et je disparais, ça te va ? Promis je récupère juste des affaires. » « Cinq minutes, pas plus. » Elle répond, comme une menace - et il la connaît assez pour savoir qu’elle est sérieuse.
Elle reste plantée un peu loin de Sloane, Ruben remonte, redescend, part en claquant la porte avec un guilleret ”Bonne soirées les filles !” et elle pourrait sincèrement mettre feu aux affaires qu’il laisse dans la penderie de la chambre d’ami-NON d’invités!!! « Que de messes basses, pour juste un ami » Scarlett soupire. « Je ne voulais pas que tu m’entendes le menacer de mort, ça aurait gâché cette image si douce que tu as de moi », elle fait remarquer avec ironie. Elle s'assoit sur le canapé, un peu éloignée de Sloane. Elle se sent toujours contrariée, froissée comme une boule de papier. « On est sûres qu'il ne va pas revenir à l'improviste d'ici une heure ? » Elle hausse les épaules. « Franchement, ça serait son genre », elle commente, en levant les yeux au ciel. Elle croise ses jambes, balance son pied gauche dans un geste impatient. « Sinon… On peut sortir dîner, ce soir. Ou un de ces jours. » Scarlett lève un sourcil, se tourne vers Sloane pour l’observer, pesant elle-même l’option dans sa tête. « Ça devient claustrophobe. Et puis, je t'avoue que même si Ruben a l'air très sympa, l'idée de me refaire jeter du canapé me tente moyennement. » Elle secoue la tête. « Ma tentative de pimenter notre vie sexuelle aurait donc échouée ? » Elle plaisante sentant son estomac se contracter quand elle réalise avoir préciser notre comme si les deux jeunes femmes partageaient vraiment quelque chose. Immédiatement, Scarlett se redresse, se reprend, se referme. « On pourra dîner une prochaine fois. Mais… » Elle marque une pause, réfléchit. Habituellement, elle n’a pas de mal à exposer ses conditions. « Tu sais que je ne date pas, Sloane, pas vrai ? » Elle précise factuellement. « Et avant que tu me répondes oh ça va calme toi j’ai juste proposer un dîner pas un mariage, je te dis juste que je préfère être claire. Je sais comment ces choses-là finissent, sinon. » Décidément, c’est elle ou le mood de ce soir est définitivement ruiné ? Elle passe ses mains sur son visage, dans ses cheveux. « Tu peux toujours m’ôter ce petit haut qui t'obsédait aujourd’hui, mais si t’es plus dans le mood, c’est ok. On se verra, hmm », elle réfléchit à quand elle passe sur le set cette semaine. « vendredi, je passe pour une réunion. » Et hop, elles sont de nouveau collègues, c’est facile, c’est simple.
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Sloane Jarecki
la voix de la raison
ÂGE : christ+2 (35 ans). SURNOM : S, Slo, "mman" depuis que Delilah arrive à faire des syllabes cohérentes. STATUT : divorcée de sa bestie de toujours, avec qui elle coparente depuis un an. scarlett n'est qu'une aventure passagère à laquelle elle ne s'attache pas, promis juré. MÉTIER : ancienne psychologue pour enfant reconvertie en psy des stars, mais davantage de l'acabit love island que gwyneth paltrow. sur le côté, fait de la sculpture sur bois. LOGEMENT : une maison à bayside avec une chambre pour delilah, une pour son ex femme, et un atelier énorme pour sa passion. POSTS : 426 POINTS : 380
TW IN RP : négligence et violences parentales, suicide d'un proche, aliens (on sait jamais) TW IRL : age gaps majeur/mineur romancésGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : NATALIA yes, i know that love is like ghosts, and what ain't living can never really die. you don't want me, baby, please don't lie, but if you're leaving i gotta know why.
SCARLETT when you look at me like that, my darling, what did you expect? i'd probably still adore you with your hands around my neck (or i did last time i checked)
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Se passe un long moment durant lequel Sloane est toute seule dans le salon, assise dans le canapé à regarder ses doigts, puis son portable, puis le plafond en attendant que Scarlett daigne revenir et lui expliquer un semblant de ce qui se passe. Quand elle revient, c’est évidemment mutique, apparemment fortement irritée, et Sloane n’est pas sûre de ne pas risquer de se faire pousser du canapé une seconde fois. Elle presse un peu le sujet malgré le risque : est-ce qu’il s’agit d’un mari déçu, d’un mari taquin, d’un ami mystère ? A ce stade, tout est possible, mais elle part toujours du pire pour créer une réaction : « Je ne voulais pas que tu m’entendes le menacer de mort, ça aurait gâché cette image si douce que tu as de moi » Et comme d’habitude, Scarlett répond volontairement à côté, et retourne faire son boudin dans un coin du canapé. Si elle ne peut pas maîtriser la situation, elle peut au moins contrôler le flux d’information à ce propos, imagine Sloane qui n’ose trop rien dire, spectatrice malgré elle d’une espèce de scène de ménage inversée où son hôte se retrouve vexée qu’on l’ait trouvée avec une amante. La psy pousse un peu, à nouveau, tente de se renseigner sur l’emploi du temps du nommé Ruben et n’obtient à nouveau qu’un peu de vent agrémenté d’un air bougon.
Et enfin, peut-être parce que la situation semble surréaliste et que plus rien ne la gêne, à moins que ce ne soit l’ultime tentative de générer une réaction, elle s’entend proposer un dîner. C’est épidermique : Scarlett la détaille d’un air mi-surpris, mi-interdit, et elle se sent obligée d’ajouter une justification à la con d’une voix aussi laconique que possible. Si elle tendait l’oreille, elle entendrait sûrement les sonnettes d’alarme dans le crâne de sa vis-à-vis (à moins que ce ne soit Ruben qui se colle à la porte pour écouter la discussion et fait retentir la sonnette avec son oreille). Mais rien : pas de colère, pas de froid, rien qu’un « Ma tentative de pimenter notre vie sexuelle aurait donc échouée ? » qui la surprend et lui tire un sourire, et il lui faut consciemment placer de la force dans la tâche de ne pas réagir à la mention. C’est la tachycardie du café de 15h, c’est fréquent une fois les trente ans passés. « On pourra dîner une prochaine fois. Mais… » Pas besoin de poursuivre : Sloane connaît déjà la suite. Elle ne l’interrompt pas pour autant, se contente de lever les yeux au ciel d’un air amusé quand vient irrémédiablement la condition. Chacune semble prendre un pas d’avance sur l’autre pour mieux anticiper ses réactions. « Ah. T’as peur que je sois une énième femme qui tombe amoureuse de toi après avoir couché trois fois avec toi, hm ? » C'est un peu ironique ; un poil moqueur, même, pour celle qui se rendrait compte que si l’avertissement la heurte, ce n'est peut-être pas pour rien, si elle daignait ouvrir un peu les yeux. L'idée d'une Scarlett briseuse de cœurs n’a rien d’étonnant, bien qu’elle la fasse sourire. « Je sais. Promis, ce n’est pas un rencard. » Et ni sa voix, ni son expression faciale ne laissent filtrer que ça aurait pu être le cas, si la rousse avait vu les choses un peu différemment. Elles sont au clair quant au fait que ça n’ira pas plus loin, et Sloane aime respecter les marchés.
Pour l’heure, elle se sent un peu bizarre, un peu nue ici, d’une façon qui ne lui plaît pas totalement, et elle ignore que blâmer, entre l’irruption de Ruben, l’attitude de Scarlett et sa propre proposition inattendue. Pour autant, dès que la propriétaire des lieux fait mine de mettre fin à leur rencontre, Sloane n’en a plus particulièrement envie : et c’est un autre signe, un piège qui se referme sur elle avec sa main qui l’actionne comme une grande. Elle a les roues, le bâton, et le bras assez grand pour faire se rencontrer les deux : super, parfait. Elle se sent un peu nulle, un peu vulnérable, surtout remplie d’orgueil, maintenant qu’elle est passée par les sensations d’être la plus belle femme du monde, la maîtresse délaissée puis la side-piece à qui il faut bien rappeler que le mariage n’arrivera pas. C'est surtout l'orgueil, qui parle. « Vendredi, alors », qu’elle conclut sans donner suite à la réflexion sur le haut de Scarlett – mais elle ne cache pas non plus que ses yeux considèrent l'idée. « Je t’attendrai pour dîner. À Quick, si tu veux, je voudrais pas que tu te fasses des idées. » Son regard retrouve le sien et elle sourit à Scarlett d'un air mutin, un peu moins sur ses gardes. Elle se tourne légèrement sur le canapé, laisse son bras franchir l'espace entre elles pour trouver la cuisse de Scarlett, qu’elle caresse du bout des doigts. Elle est loin, la chaleur de tout à l'heure, mais la tension est toujours dense autours d’elles, elle se répand jusque dans son bras et Sloane se rapproche davantage, avec un sourire. « Tu sais, finalement », elle murmure, et déjà, ses lèvres trouvent le cou de Scarlett, l’embrassent avant que ses dents ne l’effleure légèrement, « j’ai très envie de te voir sans ce haut. » La main quitte sa cuisse et trouve son cou, s’y pose avant de redescendre, de frôler sa peau de ses ongles avant de s’attaquer lentement à chaque bouton. Là où ses dents s’attardent, sa langue apaise ; ses doigts s’aventurent à peine plus, faussement chastes. « Mais si je m’attarde encore, j'aurai peur de ne pas pouvoir partir après. » Un dernier baiser et déjà elle est debout, dégageant ses cheveux de sa nuque et regrettant déjà l'absence de contact – mais soit, tant pis, et elle espère que Scarlett le regrettera davantage encore. Qu'elle prenne ça comme une vengeance pour le canapé, même. « Et je voudrais vraiment pas que tu te fasses des idées. » Elle a l'air tellement satisfaite que c’en est indécent, et elle s’en féliciterait si ça ne piquait pas autant l’une que l'autre ; « passe le bonsoir à Ruben quand il rentrera », qu’elle lance une fois la porte atteinte. Celle-ci se referme sur elle, assez fort pour qu’elle se convainque enfin qu'elle n’a rien à faire à s’attarder ici.
i'm living over city and taking in the homeless sometimes, i've been living in an idea from another man's mind. maybe I'm a fool to settle for a place with some nice views, maybe I should move, settle down, two kids and a swimming pool -- i'm not brave (c)flotsam.