(raelyn) where do i go, what do i need, is it ecstasy or is it fear?
Miles Hawkins
ÂGE : 38 ans, lui qui pensait ne pas dépasser la vingtaine s'approche dangereusement de la quarantaine. Et après ? SURNOM : Tapez injures sur google, et vous aurez une liste de tous les noms donnés à Miles dans le répertoire téléphonique de ses proches. STATUT : En couple depuis plus de cinq ans. Elle est belle, elle est intelligente et elle l'accepte pour tout ce qu'il n'est pas. MÉTIER : Il serre des mains avec des pochons à l'intérieur, y récupère au passage quelques billets. Dealeur pour le compte du club depuis belle lurette, homme de mains (et de confiance) quand on le lui demande. LOGEMENT : Il vit au #57 bywong street, dans le quartier de Toowong. Il a emménagé dans cette belle maison il y a trois ans avec Jade, sa compagne. POSTS : 110 POINTS : 10
TW IN RP : drogues, alcool, violence physique et verbale, décès d'un enfant, gang. TW IRL : try me. (n'hésitez pas à m'en parler au préalable si vous pensez qu'un sujet que vous abordez dans vos rps peut être déstabilisant). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkred. RPs EN COURS : raelyn #1 › in spite of the way you were mockin' me, acting like i was part of your property. remembering all the times you fought with me. i'm surprised that it got so far. things aren't the way they were before, you wouldn't even recognize me anymore, not that you knew me back then, but it all comes back to me in the end
jade #1 › look at all this heartache, what is left? forgetting how it started, this is how it ends. i know i've done wrong, and i'll pay for it. but it's your time to talk, for once i'm listening AVATAR : casey deidrick. CRÉDITS : isharewhereiwant (avatar). DC : non. INSCRIT LE : 10/09/2024
Depuis quelques semaines, Miles a retrouvé un semblant de routine. Rien de grandiose ; ça ne le sortira par de sa misère, il n’ira pas au bout du monde, n’aura pas une grande maison avec deux chiens et trois gosses, ne touchera pas une richesse inattendue. Mais quand il est avec elle, un sourire apparaît régulièrement sur son visage et un sentiment chaleureux s’empare de ses tripes. Ce qu’il aime le plus en sa compagnie, c’est qu’il n’a pas besoin de faire semblant, qu’il peut faire tomber les façades et être le jeune type paumé qu’il a toujours été. Ce soir, comme tous les autres depuis qu’ils se connaissent, ils vont refaire le monde à deux et partager leur solitude. Les mains dans les poches et une clope au bec, il attend que le service de Raelyn se termine. Lui ne travaille pas, en ce moment. Son dernier job s’est mal terminé et depuis, il peine à trouver quelqu’un qui veuille bien l’engager. Et puis il faut bien l’avouer, il ne cherche pas activement. Le propriétaire de l’endroit où il dort en ce moment ne semble pas préoccupé par la situation de son bien et Miles compte bien en profiter au maximum jusqu’à ce qu’on vienne le déloger. Quand la rue l’appellera, il trouvera de quoi se faire quelques billets pour, une énième fois, repartir de zéro. En attendant, il profite de ce bonheur éphémère. Il sait bien que ça ne durera pas – que ça ne dure jamais – alors autant plonger dedans corps et âme. Il écrase son mégot par terre quand la porte de service grince de toutes ses forces, laissant apparaître à son encadrure la jeune Blackwell. Miles pose ses yeux sur elle et se sent tout de suite immergé d’un sentiment de bien-être. Elle lui fait du bien, juste à être là. « J’ai une idée. » Il en a une différente tous les soirs. Un jour, ils finiront par se faire arrêter et seront enfermés dans des cellules éloignées. Mais pour l’heure, ses idées lui semblent toujours brillantes et la manière dont ils les mettent à l’œuvre est souvent hilarante. Ils s’en souviendront encore dans vingt ans, c’est sûr et certain. « J’ai vu une alim’ qui est ouverte jusqu’au petit matin. J’pense que les types qui bossent là-dedans doivent pas être très frais. On y va, tu lui fais ton numéro de charme et j’nous prends de quoi te récompenser de tes heures de boulot. » Il trouve toujours une belle formule pour la faire passer avant lui, comme s’il n’avait pas l’intention de boire plus de la moitié de la bouteille qu’il arrivera à camoufler sous sa veste. Il applique les conseils que lui donnaient ses parents ; toujours faire passer les autres avant soi. Il a rajouté quelques mots à cette recommandation ; même si c’est un mensonge. « Ça a été ? » Il demande, quand même, parce qu’il a envie qu’elle lui raconte tout. Tout ce qui pourra le sortir de son quotidien à lui, tout ce qui lui fera se rendre compte qu’il y a pire ailleurs. .
i kept everything inside and even though i tried, it all fell apart. what it meant to me will eventually be a memory of a time when i tried so hard and got so far, but in the end, it doesn't even matter
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Ce geste je l’ai répété des dizaines, des centaines de fois même peut-être. Attraper le sachet plastique, l’ouvrir, et le secouer d’une main tremblante. Regarder la poudre blanche tomber, sentir mon cœur qui s’accélère, attraper ma carte de fidélité Target qui ne quitte jamais la table de mon studio pourri pour aligner difficilement la poudre en une longue ligne, attraper une paille coupée au ciseau que j’utilisais également depuis des semaines, pencher la tête, et inspirer, dans l’urgence, toujours dans l’urgence, tellement mon corps appelle la drogue. Ce geste, je l’ai rêvé toute cette putain de soirée et j’ai failli m’enfermer dans les toilettes du bar pour craquer. Je ne consomme pas en public, je le fais seule, là où j’ai l’impression que ça n’a pas d’importance, ou en compagnie de Miles, avec Miles, c’est différent. Ce soir, j’ai failli le faire et la seule raison qui explique que j’ai toujours les pensées claires, c’est que je suis à sec.
Complètement et irrémédiablement à sec. « Tu me ferais une avance sur mon salaire ? » que j’ai demandé au patron du bar en fin de soirée, avant de me tirer, sans le moindre succès. Je ne m’attendais pas à une réponse positive mais qu’avais-je à perdre, au juste ? « T’as qu’à bien bosser pour les pourboires. » Voilà ce qu’a répondu cet enfoiré, parfaitement conscient de ce qu’il faut faire dans un quartier aussi pourri que celui où il a ouvert son établissement pour avoir le moindre pourboire intéressant.
« Tu fais chier putain. » « Si t’es aussi aimable avec les clients, c’est sûr que t’es mal barrée. » « Ils en ont rien à foutre tes clients que je sois aimable ou pas. Tout ce qu’ils veulent, c’est mater mon cul. »
Un regard l’air de dire c’est ton problème ça, pas le mien plus tard et me voilà congédiée et, quand je quitte son putain d’établissement par la porte de derrière, celle qu’utilisent les employés pour aller et venir, je la claque le plus fort possible, en signe de protestation (pas si) silencieuse. De ma veste en cuir piquée dans une friperie et marquée par les années d’utilisation, je tire mon briquet et une cigarette que j’allume en me protégeant du vent de ma main libre. Le tabac n’apaise pas la brûlure dans me veines, celles causée par l’appel de mon poison, mais il maintient sous cloches mes tremblements. Je n’aperçois Miles qu’après avoir rangés mon briquet, mon paquet de clopes et relevé mon regard. La vue de sa silhouette d’idiot me colle un sourire en coin, et je traverse la rue pour le rejoindre. « J’ai une idée. » Elle est forcément merdique, et elle va forcément me plaire. Le brun ne m’a jamais tirée vers le haut, il m’a au contraire foutu la tête sous l’eau lorsque nous nous sommes rencontrés, mais je l’aime bien. J’aime le fait qu’il éloigne la solitude, et j’aime le pseudo contrôle que j’ai l’impression d’avoir sur lui, à cause de l’affection, parce qu’il me prend pour une petite sœur ou parce qu’il aimerait me sauter. J’ai encore du mal à mettre le doigt sur la raison exacte derrière son comportement, et je crois que je m’en fous. « J’ai vu une alim’ qui est ouverte jusqu’au petit matin. J’pense que les types qui bossent là-dedans doivent pas être très frais. On y va, tu lui fais ton numéro de charme et j’nous prends de quoi te récompenser de tes heures de boulot. » Nous ne trouverons pas ce dont j’ai besoin pour me sentir mieux dans une supérette, mais c’est un début acceptable, si bien que, tandis que je tire sur ma cigarette, mon sourire s’agrandit. J’expire la fumée toxique par la boutique, mes lèvres à peine entrouvertes, et je réponds. « Ça me va si tu prends à bouffer en plus. J’ai la dalle. » Je mange à peine à cause de la poudre, même quand j’ai l’impression d’être affamée. J’ai perdu des kilos qui n’étaient pas réellement superflus depuis que j’ai quitté ma campagne et, lorsque le miroir de ma salle de main me renvoie l’image de mon corps nu qui ressemble à celui d’une adolescente de quatorze ou quinze ans, je sens le goût de la bile me monter dans la gorge et la honte m’enlacer. Dissimulée derrière ma veste en jean beaucoup trop grande pour moi, j’ai au moins l’impression de donner le change.
« Ça a été ? » - « Comme d’habitude. » En route vers le lieu de notre prochain délit, j’enfonce ma main libre dans ma poche tandis que l’autre – elle tremble comme si j’étais atteinte de Parkison – fait naviguer ma cigarette entre mes lèvres et mes doigts fins. « Des mains au cul et l’autre con derrière qui me hurle dessus parce que je suis pas assez rapide ou pas assez souriante. » Mais comment l’être dans un établissement aussi mal fréquenté que le sien ? Les hommes qui viennent s’accouder au comptoir poisseux du Blackbird ont au moins le double de mon âge et aucune pensée catholique à mon égard. Si au moins ils se contentaient de la garder pour eux… « T’es à sec ou y’a moyen que tu me dépannes ? » Il sait de quoi je parle. Il sait ce que je veux. Et dans mon esprit, il ne peut rien me refuser quand je pose sur lui mon regard de biche parfaitement étudié.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Sam 26 Oct - 11:59, édité 4 fois
Miles Hawkins
ÂGE : 38 ans, lui qui pensait ne pas dépasser la vingtaine s'approche dangereusement de la quarantaine. Et après ? SURNOM : Tapez injures sur google, et vous aurez une liste de tous les noms donnés à Miles dans le répertoire téléphonique de ses proches. STATUT : En couple depuis plus de cinq ans. Elle est belle, elle est intelligente et elle l'accepte pour tout ce qu'il n'est pas. MÉTIER : Il serre des mains avec des pochons à l'intérieur, y récupère au passage quelques billets. Dealeur pour le compte du club depuis belle lurette, homme de mains (et de confiance) quand on le lui demande. LOGEMENT : Il vit au #57 bywong street, dans le quartier de Toowong. Il a emménagé dans cette belle maison il y a trois ans avec Jade, sa compagne. POSTS : 110 POINTS : 10
TW IN RP : drogues, alcool, violence physique et verbale, décès d'un enfant, gang. TW IRL : try me. (n'hésitez pas à m'en parler au préalable si vous pensez qu'un sujet que vous abordez dans vos rps peut être déstabilisant). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkred. RPs EN COURS : raelyn #1 › in spite of the way you were mockin' me, acting like i was part of your property. remembering all the times you fought with me. i'm surprised that it got so far. things aren't the way they were before, you wouldn't even recognize me anymore, not that you knew me back then, but it all comes back to me in the end
jade #1 › look at all this heartache, what is left? forgetting how it started, this is how it ends. i know i've done wrong, and i'll pay for it. but it's your time to talk, for once i'm listening AVATAR : casey deidrick. CRÉDITS : isharewhereiwant (avatar). DC : non. INSCRIT LE : 10/09/2024
Il n’arrive pas à savoir ce qu’il ressent pour la petite blonde. Leur relation n’est pas claire ; il n’arrive pas à mettre de mots sur ce qu’il ressent. L’affection qu’il éprouve à son égard est réelle, sincère, mais il y a quelque chose d’encore flou. Avec elle, il peut faire n’importe quoi. La dernière personne à l’avoir suivi dans toutes ses idées farfelues, c’était Mike, et il y a laissé sa vie. Voit-il en elle une petite sœur ? Aimerait-il plus que cela ? Il ne le sait pas encore et n’a pas envie de se poser davantage sur la question. Quand la réponse sera évidente, il lui en fera part. En attendant, il préfère lui exposer son plan du soir et l’emmener avec lui dans la supérette du coin. « Ça me va si tu me prends à bouffer aussi. J’ai la dalle. » « J’ai pas assez sur moi. » Quand il dit des choses comme ça, il a l’impression d’être l’homme le plus drôle au monde. Son ricanement en témoigne ; il est fier de sa blague. Il lui prendra évidemment quelque chose à grignoter. Elle a la peau sur les os – lui aussi est passé par cette étape avant de reprendre un peu de poids. Il se réveillait chaque matin avec la même idée ; faire comme la veille et se trouver une dose pour survivre à une nouvelle journée. Manger passait en second et, très souvent, passait même à la trappe. C’est lorsqu’un matin son corps ne le portait plus qu’il a compris que s’il voulait continuer ainsi, il devait faire des efforts supplémentaires et manger plus régulièrement. Durant un long moment, demander un sandwich aux passants devant une boulangerie suffisait à lui remplir l’estomac. Parfois, il se surprenait lui-même à faire les poubelles. Maintenant, il se sert dans les magasins et en ressort sans avoir dépensé un centime. Il y a bien longtemps que la culpabilité s’en est allée, à ce sujet-là.
Ils avancent en direction de l’alimentation croisée un peu plus tôt par Miles. Les petits commerces sont nombreux dans les environs ; une aubaine pour les voleurs du dimanche comme lui, qui préfèrent ne pas retourner deux fois au même endroit. Ça lui est déjà arrivé dans de plus grandes enseignes. Mais dans celles-là, où on ne voit qu’une dizaine de personnes par demi-journée, les visages sont facilement reconnaissables. Mieux vaut éviter de finir derrière les barreaux, encore plus pour un simple paquet de chips et une bouteille d’alcool. Comme à son habitude, le brun tente de faire la discussion. Même s’ils ont une vie totalement différente des autres jeunes de leurs âges, Miles essaie toujours de parler de tout et de rien, pour qu’ils aient de quoi alimenter une conversation jusqu’au bout de la nuit. Ce n’est pas parce qu’il ne vit pas grand-chose qu’il n’a pas énormément de choses à dire. Dans la rue, des choses, il en voit tous les jours. Et ça lui fait du bien de pouvoir en parler à quelqu’un qui peut le comprendre et, surtout, qui a d’autres anecdotes plus intéressantes à lui raconter. « Comme d’habitude. Des mains au cul et l’autre con derrière qui me hurle dessus parce que je suis pas assez rapide ou pas assez souriante. » Il grimace, n’a pas vraiment de solution à lui apporter. « Faudrait t’trouver quelque chose d’autre. » Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? « T’es à sec ou y’a moyen que tu me dépannes ? » Le regard de Raelyn pétille, et ça n’est le cas que lorsqu’ils commencent à parler de ça. « J’ai. » Depuis qu’ils se connaissent, il fait toujours en sorte d’avoir ce qu’il faut pour elle. Comme un père qui ramène du pain sur la table de sa famille, lui, il étale son rail sous les yeux de la blonde. Miles se conforte dans cette idée et n’arrive pas à se rendre compte d’à quel point c’est malsain, d’à quel point c’est de sa faute, d’à quel point ils ne s’en sortiront pas ni l’un ni l’autre s’il n’est pas le premier à faire un pas de côté. « Mais d’abord, à table. » Il pousse la porte de la supérette et rentre le premier, visage baissé, et avance jusqu’aux rayons les plus enfoncés du magasin. Ils n’ont pas fait ça beaucoup de fois, mais il a une totale confiance en Raelyn. Celui aux commandes n’est qu’un pion comme tous les autres quand elle, elle se place en tant que reine ; il ne peut rien face à elle et ne le sait pas encore. Il se cache entre deux rayons pour regarder la scène débuter au loin et, quand il est sûr qu’elle capte son attention, commence sa petite sélection ; ce qu’ils vont boire, ce qu’ils vont manger. Cacher des denrées sous son pull est devenu un jeu d’enfant, pour Miles. Lorsqu’il a fait le tour du rayon et qu’il est sûr de ne pas vouloir revenir en arrière, il retourne vers l’entrée où Raelyn et le gérant sont en pleine discussion. Il s’approche d’eux, de la sortie, et heurte la blonde avec son épaule. « Merde, désolé ! » Ils ne sont pas rentrés ensemble, ne se connaissent pas. « Rien d’mal ? » Il la regarde de haut en bas, regarde le gérant. « Excusez-moi, vraiment. Bonne soirée ! » Il balance ça d’un signe de tête vers le type et sort, ni vu ni connu. L’autre est plus préoccupé par l’épaule de la blonde, qui est faussement douloureuse. Une tactique payante ; quand un homme veut jouer aux héros, il devient aveugle.
i kept everything inside and even though i tried, it all fell apart. what it meant to me will eventually be a memory of a time when i tried so hard and got so far, but in the end, it doesn't even matter
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Manger n’est pas une priorité ; de l’adolescente en bonne santé et avec une forme physique correcte que j’étais en débarquant en ville en début d’année, il ne reste plus grand-chose. Quand je réalise que je n’ai mis les pieds à Brisbane qu’il y a quelques mois à peine, ça me file le tournis alors, pour éviter de penser, je prends une dose supplémentaire. La coke est devenue la solution à tout, même à ses propres maux, un bel exemple de cercle vicieux dont je n’ai pas la force ou la volonté de me sortir. Alors, à la place, je mets chaque jour mon bras un peu plus loin dans ce foutu engrenage. « J’ai pas assez sur moi. » Je lève les yeux au ciel dans un geste volontairement exagéré. « C’est fou ce que t’es drôle. » J’ignore qui de moi ou de l’addiction aime la compagnie de Miles, mais le résultat est le même ; je suis bien moins excédée que je ne fais mine de l’être.
« Faudrait t’trouver quelque chose d’autre. » - « Comme quoi ? » La moue boudeuse que je lui adresse ne m’aide pas à faire mon âge. Coincée quelque part entre l’adolescente que j’étais encore en quittant Charleville et la femme que j’essaie de devenir pour être prise au sérieux – et parce que les pourboires ne tombent pas du ciel – je suis un paradoxe vivant. Avec Miles au moins, je ne joue pas, et il redevient évident que je ne suis rien de plus qu’une toute jeune femme parfaitement dépassée par la situation dans laquelle elle s’est emprisonnée toute seule. « PDG d’une entreprise dans le nucléaire ? Modèle photo ? Hôtesse de l’air ? Prof à l’université ? » Mes doigts se resserrent autour de ma cigarette tandis qu’un rictus amusé étire mes lèvres et que ma poitrine se soulève au rythme d’un rire aussi doux qu’il est sarcastique. « Te fous pas de ma gueule. J’suis réaliste. Je peux rien faire d’autre. » Servir des verres dans un bar peu exigeant est l’un des seuls jobs qui ne demande pas la moindre qualifications et je ne sais pas idiote : je sais que je n’ai pas grand-chose à mettre sur la table. En plus de n’avoir aucune éducation supérieure, je ne suis pas l’employée du mois ; mes addictions entament largement ma fiabilité. Alors mon boulot est ce qu’il est, mais au moins c’en est un qui paye le toit miteux au-dessus de ma tête et ma consommation excessive. Je déteste dormir dans la rue autant que je déteste être en manque.
« J’ai. » Mon visage émacié s’illumine et je sors immédiatement ma main libre de ma poche pour la lui présenter, paume vers le haut, n’attendant qu’une seule chose, qu’il y dépose le mince pochon en plastique qu’il garde sur lui. Où est-ce qu’il est ? Dans la poche de son jean ? Celle de la veste qu’il a sur le dos ? Sans que je n’en soit consciente, mes yeux le parcourent à la recherche de mon Graal. « Mais d’abord, à table. » - « T’es chiant. » Courbaturée, je fais rouler mes épaules en arrière. « J’ai attendu toute la foutue soirée. » En règle générale, j’essaie de ne rien prendre avant de bosser. Le boss me foutrait à la porte s’il savait, s’il voyait.
Bon gré mal gré, je suis Miles jusqu’à l’entrée de la supérette et prends mon mal en patience. Toutefois, avoir l’air aimable, chaleureuse et souriante avec le jeune caissier a tout d’une épreuve. Mon sang me donne l’impression de me brûler les veines. Pourtant, je minaude. Je danse un ballet répété à de nombreuses reprises et pour cause : notre duo a fait ses preuves à de nombreuses reprises. Si bien que, lorsque je sens un coup léger dans mon épaule, je ne suis pas surprise et sais autant l’anticiper que réagir juste comme il faut. J’en fais assez pour irriter l’employé mais pas assez pour résonner comme une mauvaise actrice en train de donner la performance de sa carrière. « Merde, désolé ! » - « Fait attention où tu vas bordel ! » Le jeune caissier est plus scandalisée que je ne le serais si l’accrochage n’était pas un stratagème et, pour le calmer autant que pour achever de le mettre dans ma poche, je pose mes doigts sur son avant-bras et lui adresse un sourire de connivence, l’air de dire c’est pas, ne vous en faites pas. « Rien d’mal ? » - « Non c’est bon, y’a pas de mal. » Toutefois, je masse mon épaule pour la forme. « Excusez-moi, vraiment. Bonne soirée ! » Je lui tourne le dos, comme si je venais de décréter que ce rustre qui m’a bousculée et indigne de mon attention, avant de rassurer avec bien plus de chaleur dans ma voix le jeune employé qui, certainement pour m’impressionner, me narre à présent cette fois où des secouristes ont dû lui remettre l’épaule en place. Moi, je fais mine d’être intéressée quelques minutes supplémentaires avant d’acheter un paquet de cigarettes pour la forme et de quitter la supérette en allumant une seconde cigarette tirée de ce nouveau paquet. A l’angle de la rue, je retrouve un Mile qui m’observe avec son grand sourire de héros. « J’ai gagné un massage de l’épaule dans la bataille ? Non, parce que - » A nouveau, je fais rouler mon épaule en simulant une grimace de douleur. « Tu m’as fais super mal. Il faudra au moins ça pour que je sois capable de retourner bosser demain. »
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Miles Hawkins
ÂGE : 38 ans, lui qui pensait ne pas dépasser la vingtaine s'approche dangereusement de la quarantaine. Et après ? SURNOM : Tapez injures sur google, et vous aurez une liste de tous les noms donnés à Miles dans le répertoire téléphonique de ses proches. STATUT : En couple depuis plus de cinq ans. Elle est belle, elle est intelligente et elle l'accepte pour tout ce qu'il n'est pas. MÉTIER : Il serre des mains avec des pochons à l'intérieur, y récupère au passage quelques billets. Dealeur pour le compte du club depuis belle lurette, homme de mains (et de confiance) quand on le lui demande. LOGEMENT : Il vit au #57 bywong street, dans le quartier de Toowong. Il a emménagé dans cette belle maison il y a trois ans avec Jade, sa compagne. POSTS : 110 POINTS : 10
TW IN RP : drogues, alcool, violence physique et verbale, décès d'un enfant, gang. TW IRL : try me. (n'hésitez pas à m'en parler au préalable si vous pensez qu'un sujet que vous abordez dans vos rps peut être déstabilisant). GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkred. RPs EN COURS : raelyn #1 › in spite of the way you were mockin' me, acting like i was part of your property. remembering all the times you fought with me. i'm surprised that it got so far. things aren't the way they were before, you wouldn't even recognize me anymore, not that you knew me back then, but it all comes back to me in the end
jade #1 › look at all this heartache, what is left? forgetting how it started, this is how it ends. i know i've done wrong, and i'll pay for it. but it's your time to talk, for once i'm listening AVATAR : casey deidrick. CRÉDITS : isharewhereiwant (avatar). DC : non. INSCRIT LE : 10/09/2024
« C’est fou ce que t’es drôle. » Miles entend bien l’ironie dans la voix de Raelyn et pourtant, il l’assimile comme une douce mélodie. Plutôt que de vivre dans un drame, il a décidé de vivre dans une comédie : autodérision, humour noir, sarcasme ; tout y passe, pour mieux appréhender ce qu’il est en train de vivre et ce que le futur lui réserve. Ce côté comique qui lui colle à la peau n’a rien à envier au jeune adulte sérieux qui se cache sous ce premier masque. Lorsque le sujet et le moment le demandent, il oublie bien vite ses douces moqueries pour se plonger dans une discussion plus profonde. « Comme quoi ? » Il sait bien qu’ils ne vont faire que l’effleurer, ce monstre-là, que ce n’est pas ce soir qu’ils trouveront dans quoi ils vont bien pouvoir faire carrière. « PDG d’une entreprise dans le nucléaire ? Modèle photo ? Hôtesse de l’air ? Prof à l’université ? Te fous pas de ma gueule. J’suis réaliste. Je peux rien faire d’autre. » Elle lui semble fermée, comme si elle avait déjà accepté sa situation il y a bien longtemps et que l’espoir n’était plus fait pour elle. « T’en sais rien. Et c’est ça l’plus beau. Qui dit que demain tu seras pas à la tête d’un empire ? » Lui comme elle l’ignorent, mais Miles dit terriblement vrai.
Lui, il restera entre les quatre murs d’un squat pour le restant de ses jours, gagnera sa vie en faisant la manche ou en nettoyant des pare-brises et mourra moins misérable que s’il devait poser une arme sur sa tempe. Pour son frère, il a le devoir de vivre. Pour tous les autres, il est déjà mort à l’intérieur. Son phare dans la nuit, sa seule amie, sa seule raison d’exister se manifeste en une poudre blanche que Raelyn semble apprécier un peu plus chaque jour. Il l’a introduite à elle et depuis, il a l’impression qu’ils forment un trio. Il n’est pas dupe, le garçon ; si la blonde le pouvait, elle amputerait l’un des membres pour ne faire qu’un duo, et Miles passerait à la trappe. Tant qu’il a de quoi la fournir, tant qu’ils peuvent partager des soirées comme celle-là, il peut maintenir le lien qui semble les unir. À la minute où il ne lui sera plus utile, il disparaîtra. Il le sait, elle le sait. « T’es chiant. J’ai attendu toute la foutue soirée. » « Donc c’est pas quinze minutes de plus qui vont te tuer. » Non, ça pourrait être les quinze minutes salvatrices ; le type de la supérette pourrait appeler les flics, ils pourraient être embarqués, elle pourrait être envoyé en centre de désintoxication et se sortir de l’addiction. Mais rien de tout cela n’arrivera ce soir, malheureusement, heureusement, tout dépend du point de vue.
Il entre dans la supérette avec le costume d’un acteur nominé aux oscars, sort de celle-ci avec la cape de superman ; il se sent puissant lorsqu’il arrive à aller au bout de ses idées. La jeune Blackwell arrive quelques minutes après lui, un air impassible sur le visage. Il aimerait pouvoir aller creuser au fond de ses pensées et savoir ce qui se trame là-dedans. « J’ai gagné un massage de l’épaule dans la bataille ? Non parce que tu m’as fait super mal. Il faudra au moins ça pour que je sois capable de retourner bosser demain. » Elle fait mine de souffrir de l’épaule, ça le fait sourire. « On m’a dit que j’faisais de super massages, en plus. » Tout comme la blonde, il tire une cigarette de son paquet pour s’en allumer une nouvelle. Pour l’heure, c’est bien la seule chose qui peut le détendre, en attendant d’être totalement à l’abri des regards indiscrets. « C’est faux, c’est ce qu’ils disent dans les films. J’en sais rien, j’en ai jamais fait. » Autant être honnête, même si elle ne le lui demande pas. « J’ai mieux que ça. Un truc qui vaut tous les antidouleurs du monde. » Et pour appuyer ses propos, il glisse sa main dans sa poche, en attrape un petit sachet rempli de ce que les deux jeunes gens attendent depuis qu’ils se sont réveillés, et attrape la main de Raelyn pour lui glisser dans la paume. Si on lui disait à ce moment-là que dans dix ans il sera payé pour effectuer ce geste, il vous rirait à la figure. « Pour pas qu’tu partes en courant, j’te laisse vérifier. » Parce que la bouteille et les chips, elle, elle n’en a rien à cirer. « On va à la maisonnette ? » Miles aime varier les plaisirs et squatte à plusieurs endroits, mais il y en a un en particulier qui semble lui appartenir, désormais ; un cadenas dont seul lui et Raelyn ont la clé, et qui n’est jamais souillé par d’autres lorsqu’ils s’absentent. À l’origine, cette pièce avait été créée pour une compagnie de bus qui faisait des demi-tours dans la rue un peu plus loin – le type qui passait ses journées là-dedans faisait la circulation en amont dans la rue pour permettre au véhicule de manoeuvrer. Depuis, ils ont installé un rond-point et la bâtisse a été abandonnée, une aubaine pour Miles et Raelyn. Et puisque le brun n’attend aucune réponse, il se met en route vers leur chez eux de cette nuit. « Tu t’dis jamais que si t’avais changé genre un truc, tout se passerait différemment maintenant ? » Il n’a que sa compagnie à elle, alors c’est toujours à elle qu’il pose des questions qu’il n’ose pas à se poser à lui-même. Car confronter les autres à leur misère et à leur malheur, ça l’évite de faire face aux siens ; il paraît qu’il y a toujours pire ailleurs, il veut le voir de ses propres yeux.
i kept everything inside and even though i tried, it all fell apart. what it meant to me will eventually be a memory of a time when i tried so hard and got so far, but in the end, it doesn't even matter
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34323 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« T’en sais rien. Et c’est ça l’plus beau. Qui dit que demain tu seras pas à la tête d’un empire ? » Je laisse échapper un rire goguenard qui possède malgré tout encore les intonations de l’adolescence. J’ai beau le réfuter, j’ai beau avoir l’impression d’être tout sauf ça, c’est pourtant ce que je suis encore pour quelques mois aux yeux du reste du monde. Mais pas aux yeux de Miles ou, en tout cas, ce n’est pas ce que je lis dans les regards qu’il pose sur moi. « Moi je le dis. » Demain, j’ai plus de chance de crever sous un pont que de me retrouver à la tête de quoi que ce soit. Demain, je retournerai certainement travailler dans ce putain de bar miteux, et tous les jours suivants avec. « On t’as jamais dit que c’est moche de donner de l’espoir aux gens ? » Je minaude et le provoque plus que je ne pointe du doigt une réelle blessure. Je ne suis pas une jeune fille naïve qui rêve encore de pouvoir reprendre sa vie en main à l’aide d’un miracle. Je n’attends ni mon prince charmant venu me secourir, ni mon ange gardien. Je me contente de ce que j’ai ou, plutôt, je fais tout pour fermer les yeux sur ce que je suis devenue. Réfléchir à comment je vais me payer ma prochaine dose accapare la plupart du temps mes pensées, de toute façon. Pour l’instant, il y a au moins encore certaines choses que je me refuse à faire pour gagner de quoi m’acheter mon poison ; mais pour combien de temps ? « Donc c’est pas quinze minutes de plus qui vont te tuer. » - « Ca t’en sais rien. » Parfois, le manque me chuchote à l’oreille que je vais crever si je ne reprends pas un rail. Parfois, j’ai vraiment l’impression que je vais y passer, même si ce sentiment là est bien plus souvent provoqué par une surconsommation que par le manque. Dans ces moments, je traîne ma carcasse jusque sous la douche de mon studio, je me recroqueville sur le carrelage froid jure à tous les saints et qui veut bien m’entendre qu’on ne m’y reprendra plus, que si je survis à la nuit, je ne toucherais plus jamais à cette merde.
J’ai toujours rompu plus de promesses que je n’en ai tenues, après tout.
« On m’a dit que j’faisais de super massages, en plus. » - « Si on c’est toi-même et les super massages la branlette, ça compte pas hein, parce que franchement, vous êtes vraiment pas difficiles. » Les quelques hommes que je fréquente à l’occasion pour être une grande sont tous plus vieux, conscients que je mens sur mon âge mais peu regardant, et pas issus du fleuron de la gent masculine. « C’est faux, c’est ce qu’ils disent dans les films. J’en sais rien, j’en ai jamais fait. » Je me retiens de lui dire que je m’en doute, que ses mains semblent plus taillées pour les coups de poing ou pour étaler la poudre en lignes que pour les caresses. Je me retiens parce qu’il a encore quelque chose que je veux Miles, et un peu parce qu’il m’agace quand il fait sa tête des mauvais jours. « J’ai mieux que ça. Un truc qui vaut tous les antidouleurs du monde. » Mon visage s’éclaire en un instant. Le sourire qui étire mes lèvres n’a plus rien d’artificiel et, lorsqu’il attrape ma main pour y glisser un petit sachet en plastique, mes doigts se referment instantanément dessus. « Pour pas qu’tu partes en courant, j’te laisse vérifier. On va à la maisonnette ? » Je ne l’écoute déjà plus qu’à moitié. Avant toute chose, je lève le sachet au niveau de mes yeux, entre moi et la lune pour que sa lumière m’éclaire sur ce qu’il contient et je ne suis pas déçue. La fine poudre blanche m’est familière. J’ai confiance en Miles, de toute façon, même si je ne le lui dis pas. « Hum ? » La drogue disparaît dans ma poche, mais je l’entends m’appeler. « Ah ouais, si tu veux. » "On marche vite alors" disent mes pas rapides ; je dépasse presque Miles malgré ses deux têtes de plus que moi. Heureusement, notre squat de prédilection n’est pas bien loin. « Tu t’dis jamais que si t’avais changé genre un truc, tout se passerait différemment maintenant ? » Ce soir, le brun décide visiblement de jouer les philosophes. D’habitude, il attend au moins d’avoir commencé à consommer. « T’as commencé à t’amuser sans moi ou quoi ? » Je lui adresse un regard soupçonneux, un vrai, mais le sachet bien à l’abri dans ma poche me dissuade d’être trop mordante. « Tu voudrais être ailleurs, c’est ça ? Travailler derrière un joli bureau et amener ta jolie copine friquée au restaurant tous les soirs ? » Je le raille, jouant toujours de l’affection qu’il a pour moi autant que de l’indulgence que je sais que je provoque chez beaucoup de gens, avec mon air d’adolescente dans les fringues d’une adulte. « Non, j’y pense pas. » J’ai quitté ma ville natale en sachant très bien qu’il n’y aurait aucun retour en arrière et je préfère encore crever la gueule ouverte que de retourner à Charleville la queue entre les jambes. Je serais littéralement morte d’ennui là-bas, et ceux que j’y ai laissé ne font naître en moi aucune sympathie.
Déjà, nous arrivons au squat et, un pas en retrait, je laisse Miles ouvrir le cadenas. Mon empressement se manifeste : je sautille presque d’une jambe à l’autre en priant mentalement pour qu’il aille plus vite. Une fois qu’il fait tomber la lourde chaîne en fer, je l’enjambe avant même qu’il n’ait le temps de l’enlever du passage et me glisse dans l'entrebâillement de la porte d’entrée. Mue par l’habitude, je monte jusqu’à l’étage où je me débarrasse de ma veste en cuir. J’entends les pas de Miles derrière moi, mais toute mon attention est pour l’instant focalisée sur une seule tâche. J’attrape le sachet en plastique et dévisse le petit tube en métal attachée autour d’une chaîne en toc autour de mon cou. Je décroche le fermoir à l’arrière de ma nuque pour pouvoir manipuler plus facilement la petite cuillère en métal qui sert de bouchon à bijou en laiton, conçu pour renfermer de la poudre. Mes mains tremblent, mais je m’applique pour transvaser les drogués du sachet jusqu’au petit tube fin et, dès que c’est fait, je porte la minuscule cuillère en laiton jusqu’à mon nez pour inspirer fort et enfin ouvrir les portes de la défonce. Ce n’est qu’après le soulagement de la première dose que je referme le collier et le raccroche autour de ma nuque. Ce n’est qu’alors que la drogue allège mon humeur que je tourne la tête vers Miles, les traits plus détendus, et que je semble réaliser qu’il est toujours là. « Pourquoi tu te poses toutes ces questions d’un coup ? » Maintenant, je suis plus attentive, plus encline à être de bonne compagnie. « Ces conneries sur le futur, ou ce qu’il aurait pu être ? »