twenty percent skills (Malone)

twenty percent skills

You ready?! Let's go! Yeah, for those of you that wanna know what we're all about, it's like this y'all (c'mon). This is ten percent luck, twenty percent skill, fifteen percent concentrated power of will, five percent pleasure, fifty percent pain and a hundred percent reason to remember the name

« Ne me mens pas Ale. Ta mère était au courant ? » L’adolescent leva les yeux vers son père avec cette même tête qu’il prenait quand il voulait feinter l’innocence. Il voulut bégayer une réponse mais face à la sévérité du patriarche, il n’eut pas le culot de formuler un mensonge qui serait de toute façon vite révélé au grand jour. A la place, il opta plutôt pour la solution de l’air désolé. « Non... Elle aurait dit non, mais c’est même pas dangereux regarde ! » Il descendit les lunettes de protection sur son visage et tourna sur lui-même pour montrer la tenue kaki fournie par les organisateurs. Du paintball, voilà ce qui les attendait. Et pas une aire de jeux adaptée aux enfants, non, mais la vraie version en pleine forêt avec les arbres pour abri, quelques barrières de fortune, des mottes de terre. Les pistolets posés en rang d’oignon ressemblaient davantage à des mini snipers qu’à des jouets factices. Maritza aurait bondi si elle avait su que c’était l’activité d’anniversaire choisie par le camarade de son fils. Elle n’avait certainement pas eu l’information quand elle lui avait demandé d’emmener le garçon et de le ramener. Sergio s’était posé des questions en voyant le temps de route et la destination au milieu de nulle part. S’il avait été rassuré de rencontrer les autres parents qui avaient l’air parfaitement normaux, il avait vite réalisé que Alejandro avait dissimulé plus d’une information. Repartir et revenir à la fin des festivités n’avait pas été une option pour le père Gutiérrez car au moment où il avait voulu tourner les talons, la main de Levi, le père du birthday boy, s’était abattue sur son épaule. Large sourire aux lèvres, il lui avait demandé de venir s’équiper. C’était toute la nature du traquenard : les enfants versus les adultes. Et si les gamins étaient extatiques, ils étaient aussi en vaste majorité. Les parents manquaient cruellement à l’appel et la moitié d’entre eux ne semblaient pas ravis de leur sort.
« Ok les jeunes, chacun dans son camps, je vais énoncer les règles ! » Levi tapa dans ses mains en s’avançant au milieu du terrain qui ressemblait à un no man’s land. « Deux drapeaux ont été cachés de chaque côté du terrain. Les gamins, vous devez trouver le drapeau rouge chez les adultes. Les adultes, vous êtes à la recherche du drapeau jaune. Le jeu est simple, la première équipe qui récupère le drapeau de l’équipe ennemie gagne. Mais si vous êtes touchés, vous êtes hors jeu ! » Il se frottait les mains comme s’il était prêt à en découdre. « Interdiction d’enlever ses protections ou de tirer sur quelqu’un à bout portant. C’est-à-dire en étant trop proche. Pour le reste, que le meilleur gagne. Vous avez une minute pour repérer votre propre drapeau et vous mettre en position. Au coup de sifflet, c’est parti ! Dernière chose, si vous avez un problème, adressez-vous à Beth ou… criez à l’aide. » Levi ricana comme s’il venait de faire sa meilleure blague et revint vers leur camp en trottinant. « Ok, C’EST PARTI ! » Tous les participants furent incités à détaler comme des lapins et Sergio, dans la précipitation, fit de même. Il partit dans son coin du « terrain », repéra la forme du drapeau et eut pour première réaction de s’accroupir derrière le premier refuge qu’il trouva : une vieille palette de bois oubliée. Un abri déjà adopté par un autre homme mais à ce stade, le mexicain s’en fichait pas mal. « Pas emballé à l’idée de foncer dans une horde de gamins armés ? » lâcha-t-il sur un ton qui se voulait amusé mais trahissait trop facilement son manque d’enthousiasme personnel. « Le mien s’est bien gardé de me prévenir de ce qui m’attendais. » grommela-t-il finalement avec un peu plus d’authenticité. Alejandro en entendrait parler, c’était une promesse.

@Malone Constantine

GASMASK

not a saint

Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.

twenty percent skills
@sergio gutiérrez
lieu: sur la route.
(c): nc (gif), luleaby (codage).

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« … parce-que sinon elle savait que t’aurais dit non et moi j’avais très envie d’y aller ? » Serrant les mâchoires, il se concentra de nouveau sur la route en gardant les mots qui lui venaient à l’esprit pour lui: il s’agissait de son fils, après tout, il ne pouvait pas se le permettre. « Et pourquoi elle est pas venue elle ? » Au petit rire d’Oscar, Malone ne put s’empêcher de dodeliner quelque peu de la tête. « C’est pas faux. » Anna n’aurait pas du tout été dans son élément dans cette activité de paintball, alors qu’elle tenait en horreur toutes les choses qui pouvaient se rattacher à une forme de violence. E revanche, maintenant que l’idée faisait son chemin dans son esprit, il comprenait pourquoi la mère du petit l’avait laissé lui y aller: c’était bien davantage son terrain et son domaine qu’à elle. Il échappa un soupire. « J’espère que ça dure pas longtemps, j’ai pas que ça à faire Oscar. » Parce-qu’il n’avait pas prévu initialement de rester bloqué sur place à jouer à la guerre - comme certains enfants plus jeunes qu’Oscar pouvaient dire -, surtout pas alors qu’il avait connu tout ça pour de vrai de son côté.

Il gara la voiture, son fils descendit de cette dernière en se précipitant pour rejoindre ses copains, et ce fut en traitant des pieds que Malone rejoignit le groupe dans la foulée. Il n’avait jamais été à l’aise dans ce genre de rassemblements, surtout parce-qu’il ne se sentait pas légitime de s’y trouver; si bien qu’il obtempéra aux indications données, qu’il endossa la tenue réglementaire et partit se mettre à l’abris lorsque le feu vert fut donner.

Apparemment, il n’était pas le seul à avoir eu cette idée là car rapidement, un autre des ères présents se retrouva à se cacher au même endroit où lui se tenait; il haussa un sourcil quelque peu intrigué lorsqu’il le vit rester à ses côtés. « Pas emballé à l’idée de foncer dans une horde de gamins armés ? » Avec un rire davantage sarcastique qu’amusé, Malone secoua la tête alors qu’il jeta un coup d’oeil rapide en arrière: ils étaient en sécurité pour le moment. « Pas vraiment non. » - « Le mien s’est bien gardé de me prévenir de ce qui m’attendais. » Le regard de Malone termina de faire un tour circulaire, pour se poser sur celui qui était à ses cotés et donc son compagnon de galère, apparemment. « Le mien m’a prévenu dans la voiture. » C’était plutôt malin de leur part, aux gamins. « Il savait pertinemment que je l’aurais pas emmené sinon, s’il me l’avait dit avant. » Et surtout: il savait que son père aurait remué ciel et terre pour ne pas qu’il s’y rende tout court. S’il y avait bien un seul chemin que Malone ne voulait pas voir son fils emprunter, c’était celui que lui avait choisi fut une époque qui lui paraissait être d’un autre temps - et tout ce qui se rapportait à la guerre de près ou de loin faisait partie de ce lot là. Finalement, dégageant l’une de ses mains de son arme, il la tendit vers l’homme à ses côtés. « Malone. Je suis le père d’Oscar. » Il était un peu rustre, mais il avait oublié d’être malpoli. « C’est lequel, le votre ? » Comme s’il connaissait les prénoms des copains d’Oscar - il n’était pas encore assez présent dans le quotidien de son fils pour que ça puisse être le cas, mais donner le change ne faisait pas de mal.

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(#)Ven 20 Sep 2024 - 15:45

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You ready?! Let's go! Yeah, for those of you that wanna know what we're all about, it's like this y'all (c'mon). This is ten percent luck, twenty percent skill, fifteen percent concentrated power of will, five percent pleasure, fifty percent pain and a hundred percent reason to remember the name

Sergio en arrivait doucement à la conclusion que tout avait été prémédité. Il ne serait pas surpris que Alejandro ait orchestré jusqu’au fait que ce soit son père qui l’emmène et non sa mère, car Maritza aurait fait demi-tour dès la seconde où elle aurait compris en quoi allait consister l’anniversaire. Elle n’aurait pas non plus participé et n’était pas la seule car les parents étaient en clair sous-effectif. Sergio n’aurait de toute façon pas eu confiance en qui que ce soit qui déciderait volontairement de passer l’après-midi dans une combinaison à vouloir tirer sur les gamins. Tomber sur un autre homme aussi piégé qu’il l’était n’était qu’un faible réconfort. « Je comprends. » Le cynisme était palpable. Il ne comprenait pas comment qui que ce soit avait pu penser que c’était une bonne idée. Des pré-ado armés prêts à en découvre avec leurs parents, sérieusement ? Un léger rire s’échappa de sa bouche en réalisant combien les stratagèmes avaient été similaires parmi les gosses. « Prévenant. Je me demande s’ils se sont mis d’accord pour tous nous pousser au traquenard. » Dans un sens, il préférerait. Plutôt ça que de découvrir que son fils était en fait un cerveau fourbe et manipulateur. Le mexicain retira son gant pour brièvement serrer la main du dénommé Malone. « Sergio. Le père d’Alejandro. S’il y a un gamin qui a l’idée de se blesser, ce sera sûrement celui-ci. » C’était la raison première de sa réticence. Il ne voulait pas avoir à justifier auprès de son ex-femme, ou même de n’importe quelle mère, pourquoi les enfants ressortaient d’ici blessés ou plein d’hématomes, surtout s’ils étaient l’œuvre de l’équipe des parents. L’homme prit une minute pour regarder l’arme entre ses mains. C’était du plastique noir étrangement convainquant. Un long canon, un chargeur, un viseur, une gâchette, une poignée. Il semblait y avoir un système de sécurité. Il souleva le fusil pour regarder dans le viseur et tout ce qui lui vint à l’esprit fut que sa précision allait être absolument désastreuse. « Vous savez viser avec ça ? » Sergio n’avait jamais tenu d’arme, à part une fois où un partenaire d’affaires à LA avait tenu à ce qu’il l’accompagne à la salle de tirs. Ce n’était vraiment pas sa passion. Il reposa l’arme sur ses genoux, se concentrant maintenant sur les environs. « On devrait peut-être parler stratégie. Alejandro ne va jamais la fermer s’ils gagnent. » Être adulte ne justifiait pas de ne pas les remettre à leur place. Vu son peu de maîtrise du fusil, il aurait aussi tendance à miser sur la défense plutôt que l’offense. « Déjà, je pense qu’on devrait opter pour les arbres plutôt que pour la palette. C’est trop suspicieux. » Et ils ne pourraient rien faire une fois entourés. Il était en train d’évaluer les options quand le bruit du sifflet retentit, signant le début de la partie. « Et se décider vite. » Parce que les morveux étaient en route.

@Malone Constantine

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(#)Sam 28 Sep 2024 - 18:41

twenty percent skills
@sergio gutiérrez
lieu: sur la route.
(c): nc (gif), luleaby (codage).

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« Je comprends. » Etant donné qu’il avait l’air de se retrouver dans une situation assez similaire à la sienne, effectivement, il n’avait pas trop à douter qu’il le comprenne. La seule différence était que Malone avait peut-être eu une poignée de minutes supplémentaires au compteur en sachant ce qui allait leur arriver là où l’autre homme semblait tomber des nues; dans les deux cas, ils se retrouvaient bloqués ici aujourd’hui sans réelle envie que ce soit effectivement le cas. « Prévenant. Je me demande s’ils se sont mis d’accord pour tous nous pousser au traquenard. » Il eut un petit rire. « Je serais même pas étonné si c’est le cas. » Les gamins de cet âge là étaient malins, et savaient parfaitement comment tourner leurs parents en bourrique - alors pour passer un bon moment en sachant d’avance que ce derniers ne serait pas d’accord sur l’idée, ils pouvaient redoubler d’efforts et se retrouver à mettre ne placette type de stratagèmes.

« Sergio. Le père d’Alejandro. S’il y a un gamin qui a l’idée de se blesser, ce sera sûrement celui-ci. » - « Et si quelqu’un le pousse pour que ça arrive plus vite, ce sera le mien. » Ce n’était pas tant sa faute, ni celle de sa mère, mais il semblerait qu’avec le temps qui passait Oscar récupère les pires côtés du caractère de son père malheureusement; faire partie des enfants turbulents en étant un.

Les présentations désormais faites, ils allaient devoir subir - parce-que c’était clairement le mot qui se devait d’être utilisé ici - les prochaines poignées de minutes et la partie de paintball qui s’apprêtait à être lancée. Si Sergio semblait découvrir l’arme en plastique entre ses mains, celles de Malone ne faisaient que malheureusement retrouver des lignes, des courbes et des emplacements qu’il ne connaissait encore que trop bien; les années n’avaient pas retiré à sa mémoire musculaires certains réflexes et certaines connaissances, il fallait croire, là où tout le reste était volontairement mis de côté dans son esprit. « Vous savez viser avec ça ? » Avec un petit rire sarcastique qu’il tenta de camoufler dans sa moustache, son regard glissa de l’homme à ses côtés jusqu’à l’arme dans ses mains - ces dernières étaient étagement moites. « Si je vous dis que j’ai fait sept ans d’armée, ça vous donne une réponse ? » Il savait viser, il savait tirer, et c’était justement là le problème de son côté: il allait devoir réfréner de vieux réflexes pour ne pas infliger des bleus supplémentaires à des enfants qui étaient là simplement pour s’amuser. Aussi, ce qui ne lui plaisait pas tant dans cette situation, c’était qu’il ne désirait pas qu’Oscar s’engage sur un chemin aussi violent que celui que son père avait pu emprunter; savoir que c’était ce type d’activité à l’anniversaire auquel il l’emmenait le dérangeait fortement.

« On devrait peut-être parler stratégie. Alejandro ne va jamais la fermer s’ils gagnent. » Il secoua quelque peu sa tête, releva les épaules, se concentra davantage sur les mots du père à ses côtés. « Déjà, je pense qu’on devrait opter pour les arbres plutôt que pour la palette. C’est trop suspicieux. » Le sifflet retentit pour annoncer le début de la partie. « Et se décider vite. » Malone soupira lourdement. « Allons-y. » Pas qu’il était réellement enjoué par l’idée, mais de toute manière désormais ils étaient équipés et ils étaient sur le terrain alors comme l’avait dit Sergio, l’idée n’était pas de se laisser mettre au sol sans riposter. « J’ai vu aussi une petite cabane en bordure de terrain. On pourrait se mettre à plat ventre sur le toit: ils seront jamais assez grands pour grimper dessus, ça nous donnera l’avantage. » Le seul bémol était qu’elle se trouvait à l’autre bout du terrain et qu’ils risquaient de se faire lapider comme des lapins d’ici à ce qu’ils l’atteignent. Pour le moment, troquer les palettes pour les armes étaient un bon plan.

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