(min #2) ♪ the world made me feel like i lost myself
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Izan n’a jamais été considéré comme quelqu’un d’inquiet. Enfant, déjà, il faisait preuve d’une désinvolture qui décourageait ses pairs et forçait ses parents à se demander ce qu’il adviendrait de lui puisque, avec un tel je-m’en-foutisme, il allait forcément finir dans le fossé ou paralysé après une mauvaise chute. Il n’a jamais eu peur de monter sur un vélo sans les petites roues, de répondre outrageusement à ses professeurs qui tentaient de parfaire son éducation musicale, et il ne s’est jamais demandé comment il allait faire pour obtenir une bonne note à son contrôle sans l’avoir révisé. En grandissant, en devenant l’adulte (presque) responsable qu’il est aujourd’hui, il n’a guère été frappé par la foudre du tracas, excepté lorsque cela concerne les bestioles poilues qui squattent son appartement. Sitôt que l’un de ses chats présente un comportement qu’il juge anormal ou troublant, de près ou de loin, que le comportement se répète ou non, il se rue chez le vétérinaire comme si les heures de l’animal étaient comptées. Alors, il n’y a vraiment rien de surprenant lorsque, au beau milieu de l’après-midi, il a dépêché un taxi en urgence absolue pour se rendre chez le premier vétérinaire dont la secrétaire à bien voulu le caser entre deux rendez-vous, trimballant la caisse de l’animal comme si elle contenait la chose la plus précieuse au monde — ce qui n’est pas vraiment chose aisée avec un bras inutilisable. Mais en pénétrant dans la clinique vétérinaire, il ne pense pas vraiment à son poignet fracturé ni aux médicaments qu’il vient d’ingérer et qui lui donne une sensation partagée entre l’apaisement fallacieuse et la conscience d’une gravité particulièrement horrible. Combien de médocs a-t-il ingéré, seulement aujourd’hui ? Plus que l’autorise la notice et la prescription, d’Helen, il le sait, mais ce n’est pas pour autant qu’il est prêt à avouer qu’il commence à avoir un problème. ’’Luna ?’’ penchant son menton sur le côté pour apercevoir le félin replié sur lui-même dans la cage, il attend patiemment qu’une autre personne l’appelle pour se lever de sa chaise afin de suivre l’assistante qui le conduit jusqu’au vétérinaire, dont le visage lui semble étrangement familier mais, dire que son cerveau est embrouillé par les benzodiazépines qui courent dans son sang pour l’étourdir serait un euphémisme. ’’Euh… Bonjour…’’ un instant troublé par cette apparente familiarité, il plisse légèrement ses paupières en s’approchant de la table de consultation, sur laquelle il dépose la caisse de son chat. ’’Elle boite d’une patte… Depuis tout à l’heure.’’ peut-être un peu prématuré pour une consultation, certes, mais il est davantage prompt à s’occuper de la santé de ses animaux que de la sienne, visiblement.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 332 POINTS : 450
TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes
Forest encounter ≈ Ulysse Norrington RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liensAVATAR : Lee Soo-Hyuk CRÉDITS : Pinterest DC : Andrew McKinley INSCRIT LE : 18/06/2023
C’était une autre journée occupée à la clinique, le genre que Min affectionnait particulièrement. Il a toujours été plus efficace sous la pression et en plus, il ne voyait pas les heures passée. En contrepartie, il ne pensait pas non plus à manger. Il était près de quinze heure lorsqu’il trouva un cinq minutes pour manger son plat de nouilles froides sur le coin d’une table entre deux urgences. « Tu aurais pu le faire réchauffer, au moins. » Min, qui venait de prendre une bouché énorme, mastiqua laborieusement avant de déglutir. « Pas le temps. J’ai une urgence qui arrive d'ici cinq minutes, maximum. » Il prit une autre grosse bouchée. La jeune femme, une technicienne travaillant à la clinique, l’observa pensivement pendant un moment. Min, qui continuait de manger, se sentait de plus en plus inconfortable à être examiné de la sorte. « Ça fait plaisir de te voir autant en forme. » Min cligna les yeux avant de sourire timidement. « Merci. » Après des semaines de thérapie et le soutient précieux de son entourage, Min-Kyung prenait du effectivement du mieux. Il y avait encore du travail à faire sur des choses en lien avec son enfance, notamment, mais il se sentait en paix avec lui-même et surtout avec sa décision de s’assumer pleinement. Ça se voyait dans son attitude en générale. Il était nettement plus détendu et souriant et ce n’était pas la première fois que les gens le lui remarquaient. Son sommeil s’était aussi amélioré, il n’avait plus l’air aussi épuisé. Bref, Min-Kyung était enfin lui-même.
« Dr Ho, un patient pour vous en salle deux », annonça une voix à l’intercom au-dessus de sa tête. Min se leva d’un bond de sa chaise en s’essuyant la bouche. « À plus tard! » Il attrapa sa blouse au passage et se dirigea vers la salle de consultation. Il vérifiait qu’il n’avait rien de coincé entre les dents avec l’aide de la caméra de son téléphone lorsque la porte s’ouvrit sur un visage familier. « Izan! » Normalement, Min n’était pas aussi familier avec ses clients, mais il ne l’avait pas revu depuis cette fameuse soirée où, profondément en détresse, il avait atterri devant les locaux d’une organisation LGBTQ+. Il n’osait pas imaginer ce qui serait arrivé si ses pas ne l’avaient pas amené là. Depuis, il espérait revoir le jeune homme pour le remercier de son aide. Quel heureux hasard qu’il soit ici! Pourtant, son sourire se terni un peu lorsqu’il réalisa que quelque chose n’allait pas. « Elle boite d’une patte… Depuis tout à l’heure. » Il avait le souvenir d’un homme séduisant au regard pétillant. Izan était toujours aussi séduisant, mais son regard semblait terne. Au moment de leur rencontre, il vivait une difficile peine d’amour. En subissait-il encore les contrecoups? « Heu... oui, posez la cage sur la table. » Dit-il en retrouvant son professionnalisme. Il se pencha pour observer le chat à travers le grillage. « Hello, Miss! Alors on cause des inquiétudes à son propriétaire? Je vais examiner cette patte. Est-ce que tu vas coopérer pour moi? » Depuis les profondeurs de sa cage, la chatte hissa. « Je vais prendre ça pour un non. » Il se redressa afin de s’adresser à son propriétaire. « Est-ce que vous avez une petite idée de ce qui s’est passé? Est-ce qu’elle jouait? A-t-elle sauté depuis un arbre à chat ou d’une bibliothèque? » Min profita de ses questions pour observer discrètement Izan. Peu importe ce qui l’affligeait, ce n’était pas le moment d’en parler. Il était aussi presque certain que ce n’était pas de ses affaires, mais Izan l’avait tellement aidé. S’il pouvait le faire en retour, Min n’hésiterait pas un seul instant.
Izan Da Silva
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SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« Izan! » entendre son prénom formulé par la bouche du vétérinaire devrait lui faire comprendre qu’ils se connaissent mais, en levant le menton vers le visage de son interlocuteur, il se heurte à l’impossibilité de remettre un contexte sur ses traits pourtant familiers, et il fronce lentement ses sourcils en donnant l’impression de fouiller dans sa mémoire bordélique. Il l’a déjà vu — ça, c’est presque l’unique certitude qu’il détient en cet instant, et s’il hésite un instant à répondre un c’est moi mais il se concentre sur son chat, qui miaule à intervalles régulières dans sa boite « Heu... oui, posez la cage sur la table. » il s’exécute en raclant discrètement le fond de sa gorge, papillonnant longuement des cils comme si ce simple geste pouvait être suffisant pour éloigner la brume de somnolence qui lui manque terriblement quand elle commence à se dissiper « Hello, Miss! Alors on cause des inquiétudes à son propriétaire? Je vais examiner cette patte. Est-ce que tu vas coopérer pour moi? » - ’’J’en doute…’’ il le souffle d’une toute petite voix amusée avec l’ébauche d’un sourire qui l’est tout autant, même s’il le sent glisser sur ses lèvres en s’atténuant bien trop rapidement. Et Luna lui donne raison, puisqu’elle se terre au fond de la cage en démontrant des signes hostiles, qui laissent largement présager qu’elle ne va pas coopérer avec le vétérinaire « Je vais prendre ça pour un non. Est-ce que vous avez une petite idée de ce qui s’est passé? Est-ce qu’elle jouait? A-t-elle sauté depuis un arbre à chat ou d’une bibliothèque? » à n’en pas douter, il farfouille suffisamment dans sa mémoire pour qu’on le devine à son expression mais, difficile de retrouver les premières images de Luna sur trois pattes. Chaque fois qu’il engloutit ces médicaments, il n’a pas une absence à proprement parler mais il a tout de même du mal à raccorder les fils des évènements qui se chevauchent. ’’Euh…’’ il baisse le menton en même temps que le voile de ses paupières, tâchant de saisir une information qui est là, quelque part, mais qui s’efface avant qu’il puisse mettre la main dessus. ’’Je ne sais pas…’’ il l’avoue un peu de honte parce qu’il sent bien qu’il n’est pas en pleine possession de ses moyens, Izan, mais il n’a pas vraiment d’autre choix que de donner le change (ou du moins de faire illusion) pour sauver les apparences et surtout la mobilité de son chat ’’Elle a l’habitude de dormir sur mon piano,’’ ce qui sous-entend qu’elle est bien obligée de sauter de cette hauteur pour retrouver le parquet de l’appartement à un moment ou à un autre, mais il ne va pas au bout de son hypothèse puisque, à force de regarder le vétérinaire, il réalise qu’il le connait. Vaut mieux tard que jamais. ’’Min !’’ il semble soulagé d’avoir éclairci au moins ce mystère, et il le prouve en lui offrant un sourire bien plus sincère que les précédents, en détendant ses épaules lorsqu’il appuie finalement ses mains, en poings mous, sur la table d’auscultation. ’’Comment tu vas ? Je ne savais pas que tu étais vétérinaire.’’ Min lui avait dit ? Izan ne parvient pas à s’en souvenir mais il est suffisamment content de voir le charmant coréen pour songer que ce dernier ne va pas lui en tenir rigueur. ’’J’espère que ce n’est rien de grave…’’ il le dit en lançant des regards vers son chat devenu silencieux, comme si Luna espérait ainsi se faire oublier.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 332 POINTS : 450
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Quelque chose clochait. Izan réagissait avec un temps de retard, comme si l’information ne se rendait pas immédiatement à son cerveau. Pire encore, il ne le reconnaissait même pas alors qu’ils avaient passé des heures à discuter ensemble quelques semaines plus tôt. Bon, il était toujours possible que ça arrive, Izan devait rencontrer tout un tas de personnes, mais Min trouvait ça bizarre. Professionnel, Min s’abstint de tout commentaire. Pour l’instant, sa priorité allait au chat, mais il espérait pouvoir parler en tête à tête avec Izan une fois la consultation terminée, peut-être en l’invitant à passer dans son bureau. Il espérait juste qu’Izan ne verrait pas ça comme une intrusion dans sa vie privée.
Min posa d’abord les questions d’usage afin d’en apprendre plus sur ce qui l’amenait à consulter et les réponses qu’il reçut étaient, au mieux, vagues et ne donnaient aucun indice précis sur ce qui pouvait s’être passé. Dans sa carrière, il avait reçu des patients dans des états divers et variés, surtout lorsqu’il donnait son temps aux animaux de sans-abris. Il ne voulait pas sauter trop vite aux conclusions, mais se pourrait-il qu’Izan soit sous influence de quelque chose? Ça expliquerait son comportement. Izan le fixait toujours et, après un moment à le regarder, il vit enfin la réalisation sur le visage d’Izan. « Min ! » Enfin. « C’est bien moi. » Izan semblait un peu plus lui-même, comme si le brouillard dans son esprit s’était soudainement dissipé. « Comment tu vas ? Je ne savais pas que tu étais vétérinaire. » « Je vais bien, très bien même. » Un sourire apparu sur ses lèvres. « Je l’ai peut-être mentionné dans notre conversation, mais nous avons parlé de tellement de choses… » Il conservait un souvenir flou de cette soirée et ça n’avait rien d’étonnant vu l’état dans lequel il était et la forte emprise de ses émotions à ce moment-là. « J’espère que ce n’est rien de grave… » L’attention d’Izan était de nouveau sur le chat. Min s’était déjà fait une petite idée avant même de l’avoir examiné, mais il préférait ne pas prendre de risques. « Je vais vérifier ça tout de suite, mais avant toute chose, je veux voir si… » Min tendit la main pour prendre un bocal rempli de ce qui ressemblait à des croquettes pour chats. « Tu n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier, mais j’ai peut-être quelque chose pour gagner ton cœur… ou ton estomac. » Min-Kyung ouvrit la porte de la cage et déposa quelques croquettes devant. À l’intérieur, la curiosité de la chatte était piquée. Elle s’étira pour renifler l’offrande et, avec précaution, s’avança jusqu’à sortir la tête de la cage. Min l’observa sans bouger pour ne pas l’effrayer, mais rapidement elle mangea les croquettes sans lui prêter d’attention. « J’aime voir ça. » Min lui en donna d’autres qu’elle dévora sans la moindre hésitation. Il lui flatta le dos. « Parfait, maintenant tu me laisses regarder? » Min commença son examen. C’était un chat en bonne santé et visiblement très aimé par son propriétaire. Lorsqu’il toucha la patte supposément blessée, elle ne réagit pas. « Tu veux bien marcher un peu pour moi? » Avec des friandises, Min la motiva à faire quelques pas pour lui. Sa démarche semblait tout à fait normale. « Je vois… » Il adressa un sourire rassurant à Izan. « Elle n’a rien. Je crois qu’elle devait dormir sur le piano et s’est étirée comme le font tous les chats. Elle a glissé et son atterrissage n’a pas été aussi gracieux qu’à l’habitude. Tu l’as peut-être surpris dans les minutes qui ont suivi et maintenant, c’est passé. »
Izan Da Silva
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ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
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JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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Il l’a reconnu — ça aura pris son temps, certes, mais il l’a reconnu. Le beau visage du vétérinaire a enfin ricoché avec prospection comme une décharge dans son esprit, un plaquage vif dans son cerveau qui aurait soudainement retrouvé le fil de leur rencontre et de son identité perdue. « C’est bien moi. » il hoche son menton de haut en bas sans fragiliser son rictus déjà incertain, n’étant pas tout à fait sûr que sa propension à sourire suffit à faire oublier qu’il s’est illustré avec un caractère tout à fait nébuleux, qui doit assurément interpeller l’attention du coréen de l’autre côté de la table d’auscultation. ’’C’est toi, oui.’’ une prise de parole vraiment notable, il en conviendra, ça valait le coup qu’il fasse l’effort d’articuler sa langue engourdie — il est ridicule, il s’en rend compte mais pas suffisamment pour dissiper la brume qui l’enlace de lenteur, alors il tente une parade en poursuivant la conversation comme si de rien n’était « Je vais bien, très bien même. » le sourire de Min est suffisamment contagieux pour se répercuter sur les lèvres d’Izan, même si celui-ci a l’air un peu plus dans les vappes de cette façon « Je l’ai peut-être mentionné dans notre conversation, mais nous avons parlé de tellement de choses… » il hausse ses sourcils avec un air de connivence, l’air de dire qu’il est parfaitement d’accord avec le diagnostique de Min mais, en réalité, il n’a qu’une idée très brève et distordue de ce qui a été dit au cours de cette discussion. Il se souvient néanmoins des problèmes familiaux de son interlocuteur et de… ’’Comment vas Links ?’’ il a un cran d’hésitation lorsqu’il formule le prénom du compagnon du bellâtre, presque fier d’avoir réussi à remettre le doigt dessus quand sa mémoire flanche davantage que ses paupières papillonnent, comme s’il luttait pour ne pas s’endormir, là, tout de suite.
Mais il reprend un peu le dessus lorsque Min entreprend de vérifier l’état de Luna, puisque son chat a suffisamment d’importance dans son coeur pour ordonner à son esprit de cesser ses turbulences vaseuses, et force est de constater qu’il s’exécute « Je vais vérifier ça tout de suite, mais avant toute chose, je veux voir si… » les deux mains appuyées sur le rebord de la table froide, il tord sa nuque sur le côté pour le suivre des yeux, esquissant un petit sourire lorsqu’il remarque les friandises visant à attendrir la bestiole sauvage, qui se montre méfiante loin de son environnement familier « Tu n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier, mais j’ai peut-être quelque chose pour gagner ton cœur… ou ton estomac. » il vise juste, le vétérinaire, et Izan observe le manège de son chat en ayant le coin de ses lèvres rehausser, véritablement attendri de la scène tout bonnement adoucissante qui se déroule sous ses yeux « J’aime voir ça. » - ’’Dis donc, tu sais comment t’y prendre.’’ d’ordinaire, Luna est bien moins affable que cela mais, peut-être sent-elle que le vétérinaire n’est armé d’aucune mauvaise intention « Parfait, maintenant tu me laisses regarder? » sentant ses jambes se mettre à trembler, Izan recule de quelques pas pour se laisser tomber sur une chaise, en glissant sa main valide dans ses boucles brunes. Il a mal à la tête, mais celle-ci lui paraît vide, tout comme le reste de son corps d’ailleurs, lourd et vide à la fois, dans un mélange de conscience et d’inconscience qui lui fait fermer les yeux pendant quelques secondes, tandis qu’il passe une main sur le haut de son visage pour camoufler son moment de confusion.
En entendant que Min achève son constat, Izan lève le menton pour soutenir son regard, craintif de l’annonce qui pourrait tomber mais, heureusement, le sourire du vétérinaire le réconforte sur la non-gravité de l’affaire « Elle n’a rien. Je crois qu’elle devait dormir sur le piano et s’est étirée comme le font tous les chats. Elle a glissé et son atterrissage n’a pas été aussi gracieux qu’à l’habitude. Tu l’as peut-être surpris dans les minutes qui ont suivi et maintenant, c’est passé. » il respire beaucoup mieux, le pianiste au chômage technique, et il abaisse ses épaules en souriant avec plus de spontanéité, se redressant même pour se rapprocher de son chat qui vient immédiatement se cacher dans ses bras. ’’J’ai eu peur pour rien, alors…’’ il se sent encore plus con maintenant mais, en caressant le pelage duveteux de son animal, il ne parvient pas à regretter : il n’aurait pas fermé l’oeil de la nuit s’il n’était pas venu. ’’Tant mieux, ça me rassure’’ il le formule calmement pendant que son chat frotte sa tête poilue contre son torse, tandis qu’il flatte son dos de quelques caresses dispersées ’’Mais je suis désolé de t’avoir dérangé pour rien, du coup.’’ il tord sa bouche dans une grimace de regret sans cesser de caresser son chat, qui retourne finalement vers Min pour quémander d’autres friandises. ’’Merci de m’avoir reçu aussi vite, en….’’ soudainement pris d’un vertige, il fixe Min sans véritablement le voir, ses yeux papillonnant devant la vue floue qui s’impose à lui pendant qu’il a l’impression de tanguer, mais il reste bien sur ses pieds, ayant seulement son menton qui gondole de droite à gauche pendant qu’il a toute la peine du monde à achever sa phrase ’’…En tous cas…’’ à quand remonte son dernier repas ? Il ne s’en souvient plus trop, là, mais il a comme l’impression que son corps tente de lui faire passer un message…
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 332 POINTS : 450
TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes
Forest encounter ≈ Ulysse Norrington RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liensAVATAR : Lee Soo-Hyuk CRÉDITS : Pinterest DC : Andrew McKinley INSCRIT LE : 18/06/2023
Min-Kyung était patient et laissait à Izan le temps de mettre de l’ordre dans ses idées. Il serait inutile de le confronter directement au risque qu’il se braque et refuse de lui parler par la suite. Le chat était une bonne excuse autour de laquelle articuler la conversation. Pour l’instant, ça suffira. « Comment vas Links? » À la mention de son petit ami, Min leva les yeux vers Izan. Son sourire se crispa légèrement. Izan ne pouvait pas savoir que sa dernière conversation avec Link s’était terminée sur une chicane. Ça leur arrivait d’argumenter, mais cette fois… Disons simplement que quelque chose tracassait Min depuis un certain temps et qu’il avait fait preuve d’énormément de patience et de compréhension, mais qu’il commençait à trouver ça difficile à gérer. « Il va bien. » Pour autant qu’il sache, car ils ne s’étaient pas parlé depuis deux jours. La poussière maintenant retombée, il lui téléphonerait ce soir pour avoir une conversation avec lui et tenter d’apaiser les tensions. Ils avaient des choses à se dire. D’habitude, il avait hâte de lui parler, mais pas cette fois, du moins, pas autant. Il ne voyait pas ça comme un bon signe.
La chatte était sous son charme bien qu’elle restait un peu méfiante. Il y avait tout un tas d’odeur étrange dans cette salle de consultation. Juste avant, un gros chien s’y trouvait. Nul doute qu’elle pouvait le sentir. « Dis donc, tu sais comment t’y prendre. » « Avec l’expérience, on développe des trucs. Malheureusement, ils ne fonctionnent pas toujours. » Heureusement, l’examen ne révéla rien de grave. Izan n’était pas le premier à amener d’urgence son animal avec l’impression que quelque chose n’allait pas. Il voyait ça pratiquement tous les jours et il préférait ça à des propriétaires négligents qui laissaient leur animal souffrir inutilement. « J’ai eu peur pour rien, alors… » Min tendit la main pour caresser la chatte, un sourire amusé sur les lèvres. « Oh, je ne dirais pas pour rien. Elle aurait pu se blesser réellement. Ça me prouve que tu te soucies de tes animaux de compagnie, et en tant que vétérinaire, je ne peux qu’approuver. » Il voyait à quel point Izan se sentait bête d’être venu ici pour si peu et il tenait à le rassurer. « Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le premier à réagir comme ça. Et tu ne m’as pas dérangé. En fait, tu es mon dernier rendez-vous de la journée. Ça se termine sur une bonne note, j’ai envie de dire. » Et il regretta aussitôt ses paroles, car sous ses yeux, l’expression d’Izan changea. « Izan? Ça va? » Avec beaucoup de difficultés, Izan articula ses derniers mots. Était-il en train de faire un AVC? Une soudaine poussée d’adrénaline força Min à réagir. « Izan, assieds-toi. » Il passa de l’autre côté de la table de consultation et guida Izan jusqu’à une chaise. Il réfléchissait à toute vitesse pour essayer de se souvenir des signes d’un AVC. Le visage affaissé sur un côté, incapacité à lever les deux bras normalement et difficulté d’élocution. Celui d’Izan était symétrique, mais il avait de la difficulté à parler. « Je sais que c’est une question étrange, mais peux-tu lever les deux bras dans les airs pour moi? » Cette question serait étrange pour tout le monde, mais Izan obtempéra et leva les deux bras sans difficulté apparente. Min soupira de soulagement. « J’ai cru que tu avais une attaque… » Sans réfléchir, il appuya le revers de sa main sur le front du musicien pour vérifier s’il faisait de la température. Ce n’était peut-être pas un AVC, mais il avait eu un malaise alors autant écarter toutes les causes possibles. Son front n’était pas particulièrement chaud. « Je te ramène dans mon bureau, d’accord? Hors de question que je te renvoie chez toi sans avoir la certitude que tu peux tenir sur tes pieds. » Il parlait d’un ton rassurant, probablement le même ton qu’il employait devant un propriétaire en détresse face à la souffrance de son animal. Il était là, il s’occuperait de lui et tout irait bien.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« Il va bien. » s’il avait été en pleine capacité de réflexion, sans nul doute qu’il se serait formalisé de cette réponse pour le moins lointaine et distante, couplée au sourire moindre qui a glissé sur les lèvres du vétérinaire à l’évocation de son petit-ami, mais… ’’Tant mieux, je suis content pour toi.’’ et c’est sincère, d’autant plus quand lui-même a rompu ses fiançailles avec celui qu’il pensait être l’amour de sa vie. La première fois qu’ils se sont croisés, Min osait à peine parler de ses états d’âme à Link alors, entendre que tout va bien entre eux — c’est du moins l’interprétation qui en ressort du côté de celui qui a l’esprit embrumé, ne peut que le ravir. ’’Enfin, je veux dire, tout va bien pour toi, j’ai l’impression.’’ est-ce qu’il avait vraiment besoin de l’expliquer ? Lui-même ne le sait pas mais il a accompagné son élocution d’une rotation de la main, de la même façon que s’il voulait rendre son discours intelligible pour tous ; peut-être parce que lui-même a l’impression de ne pas comprendre facilement ce qui se passe dans son environnement ; ce serait le cas s’il n’avait pas avalé les médicaments d’Helen en dépassant largement la dose prescrite par cette dernière.
Mais le brouillard se dissipe un peu, suffisamment du moins pour qu’il remarque l’aisance avec laquelle Min s’est familiarisée avec Luna, qui le suit des yeux non plus avec méfiance, mais plutôt pour réclamer les friandises qui ont attisé sa gourmandise « Avec l’expérience, on développe des trucs. Malheureusement, ils ne fonctionnent pas toujours. » traçant l’ébauche d’un sourire amusé sur ses lèvres, il abaisse le menton pour zieuter en direction de son chat qui, heureusement, n’est pas la plus sauvage du duo ’’Sol aurait été moins corruptible, même avec les meilleures friandises.’’ plus indépendant, moins câlin et largement moins disposé à se laisser manipuler même pour des choses futiles, le félin resté sagement à la maison aurait sûrement déjà tenté de griffer le pauvre vétérinaire un nombre incalculable de fois. Une chance — pour les deux — donc que ce soit la douce Luna qui soit présente dans son cabinet aujourd’hui, et deuxième fourgaison de chance : elle n’a rien du tout. « Oh, je ne dirais pas pour rien. Elle aurait pu se blesser réellement. Ça me prouve que tu te soucies de tes animaux de compagnie, et en tant que vétérinaire, je ne peux qu’approuver. » mouais, il se sent quand même un peu stupide d’avoir réagi avec autant de précipitation, et d’avoir potentiellement occupé un créneau de rendez-vous à la place de quelqu’un qui en avait vraiment besoin « Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le premier à réagir comme ça. Et tu ne m’as pas dérangé. En fait, tu es mon dernier rendez-vous de la journée. Ça se termine sur une bonne note, j’ai envie de dire. » l’ironie veut que la vision du pianiste se trouble juste à cet instant, mêlant une sorte de nausée lointaine et un vertige assommant qui l’empêchent tous deux de poursuivre sa phrase correctement « Izan? Ça va? » il hoche son menton de haut en bas dans des mouvements rapides, désireux de le rassurer sur son état ; un petit malaise passager, ça arrive à tout le monde, pas de quoi s’inquiéter. Il ne s’en alarme d’ailleurs pas vraiment lui-même, appuyant seulement ses deux mains sur la table en métal pour soutenir son corps criblé par la fatigue, dont il vient froisser les traits du visage de sa main encore valide. ’’Ça va, t’inquiète, c’est rien…’’ il tente de rassurer Min dans un souffle las, qui lui demande toute la peine du monde tant son corps et son esprit sont en pleine lutte pour garder le contrôle. « Je sais que c’est une question étrange, mais peux-tu lever les deux bras dans les airs pour moi? » il est clair qu’il s’attendait à tout sauf à ça mais, désormais assis sur une chaise, il passe sa main valide sur son visage aux traits froissés avant de lever ses deux mains comme demandé, même s’il grimace de douleur puisque son poignet emmuré dans une attelle n’apprécie que moyennement la hauteur qu’il lui impose ’’Pourquoi ?’’ il a envie de dire que ce n’est pas lui qui avait un problème à une patte mais il n’a que moyennement la force de plaisanter, alors, il économise sa salive et son énergie par la même occasion.
« J’ai cru que tu avais une attaque… » l’idée lui semble tellement saugrenue qu’il relève le menton vers Min en fronçant ses sourcils, retroussant le coin de sa lèvre inférieure dans une grimace dubitative. ’’Non, non, c’est rien… Juste de la fatigue.’’ mais le vétérinaire ne semble pas le croire puisque, sans attendre et sans prévenir, il appuie le revers de ses doigts contre son front pour s’assurer qu’il ne couve pas la moindre température ’’Je t’assure que je vais bien…’’ mais il le formule d’une voix délatrice, qui affiche sans retenue l’épuisement moral et physique qu’il éprouve en cet instant, qu’il réprime d’un mouvement de la main dans ses cheveux avant de tenter de se lever de sa chaise, même si son corps ne semble pas être disposé à jouer le complice de cette mascarade. « Je te ramène dans mon bureau, d’accord? Hors de question que je te renvoie chez toi sans avoir la certitude que tu peux tenir sur tes pieds. » la bienveillance de Min est bien entendu touchante et louable, établissant sans controverse aucune que l’homme est doté d’un coeur bienveillant, mais Izan tente de se dérober par un ’’J’ai eu un malaise, c’est rien de grave.’’ afin de le rassurer, même s’il ne croit pas lui-même à ce qu’il avance ’’Je vais appeler un taxi et rentrer chez moi, promis…’’ de toute façon, il n’est pas capable de conduire avec son attelle, alors le vétérinaire n’a pas franchement à craindre qu’il provoque un accident ’’Est-ce que je peux avoir un verre d’eau, s’il te plaît ?’’ peut-être que ça l’aidera à remettre un pied dans la réalité, qui sait.
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 332 POINTS : 450
TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes
Forest encounter ≈ Ulysse Norrington RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liensAVATAR : Lee Soo-Hyuk CRÉDITS : Pinterest DC : Andrew McKinley INSCRIT LE : 18/06/2023
Ce n’était peut-être pas une attaque, mais Izan n’allait pas bien du tout. Même s’il protestait à toute l’attention que lui donnait Min, ça ne le rassurait pas vraiment. « Non, non, c’est rien… Juste de la fatigue. » De la fatigue… Eh bien, peut-être… Min était bien placé pour savoir ce que l’épuisement pouvait faire sur le corps. Lors de ses pires crises d’insomnie, il avait parfois souffert de vertiges, symptômes qui concordaient avec l’étrange comportement d’Izan. « Même si ce n’est que de la fatigue, pendant un instant j’ai cru que tu allais tomber tête première sur la table d’examen. » Il n’y avait pas une once de reproche dans la voix de Min, seulement de l’inquiétude. « Je t’assure que je vais bien… » Ces mots, il les avait lui-même souvent répétés à son entourage. Il voyait maintenant qu’on ne bernait personne en disant cela. L’épuisement se voyait sur le visage d’Izan qui faisait de gros efforts pour le cacher, mais la façade s’effritait. Le cœur de Min se serra et il lui offrit spontanément de l’amener dans son bureau où il pourra récupérer sans risquer d’être dérangé. « J’ai eu un malaise, c’est rien de grave. » Izan donnait l’impression qu’il essayait de se convaincre lui-même. « Je vais appeler un taxi et rentrer chez moi, promis… » Min ne l’était pas. « Reste au moins un peu le temps de te sentir mieux. Tu tiens à peine sur tes jambes », lui fit remarquer Min qui se redressa. « Est-ce que je peux avoir un verre d’eau, s’il te plaît? » « Tout ce que tu veux, mais pas ici. Nous devons libérer la salle. Je t’amène à mon bureau, c’est juste derrière. » Il sourit. « Tu es chanceux, tu vas avoir droit à une visite des coulisses. Allez, je vais t’aider si tu veux bien. »
Par aider, Min voulait surtout dire qu’il allait lui tendre le bras et qu’Izan était libre de l’accepter ou non. Il attrapa le chat pour le remettre dans sa cage, ce qu’il n’apprécia pas beaucoup, puis il amena Izan à l’arrière en passant par la porte d’où il était arrivé plus tôt. Évidemment, la présence d’Izan piqua la curiosité de certains de ses collègues, surtout parce que ce n’était pas Link. Il n’en faudrait pas plus pour faire fonctionner la machine à rumeur. Il leur expliquera plus tard, pour l’instant, il devait s’occuper d’Izan.
À l’intérieur du bureau, Min posa la cage du chat au sol et aida Izan à s’assoir sur une chaise devant son bureau. « Je reviens, ne bouge pas. » Il s’empressa de sortir pour aller chercher l’eau promise, mais également expliquer rapidement la situation. Son bureau n’était pas très grand et n’avait qu’une seule fenêtre dont le rebord accueillait plusieurs plantes vertes. Des dessins d’enfants et des photographies recouvraient en partie le mur d’en face. Sur les clichés, on voyait Min en compagnie d’amis ou de membres de sa famille, tous affichant de larges sourires heureux. Il y en avait une particulièrement touchante croquée sur le vif où le vétérinaire tenait un bébé dans les bras. Une petite bibliothèque ayant connu des jours plus heureux semblait sur le point de s’écrouler sous le poids des livres de médecine vétérinaire. À moins que ce soient les livres qui l’empêchaient de tomber. Un sac de sport négligemment jeté au sol trainait près de la porte avec cinq ou six paires de chaussures de styles variés. Min revint quelques minutes plus tard avec le verre d’eau qu’il offrit à Izan. « Voilà. Désolé, on m’a arrêté pour me demander un avis sur un cas que nous avons en observation. » Il s’installa à son bureau. « C’est un peu le fouillis ici. D’habitude, je suis plus ordonné que ça. » C'était le résultat d'une semaine chaotique qui refusait de se terminer. Il repoussa d’une main le plat de nouilles qu’il se souvenait très bien d’avoir laissé dans la cafétéria de la clinique juste avant le rendez-vous d’Izan. Apparemment, quelqu’un avait pensé à le lui rapporter, craignant sans doute que Min oublie de le récupérer. Il n’y aurait probablement pas pensé. « J’ai l’impression que ma réaction a été un peu excessive tout à l’heure. » Il sourit d’un air gêné. « J’en suis désolé… » L’expression sur son visage s’adoucit. « Tu as l’air épuisée… » Il hésita. « Tu sais, s’il y a quoi que ce soit, tu peux m’en parler. Si je peux aider d’une quelconque façon, n’hésite pas. » Min ne voulait pas être trop intrusif, mais il tenait à lui faire comprendre qu’il était là pour lui.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
Il n’aime pas qu’on le voit ainsi, aussi misérable, aussi vulnérable, aussi fragilisé. Il panse généralement ses plaies à l’abri des regards, et même les personnes qui comptent le plus à ses yeux ne sont que rarement témoins de la douleur qu’il peut ressentir ; il vivrait sûrement mieux d’être ainsi observé par Jayden ou Helen mais, Min ne devrait pas, lui, assister à pareil spectacle. « Même si ce n’est que de la fatigue, pendant un instant j’ai cru que tu allais tomber tête première sur la table d’examen. » il préférerait sans nul doute le reproche à l’inquiétude tant celle-ci le met mal-à-l’aise, si bien qu’il repousse simplement son existence d’un geste vague de la main, qui semble vouloir dire que ce n’est vraiment pas la peine que Min lui démontre une telle considération. Alors, il mène en déroute ce qui vient de se passer, le réduit simplement à de la fatigue, un vertige passager qui s’est déjà dissipé et, oh, miracle, il va déjà mieux, demande simplement un peu d’eau pour se remettre de ses émotions, pour soulager sa gorge devenue sèche « Tout ce que tu veux, mais pas ici. Nous devons libérer la salle. Je t’amène à mon bureau, c’est juste derrière. » le sourire de Min ne rend que difficilement possible le refus, et Izan n’a pas la force de s’opposer à cette confrontation ; il cède alors en souriant à son tour, d’un élan moins élargi et moins durable, puisque son sourire s’estompe bien vite sur sa bouche. « Tu es chanceux, tu vas avoir droit à une visite des coulisses. Allez, je vais t’aider si tu veux bien. » c’est davantage est-ce qu’il a le choix ou non, puisqu’il sent bien que ses jambes requièrent un soutien supplémentaire, bien trop tremblantes pour assurer, à elles-seules, le trajet à effectuer ’’Je veux bien, merci…’’ il le formule d’une toute petite voix, quelque peu écrasée par le sentiment de honte qu’il éprouve en cet instant. Il déteste vraiment devoir se dépendre de quelqu’un pour une chose aussi rudimentaire que marcher mais, après l’avoir laissé replacer Luna dans sa cage, Izan crochète le bras du vétérinaire en fronçant lentement ses sourcils tant l’effort lui coûte. Il se murmure qu’il devrait ralentir la quantité de médicaments qu’il avale mais il a comme l’impression de se mentir à lui-même, une parade toute trouvée pour endormir sa culpabilité.
Ne remarquant même pas le regard des autres vétérinaires et assistants, il se laisse simplement tomber sur une chaise face au bureau, en passant ses deux mains sur son front pour tenter de défroisser ses traits, sans grand succès il faut bien l’avouer « Je reviens, ne bouge pas. » - ’’D’accord…’’ s’il entend la porte se refermer dans son dos, il ne réagit pas vraiment, ayant besoin de quelques secondes supplémentaires pour reprendre ses esprits, même s’il doute que ces derniers sont trop éparpillés sous l’influence des médicaments pour pouvoir être rassemblés aussi simplement mais, les miaulements de Luna l’extirpant de ses pensées, il fronce ses sourcils en levant le menton pour chercher la cage des yeux. ’’Eh…’’ pivotant sur sa chaise, il appuie son bras sur le dossier de celle-ci avant de se lever en prenant appuie, effectuant une courte traversée pour rejoindre l’animal qui se plaint — chose qui n’est clairement pas dans ses habitudes alors ça ravive l’inquiétude. ’’Ça va aller… On va rentrer à la maison…’’ quand, il l’ignore, mais il passe son doigt entre le grillage pour caresser la petite tête poilue de son animal, qui vient se frotter contre sa paume, jusqu’à ce que le coréen revienne dans le bureau. « Voilà. Désolé, on m’a arrêté pour me demander un avis sur un cas que nous avons en observation. » attrapant le verre qu’on lui tend en répondant un petit ’’Merci.’’ le suivant des yeux pendant que Min passe derrière son bureau, Izan continue de caresser l’oreille de Luna en buvant une petite gorgée d’eau « C’est un peu le fouillis ici. D’habitude, je suis plus ordonné que ça. » il n’est pas maniaque — Helen, sa colocataire du moment, pourrait le confirmer, alors il balaye simplement la pièce du regard en se disant que, de toute évidence, ils n’ont pas la même conception de ‘’fouillis’’ ’’Ça ne me choque pas.’’ revenant en direction du bureau comme Luna semble s’être calmée, il reprend place sur sa chaise en déposant son verre sur le bois du meuble, s’y accoudant ensuite en soupirant, dans un mélange de fatigue et de tristesse qu’il a grande peine à camoufler.
« J’ai l’impression que ma réaction a été un peu excessive tout à l’heure. » alors qu’il massait la peau au-dessus de son sourcil, il lève le menton pour soutenir le regard de Min ; il ne sait pas si c’est excessif mais c’est touchant, en tous cas, même s’il n’est pas assez habitué à être l’objet de telles attentions, surtout de la part de personnes qu’il ne connaît que trop peu « J’en suis désolé… » - ’’C’est moi qui suis désolé,’’ il rectifie ce qu’il pense être la vérité parce qu’il est tout bonnement hors de question que Min s’excuse pour avoir l’âme charitable ‘’Désolé d’avoir débarqué pour rien’’ il lance un regard à son chat qui, derrière les barreaux de sa cage, les observe ’’Et pour ça.’’ le malaise tout à fait saugrenu « Tu as l’air épuisée… » il l’est, alors il hoche simplement son menton en reprenant son verre pour boire une gorgée « Tu sais, s’il y a quoi que ce soit, tu peux m’en parler. Si je peux aider d’une quelconque façon, n’hésite pas. » Izan ne pense pas réellement que Min peut l’aider, mais l’idée qu’il soit une personne extérieure à son entourage proche lui donne le sentiment qu’il peut, peut-être, comprendre. L’avantage d’exposer la réalité à quelqu’un de neutre est qu’on craint moins que son regard change, et qu’il se détourne de nous. Comment Helen réagirait-elle si elle apprenait la vérité ? Et Jayden ? Wells ? ’’Je crois…’’ non, il est sûr ’’…Je prends des médicaments pour mon poignet. Pour la douleur.’’ il ment, ou plutôt, il détourne la vérité, et il soupir en se rendant compte qu’il a toute la peine du monde à dire à voix haute ce qu’il se passe derrière les portes de son appartement ’’Au début, je les prenais pour la douleur et puis… Et puis après j’ai continué, même sans ça.’’ c’est un début de réponse, et il avoue à demi-mots que sa prise de médicaments est loin d’être celle qu’elle devrait être ’’Je devrais pas.’’ en prendre autant mais aussi l’avouer à Min, qui ne devrait pas devenir le complice de son mensonge et de son addiction ’’Je vais y aller, okay ? Oublie ce que je viens de dire, c’est rien.’’ il repousse machinalement son verre en se levant, poursuivant par un ’’Je suis content que ça aille bien entre Link et toi. J’espère que ça continuera ainsi entre vous.’’ qui n’est pas seulement une façon de changer de sujet : il le pense réellement.
(1251 mots)
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 332 POINTS : 450
TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes
Forest encounter ≈ Ulysse Norrington RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liensAVATAR : Lee Soo-Hyuk CRÉDITS : Pinterest DC : Andrew McKinley INSCRIT LE : 18/06/2023
L’ambiance dans le bureau n’était pas particulièrement confortable. Min réalisait maintenant qu’il ne connaissait pas vraiment Izan et c’était surtout dû au fruit du hasard que leurs chemins s’étaient croisés quelques semaines plus tôt. Min lui avait alors exprimé ses états d’âme, chose qu’il n’avait même pas faite avec son petit copain. À l’inverse, Izan ne lui avait dit que très peu de choses sur lui. Ainsi, même s’il lui avait plus ou moins sauvé la vie, c’était un inconnu qui était en face de lui et Izan n’avait probablement aucune raison de vouloir se confier à lui. Min se sentait stupide d’avoir tant insisté pour l’amener ici même si dans les faits, ils devaient libérer la salle de consultation. En plus, il ne pouvait pas dire que l’homme en face de lui semblait en très grande forme. Il tenait difficilement sur ses pieds et avait du mal à articuler correctement ses phrases. Peut-être que le verre d’eau et quelques minutes de repos dans un endroit tranquille suffiront à le remettre d’aplomb le temps qu’il rentre chez lui et dorme un peu. Min s’excusa quand même pour sa réaction, ce à quoi Izan répondit également par des excuses. « C’est moi qui suis désolé ». « Ça nous arrive à tous d’avoir des moments de faiblesse. Un peu de repos et ça ira mieux. » En assumant, évidemment, que ce n’était que de la fatigue accumulée qui affligeait Izan et non autre chose. Le regard d’Izan alla jusqu’à la cage du chat. « Et pour ça. » Cette fois, Min s’esclaffa. « Tu es un bon propriétaire et tu t’inquiètes pour tes animaux. Je préfère te voir ici pour rien plutôt que tu la laisses souffrir dans son coin. » Il a envie d’ajouter qu’il n’était peut-être pas venu ici sans raison, mais ça, il le saura peut-être plus tard.
Min aurait pu rester assis à attendre en silence qu’Izan reprenne ses esprits, qu’il termine son verre d’eau avant d’appeler un taxi. Il avait posé la question sans vraiment espérer de réponse. Il n’avait fait que tendre une perche, une invitation pour le musicien qu’il était libre d’accepter ou non. Finalement, après quelques hésitations, les mots franchirent les lèvres d’Izan, un timide aveu d’un secret qu’il gardait en lui, mais qu’il ne cachait plus aussi bien. « Je crois… Je prends des médicaments pour mon poignet. Pour la douleur. » Il avait remarqué le bandage autour du poignet, mais n’avait pas posé la question. Ça devait être sérieux pour qu’un médecin prescrive des antidouleurs, peut-être une fracture ayant nécessité une opération. Une blessure au poignet était rarement simple. « Au début, je les prenais pour la douleur et puis… Et puis après j’ai continué, même sans ça. » Min avait raison finalement. Il aurait préféré se tromper, mais il comprenait comment il en était arrivé là. Izan étant musicien, il ne pouvait pas jouer avec son poignet blessé. La douleur physique pouvait être difficile à supporter, mais il y avait une autre forme de douleur qui accompagnait ce genre de blessure et que les médecins ne cernaient pas toujours : la douleur psychologique. Ou plutôt, la détresse qu’une personne ressentait lorsqu’elle se retrouvait privée d’une part importante de sa vie à la suite d’une blessure ou d’une maladie. Pour les plus chanceux, ce n’était que temporaire le temps que le mal disparaisse, mais dans d’autres cas, c’était un deuil à faire, comme lui et ses genoux. « Je devrais pas. » Izan cherchait à soulager quelque chose et il avait conscience que sa consommation de médicament était problématique. Il ne réalisait peut-être pas à quel point c’était une bonne chose qu’il en soit conscient, c’était un pas dans la bonne direction, mais pour se défaire de sa dépendance, il devra s’attaquer à la source du problème.
Il ouvrit la bouche pour parler, mais Izan lui coupa la parole. « Je vais y aller, okay? Oublie ce que je viens de dire, c’est rien. » « Ce n’est pas rien », coupa Min avec douceur. Il avait l'impression de lui avoir déjà dit quelque chose de semblable. « Izan, je t’en prie, reste encore un peu. » Mais le musicien ne semblait pas du tout disposé à vouloir en discuter plus longtemps et il orienta plutôt la conversation sur Link et lui. « Je suis content que ça aille bien entre Link et toi. J’espère que ça continuera ainsi entre vous. » L’expression de Min se crispa un peu et il faillit lui dire que ça n’allait pas si bien que ça, mais il n’était pas ici pour discuter de ses problèmes cette fois. « Izan… » Il inspira profondément. En toute honnêteté, Min n’était pas outillé pour ce genre de problème. En revanche, on lui avait souvent dit qu’il était bon pour écouter et que sa présence était rassurante. Il n’était pas certain de vraiment comprendre ce que ça voulait dire, mais il allait être lui-même en espérant que ça sera suffisant. « Tu as besoin d’aide… J’avoue ne pas être un expert en la matière, mais on trouvera bien une solution. Et si tu me racontais ce qui t’es arrivé au poignet? On pourrait aller manger quelque part ensuite. On ira déposer le chat chez toi… Je peux même cuisiner si tu as envie de quelque chose en particulier. Peu importe, j’ai tout mon temps. Je t’assure que tu ne me déranges pas. » Il voyait toute une gamme d’émotion passer dans les si beaux yeux d’Izan. Il ne voulait pas insister. S’il voulait partir, alors Min ne le retiendrait pas, mais il venait de lui avouer quelque chose de majeur, quelque chose qu’il n’avait probablement pas dit à ses proches. Il craignait qu’en le laissant partir comme ça, il ne cherche pas l’aide dont il a besoin. Et puis, même s’ils ne faisaient que discuter un peu plus longtemps, Min était bien placé pour savoir tout le bien que faisait une oreille attentive.
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
« Ça nous arrive à tous d’avoir des moments de faiblesse. Un peu de repos et ça ira mieux. » il acquiesce, rassuré de voir que son interlocuteur ne lui tient pas rigueur de ce malaise passager, qui tend peu à peu à se dissiper. Izan regrette néanmoins d’avoir débarqué en prétextant une urgence qui n’en était pas une, et sur ce point, les paroles de Min ne parviennent pas à effacer le sentiment de honte et d’illégitimité qu’il traîne depuis qu’on lui a fait remarquer que son chat ne boitait plus ; il lance d’ailleurs un regard en direction de l’animal, visible entre les barreaux étroits de sa caisse de transport, qui semble se défendre d’un fallait pas surréagir transmis par son regard brillant d’une lueur accusatrice. ’’Je te fais perdre ton temps, là…’’ parce qu’il se doute que Min à autre chose à faire que jouer les infirmiers de fortune pour son propre cas (désespéré), et c’est ainsi qu’il s’accroche à l’idée de décamper avant d’en dire trop ; ce n’est pas vraiment son genre de déverser ses malheurs sur autrui, encore moins quand il s’agit d’un illustre inconnu mais, c’est ce qu’il fait, pourtant, avec une facilité déconcertante d’ailleurs. Déliant sa langue qui consent étrangement à confier la boulimie médicamenteuse dont elle est la complice, un appétit vorace dont il n’est que brièvement rassasié puisque, sitôt que les effets se dissipent, il lui faut combler le manque avec une nouvelle gélule. Un cercle vicieux dont l’étau se referme de plus en plus sur lui.
Mais il regrette cet épanchement sitôt qu’il assimile l’idée d’exposer aux yeux du vétérinaire les chaînes de l’addiction qu’ils trimballent à ses chevilles, et les remords l’obligent à se lever de sa chaise en effectuant un bref mouvement de sa main valide, comme pour chasser la gravité de ce qui lui arrive, pour redorer l’image qu’il vient de ternir, pour sauver ce qu’il lui reste comme décence même si c’est bien peu de choses dans les faits. Il n’est pas le premier et pas le dernier à s’engouffrer dans la jungle d’une dépendance, partant de là, le pianiste considère que ce n’est vraiment pas la peine de s’y attarder outre mesure, et il aimerait mieux que Min le rejoigne sur ce terrain de détachement. « Ce n’est pas rien » cette formule, employée avec vérité, le contrarie parce qu’elle contredit son envie d’apporter de la légèreté à cette histoire, de la considérer comme bien peu de choses, une information obsolète qui aurait franchi la barrière de ses lèvres par mégarde et dont on pourrait facilement oublier l’existence, mais le coréen ne semble pas disposer à jouer la sourde oreille, aujourd’hui « Izan, je t’en prie, reste encore un peu. » c’est un « pourquoi » qui commence à se former sur sa langue, syllabes vindicatives qui questionnent la nécessité de prolonger cette entrevue alors que, de toute évidence, il n’a rien à faire ici — son chat n’est pas malade et jusqu’à preuve du contraire, Min ne dispose pas des diplômes nécessaires pour lui venir en aide sur le plan médical. « Tu as besoin d’aide… » il émet un tic de langage agacé, en détournant le regard tant cette phrase l’assassine ; il n’a pas besoin d’aide, ou du moins, il n’a pas envie qu’on sache qu’il a besoin d’aide. C’est de l’égo mal-placé, oui, une espèce de mauvaise fierté qui prend trop de place et qui incriminerait quiconque tente de remettre en doute sa capacité à s’occuper de lui-même, en dépit des mains généreuses qu’on lui tend. « J’avoue ne pas être un expert en la matière, mais on trouvera bien une solution. Et si tu me racontais ce qui t’es arrivé au poignet? On pourrait aller manger quelque part ensuite. On ira déposer le chat chez toi… Je peux même cuisiner si tu as envie de quelque chose en particulier. Peu importe, j’ai tout mon temps. Je t’assure que tu ne me déranges pas. » on trouvera une solution comme s’ils formaient une équipe de lutte se préparant au combat contre l’addiction médicamenteuse ; ça lui arrache un petit sourire, trop maigre pour plisser le coin de ses paupières mais suffisamment grand pour adoucir les traits de son visage, jusqu’à ce qu’il disparaisse quand Min avoue avoir du temps. L’hispanique n’est pas expert en relation amoureuse — plutôt en ruptures et fiançailles ratées, mais il s’étonne sincèrement d’entendre que le coréen n’a pas l’intention de rejoindre son compagnon. ’’Je crois que tu devrais plutôt rejoindre Link…’’ il le conseille avec douceur, en se rapprochant néanmoins d’un pas puisqu’il est touché par l’attention toute particulière qu’on lui accorde, même si ça le gêne au point qu’il fasse voleter ses iris dorés sur tous les objets présents sur le bureau, juste pour ne pas avoir à soutenir le regard de Min. ’’…Plutôt que de t’occuper d’un inconnu un peu paumé.’’ au moins il le reconnaît, non ? Il lève enfin ses billes dorées vers le beau vétérinaire, en joignant ses deux mains sur le devant de son corps. ’’Mais ça me touche, Min. Je te remercie.’’ il ne cherche pas à détourner l’attention de ses décombres intérieurs cette fois, il est sincère même si cette honnêteté lui coûte un peu, dans le fond, lui qui n’aime pas admettre qu’il est position de faiblesse — dans sa conception biaisée des choses. ’’Bon, tu auras rencontré ma fille, au moins… C’est le côté positif de la chose. La prochaine fois, je viens avec son frère.’’ il le dit en lançant un petit sourire amusé, qui prête à une note plus légère pour, il pense, conclure cette entrevue pour le moins chaotique.
(1009 mots)
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Ho Min-Kyung
les ailes déployées
ÂGE : 36 SURNOM : Min STATUT : De nouveau célibataire et le coeur brisé, Min voit son rêve d'avoir une famille s'éloigner un peu plus. MÉTIER : Vétérinaire POSTS : 332 POINTS : 450
TW IN RP : Pression parental, homosexualité refoulé GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. RPs EN COURS : Starstruck ≈ Jayden Holmes
Forest encounter ≈ Ulysse Norrington RPs TERMINÉS : Allez voir ma Fiche de liensAVATAR : Lee Soo-Hyuk CRÉDITS : Pinterest DC : Andrew McKinley INSCRIT LE : 18/06/2023
« Je crois que tu devrais plutôt rejoindre Link… » Izan ne savait pas que la relation entre Min-Kyung et Link était plus ou moins à distance et qu’ils se voyaient que durant les weekends ou les vacances. Ainsi, même s’il n’y avait pas eu cette dispute entre eux, Min ne pourrait pas le voir avant quelques jours encore. Peut-être qu’il devrait l’appeler, mais dans l’immédiat, il n’en avait pas la force. Min n’a jamais aimé les confrontations. Il préférait attendre quelques jours que la poussière retombe pour avoir une conversation à tête reposée. Essayer de parler calmement alors que les émotions sont encore à vif ne donnerait rien de bon. « …Plutôt que de t’occuper d’un inconnu un peu paumé. » Sans doute que ces mots étaient aussi douloureux à prononcer qu’à entendre. Min pencha la tête de côté, observant en silence Izan qui n’osait même plus le regarder. Quelques semaines plus tôt, Min était celui qui avait eu besoin d’aide. Il comprenait que trop bien comment Izan se sentait en ce moment. La confusion, la peur et la honte formaient un cocktail hautement toxique. « Il y a quelques semaines, j’étais l’inconnu un peu paumé et tu as pris le temps de m’écouter. Je me demande encore pourquoi, mais je t’en suis reconnaissant, car j’avoue ne pas savoir si je serais ici à discuter avec toi si tu n’avais pas été là pour moi. C’est pour te dire à quel point j’étais perdu ce soir-là. » À ces mots, son regard devint brillant. Le souvenir de cette soirée remuait encore beaucoup d’émotions en lui. « Quant à Link, il vit à Kilcoy. Depuis la clinique, c’est pratiquement deux heures de route. On se voit principalement les weekends. Je dois donc attendre encore un peu avant de le revoir. » Il sourit tristement en haussant les épaules, l’air de dire que c’était la vie et qu’il n’y avait pas grand-chose qu’il pouvait faire pour ça. Après tout, il avait aidé Link à décrocher ce job là-bas.
Min réalisait maintenant que ça ne servirait à rien d’insister plus longtemps. Il risquait de mettre Izan en colère et il ne voulait surtout pas que la porte se referme entre eux. « Mais ça me touche, Min. Je te remercie. » « C’est la moindre des choses », dit-il doucement un peu déçu, même s’il comprenait les réticences d’Izan. « Bon, tu auras rencontré ma fille, au moins… C’est le côté positif de la chose. La prochaine fois, je viens avec son frère. » Un sourire amusé apparu sur le visage du musicien, un sourire assez sincère pour qu’il soit contagieux. « D’accord, je t’ajoute à la liste de mes patients. Ça me fera plaisir de m’occuper de ton garçon. » Il se leva de son fauteuil. « Laisse-moi au moins te reconduire jusque chez toi, d’accord? Et je vais te laisser mon numéro de téléphone. Si jamais tu as besoin de parler avec quelqu’un, n’hésites pas et surtout, fais attention à toi. »