kipplin › never gonna dance again the way i danced with you
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Gideon Dacus
ÂGE : 44 ans, 4 novembre 1979. Il sera ravi de vous informer qu'il est scorpion, ascendant verseau, lunaire sagittaire. Vous voulez qu'il fasse votre chartre astrale aussi ? SURNOM : Son nom de famille se prononce “Day-Kiss”, ses amis le surnomment KissKiss. STATUT : Divorcé depuis quelques temps déjà. C'est ok, ça rajoute à son lore dramatique. MÉTIER : Écrivain, “à succès”, ajouteraient son éditrice et son attaché de presse, “incompris”, dirait Gideon. POSTS : 8 POINTS : 120
TW IN RP : Alcoolisme, homophobie, égomania (lol) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : écrivain au syndrome de la page blanche, 5 ans après un best-seller, oui, c'est cliché, ça l'enrage encore plus › plume lyrique, absurde, et bourrée de symbolisme › boit trop, fume trop › ses party tricks incluent tirer le tarot et lire les lignes de la main › mélancolique, combatif, amer, haut-en-couleur › un peu snob culturellement, sa watch-list netflix est pourtant composée à 80% de romcoms › éternel colérique face aux injustices réelles (et imaginées, oops) › non, il ne vit pas seul, il est avec Josette, le chat errant qu'il a adoptéRPs EN COURS : Kipplin 01 ›
DAMON › you left your typewriter at my apartment, straight from the tortured poets department, i think some things I never say like, "who uses typewriters anyway?"
KIPPLIN › time can never mend the careless whispers of a good friend, to the heart and mind ignorance is kind, there's no comfort in the truth, pain is all you'll find
La nuit est tombée, et l’obscurité est percée par la lumière des paillettes et le néon des couleurs qui habillent encore les passants dans les rues. Le défilé s’est terminé, laissant des confettis sur le sol, des bouts de plumes, des pancartes abandonnées, mêlant slogans, jeux de mots et blagues. L’air est encore bon, on entend de la musique de toute part, de nombreux bars ayant organisés des soirées queers pour l’occasion, recrutant DJ et performer. L’ambiance est électrique, légère, et Gideon se sent comme toujours, dans ces moments, parfaitement à sa place. C’est peut-être les quelques verres qu’il a déjà bus, à midi au brunch, puis la bouteille de vin qu’ils se sont faits passer, lui et ses amis, pendant qu’ils marchaient et dansaient au rythme de la musique des chars. Gideon se souvient du temps où la marche des fiertés n’avait pas autant de public, et s’il aimait l’énergie plus revancharde et revendicatrice des débuts, il est toujours touché de voir plus d’acceptation et de tolérance. Chemise colorée ouverte de quelques boutons de trops, des pailettes sur les joues, Gideon s’autorise un peu d’excentricité, lui qui préfère habituellement les habits sombres, bien coupés et chic. Mais c’est la journée, c’est l’occasion, il la saisit, s’en amuse du bout des doigts.
Une fois le défilé terminé, ils ont été boire un verre, puis un autre, les groupchat whatsapp ont buzzé, pour savoir qui allait où, faire quoi, quelles soirées faisaient de l'œil à chacun. Gideon a retenu quelques soupirs en voyant plusieurs de ses amis vouloir rentrer tôt, parce qu’ils avaient leurs enfants, mais heureusement, le noyau dur de son groupe est composé de gens qui lui ressemblent et ont choisi une vie un peu décalée des codes de la société. Pas d’enfants, beaucoup de boulots instables et créatifs, ce sont des gens qui crééent leurs quotidiens selon leurs règles, tout comme Gideon. Et ce soir-là, la règle est simple : faire la fête. (C’est une règle qui revient souvent.)
Alors ils vont dans un premier bar, puis finalement un deuxième, où une DJ mixte des chansons des années 90’s qui rappellent à Gideon son adolescence avec un sourire mi-amusé mi-amer. Il discute, danse, boit encore plus, voit des têtes familières, y compris Kipplin - évidemment, leurs cercles sociaux se recoupent souvent, il a l’habitude de le recroiser, ils se disent bonjour, s’échangent quelques banalités, repartent dans leur coin. Mais Gideon ne peut pas s’empêcher de remarquer que Kipp a l’air sombre, peu enjoué malgré cette journée festive, et après un autre verre, il finit par le chercher à nouveau, au milieu du bar bruyant et plein à craquer, et lorsqu’il le trouve, il revient à sa hauteur, et lui presse le bras d’un geste de la main affectueux. « Bon, allez, je t’offre un verre ou tu vas te noyer dedans ? » Il plaisante, sourire en coin.
and you believed in every maybe, shalala, it drove you crazy, tough as nails and built for breaking, but you were just a kid when they told you, you'd been born to bleed, little soldier
kipplin › never gonna dance again the way i danced with you
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