ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
« C’est bon, vous pouvez me suivre. » La jeune femme a un dossier sous le bras, des cheveux noués en un chignon faussement spontané, et un trait d’eyeliner épais qui souligne ses grands yeux sombres. Cleo se redresse, le coeur battant. « Vous êtes sûre que… » que c’est une bonne idée, mais elle ne termine pas sa phrase, parce que la jeune femme lui fait signe de la suivre, avec un grand sourire qui la presse, et Cleo sait obéir. Alors elle se lève, réajuste la jupe de sa tenue, et alors qu’elle marche, elle a l’impression qu’elle est un peu hors de son corps. Sur son épaule, elle a le totebag qu’on lui a donné, rempli de merch et autres bonus VIP. Autour de son cou, avec son choker, se trouve un tour de cou coloré sur lequel est accroché un badge qui signale que oui, elle a le droit d’être là, en backstage. Apparemment, c’est ok qu’elle soit ici. Même si ça n’a pas beaucoup de sens.
Qu’est-ce qu’elle fou dans les backstages du concert de Jo Carter ?
Elle n’a pas réfléchi, Cleo, quand elle a posté cette vidéo sur son tiktok et son instagram. Un get ready with me pour le concert, où elle raconte sa meilleure anecdote : elle a partagé la scène avec Jo, il y a quasiment 10 ans. Elle a simplement voulu partager sa tenue, et raconter cette histoire qu’elle adore, parce que c’est un souvenir marquant, et qu’elle peut dire sans mentir à la caméra qu’il y a 10 ans déjà, elle a su que Jo irait loin et qu’elle est ravie de pouvoir la voir enfin sur scène après avoir suivi sa carrière, du premier vote X-Factor à ce concert, en passant par l’achat de son album, évidemment.
Et puis surtout, Cleo a préparé une tenue depuis des mois, dès qu’elle a réussi à battre ticketmaster pour avoir des billets, non sans difficulté. Mais quelques semaines avant le lancement de la tournée, le clip de Feather est sorti, et Cleo l’a regardé en boucle, sentant en elle ce tourbillon qui la prend quand quelque chose l’inspire, la fait rire, lui donne cette énergie sans borne qui l’a fait rester debout jusqu’à 3h du matin, à coudre à la main, pour ne pas réveiller son colocataire avec la machine à coudre. Alors elle a changé tous ses plans. Elle a repris les bases de la tenue qu’elle avait prévue, le corset de satin qu’elle a trouvé dans une fripe, restoré, et Shiloh lui a montré comment y coudre une jupe, elle a rajouté des rubans, créant une robe rouge. Sur le corset, elle a brodé avec des sequins noirs, pendant des heures, “MEN WERE JUST OKAY”, en référence à la tombe dans le clip de Feather. Elle a fouillé toutes ses babioles qu’elle accumule pour trouver un crucifix qu’elle a monté en choker, a emprunté des bottes de cowboy à son amie Mona, et a cherché des heures sur des sites de seconde main avant de dénicher le voile parfait. Et puis, évidemment, le maquillage travaillé qui lui a pris des heures, le matin-même, mais dont elle adore le résultat, cet air de poupée, ou de clown, à la fois triste, délicat, et beau. Le résultat lui plaît, s’inspire des visuels de Jo, tout en y mettant sa patte peut-être moins pastel, plus absurde et sombre. Et évidemment, pour Cleo, l’idée de la tenue n’est pas simplement de rendre hommage à l’univers de Jo : elle a l’impression d’être une fausse veuve esseulée qui enterre les hommes qu’elle a fréquentés, et par la même occasion, l’hétérosexualité qu’on lui a imposé toutes ses années. Elle est ravie du résultat, après des semaines de préparation.
Ce que Cleo n’a pas préparé, par contre, c’est que son tiktok fasse le buzz en seulement quelques heures. Des commentaires de fans qui lui demandent plus d’informations sur comment était Jo, des sceptiques qui l’accusent de mentir pour la célébrité, d’avoir photoshoppé la photo floue que Cleo a montrée dans la vidéo, où on la voit avec Jo sur la scène du piano bar, des haters qui insultent Jo, en référence à Midas. Et, au milieu de ça, un message improbable : l’équipe de Jo a vu la vidéo, et propose à Cleo d’upgrader son ticket et celui d’un +1 et de venir en backstage dans l’après-midi, recroiser Jo. Cleo n’y a pas cru, s’est demandé s’il s’agissait d’une arnaque. Elle a montré les messages à Khalid, qui vient au concert avec elle, et qui s’est mis à hurler et sautiller dans tous les sens, Cleo, tu dois absolument dire oui !!! et elle l’a fait, sans trop comprendre ce qui lui arrivait. Elle a abandonné son ami, qu’elle rejoindra plus tard, et elle s’est présenté devant la salle, a donné son prénom, et oui, on est venu la chercher. Ah, Cleo, on t’attendait ! Heureusement que ses joues sont peintes de rouges, car elle n’a pas arrêté de rougir.
« Voilà, c’est juste ici », signale la jeune femme, toquant à la porte de ce qui semble être la loge de Jo, et Cleo sent son coeur s’emballer, terrifiée de déranger, que Jo ne se rappelle pas, que toute cette situation soit une idée de l’équipe et que le résultat soit ridicule.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
A l’extérieur, la folie est furieuse. A l’intérieur, enveloppée dans son peignoir pastel, les cheveux relevés dans une rangée impressionnante de bigoudis tenant en équilibre sur ses longs cheveux noirs entortillés pour donner des boucles parfaites, Jo est apathique. L’ironie, c’est qu’elle est incroyablement belle malgré tout, son maquillage terminé juste à l’instant, son teint reflétant les particules de lumières des ampoules qui illuminent le tour du miroir dans lequel elle se regarde sans se voir. Elle déteste l’état dans lequel elle se trouve alors qu’elle a toujours rêvé de l’exploitation concrète de son art, de scène, certes, pas si grandes que ça, qu’elle a toutefois appris à apprécier au rythme de ses premières dates, motivée par la perspective de pouvoir prouver ce qu’elle vaut, enchantée par celle d’aspirer à plus que ça encore dans le futur. Dans un monde parfait, ce que Jo vit la rendrait infiniment heureuse. Mais dans celui dans lequel elle progresse en ce moment, c’est une autre histoire, et une partie d’elle en veut terriblement à Midas de l’obliger à vivre toute cette expérience sous le prisme du manque, et donc, de la souffrance. Elle n’a jamais été dépendante à quoi que ce soit : elle ne boit pas, elle ne fume pas, elle ne s’est même jamais droguée, bordel de merde. Alors, quoi ? Elle n’est tout juste pas mieux que toutes les pauvres connes qu’elle méprise lorsque, détruites après s’être fait larguées par leur mec, elles se rendent compte qu’elles ne sont rien de plus que dépendantes à ce qu’il leur procure, au sentiment de sécurité, aux projets en commun, et à l’impression d’être comprise par quelqu’un qui vit les mêmes choses, au même degré ? Connards, voilà ce qu’elle pense en balançant son tube de gloss sur la tablette devant elle, s’appliquant à vouloir se charger de la dernière touche elle-même. Mentalement, elle se reprend, retire Midas de la liste, et puis se dit qu’il est quand même le moins pire, qu’il est même l’un des meilleurs, sans manquer d’objectivité (à peine, en tout cas). Il ne l’a jamais trompée par exemple, même si c’est de cette façon qu’elle ressent l’existence de sa fille et la présence indésirable de sa grosse radasse de mère… oh, et puis en fait, il lui a quand même caché l’existence de sa gosse en la faisant passer pour sa nièce et il lui a menti six ans (+ sept mois, elle a compté) à propos de sa victoire à The X Factor, c’est pas non plus le mec de la décennie, hein. Elle oscille, elle ne sait plus si elle est atrocement triste, ou atrocement en colère — si elle l’aime (oui), ou si elle le déteste (non). Elle essaye de lui trouver les pires défauts du monde, se met à pleurer quand elle réalise qu’elle n’a même pas de quoi faire un top 5 tandis que lui, il aurait de quoi faire un top 100, et s’enferme dans le mutisme jusqu’à ce qu’elle se sente relativement sereine à l’idée d’ouvrir la bouche sans se remettre à pleurnicher. T’es une bad bitch, ou t’es pas une bad bitch, Josephine, merde ?
Elle n’en sait plus rien, putain. Tout ce qu’elle sait, et sur quoi elle campe, meurtrie au plus profond d’elle-même, c’est qu'il a mis un point d’honneur à la décrire comme une sangsue avide de gloire et de succès, prête à tout pour réussir, même à blesser les gens qu'elle aime. De ce fait, à quoi s’attendait-il ? A ce qu’elle reste ? A ce qu’elle tende l’autre joue ? A ce qu’elle supporte un peu plus de ne pas avoir le droit de partager ce qu’elle ressent sans être taxée d’immature quand il refuse d’écouter ses arguments, n'écoutant que les siens qu’il rabâche sans cesse ? Ce qu’elle a vu dans ses yeux, ce soir-là, ça la hante et lui fait se poser des questions valides, qui tournent inlassablement dans sa tête au point de lui faire perdre le sommeil : pourquoi l’aime-t-il, pourquoi veut-il construire quelque chose avec elle, pourquoi s’accroche-t-il autant à elle, pourquoi espère-t-il la retrouver, s’il pense autant de mal d’elle ? Jo, elle sera là dans quelques minutes à peine, le temps de remonter le corridor. T’es prête ? Elle croise le regard de Stefani dans le miroir de sa loge juste après que cette dernière ce soit infiltrée dans l’interstice de la porte de sa loge. Elle sort un instant de ses pensées diffuses pour la secouer et lui faire comprendre, sans le dire, qu’elle a compris, et finit par se lever de son siège pour resserrer la ceinture de son peignoir et se préparer à recevoir une vieille connaissance. Ce n’est pas elle qui l’a conviée en backstage, elle se serait bien passée de l’action de devoir sociabiliser avant d’aller chanter. Mais on lui a fait remonter son profil TikTok dans la journée, tannée pour qu’elle like son poste Instagram dans la foulée, et appris que, grâce à elle, elle était dans les tendances des dernières 24 heures sur pas moins de trois réseaux sociaux qu’elle évite comme la peste depuis le début de sa tournée ; elle a insisté pour qu’on lui offre tout ce qu’elle voudra, sans tergiverser. La publicité, bonne ou mauvaise, se prend, elle l’a toujours dit, et bien que Scarlett ne serait surement pas tout à fait d’accord avec elle, elle a compris que celle que Cleo lui a faite fait partie de celle qui feront du bien à son image, alors elle s’incline, respecte ce qu’on lui demande de faire, et se conditionne à faire bonne figure comme elle le fait depuis le début du mois de septembre. Lights, camera, bitch smile, even when you wanna die "C’est ouvert." qu’elle annonce quand on frappe à la porte, elle se redresse, maintient son masque de paillettes, baby doll de la tête aux pieds sur lesquels elle est juché, sans talons pour l’heure, son peignoir dissimulant sa tenue de scène tandis que ses cheveux seront défaits de leurs bigoudis à la toute dernière minute pour que tout reste parfait. Elle sait à peine à quoi s’attendre, elle n’a pas revu Cleo depuis des années. Elle l’a suit sur Instagram, a bien compris qu’elle avait évolué, mais à part ça ? Les réseaux sociaux, c’est comme la scène : que de l’esbroufe, alors elle attend de voir, curieuse, mais aussi profondément flattée qu’après des années, son opinion à son sujet soit restée aussi douce, aussi positive. Ce n’est pas grand-chose, mais ça la change, ça lui fait du bien, et dans l’état actuel des choses, pendant qu’on la traite comme une sale pute briseuse de coeur en dessous de toutes les publications qu’elle poste sur ses réseaux sociaux, ça la bouleverse aussi.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Le coeur au bord des lèvres, Cleo pénètre dans la pièce avec la sale impression de déranger. Elle s’imagine facilement que l’équipe de Jo a eu l’idée, et l’a poussé, pour une raison que Cleo a du mal à cerner. Elle n’a clairement pas assez de followers pour se targer d’être une influenceuse qui ferait de la pub à Jo, et d’ailleurs, Jo est loin d’avoir besoin de publicité. Alors oui, peut-être que les rumeurs ne sont pas tendres avec elle, ces derniers jours, mais ce n’est pas la présence de Cleo et son histoire vieille de 10 ans qui vont vraiment aider, si ? Cleo est terrifiée à l’idée d’avoir l’air d’être une opportuniste, elle n’a jamais posté cette vidéo pour finir en backstage avec de la merch gratos et une place VIP en bonus. C’est tout Cleo, ça, cette espèce de naïveté bien intentionnée. Elle voulait juste partager son euphorie, son excitation pour le concert, et elle a l’impression que la situation la dépasse un peu.
Et elle est nerveuse, en plus de tout, parce qu’elle n’a jamais oublié ce moment avec Jo, aussi infime qu’il puisse paraître aux yeux des autres. Il a marqué Cleo, vraiment marqué. C’était la première fois que quelqu’un valoriser vraiment son talent, avec sincérité, loin des sourires crispés de ses parents lorsqu’elle jouait du piano pour faire plaisir aux invités et qu’on lançait un poli merci Cleo, ah, qu’est-ce qu’elle est bien élevée. Sur scène, avec Jo, Cleo avait été timide, avait fait des fausses notes, et pourtant, elle s’était sentie plus elle-même que jamais, et Jo l’avait perçue, l’avait complimentée. Aujourd’hui, Cleo plaisante souvent avec ses amis en disant qu’elle ne ferait pas de drag sans ce moment-là, avec Jo Carter, mais au fond, elle le pense sincèrement. C’est donc étrange de se retrouver à nouveau face à Jo, dont le souvenir l’a tant marqué.
Jo se tient là, maquillage parfait, bigoudis serrés, un peignoir qui sent un mélange de lessive et de son parfum. Ses yeux sombres observent Cleo, qui sent un courant éléctrique dans ses doigts ; des années après, le charisme et l’aura de Jo ne semblent qu’encore plus intenses, comme démultipliés par le succès qu’elle rencontre enfin. « Hey », bredouille Cleo, incertaine, « t’es trop belle ! », elle s’exclame sans pouvoir se contenir, avec un sourire sincère, et elle se tient toute droite, un peu gênée, dans sa tenue extravageante qui ne suffit pas à effacer sa timidité naturelle. « Désolée, j’espère que je ne dérange pas trop, je leur ai dit que c’était pas obligé de, euh, venir te voir, j’imagine que tu es en plein préparatif pré-show », elle débite un peu trop rapidement, avant d’inspirer et de conclure : « Mais j’ai trop hâte du concert ! »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
Jo a l'habitude de rencontrer des gens, ça ne veut pas dire qu’elle aime ça. En fait, elle déteste même, surtout quand c’est organisé sous couvert de l’idée que, comme elle doit son succès à son public, elle est obligée de se plier à des meetings où elle devra sourire sur commande, accepter de se faire peloter — chose qu’elle n’accepte pas au demeurant, il n’est pas né celui qui lui mettra la main dans la culotte sans qu’elle ne soit consentante, que ce soit bien clair pour les petits rigolos qui pensent pouvoir y échapper sans perdre un bras — et de se faire prendre en photos. C’est le jeu, c’est ce qu’on lui répète à longueur de temps. Sauf qu’elle n’est pas femme à se plier au bon plaisir des codes qu’on voudrait lui enfoncer de force dans le crâne. D’accord, elle se contraint à certaines choses, elle sait que c’est bon pour elle et son image, mais c’est selon ses propres règles, et celui qui a quelque chose à redire là-dessus n’a qu’à contacter cette crevarde de DeuxMoi qui capitalise sur ce qu’on vient lui raconter sur les stars du moment dont Jo fait partie, c’est évident. Aujourd’hui, elle a déjà rencontré la jeune femme avec qui on la force à passer au moins une heure, elle pense donc que ça devrait être plus agréable que les autres fois. En théorie, du moins, parce qu’en pratique, Polly Pocket n’est pas suffisamment bien dans sa tête pour apprécier l’instant qui va se dérouler, et une part de sa conscience le regrette sincèrement puisque, aussi étrange que ça puisse paraître, elle qui oublie les gens dès qu’un oiseau lui passe sous le nez, elle a gardé un très bon souvenir de Cleo.
"Oh, wouah." C’est ce qui sort de sa bouche lorsqu’elle pousse la porte et qu’elle pénètre dans la pièce. Elle en descend même de son perchoir de fortune, la plante de ses pieds retrouvant le sol moquetté de sa loge, confrontée à la vision d’une silhouette pas bien imposante, mais sublimée par ce qu’elle porte. Les fans d’aujourd’hui sont dévoués, c’est une certitude que la chanteuse a gagné en montant dans les Charts et en travaillant elle-même sur le lore entourant sa carrière naissante. Ils sont appliqués dans l’action de reproduire des tenues, des maquillages, et de s’inspirer tout simplement de son univers pour mettre en lumière des créations originales. Avec les réseaux sociaux, tout devient une bonne occasion de montrer qu’on fait tout mieux que tout le monde, ainsi la moindre sortie pour aller voir son artiste préféré en concert devient une animation à part entière. Pendant des mois, ils cherchent leurs tenues, confectionnent des bracelets, pinaillent sur les références… Jo adore être témoin de ça, ça lui donne l’impression de faire quelque chose de profondément artistique lorsqu’elle voit qu’on relève chaque détail qu’elle donne au reste du monde pour exprimer son art, et chaque fois, sans exception, elle est extrêmement reconnaissante des efforts que son public fourni pour coller à ce qu’elle tente de véhiculer.
Là, Cleo a mis le paquet, et sincèrement, ça la fait ouvrir de grands yeux impressionnés, sa bouche brillante de gloss entrouverte quand, dans un léger rire soufflé par sa gorge, elle s’approche d’elle, et lui fait "Putain, t’as pas fait les choses à moitié, miss Soprano." Elle se souvient du surnom qu’elle lui avait donné à l’époque, c’est dire combien leur rencontre l’a marquée "Sans rire. C’est super beau, t’as fait ça toi-même ?" D’un index surplombé d’une manucure plutôt sobre, elle pointe les sequins qui reprennent une tagline qu’on retrouve dans son dernier clip et qui s’étale désormais sur toute la longueur du corsage rouge de la robe de la rousse vers qui elle relève les yeux, soufflée "On m'a montrée ce que tu fais tout à l'heure sur ton compte Insta, mais c'est pllus impressionnant en vrai. Tourne-toi, que je vois le dos." l’invite-t-elle en agitant ses mains pour qu’elle pivote, mais surtout en passant outre l’idée absurde qu’elle la dérange, même si dans les faits, c’est le cas, et qu’elle aurait préféré se retrouver avec ses musiciens et ses danseurs qu’avec quelqu’un à qui elle va devoir faire la causette. Ça te rend accessible de faire ce genre de choses, sois sympa, que Stefani lui a dit dans l’intervalle de l’invitation lancée à Cleo. Jo a acquiescé sans redire quoi que ce soit, se cognant bien de paraître sympa étant donné que, partout où son nom est cité, on la dépeint comme l’ennemie à abattre sous le prétexte que les yeux de Midas ont brillé trop fort quand il a chanté son nouveau titre. Elle n’a pas envie de se battre, elle a à peine envie de chanter en vérité, et c’est pour ça qu’elle obéit, pas parce qu’elle veut rentrer dans les clous et faire plaisir. Elle chasse ça de sa tête, la secoue en continuant de s’adresser à Cleo qu’elle observe sous toutes les coutures "Ça n’a plus rien à voir avec ce que t’étais quand on s’est rencontrées, huh ?" C’est une constatation plus qu’une remontrance quelconque pendant que, graduellement, un sourire fend son visage prêt pour la scène. Le temps de se retourner, elle la quitte du regard, file s’asseoir sur sa chaise de maquillage estampillée de son nom dans la calligraphie choisie pour tout ce qui concerne son premier album, et puis enfin, elle lui demande, lui proposant d’un signe de la main de faire comme chez elle si ça lui chante "T’as gagné combien de followers depuis que t’as fait ce TikTok ?" Peut-être le prendra-t-elle comme une façon détournée de la traiter d’opportuniste, Jo ne s’en soucie pas sur l’instant, vraiment intéressée par le traffic que son illustre personne peut occasionner en devenant le sujet de vidéo dans lesquelles il n’y a que son nom de cité, et ce pour autre chose que debunker des théories à la con sur sa vie privée.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Le maquillage de Cleo opère comme une armure qui cache légèrement ses expressions faciles, la coinçant dans un petit rictus triste qui permet de cacher sa nervosité. Dommage, sa timidité revient quand elle ouvre la bouche, et que les mots trébuchent un peu malassuré, encore plus lorsqu’elle remarque l’attitude de Jo, dont les yeux s’écarquillent. Cleo pense presque y déceler que Jo est impressionnée, mais elle est bien trop modeste pour s’imaginer provoquer cette émotion. "Putain, t’as pas fait les choses à moitié, miss Soprano." Cleo sent une douce chaleur la prendre, comme si elle venait de faire un shot de tequila : ce surnom, elle ne l’a pas oublié, et elle est touchée plus que de raison que Jo s’en souvienne. "Sans rire. C’est super beau, t’as fait ça toi-même ?" Cleo agite la tête, elle a l’impression qu’elle flotte un peu, parce que la situation est complètement surréelle. Il y a encore quelques heures, elle se préparait, contente simplement d’aller au concert, prête à prendre des photos devant la salle en posant avec Khalid et à hurler toutes les paroles de ses chansons favorites. Maintenant, elle est dans les loges, Jo est devant elle, Jo se souvient d’elle, Jo la complimente. C’est beaucoup pour le petit coeur chamallow de Cleo, qui est rapidement submergée par les émotions. « J’ai tellement aimé le clip, je voulais y faire honneur », elle explique, sincère. La référence est évidente, surtout pour Jo qui a réalisé le clip, mais Cleo tient tout de même à préciser son inspiration, à confirmer à Jo combien ce clip lui avait plu. "On m'a montrée ce que tu fais tout à l'heure sur ton compte Insta, mais c'est plus impressionnant en vrai. Tourne-toi, que je vois le dos." Cleo obéit, évidemment, effectuant un petit tour sur elle-même.
Sur son ancien compte instagram, Jo la suit encore, vestige de leur rencontre au bar, et Cleo se souvient avoir été étrangement triste à l’idée de disparaître en changeant de compte, parce que la drôle de gentillesse de Jo, dans ce follow, l’avait toujours touché. Mais Cleo a eu besoin de disparaître et se réinventer, et ce compte a été laissé à l’abandon - elle y retourne, parfois, pour voir les photos qu’elle postait, elle en uniforme d’infirmière, Primrose et elle au restaurant avec leurs copains de l’époque, une photo de lever de soleil quand elle rentrait de l’hôpital après le service de nuit. Elle a l’impression de regarder une Cleo qui cosplay une vie qu’on lui a imposé. "Ça n’a plus rien à voir avec ce que t’étais quand on s’est rencontrées, huh ?" Cleo a un petit sourire timide. C’est l’euphémisme du siècle, oui. Elle suit le geste de la main de Jo, et s’installe sur un petit siège pendant que Jo retourne à sa chaise de maquillage. « Il y a eu quelques changements, oui », elle avoue. Elle est pour l’instant trop gênée pour dire frontalement à Jo que sans elle, elle n’aurait jamais osé faire tout ça, que cette soirée au piano-bar a planté une graine qui, certes, a mis des années à germer, mais a enfin porté ses fruits. Elle espère pouvoir l’admettre à voix haute avant de laisser Jo tranquille. « Mais toi aussi, ça te change du piano-bar, tout ça, non ? » Elle dit en faisant un signe de la main vers la pièce, le fauteuil brandé, le maquillage, les fleurs dans des vases.
"T’as gagné combien de followers depuis que t’as fait ce TikTok ?" L’estomac de Cleo se contracte, elle n’arrive pas à saisir si le ton de Jo est un reproche ou une question sincère. « Je sais pas encore, mais j’ai dû désactiver les notifications depuis ce matin, ça faisait buger mon téléphone », elle admet. « Je pensais vraiment pas que… Enfin je veux dire, je l’ai pas fait pour ça. A la base, c’était pour faire rire mes amis, parce qu’à chaque fois qu’une chanson passe dans une soirée où on est, je leur raconte l’histoire du piano-bar, c’est un peu devenu un running gag dans notre groupe. » Maintenant, même ses amis lui envoient parfois des vidéos d’eux, dans un café où passe une chanson, en disant oh my god Cleo c’est ton amie du piano-bar !!!, une plaisanterie qui amuse beaucoup Cleo. « Mais je pensais ce que j’ai dit, dans cette vidéo. Sur le fait que j’étais sûre, il y a dix ans, que tu aurais du succès », elle a un petit sourire timide. « Est-ce que tu vas imaginer tout le public de la salle en sous-vêtements, ce soir ? » Elle demande, en référence à leur discussion sur le trac qui a marqué Cleo. « J’utilise encore ton conseil », elle précise avec sincérité.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
Ce putain de clip, voilà ce qu’elle se dit, Jo. Elle aurait dû en être fière, et elle l’est dans une certaine mesure. Les idées qui y figurent, elles viennent toutes d’elle, de son imagination, et de sa propension à vouloir marquer les esprits en choquant, même si ce n’est qu’un peu. Bien qu’elle ne puisse s’approprier le talent des décorateurs et autres intendants qui ont participé à l’élaboration de la video de Feather, elle peut au moins en revendiquer le scénario et l’univers somme toute diablement esthétique qui sublime les scènes dans lesquelles elle a pris plaisir à jouer — même celle de l’ascenseur qui ne s’est pas passée comme prévu, pas besoin de revenir dessus. Elle y a mis son âme avant que tout ne lui revienne à la gueule, et si maintenant, le succès qui en découle est drôlement amer, elle ne peut complètement regretter d’avoir insisté pour se retrouver à la réalisation de ce qui lui vaudra peut-être des récompenses, qui sait. En attendant, ça lui a valu des griefs avec l’église catholique du coin, et une dispute mémorable avec Midas — dispute pour ne pas dire pause ou rupture, on s’entend. Ainsi donc, ce que Cleo lui dit, ça lui remet un petit coup au moral, seulement elle garde le cap, et ne fait mine de pas grand-chose, maîtresse d’elle-même malgré la tempête qui gronde dans son coeur. Elle ne peut pas se morfondre face à l’évidence que Feather marquera sa carrière, tant à cause de la chanson qui est un vrai succès, qu’à cause du clip qui est sorti à temps pour le début de sa tournée, mais aussi à temps pour Halloween. Les trois minutes trente de vidéo sont à appel à reproduire les costumes qu’elle y porte, et c’est certain qu’à l’aube de la fête la plus horrifique de l’année, les tentatives vont fleurir sur les réseaux sociaux.
C’est déjà le cas pour ses concerts, comme le prouve Cleo à qui elle sourit et ordonne de se tourner pour qu’elle voit mieux ce qu’elle porte. Elle reste sincèrement impressionnée par ses efforts, encore plus par l’épanouissement dont elle a forcément joui pour être capable de se rendre à un évènement public dans cette tenue qui attire l’oeil. Elle se souvient de sa timidité, et elle n’était pas compatible avec ce qu’elle lui montre aujourd’hui. Quelque part, ça la touche de la revoir aujourd’hui, départie de la crainte d’attirer l’oeil sur elle. Jo hoche la tête, se rend compte que, si elle se souvient qu’elle la suit toujours sur Instagram, elle n’a pas particulièrement était assidue dans l’action de suivre ses progrès, en revanche. Elle l’a fait qu’une heure avant qu’elle ne soit conviée à rejoindre les backstages, et si elle a pu constater qu’effectivement, la jeune femme s’était émancipée pour l’art du Drag, elle ne peut pas prétendre connaitre ses exploits sur le bout des doigts. Pour sa défense, elle est occupée — et pour le contraire, elle doit avouer que peu de gens trouvent grâce à ses yeux, et que quand elle scroll sur les réseaux sociaux, ce n’est pas pour stalker des gens qu’elle a croisé il y a plus ou moins dix ans de ça. Elle lui demande "Tu chantes toujours ? J’ai vais pas te mentir, j’ai vu ce que tu fais il y a une heure environ, et j’ai pas eu le temps de m’y plonger plus longtemps. Mais t’as l’air d’aimer ce que tu fais, c’est bien." Elle la désigne de la main avant d’aller s’asseoir dans sa chaise "T’en vis, alors ? Comment ça se passe pour toi ?" À l’époque, Cleo voulait travailler avec les gens. Elle ne sait plus si c’était pour devenir médecin, bonne soeur, ou infirmière, mais tout ce qu’elle sait, c’est qu’avec un talent comme le sien, ça aurait été du gâchis. Les gens comme elles, quand elle veulent aider les gens, elles le font en montant sur scène, pas en passant leur vie sur les bancs de l’école. Quand bien même elle respecte le personnel médical, Jo, ce n’est pas pour autant qu’elle envie leur place, c’est une certitude qu’elle ne boude pas, tout comme la question de la jeune femme à qui elle offre un léger rire en jetant un regard à son environnement, à cette loge qui est la sienne "Ça fait bien longtemps que j’ai pas chanté dans un piano-bar, ouais." En fait si, elle l’a fait il y a quelques mois de ça pour rendre service à Milo, le gérant de celui dans lequel elle a fini avec un contrat régulier avant de passer son audition pour The X Factor, mais inutile de rentrer dans les détails "C’est à ça que je me destinais —", la scène à grande échelle, le star-system, le succès, "— ça veut pas dire que c’est pas impressionnant pour autant. Tu peux t’asseoir tu sais." qu’elle finit par lui proposer, ne voulant pas que le ton morne et la mine éteinte qu’elle lui offre malgré ses efforts ne soient perçus comme de la condescendance.
Elle joue mieux la condescendance que ça, de toute façon. Elle a un pied en suspension dans le vide, les jambes croisées, et la nonchalance imprimée sur ses traits excessivement maquillés lorsqu’elle demande à la jeune femme combien de followers elle a gagné depuis la publication de sa vidéo. Jo ne lui reproche rien, elle l’interroge juste. Elle se dit que les artistes de maintenant savent s’y prendre pour faire remonter leurs statistiques, et ne compte pas faire la choquée si elle apprend que Cleo a utilisé son nom pour cette raison. Finalement, on se sert déjà de son nom, c’est quelque chose qu’elle tolère à défaut de l’accepter, consciente que c’est le jeu que lui impose sa notoriété grandissante. Son histoire est particulière, elle sort(ait ?) avec le vendeur de disques numéro un du pays, et en plus de ça, elle n’est pas en reste niveau talent, elle non plus : autant de choses qui font que, dans tous les cas, son nom est déjà sur toutes les lèvres, alors une de plus, une de moins. Elle rit, remarque la nervosité de la jeune femme "Hé, tu sais ce qu’on va faire ? On va se détendre, Cleo." lui fait-t-elle, et elle saute de sa chaise, son peignoir en satin rose — lui aussi à son nom, à croire qu’on a peur qu’elle l’oublie — s’ouvrant légèrement sur sa tenue de scène quand, avec grâce, elle vient se pencher sur la table-basse pour lui servir un verre d’eau. Et dire que le monde entier la traite de diva "Je t’en voudrais pas d’avoir voulu profiter de la tendance pour faire parler un peu de toi. T’es sans doute le Get Ready With Me le plus mignon que j’ai vu au cours des dernières semaines." En ce moment-même, il y en a quelques-uns qui théorisent sur l’absence de We Don’t Talk Anymore de sa set list tout en se préparant pour le concert de Midas. Au contraire de Cleo, ces gens parlent de Jo, mais pas pour l’encenser.
Passons. Elle lui tend son verre, rit à nouveau à la question qu’elle lui pose, s’exempter de réagir aux compliments qu’elle lui fait parce que pour l’heure, elle n’a pas envie que ses émotions soient bousculées par une démonstration de gentillesse. Elle en a cruellement besoin, elle sait que si elle la sent véritable et sincère, elle pourrait s’effondrer, et c’est exclu de son agenda dans l’immédiat. Elle préfère dire des bêtises, et c’est ce qu’elle fait quand, enfin, elle répond à la rousse à côté de qui elle vient s’installer en prenant son plus bel air malicieux "Non, je suis passée à l’étape au-dessus depuis quelques temps maintenant, et c’est à poil que j’imagine mon public. Crois-moi, c’est pas toujours joli-joli." C’est le moins qu’on puisse dire "Merci, à propos de ce que t’as dit sur moi. C’est pas vraiment ce à quoi je suis habituée ces derniers temps, c’est… ça change." Au point qu’elle sent sa peau se parsemer de chair de poule sous son peignoir, discrètement émue qu’on puisse authentiquement lui trouver des qualités, et les célébrer.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Le temps a passé, quasiment 10 ans, et Jo a changé. Son visage est à peine marqué par les années qui ont défilé, mais c’est sa posture qui est différente, elle semble plus affirmée, plus charismatique encore, mais aussi un peu plus fermée, comme endurcie. La célébrité est une tornade que Cleo ne cherche pas, trop sensible pour pouvoir subir les avis de million d’inconnus sur elle. Jo a les épaules, c’est sûr, mais cela ne signifie pas pour autant que ça doit être facile. Et Cleo, avec sa sensibilité trop accrue, ne peut s’empêcher de chercher à lire entre les lignes, d’observer les yeux sombres de Jo. "Tu chantes toujours ? J’ai vais pas te mentir, j’ai vu ce que tu fais il y a une heure environ, et j’ai pas eu le temps de m’y plonger plus longtemps. Mais t’as l’air d’aimer ce que tu fais, c’est bien." Les joues de Cleo rougissent encore, elle a l’impression que la chaleur émane d’elle, comme si elle irradiait de plaisir, d’euphorie, et toujours cette surprise d’être ici, d’avoir du mal à le réaliser. La vie est étrange, Cleo se le dit toujours, parce que son quotidien ne ressemble pas à celui qu’elle s’est imaginée pendant des années. Elle saisit sa chance d’être qui elle est, aujourd’hui, malgré tous les obstacles qui s’entassent en elle comme des poids qu’elle traîne - la honte, la solitude, les doutes. Elle a payé cher son émancipation. Et être avec Jo, en cet instant, c’est un petit cadeau après tout ça. « Je chante un peu parfois, mais je fais surtout du lipsync puisque je fais surtout du drag », elle explique avec un sourire. « Je fais ça que depuis un an, mais j’adore ça. » Et le sourire qu’elle esquisse est sincère, comme à chaque fois qu’elle parle du drag. C’est une telle révélation, pour Cleo, que l’émotion se bouscule hors d’elle dès qu’elle parle de cet univers. "T’en vis, alors ? Comment ça se passe pour toi ?" Cleo secoue la tête. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle peut dire à Jo, elle ne veut pas assombrir l’ambiance avec son histoire. Mais étonnemment, elle se sent en confiance pour parler à Jo. Alors elle choisit la vérité, mais sans raconter tous les détails. « Non, c’est difficile d’en vivre, très peu y arrivent, donc je reste réaliste. Heureusement, j’ai encore de l’argent de côté de quand j’étais infirmière », elle explique. Elle ne précise pas que ses parents lui ont coupé les vivres, depuis qu’elle a coupé le contact avec eux. Cela fait longtemps qu’elle est indépendante, financièrement, mais avant, en cas d’urgence, elle avait ses parents en filet de sécurité. Plus maintenant. « Et puis je fais des petits boulots à côté, assistante de production sur les projets de gens, des trucs de couture, de maquillage. Parfois c’est juste porter les sacs sur un tournage, mais ça me va aussi. Je suis juste contente d’être au milieu de gens créatifs », elle affirme avec un sourire. Elle est de bonne volonté, Cleo, optimiste malgré son mal-être.
"Ça fait bien longtemps que j’ai pas chanté dans un piano-bar, ouais." Evidemment que Jo mérite de plus belles scènes. "C’est à ça que je me destinais, ça veut pas dire que c’est pas impressionnant pour autant. Tu peux t’asseoir tu sais." Cleo obéit - elle sait faire, ça, des années de conditionnement - et elle observe Jo qui s’observe dans le miroir. Elle est jolie, évidemment, un air presque royal. Cleo se sent un peu hypnotisée, si bien qu’elle bredouille quand Jo évoque les followers. Elle a peur d’être perçue comme opportuniste, mais cela arrache un petit rire à Jo, qui semble peu affectée par cette perspective. "Hé, tu sais ce qu’on va faire ? On va se détendre, Cleo." « C’est toujours pas ma spécialité », avoue Cleo, remerciant Jo qui lui tend un verre d’eau. Elle boit délicatement du bout des lèvres pour ne pas abîmer son maquillage. "Je t’en voudrais pas d’avoir voulu profiter de la tendance pour faire parler un peu de toi. T’es sans doute le Get Ready With Me le plus mignon que j’ai vu au cours des dernières semaines." Encore une fois, si Cleo n’était pas couverte de maquillage, on pourrait apercevoir ses joues cramoisies.
Toujours un poil nerveuse, Cleo préfère questionner Jo, rediriger l’attention sur la chanteuse qui sait être dans les spotlights. Mais ces lumières ont un prix, ces derniers temps. "Non, je suis passée à l’étape au-dessus depuis quelques temps maintenant, et c’est à poil que j’imagine mon public. Crois-moi, c’est pas toujours joli-joli." Cleo a un petit rire. "Merci, à propos de ce que t’as dit sur moi. C’est pas vraiment ce à quoi je suis habituée ces derniers temps, c’est… ça change." Cette fois-ci, Cleo ne rit plus, et Jo ne paraît plus aussi assurée. Cleo pose doucement le verre d’eau. « Je… Oui, j’ai vu passer des choses. Je suis contente si ma vidéo peut apporter, à son échelle, autre chose… » Cleo reste réaliste sur la portée de ce qu’elle fait, et elle est trop timide pour se vanter, même face à un compliment de Jo. « Ta tournée est incroyable, en tout cas, j’espère que ça n’entâche pas trop, que… Que tu vas bien ? » Elle demande, pas tout à fait sûre d’où elle peut se placer par rapport à Jo. Elle ne veut pas poser la mauvaise question ni déranger. « En tout cas, pour ce que ça vaut, sans vouloir être… Euh, trop intense, mais vraiment, je pense que je serais jamais remontée sur scène sans ce moment dans le piano-bar », elle avoue. «T’es la première personne qui m’a vraiment encouragé, qui m’ai… vue, malgré ma timidité. Je suis un peu niaise », elle s’excuse, « mais je suis contente de pouvoir te le dire en face dix ans plus tard. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
Jo s’intéresse à Cleo. Elle lui pose des questions, elle essaye de s’imaginer ce qu’a été son parcours au cours des dix dernières années. Elle aime ce genre d’histoires du plus profond de son coeur, celles qui content le parcours des artistes qui peinent et qui finissent par y arriver. D’une certaine façon, elle y glane le réconfort nécessaire dont elle a besoin pour se rassurer sur l’idée que les vrais, ceux qui comptent et qui durent, ont tous plus ou moins la même destinée : ils doivent souffrir pour pleinement exalter de la gloire qui les frappe à un moment où un autre, et putain qu’elle a souffert, Josephine. On a fini par lui donner un coup de pouce, et si au début, ça a été difficile à avaler, surtout parce que c’était enrobé d’une épaisse couche de trahison et de mensonges qu’elle a cessé de ressasser par amour, elle estime maintenant ne pas démériter le trou qu’elle se creuse à force de détermination, bien qu’à ses yeux, rien ne va jamais assez vite, éternelle insatisfaite qui n’est en réalité féroce qu’envers une seule et unique personne : elle-même. Une chose est claire, elle ne laissera le morceau de bifteck qu’on lui a donné à bouffer à personne d’autre, ses mâchoires entraînées à mordre et à ne rien lâcher. Midas lui reproche son ambition, mais Midas oublie qu’à part lui, personne, jamais, ne lui a fait de cadeau : elle a passé toute sa vie à travailler, à se battre — parfois littéralement —, à se languir de faire ce qu’elle aime le plus au monde, et si aujourd’hui, elle le fait avec le coeur lourd, elle n’échangerait sa place pour rien au monde. Même son parcours, elle ne voudrait ni le remplacer ni le rendre plus facile parce que ça a forgé celle qu’elle est devenue et qui connaît la valeur de toutes les opportunités qu’on lui a offert au cours des derniers mois éprouvants qu’elle a passé à prouver qu’elle est là pour quelque chose, bordel de merde "Je me souviens que tu voulais travailler avec les gens. Finalement, c’est ce que tu fais, tu le fais juste différemment." Elle sort de ses songes, lui sourit, et se rappelle enfin que c’était infirmière qu’elle voulait être ; c’est elle qui le lui dit "T’es bien entourée ? Ta famille, tes amis, ton copain, ou ta copine, pour ce que j’en sais —" Elle pourrait même se taper une licorne, là n’est pas la question "— ils te soutiennent ?" Elle essaye de creuser dans sa mémoire pour se souvenir si elles ont parlé de ça à l’époque, aperçoit un vague mention à une cousine, mais ne réussit pas à savoir si c’était péjoratif ou non "Tu restes dans le milieu, quoi. Dis-toi que c’est des années de formation qui te seront utiles un jour où l’autre. Faut pas baisser les bras, t’as de quoi t’accrocher, ton moment viendra." Et ça, elle le dit beaucoup plus sérieusement que le reste et verrouille son regard à celui de la rousse "Je sais, le chemin est long, et le public est lunatique. Justement, ça peut tourner à ton avantage, non ? Le drag, ça devient populaire, tout le monde en veut sa part." commente-t-elle, sûre de ce qu’elle avance pour voir ses comparses popstars s’approprier la culture du drag en déclamant que ce sont elles qui l’ont inventées.
Elle sent Cleo nerveuse, lui sert un verre d’eau qu’elle lui tend et la laisse boire avant qu’elles n’en viennent à parler plus spécifiquement de Jo. Elle lui confirme que des choses passent à son sujet sur les réseaux sociaux, et comme la chanteuse le sait, elle ne s’en figure pas — en tout cas, elle fait mine de ne pas s’en figurer, et hausse les épaules en laissant échapper une mine d’indifférence qu’elle puise dans sa palette d’émotions surjouées dont elle use et abuse depuis le début de sa tournée pour ne pas se laisser submergée par celles qu’elle cache en-dessous de la couche épaisse de son maquillage. Cleo n’est pas Megan, elle ne lui parlera pas à coeur ouvert "C’est ce qu’on appelle la rançon du succès." finit-elle pas dire, pas convaincue de ce qu’elle avance, mais qui s’en soucie en vérité ? Cleo a l’air de s’en soucier, et ça fait marquer un stop mental à la chanteuse qui se demande si elle, elle croit toutes les conneries qu’on dit à son sujet, au sujet de Midas et de leur histoire. Elle ne lui posera pas la question, mais ça fait grouiller un sentiment étrange d’intimité bafouée dans chaque muscle de son corps. Ça ne dure que le temps d'un court instant, celui dont elle a besoin pour s’extirper du canapé qu’elles occupent et prendre un peu de distance avec la jeune femme à qui elle dit "Je suis à une heure de me produire dans l’une des salles de concert les plus mythiques de la ville où je vis depuis des années maintenant, je peux pas me porter mieux que ça." qu’elle annonce, assez pédante pour que quiconque gobe qu’elle y croit, à ces conneries. Sur la pointe des pieds, elle marche vers sa coiffeuse rétroéclairée, évite son reflet dans le miroir durant ce court trajet, puis se retourne vers Cleo avec un sourire mi-contenu mi malicieux qu’elle lui offre en la couvant d’un regard surplombé d’un arc de sourcil parfait, bien que faussement suspicieux. Elle interdit à son émotion de la trahir, mais ce qu’ajoute la jeune femme lui fait quelque chose ; que l’ironie pare d’une pluie de paillettes et de strass que le rauque de sa voix dissémine dans l’espace qui la sépare de la rousse "J’ai le droit d’exiger qu’une fois que t’auras percé, tu me cites à chaque fois que tu gagneras une récompense ? C’est vrai quoi, sans ce moment au piano-bar…" Elle charme, elle surjoue, reprenant les mots de Cleo qui comprendra sans doute qu’elle plaisante, même si pendant quelques secondes à peine, elle reste parfaitement sérieuse… jusqu’à ce que ses lèvres se craquèlent d’un sourire mutin, lequel est accompagné par un clin d’oeil et d’un rire cristallin tandis qu’elle se retourne pour enfin affronter son propre regard dans le miroir.
Elle les voit, elle, les cernes sous son maquillage ; elle devine les trainées de mascara qui souilleront ses joues quand elle rentrera à l’hôtel tout à l’heure, ce sont les mêmes chaque soir depuis le début de sa tournée. Mais pour le moment, elle refuse de passer à côté du fait indéniable qu’elle est magnifique, et que le savoir ne fait pas d’elle quelqu’un de mauvais, n’est-ce pas ? Jo pince ses lèvres débordants de rouge et de gloss, retire son peignoir qu’elle laisse tomber sur sa chaise à maquillage pour laisser voir sa tenue de scène qui sera parfaite une fois seulement que ses cheveux seront défaits. En commençant à le Fare, elle déporte son regard vers Cleo, s’applique à dérouler le premier bigoudis du bout des ses doigts graciles de pianiste, quand soudainement, elle songe à quelque chose, et lui fait "Elle s’estime à combien de personnes ton audience la plus impressionnante jusqu’à maintenant ?" Peut-être anticipera-t-elle ce qui lui trotte dans la tête, en attendant, Jo ne lésine pas sur le suspens qui la fait d’abord lui poser cette question.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
"Je me souviens que tu voulais travailler avec les gens. Finalement, c’est ce que tu fais, tu le fais juste différemment." Cleo n’a jamais imaginé que Jo se souviendrait d’elle. Non, quand elle repense à ce moment dans le piano-bar, elle sait qu’il a été marquant pour elle particulièrement, tandis que pour Jo, c’était un soir comme un autre à chanter sur scène, simplement cette fois-là avec une variation, peut-être un bon moment passé. Cleo a préféré se dire que c’était plus important pour elle que pour Jo, parce qu’elle n’aurait pas supporté imaginer l’inverse et être déçue si un jour elle recroisait Jo - ce qui, il y a encore quelques heures, paraissait improbable aussi. Alors forcément, quand Jo la reconnaît, l’appelle à nouveau Miss Soprano, se souvient de ce qu’elles ont échangé, la surprise n’est que plus grande et plus douce. "T’es bien entourée ? Ta famille, tes amis, ton copain, ou ta copine, pour ce que j’en sais —" Le coeur de Cleo rate un battement, un vieux réflexe d’une époque où le placard était sa seule option, et que l’évocation de l’homosexualité, autour d’elle voire lié à elle, provoquait une tachycardie et une défense qui se devait d’attirer le moins l’attention sur elle. Maintenant, son cœur s’emballe encore, mais c’est aussi parce qu’elle est contente qu’on la reconnaisse comme faisant parti de ces gens-là qu’elle a longtemps fui. Elle essaie d’être fière, Cleo, même si ce n’est pas évident. "— ils te soutiennent ?" Cleo a un petit sourire, le même qu’elle fait à chaque fois qu’elle s’apprête à dire quelque chose qui risque de casser l’ambiance. « J’ai progressivement coupé les ponts avec tout le monde quand je suis partie pour Brisbane y a deux ans. J’ai recommencé à zéro, en quelque sorte », elle dit ça avec légèreté, comme si ça n’avait pas été la décision la plus difficile de sa vie. « Enfin, j’ai suivi mon copain de l’époque mais, euh », elle fait un signe vers son corset, avec le MEN WERE JUST OKAY qu’elle a passé des heures à coudre en sequins, comme pour s’apprendre elle-même la leçon. « Je préférerais une copine maintenant. Et si mes parents le savaient, ils ne continueraient pas à essayer de m’appeler », elle grimace. Il y a un petit moment de flottement, comme à chaque fois que des sujets un peu durs sont mis sur la table, alors Cleo rajoute avec un sourire : « Mais j’ai rencontré des gens supers à Brisbane. C’est ça que j’aime bien dans le drag aussi, c’est très bienveillant ! » Malgré les personas de certaines personnes, sur scène, et les lots de dramas qui finissent invariablement par arriver dans n’importe quel groupe.
"Tu restes dans le milieu, quoi. Dis-toi que c’est des années de formation qui te seront utiles un jour où l’autre. Faut pas baisser les bras, t’as de quoi t’accrocher, ton moment viendra." Cleo a un sourire face à l’engouement de Jo. Elle aimerait avoir cette confiance, cette optimiste féroce. En réalité, Cleo a déjà l’impression de vivre son moment : elle a réussi à quitter la prison d’une vie tracée, et c’est la plus belle victoire qu’elle puisse vivre. Malgré toutes les galères, les nuits blanches, l’anxiété, les épisodes où elle ne sort pas de son lit. "Je sais, le chemin est long, et le public est lunatique. Justement, ça peut tourner à ton avantage, non ? Le drag, ça devient populaire, tout le monde en veut sa part." Cleo hoche la tête. « C’est vrai que c’est fou, cet emballement. J’aurais adoré voir ça, gamine », elle avoue, ne détaillant pas que ses parents ne l’auraient jamais laissé regarder ça, et que le repas familial aurait sûrement été pollué d’insultes à l’égard de ce ”phénomène”.
Jo semble vite recomposer son visage alors que le sujet des rumeurs qui courent sur elle est posé. "C’est ce qu’on appelle la rançon du succès." Oui, il est facile d’imaginer que Jo attire la jalousie, elle est jeune, jolie, talentueuse, elle sort avec l’un des artistes de sa génération aussi. Ou sortait ? Cleo ne posera pas la question. "Je suis à une heure de me produire dans l’une des salles de concert les plus mythiques de la ville où je vis depuis des années maintenant, je peux pas me porter mieux que ça." Cleo a un sourire. « Et ce n’est que le début », elle ajoute, les yeux brillants elle aussi. Jo ira encore plus loin, c’est sûr. Cleo l’a toujours su.
Elle peut même profiter de ce moment pour confier à Jo qu’elle ne serait jamais montée à nouveau sur scène sans le moment qu’elles ont partagé. "J’ai le droit d’exiger qu’une fois que t’auras percé, tu me cites à chaque fois que tu gagneras une récompense ? C’est vrai quoi, sans ce moment au piano-bar…" Il y a quelques secondes de flottement, et Jo éclate de rire, et Cleo s’y joint de bon cœur. Mais au fond, Cleo est tout à fait sérieuse. « Oh, si un jour je gagne quoi que ce soit, même un simple concours de drag dans un bar, promis, tu seras la première citée, bien loin devant Dieu et mes parents », elle réplique, un rire toujours au coin des lèvres. « Ils seront pas cités tout court, eux, d’ailleurs », elle ajoute en haussant les épaules.
Jo est presque prête, elle défait son peignoir, et Cleo essaie de ne pas la fixer avec un regard trop appuyé, mais elle brille de mille feux, Jo, son charisme et sa beauté irradient la pièce. "Elle s’estime à combien de personnes ton audience la plus impressionnante jusqu’à maintenant ?" Cleo hausse un sourcil, surprise de la question. Elle plisse les yeux, réfléchit.« Si on parle d’audience digitale, je crois que ce tiktok va battre de loin mes records », elle plaisante. « Mais, hmmm, je crois que là où j’ai performé le soir de la Pride, il y avait trois cent personnes ? C’était hyper impressionnant », elle avoue. « Un ami m’a dit qu’il trouvait ça plus facile de performer devant beaucoup de gens, ça devient plus anonyme, alors que devant 20 personnes, tu te sens beaucoup plus exposé », elle répète les mots de Khalid - qui attend actuellement avec beaucoup d’impatience qu’elle lui raconte la rencontre avec Jo, elle imagine déjà les textos. « Tu préfères les grandes salles toi ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
Jo ne se souvenait pas de Cleo il y a encore quelques heures de ça. Enfin, ce n’est pas tout à fait le cas, disons qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’y repenser, à miss Soprano. Elle la lui a offerte en faisant cette vidéo qui l’a menée jusqu’ici. C’est parce que son équipe a insisté pour la remercier pour la bonne publicité qu’elle lui a faite sur les réseaux qu’elle a remis sa mémoire en route pour se souvenir du moment qu’elles ont passé toutes les deux, il y a bien une dizaine d’année de ça. Aussi curieux que ça puisse paraître à ceux qui la prennent encore pour la salope de service, pas foutue de s’attacher ou de faire preuve d’un tantinet de sympathie, elle se souvient plutôt pas mal de tout ça. Et mieux encore, elle ne fait pas semblant de s’intéresser à cette fille : elle la questionne, peut-être plus touchée qu’elle n’oserait l’avouer de la retrouver aussi épanouie. Elle met en confrontation directe ses souvenirs et ce qu’elle a sous les yeux et elle la voit, l’évolution qui l’a frappée, Cleo. Ça lui fait plaisir, ça lui fait aussi penser que tout est possible finalement, et que dans chaque introverti se cache un personnage haut en couleurs comme celui que la rousse endosse chaque fois qu’elle se retrouve face un public. Elle s’émancipe au travers de ce qu’elle aurait aimé être dans sa vie de tous les jours, se donne les moyens de dépasser ses peurs et les affronte en en faisant un art qu’elle partage et propage. Jo parvient à le comprendre, c’est ce qu’elle fait plus souvent qu’à son tour, surtout en ce moment.
Tout comme elle parvient à comprendre qu’elle a eu besoin de se couper de sa famille. Elle roule des yeux, son pseudo-mécontentement ne trouvant qu’une source, et c’est l’image qu’elle se fait des parents de la jeune femme "Ça me dit tout ce que j’ai besoin de savoir sur eux, tu peux passer sur les détails." De toute façon, elle ne se montre pas prolixe sur la question du soutien qu’elle reçoit, Cleo, mais ce qu’elle laisse sous-entendre à Jo lui parle assez pour qu’elle refuse au fond d’en savoir davantage. Elle ajoute, provocatrice, mais bienveillante aussi — à sa façon en tout cas, tout le monde ne ressent pas le besoin de faire des caresses quand il donne son aval, et pourtant, c’est ce que Jo fait sur l’instant, évitant de tomber dans le mélo parce que merde, elle en a assez des drames "Tu sais quoi ? Tu les emmerdes." Ses parents, son copain qu’elle a suivi et qui est devenu la cause de son indifférence des mecs. Ça la fait rire tandis qu’elle jette un oeil à son corset inspiré par la vidéo de Feather "Putain, ça devait être un sacré numéro si t’as viré de bord en cours de route." Bien sûr, ce n’est pas aussi manichéen que ça, mais ça fait toujours bien marrer Jo d’émettre ce genre de suppositions quand elle apprend qu’une nana qu’elle connait a viré de bord après s’être coltinée des mecs pendant une période. Elle continue de sourire, hoche la tête à ce que Cleo ajoute "Papa et maman sont restés bloqués au siècle dernier ? Ça craint, mais ça arrive." C’est même plutôt courant, grand bien fasse à Cleo de ne pas vouloir le supporter. Elle ne le lui dit pas, c’est implicite, permettant à un petit moment de flottement gênant de s’installer avant qu’elle ne conclut ce chapitre par quelque chose sur quoi Jo ne rebondit pas.
Elle ne rebondit pas plus sur les petits commentaires qu’elle accole aux paroles qu’elle lui offre en continuant de se préparer, mais entend bien récolter sa mention dans un discours de victoire quand elle gagnera quoi que ce soit. Elle fronce le nez, lui fait un sourire en demi-lune et lui adresse un clin d’oeil avant de se retourner vers sa coiffeuse pour replacer ses cheveux autour de son visage et vérifier par elle-même que sa mine est parfaite sous son maquillage. Elle reprend ses questions ensuite, mûrit une idée qui la fait se perdre un instant dans sa propre tête en même temps, et ce avant d’intercepter son discours pour la reprendre "Non, je parle pas de digital, je parle de vrais gens." Il y a des vrais gens derrière les chiffres qui s’affichent sur les pages d’accueil des profils des utilisateurs des réseaux sociaux, la plupart du temps en tout cas, mais elle est sûre que Cleo comprendra ce qu’elle veut dire. Elle se retourne, arque un sourcil en l’écoutant parler "300 personnes, c’est un bon début. T’as eu peur ?" qu’elle lui demande, connaissant déjà la réponse. Elle a toutefois besoin d’avoir toute la mesure de son ressenti parce que ce qui lui tourne dans la tête, ça dépassera sans nul doute toutes les espérances de la jeune femme qui a atterri ici presque par hasard. Elle tend légèrement ses bras en arrière pour tenir le bord de sa coiffeuse rétroéclairée, le halo qui l’enveloppe faisant scintiller les strass de son costume de scène fait sur-mesure ; le premier de quatre, tous dans les mêmes tons, qui ne sont pas beaucoup plus habillés que celui-ci, mais qui accompagnent chacune des parties de son concert qui dure un peu plus d’une heure malgré le fait qu’il ne promeut qu’un seul album. Elle entend ce que Cleo ajoute, saute sur l’occasion "Il a pas tort, ton pote." Elle hausse les épaules, ne lâche pas les yeux de Cleo avec les siens, et lui fait avec une malice mesurée, mais bel et bien présente dans le son si particulier de sa voix "T’as envie de la vérifier, sa théorie ?" L’air de ne pas y toucher, elle ajoute "On est à 3000 personnes ce soir. Ce sera la plus grosse audience de toute ma carrière en comptant pas celles de The X Factor et des Grammys." Qui bat des records puisque la télévision permet d’atteindre le peuple par millions, non par milliers "Pour l’instant. Je vise plus haut que ça encore, mais tu sais ce qu’on dit : baby steps." Ça, elle l’apprend avec difficulté, mais tout vient à point à qui sait attendre, non ? Elle ne sourit pas, mais ses yeux sont brillants de quelque chose de spécial, une lueur qui exalte et la rend plus accessible ? Jo reprend, comme pour la convaincre, se décolle de sa coiffeuse pour se replacer devant et s’y regarder à nouveau "Je trouverais ça dommage que tu fasses pas profiter tout le monde de ton outfit." Sans parler qu’avec ça, elle fera péter le compteur de ses vues sur TikTok. Elle compte sur elle pour rapidement y penser et sauter sur l’opportunité dont elle la gracie sans rien attendre en retour.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
Elle comprend vite, Jo, évidemment. "Ça me dit tout ce que j’ai besoin de savoir sur eux, tu peux passer sur les détails." Cleo a un petit sourire étranglé, parce que ces conversations glissantes l'inquiètent toujours, elle préfère prétendre que ce n’est pas si grave que ça, pas si important, elle ne veut pas déranger avec son histoire qui fait pleurer dans les chaumières. Pourtant, si elle s’arrêtait, elle pourrait dire la vérité, que oui, c’est difficile, la chose la plus difficile qu’elle ai eu à faire. Tout quitter, même ceux qu’elle aimait, pour se réinventer, perdre sa famille, sa sécurité émotionnelle et financière. Tout ça en suivant quelqu’un qui s’est avéré préférer la dénigrer que l’aider à s’aimer, quelqu’un qu’elle n’aimait même pas vraiment, au fond. Parce qu’elle ne pouvait pas l’aimer comme il aurait fallu, et qu’il le sentait, que c’était bien ça, le problème. "Tu sais quoi ? Tu les emmerdes." Cleo a un petit rire face au caractère bien trempé de Jo. Elle aimerait avoir sa force de caractère, son assurance. "Putain, ça devait être un sacré numéro si t’as viré de bord en cours de route." Les joues de Cleo rougissent. En cours de route, ce n’est pas exactement le mot, elle était dans la mauvaise voiture depuis le début, mais il lui avait fallu un moment pour s’autoriser à prendre le volant, oui. « C’était une période un peu particulière, ouais », elle avoue, un euphémisme, préférant en rire. Elle se dit qu’elle a une histoire assez banale, au fond, enchaîner les copains, essayer de les aimer, finir par écouter ce qu’elle savait, au fond d’elle, depuis le début. "Papa et maman sont restés bloqués au siècle dernier ? Ça craint, mais ça arrive." Oui, ça aussi, c’est tristement banal. C’est le plus dur, ça, se dit parfois Cleo. On aimerait que la souffrance soit spéciale, qu’elle ait un sens, qu’on puisse expliquer. Mais non, c’était simple, ennuyeux, l’homophobie banale, la religion mal comprise et mal utilisée, le jugement. Cleo n’est ni la première, ni la dernière.
Cleo est flattée que Jo la questionne sur ses performances, c’est un sujet où elle est plus à l’aise que parler de ses parents, malgré sa timidité à l’idée de se mettre en avant, à montrer de la fierté pour ce qu’elle a réalisé. Et pourtant, il y a de quoi être fière, en seulement un an de drag, on lui dit souvent. Parfois, Cleo a l’impression que c’est des années à tout retenir qui provoque l’intensité et la rapidité de son changement, comme un élastique qu’on a tendu et qui repart dans l’autre sens à pleine vitesse. "300 personnes, c’est un bon début. T’as eu peur ?" « Bien sûr », répond Cleo avec une grimace. « Mais… » Elle marque une pause, elle a du mal à parler positivement d’elle, éduquée à l’effacement et la modestie trop appuyée. « Une fois sur scène, ça allait. Je crois que c’est ça qui m’aide dans le drag, avoir une persona, c’est comme une armure. » Sur scène, c’est Supernova qui prend toute la place, qui exprime tout ce que Cleo, éternelle angoissée, ne sait pas expliquer sans rougir et bafouiller.
Et oui, plus le public est grand, moins on voit les yeux de chaque personne, plus on peut presque oublier ce qui se passe. Cleo s’est dit que 300 personnes, c’était plus simple que 30, étonnemment. "Il a pas tort, ton pote." Jo a un air malicieux, comme si elle gardait un secret, et Cleo est bien trop naïve pour comprendre où elle veut en venir. "T’as envie de la vérifier, sa théorie ?" Cleo ne comprend toujours pas ce que sous-entend Jo, elle lève un sourcil curieux, ne dit rien - en vérité, elle a peur de comprendre. "On est à 3000 personnes ce soir. Ce sera la plus grosse audience de toute ma carrière en comptant pas celles de The X Factor et des Grammys." 3000 personnes… Cleo souffle dans sa barbe. C’est immense. Elle repense au piano bar, les lumières tamisées. "Pour l’instant. Je vise plus haut que ça encore, mais tu sais ce qu’on dit : baby steps." Cleo a un sourire encourageant. « J’ai hâte de voir quand tu seras devant 30 000 personnes », elle dit, certaine que Jo les atteindra. Cleo a bien deviné qu’elle sortirait du pianobar, elle a eu l’instinct, elle sait qu’elle a visé sur le bon poulain. "Je trouverais ça dommage que tu fasses pas profiter tout le monde de ton outfit." Cleo est tellement surprise qu’elle ouvre la bouche pour dire immédiatement un quoi non mais elle se retient à temps, referme la bouche, ressemble à une biche prise dans les phares d’une voiture. « Je… Tu, t’es, euh », elle bredouille, secoue la tête, inspire. « Désolée, t’as cassé mon cerveau là », elle explique avec un petit rire maladroit. « Jo, t’es sûre ? T’es pas obligée, c’était déjà adorable de me faire venir en backstage, je… » Une nouvelle fois, elle remercie le ciel pour son maquillage qui cache le rouge de ses joues. « Je serais honorée, bien sûr, mais... Je fais pas du drag depuis longtemps, je suis pas douée comme les queens de Drag Race », elle précise, inquiète comme toujours de ne pas être à la hauteur.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
Cleo parle d’armure lorsque Jo la questionne sur ce qu’elle ressent sur scène. Elle comprend, elle a passé un certain nombre d’années à se réfugier derrière une armure, elle aussi. Au début, elle jouait un personnage. C’était commode, d’être la gamine avec la tête dans les étoiles, ambitieuse au point de revendiquer sa suprématie en se comportant comme la progénitures des mythes et légendes, la bouche toujours ouverte, la langue acérée, prête à piquer au moindre affront, moins encline à se laisser faire qu’à supporter qu’on lui dise quoi dire et quoi faire, se promettant de ne plus jamais se laisser dicter quoi dire et quoi faire. Et puis ce personnage est devenu celle qu’elle est aujourd’hui, et ce sans même qu’elle ne s’en rende vraiment compte, trop occupée à vouloir guérir ses blessures seules, et pas de la bonne façon — si bien que désormais, sous ce maquillage qu’elle porte comme un masque opaque, sous ces paillettes qui parent ses tenues et ses longs cheveux bruns, on ne réussit plus très bien à savoir qui elle est, elle la première. Elle ne dirait pas que c’est dangereux de vouloir cumuler les alter-ego, surtout quand on fait un boulot comme le sien, mais la scène n’est pas la vie, et vice-versa. Elle songe à cette pause qu’ils font, elle et Midas, elle se dit que si elle avait moins peur de montrer qui elle est en dehors de la scène, si elle n’avait pas un peu honte de s’être sentie obligée de s’endurcir pour accepter ses propres failles, elle réussirait peut-être à ne pas craindre qu’on finisse par la haïr parce qu’elle se protège au point de devenir inaccessible, compliquée. Je te reconnais même plus, c’est une déclaration qui lui court dans la tête à une fréquence désagréable, celle qui se cale sur les battements de son petit coeur en charpie qui ne se trouve plus vraiment à la même place depuis quelques semaines, si tant est qu’elle en ait encore un. Elle opine du chef cependant, se permet un petit commentaire que la jeune femme prendra comme elle le voudra "Fais attention de pas te perdre derrière le personnage que tu joues." Sérieuse le temps d’un instant, elle regarde la rousse avec une lueur un peu différente dans le fond des yeux, leur profondeur accentuée par le combo d’ombres et de faux-cils qui la fait ressembler à une poupée grandeur nature "C’est facile de se laisser croire à soi-même que le personnage qu’on a choisi d’être, c’est qui on est vraiment." Elle devient donc philosophe quand elle se fait larguer — exagération, c’est elle qui s’est barrée —, Jo. Elle pince les lèvres, se détourne pour attraper son flacon de Lost Cherry qu’elle vaporise en nuage au-dessus de sa tête, ses boucles parfaites replacées par ses doigts qui ont terminés de retirer ses bigoudis. Elle n’en dira pas plus.
Cleo est un peu longue à la détente, mais elle entend le pseudo-compliment qu’elle lui fait, et ça fait oublier un instant à Jo que peut-être, elle a à faire à une demeurée "30 000 ? Tu m’insultes." Mais merci, aurait-elle dû ajouter, sauf qu’elle n’a pas inventé l’humilité et ça, ça ne fait pas vraiment partie de son personnage, plutôt de l’éducation qu’elle a reçue, et de l’idée que, aussi tôt née, on l’a traitée comme une princesse — avant de la destituer de son titre pour la placer au rang de tous les autres membres de la famille Carter. Toujours est-il que, elle a beau avoir été récemment (et à nouveau) chassée de son piédestal, elle a des objectifs, et remplir des stades en est un : elle n’abandonne pas l’idée, plutôt crever que de voir moins grand. Elle voit comment est reçue sa tournée malgré son apathie, elle voit que sa maison de disques se mord les doigts de l’avoir sous-estimée, et si elle regrette de ne pas pouvoir en profiter comme elle l’entend, anesthésiée par son mal-être, elle ne veut pas rompre avec l’impression d’avoir réussi quelque chose, d’y être enfin arrivée. Elle ne veut pas que ça se termine, alors effectivement, elle va s’en donner les moyens.
Il est moins question de se donner les moyens à elle-même que de les donner à Cleo sur l’instant, lui laissant sous-entendre qu’elle a sa place sur la scène qu’elle-même s’apprête à investir. Elle s’est retournée pour se regarder à nouveau dans la miroir, aperçoit l’expression du visage de Cleo au travers, et lâche un léger rire — peut-être bien le premier depuis des semaines, aussi authentique qu’il fait naître ses fameuses fossettes dans sa joue gauche, et que ce qu’elle lui répond la fait toupiller sur la pointe de ses pieds pour lui faire "Tu devrais apprendre à accepter une opportunité quand on te l’apporte sur un putain de plateau d’argent." Surtout quand sur le plateau, il y a un met des plus exquis. Putain, elle aurait adoré qu’on lui offre la possibilité que Jo lui offre — on la lui a offerte en vérité, ça la frappe lorsqu’elle pense à ce que Midas a fait pour elle, et combien depuis, elle fait tout son possible pour que jamais il ne regrette d’avoir mis son intégrité en jeu. Il lui manque, ça la frappe autant que le reste, mais elle ne se laisse pas déstabiliser, et ajoute à l’encontre de Cleo "T’es sublime, t’as ta place sur scène." Son visage se rembrunit avec cette expression d’autorité qui est la sienne, celle qui lui vaut d’être catégorisée de diva plus souvent qu’à son tour "Je te demande pas de faire un show à la Drag Race, je te demande juste de faire une petite apparition, un petit catwalk, pendant la chanson de ton choix." Pendant Feather, histoire de rentabiliser les heures qu’elle a dû passer sur son costume qui reprend tous les codes de cette putain de vidéo qui, à l’heure actuelle, dépasse toutes les espérances de chaque membre de son équipe en terme de vues à la seconde.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
:
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
"Fais attention de pas te perdre derrière le personnage que tu joues." Leurs regards s’accrochent, et Cleo voudrait questionner Jo. Mais les questions se meurent sur ses lèvres, parce qu’elle est timide, qu’elle est consciente qu’elle et Jo ne joue pas non plus dans la même cours. Elle ne voudrait pas la vexer en se positionnant comme son égale. Pourtant, elle voudrait demander à Jo si elle aussi, elle a un personnage, comme la plupart des pop stars, est-ce qu’elle s’y perd, est-ce qu’elle se sent plus forte, derrière une armure, comme quand Cleo monte sur scène et devient Supernova ? "C’est facile de se laisser croire à soi-même que le personnage qu’on a choisi d’être, c’est qui on est vraiment." Cleo hoche la tête. Elle ne pourra pas expliquer en quelques mots ce que Supernova représente pour elle, l’impression qu’elle a de contenir deux personnes, elle-même et cette version-là sur scène, qui n’est pas elle, et pourtant émane d’elle. Supernova lui donne le courage qui lui manque, et descendre de la scène et redevenir Cleo est parfois une étrange violence. Elle regarde Jo, le nuage de parfum qui enveloppe la pièce, et elle secoue la tête. « J’ai plutôt le problème inverse. J’ai du mal à croire que Supernova vient de moi-même tant je me sens différente d’elle », elle avoue en haussant les épaules. C’est une façon un peu simpliste de résumer, mais cela décrit bien ce qui l’agite.
Elle ne pousse pas la conversation glissante, parce que c’est un sujet peut-être trop intime, et qu’elle a l’étrange sensation que Jo ne voudrait pas trop en dire non plus. Elle préfère revenir sur la célébrité de Jo, le futur qui l’attend - tout aussi brillant que le présent qui s’offre déjà à elle. "30 000 ? Tu m’insultes." Les joues de Cleo rougissent, et elle s’apprête à bégayer, quand elle se rappelle que la verve de Jo fait partie d’elle, et qu’il veut mieux y répondre que de se confondre en excuse. Elle secoue la tête, se reprend. « On sait toutes les deux que tu vas sold out l’Accord Stadium de Sydney », elle répond avec un sourire. Et ce jour-là, Cleo sera encore dans la foule, prête à se saigner et combattre les bugs et les bots de Ticketmaster pour voir Jo briller devant le public qu’elle mérite.
Et son public, Jo semble être prête à le partager avec Cleo, qui est tellement prise par surprise qu’elle se met à bredouiller. "Tu devrais apprendre à accepter une opportunité quand on te l’apporte sur un putain de plateau d’argent." L’estomac ce Cleo se contracte sous la honte, parce qu’elle sait que Jo a raison, et elle s’en veut de ne pas avoir plus confiance en elle, incapable en même temps de changer cette impression tenace d’être une impostrice maladroite qui va se ridiculiser et ridiculiser Jo au passage. "T’es sublime, t’as ta place sur scène." T’as ta place sur scène. Cleo a l’impression de léviter un peu au-dessus d’elle tant ce moment lui paraît insensé. "Je te demande pas de faire un show à la Drag Race, je te demande juste de faire une petite apparition, un petit catwalk, pendant la chanson de ton choix." « Feather », réplique Cleo sans réfléchir, son coeur s’emballant devant sa téméritude. « Je, euh, si t’es d’accord pour Feather », elle rajoute d’une petite voix. Elle passe sa main dans ses cheveux roux, dont elle a accentué les boucles à l’aide d’un tas de produits un peu trop chimiques. Elle inspire. « Je monte sur scène quand tu veux. Pendant un refrain, le bridge ? Ce qui te paraît le mieux. » Sa voix a changé, étrangement, elle l’entend elle-même : elle est plus assurée, comme si Supernova se glissait hors d’elle, prête à prendre le devant. « J’improviserais quelque chose qui rappelle le clip. Promis, ça sera bien. » Elle assure, et une nouvelle fois, son ton est assuré, elle ne bute plus sur les mots. Elle se relève, s’approche un peu de Jo, sent son coeur qui s’affole malgré tout. « Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent sur les réseaux. Moi je sais que t’es un ange guardien. » Elle lui fait un sourire sincère et ému. « Merci Jo. »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10983 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
- a super graphic ultra modern girl like me - @Cleo Baker ↣ crédits gifs/itszonez & ssoveia
La réflexion de Jo au sujet du personnage que chacun joue n’est pas ouverte au débat. Elle fait vite mine de passer à autre chose, se concentre sur Cleo qu’elle fixe de nouveau après avoir embaumé la pièce du parfum qu’elle porte comme signature, accord parfait entre la cerise, l’amande, et la vanille "Tu devrais te faire plus confiance que ça." C’est un conseil plus qu’un ordre. Jo n’est personne pour Cleo, elle estime cependant savoir de quoi elle parle lorsqu’elle parle de confiance, la sienne ayant certes été entamée à cause des derniers évènements, mais faisant tout de même partie intégrante de sa personnalité ; elle a un petit coup de moins bien, ça ne remet pas en cause l’idée qu’elle se sait capable de beaucoup de choses, dont de soulever des foules. Elle appuie de nouveau ses reins contre le bord de sa coiffeuse, continue sur sa lancée en ne la lâchant pas des yeux "Chaque fois que tu dépasses tes peurs, tu fais des trucs qui bluffent tout le monde, je pense que c’est un bon signal pour que t’arrêtes de douter de toi et de ce que t’es capable de faire — ou d’être, fruit de ton imagination ou pas." Du menton, elle désigne sa silhouette sublimée par le costume qu’elle a cousu pour que son alter puisse lui permettre de s’amuser ce soir. A Jo, ça lui paraît plutôt évident qu’elle est promise à de grandes choses.
Tout comme elle. La réprimande qu’elle lui fait n’est faite que pour rire, elle est toutefois basée sur un fond de vérité : 3000 personnes, c’est presque insultant pour quelqu’un avec des envies de grandeur comme Jo "Comme Midas." fait-elle à la suite des propos de Cleo. Ça sort de sa bouche comme toutes ses autres paroles, sans qu’elle n’y réfléchisse. Ça n’atteindra personne si ce n’est elle, de mentionner le jeune homme et ses records alors qu’ils en sont toujours à un stade où ils se parlent à peine. Sa vague tristesse, elle ne part d’aucun sentiment de jalousie à l’égard de sa réussite, on s’entend… ainsi, elle ne s’appesantit pas, reprend vite le contrôle du personnage qu’elle, elle joue, et finit par battre exagérément des cils face aux certitudes de Cleo qui la voit remplir des stades incessamment sous peu. Elle ne lâchera pas l’affaire tant que ça ne sera pas le cas de toute façon. C’était une très grave erreur de la sous-estimer, sa maison de disque le regrette déjà avec cette modeste tournée qui surpasse toutes leurs espérances.
C’est pourquoi elle s’autorise quelques caprices, histoire de leur faire encore plus regretter de ne pas avoir cru assez en elle pour la gratifier de scènes plus imposantes et de public qu’ils le sont tout autant. Faire monter Cleo sur scène ce soir, c’est davantage un service qu’elle lui rend qu’un caprice, mais elle est certaine que son manager va faire une apoplexie lorsqu’elle va prévenir l’équipe de ce qui va se passer prochainement. Elle ronronne à la manière dont Cleo saute sur l’occasion pour imposer sa voix quant au titre de la chanson sur laquelle elle veut faire son entrée sur scène, et alors qu’elle avait croisé les bras sur sa poitrine drapée de sequins, elle fait pivoter l’une de ses épaules avec un sourire mutin sur le visage, enchantée par ce revirement soudain d’attitude de la part de son invitée "Et bien, et bien, elle sait ce qu’elle veut." qu’elle commente amusée et d’une poussée audacieuse sur ses reins, elle se décolle de la surface contre laquelle elle est appuyée, puis se dirige vers elle en haussant les épaules et décroisant les bras "Surprends-moi, tant qu’à faire." Elle arque un sourcil, fait signe à Cleo de se lever en même temps "On va prévenir l’équipe que tu vas monter sur scène. Mes régisseurs sont sympas, tu verras, ils t’aideront à choisir le meilleur moment pour débarquer. T’inquiète, moi je saurais m’adapter." Simplement parce qu’elle est née avec une couronne sur la tête et un sceptre dans la main. Ses paupières se plissent tandis que, naturellement, elle vient replacer le bijou qui surplombe la poitrine de la jeune femme qui lui assure qu’elle ne fera pas d’impair ; c’est là que la partie la moins aimable de la personnalité de Josephine refait son apparition puisque, on ne peut plus sérieuse, elle lui murmure en alignant son regard perçant dans celui de son interlocutrice — ses traits s’animent en même temps qu’elle parle, appuyant sur chaque mot en jouant de son timbre de velours qui se fait plus rauque au fur et à mesure "Oh je sais que ce sera bien, parce que si ça l’est pas, toi tu sais que je te ferais regretter toute ta vie d’avoir fait de mon concert une scène de cirque." Plaisante-t-elle ou ne plaisante-t-elle pas ? C’est plutôt difficile à dire étant donné que le regard qu’elle a posé sur la rousse perdure un moment et qu’aucun sourire ne fend son visage jusqu’à un certain point — celui posé par Cleo qui la qualifie d’ange gardien. Jo semble revenir à elle-même, et termine de tripoter le bijou autour du cou de la jeune femme qu’elle sent sincère, qu’elle voit émue, surtout, de ce fait elle ajoute "On se laisse pas déborder par ses émotions." Putain non, si elle-même réussit à se contenir alors qu’elle a envie d’envoyer tout bouler depuis des semaines, elle le fera aussi, y a pas de raison. En la contournant, elle lui donne une tape plutôt vive sur la fesse — schlack, ça remue le sang, c’est ce qu’il lui faut, histoire qu’elle se redresse, pas gênée par le geste qu’elle considère encourageant, pas indécent "Tu me remercieras quand ils courront sur les réseaux pour savoir qui est cette putain de créature sortie de nulle part qui a fait une apparition au dernier concert de Jo Carter." A ses côtés, elle va gagner des followers à la pelle et, l’espère-t-elle, un peu de confiance en elle.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.