(scarlett #6) your blades are sharpened with precision
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il a été professionnel, comme toujours. Il l’a accueillie, il lui a posé les questions relatives à ce qui lui fait mal, aux zones, au temps depuis lequel ça dure. Il a agit avec elle comme il l’aurait fait avec n’importe quel autre patient, à lui créer un dossier et à faire de son mieux pour cibler la meilleure façon de soulager sa peine et assurer qu’elle ne revienne pas aussitôt tel un boomerang un peu trop bien réglé. Scarlett a eu sa place sur la table, loin du confort optimal qu’elle connaît sans doute lors des séances de massage qu’il l’imagine évidemment réserver une fois par mois. « Pourquoi cette fois et pas une autre ? » Qu’il finit par demander parmi toutes ses questions, bien plus soucieux de la santé de son amie plutôt que d’un quelconque besoin d’assouvir sa curiosité. Elle a sûrement déjà eu besoin d’un kiné avant aujourd’hui et pourtant elle n’a jamais fait appel à Swann. Alors, il se demande sincèrement ce qui rend cette fois-ci assez différente pour que son aide et son expertise soient demandées. En réalité, il est surtout en train de lui demander s’il a besoin de se faire du souci pour elle, parce qu’il est évident que son professionnalisme s’arrête à la seconde où il est question de la santé et du bonheur de ses proches - proches dont elle fait partie, qu’elle veuille l’admettre ou non lui n’en démord pas.
« C’est une question de professionnel de santé, mais tu peux aussi donner la réponse d’une amie. » Si elle veut entrer dans davantage de détails, il n’en sera pas avare ; voilà ce qu’il essaie de lui dire avec bien plus de maladresse qu’il ne voudrait bien l’admettre. « Tu as un tee shirt ? » Avant qu’elle ne s’allonge, il n’insiste pas sur sa question et se concentre sur la séance, semblable à bien d’autres. Il voudrait qu’elle enlève son haut mais ne lui demandera que si elle est à l’aise à l’idée, la laissant le comprendre au travers de sa simple question devenue une partie de son quotidien. « J’ai pas les mains froides, c’est promis. » Il ajoute un sourire rassurant, bien conscient que les minutes à venir ne seront pas les plus plaisantes que son amie ait pu connaître. Malgré tout, elle le connaît assez pour savoir qu’au-delà d’aimer son métier, il est doué dans ce qu’il fait et qu’au-delà d’être doué, il met réellement toute son âme à la tâche. « Un truc que je dois savoir avant de commencer ? » Swann se retourne pour régler le chauffage un cran au-dessus pour le bien de sa nouvelle patiente, lui laissant par la même occasion un instant pour respirer sans avoir à être observée par ses yeux d’un sombre naturel jurant avec le reste de sa personnalité.
:
Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Quelle conne. Apparemment, elle ne sait plus marcher, une chûte d’imbécile dans ses propres escaliers - Dieu merci que Ruben n’était pas là pour voir ça - où elle s’est blessée l’épaule, et son médecin qui a indiqué que ce n’était rien de trop grave, mais qu’un peu de kiné lui ferait du bien, et cette idiote a fait appel à Swann, s’est jeté dans la gueule du loup. Alors évidemment qu’il fait bien les choses, il accueille avec un grand sourire, ses yeux presque vitreux de son affection et sa loyauté, et elle a envie de le claquer, de lui crier dessus arrête d’être gentil !!! mais elle reste neutre, répond à ses questions avec un sourire pincé. Elle ne lui dit pas toute la vérité, par contre, elle ne précise pas que sa chûte provient d’un de ses moments d’égarement, comme elle en a parfois, quand elle a l’impression que son corps n’est plus à elle, et qu’elle regarde ses pieds dans la cage d’escalier en se demandant si elle les contrôle. Un geste de travers, une pensée intrusive, et elle a glissé, l’épaule a tapé. Mais non, elle ne dit pas ça à Swann, évidemment. Elle évoque avoir glissé de ses pieds encore mouillé de la douche - quelle psychopathe ne sécherait pas ses pieds sur le tapis de bain ?! - et regarde le mur, droite dans son mensonge, l’air dégagé et assuré comme elle sait si bien prétendre. « Pourquoi cette fois et pas une autre ? » Elle pince les lèvres. « Il n’y a pas eu d’autre fois », elle commente factuellement. « Je ne me blesse pas, habituellement. » Cette phrase pourrait résumer sa vie, au fond : tout ce qu’elle a mis en place pour être protégée constamment, par son argent, son influence, les verrous de sa porte d’entrée.
« C’est une question de professionnel de santé, mais tu peux aussi donner la réponse d’une amie. » Mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec ce mot, à la fin ?! « Ne me fais pas regretter d’être venue te voir toi », elle réplique avec sarcasme, mais en réalité, elle ne plaisante pas vraiment. Elle-même ne comprend pas comment elle peut faire l’erreur deux fois, n’a-t-elle rien appris d’avoir demandé à Ruben de lui faire passer un IRM ?! Mais elle est coincée, comme toujours, dans ses contradictions. Coincée parce qu’elle ne supporte pas qu’un inconnu se mêle de sa vie, de sa santé, et pourtant elle ne veut pas non plus que Swann - ou Ruben - puisse s’approcher trop près. « Tu as un tee shirt ? » Elle murmure un hmhmmm, elle a prévu, sous son haut se cache un débardeur près du corps qui dégage bien son épaule. S’il y a bien une chose dont elle n’a pas à s’inquiéter avec Swann, c’est qu’il profite de ce moment pour laisser traîner ses yeux là où il ne faut pas. « J’ai pas les mains froides, c’est promis. » « C’est peut-être moi qui ai la peau glacée », elle fait remarquer. Ne l’accuse-t-on pas d’être glaciale ? « Un truc que je dois savoir avant de commencer ? » Swann se tourne pour régler le chauffage, et pendant une seconde, Scarlett s’imagine dire la vérité : je ne veux pas que tu me parles ou me touche, je ne veux pas être là, je ne veux pas avoir besoin d’aide, besoin de toi. Mais elle ne dit rien, secoue la tête, s’asseoit sur la table. « Tu veux que je m’assoie ou que je m’allonge ? » Elle demande, prête à suivre les ordres comme si Swann était un professionnel comme un autre. Elle inspire, réfléchit, et rajoute. « Et, hm, je préférerais juste que tu me dises ce que tu vas faire avant de le faire. » Rien de pire qu’un médecin intrusif qui vous touche sans prévenir.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
« Il n’y a pas eu d’autre fois. Je ne me blesse pas, habituellement. » Il n’a pas de preuve du contraire, alors il se tait. Il reste factuel, lui aussi. Il ne veut pas vexer Scarlett, surtout alors qu’il sait à quel point son amie peut parfois utiliser un rien comme excuse pour prendre la mouche. Il n’y a jamais eu d’autres fois, il note, il passe à une autre question. « Ne me fais pas regretter d’être venue te voir toi. » Voilà ce dont il parlait, par exemple, quand il était question de prendre la mouche à partir d’un rien. Si Scarlett prend un air renfrogné, Swann s’en amuse un peu plus qu’elle, sans doute parce qu’à force d’entendre le même discours, il ne le craint plus réellement. Il sait qu’elle ne se contente pas de grogner et qu’il lui arrive de mordre, mais il sait aussi qu’elle a sans doute bien trop besoin de lui sur l’instant pour oser planter ses crocs.
« C’est peut-être moi qui ai la peau glacée » « Je vais m’en accommoder, Bella. »
Bella comme la vampire, pas bella comme belle, vous voyez ? Même si Scarlett est très belle, évidemment qu’il ne dirait pas le contraire ; mais évidemment aussi qu’il n’irait pas la draguer d’une façon aussi hasardeuse. Ou la draguer tout court, de toute façon, autant parce qu’elle est Scarlett que parce qu’il est en couple et heureux. Bref.
Le dos tourné, occupé à régler la température de la pièce, il demande à Scarlett de s’allonger et lui recommande une certaine hauteur sur la table pour faciliter son travail autant que le confort même de la jeune femme d’affaires. « Et, hm, je préférerais juste que tu me dises ce que tu vas faire avant de le faire. » - « Ok. » Il se passe des commentaires et autres blagues qu’il pourrait faire dans le cadre uniquement privé de leur relation. Ce n’est pas ce dont il s’agit pour le moment, ce n’est pas non plus ce qui pourrait avoir lieu d’être. Ainsi, il reprend avec la même voix calme et posée utilisée avec ses autres patients. « Je vais poser une main dessus ton épaule, une autre dessous. C’est pour voir comment ça bouge, là-dedans. » Alors, comme promis et comme demandé, il lui explique ce qu’il fait et il lui explique surtout pourquoi il le fait. « Comment tu t’es fait mal ? » Anticipant déjà un “ça te regarde pas” ou n’importe quelle réponse du genre, Swann reprend aussitôt. « J’ai besoin de savoir si je dois faire un check up plus complet. » Ce qui sera en réalité sans doute le cas peu importe la réponse de Scarlett et peu importe ce qu’elle pourrait trouver à dire après avoir lu deux ou trois pages Google pour s’auto diagnostiquer (tout en répétant en parallèle qu’elle n’a rien, qu’elle n’a pas mal et surtout qu’elle n’a besoin de personne). « Dis moi si ça fait mal, ok ? » Il agit avec douceur et avec délicatesse, comme toujours, mais il n’est pas dans le cœur de Scarlett et tenter de le réparer à son niveau ne lui fait pas anticiper les douleurs qui pourraient être celles de la brune pour autant. Il aimerait et s’en rend particulièrement compte à l’instant même où ses mains entrent en contact avec sa peau et qu’il jurerait reconnaître un mouvement de recul, sans pour autant être certain de pouvoir l’associer à un simple réflexe.
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett essaie d’oublier où elle est, et avec qui. Swann pourrait être n’importe quel kiné - elle aurait dû aller voir n’importe quel kiné, mais revient toujours le problème de faire confiance, pour elle. Elle jette un regard en coin à Swann. Est-ce qu’elle lui fait confiance ? Elle l’a fait, par le passé, il est l’une des rares personnes à avoir eu accès à ça. Aujourd’hui, c’est un peu différent. Elle ne sait pas où se positionner, ni même comment Swann peut accepter de l’aider après tout ce qu’elle lui a dit. Il veut peut-être faire comme si de rien était, jouer aux inconnus, mais c’est loin d’être son genre. « Je vais m’en accommoder, Bella. » La réaction est immédiate chez Scarlett, un courant éléctrique dans son dos, elle se redresse brusquement. « Ne m’appelle pas comme ça », elle réplique sèchement, plus vite que son cerveau ne comprend ce qui s’est passé, et elle remet les pièces en place. « Oh. Twilight. » Elle murmure, perplexe. « Désolée, je pensais que... » Elle marque une pause. « Le surnom qu’on me donnait. » Arabella, raccourcie en Bella. A présent, ce prénom lui semble celui d’une étrangère. « Mais tu m’appelais jamais comme ça, toi », elle se rappelle à voix haute. Parce qu’il savait qu’elle n’aimait pas ça, et il l’acceptait. « Tu t’es habitué vite à Scarlett, quand j’y pense », elle commente, une pointe de surprise dans sa voix, parce que même aujourd’hui, il la surnomme Scar, comme s’il était familier avec son prénom pour le raccourcir, jouer avec.
Décidément, faire comme si Swann était un médecin comme un autre s’avère plus difficile que prévu. Elle déteste que le passé plane, ne sait pas comment le faire disparaître, surtout quand c’est ce passé qui semble polluer son cerveau et la faire avoir des absences qui résultent en une chute et une blessure. Enfin, ça, c’est la théorie de Ruben : que son cerveau est rouillé, traumatisé. Elle, elle continue de se dire fatiguée. Mais toutes les tablettes de magnésium et de vitamine ne semble pas suffire. « Je vais poser une main dessus ton épaule, une autre dessous. C’est pour voir comment ça bouge, là-dedans. » Elle hoche la tête, se prépare pour l’impact de mains à la fois inconnues et familières sur sa peau. « Comment tu t’es fait mal ? » Elle pince les lèvres, se crispe un peu. Pourquoi a-t-il besoin de savoir ça ? Mais, comme s’il pouvait lire dans ses pensées, Swann répond avant elle : « J’ai besoin de savoir si je dois faire un check up plus complet. » Elle soupire, agacée. « J’ai glissé dans les escaliers. J’avais les pieds mouillés de ma douche », elle récite sans ciller. Swann peut facilement deviner que ce n’est pas son genre que de se balader chez elle en laissant des traces de pieds mouillés partout, mais bon. Son mensonge tient presque la route. « En essayant de me rattraper, mon épaule a tapé la rampe. » C’est ce qui c’est passé, en réalité. La cause de sa chûte, par contre, c’est une autre histoire ; une absence, l’impression de ne plus contrôler son corps, qu’il n’est plus à elle. « Le médecin a indiqué que c’était une luxation, on a immobilisé quelques jours, et il m’a conseillé la physiothérapie. D’après mes recherches, je n’ai pas besoin de trop de séances, c’était juste un stade 1, et c’est moins pire qu’une entorse. Non ? » Elle est venue avec des recherches sous le coude, Scarlett, évidemment.
« Dis moi si ça fait mal, ok ? » Elle hoche la tête, retient un frisson quand il la touche. Elle laisse faire, les yeux fixés bien droits sur le mur, comme si elle était ailleurs. Le toucher de Swann ne l’a jamais dérangé, adolescence, parce qu’il ne la poussait à rien, lui. Elle essaie de se détendre un peu. Elle fronce légèrement les sourcils alors que Swann manipule son épaule. « Là, ce geste. Ce n’est pas très agréable », elle commente, à défaut de dire qu’elle a mal - pas son genre. « Mais t’es… » elle marque une pause, mord l’intérieur de sa joue. « T’es délicat. » Elle pourrait presque cracher un merci si elle n’était pas aussi fière, Scarlett.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
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la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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En une seconde, il sent que l’ambiance change du tout au tout pour devenir particulièrement glaciale entre eux. Le problème ne réside pas tant dans l’idée d’un changement mais bien d’un changement qu’il est incapable de comprendre par lui-même. « Ne m’appelle pas comme ça. » Il s’écarte d’un demi-pas de façon inconsciente, comme s’il avait besoin de l’observer sous un plan plus large pour arriver à comprendre le raisonnement derrière l’ordre. « Oh. Twilight. » Pour lui, il n’y avait même aucun doute à avoir, si bien qu’il reprend. « Ouais, Twilight. » Swann reprend, neutre au possible. « Désolée, je pensais que... Le surnom qu’on me donnait. » Et maintenant, après cette maigre explication, il comprend effectivement tout le fond du problème autant que l’idée même qu’il y ait pu avoir un quiproquo sur une blague aussi innocente et détachée. « Mais tu m’appelais jamais comme ça, toi. » Parce qu’elle n’aimait pas et qu’il n’avait aucune raison de la forcer à accepter ce choix. « Tu t’es habitué vite à Scarlett, quand j’y pense. » - « Tu l’as choisi. » Et parce qu’encore une fois, elle n’a jamais aimé Arabella, alors il n’a jamais eu aucune raison de la forcer en ce sens. Swann fait le choix de ne pas continuer la discussion, conscient qu’il n’y a pas grand chose de plus à en dire et, surtout, que cela ne met pas à l’aise son amie - qui n’est déjà pas à l’aise à la simple idée d’être dans cette pièce.
« J’ai glissé dans les escaliers. J’avais les pieds mouillés de ma douche. En essayant de me rattraper, mon épaule a tapé la rampe. » « Et ta tête ? Tu t’es cognée ? »
Il ne revient pas sur son histoire, il ne revient pas sur son discours. Il ne dit rien sur la façon dont elle s’est fait mal, parce que dans le fond il n’y a rien qui puisse le faire douter. Il est etonné de la façon dont elle lui parle de la situation mais il peut tout autant laisser la faute reposer sur une certaine pression et un inconfort dû à la situation. Rien dont il ne s’inquiète outre mesure, en réalité, et rien qui ne mérite de mettre Scarlett davantage mal à l’aise en la cuisinant. « Le médecin a indiqué que c’était une luxation, on a immobilisé quelques jours, et il m’a conseillé la physiothérapie. D’après mes recherches, je n’ai pas besoin de trop de séances, c’était juste un stade 1, et c’est moins pire qu’une entorse. Non ? » Swann se contente d’un “hm, hm”, incapable de donner une réponse finale avant d’avoir totalement compris l’ampleur des dégâts par lui-même. Ce n’est pas qu’il ne fait pas confiance à Scarlett, mais il connaît tout particulièrement sa propension à tout minimiser, et ce pour différentes raisons : elle veut aller mieux rapidement, elle ne veut pas avoir à passer des heures ici, elle ne veut pas être dépendante d’un quelconque médecin. En somme, il n’y a rien qui pourrait la pousser à lui répondre avec une transparence et une honnêteté totale. « T’as vraiment immobilisé ? » Il mime de poser la question à la volée, cherchant ainsi à ne pas la mettre dans une impasse. Mais il sait qu’elle est têtue.
« Là, ce geste. Ce n’est pas très agréable. Mais t’es… T’es délicat. » Lorsqu’elle se plaint de la douleur sur la zone, il redouble de délicatesse pour ne pas la brusquer. « C’est mon métier. » Il la connaît, Scar, tout comme il sait qu’elle ne veut pas entendre qu’il fait des efforts particuliers pour elle, uniquement à cause d’une vie en commun. Il y a de ça, pourtant, de toute évidence. « Et tant mieux si je suis délicat, parce qu’il va falloir plus d’une séance. » Qu’il glisse au milieu du reste, tentant une blague à la volée. « Scar détends toi, sinon je peux pas aider. » Il repasse sur les muscles endoloris, se montre un brin moins délicat pour tenter de la pousser à se détendre ou tout du moins à détendre ses muscles. « Tu veux qu’on fasse les séances chez toi, plutôt ? » Il finit par demander, tentant de trouver une solution pour que tout soit un peu moins compliqué pour Scar, quand bien même il n’arrive pas réellement à comprendre la base du problème.
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Scarlett aurait presque préféré que Swann ne soit pas aussi gentil avec elle, aussi compréhensif. Oui, elle a choisi Scarlett, c’est son prénom maintenant, elle a enterré le reste, mais cela n’empêche pas qu’elle soit surprise de la rapidité avec laquelle Swann s’est adapté, lui qui ne l’a connu que comme une autre - c’est ainsi que Scarlett voit Arabella, une entitée hors d’elle, un peu à côté, dont elle a effet les traits, les traumas, avec apparemment moins de réussite qu’elle ne l’imaginait. Et elle aimerait que Swann ne puisse pas comprendre, si elle lui confiait cela, mais elle sait qu’il l’écouterait, qu’il hôcherait la tête, chercherait à comprendre. C’est le problème avec la tendresse qu’il lui offre : c’est dangereux, glissant. Elle préfère ne pas s’attarder, revenir sur l’accident qui lui a coûté la mobilité temporairement de son épaule. « Et ta tête ? Tu t’es cognée ? » Elle secoue la tête. « Non. J’ai encore toutes mes capacités cognitives », elle dit avec fermeté, parce qu’elle pense à Ruben, à l’IRM, à son foutu trouble post-traumatique et le refus complet qu’elle a de ce diagnostic qu’elle considère être une invention. Elle jette un coup d'œil vers Swann. Est-ce que lui aussi, avec son enfance de merde, il est traumatisé ? Est-ce que c’est pour ça qu’il s’est ouvert les veines, qu’il a voulu disparaître ? Elle détourne le regard, fixe le mur blanc devant elle, une horrible sensation de vertige la prenant. Elle se crispe un peu plus sur la table malgré les gestes délicats de Swann. « T’as vraiment immobilisé ? » Scarlett pince les lèvres, retient un espèce de sourire agacé, parce que Swann la connaît bien. « Hmm hmm », elle répond, avant d’admettre : « plus ou moins. Mais je n’avais pas mal. » C’est sa justification ; ça ne fait pas mal, je peux continuer. Elle a conscience que cette phrase représente parfaitement sa personnalité, sa façon de vivre. Ce dont elle n’a pas conscience, malheureusement, sont les limites d’une telle philosophie.
Pourtant, l’un des mouvements de Swann lui fait grincer des dents, et elle avoue non sans difficulté qu’elle a presque mal. Elle se permet de préciser que ce n’est pas lui, qu’elle sait qu’il fait attention, et comme toujours, Swann fait preuve de modestie insupportable. « C’est mon métier. » Oui, oui, juste ton métier, elle hoche la tête, elle préfère se dire ça aussi. « Et tant mieux si je suis délicat, parce qu’il va falloir plus d’une séance. » Elle fronce les sourcils, agacée, et a un petit mouvement, comme si malgré elle, elle se débattait, n’acceptant pas le diagnostic et la recommandation médicale. « Mais j’ai à peine mal », elle proteste, sentant qu’elle se replie sur elle-même comme un origami. Swann essaie de la manipuler, mais son corps proteste, un réflexe qu’elle maîtrise à peine. « Scar détends toi, sinon je peux pas aider. » Il appuie plus franchement, et elle inspire, pas tout à fait prête à rendre les armes. « Je suis détendue », elle réplique, la machoire serrée, la mauvaise foi au bout des lèvres. « Tu veux qu’on fasse les séances chez toi, plutôt ? » Elle secoue la tête. « Mais non, pas la peine. » Sa voix ne laisse pas de marge de négocation. Elle ne sait même pas pourquoi elle réagit comme ça, elle n’aime pas être dans une position de faiblesse, certes, mais elle a l’air stupide à se débattre ainsi alors qu’elle a besoin d’aide (mais c’est ça tout le problème). Elle pousse un soupir, se redresse légèrement. « Je vais faire un effort », elle concède. « Et je ne sais pas pourquoi j’en fais tout une histoire, ce n’est rien que t’as pas déjà touché », elle rappelle avec un espèce de rictus mi-amusé mi-sceptique. A l’époque, elle n’avait pas été très tactile avec lui non plus, déjà fermée par l’ombre de son agression trop récente - et encore présente des années plus tard, apparemment - mais elle a des souvenirs de quelques sessions de makeout un peu plus enflammée que d’autres. Ils restaient des adolescents pleins d’hormones malgré tout. « Et c’est bien plus sage que ce que je fais avec des inconnus le samedi soir », elle rajoute, l’air un peu cryptique, essayant presque de détendre l’atmosphère, de dire à Swann regarde, je ne suis pas coincée ou cassée, je sais me laisser toucher, simplement quand je suis complètement dans le contrôle de la situation et en position de force et de domination, mais sinon, tout va bien, absolument bien.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held
Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Il a le regard d’un ami mais il a aussi et surtout le regard d’un médecin qui, bien que loin d’être spécialisé dans tout ce qui touche au cerveau, a assez passé d’années à étudier le corps humain pour comprendre à quel point ce petit élément est si important et parfois si prompt à être maltraité par une maladresse latente. « Non. J’ai encore toutes mes capacités cognitives » Elle est convaincue dans ses mots et, qu’elle ait tort ou raison, Swann sait que cela ne servirait à rien que de gratter davantage la surface de cette problématique. Il l'amènera manu militari voir un médecin s’il constate qu’il y a un problème mais ne peut pas se permettre pour autant de brûler sa carte “papa poule” au moindre problème ; parce qu’avec Scarlett, il sait d’expérience qu’il y en aura toujours. « Dit la professionnelle de santé. » Qu’il se contente tout de même de soulever, n’ayant jamais eu peur de statuer son avis. Elle ne l’écoutera pas, elle lui décochera peut-être un regard noir, mais s’il n’est pas le seul à s’inquiéter qu’elle puisse s’être cognée la tête alors peut-être qu’elle finira tout de même par consulter pour s’en assurer.
La consultation avance en parallèle de ses questions, ce qui permet de leur donner un poids relatif. Swann prévient de ses gestes et les rend aussi lents que possibles, bien conscient qu’être touchée n’a jamais été agréable pour elle. En revanche, « Hmm hmm » n’est de toute évidence pas la réponse qu’il aurait pu attendre face à la question de lui demander si elle avait bel et bien immobilisé son bras. A travers cette vague réponse positive, il entend un “non”. « Plus ou moins. Mais je n’avais pas mal. » - « Qu’est-ce que ça te coûtait d’immobiliser ? » Et d’écouter pour une fois l’avis d’une personne qui aurait été partagé après des années de médecine et sans doute d’autres années encore d’expérience. Au fond, Swann connaît la réponse et il sait qu’afficher une atèle en public ne fait pas partie de son personnage, mais il sait aussi que l’immobilisation est partielle et parfaitement facile à vivre au quotidien. Si elle ne l’a pas fait, c’est parce qu’elle est terriblement têtue et il l’aime autant qu’il la déteste pour ce point, surtout alors qu’un mouvement du kinésithérapeute contre son épaule la fait grincer des dents et compromet ainsi son mensonge stipulant qu’elle n’a pas mal et que tout va bien. A cela, il ne tire aucune satisfaction, et pas même de surprise. Tout était déjà écrit, au fond. « Mais j’ai à peine mal » - « Scar. » Il n’hausse pas le ton mais marque tout de même un certain agacement. La journée a été longue et il n’est pas prêt à négocier pendant des heures simplement pour qu’elle accepte de se faire soigner, pas par n’importe quel médecin mais bien par lui, par lui seul - pour commencer au moins.
Sans savoir s’il s’agit de la faute de leur discussion qui s’envenime doucement ou si cela serait tout de même arrivé sans, Scarlett esquisse un mouvement de recul qui laisse l’anglais pantois un instant, avant qu’il ne lui demande doucement de se calmer pour l’aider à aller au bout de la séance. « Je suis détendue » Lui prouver le contraire n’aiderait en rien, il s’en passe donc et se concentre sur le mouvement de ses mains, non sans proposer d’adapter leurs séances et de les faire chez elle. « Mais non, pas la peine. » L’idée est rejetée en bloc, ce qui ébranle Swann justement parce qu’il s’agissait là de sa seule idée pour aider à améliorer la situation et surtout atténuer la gêne de Scarlett. « Je vais faire un effort. Et je ne sais pas pourquoi j’en fais tout une histoire, ce n’est rien que t’as pas déjà touché » L’idée l’amuse elle ; elle l’amuse un peu moins, lui. Il ne niera pas les faits, il ne niera pas que le Swann de l’époque était pleinement heureux sur l’instant, mais il niera cependant en bloc que les deux puissent réellement être comparés. « C’est pas vraiment comparable, tu le sais. » Et heureusement que tous ses patients ne font pas le parallèle entre leurs occupations nocturnes et leurs séances, parce qu’il en serait terriblement mal à l’aise. Scarlett a au moins l’avantage de ne rien avoir à imaginer de ce qu’il s’est passé entre eux, bien que cela puisse encore se résumer à “pas grand chose” et “très vieux”. Pris d’un doute soudain, il finit par demander rapidement : « Ou si ? » Ce à quoi les mots de Scarlett s’enchainent rapidement. « Et c’est bien plus sage que ce que je fais avec des inconnus le samedi soir. » Ce qui lui fait une belle jambe, à n’en pas douter. « C’est bon, on va arrêter là pour ce soir. Ton épaule a besoin d’un peu de repos avant qu’on commence vraiment les exercices. » Surtout alors qu’elle n’est pas à l’aise ce soir et qu’il a bien l’impression qu’elle va continuer à mettre bien trop de barrières entre eux pour qu’il arrive à quoi que ce soit. Rien qui ne mérite d’être précisé oralement, de toute évidence, si bien qu’il s’en passe aussi simplement que ça. Pour marquer ses mots, il s’écarte de la table et laisse son amie se relever. « Des inconnus le samedi soir, hm ? » Il esquisse un sourire amusé qui se veut un brin forcé, parce que les détails de la vie sexuelle de son amie ne sont pas réellement ce dont il pensait parler ce soir. Mais elle a lancé le sujet, elle a tendu une perche, et de toute évidence elle préfère encore parler de tout sauf de la raison de sa venue jusqu’ici. « Le Swann de quinze piges serait jaloux à en crever là. » Parce qu’à quinze piges, ça ressemblait au rêve d’une vie que de faire l’amour avec Scarlett. Maintenant, et puisque tout a changé, ce n’est certainement pas une idée qui navigue encore dans son esprit. Il aime pourtant se replonger à l’époque du temps de Londres, comme s’il y avait quoi que ce soit de positif à garder en souvenir. Il y avait au moins Scar, et peu importe son nom, c’était important. Elle était importante.
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Elle aurait espéré que Swann la connaisse assez bien pour éviter les questions qui fâchent, les regards froncés de médecins face à des patients qui n’écoutent pas ce qu’on leur demande de faire. Bien sûr qu’elle n’en fait un peu qu’à sa tête, mais elle n’est pas stupide non plus, elle sait que la santé est important, elle fait du surf, elle mange équilibré, elle ne fume pas, ne boit pas. N’est-ce pas déjà assez, comparé à la plupart des gens ? « Qu’est-ce que ça te coûtait d’immobiliser ? » Le bout de son nez se plisse, et elle secoue la tête. « J’ai l’air moche avec une attelle », elle plaisante en haussant les épaules, mais elle voit bien que Swann ne se contentera pas de ce numéro-là, cette fois-ci. « J’ai pas surfé pendant deux semaines, c’était déjà pas mal », elle se justifie, pour montrer que ça va, elle n’est pas aussi têtue qu’il le pense - et elle ne réalise pas l’ironie d’être têtue sur l’idée qu’on ne la pense pas têtue. Ces efforts sont de toute façon bien vains, le naturel revient au galop, elle proteste, fronce les sourcils, et elle sent qu’elle agace Swann qui commence à perdre patience. « Scar. » Elle pince ses lèvres, se retient de répliquer quelque chose en retour, parce qu’elle sait qu’elle joue avec la limite, alors que Swann est en train de lui rendre un service, qu’il n’était pas obligé. Il est trop gentil, comme toujours, l’éternel cinammon roll qu’il a toujours été. Elle se demande ce que ça dit d’elle, d’avoir aimé quelqu’un de si opposé à elle. D’avoir été aimée comme quelqu’un comme lui. Est-ce que c’est un compliment ? Elle n’avouera jamais à voix haute qu’elle a l’impression que Swann lui fait un honneur qu’elle n’a rien fait pour mériter, bien au contraire.
Mais quand elle évoque le passif qu’ils partagent, cela ne semble pas faire sourire Swann, qui a un mouvement de la tête. « C’est pas vraiment comparable, tu le sais. » Et il a raison, c’est ce qui agace encore plus Scarlett en retour, qui doit retenir un nouveau pincement des lèvres qui finirait par être presque insultant. « Ou si ? » Elle inspire. « Non, certes », elle admet, avec un mouvement de la main. Elle reconnaît presque avoir tort, à demi-mot. Elle sent que la conversation lui échappe à elle aussi, qu’elle essaie de l’aiguiller sur autre chose, mais sans jamais s’en sortir vraiment. Elle a presque un sourire à voir comment Swann, dans sa gentillesse, finit tout de même par lui tenir tête. « C’est bon, on va arrêter là pour ce soir. Ton épaule a besoin d’un peu de repos avant qu’on commence vraiment les exercices. » Scarlett est surprise par le lacher-prise, elle se demande si Swann lui fait juste une fleur, ou si la recommandation médicale est sincère. « Est-ce qu’il faut que j’immobilise à nouveau ? » Elle demande, avec un peu de sarcasme malgré elle, parce que Swann sait très bien qu’elle n’a pas vraiment immobilisé la première fois, du moins pas assez.
Swann s’écarte, elle se redresse. « Des inconnus le samedi soir, hm ? » Scarlett a un petit rire, alors qu’elle se redresse, et s’étire légèrement. « Le Swann de quinze piges serait jaloux à en crever là. » C’est improbable pour Scarlett, de l’imaginer maintenant, tant la douceur de l’adolescent qu’était Swann jure avec son comportement à elle, quand il s’agit de ce sujet. Sa froideur, sa dominance, la façon dont le masque ne tombe toujours pas, même sous une couette. Elle se glisse sur le bord de la table, dos à Swann, prête à descendre. « Parfois je me dis que t’es le seul garçon que j’ai vraiment aimé justement parce qu’on a jamais couché ensemble », elle dit, avant d’entendre comment cela pourrait être mal interprêté, et elle tourne la tête vers Swann, pour continuer, « Pas que je doute de tes… capacités », elle a un rire un peu maladroit, « simplement que tu as été capable d’entendre le non. C’est pour ça que je te faisais confiance. » Elle tourne à nouveau la tête, lui tourne le dos. C’est parce qu’elle ne le regarde pas qu’elle peut dire, avec un détachement clinique : « Si tout le monde était comme toi, peut-être que ça ne serait pas si compliqué de se faire toucher par un médecin. » Elle saute sur ses pieds, récupère ses affaires, et se tourne vers Swann, recomposant parfaitement son visage. « Bon, je dois revenir quand ? Tu préfères que je règle en cash ou en carte bancaire ? » Elle demande, comme si de rien était, ignorant complètement la phrase qu’elle vient de faire, qui s’approche plus d’un aveu qu’elle ne pourrait l’admettre.
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Swann Craine
la loi des sentiments
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580
TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglaisCODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & Ambrose PSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019
Qu’est-ce que ça lui coûtait, à Scarlett, de bon sang de bonsoir accepter d’immobiliser son bras pendant quelques semaines ? « J’ai l’air moche avec une attelle » Elle serait belle même avec une attelle, et Scarlett le sait bien. Rien n’est à redire sur son physique, et bien sûr que cela a joué en sa faveur il y a dix ans de ça, avec le Swann de l’époque. « J’ai pas surfé pendant deux semaines, c’était déjà pas mal » Il se rassure un minimum en se disant qu’elle a donc plus ou moins joué le jeu pendant deux semaines, ce qui n’est pas si mal pour une personne telle que Scarlett. Il ne se rassure pas davantage alors qu’il n’a aucun mal à calculer le simple fait que deux semaines ne sont pas suffisantes pour que son bras se répare. « Tu risques de perdre ton équilibre sur la durée si tu recommences. » A refuser de monter sur une planche sur une plus longue période, elle risque de tout perdre. Il ne le prononce pas tel quel, la mort de son frère dans un accident de surf restant évidemment le summum de ce qu’on “peut perdre” sur une planche. Elle est comme tous ses autres patients qui minimisent leurs problèmes et refusent de les voir, évidemment, mais il n’arrive pas à la traiter comme n’importe quel autre de ses patients, justement parce qu’elle n’est pas n’importe quel patient.
S’il n’est pas étonné le moins du monde que la conversation dérive lentement mais sûrement vers une discussion plus intimiste, il l’est cependant des sujets exacts dont il est question. Aucun d’eux ne parle de leur quotidien de couple du temps où tel était le cas, et sans doute qu’à cela ils ont chacun des raisons différentes. Cela n’en reste pas moins un fait, si bien qu’il juge nécessaire de ramener le sujet brièvement sur son épaule, pour lui donner paradoxalement de quoi respirer et peut-être même une raison supplémentaire de détester Swann. « Est-ce qu’il faut que j’immobilise à nouveau ? » Il ne dit rien sur son sarcasme et, bien qu’il le note sans mal, il ne le relève pas. « Quand tu es chez toi, au moins. » Où personne ne la verra, où personne ne la jugera - ce qui ne serait pas arrivé dans la vie quotidienne non plus, mais Scarlett pense sûrement autrement et le blond n’a pas envie de se lancer dans un débat qui ne mènerait de toute façon nulle part. Il laisse ce sujet couler au même titre que bien d’autres avant lui, un pas en arrière de sa part faisant comprendre à Scarlett qu’elle est désormais une femme libre. « Parfois je me dis que t’es le seul garçon que j’ai vraiment aimé justement parce qu’on a jamais couché ensemble » Elle le dit comme si de rien n’était, et pourtant ses mots attirent la curiosité et l’attention d’un Swann qui tente d’en comprendre pleinement la portée. Lui n’y voit pas de rapport, mais il n’est pas Scarlett, il ne comprend pas toujours comment elle fonctionne et ce même alors qu’il a passé des années près d’elle. Son regard l’interroge en silence. « Pas que je doute de tes… capacités » maladroitement, ils rient tous les deux doucement. « simplement que tu as été capable d’entendre le non. C’est pour ça que je te faisais confiance. » Il nourrit l’idée qu’elle est en train de le remercier avec ses mots, ce qu’il n’arrive décidément pas à comprendre son côté. Il n’y a rien de plus normal que d’accepter et reconnaître les limites d’autrui, non ? « Si tout le monde était comme toi, peut-être que ça ne serait pas si compliqué de se faire toucher par un médecin. » Ses mots flottent dans le silence soudain de la pièce.
« Bon, je dois revenir quand ? Tu préfères que je règle en cash ou en carte bancaire ? » « Tu me dois un repas, tu paieras comme tu veux. »
Swann rebondit simplement sur ses derniers mots, loin d’avoir balayé ce qu’elle vient de lui avouer. Pourtant, il ne sait tenir son silence plus longtemps ; ce n’est pas sa curiosité qui l’emporte mais bien sa peur. « On parle de quelqu’un en particulier ? » Il y a quelqu’un qui n’a pas su entendre ce non, dans la vie de Scar ? Déjà, il pense connaître la réponse et s’en rend malade. Il n’insiste pas, conscient qu’elle se refermera à nouveau sur elle comme une huître, mais tente tout de même de lui faire comprendre par une voix douce et avenante qu’il est de son côté et l’a toujours été. « Tu peux toujours me faire confiance, tu sais. » En tant qu’ami, en tant que médecin. Il peut toujours entendre ce même “non”, même s’il n’est plus question le moins du monde que de coucher l’un avec l’autre. Depuis longtemps, le sujet de leurs discussions est bien différent, et pourtant elles n’ont jamais perdu en force ni en envergure.
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Scarlett Bridgers
le masque de verre
ÂGE : 31 ans | 12.01.93 SURNOM : Au travail, la plupart des gens l'appellent Bridgers. Sa mère l'appelerait Arabella, son prénom de naissance, si elles étaient encore en contact. STATUT : Célibataire et peu intéressée à l'idée d'investir une relation. Coucher 1548 fois avec sa collègue qu'elle a traitée d'incompétente 2471 fois, ça, par contre, elle sait faire. MÉTIER : Fondatrice de Tried & True, une agence de relations publiques, qui lui a valu un profil dans le prestigieux Forbes 30 under 30. LOGEMENT : Une villa au 212 Beachcrest Road. La porte du jardin arrière mène directement à la plage où Scarlett va surfer quasiment tous les matins. Ruben, colocataire imprévu, occupe régulièrement l'une des chambres - parfois celle de Scarlett aussi mais promis, ils ne font que dormir (oui, oui, vraiment). POSTS : 644 POINTS : 320
TW IN RP : Manipulation, addiction (d'un parent), précarité, abus sexuels sur mineure, sexe, parentification, homophobie, ptsd, soufflage de chaud froid à la limite de l'illégal. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : (fake) red hair don't care ♤ self-made woman, alumni du Forbes 30 under 30 ♤ accepte toutes les affaires sauf les scandales de violences sexuelles ♤ observatrice, manipulatrice, rusée, solitaire ♤ n'a jamais été ivre et ne consomme aucune drogue ♤ a quitté son Londres natal à 18 ans et n'y a jamais remis les pieds ♤ éthique de travail en béton, éthique de vie très flexible ♤ a un petit tatouage d'un cœur en barbelé sur le bras, vestige de ses 18 ans, qu'elle adore critiquer mais n'a jamais fait effacer ♤ collectionneuse d'art et d'aventures sans lendemainDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Scarlett s'impose en #9933ff RPs EN COURS : (06)Sloane 14 › Ruben 11 › Swann 06 › Lincoln 01 › Ambrose 03 › Lena 01
SLOSCAR ♤ 'cause i'm no good at givin' up control, are you worried that i might find something wrong? 'cause i'm worried that i won't, but if control is my religion, then i'm headin' for collision
BRIDE ♤ now it's getting quiet here, now it's getting blue, and this, baby, ain't no fair, taking up my youth, you've been telling me some lies, I be thinking it's the truth, but I see it in your eyes, the things that you do
BELETT ♤ you say that we'll just screw it up in these trying times, we're not trying, so cut the headlights, summer's a knife, i'm always waiting for you just to cut to the bone
Swann, l’éternel adaptable pleins de compromis, lui conseille simplement d’immobiliser son bras chez elle, parce qu’il la connaît, qu’il sait qu’elle ne viendra pas à son boulot avec une attelle. La simple idée de devoir demander de l’aide à Ruben parce qu’elle ne pourrait pas bouger l’un de ses bras lui donne envie de se crever les yeux avec une fourchette. C’est tout Scarlett ça, elle a une image très précise de ce qu’elle souhaite être et fait tout pour ne jamais y déroger. Elle peut d’ailleurs habituellement se vanter d’une santé plutôt solide, ce qui lui paraît toujours miraculeux au vu des circonstances dans lesquelles elle a grandi - elle aurait parié que les carences auraient laissé des traces. Mais son corps semble avoir plutôt bien rebondi et cela la conforte dans son idée qu’elle va bien, que le passé reste où il est, qu’on peut grandir et oublier. Si son cerveau acceptait d’arrêter ses petits bugs réguliers qu’il le prenait, ces derniers temps, tout serait absolument parfait. Par-fait !
Et non, ce n’est pas bizarre, ni un signe que son corps n’est en fait pas tout remis, que de ne pas aimer être touchée par des inconnus ou même quelqu’un qu’elle connaît et apprécit. Pleins de gens ne sont pas très tactiles, c’est normal, ça arrive. Pas vrai ? Alors pourquoi est-ce qu’elle juge bon de faire une allusion à un sujet dont elle ne parle jamais ?
Elle freine, changeant de sujet, se composant comme si de rien était. Swann la regarde, mais il ne dit rien, quelques secondes, et elle se dit : très bien, il a compris que je ne voulais pas en parler davantage. « Tu me dois un repas, tu paieras comme tu veux. » Elle lui fait un sourire, ravie du deal. Elle sait qu’elle devrait revenir plusieurs fois, et elle va insister pour le payer, plus qu’avec un simple repas. Elle lui a demandé une faveur, certes, mais Scarlett déteste avoir l’impression de devoir quelque chose à quelqu’un. Même si elle sait que Swann se lancerait probablement sur une tirade expliquant que c’était ça, l’amitié, qu’on s’entraide sans rien demander vraiment en retour, blablabla. Merci, non merci.
« On parle de quelqu’un en particulier ? » Immédiatement, Scarlett se crispe, et elle détourne le regard, son cerveau se lançant à 100 à l’heure. Pourquoi a-t-elle mis le sujet sur la table ? Elle se sent tout à coup acculée, dans une impasse qu’elle a elle-même creusée. « Tu peux toujours me faire confiance, tu sais. » Et cette phrase l’agace et lui fait grincer des dents, parce que ce n’est pas si facile que ça, pas aussi simple qu’une histoire de confiance, qu’elle ne sait même pas vraiment donner, à personne. Alors oui, peut-être qu’à choisir, dans l'entièreté de Brisbane (du monde !), Swann est ce qui se rapproche le plus de quelqu’un à qui elle fait confiance. Pourtant, ça ne change rien au reste. « Hmm hmm », elle répond vaguement, parce qu’elle ne peut pas dire à voix haute oui ou non, qu’elle ne sait même pas comment articulier la réponse à sa remarque. « C’était il y a longtemps, y a prescription », elle dit en haussant les épaules. « Avant même d’être avec toi », elle ajoute en agitant sa main, l’air de dire que pfiou, dis donc, qu’est-ce que ça remontait ! Elle réalise qu’elle s’est tournée et observe avec trop d’intérêt l’une des étagères. « Je ne crois pas que tu l’ais croisé, il était avec ma mère on and off. Clay- » et tout à coup, sa voix se grippe, et elle est obligée de fermer la bouche, de secouer la tête, comme pour essayer de chasser l’impression de s’être prise les pieds dans le tapis. Mais elle réalise qu’elle n’arrive pas à prononcer son prénom. Clayton. « Grand, les cheveux un peu long, il avait une stupide boucle d’oreille qui pendait. Toujours défoncé, mais ça, c’était le genre de la maison », elle ajoute avec un rire vide.
we're from a long line of people we'd describe as inconsolable we don't know how to be helped, yeah, we're from a whole huddle of households, full of beds where nobody cuddled, we don't know how to be held