ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.early 2020.(c): userkuromi (gif), luleaby (codage).
***
Il ne s’attendait pas à voir autant de monde ici aujourd’hui - comme s’il avait la moindre idée du nombre de personnes qui allaient à ce type de rencontre d’ordinaire. Simplement, étant donné que la pièce n’était pas si grande que cela et était surtout accolée à une librairie toute aussi peu large, Damon s’était dit que le choix s’était porté sur cet endroit car les organisateurs s’attendaient à peu d’audience. Que nenni: la salle était noire de monde et il se rendait surtout compte qu’il était chanceux d’avoir réussi à obtenir une place assise en arrivant un peu plus tôt que la majorité des personnes présentes. Ce qu’il se rendit compte aussi et surtout, c’était que cette session de questions-réponses concernant le livre qu’il avait lu les semaines passées - et dont l’auteur était celui du côté des réponses - n’avait rien d’intimiste, de petit comité comme il avait pu s’imaginer et donc qu’il serait bien incapable de prendre la parole à un seul moment dans l’heure et demie qui s’en suivrait; alors il rangea discrètement la petite liste qu’il s’était faite juste au cas où dans l’exemplaire du livre qu’il avait emmené, se tassa quelque peu sur sa chaise lorsque l’auteur fit son apparition sur la petite estrade, et se contenta d’écouter les questions que les autres personnes présentes avaient l’audace de formuler à haute voix - certaines faisaient partie de sa liste, d’autres non, mais il passait malgré tout un super moment tant était si bien que même s’il n’obtenait pas réponses à ses propres questions, l’expérience de la journée serait positive.
Ce ne fut qu’une fois la salle quasiment vidée à l’exception de quelques personnes discutant entre eux de sujets et d’autres, et encore certaines en file indienne pour la dédicace, que Damon se leva de sa chaise pour se mettre à la suite dans cette dernière. S’il n’avait pu participer plus tôt, il pouvait au moins obtenir une paraphe de Gideon Dacus en bas de la page titre de son exemplaire - c’était dans ses capacités, et sa timidité n’était pas assez développée au point qu’il n’ose pas ça. Poser des questions devant la grande audience, c’était hors de question mais en revanche il n’aurait plus tant de mal à le faire s’il se retrouvait plus que face à l’auteur; alors il ne laisserait pas passer sa chance. Les trois personnes devant lui finirent par terminer de tailler leur bavette et alors vint son tour. Avec un petit sourire en coin, des épaules quelque peu repliées sur elles-mêmes et les joues ayant déjà rosies quelque peu au niveau des pommettes, le jeune italien tendit son bouquin pour qu’il puisse arriver directement devant Gideon, vers qui son regard tentait de rester ancré tant bien que mal. « Ce serait pour une dédicace, si c’est possible. » Et parce-qu’il ne saurait agir autrement, il s’empressa d’ajouter: « S’il vous plait ? » Parce-que si l’auteur en avait marre ou n’avait tout simplement pas envie de s’adonner à une nouvelle signature, ce n’était pas lui qui allait insister - il n’était pas de ce genre là. Du genre à partir en courant s’il prenait un refus: oui - mais à insister si on lui disait que ce n’était pas possible: en rien.
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Gideon Dacus
le clavier grippé
ÂGE : 44 ans, 4 novembre 1979. Il sera ravi de vous informer qu'il est scorpion, ascendant verseau, lunaire sagittaire. Vous voulez qu'il fasse votre chartre astrale aussi ? SURNOM : Son nom de famille se prononce “Day-Kiss”, ses amis le surnomment KissKiss. STATUT : Divorcé depuis quelques temps déjà. C'est ok, ça rajoute à son lore dramatique. MÉTIER : Écrivain, “à succès”, ajouteraient son éditrice et son attaché de presse, “incompris”, dirait Gideon. POSTS : 40 POINTS : 180
TW IN RP : Alcoolisme, homophobie, égomania (lol) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : écrivain au syndrome de la page blanche, 5 ans après un best-seller, oui, c'est cliché, ça l'enrage encore plus › plume lyrique, absurde, et bourrée de symbolisme › boit trop, fume trop › ses party tricks incluent tirer le tarot et lire les lignes de la main › mélancolique, combatif, amer, haut-en-couleur › un peu snob culturellement, sa watch-list netflix est pourtant composée à 80% de romcoms › éternel colérique face aux injustices réelles (et imaginées, oops) › non, il ne vit pas seul, il est avec Josette, le chat errant qu'il a adoptéDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (04)Kipplin 01 › Damon 01 › Auden 01 › Greta 01
DAMON › you left your typewriter at my apartment, straight from the tortured poets department, i think some things I never say like, "who uses typewriters anyway?"
AUDEN › lighting matches just to swallow up the flame like me? do you call yourself a fucking hurricane like me? pointing fingers 'cause you'll never take the blame like me?
KIPPLIN › time can never mend the careless whispers of a good friend, to the heart and mind ignorance is kind, there's no comfort in the truth, pain is all you'll find
Ses amis lui demandent souvent si on s’habitue à tout ça. Au succès, aux compliments, au compte en banque qui se remplie parce qu’on a couché des mots sur le papier. C’est nouveau pour Gideon, l’année a été une tornade, mais il commence à prendre ses marques. Dans les moments où il se parre de son assurance et son égo, il fait des sourires, hausse les épaules, et prétend que oui, ça ne monte pas à la tête, que c’est un métier comme un autre, que le succès est évidemment agréable, mais un bonus au plaisir de créer. Il peut aller jusqu’à prétendre qu’il savait, depuis le début, qu’il s’en sortirait, parce qu’il avait confiance en son propre talent. Il joue tour à tour les faux modestes et les vantards. Mais tout au fond de lui, c’est le gamin qu’il a été qui l’emporte, et qui n’arrive toujours pas à réaliser que ce qu’il a écrit fait venir des gens dans une librairie, tant de gens qu’on manque de chaises, tout ça pour l’écouter, lui poser des questions, s’intéresser à ce qu’il pense et ressent. Comment pourrait-il un jour s’habituer à ce qui va à l’encontre même des fondations de sa personnalité ?
Et pourtant, il monte sur l’estrade, sourit, fait ce qu’il a appris à faire, ces dernières années - surtout ces derniers mois, s’il est honnête - il lit un extrait choisi du livre, puis il répond aux questions, certaines plus intéressantes que d’autres, mais il agit comme si tout était pertinent. La seule chose qui Gideon aime plus que de parler de lui, c’est de parler de ce qu’il écrit. C’est donc les évènements parfaits pour lui. La session de questions réponses dure une petite heure, puis c’est le moment de dédicace, l’un de ces favoris. On lui confie combien on a aimé son livre, certains disent s’y être retrouvé, avoir été ému, touché, changé, et il boit ses paroles là avec un plaisir tout particulier. Il essaie d’avoir l’air un peu détaché, comme s’il n’avait pas besoin de toutes ces choses-là. En réalité, il s’y noie comme une abeille dans du pollen.
La file est quasi-vide, les discussions ont traîné, Gideon ne se souvient déjà plus de la moitié des prénoms qu’il a demandés et signés. Un jeune garçon, à peine la vingtaine, les joues roses et l’air d’un boyscout, lui tend son exemplaire. « Ce serait pour une dédicace, si c’est possible. » Gideon n’a même pas le temps de répondre que l’iconnu enchaîne. « S’il vous plait ? » Gideon plisse les yeux, l’observe une demi-seconde, et lui sourire. « Bien sûr que c’est possible, je suis là pour ça », il rassure. « C’est à l’attention de… ? » Il demande, pour avoir le prénom - soit du jeune homme, soit de la personne à qui il veut offrir le livre, comme ça arrive souvent. Stylo à plume toujours dans les mains, il ouvre l’exemplaire, et un petit papier s’en échappe, manque de glisser sur le sol. Gideon le rattrape, et va pour le ranger entre les pages, avant de remarquer ce qu’il y est écrit. Ce sont des questions. Pour lui. Il comprend très vite la situation, et relève le visage vers le garçon. « Ce sont des questions intéressantes… Il ne me semble pas d’avoir vu lever la main, pourtant », il commence, curieux. « Trop timide ? » Il demande, sourire en coin. « Tu veux en poser une maintenant ? »
and you believed in every maybe, shalala, it drove you crazy, tough as nails and built for breaking, but you were just a kid when they told you, you'd been born to bleed, little soldier
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.early 2020.(c): userkuromi (gif), luleaby (codage).
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Il avait déjà du mal à garder une contenance correcte depuis qu’il était arrivé sur place, tant il avait l’impression de ne pas être à sa place et de potentiellement déranger d’une manière ou d’une autre, mais alors lorsqu’il s’avança vers la table où se tenait l’auteur et où il dérangerait forcément - puisqu’il ne pourrait pas obtenir d’autographe sans lui adresser la parole, lui demander un service rendu, lui alpaguer un instant et un autre de son temps. Et même si Damon savait qu’il était là pour ça, que s’il ne souhaitait pas être dérangé de cette sorte il ne tiendrait pas ce genre de rencontre, ce n’était pas pour autant qu’il peinait à se sentir légitime à quoi que ce soit présentement. Alors, lorsque Gideon leva son regards vers lui, ce dernier bien plus généreux qu’il ne l’aurait pensé de prime abord, bien sur que les joues du jeune homme prirent une teinte d’autant plus colorée là où c’était déjà intimement le cas avant même qu’il ne lui adresse ne serait-ce que la parole. « Bien sûr que c’est possible, je suis là pour ça » Oui, bien sur qu’il le savait ça, mais ça ne retirait rien au fait qu’il lui demanderait l’autorisation de le déranger tout de même. « C’est à l’attention de… ? »
Et au moment où il ouvrit la bouche pour répondre que c’était à l’intention de Damon - de lui-même, donc -, il eut un mouvement en provenance du livre qu’il avait tendu à l’auteur. Et avec un instant de retard, une seconde de latence il se rendit compte que c’était la petite feuille soigneusement pliée en deux avec ses questions, qu’il avait glissé ici en arrivant plus tôt sur place, qui s’était échappa de l’ouvrage. Toute personne normalement constituée et ayant des réactions correctes et adaptées aurait potentiellement rit de ce léger contre-temps - en rien réellement un incident -, et aurait pu attraper la feuille lorsqu’elle arriva sur la table; ou alors ne rien faire mais intentionnellement puisque ce n’était pas un drame et qu’il y avait pas mort d’homme. Que fit Damon ? Il renfrogna sa tête dans ses épaules, laissa ses joues devenir désormais cramoisies, alors qu’il mourrait d’effroi à l’intérieur de lui - surtout que Gideon attrapa la feuille de papier et commença à lire les lignes qu’il avait griffonné dessus. « Ce sont des questions intéressantes… Il ne me semble pas d’avoir vu lever la main, pourtant » Parce-qu’il ne l’avait pas fait. « Trop timide ? » Il n’y avait qu’à le regarder attentivement pour comprendre que c’était évidement le cas. « Tu veux en poser une maintenant ? » - « Je veux pas déranger. » Qu’il s’empressa d’ajouter, alors qu’il tournait son regard derrière lui pour justifier le fait que d’autres personnes attendaient surement et que ce n’était plus le moment - mais en réalité, les seules autres personnes présentes ici étaient celles en train de discuter entre eux, en rien en train d’attendre leur tour. Le regard du jeune homme revint se poser sur l’écrivain, une petite moue accrochée à ses lèvres, toujours dérangé mais se rendant bien compte qu’il ne pouvait se réchapper avec des excuses qui ne tenaient pas la route. Il était timide, pas idiot. « Je… » Il déglutit. « Les autres avaient tous des questions super intéressantes, j’ai préféré écouter les leurs et vos réponses qui allaient avec. » Parce-que tout le monde n’aurait de toute manière pas eu l’opportunité d’avoir son temps de parole pendant l’échange qui avait été tenu aujourd’hui.
Damon avait une seconde chance de pouvoir avancer son avis, cependant, ce qui n’était pas donné à tout le monde. Alors, en inspirant longuement, grattant l’arrière de sa tête d’une de ses mains libres, il plissa quelque peu le bout du nez avant de reprendre la parole. « Et puis y’a aussi le fait qu’on a déjà du vous poser toutes les questions que j’ai pu avoir en tête. Pas forcément ici, mais ailleurs aussi. » Il pencha quelque peu la tête sur le côté. « Votre livre est un immense succès. » Et parce-qu’il était malgré lui, malgré tout, doué dans l’art de s’exprimer - des années à vivre en haute société -, il avait appris l’art de détourner la conversation pour rester dans le sujet tout en déplaçant la lumière sur une autre personne que lui-même. Là, il n’était plus question donc des questions qu'il avait rédigé mais plutôt du succès du livre - malin, habile.
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Gideon Dacus
le clavier grippé
ÂGE : 44 ans, 4 novembre 1979. Il sera ravi de vous informer qu'il est scorpion, ascendant verseau, lunaire sagittaire. Vous voulez qu'il fasse votre chartre astrale aussi ? SURNOM : Son nom de famille se prononce “Day-Kiss”, ses amis le surnomment KissKiss. STATUT : Divorcé depuis quelques temps déjà. C'est ok, ça rajoute à son lore dramatique. MÉTIER : Écrivain, “à succès”, ajouteraient son éditrice et son attaché de presse, “incompris”, dirait Gideon. POSTS : 40 POINTS : 180
TW IN RP : Alcoolisme, homophobie, égomania (lol) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : écrivain au syndrome de la page blanche, 5 ans après un best-seller, oui, c'est cliché, ça l'enrage encore plus › plume lyrique, absurde, et bourrée de symbolisme › boit trop, fume trop › ses party tricks incluent tirer le tarot et lire les lignes de la main › mélancolique, combatif, amer, haut-en-couleur › un peu snob culturellement, sa watch-list netflix est pourtant composée à 80% de romcoms › éternel colérique face aux injustices réelles (et imaginées, oops) › non, il ne vit pas seul, il est avec Josette, le chat errant qu'il a adoptéDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (04)Kipplin 01 › Damon 01 › Auden 01 › Greta 01
DAMON › you left your typewriter at my apartment, straight from the tortured poets department, i think some things I never say like, "who uses typewriters anyway?"
AUDEN › lighting matches just to swallow up the flame like me? do you call yourself a fucking hurricane like me? pointing fingers 'cause you'll never take the blame like me?
KIPPLIN › time can never mend the careless whispers of a good friend, to the heart and mind ignorance is kind, there's no comfort in the truth, pain is all you'll find
La timidité maladive du jeune homme est palpable, mais Gideon est loin de perdre patience, au contraire. Cela ne fait que l’attendrir. On ne le croirait pas, en voyant Gideon devant un public, ou en train de signer des livres, mais il a été un gamin plus que timide. Mutisme séléctif, le diagnostic avait eu un air trop médical, si bien que ses parents avaient paniqué à l’idée que leur fils soit malade, muet. Mais non, Gideon a toujours eu la capacité de parler. C’est l’anxiété qui a cousu ses lèvres, et encore aujourd’hui, Gideon a de la peine pour l’enfant qu’il a été, si nerveux que même si jeune, l’angoisse le dévorait. Il a passé des heures à parler, en psychanalyse, à se demander d’où cela venait - l’impression déjà tenace d’être différente, la peur d’être jugé ? S’il avait trouvé ses mots en grandissant, Gideon se dit qu’il avait eu raison de s’inquiéter, parce qu’on s’était moqué, on l’avait harcelé, que cette parole avait eu un coût. Et encore aujourd’hui, Gideon imagine que l’écriture a été sa parade pour rattraper toutes les phrases perdues de son enfance. « Je veux pas déranger. » Gideon a un geste de la main, comme pour chasser la remarque. « Tu ne déranges pas », il répond avec une voix douce, et il pointe son menton vers la file inexistante derrière eux. « Je… » Gideon ne le presse pas, il se contente de sourire, le livre toujours dans les mains, la liste de questions posée sur la couverture. « Les autres avaient tous des questions super intéressantes, j’ai préféré écouter les leurs et vos réponses qui allaient avec. » Les questions ont été intéressantes, oui, mais pas toute, pourrait répondre Gideon, s’il n’était pas encore à un évènement. Autour d’un dîner, la semaine prochaine, avec son mari, avec ses amis, il plaisantera d’une question stupide qu’on lui a posée, avec une pointe de snobisme dont il sait avoir le secret.
Mais le jeune homme semble avoir des questions plus pertinentes, et Gideon lui tend une perche pour qu’il puisse avoir le courage de poser l’une d’elles. Peine perdue, le blond semble être très doué pour dévier les conversations et s’effacer. « Et puis y’a aussi le fait qu’on a déjà du vous poser toutes les questions que j’ai pu avoir en tête. Pas forcément ici, mais ailleurs aussi. » Gideon secoue très légèrement la tête. « Votre livre est un immense succès. » Pas la peine de nier, Gideon ne jouera pas les faux modestes. Il a travaillé trop dur pour ce succès, en a trop rêvé. « En réalité, je suis souvent surpris des questions qu’on me pose. Certaines reviennent souvent, certes, mais chaque lecteur est différent et beaucoup de questions me surprennent », il explique, sincère. C’est ça qu’il a toujours aimé dans la littérature, et l’art de manière générale, les conversations que cela créé, les échanges d’idées, les débats, les discussions jusqu’à pas d’heure, avec un verre, une cigarette, et une nuit infinie. « Et même les questions qu’on m’a déjà posées vont créer des discussions différentes à chaque fois, je ne crois pas que mon livre, ou la littérature, soit quelque chose de figé. D’un évènement à l’autre, mes propres opinions et réponses changent, parfois je me surprends moi-même », il admet avec un petit rire. « Et puis, quand j’ai un peu de temps pour discuter, c’est l’échange qui m’intéresse. Tu vas peut-être me poser la même question qu’un autre, mais notre discussion ne sera jamais pareille qu’une que j’ai déjà eue. » Il reprend la liste dans ses mains, y jette un coup d’oeil, et la tend au jeune homme. « Tiens, pose moi celle qui t’intéresse le plus », il propose avec un sourire. « Et », il lève un doigt, pour marquer la phrase avec une certaine théâtralité dont il a le secret, « pas celle que tu penses va m’intéresser le plus. Choisis ta préférée à toi », il lui fait un clin d’oeil, parce qu’il a bien cerné qu’il était face à un people-pleaser.
and you believed in every maybe, shalala, it drove you crazy, tough as nails and built for breaking, but you were just a kid when they told you, you'd been born to bleed, little soldier
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.early 2020.(c): userkuromi (gif), luleaby (codage).
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« Tu ne déranges pas » Oh même s’il lui répétait là encore et encore, ce n’était pas des paroles qu’il serait prêt à croire si facilement - parce-qu’il lui avait toujours été appris qu’il dérangeait, d’une manière ou d’une autre; même si ce n’était pas de sa faute s’il se retrouvait à un endroit donné, il avait été habitué à s’excuser de sa présence plutôt qu’à accepter l’espace qu’on lui donnait. Mais il s’était déjà excusé ici, ses joues étaient rouge cela faisait presque peur, alors il ne pouvait malheureusement pas bien faire plus.
Ou alors, peut-être qu’en répondant aux questions de l’auteur face à lui et en détournant assez rapidement la conversation vers d’autres sujets, il réussirait à mieux s’en sortir qu’en s’excusant. Surtout que c’était qui voulait être là initialement et que personne ne l’avait poussé à s’avancer jusqu’à la table où les autographes étaient signés. « En réalité, je suis souvent surpris des questions qu’on me pose. Certaines reviennent souvent, certes, mais chaque lecteur est différent et beaucoup de questions me surprennent » Damon ne pouvait dire encore pour le moment s'il avait saisi la perche qu’il lui avait tendu en retour, à savoir celle qui permettrait à la conversation de changer de sujet. « Et même les questions qu’on m’a déjà posées vont créer des discussions différentes à chaque fois, je ne crois pas que mon livre, ou la littérature, soit quelque chose de figé. D’un évènement à l’autre, mes propres opinions et réponses changent, parfois je me surprends moi-même » Le petit rire que Gideon échappa tira un sourire chez Damon. « Et puis, quand j’ai un peu de temps pour discuter, c’est l’échange qui m’intéresse. Tu vas peut-être me poser la même question qu’un autre, mais notre discussion ne sera jamais pareille qu’une que j’ai déjà eue. » La conclusion qui pouvait être tirée de cette phrase était que non, il décidait de ne pas saisir la perche du jeune italien et de persister sur le premier chemin emprunté. Baissant quelque peu la tête pour que son regard puisse tomber directement sur la liste qu’il lui rendait, Damon tendit la main pour la récupérer - cette dernière tremblait quelque-peu. « Tiens, pose moi celle qui t’intéresse le plus » Son regard fut relevé à travers ses cils. « Et pas celle que tu penses va m’intéresser le plus. Choisis ta préférée à toi » Au clin d’oeil, il avait les oreilles si chaudes qu’il aurait été possible d’y faire curie un oeuf en plein hiver dessus.
Jouant nerveusement du bout des doigts avec le papier, il n’eut même pas besoin d’ouvrir ce dernier pour savoir quelle était la question qu’il désirait lui poser - parce-qu’il avait mis presque deux jours à écrire les quelques maigres lignes qui tenaient sur ce bout de papier tant il les avait tourné et retourné dans tous les sens, il le connaissait assez bien pour que cela ne soit pas nécessaire d’y jeter de nouveau un oeil. Le plus dur était de ne pas donner celle qui pensait être le plus adaptée, mais plutôt de donne celle qu’il pensait la plus intéressante d'après son propre point de vue; c’était un exercice là qui était compliqué pour Damon puisque d’ordinaire, son avis n’était pas demandé. « Qu’est-ce qui a poussé Dan à s’isoler de ses proches après sa rupture ? » Son regard, avec hésitation, finit par revenir vers l’écrivain. « Il aurait pu trouver du réconfort auprès des vivants. Pourquoi choisir la solitude ? » Pourquoi avait-il réussi à ne pas s’attacher à ce que d’autres pouvaient lui donner comme conseil, et dans la foulée avait réussi à retrouver son équilibre seul sans se plier à d’autres volontés ? Parce-que le questionnement de Damon était surtout lié au fait que lui était ici aujourd’hui, s’était exilé à Brisbane parce-que la décision avait été celle de son père et qu’il n’avait pas cherché à aller contre cette dernière - quelles étaient les clefs qui auraient pu lui permettre de ne pas se laisser faire de la sorte et de faire son propre choix ?
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Gideon Dacus
le clavier grippé
ÂGE : 44 ans, 4 novembre 1979. Il sera ravi de vous informer qu'il est scorpion, ascendant verseau, lunaire sagittaire. Vous voulez qu'il fasse votre chartre astrale aussi ? SURNOM : Son nom de famille se prononce “Day-Kiss”, ses amis le surnomment KissKiss. STATUT : Divorcé depuis quelques temps déjà. C'est ok, ça rajoute à son lore dramatique. MÉTIER : Écrivain, “à succès”, ajouteraient son éditrice et son attaché de presse, “incompris”, dirait Gideon. POSTS : 40 POINTS : 180
TW IN RP : Alcoolisme, homophobie, égomania (lol) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : écrivain au syndrome de la page blanche, 5 ans après un best-seller, oui, c'est cliché, ça l'enrage encore plus › plume lyrique, absurde, et bourrée de symbolisme › boit trop, fume trop › ses party tricks incluent tirer le tarot et lire les lignes de la main › mélancolique, combatif, amer, haut-en-couleur › un peu snob culturellement, sa watch-list netflix est pourtant composée à 80% de romcoms › éternel colérique face aux injustices réelles (et imaginées, oops) › non, il ne vit pas seul, il est avec Josette, le chat errant qu'il a adoptéDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (04)Kipplin 01 › Damon 01 › Auden 01 › Greta 01
DAMON › you left your typewriter at my apartment, straight from the tortured poets department, i think some things I never say like, "who uses typewriters anyway?"
AUDEN › lighting matches just to swallow up the flame like me? do you call yourself a fucking hurricane like me? pointing fingers 'cause you'll never take the blame like me?
KIPPLIN › time can never mend the careless whispers of a good friend, to the heart and mind ignorance is kind, there's no comfort in the truth, pain is all you'll find
Le jeune homme ne relit pas les questions. Evidemment, il les connaît par cœur, se dit Gideon, qui imagine facilement le blondinet les avoir répété pour être sûr de pouvoir les prononcer à voix haute sans bafouiller ou s’embrouiller. Gideon a des souvenirs d’exposé à l’école, des joues qui brûlent devant le regard de ses camarades jamais bienveillants et l’angoisse de se tromper, de trébucher sur les mots. Peu importe combien de fois il s’entraînait chez lui, il finissait toujours par faire un lapsus, par bredouiller, ou confondre un chiffre, une information, jusqu’à que l’on rigole de lui sous le regard dépassé du professeur qui ne savait jamais trop comment le défendre. Cette époque est lointaine maintenant, révolue, et pourtant cette vision brûle l’estomac de Gideon avec la même intensité que lorsqu’il était adolescent. Alors il regard le jeune homme avec un sourire patient, qui lui laisse le temps de trouver son courage, ses marques, pour poser la question qu’il préfère. Gideon est curieux, maintenant, de découvrir ce qui se cache derrière cette gêne qui transpire des pores de l’inconnu. D’expérience, les gens les plus réservés sont souvent les plus fins observateurs, et leurs questions en deviennent donc fascinantes. « Qu’est-ce qui a poussé Dan à s’isoler de ses proches après sa rupture ? » Gideon lève un sourcil, intrigué. Il a fait assez de lectures dans des librairies, de dédicaces et de dîners mondains pour avoir eu toutes sortes de questions, et si le thème de solitude est assez clair dans son livre pour être relevé, il est rarement interrogé ainsi. « Il aurait pu trouver du réconfort auprès des vivants. Pourquoi choisir la solitude ? » Le visage de Gideon s’illumine. « En voilà une question intéressante », il répond, sincère, liant ses mains ensemble, l’un de ses tics lorsqu’il se met à réfléchir.
« Est-ce qu’on choisit la solitude ou est-ce qu’elle nous choisit ? » Il demande de son ton cérémonieux qui aime les discussions et débats métaphysiques. Mais il comprend bien que le jeune homme s’attend à une réponse un peu plus structurée, sur ce qui l’a inspiré lui, et les choix qu’il a fait en tant qu’écrivain. « Mais, plus sérieusement, hm, j’ai toujours eu l’impression que malgré l’aspect universel des ruptures, c’est l’une des expériences des plus solitaires. Les gens ont toujours l’impression qu’ils vivent une peine incompréhensible que personne ne peut vraiment comprendre, ça touche quelque chose d’intime particulièrement difficile à partager. » Et si Gideon parle des gens, il ne précise pas qu’il s’inclue dedans. Il se souvient de sa rupture avec son premier petit-ami, l’impression de vivre une peine que personne ne pouvait complètement comprendre malgré les milliers d'œuvres de fiction sur ce sujet-là. « Et je ne sais pas si Dan s’écarte vraiment des vivants : c’est un biologiste, et la nature fait partie du vivant », relève Gideon, « c’est simplement une autre forme de vie. » Et c’est aussi quelque chose qui l’a inspiré, quand il a écrit. « Avec ce personnage de biologiste, je l’imaginais plus à l’aise avec les plantes qu’avec les humains, c’est aussi ce qui m’a poussé à l’écrire ainsi, je trouvais l’idée intéressante à explorer. » L’inspiration est définitivement quelque chose de fluide, pas toujours facile à décrire. Gideon sait que chaque œuvre culturelle qui le marque influence ce qu’il a envie de dire, par la suite, sans parler des conversations avec ses proches, ou ses propres éxperiences de vie. « Et, si je suis honnête, je pense que le rapport de Dan à la nature et la solitude est peut-être une métaphore sur l’acte d’écriture en lui-même : pourquoi écrire sur la vie au lieu d’aller la vivre avec les vivants ? » C’est une vaste question, ça aussi, à laquelle Gideon n’a pas encore fini de répondre. « Est-ce que tu penses que ça aurait été différent pour Dan s’il s’était tourné vers les autres ? Qu’il y aurait trouvé le réconfort et les réponses qu’il cherchait ? » Demande Gideon, curieux d’avoir l’avis du jeune homme - c’est ce qu’il préfère, l’échange, les discussions, les débats.
and you believed in every maybe, shalala, it drove you crazy, tough as nails and built for breaking, but you were just a kid when they told you, you'd been born to bleed, little soldier
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.early 2020.(c): userkuromi (gif), luleaby (codage).
***
« En voilà une question intéressante » De toutes les réactions primaires qu’il avait imaginé et prêté à l’écrivain, Damon ne s’était pas attendu à ce que ce soit cette dernière qui fasse son apparition - si bien que le regard qu’il portait sur lui se teinta d’une surprise qui n’aurait du être présente en cet instant. Il lui avait pourtant dit: toute question qu'il aurait à poser serait intéressante à ses yeux, même si cette dernière lui avait déjà été posée plus d’une fois, simplement parce-qu’il appréciait la discussion et le débat qui pouvaient en ressortir. Il n’aurait pas pensé qu’il commencerait à lui répondre en lui disant réellement, avec l’intention d’y croire et d’être sincère, que sa question était intéressante.
« Est-ce qu’on choisit la solitude ou est-ce qu’elle nous choisit ? » Penchant un instant sa tête sur le côté, il haussa également dans la foulée un sourcil sans réellement y prêter attention, davantage se glissant dans la conversation pour être sur d’en tirer le meilleur parti. « Mais, plus sérieusement, hm, j’ai toujours eu l’impression que malgré l’aspect universel des ruptures, c’est l’une des expériences des plus solitaires. Les gens ont toujours l’impression qu’ils vivent une peine incompréhensible que personne ne peut vraiment comprendre, ça touche quelque chose d’intime particulièrement difficile à partager. » Il savait d’avance qu’en adressant la question qu’il préférait à Gideon, ce dernier allait forcément apporter des réponses qui allaient toucher proches de la maison; tout ce qui était rapport aux émotions, de toute manière, était quelque-chose qui parlait facilement à Damon. « Et je ne sais pas si Dan s’écarte vraiment des vivants : c’est un biologiste, et la nature fait partie du vivant » Au sens large, oui, peut-être. « c’est simplement une autre forme de vie. » - « Mais ce sont pas les vivants comme il est entendu dans le langage courant. » La remarque, malgré sa timidité, lui avait échappé: parce-qu’elle lui semblait logique, qu’elle s’ancrait dans la discussion et qu’il n’avait presque pas l’impression de déranger en se permettant son commentaire ici - non c’était faux, il sentait ses joues atteindre des couleurs cramoisies mais maintenant que c’était chose faite, il ne pouvait plus faire demi-tour. « Avec ce personnage de biologiste, je l’imaginais plus à l’aise avec les plantes qu’avec les humains, c’est aussi ce qui m’a poussé à l’écrire ainsi, je trouvais l’idée intéressante à explorer. »
« Et, si je suis honnête, je pense que le rapport de Dan à la nature et la solitude est peut-être une métaphore sur l’acte d’écriture en lui-même : pourquoi écrire sur la vie au lieu d’aller la vivre avec les vivants ? » Avec cet argument là, il marquait un point; Damon était loin d’être un expert dans le domaine, mais au moins il pouvait souligner que c’était une manière de voir effectivement les choses et qu’il y avait matière à débat sur cette idée là. « Ca permet de la comprendre de différents points de vue, souvent. » Parce-que écrire forçait les gens à s’immerger dans une vision qui pouvait ne pas être la leur et donc apprendre à voir via le prisme d’un autre.
« Est-ce que tu penses que ça aurait été différent pour Dan s’il s’était tourné vers les autres ? Qu’il y aurait trouvé le réconfort et les réponses qu’il cherchait ? » Ouvrant la bouche une première fois comme pour répondre sur le coup de l’impulsion, Damon ferma cette dernière en faisant une petite moue; cela demandait plus qu’une réponse sur un coup de tête, et surtout cela engageait plus que tout ce à quoi il avait été habitué: on lui demandait son avis. Et surtout: ce dernier était réellement attendu, ce n’était pas là une manière polie de mener la discussion pour passer le temps, il pouvait l’entendre dans la voix de Gideon autant que cela était perceptible dans son langage non-verbal. Jouant quelque peu nerveusement avec ses doigts, son regard désormais déporté sur ces derniers, Damon finit par reprendre la parole après un silence relativement long pour le rythme d’une discussion classique. « Peut-être aurait-il trouvé des réponses plus facilement. Plus rapidement aussi. » Il plissa quelque peu le bout de son nez, dodelina un instant de la tête. « Je veux dire: discuter avec les autres nous permet de faire le point, d’analyser, de remettre en question et j’en passe. Vous l’avez dit vous même: rien n’est figé. Et parfois c’est ça qui nous permet d’avancer, que de voir une version autre qui fait bouger la notre. » Il savait que lui prenait énormément exemple sur les personnes ayant vécues des situations similaires à la sienne pour en tirer des leçons et des conclusions; il ne prenait pas toujours les bonnes personnes en exemple, mais cela permettait une chose importante: « Ca force l’expérience. » Et parce-qu’il se rendit compte qu’il donnait tout de même énormément son avis présentement, il reprit rapidement dans la foulée: « Ou c’est ce que j’ai l’impression, en tous cas, mais c’est peut-être pas le cas pour Dan effectivement. » Ou même pour Gideon lui-même, racine du personnage.
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Gideon Dacus
le clavier grippé
ÂGE : 44 ans, 4 novembre 1979. Il sera ravi de vous informer qu'il est scorpion, ascendant verseau, lunaire sagittaire. Vous voulez qu'il fasse votre chartre astrale aussi ? SURNOM : Son nom de famille se prononce “Day-Kiss”, ses amis le surnomment KissKiss. STATUT : Divorcé depuis quelques temps déjà. C'est ok, ça rajoute à son lore dramatique. MÉTIER : Écrivain, “à succès”, ajouteraient son éditrice et son attaché de presse, “incompris”, dirait Gideon. POSTS : 40 POINTS : 180
TW IN RP : Alcoolisme, homophobie, égomania (lol) GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : écrivain au syndrome de la page blanche, 5 ans après un best-seller, oui, c'est cliché, ça l'enrage encore plus › plume lyrique, absurde, et bourrée de symbolisme › boit trop, fume trop › ses party tricks incluent tirer le tarot et lire les lignes de la main › mélancolique, combatif, amer, haut-en-couleur › un peu snob culturellement, sa watch-list netflix est pourtant composée à 80% de romcoms › éternel colérique face aux injustices réelles (et imaginées, oops) › non, il ne vit pas seul, il est avec Josette, le chat errant qu'il a adoptéDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (04)Kipplin 01 › Damon 01 › Auden 01 › Greta 01
DAMON › you left your typewriter at my apartment, straight from the tortured poets department, i think some things I never say like, "who uses typewriters anyway?"
AUDEN › lighting matches just to swallow up the flame like me? do you call yourself a fucking hurricane like me? pointing fingers 'cause you'll never take the blame like me?
KIPPLIN › time can never mend the careless whispers of a good friend, to the heart and mind ignorance is kind, there's no comfort in the truth, pain is all you'll find
Les vivants, ces fameux, toujours les humains, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez et comprendre qu’ils sont entourés d’autres vivants aussi. Ils ignorent le nom des arbres, des animaux, ils vivent avec leurs voisins sans même pouvoir les reconnaître et les nommer. Gideon a toujours été intéressé par ces choses-là, lui, peut-être un penchant de son affection pour le spirituelle. Il aime voir le monde comme un immense tout dont il fait partie, croit dur comme faire en la beauté et la magie de la nature, à l’équilibre cosmique, la façon dont tout est parfaitement bien fait. Ce sont les hommes, et leur égoïsme, qui les ont coupés du vivant au sens large. « Mais ce sont pas les vivants comme il est entendu dans le langage courant. » Gideon a un petit mouvement de la tête, amusé de voir le blondinet répliquer ainsi, comme rentrer dans le débat. Il est certain que derrière ses petites joues rosies se cachent plus d’opinions qu’il ne le prétend. « Ah, mais n’est-ce pas le rôle de l’érivain que d’aller au-delà du langage courant ? » Il demande, le sourcil levé, un geste du menton vers le garçon. Gideon pourrait y mettre sa main à couper, ce gosse écrit, lui aussi.
Il oriente donc la discussion vers le processus d’écriture en lui-même, ce qui le motive. Pour Gideon, écrire a toujours été une passerelle, une main tendue vers le reste du monde, une façon de l’observer ç la loupe et d'interagir avec lui depuis le confort de son bureau, son carnet comme une muraille. « Ca permet de la comprendre de différents points de vue, souvent. » Gideon hoche la tête. « Tu écris, non ? Depuis combien de temps ? » Il demande, sincèrement intéressé. Il se souvient encore du plaisir d’avoir un adulte s’intéresser à ce qu’il écrivait, quand il était plus jeune, il pense à Mr Humberstone, son professeur de littérature, au lycée, et son coeur se pince, comme toujours, jamais tout à fait remis de sa disparition, toujours à fleur de peau de l’impact immense que cet homme a eu sur lui, sur son écriture.
Le garçon aime réfléchir, cela se voit, il ouvre la bouche pour répondre, la ferme, semble rassembler ses mots avec beaucoup de prudence. « Peut-être aurait-il trouvé des réponses plus facilement. Plus rapidement aussi. » Gideon est surpris, mais il ne le coupe pas, il préfère le laisser dérouler le fil de sa pensée. Il sent, instinctivement, que le challenger pourrait faire revenir sa timidité et son envie de répondre ce qui Gideon voudrait entendre, et non ce qu’il pense. « Je veux dire: discuter avec les autres nous permet de faire le point, d’analyser, de remettre en question et j’en passe. Vous l’avez dit vous même: rien n’est figé. Et parfois c’est ça qui nous permet d’avancer, que de voir une version autre qui fait bouger la notre. » C’est intéressant, Gideon se sent toujours plus à l’aise à ce qu’un débat d’idées puisse faire évoluer ses pensées, plutôt qu’un débat d’expériences, où il se sent toujours un peu défensif sur ses choix, ses ressentis. « Ca force l’expérience. Ou c’est ce que j’ai l’impression, en tous cas, mais c’est peut-être pas le cas pour Dan effectivement. » Evidemment, il faut que le jeune homme nuance, il ne faudrait pas imposer son avis trop fortement. Cela arrache un sourire à Gideon. « C’est intéressant ce que tu dis, sur le plus rapidement. J’ai plutôt l’impression que c’est l’inverse, souvent, que la multitude d’avis et de discussions peut compliquer les choses. Chacun a sa sensibilité, son opinion… » Gideon hausse les épaules. « Cela dit, certains lecteurs pensent que le personnage du cactus bavard est une représentation d’une autre personne, et donc d’une discussion avec l’autre, d’un lien social. Et certains pensent que le cactus est une métaphore ou une projection de Dan qui se parlerait à lui-même. Ces deux interprétations donnent une vision différente de la solitude, et je crois que chacun choisit celle qu’il préfère. » Et c’est ce qu’aime Gideon, le fait que chacun puisse décider, projeter. C’est la beauté de l’art, pour lui, l’interprétation, l’analyse.
and you believed in every maybe, shalala, it drove you crazy, tough as nails and built for breaking, but you were just a kid when they told you, you'd been born to bleed, little soldier