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 (lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good

Yasmin Hikmet
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
l'ombre des soupçons
  
ÂGE : trente-six ans (14.04)
SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche
STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne
MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres
LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille
(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good Tumblr_inline_pb08j7VGHQ1so10o6_250
POSTS : 105 POINTS : 590

TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité.
TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : #a56525
RPs EN COURS : (lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good Oagc
YASMEN #3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry

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HIKWELLS #2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone


(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good Mg54
WILMEN #1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide

kip#2 ¤ atlas #1 ¤ bel #2 ¤ lincoln #2

(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good G1ii

AVATAR : melisa asli pamuk.
CRÉDITS : ©senatoramidallas (gif profil) ¤ crackshipandcrap (gif hikwells) ¤ ©marnerwrites ©isadorahart (gif yasmen) ¤ ©gifsociety ©neonhelper (gif wilmen)
DC : i. da silva & m. mayers
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyLun 7 Oct 2024 - 21:39

let's end this like we should and say we're good
@Lincoln Reddington  • octobre 2024, queensland police, spring hill


(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good 1f6a9 tw: féminicide, monde criminel

Toutes les enquêtes (ou presque) commencent de la même façon : par un signalement. Dans les dédales de la police du Queensland, sur un bureau jonché de paperasses, un agent en uniforme décroche le téléphone qui sonne en se demandant ce que la voix, de l’autre côté de l’appareil, va lui annoncer comme terrible nouvelle. Ce matin, alors que les inspecteurs achèvent de prendre leur café en se saluant avec une main levée, pendant que tout est encore calme entre ces murs quelque peu défraichis par le temps et les affiches de prévention, l’on vient de signaler un corps abandonné sur un terrain vague, à 13km environ de la zone industrielle. Dépêchée sur les lieux avec quelques uns de ses hommes, le lieutenant Hikmet laisse la police scientifique faire son oeuvre en courbant le coeur de ses sourcils dans un élan de compassion qu’elle n’arrive jamais à réprimer malgré ses nombreuses années au sein de la police ; méconnaissable, à moitié calcinée et laissée nue, la malheureuse a vécu de terribles souffrances avant de rendre son dernier souffle. Les premiers éléments récoltés prouvent qu’elle a effectué une demande de divorce quelques jours auparavant, et si l’information trace déjà l’ébauche d’un mobile dans l’esprit de la jeune femme, le fait que le mari n’ait pas été travaillé le matin même, sans prévenir son entreprise, est une raison suffisante de le considérer comme suspect. Dans ce genre d’affaires, les rouages judiciaires s’emballent pour une raison précise : plus ils attendent pour réagir, plus l’homme en question peut s’assurer de brouiller les pistes, de faire disparaître les preuves ou même de prendre la fuite. Alors, c’est en fin de matinée qu’une équipe vient le cueillir à son domicile, en découvrant des traces de sang dans le coffre de sa voiture — à cause de la chasse qu’il dira, en dépit du fait que ce n’est plus vraiment la saison depuis juin. ’’Il a demandé un avocat ?’’ bras croisés derrière la vitre sans tain, Yasmin observe l’homme qui, visage entre ses mains, attend dans le silence de la salle d’interrogation, prostré sur lui-même en affichant la mine de ceux qui n’ont pas dormi. Pendant qu’elle fixe le suspect avec un air neutre, on lui répond par l’affirmative, apparemment, c’est même la première chose qu’il a réclamé quand il est arrivé ici, avant  même de demander pourquoi on le traitait comme un criminel — peut-être parce qu’il le sait déjà ? Mais ils n’ont pas d’autres choix que de composer le numéro qu’il leur indique, et comme ce n’est pas le lieutenant Hikmet qui passe ce coup de fil, elle est loin de s’imaginer qu’elle va retrouver son dernier amant sur son lieu de travail… ’’Oh la poisse…’’ qu’elle marmonne entre ses dents serrées en voyant l’avocat qui arrive de l’autre côté du couloir, et son premier réflexe est de lui tourner le dos en baissant le menton, une main sur sa hanche et l’autre appliquée en visière sur son front, comme si elle essayait désespérément de cacher son visage. Mais fuir de la sorte est indigne de sa personne alors, pendant qu’il salue ses collègues, elle se retourne vers lui en pinçant le coin de sa lèvre inférieure, outrageusement gênée de se retrouver dans pareille situation. Merde alors, elle aura l’air de quoi si les autres comprennent qu’elle a vu Maître Reddington dans le plus simple appareil ? ’’Lieutenant Hikmet.’’ elle se présente en tendant sa main vers lui, ne parvenant pas à se souvenir si elle lui a donné son nom ou pas, mais le regard insistant qu’elle pose sur lui devrait lui faire comprendre qu’il ferait mieux de fermer sa jolie bouche et de jouer le jeu des premières rencontres.
crédits/reirvival




çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.

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Lincoln Reddington
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ÂGE : 32 ans (01.10.1992)
STATUT : Être célibataire, c'est pouvoir écouter des vieux tubes ringards dans son appartement sans que personne ne nous critique.
MÉTIER : Avocat pénaliste & expert en relations publiques
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyMar 8 Oct 2024 - 11:30

Yasmin Hikmet adore ce message


« Le monde est si petit que les rencontres imprévues semblent parfois écrites d'avance. »

Son rendez-vous venait de prendre fin. Lincoln raccompagna ses clients, qu’il n’avait pas vus depuis près d’un an, à la porte, leur adressant un sourire avant de les regarder se diriger vers l’ascenseur. Ils étaient venus pour une affaire concernant leur fils qui venait d’être impliqué dans un accident de voiture. Une affaire qui pouvait paraître simple, mais qui, comme la plupart du temps, possédait une certaine complexité. Car le couple n’était pas venu consulter Lincoln l’avocat, mais plutôt l’expert en relations publiques. Et faire comprendre au public qu’un jeune adulte de vingt ans avait eu un accident en sortant de boîte de nuit, alors qu’il n’avait pas pris de drogue, ni même touché un verre d’alcool, allait être une tâche digne des douze travaux d’Hercule. Ou d’Astérix, au choix. Quoiqu’il en soit, il comptait bien relever ce défi et le remporter surtout. L’avocat continua alors sa journée, se penchant alors sur un dossier particulièrement épineux. Un cas de violences domestiques complexe qu'il préparait pour une cliente. La lumière douce du matin filtra à travers les fenêtres, projetant des ombres délicates sur les papiers qu'il annotait d'une écriture précise. Son regard, habituellement impénétrable, trahissait une concentration intense. Il n'était pas rare que ses matinées se déroulent ainsi, dans le calme et la rigueur. Chaque mot compté, chaque argument devait être millimétré. La montre en argent qu'il portait à son poignet indiquait neuf heures trente. Encore deux rendez-vous avant midi, puis une réunion stratégique avec son équipe. Rien d'imprévu, tout était planifié. C'était ainsi qu'il aimait travailler : anticiper, contrôler. Rien ne devait lui échapper. Une brève notification sur son ordinateur attira son attention. Un mail du tribunal lui rappela un échéancier serré pour une affaire en appel. Il fronça légèrement les sourcils, notant dans un coin de son esprit qu'il devrait demander à sa secrétaire de reprogrammer quelques réunions pour s'y consacrer pleinement. Alors qu'il replongeait dans ses notes, une légère impulsion de nervosité fit surface, quelque part au fond de son esprit. Il y avait quelque chose d'étrange dans l'air ce matin-là, une sorte de tension sourde qu'il ne parvenait pas à définir. Lincoln serra la tête, repoussant cette impression. Les affaires étaient toujours tendues, surtout quand on défendait des clients dont la réputation et la liberté reposaient sur un fil.

Le claquement discret de la porte de son bureau le ramena à la réalité. Emily, sa secrétaire, apparut dans l'encadrement, un bloc-notes en main. « Votre deuxième rendez-vous est arrivé. Monsieur Wilkins. Il est en avance, comme à son habitude. » Un sourire sans joie se dessina sur les lèvres de Lincoln. Monsieur Wilkins, un investisseur paranoïaque toujours pressé de résoudre ses problèmes judiciaires avant qu'ils ne deviennent publics. « Faites-le entrer, je vous prie. » La conversation qui suivit fut prévisible, mais nécessaire. Wilkins, affaireux et nerveux, énumérait les moindres détails de son affaire comme si chaque mot portait une importance capitale. Lincoln l'écoutait avec l'attention d'un professionnel aguerri, notant mentalement ce qui pourrait être utile, éliminant le superflu. Quand l'entretien prend fin, il raccompagna Wilkins jusqu'à la porte avec une poignée de main ferme et un sourire rassurant, les mots "ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout" planant comme une promesse tacite. De retour à son bureau, Lincoln se permet un soupir discret. Une pause avant d'enchaîner avec le rendez-vous suivant. Il se dirigea vers la cafetière, remplissant une tasse qu'il ramena à son bureau. Ce moment de calme était bienvenu, même s'il ne durerait pas. Le métier d'avocat, surtout dans le pénal, laissait peu de place au répit. Son téléphone vibre sur le bord du bureau, une nouvelle alerte. Mais cette fois-ci, ce n'était pas un email ni une notification anodine.

L'écran du téléphone affichait un numéro qu’il connaissait que trop bien : celui de la police. Lincoln plissa les yeux, sa mâchoire se tendant légèrement. Ce genre d'appel n'était jamais de bon augure. Cela faisait des semaines qu'il n'avait pas eu affaire directement avec la police, et quand c'était le cas, c'était rarement pour des broutilles. Il décrocha, son ton restant calme malgré la tension qui montait déjà en lui. « Reddington » Dit-il d'une voix égale. À l'autre bout du fil, une voix basse et grave répondit, un policier qui exposa alors les raisons de son appel. « Maître Reddington. On a besoin de vous pour une affaire. Un de vos clients, Mr Hostin, est impliqué dans une affaire de meurtre et il insiste pour que ce soit vous. Il refuse de parler à qui que ce soit d'autre. » Un long silence suivit. Lincoln resta un moment immobile, le regard perdu dans le vide, tandis que les mots du policier résonnaient dans son esprit. Ce n'était pas une coïncidence. Il ne s’attendait pas à avoir un tel appel, il devait l’admettre. Mr Hostin était un client qu’il avait rencontré, il y avait de cela cinq ans, dans une affaire concernant son entreprise. Une histoire concernant un licenciement abusif. Puis, après cette affaire, plus rien. Plus de nouvelles. Ce qui était en soit une bonne nouvelle car cela voulait dire qu’il n’avait plus besoin de ses services. Enfin jusqu’à aujourd’hui. Il reprit finalement la parole, sa voix plus dure, plus déterminée. « D'accord, je viens tout de suite. » Sans perdre de temps, il saisit sa mallette, rassemblant quelques documents essentiels, et en quelques secondes, il était prêt à quitter son cabinet. La journée, qui avait commencé dans une routine presque trop calme, venait de prendre un tournant inattendu. Et dans ce genre de situation, Lincoln savait que rien n'était jamais simple. Les minutes défilèrent et il arriva enfin devant les locaux de la police. Se présentant comme Maître Reddington, Lincoln salua alors les différents représentants des forces de l’ordre qui se trouvaient dans les locaux, ayant souvent eu de bonnes relations avec eux. Puis se retrouva en face de la lieutenante en charge de l’affaire, une personne dont le visage n’était pas inconnu à l’avocat. Bien au contraire. Un sourire se dessina sur son visage et serra la main en l’écoutant se présenter. L’avait-elle reconnu ? Fort probable, mais elle ne voulait certainement pas que ses collègues sachent qu’elle avait faire des galipettes avec l’avocat, assez récemment. Une situation qui semblait amuser le jeune homme, mais pas du tout le lieutenant Hikmet. « Enchanté. Maître Reddington. Je viens voir mon client Mr Hostin qui semble être dans vos locaux pour une histoire de meurtre. Mais je n’en sais pas plus. » Une fin de phrase qui voulait dire qu’il comptait bien en savoir plus et connaître l’avancé de l’enquête pour essayer de défendre au mieux son client. « Serait-il possible de voir mon client, lieutenant … Hikmet, c’est ça ? » La suivant alors dans les couloirs des locaux de la police, Lincoln ne put s’empêcher de montrer son amusement face à cette situation cocasse. « Lieutenant Hikmet donc ? J’avais déjà ton prénom, maintenant ton nom, Yasmin. » Commenta-t-il en esquissant un sourire qui s’effaça rapidement lorsqu’ils croisèrent un collègue de la demoiselle. « Cette situation est amusante tu ne trouves pas ? Enfin nos retrouvailles. Car un meurtre n’est jamais amusant bien évidemment. Mais je ne pensais pas que nous nous retrouverions ici, après une visite privée de ton domicile. » Finit-il par dire, esquissant à nouveau son sourire, sachant également qu’il allait devoir se montrer très vite professionnel car il se trouvait en ces lieux avant tout pour défendre un client. Et non pour draguer une ancienne amante.  

@Yasmin Hikmet :l:


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyMer 9 Oct 2024 - 0:49

let's end this like we should and say we're good
@Lincoln Reddington  • octobre 2024, queensland police, spring hill


C’est une catastrophe. Non, pire, une tragédie. Le genre de pièce de théâtre loufoque et comique dont elle est le personnage central et, en tant que tel, elle se paye toutes les frasques possibles et inimaginables : croiser sa dernière conquête sur son lieu de travail est sans doute la plus improbable. Elle pourrait avoir un doute, Yasmin, se dire qu’elle l’a déjà croisé ailleurs que dans son lit mais, même pas, elle le reconnait et la familiarité de son visage la frappe au point qu’elle écarquille les yeux avant de se tourner dans un instinct étrange, feignant d’avoir soudainement quelque chose de très intéressant à scruter sur l’écran de son téléphone verrouillé — une parade qui ne s’éternise pas, malheureusement, et elle est bien obligée de pivoter sur ses jambes pour lui faire face, en feignant de sourire avec politesse même si elle force surtout sur les muscles de son visage pour donner le change (elle est convaincante quand même, non ?) « Enchanté. Maître Reddington. Je viens voir mon client Mr Hostin qui semble être dans vos locaux pour une histoire de meurtre. Mais je n’en sais pas plus. » c’est le moment où elle doit s’arrêter de sourire mais les muscles de son visage ne veulent pas coopérer alors elle reste là, figée dans le couloir, à le regarder avec son pauvre rictus de façade, à hocher le menton comme une idiote dont le cerveau s’est arrêté de tourner « Serait-il possible de voir mon client, lieutenant … Hikmet, c’est ça ? » ça, c’est elle, elle se reconnait ! ’’C’est ça !’’ et c’est sûrement le moment où elle se met en marche pour le conduire dans la salle où son client l’attend mais Yasmin est incapable de faire autre chose que le fixer pendant encore quelques secondes, comme si son regard avait la faculté de le faire disparaître ’’Oui, euh… Suivez-moi.’’ retrouvant sa lucidité (grâce à la gifle mentale qu’elle vient de se donner), Yasmin fronce ses sourcils en ravalant sa salive, raclant ensuite discrètement sa gorge quand elle marche dans le couloir, bien décidée à garder le silence pour ne pas rendre ce moment encore plus gênant qu’il ne l’est déjà, mais c’est sans compter sur les bavardages de l’avocat « Lieutenant Hikmet donc ? J’avais déjà ton prénom, maintenant ton nom, Yasmin. » oh pitié qu’elle se marmonne intérieurement en faisant rouler ses lèvres l’une contre l’autre, tâchant de dissimuler son trouble parce qu’elle subit déjà suffisamment les regards dédaigneux de ses collègues, pas la peine de rajouter son aventure — certes très agréable — avec l’avocat de son suspect « Cette situation est amusante tu ne trouves pas ? Enfin nos retrouvailles. Car un meurtre n’est jamais amusant bien évidemment. Mais je ne pensais pas que nous nous retrouverions ici, après une visite privée de ton domicile. » - ’’Tais toi !’’ qu’elle argue à voix basse en se tournant vers lui, une main posée sur la poignée de la salle pendant qu’elle se penche légèrement sur le côté pour s’assurer qu’aucune oreille indiscrète ne peut entendre ce qu’ils se disent ’’Il n’y a rien d’amusant dans tout ça,’’ d’un geste rotatif de la main, elle englobe la situation en le fixant avec sévérité ’’S’ils l’apprennent, je suis foutue. Fais ton boulot et, toi et moi, on ne se connait pas, compris ?’’ elle écarquille légèrement les yeux en ayant l’air de dire « t’as intérêt de comprendre mon p’tit gars », avant que sa main n’ouvre la porte de la salle d’interrogatoire où se tient son client. ’’Monsieur Hostin, voici Maître Reddington, votre avocat.’’ d’une voix sans inflexion, elle se retourne vers ledit avocat qui s’apprêtait peut-être à rentrer dans la salle au moment où elle allait s’en éloigner, et les voilà collés l’un à l’autre dans une proximité qui ne l’aide pas à dissimuler son agitation intérieure ’’Allez, à plus tard.’’ elle ne lui donne pas une tape sur l’épaule mais c’est presque ça, et elle s’éloigne à la vitesse de l’éclair. Elle est dans le pétrin et elle le sait.
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyMer 9 Oct 2024 - 16:57

Yasmin Hikmet adore ce message


Finalement, cet imprévu prenait un tournant intéressant lorsque l’avocat vit que le lieutenant en charge de l’affaire n’était nulle autre que Yasmin. Yasmin Hikmet d’après sa rapide présentation qu’elle venait de faire. Les présentations faites, même si l’utilité de ces dernières était discutable, Lincoln demanda alors à ce qu’on l’amène auprès de son client car il ne se trouvait pas dans un poste de police pour faire de la figuration. Et sur le chemin qui le conduisait à la salle d’interrogatoire, l’avocat profita de ce petit aparté pour se montrer quelque peu taquin envers la lieutenante. Montrant également par la même occasion qu’il ne l’avait pas oublié et qu’il se rappelait très bien de l’histoire qui avait pu se passer entre eux. Une histoire certes courte, mais intéressante. Et la réaction de Yasmin amusa davantage Lincoln qui esquissa un large sourire lorsqu’elle lui balançait dans la figure un « tais toi ». Dans d’autres circonstances et avec une autre personne, l’avocat aurait bien évidemment mis les points sur les « i ». Mais pas dans ce cas-là. Il se prenait trop pour un enfant qui s’enjaillait d’une situation. « Mais quel autorité lieutenant Hikmet. » Souligna-t-il en affichant de nouveau un sourire sur ses lèvres. Si Lincoln se montra assez détendu vis-à-vis de la situation, cela ne semblait pas être le cas de Yasmin qui lui fit comprendre qu’elle n’était pas là pour plaisanter, bien au contraire. Tout en lui disant par ailleurs qu’ils devaient faire comme s’ils ne se connaissaient pas. Si ses collègues l’apprenaient, elle allait être foutue disait-elle ? Quel ton dramatique trouva l’avocat qui haussa un sourcil, ayant l’impression qu’ils venaient tous les deux de commettre un crime. Peut-être avait-il loupé un épisode et qu’en 2024, s’envoyer en l’air était un crime ? Cependant, Lincoln comptait bien écouter son ex-amante et ne pas la pousser à bout, pour le moment. Après tout, un travail l’attendait derrière la porte qui se trouvait en face de lui. « Bien capitaine. » Finit-il par dire en faisant le salut militaire avant de voir la porte s’ouvrir. De l’autre côté se trouvait alors son client qui attendait sur une chaise. Pénétrant dans la pièce, la lieutenante de police les laissa seuls, comme l’exigeait la loi. « Merci Lieutenant Mickey … Euh Hikmet pardonnez-moi. J’ai tendance à me rappeler davantage des prénoms que des noms. » Rectifia-t-il en lui adressant un léger clin d’œil assez discret pour que son client ne puisse pas le voir.  Il se retrouva seul avec Mr Hostin qui ne semblait guère aller bien. Non pas qu’il avait l’air d’avoir été malmené, mais plutôt chamboulé par la situation. En même temps, on l’accusait de meurtre, il n’allait pas être tout souriant. Surtout qu’il s’agissait du meurtre de sa femme.

Lincoln déposa alors sa mallette sur la table et en sortit un calepin pour prendre des notes de cette entrevue. Première chose qu’il fit fut de présenter ses condoléances. « Je vous présente mes sincères condoléances Mr Hostin. J’appréciais votre femme surtout pour son côté posée face à l’adversité. » La salle d'interrogatoire était froide et impersonnelle, éclairée par une lumière blafarde qui projetait des ombres inquiétantes sur les murs gris. Hostin, les poignets encore marqués par les menottes, fixait le sol, le visage blême. L’avocat brisa à nouveau, le silence avec sa voix grave et mesurée. Le temps n’était plus au mensonge, mais à la vérité. « Écoutez, Hostin. La police pense déjà que vous l'avez fait. Si vous continuez à vous taire ou à omettre des détails, vous allez vous retrouver derrière les barreaux pour un certain nombre d’années. » Hostin releva doucement la tête, les yeux cernés par une journée qui semblait être sans fin pour lui. « Je ne l'ai pas tuée… Mais en dire davantage … J’ai peur que ça se retourne contre moi. » Des mots qui ne rassurèrent pas l’avocat qui posa son stylo sur son carnet, regardant sans cligner des yeux son client. « Mr Hostin, si je ne sais pas tout, je ne peux pas vous défendre. Quelles sont ces 'choses' dont vous parlez ? » Hostin avala difficilement, son regard glissant un instant vers la vitre, comme s'il sentait les yeux invisibles peser sur lui. « Depuis qu’elle a demandé le divorce, rien ne va plus entre nous. Pour montrer ma bonne foi, j’ai quitté le domicile pour me trouver un appartement car vivre sous le même toit ne semblait plus possible. Hier, j’ai reçu une copie de la demande de divorce avec le partage des biens qui ne me semblait pas du tout équitable. Beaucoup de choses qui me sont chères au cœur devaient lui revenir. Et même si j’étais prêt à des concessions, il ne fallait pas abuser. Alors, j’ai décidé d’aller la voir pour en discuter calmement.  Cependant, elle est très vite montée dans les tours, ce qui m’a surpris. Je n’ai pas compris sa réaction. Et le ton est monté jusqu’à que je décide de partir et de retourner chez moi. Quand je me suis réveillé ce matin, j’étais mal par rapport à ce qui s’était passé la veille et j’ai décidé d’aller à la chasse pour me détendre. Et quand je suis revenu chez moi, peu de temps après, la police est venue me chercher en m’accusant que j’avais tué ma femme. Ma femme … Charlène … Comment j’aurai pu lui enlever la vie ? Je l’aimais trop pour ça … » Conclut-il son récit en s’effondrant devant l’avocat qui resta stoïque face à la situation. Mais au fond de lui, il était peiné face à la situation que vivait son client. « Merci pour vos paroles Mr Hostin. Il y a moyen que vous vous en sortiez. Cela se voit que vous aimiez votre femme. Excusez-moi, je vais aller parler avec la lieutenante en charge de l’affaire. » L’avocat adressa un sourire à son client, sortant alors de la salle d’interrogatoire, le laissant seul. Et en cherchant Yasmin dans les locaux de la police, il tomba sur elle au détour d’un couloir. « Je viens de finir de parler avec mon client qui clame son innocence. Et son récit tend à le prouver. Même si ce n’est que sa version, j’en conviens. D’où ma question, lieutenant Hikmet, qu’avez-vous comme preuve contre Mr Hostin ? » Demanda-t-il en plongeant son regard dans le sien.


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Yasmin Hikmet
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l'ombre des soupçons
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ÂGE : trente-six ans (14.04)
SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche
STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne
MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres
LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille
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TW IRL : maltraitances animales.
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andrea
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YASMEN #3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry

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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptySam 12 Oct 2024 - 12:29

let's end this like we should and say we're good
@Lincoln Reddington  • octobre 2024, queensland police, spring hill


« Mais quel autorité lieutenant Hikmet. » il l’énerve, avec son petit sourire narquois qui le rend irrésistiblement charmant, mais Yasmin feint l’agacement pur et dur en le fusillant du regard parce qu’il ne peut décemment pas en être autrement entre ces murs ; hors de question de laisser filtrer qu’il ne la laisse pas indifférente, surtout pas ici. ’’Je ne plaisante pas.’’ elle le somme implicitement d’adopter une attitude plus neutre, et s’il concède verbalement à un « Bien capitaine. » qui sonnerait presque comme une promesse rassurante, il l’accompagne d’un salue militaire qui ne peut que la faire soupirer de désappointement. La lieutenant a bien envie de préciser qu’elle est sérieuse mais, en détournant le regard sur le côté, elle se formule l’idée que c’est totalement inutile : tout ceci amuse beaucoup trop Lincoln pour qu’il veuille bien convenir à une mascarade qu’il juge, visiblement, superflue. De toute évidence, ce n’est pas lui qui joue le peu de crédibilité qu’il lui reste. « Merci Lieutenant Mickey … Euh Hikmet pardonnez-moi. J’ai tendance à me rappeler davantage des prénoms que des noms. » elle est presque sûre que si elle lui lève son majeur, là, tout de suite, il s’en souviendra, mais la présence du suspect derrière la table argentée l’oblige à ravaler son venin et, après quelques secondes de lutte intérieure, elle redresse son menton en se forçant à sourire, dans un rictus aussi faux que amer. ’’Pas de souci, Maître Paddington.’’ oui, la stupide peluche qui porte un putain de bob rouge — il faudra qu’elle pense à remercier Derya d’avoir lourdement insisté pour qu’elles regardent ce film, d’ailleurs. C’est de bonne guerre et, sans attendre la moindre réponse, elle reste sur ce dernier mot en claquant la porte pour les laisser seul à seul.

Ayant bien besoin d’un thé pour se détendre — surtout pas d’un café car elle est suffisamment tendue comme ça, la policière soupire bruyamment en arpentant le couloir qui la conduit jusqu’au distributeur, en panne. ’’Et merde.’’ elle le fulmine à voix basse en appuyant plusieurs fois sur le bouton avec son index, comme si son insistance allait miraculeusement réparer la machine. Cela ne fonctionne pas, bien évidemment. ‘’Dis donc, il est pas mal l’avocat qui vient d’arriver…’’ décrochant ses lèvres sans un son, elle se retourne pour faire face à l’une des stagiaires fraîchement débarquées, qui affiche un air tout à fait étrange — elle n’est pas trop jeune pour baver ainsi devant des hommes plus âgés qu’elle ? ’’Pardon ?’’ à n’en pas douter, Yasmin ne lui demande nullement de répéter ce qu’elle vient de dire, mais questionne plutôt la tenue de ses propos quand elle s’adresse à l’une de ses supérieures. ’’T’as pas de la paperasse à remplir, toi ? File.’’ elle n’a pas besoin de le dire aux fois pour que la jeune fille s’exécute, en lui permettant ainsi de regagner son bureau. Enfin, elle l’atteint presque quand Lincoln refait son apparition. « Je viens de finir de parler avec mon client qui clame son innocence. Et son récit tend à le prouver. » - ’’Oui, ils le sont tous.’’ qu’elle laisse filer à travers ses mots, sarcastique au possible, une main posée sur la poignée de sa porte et l’autre appuyée sur sa propre hanche. « Même si ce n’est que sa version, j’en conviens. D’où ma question, lieutenant Hikmet, qu’avez-vous comme preuve contre Mr Hostin ? » il s’est souvenu de son nom cette fois, il y a donc du progrès. ’’Après vous.’’ poussant la porte de son bureau, elle soutient son regard avant de tendre sa paume vers l’intérieur de la pièce, attendant qu’il passe le premier avant de le suivre, refermant la porte après son passage. ’’La demande de divorce de la part de la victime pourrait être un mobile,’’ parlant au conditionnel, elle ne dit pas « Charlène » ou « Madame Hostin » mais « la victime » ; impersonnelle, distant, cela lui permet de ne pas trop s’impliquer émotionnellement dans l’affaire. ’’La meilleure amie de la victime est actuellement entendue par l’un de mes collègues, et il semblerait qu’elle était anxieuse, elle craignait la réaction de votre client.’’ elle le dit en passant derrière son bureau pour s’y installer, laissant tout le loisir à Maître Reddington de prendre place sur l’une des chaises qui lui fait face. ’’Vous n’êtes pas sans savoir que, dans ce genre d’affaires, c’est souvent le mari… Malheureusement. Alors on ne peut pas exclure cette hypothèse. Pas tant que les résultats du labo, concernant le sang retrouvé dans le coffre d sa voiture, arrivent.’’ joignant ses deux mains sur le bureau, elle fait légèrement tinter ses bracelets en le regardant dans les yeux. ’’Son excuse de chasse est bidon… Ce n’est plus la saison depuis juin.’’ d’accord, elle ne le savait pas non plus, c’est l’un de ses collègues qui l’a dit mais, elle fait comme si l’information venait d’elle et de ses larges connaissances, ouais ’’Évidemment, je vous communiquerai les résultats du laboratoire sitôt qu’ils seront arrivés.’’ de toute façon, elle n’a pas vraiment le choix.
crédits/reirvival




çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.

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Lincoln Reddington
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyDim 13 Oct 2024 - 16:57

Yasmin Hikmet adore ce message


Il voulait bien la croire lorsqu’elle lui dit qu’elle ne plaisantait pas. Son ton, son visage et son attitude le montrait bien. Malgré cet avertissement, Lincoln se montra taquin jusqu’au bout, faisant semblant de ne plus rappeler de son nom pour la taquiner une nouvelle. Yasmin lui rendit parfaitement l’appareil en confondant son nom de famille avec Paddington, certainement la peluche la plus connue de tout l’Angleterre. Et la folle envie de lui répondre lui démangeait, mais son client se trouvait en face de lui et il devait se mettre avant tout en mode travail. La laissant alors refermer la porte derrière elle, l’avocat se focalisa sur la raison qui le faisait se trouver au sein d’un poste de police : Mr Hostin. Il eut un échange plutôt constructif avec ce dernier autour de la mort de sa femme et de son alibi également, un alibi qui pouvait tenir la route, s’il pouvait le prouver. Ce qui constituait souvent soit la partie la plus simple, soit la plus difficile. Et Lincoln espérait à ce moment-là que cela allait être la première option. Maintenant qu’il avait les informations dont il avait besoin, l’avocat quitta la salle d’interrogatoire, laissant son client seul. Il se mit en quête de trouver la lieutenante Hikmet et sans l’apercevoir, il tomba sur elle au détour d’un couloir. Et à ce moment précis, Lincoln aurait pu redevenir taquin avec la demoiselle, mais se montra plutôt professionnel, gardant la même énergie et le même mood qu’il avait lorsqu’il se trouvait avec Mr Hostin : en mode professionnel. Il esquissa un sourire en l’entendant dire qu’ils l’était tous, innocent. Après elle n’avait pas tort. Lincoln avait cette même impression lorsqu’il franchissait les portes d’un tribunal. Et même si les preuves étaient contre le suspect, il continuait à clamer son innocence, en sachant qu’il était coupable. Cependant, dans certains cas, le suspect pouvait s’avérer être réellement innocent. Lincoln essayait de faire en sorte de ne pas mettre en prison des innocents, mais les procédures pénales, la justice, n’étaient pas des sciences exactes malgré les lois qui la régissaient. Alors l’erreur pouvait se produire. Mais pour le moment, pas d’erreur de ce genre pour l’avocat Reddington. Et il comptait faire en sorte que cela continue ainsi.

Voilà donc voir les preuves, Hikmet l’invita à entrer dans son bureau, Lincoln jetant alors un petit coup d’œil rapide à la décoration et à la manière dont les objets étaient agencés pour se faire une petite idée de sa personnalité. Mais malheureusement, il n’eut le temps que de voir quelques dossiers vu que le travail le rappela à l’ordre à travers la voix de Yasmin qui lui parla alors de la demande de divorce. Une demande qui pouvait constituer un mobile. Qui pouvait, pas qui devait. Une nuance mise en avant dans le choix des mots de la lieutenante, chose qu’apprécia l’avocat. « Pourrait en effet. » Répéta-t-il pour bien mettre en évidence que cela ne constituait pas une preuve en soi. L’écoutant alors dire que la meilleure de la victime se trouvait dans les locaux, celle-ci semblait craindre la réaction de Mr Hostin concernant le divorce. De plus, selon Hikmet, c’était souvent le mari qui était le meurtrier dans ce genre d’affaire. Ce qui fit doucement sourire le jeune avocat qui avait l’impression d’entendre certaines personnes qui préféraient accuser une personne par rapport à son genre sans trop chercher plus loin. Non pas qu’il pensait que cela allait être le cas dans cette affaire, espérant que la lieutenante allait se montrer professionnelle. Et cela, il n’en doutait pas. S’installant alors dans une chaise qui se trouvait en face du bureau, il la laissa continuer à énumérer les preuves, parlant alors des tâches de sang qui se trouvaient dans la voiture de Mr Hostin, plus précisément dans son coffre. Chose qui n’étonna guère Lincoln vu que son client lui avait parlé d’une partie de chasse. Yasmin ne semblait pas croire à cette histoire, se basant sur le fait que la période de chasse était clôturée depuis juin, selon ses dires. En tout cas, en tant qu’avocat, il allait avoir accès aux résultats du laboratoire concernant ce sang et se trouvera vite fixé vis-à-vis de cette affaire. Et disons que s’il ne s’agissait pas de sang animal, la défense de Mr Hostin n’allait pas être simple. Tout le contraire même. Se mettant plus confortablement dans la chaise sur laquelle il se trouvait, Lincoln prit alors la parole pour revenir sur les différents faits énumérés par la demoiselle. « Je vous remercie d’avance concernant le fait que vous me communiquerez les résultats dès leur arrivée. Après tout, c’est la loi. » Souligna-t-il dans un premier temps avant de reprendre aussitôt la parole. « D’après ce que j’entends, la seule preuve que vous avez réellement, c’est le sang dans la voiture de mon client. A savoir, lieutenante Hikmet, qu’en effet la période de la chasse au gibier se termine en juin. Ce qui n’est pas le cas de la chasse aux espèces nuisibles. Certaines espèces considérées comme nuisibles, telles que les cochons sauvages, les renards, les lapins ou les dromadaires, peuvent être chassées toute l'année sans restrictions de saisons, car ces animaux représentent une menace pour l' environnement et agriculture. » Expliqua-t-il collégialement, comme s’il récitait sa leçon devant le professeur. En ce qui concernait le fait que le mari se retrouvait finalement être le coupable dans ce genre d’affaire, les statistiques montraient que c’était le cas dans au moins une affaire sur deux. Alors il ne pouvait pas démentir ce fait-là. « Pour ce qui est de la meilleure amie de la victime, faîtes attention à ne pas prendre des ressentis pour une réalité. Comprenez moi bien, je ne doute pas de l’honnêteté de cette personne, mais elle vient de perdre sa meilleure amie. Et cela est une épreuve qui bouleverse. De plus, il est tout à fait normal que mon client se montre mécontent de la demande de divorce au vu de ce qu’il a écrit dedans. L’avez-vous lu au moins ? » Demanda-t-il en laissant échapper un petit rictus de sa bouche. « Quoi qu’il en soit, si les résultats du laboratoire prouvent que c’est de sang d’animal qui se trouve dans le coffre de sa voiture, vous devrez le relâcher. » Lincoln se montra plutôt ferme dans le ton qu’il prit pour souligner ce point qui lui paraissait crucial vis-à-vis de son client. Mais la mine qu’il afficha sur son visage se détendit, laissant apparaitre une expression beaucoup plus jovial. « En tout cas, permets moi de te dire que Paddington était bien trouvé. Me confondre à la peluche la plus mignonne de tout l’Angleterre est un agréable compliment. A ce que je vois, tu ne sembles pas avoir oublié ma mignonnerie. » Il avait décidé d’employer le tutoiement au lieu du vouvoiement, montrant une forme plus personnelle de la conversation, esquissant un sourire. Elle lui avait tendu la personne avec cette histoire de Paddington. Et il comptait y revenir dessus tôt ou tard dans la conversation, alors pourquoi pas maintenant.

@Yasmin Hikmet :l:


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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyVen 18 Oct 2024 - 17:58

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@Lincoln Reddington  • octobre 2024, queensland police, spring hill


« Pourrait en effet. » elle prend une fine inspiration nasale en comprenant, à cet instant, qu’il va sérieusement l’emmerder. Rien de bien personnel parce qu’il fait son travail et qu’elle fait le sien mais, qu’on se le dise, les policiers ne portent que rarement les avocats dans leur coeur, et Lincoln illustre à merveille pourquoi. « Je vous remercie d’avance concernant le fait que vous me communiquerez les résultats dès leur arrivée. Après tout, c’est la loi. » qu’est-ce qu’elle disait derrière son bureau rectangulaire, Yasmin lui lance un simple regard de connivence en pensant qu’il va décamper mais, pendant qu’elle ouvre une pochette beige pour glisser quelques feuilles à l’intérieur, elle se rend compte qu’il n’a aucune intention de quitter son bureau. « D’après ce que j’entends, la seule preuve que vous avez réellement, c’est le sang dans la voiture de mon client. A savoir, lieutenante Hikmet, qu’en effet la période de la chasse au gibier se termine en juin. Ce qui n’est pas le cas de la chasse aux espèces nuisibles. Certaines espèces considérées comme nuisibles, telles que les cochons sauvages, les renards, les lapins ou les dromadaires, peuvent être chassées toute l'année sans restrictions de saisons, car ces animaux représentent une menace pour l' environnement et agriculture. » pas de quoi la faire flancher puisque l’excuse de la chasse ne lui semble pas être suffisamment probante pour dédouaner le mari, pas sans preuve tangible en tous cas ’’Attendons les résultats du laboratoire, maître.’’ elle insiste bien sur le qualificatif employé pour le désigner, comme si cela justifier une distance nécessaire entre eux, et elle le fait sans le regarder, sa main armée d’un stylo notant quelques mots sur la pochette beige avant que celle-ci ne termine dans un tiroir de son bureau. « Pour ce qui est de la meilleure amie de la victime, faîtes attention à ne pas prendre des ressentis pour une réalité. Comprenez moi bien, je ne doute pas de l’honnêteté de cette personne, mais elle vient de perdre sa meilleure amie. Et cela est une épreuve qui bouleverse. De plus, il est tout à fait normal que mon client se montre mécontent de la demande de divorce au vu de ce qu’il a écrit dedans. L’avez-vous lu au moins ? » replaçant le stylo dans le pot à crayons devant elle, Yasmin joint ensuite ses mains devant elle en répondant, le plus calmement possible et en braquant ses iris sombres dans ceux de son interlocuteur : ’’Nous avons lu les textos échangés entre les deux époux, et votre client a menacé la victime à plusieurs reprises. D’ailleurs, le nombre de messages envoyés et d’appels passés sont relatifs à du harcèlement,’’ elle ne cherche pas à gagner l’argument puisque le fait qu’une femme soit morte — des faits de son mari ou non, ne l’enchante guère, mais le fait que Lincoln soit si prompt à défendre ce dernier l’agace un peu. A-t-elle vraiment couché avec un homme prêt à défendre un meurtrier ? « Quoi qu’il en soit, si les résultats du laboratoire prouvent que c’est de sang d’animal qui se trouve dans le coffre de sa voiture, vous devrez le relâcher. » ah, vraiment ? ’’Sauf si nous trouvons d’autres éléments entre-temps.’’ la zone industrielle étant équipée de caméras de sécurité à certains endroits, elle attend les analyses avec grande impatience. ’’Quoiqu’il en soit, vous serez informé en temps et en heure.’’ comme elle n’attend pas vraiment de réponse de sa part, elle détourne le regard pour poser les yeux sur son écran d’ordinateur, une main sur la souris tactile.

Mais Lincoln n’a pas décidé de l’épargner et, alors qu’il aurait pu clore la discussion aussi simplement qu’elle vient de s’achever, il revient à la charge avec un « En tout cas, permets moi de te dire que Paddington était bien trouvé. Me confondre à la peluche la plus mignonne de tout l’Angleterre est un agréable compliment. A ce que je vois, tu ne sembles pas avoir oublié ma mignonnerie. » oh elle n’a rien oublié de leur nuit passée ensemble, mais elle préfère feindre le contraire, Yasmin ’’On devrait tous les deux oublier ce qu’il s’est passé, tu ne crois pas ?’’ bien sûr qu’il doit le croire, il n’a pas vraiment le choix de toute façon ’’On peut avoir une amnésie sélective, pas vrai ?’’ d’un sourire flottant aux lèvres, elle tente de le convaincre de la rejoindre dans le monde du déni ; c’est sympa et confortable, le déni, il devrait essayer.
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Lincoln Reddington
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyLun 21 Oct 2024 - 14:30

Yasmin Hikmet adore ce message


[color:b107=a56525] « Attendons les résultats du laboratoire, maître. »  Il esquissa une réponse favorable d’un signe de la tête. L’avocat espérait que les résultats allaient abonder dans le sens des propos de son client, car sinon l’affaire allait se corser. De plus, il apprit par la même occasion que la meilleure amie de la vie était actuellement en train d’être entendu dans les locaux de la police. Un témoignage qui n’allait pas servir son client, il en était persuadé. Et dans ce cas-là, il n’y avait pas beaucoup de solutions qui se présentaient à un avocat. Lincoln choisit celle qui consistait à discréditer un témoin. Et pour cela, il comptait jouer sur l’émotion. Une stratégie qu’il allait adopter également pour contrer les propos de la lieutenante de police qui venait de souligner un autre indice dans l’enquête : le nombre des messages et appels de la part de Mr Hostin à sa femme. Le nombre ainsi que le contenu qui selon la police, s’apparentait à des menaces et du harcèlement. Des mots assez forts avec lesquels il ne fallait pas jouer. À cette époque, il semblait que chaque mot pesait lourd, chargé d’émotions et de significations parfois disproportionnées. On employait des termes forts, souvent extrêmes, pour décrire des situations qui auraient mérité plus de nuance. Le langage quotidien s'était imprégné d’une intensité presque dramatique, où chaque désaccord devenait une "attaque", chaque maladresse une "offense". Pourtant, il aurait fallu, bien souvent, savoir mesurer ses propos, comprendre que tous les mots n'étaient pas faits pour porter de telles charges. Dans un monde où tout semblait amplifié, la modération devenait une qualité rare, mais plus que jamais nécessaire. Lincoln ne voulait pas minimiser les possibles actes de son client. Les « possibles », car pour le moment, il ne devait s’appuyer que sur des dires. Les preuves ne coulaient pas à flots. « J’aimerais avoir une copie de ses textos. Pour me faire une idée, vous comprenez. Je tiens à rappeler que la relation conflictuelle entre deux époux en instance de séparation ou de divorce est malheureusement un cadre propice à des tensions, des malentendus, voire des paroles maladroites. Cependant, le simple fait d’exprimer sa frustration ou son désarroi ne constitue ni une menace ni du harcèlement. Il est impératif de différencier la colère, l’exaspération et l’inquiétude, d’une réelle intention malveillante. Je pourrai faire tout un plaidoyer sur ce que vous venez de dire, mais nous ne sommes pas ici pour ça. Sachez simplement qu’il va falloir davantage de preuve pour condamner mon client. » Finit-il par dire, se montrant assez clair dans ses propos. Lincoln n’était pas un avocat qui se laissait faire et laisser ses clients dans la merde. Bien au contraire, il se battait pour eux. Pour leur liberté. Pour leur droit d'être défendu surtout s’ils étaient innocents. Car un homme innocent n’avait pas sa place derrière des barreaux, privé de toute liberté. Pour le moment, tout semblait reposer sur le sang retrouvé dans la voiture de Mr Hostin et sans ça, Lincoln comptait bien requérir la libération de son client. Sauf si d’autres éléments venaient d'apparaître, comme venait de le souligner la lieutenante de police. À très juste titre. « Merci lieutenante Hikmet. » Même si le droit voulait qu’un avocat soit informé, c’était toujours appréciable de voir une telle coopération.

Lincoln semblait en avoir fini, en quelque sorte, avec l’affaire de Mr Hostin pour l’instant, attendant donc les résultats du laboratoire ou d’autres indices. Il aurait pu se lever et partir de la pièce, mais il semblait en avoir décidé autrement. Revenant sur le nom qu’elle avait prononcé, peut-être par erreur, ou peut-être pas, l’avocat esquissa un sourire. "Paddington", avait-elle dit, presque en murmurant, un peu hésitante. Il s’arrêta un instant, jouant avec l’idée. Un nom empreint de douceur, un nom enfantin, presque attendrissant. Mais cette parenthèse ne semblait pas être au goût de la demoiselle qui proposa d’oublier l’histoire qu’il s’était passée entre eux et d’être dans le déni. Une proposition qui fit sourire le jeune homme. « Devrait ? Venant du verbe devoir. Or vouloir et devoir ne sont pas forcément synonyme. Donc la question que je me pose, c’est le veux-tu ? » Demanda-t-il dans un premier temps, ne laissant pas vraiment Yasmin répondre à la question qu’il venait de poser. Il préféra continuer de parler et d’expliquer son point de vue sur la question. « On pourrait vivre dans le déni en effet. Et se dire qu’il ne s’est rien passé. Après tout, on ne se voit pas régulièrement. Par conséquent, cela pourrait marcher. Le déni… Ah, ce doux refuge que l’esprit offre parfois. C’est comme une couverture légère qu’on se glisse sur les yeux, un voile confortable qui filtre la réalité, juste assez pour que le monde semble moins abrupt, moins douloureux. On se dit qu’il n’y a pas de mal à fermer les yeux, juste un instant. Peut-être que si l’on fait semblant assez longtemps, les problèmes s'évaporeront, emportés par le vent du temps. Dans le déni, il y a une sorte de paix artificielle. Une tranquillité fragile, comme un rêve qu’on ne veut pas quitter, même quand on sait que la sonnerie du réveil approche. C’est agréable, parfois nécessaire même, de repousser ce qui blesse, de se convaincre que tout va bien. Parce qu’avancer sans douleur, c’est tentant. Parce que l’illusion est plus douce que la confrontation. Mais le déni reste un mensonge et il n’est jamais bon de se mentir non ? » Comme à son habitude, Lincoln se prit dans l’un de ses nombreux monologues. À l'écouter, la situation était tellement sérieuse qu'il avait eu besoin de faire un discours digne d'une campagne présidentielle. Alors que finalement, la situation dans laquelle il se trouvait, n'était pas non plus la plus dramatique qui soit. Une femme devant lui qui préférait oublier le moment intime qu'ils avaient partagé. Ce qui pouvait se comprendre. Lincoln pouvait très bien faire de même, mais ce n'était pas dans son habitude. Il semblait apprécier Yasmin, malgré le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble. « Je vais être honnête avec toi, Yasmin. On pourrait oublier ce qui s'est passé entre nous. Faire comme si de rien n'était. Mais je ne suis pas ce genre de personne. Désolé. Alors, je te rassure, mes propos ne sont pas un moyen de te dire que je veux sortir avec toi. Loin de là, même si tu es très séduisante et une personne ... Haut en couleur, dirons-nous. Mais simplement, je trouverais ça dommage que l'on tire un trait comme ça. Après, si c'est ton choix, je le respecterais. » Conclut-il avec une voix plutôt neutre, mais sincère dans ses propos. Pourquoi les personnes avaient du mal à assumer certains de leurs actes, des actes qui n'étaient même pas condamnables par la loi en plus. Lincoln, qui s'était montré taquin au début, paraissait bien plus sérieux. Oui, ils avaient couché ensemble, mais rien ne les empêchaient de se côtoyer amicalement non ?

@Yasmin Hikmet :l:


Ne pleurez pas votre passé car il s'est enfui à jamais. Ne craignez pas votre avenir car il n'existe pas encore. Vivez votre présent et rendez le magnifique pour vous en souvenir à jamais.
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Yasmin Hikmet
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyLun 28 Oct 2024 - 1:42

Lincoln Reddington adore ce message


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@Lincoln Reddington  • octobre 2024, queensland police, spring hill


Voilà le problème avec les belles gueules : à un moment, elles commencent à parler. Le plaidoyer qu’il lui pond est digne des meilleurs mansplaining qui puissent exister et, heureusement, la lieutenant de police en a essuyé suffisamment par le passé pour ne pas perdre son sang-froid. Droite comme un i sur sa chaise, les bras croisés sur son bureau, elle tapote la surface d’un dossier du bout de ses ongles en effectuant une petite moue quelque peu nerveuse en le toisant tantôt avec indifférence, ou alors en mimant un intérêt exagéré, presque théâtrale tant elle hausse ses sourcils haut sur son front en faisant mine d’être véritablement concerné par ce qu’il lui dit : c’est que, jamais, au cours de sa carrière, elle n’avait pensé à faire la différence entre ce qui est des menaces et ce qui est de la colère.  La vraie question est : pourquoi les hommes pensent toujours avoir le privilège de l’exactitude ? ’’Heureusement que vous êtes ici pour me donner des leçons, maître,’’ qu’elle balance d’une voix ironique en ouvrant le dossier sous ses paumes, fouillant brièvement dans les papiers en poursuivant ’’Comme, visiblement, vous me pensez incapable de ne pas voir une situation de harcèlement,’’ elle lui lance la pile de feuilles, au nombre d’une bonne quinzaines, qui relatent tous les messages que le suspect a envoyé à la victime sur les dernières 48h, extraites grâce au téléphone de cette dernière. ’’Je vais vous laisser nous éclairer sur si oui ou non c’est du harcèlement.’’ puisque, de toute évidence, c’est lui seul qui détient la vérité.

Autant dire qu’elle l’a mauvaise, Yasmin, ce discours presque infantilisant ; il est à deux phalanges de lui expliquer comment faire son métier mais, les tocards dans son genre qui pensent qu’ils ont la lumière sacrée, elle en voit défiler des tas alors elle n’a même pas la volonté de s’énerver pour le remettre à sa place. « Merci lieutenante Hikmet. » elle ne le regarde plus depuis quelques secondes, trop occupée à parcourir les dossiers qu’elle range consciencieusement pour mettre un peu d’ordre sur son bureau, se contentant donc d’un simple hochement du menton accompagné d’un « hmm » qui doit signifier quelque chose comme « cause toujours tu m’intéresses ».

Elle n’en est pas à regretter la nuit qu’ils ont passé ensemble — quoique, mais il ne l’aide pas à garder une bonne image de sa personne puisque, de toute évidence, il ne comprend pas à quel point sa position est précaire dans les locaux de la police. Si elle a toujours pu compter sur le soutien de ses supérieurs, il en est largement différent de ses collègues, qui aiment se repaître des histoires sordides qui l’entourent ; en l’occurence, certains sont encore persuadés qu’elle est bien l’autrice du meurtre de Derek, et si la rumeur circule qu’elle a couché avec un avocat, nul besoin de préciser qu’elle est définitivement foutue. « Devrait ? Venant du verbe devoir. Or vouloir et devoir ne sont pas forcément synonyme. Donc la question que je me pose, c’est le veux-tu ? » elle veut un tas de choses qui ne sont pas toutes réalisables, alors la question roule sur ses lèvres en la faisant soupirer. Mais elle n’a pas le temps de lui expliquer pourquoi elle ne peut pas se permettre de laisser fuiter le moindre doute à leur sujet puisqu’il repart dans une tirade, et la jeune femme appuie simplement son coude sur le bureau pour accueillir son menton dans sa paume, son index traversant ses lèvres closes. ’’Je crois que tu ne saisis pas bien quelle est ma situation ici, surtout. Si quelqu’un le sait, ils ne vont pas se contenter d’écrire sur mon casier que je suis une pute et crever les pneus de ma voiture, non, ça, c’est ce qu’ils font déjà au quotidien,’’ elle le dit d’une traite et sans inflexion dans la voix, parce que c’est devenu tellement banal que ça ne la blesse même plus — les pneus crevés l’emmerdent plus que les insultes lâchement inscrites au marqueur sur son casier, cela-dit ’’Je t’explique, j’ai déjà une cible sur le front et j’ai pas envie de leur donner des billes pour tirer.’’ reposant une pile de dossiers sur une autre dans un claquement abrupt, elle prend une fine inspiration, tâchant de se calmer même si le sujet abordé n’est pas des plus faciles ’’Tu ne risques rien, toi. Ce n’est pas mon cas… Écoute, ce n’est pas contre toi, je n’ai pas envie qu’ils s’acharnent encore plus sur moi, tu comprends ?’’
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyVen 1 Nov 2024 - 11:45

Yasmin Hikmet adore ce message


« Heureusement que vous êtes ici pour me donner des leçons, maître. » Lincoln laissa échapper un léger soupir de sa bouche, son but n’étant pas de lui donner des leçons en matière de harcèlement. Car tout comme lui, elle avait déjà dû avoir affaire à un certain nombre d’affaires de cette nature-là. La voyant avec une pile de feuilles, Lincoln leva un sourcil en écoutant la lieutenante lui affirmer que cette quinzaine de feuilles étaient la totalité des messages envoyés par Mr Hostin à sa femme. Et à ce moment précis, l’avocat savait que son affaire allait certainement prendre une autre tournure. Car, au vu du nombre de messages, il y avait peu de chances qu’il puisse faire en sorte de ne pas qualifier le comportement de son client comme du harcèlement. C’était mort. Mais le jeune homme garda en quelque sorte la face, prenant la première feuille qui se trouvait sur la pile et commença à lire quelques messages avant de reposer la feuille là où elle était auparavant, posant son regard alors sur la demoiselle qui lui faisait face. « Je ne suis pas là pour vous donner des leçons lieutenante. Surtout que je doute que vous en ayez forcément besoin sur ce sujet. Je soulignais simplement le fait que la notion de harcèlement, d’un point de vue juridique et lorsque l’on parlait par de nombres de messages, pouvait encore être assez flou. Mes propos illustraient simplement cette idée-là. » Rétorqua-t-il, ne voulant certainement pas lancer une polémique autour de la notion de harcèlement. Ce n’était pas l’objet de sa venue et il n’en avait tout simplement pas envie également. L’avocat ne répondit pas sur le caractère ou non de harcèlement quant au nombre de messages qui se trouvaient sous ses yeux. Cette information allait attendre le procès, si procès, il y avait. Mais au moins de lui, Lincoln savait que les messages allaient desservir son client et que miser sur cette ligne de défense était tout simplement voué à l’échec.

La conversation prit une autre tournure lorsque Lincoln taquina quelque peu la jeune femme sur leur relation et ce qui s’était passé entre eux. Court certes, mais qui avait marqué l’avocat. Assez pour qu’il s’en souvienne. Cependant, ces petites plaisanteries ne paraissaient pas être au goût de Yasmin et elle le fit savoir. Non pas qu’il était surpris de ce comportement, mais Lincoln voulait savoir pourquoi une telle réaction. Car faire comme si de rien n’était, Lincoln n’avait guère envie d’opter pour cette option-là. Une option proposée par la demoiselle qui expliqua alors pourquoi elle voulait faire comme s’ils ne se connaissaient pas. Écoutant alors le récit de la lieutenante, il resta bouche bée. Comme quoi, être en 2024, finalement certains comportements restaient ancrés dans le marbre et n’allaient pas s’envoler aussi facilement que de la poussière sur un objet. Il était aberrant de constater qu’aujourd’hui, malgré des décennies de lutte pour l'égalité et le respect, des comportements sexistes et des cas de harcèlement persistaient toujours dans le milieu professionnel. On aurait pu croire qu'après tant de discours, de formations et de sensibilisation, le monde du travail aurait fini par intégrer ces valeurs essentielles ; pourtant, certains semblaient encore attachés à des pratiques d'un autre âge, comme s'ils refusaient d'abandonner les vestiges d'une société dominée par des rapports de pouvoir et de condescendance. Les regards déplacés, les remarques insidieuses, les gestes inappropriés témoignaient non seulement d'un manque de respect, mais aussi d'un refus catégorique de voir l'autre comme un égal. Face à ce constat désolant, il devenait difficile de comprendre comment une telle ignorance, ou pire, une telle indifférence, pouvait encore régner dans une société qui se voulait moderne et inclusive. Ce n’était pas simplement un petit pincement au cœur que ressentit le jeune homme en écoutant les mots très durs de la lieutenante qui décrivait une atmosphère difficile et lourde dans laquelle elle avançait professionnellement parlant. Il avait mal pour elle. Mal qu’elle ait ce genre de commentaire. Mal qu’on lui dise ça parce que c’était une femme. Se considérant avant tout comme un humaniste, Lincoln détestait ce genre de rapport et prônait pour une égalité juste et respectueuse entre les genres. Non pas qu’il voulait une égalité dans tous les domaines, car il fallait accepter les différences, comme les différences culturelles. Lincoln se redressa sur sa chaise pour se montrer aussi droit qu’un « i » et prit une profonde respiration avant de répondre au récit que fit Yasmin sur sa vie professionnelle. Et à ce moment-là, il comprenait la réaction de la jeune femme et s’en voulait d’avoir pris cette histoire un peu trop à la légère lorsqu’il était arrivé dans les locaux de la police. Bien sûr, il ne pouvait pas savoir et finalement, il ne connaissait pas assez Yasmin pour savoir que si elle avait eu de tels propos, c’était parce qu’il y avait une raison derrière. « Je m’excuse. » Commença-t-il dans un premier temps. L’avocat n’avait aucun problème à présenter ses excuses lorsque celles-ci étaient nécessaires. L’être humain n’était pas parfait. Et Lincoln était loin de l’être. Il lui arrivait de commettre des erreurs et il lui paraissait normal de les assumer et de présenter ses excuses. « Ne prends pas mes propos comme une nouvelle leçon, mais de ce que tu me décris, je vois une situation de harcèlement. » Dit-il, faisant un lien avec l’affaire qui l’avait conduit à revoir la demoiselle. « Mais je sais que malheureusement, on choisit souvent l’option de se taire, se disant que finalement, c’était la meilleure option. Mais tu ne peux pas continuer à subir cela. Ce n’est pas sain pour toi. Dire que t’es une… Pute parce que tu peux sortir avec un homme est abjecte. Totalement débile, car on pourrait leur rétorquer la même chose. Je peux aller leur dire qu’ils sont également des putes si tu veux hein ? » Bon, il savait qu’elle n’allait jamais accepter, mais c’était un moyen pour l’avocat de montrer qu’il était présent pour elle. Il ne pensait vraiment pas faire de mal en plaisantant sur ce sujet au départ, et s’en voulait encore un peu, malgré ses excuses. Si leur conversation était un film, ce fut alors à ce moment-là qu’une musique triste allait apparaître. « Je sais que notre relation se résume à une soirée que l’on a passée ensemble et je comprends que tu ne veuilles pas que cela s’ébruite. Je ne veux surtout pas être un poids pour toi, une énième balle qu’on te tirerait dessus. Je ne veux pas être une raison pour qu’on mette en doute tes capacités. Qu’on te rabaisse. Alors, j’accepterai le fait qu’on ne se connaisse pas. Mais, si je peux te donner un conseil… Tu ne repousses même pas le problème, tu le subis. Tu t’interdis de vivre. En tout cas, tu t’interdis de vivre une partie de ta vie. Je m’en fous, après tout, je n’étais qu’un coup d’un soir et finalement, je ne suis pas important à tes yeux. Mais, et je sais que ce n’est pas simple, cette situation ne peut pas continuer. Et si je peux t’aider, je le ferai volontiers, même si je ne suis qu’un inconnu. » Finit-il par dire en adressant un sourire à Yasmin, un sourire bienveillant, de soutien. Pour Lincoln aussi, sortir avec une lieutenante pouvait avec des conséquences. Mais des conséquences beaucoup moins grave et qui n’allaient pas être quotidiennes comme pour Yasmin. Ce fut pour cela qu’il ne précisa pas ce détail, le gardant pour lui. « Je suis sincèrement désolé, Yasmin. » Conclut-il sans trop savoir quoi dire d’autres pour la rassurer.

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Yasmin Hikmet
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
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MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptySam 2 Nov 2024 - 1:14

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@Lincoln Reddington  • octobre 2024, queensland police, spring hill


Poker face. Il accueille les feuilles sans se départir de son air impassible, mais Yasmin se doute que ce revirement de situation n’est pas à son avantage ; probablement que monsieur Hostin s’est bien gardé d’en parler à son client. Voilà, donc Maître Paddington avec de nouvelles preuves entre les mains, forcé de jouer le jeu de la complaisance absolue. « Je ne suis pas là pour vous donner des leçons lieutenante. Surtout que je doute que vous en ayez forcément besoin sur ce sujet. Je soulignais simplement le fait que la notion de harcèlement, d’un point de vue juridique et lorsque l’on parlait par de nombres de messages, pouvait encore être assez flou. Mes propos illustraient simplement cette idée-là. » un très bref rire silencieux décroche ses lippes tandis qu’elle baisse légèrement le menton, ne pouvant que plier l’échine face aux pirouettes de l’avocat : il donne toujours l’impression de tenir les cartes, même lorsque son jeu est mauvais. ’’Bien sûr.’’ elle le prononce avec un ton sarcastique qui laisse clairement entendre qu’elle n’est pas dupe, et qu’elle devine aisément qu’il est totalement pris de court par les révélations qui viennent d’être faites, mais elle n’est pas suffisamment vindicative pour arguer une quelconque satisfaction à lui clouer le bec : il sait très bien, au fond, qu’elle vient gentiment de le remettre à sa place.

Mais Yasmin abandonne tout élan rieur ou taquin quand le sujet redevient plus sérieux, quand elle est forcée de traduire ce qu’elle subit sur son lieu de travail, pour qu’il prenne conscience que sa demande n’est pas uniquement fondée sur un caprice puéril ou une pudeur exagérée ; elle ne risque pas sa place, certes, mais elle vient suffisamment avec la boule au ventre pour ne pas avoir envie d’aggraver son cas. Elle sait, pourtant, que la victime ne peut jamais être considérée comme responsable ou complice des malheurs qui lui arrivent mais, malgré toutes ses certitudes et croyances, elle endosse le rôle de la coupable sans même s’en rendre compte.

« Je m’excuse. » elle est surprise de l’entendre, au point de ralentir ses gestes jusqu’à les interrompre, levant un regard incrédule en sa direction sans véritablement réagir les premières secondes, comme si elle s’attendait à ce qu’il éclate de rire, tourne ses confidences en dérision mais, loin de là. Il est à l’écoute, sérieux et concerné par ce qu’elle vient de dire, suffisamment compatissant pour poser des excuses pour des faits dont il n’est même pas responsable. ’’Je gère, t’inquiète.’’ elle ne gère rien du tout mais elle est bien trop fière pour l’admettre, trop fière pour accepter qu’on éprouve de la pitié à son égard, et elle reprend son rangement comme si de rien n’était, comme si elle venait pas d’admettre être elle-même victime d’harcèlement et d’intimidation sur son lieu de travail. Il tend à lui expliquer, concrètement, que c’est le cas, mais elle ne lève pas le regard sur lui et fait mine de poursuivre sans faire attention, même si elle écoute et entend chacun de ses mots, qu’ils viennent bousculer ses habitudes ; celles qui l’obligent à se taire, à encaisser, à nier. Elle ne se plaint jamais, Yasmin. ’’Ça va, ne t’inquiète pas… Ça va finir par leur passer.’’ en réalité, depuis qu’elle a été réintégrée, c’est ainsi. Si elle était parfaitement honnête, elle dirait même que c’est de pire en pire, puisqu’ils sont encouragés par son silence, enragés par l’idée qu’elle soit toujours en liberté et non pas derrière les barreaux, même si son innocence a été démontrée explicitement. ’’Si je portais plainte, ce serait pire ensuite…’’ c’est la preuve qu’elle y a déjà pensé, à les traduire en justice, mais elle sait aussi qu’ils n’hésiteraient pas à s’en prendre physiquement à elle après ça. s’accoudant à son bureau, elle glisse ses mains ses tempes, ses premières phalanges dissimulées dans la naissance de ses cheveux tandis qu’elle soupire ’’Je crois qu’ils me tueraient.’’ elle émet un petit rire pour dédramatiser mais, est-elle si loin de la vérité ? ’’C’est une façon de parler.’’ Ou pas ’’Vous devriez aller déjeuner, Maître. On aura les résultats en début d’après-midi.’’ elle ravale sa salive, passe la pulpe de ses doigts sous ses paupières avant de replacer son clavier devant elle, faisant comme si rien ne s’était passé. Elle n’a rien dit. Lincoln n’a rien entendu. Pas vrai ?

(778 mots)
crédits/reirvival




çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.

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Lincoln Reddington
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Message(#)(lincoln #1) ♢ let's end this like we should and say we're good EmptyVen 8 Nov 2024 - 10:47

Yasmin Hikmet adore ce message


Le ton de la conversation avait pris un tout autre tournant lorsque Yasmin expliqua les raisons qui la poussaient à ne pas vouloir des rumeurs qui puissent courir après elle et l’avocat. Et ce dernier ne sentait tout simplement con pour le coup. Con parce qu’il avait blagué précédemment sur ce sujet sans même se douter, se poser la question de si cela pouvait être un problème dans le contexte professionnel. Car à ses yeux, jamais il n’avait imaginé que ses collègues pouvaient avoir un tel comportement envers l’une de leur collègue. Première chose qu’il fit, et cela lui paraissait la moindre des choses : s’excuser. Cependant, de simples excuses n’allaient certainement pas suffire et Lincoln essaya de montrer, à travers ses propos, qu’il comprenait sa position, que ce qu’elle vivait le révoltait et qu’il comptait suivre son souhait de faire comme s’ils ne se connaissaient pas. Enfin un souhait qui paraissait forcé quand même. Donc pas sûr que dans ce cas-là, on puisse parler de souhait. Yasmin essaya de se montrer rassurante quant à la suite des événements, disant que cette attitude allait finir par s’estomper, mais Lincoln n’y croyait pas. En tout cas, il avait du mal à se dire que cette situation allait finir par se tasser d’elle-même. En tant qu’avocat, ce n’était pas la première fois qu’il avait affaire à du harcèlement au travail et savait que ce genre de situation pouvait s’étendre dans le temps. Et il ne voulait pas que cela dure pour la demoiselle. « Tu … Enfin, vous dîtes cela pour que je passe à autre chose lieutenante. Car vous et moi savons que tant qu’il n’y aura pas d’avertissements voire des sanctions, ils continueront. » Elle pouvait également changer de lieu de travail, mais cela signifiait la victoire des harceleurs. Toute cette situation paraissait bien complexe car finalement y avait-il une bonne solution ? L’option de porter plainte fut mise sur la table par l’avocat qui essaya de donner des conseils, des options en tout cas à la jeune femme qui devait y avoir déjà pensé au vu de sa réponse. Porter plainte ferait qu’empirer la situation et elle n’avait pas tort en disant cela. Même si le harcèlement devenait de plus en plus une cause que l’on combattait, les outils à disposition ne semblaient pas encore suffisants pour se défendre. C’était en tout cas l’impression qu’avait Lincoln. Elle plaisanta alors sur le fait que si elle portait plainte, ils allaient la tuer. Une plaisanterie qui ne fit guère rire l’avocat, car malheureusement, un certain nombre de cas s’étaient avérés finir de la sorte et en tant qu’avocat, il avait déjà dû défendre davantage de morts que de vivants dans ces affaires-là. « Si vous le dîtes. » Rétorqua-t-il tout simplement en esquissant un sourire tellement léger qu’il fallait être proche de lui pour le voir. Temps de déjeuner ? Possible, mais il comprit en lisant entre les lignes que cette discussion touchait à sa fin. Le jeune homme se leva alors et attacha un bouton de sa veste de costume, récupérant alors sa sacoche de travail. Les résultats devaient arriver cet après-midi disait-elle. Parfait, comme ça, le sort de son client allait être vite fixé et Lincoln allait pouvoir préparer sa ligne de défense si procès, il y avait. « Je vous remercie de m’avoir reçu et attendons donc les résultats du laboratoire. » Dit-il en tendant sa main pour la serrer à celle de la lieutenante. Il se dirigea vers la porte et avant de l’ouvrir, se retourna en direction de la jeune femme. « Si vous avez besoin, je suis là. » Petit sourire, il ouvrit la porte avant de sortir du bureau et de la refermer derrière lui. Regardant autour de lui les quelques policiers qui passaient, un sentiment de colère semblait commencer à l’envahir depuis qu’ils savaient que certains d’entre eux étaient tout simplement des pourris envers Yasmin. Alors, oui, il ne la connaissait pas plus que ça, c’était davantage le coup d’un soir. Mais cette conversation paraissait l’avoir touché et il voulait l’aider. L’avocat sortit du poste de police, le visage fermé, ses pensées déjà tournées vers l'appel qu'il s'apprêtait à passer. Il se glissa dans une ruelle de téléphone déserte, sortit son et composa le numéro de son détective privé. Après deux tonalités, une voix grave répond à l'autre bout de la ligne. « J'ai du boulot pour toi, Jack, lancement Lincoln. Il y a des policiers qui semblent s'amuser à harceler un collègue. Elle s’appelle Yasmin Hikmet. Je veux que tu fouilles un peu, que tu identifies les plus susceptibles d'être impliqués, et que tu découvres ce qu'ils essaient de lui faire subir. Et des choses compromettantes sur eux et elles si possible. » Car Lincoln ne savait pas s’il y avait que des policiers impliqués ou bien également des policières. Un court silence s'installe, avant que la voix de Jack ne résonne à nouveau. « Compris. Tu penses qu'il y a un risque immédiat pour elle ? » Lincoln hésite un instant, repensant à la discussion qu’il venait d’avoir avec la lieutenante. « Je ne sais pas. Possible. En tout cas, tant qu’elle se tait, elle ne semble pas risquer quelque chose. » Répondit-il finalement. Le détective acquiesça, puis raccrocha. Lincoln glissa son téléphone dans sa poche, puis jeta un dernier regard vers le poste de police, ses mâchoires serrées. Il savait que cette affaire ne serait ni simple ni sans danger, mais il était prêt à aller jusqu'au bout. Mais pour le moment prudence était le maître mot et Lincoln comptait déjà analyser les informations que son détective allait trouver et voir ce qu’il comptait en faire par la suite.

FIN DU RP

@Yasmin Hikmet


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