ÂGE : trente-deux ans (02.10) SURNOM : chamby. laundry pour les plus blagueurs. STATUT : célibataire. clairement pas une de ses priorités. MÉTIER : neurochirurgien au st vincent’s hospital. prometteur et investi, il publie fréquemment dans la presse spécialisée, davantage pour faire connaître son nom que pour faire avancer la recherche. POSTS : 188 POINTS : 210
TW IN RP : alcoolisme, dépression, deuil, langage fleuri, milieu médical GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (quatre)nina ≈ olive ≈ ruben ≈ willow RPs TERMINÉS : asherAVATAR : dacre montgomery CRÉDITS : magmacreations (avatar) + ssoveiagifs ; gifhuntsvibes (gifs) + old money. (signa) DC : norah sawyer INSCRIT LE : 20/08/2024
parts of the same mold @Willow Storm & Landry Chamberlain
Landry se replongeait rarement dans ses souvenirs, notamment ceux de son enfance et de sa vie étudiante, non pas parce qu’ils n’étaient pas heureux – certains l’étaient – mais parce que cela lui rappelait sa situation familiale plus que chaotique. Il en avait marre de tout : que son père soit un boulet, que sa mère se fasse entraîner avec lui, qu’il n’ait pas ce que les autres garçons de son âge pouvait avoir. Ce n’était qu’à l’entrée à l’université qu’il pouvait oublier, ou du moins focaliser son attention sur autre chose. Il était étudiant en médecine, il avait l’emploi du temps strict et pouvait aussi bien s’occuper les mains et l’esprit. Une échappatoire qui tombait à pic et dont il profita jusqu’à la dernière seconde. Vint ensuite l’internat et la résidence, moments durant lesquels le goût pour le paraître du Chamberlain s’était intensifié, se créant le masque qu’il vêt encore aujourd’hui. S’il était très fort pour dissimuler ou moduler ce qu’il pouvait ressentir, ses débuts n’étaient pas infaillibles et la mascarade s’était confondu avec la réalité. Il effectuait un semestre dans le service d’oncohématologie lorsqu’il rencontra un duo de sœurs, l’une malade, Jessie et l’autre accompagnatrice, Willow. S’il avait fait l’effort d’être professionnel tout en ayant cette approche affable qu’il cultivait, il se voyait touché par leur histoire et les rondes matinales laissaient place à des visites à l’improviste et non justifiées – sans pour autant qu’il ne l’avoue. Pourtant les premières fois mettaient la carapace du jeune médecin à rude épreuve, Willow la sœur protectrice avait les nerfs à vif et Landry prenait pour tout l’hôpital. Heureusement qu’il avait son côté dur à cuire, ou peut-être était-ce seulement de l’empathie. Lorsqu’il posait ses yeux sur elle, il se voyait lui en train de se battre pour sa mère, avec autant d’implication et de ténacité. Forcément, il dut montrer patte blanche, exprimer ses réelles attentions. Ils s’inquiétaient pour elles, tout simplement.
La rémission de Jessie n’avait en rien mis un terme au suivi du docteur Chamberlain, qui avait insisté pour être présent à chaque rendez-vous ou même lorsque Jessie n’avait serait-ce qu’un rhume et ce, quand bien même il s’était dirigé vers la neurochirurgie au final. Ils avaient sympathisé, Landry leur avait donné son numéro de téléphone avec une consigne très limpide : il se passe quelque chose, vous m’appelez. Jusque là, il avait tout fait pour pouvoir se libérer, être là en temps et en heure. Que ce soit une simple prise de sang ou un scanner, il attendait les résultats avec Willow, faisait le traducteur lorsque cela était nécessaire. Plus qu’un devoir de suivi, il éprouvait une volonté d’être présent pour ces sœurs. « Sérieux Willow. Tu me préviens à la dernière minute ! » Son téléphone avait retenti alors qu’il était en consultation, un rendez-vous de la jeune Storm s’était débloqué le jour même et Willow lui demandait s’il pouvait accompagner sa sœur le temps qu’elle arrive elle-même à l’hôpital. Il grommelait, comme à son habitude mais il n’y eut aucun doute dans son esprit. « Bon… je vais voir ce que je peux faire. » Il raccrocha aussitôt, abrégea sa visite en cours et demanda à la secrétaire de décaler ses consultations à plus tard. Il finirait sa journée de travail plus tard que prévu mais il y avait plus important à cet instant.
Il dévala les escaliers de l’hôpital pour rejoindre l’étage où Jessie était admise puis sa chambre. « Salut princesse. » Un grand sourire sur son visage lorsqu’il dévoila sa présence, ils échangèrent un regard complice avant que Landry ne s’approche de son lit pour regarder la note et le programme de cette hospitalisation. Il s’agissait du check-up annuel à base d’examens sanguins et d’imagerie. Même si elle était habituée et qu’elle les connaissait sur le bout des doigts, il prit à cœur de lui réexpliquer le déroulé de chaque examen et de la rassurer. C’était plus fort que lui. A son chevet, il faisait la conversation pour faire passer le temps jusqu’à ce qu’une infirmière vienne chercher Jessie pour son IRM de routine. Connaissant le protocole, il ne pouvait pas l’accompagner jusqu’à la salle d’imagerie mais il lui promettait de rester dans sa chambre jusqu’à ce qu’elle y revienne. Puis il patienta, assis en tailleur sur une des chaises de la pièce. Sur son téléphone, il remarqua une silhouette entrer, c’était Willow. « Enfin là. » Un grand sourire accompagna son commentaire, au fond il était heureux de la voir. « Ils lui font faire son IRM. Ils lui ont déjà fait des prises de sang, on devrait avoir les résultats en fin de matinée. » Il posa sa main sur l’assise de la chaise à côté de lui, s’il voulait se poser à côté de lui. Autant patienter à deux, maintenant.
--- lonely together
i might hate myself tomorrow, but I'm on my way tonight, at the bottom of a bottle, you're the poison in the wine
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
parts of the same mold @Landry Chamberlain + Willow Storm lieu: hôpital saint vincent, toowong.
« Sérieux Willow. Tu me préviens à la dernière minute! » « C’est juste le temps que je me rende à l’hôpital, j’te jure que ça sera pas trop long! » « Bon… je vais voir ce que je peux faire. » « J’vais t’en devoir une. Ou mille. » que tu avais ajouté entre un rire et une supplication.
Et il avait fini par céder, Landry, parce que s’il y avait bien une chose que tu avais fini par apprendre sur le chirurgien au fil des années, c’est qu’il avait bien du mal à te dire non, ou du moins, bien du mal à dire non à toute chose concernant ta petite sœur. Tu ne pourrais t’expliquer le pourquoi du comment, donner des raisons logiques sur l’attachement que Landry Chamberlain avait fini par établir pour Willow et Jessie Storm, mais il y avait bien longtemps que tu avais cessé de chercher à comprendre lorsqu’il s’agissait du jeune homme. Parce que comparé à bien d’autres – à tous les autres – Landry avait réussi à percer ta carapace, à te prouver que tu pouvais lui faire confiance. Il avait été là dans les moments les plus incertains de ta vie, quand la maladie de ta sœur ravageait son corps à un tel point que personne ne pouvait te promettre qu’elle s’en sortirait, que tu étais certaine de te retrouver seule au monde une fois de plus. Les incertains avaient finalement laissé place à des traitements qui semblaient fonctionné de mieux en mieux, menant jusqu’à une rémission dont tu n’avais jamais osé rêver et au milieu de tout ça, même quand ce n’était plus son rôle d’être là, il y avait Landry, qui avait subi tes abus, tes insultes avant de réaliser qu’il y avait bien plus derrière ta carapace. Tu n’aurais jamais cru cela possible, mais il y avait bien plus de ressemblances que l’on ne pourrait croire entre vous deux, et si les sujets de vos familles étaient de ceux que vous étiez du genre à éviter avec la vaste majorité des gens, c’est cette vulnérabilité de part et d’autre qui t’avait permis de t’ouvrir, de lui offrir une place précieuse derrière ton armure bien gardée.
C’est à toute vitesse que tu tentes de terminer les diverses tâches qui t’ont été attribué par Andréa en début de journée. Tu n’aimes pas devoir quitter en plein milieu de journée comme ça, mais plus que tout, tu as besoin d’être avec ta sœur pour ses rendez-vous de suivis, ces derniers qui demeurent toujours stressant malgré sa rémission. Tu sais qu’elle n’est pas à l’abri d’une récurrence, que son système immunitaire fragile la rend à risque à bien des infections de tout genre et que tout pourrait bousculer en un seul claquement de doigt, mais tu refuses de penser à tout ça lorsque tu prends finalement le volant de ta voiture qui menace de tomber en pièces détachées avec chaque kilomètre voyager, la distance s’effaçant entre l’hôpital et toi. Tu peines à te trouver une place de stationnement une fois à l’hôpital, ce dernier toujours aussi rempli, et c’est avec une bonne heure de retard sur l’heure où tu voulais arriver que tu te rends à l’étage et qu’une infirmière que tu connais bien t’indique la chambre dans laquelle ta sœur a été admise pour cette journée d’examens en tout genre. « Enfin là. » Tu réponds à son sourire par un regard noir qui n’a réellement aucune animosité, remplacé par un sourire qui témoigne – à ta manière – à quel point tu es rassurée de pouvoir compter sur lui aujourd’hui. « Désolée, c’est le nouveau boulot. C’est pas aussi flexible que ce à quoi j’étais habituée. » L’avantage des boulots de merde, tu ne t’en faisais pas si tu te faisais virer pour absentéisme, il y avait toujours une autre place qui aurait besoin de tes services, mais avec le Walker Group, tu n’avais pas envie de te faire une réputation encore plus mauvaise que celle que tu étais en train de te bâtir, bien malgré toi. « Ma mère est venue la porter, mais tu sais bien comment elle est. Rester avec Jessie, c’est trop lui en demander. » Pour ta mère, le déni avait toujours été sa meilleure manière d’agir lorsqu’il s’agissait du cancer de ta sœur. Être avec elle dans les pires moments n’avait jamais été une priorité, et encore aujourd’hui, c’était quelque chose que tu n’étais pas certaine de pouvoir lui pardonner, s’ajoutant à une longue liste sur laquelle tu n’avais même pas envie de t’attarder. « Ils lui font faire son IRM. Ils lui ont déjà fait faire les prises de sang, on devrait avoir les résultats en fin de matinée. » Tu hoches la tête. Comme toujours, l’attente est la pire des tortures. « Elle avait l’air bien quand tu l’as vu? » Tu avais parlé à ta sœur un peu ce matin, et comme toujours, elle avait joué à la fille au-dessus de ses affaires, mais tu savais que ses rendez-vous étaient difficiles pour elle, même si elle ne voulait pas te le dire, pour que tu ne t’inquiètes pas plus pour elle que tu ne l’es déjà. « Je te retiens pas de faire de grandes choses de super neurochirurgien toujours? » que tu demandes, d’un air moqueur, ressentant le besoin de faire descendre la tension de la seule manière dont tu sais le faire : avec de la dérision toujours en direction du Chamberlain.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Landry Chamberlain
le bruit qui court
ÂGE : trente-deux ans (02.10) SURNOM : chamby. laundry pour les plus blagueurs. STATUT : célibataire. clairement pas une de ses priorités. MÉTIER : neurochirurgien au st vincent’s hospital. prometteur et investi, il publie fréquemment dans la presse spécialisée, davantage pour faire connaître son nom que pour faire avancer la recherche. POSTS : 188 POINTS : 210
TW IN RP : alcoolisme, dépression, deuil, langage fleuri, milieu médical GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (quatre)nina ≈ olive ≈ ruben ≈ willow RPs TERMINÉS : asherAVATAR : dacre montgomery CRÉDITS : magmacreations (avatar) + ssoveiagifs ; gifhuntsvibes (gifs) + old money. (signa) DC : norah sawyer INSCRIT LE : 20/08/2024
parts of the same mold @Willow Storm & Landry Chamberlain
Landry observait Willow s’avancer dans la chambre, son sourire se dilatant à la vue de la sœur de Jessie. Bien qu'il ressentit une petite inquiétude pour Jessie, il savait qu'il pouvait compter sur le courage et la détermination de la jeune femme. Les échanges avec Willow lui apportaient toujours un certain réconfort, un moment de légèreté dans cet univers parfois trop lourd d’émotions dans lequel il travaillait depuis plusieurs années maintenant. « Désolée, c’est le nouveau boulot. C’est pas aussi flexible que ce à quoi j’étais habituée. » Landry pencha légèrement la tête sur le côté, un grand sourire mais également une expression curieuse marquant son visage. Sa remarque était davantage vouée à détendre l’atmosphère plutôt qu’à lui reprocher son retard, mais la réponse de Willow avait capté son intérêt. Il avait toujours admiré la capacité de Willow à jongler entre ses responsabilités, et il était sincèrement intéressé par cette nouvelle étape de sa vie professionnelle. « Je comprends, ça doit être un grand changement. Qu’est-ce que tu fais exactement dans ce nouveau boulot ? » Il marqua une pause avant de reprendre. « Et est-ce que ça te plaît ? » Car c’était une question qu’il était commun de se poser, même si Landry ne le faisait plus. Se l’était-il déjà posée, même ? Il ne s’en rendait pas compte mais ce n’était pas le propos.
« Ma mère est venue la porter, mais tu sais bien comment elle est. Rester avec Jessie, c’est trop lui en demander. » Landry hocha la tête, une grimace presque naturelle. Il s’efforçait d’être compréhensif mais parfois, ses réactions étaient beaucoup trop visibles pour être occultées. « Je sais, et je suis désolé que ce soit si difficile. Mais, tu sais, je pense qu’il serait peut-être plus utile que ta mère soit là pour Jessie. C’est un processus déjà assez lourd, et je suis sûr que ça lui apporterait beaucoup si ta mère pouvait faire un effort. » Heureusement que la pensée seule de Jessie lui suffisait pour se reprendre. Après tout, il voulait que les choses se déroulent de la meilleure des façons. Justement, sa mère avait peut-être ses raisons, mais Landry se demandait si elle réalisait à quel point cela pouvait affecter Jessie. Quelque part, il avait lui-même souffert de l’absence de ses parents, étant jeune. Parfois, il se demandait ce qui aurait pu changer dans sa vie s’ils avaient pu être plus présents.
« Elle avait l’air bien quand tu l’as vu? » Landry se redressa légèrement, il donna son ressenti sans l’édulcorer. Surtout que Willow s’attendait sans doute à une réponse honnête. « Oui, une vraie battante. Toujours de bonne humeur, comme d’habitude, même si je me demande si ce n’est pas qu’une façade. » Il la regarda, espérant que ses mots apporteraient les éléments de réponse qu’elle attendait. Il en avait vu des patients qui en avaient marre de leurs soins, qui voulaient tout arrêter et vivre comme ils l’entendaient. Il espérait que Jessie ne soit pas dans cet état d’esprit car cela pouvait nuire à sa prise en charge. « Tu as remarqué quelque chose toi ? » Lui qui avait l’habitude de revêtir un masque à longueur de temps, peut-être qu’avec quelques renseignements de la part de Willow, il pourrait déchiffrer celui de sa sœur, si elle s’en était créée un avant d’arriver à l’hôpital.
« Je te retiens pas de faire de grandes choses de super neurochirurgien toujours? » Landry laissa échapper un léger rire, secouant la tête. « Oh, ne t’inquiète pas. Je râlais un peu sur le coup, mais au fond, je suis content d’être là. » Car les sœurs Storm comptaient pour lui. Il marqua une pause, laissant ses mots se poser doucement dans l’air de la chambre. « Mais dis-moi, comment ça va toi ? » Il s’inquiétait pour elle, sachant combien il pouvait être difficile de porter le poids des préoccupations pour un proche. « Entre le travail et tout ça, est-ce que tu arrives à gérer ? » Landry espérait sincèrement que Willow savait qu’il était là pour elle, non seulement en tant que médecin mais aussi en tant que confident. Il s’adossa à la chaise, croisant les bras avec une expression sérieuse, prêt à l'écouter, quel que soit le chemin que leur conversation emprunterait. « Et ne t’inquiètes pas, j’ai demandé à l’équipe médicale de venir ici pour nous faire des comptes-rendus. » C’était plus simple pour tout le monde et comme cela, ils pouvaient en profiter pour discuter tous les deux.
--- lonely together
i might hate myself tomorrow, but I'm on my way tonight, at the bottom of a bottle, you're the poison in the wine
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
parts of the same mold @Landry Chamberlain + Willow Storm lieu: hôpital saint vincent, toowong.
« Je comprends, ça doit être un grand changement. Qu’est-ce que tu fais exactement dans ce nouveau boulot? » Un soupir s’échappe de tes lèvres à cette question parce que la vérité, c’est que tu pouvais en faire plus dans ton emploi précédent, mais la manière dont les choses s’étaient terminées dans la boîte précédente – pour des raisons complètement hors de ton contrôle, pour une fois – ne te permettaient pas de te plaindre, surtout que c’était grâce à Arthur si tu avais eu une chance au Walker Group. « Rien de bien passionnant. Je remplis des agendas, je vais chercher des cafés, je réponds au téléphone et je prétends que j’ai pas envie d’être celle qui mène les projets de front. » Ce que tu ne dis pas toutefois, c’est qu’au moins, c’est un bon salaire, un horaire constant, quelque chose qui te permet d’être là pour ta sœur en dehors des heures du bureau et qui t’a permis aussi de réduire tes heures au bar, même si tu refuses de laisser complètement cet emploi, juste au cas. « Et est-ce que ça te plaît? » Tu hausses les épaules. « C’est un travail et un chèque de paye. » que tu commences, avant de t’arrêter quelques secondes et d’ajouter « Mais les projets du Walker Group sont grands et fascinants. Exactement le genre de chose qui m’allume. » Et tu étais plus près que jamais toucher ton rêve de travailler en architecture, sans jamais avoir les connaissances ou la possibilité de porter ce titre un jour. Tu savais que tu n’étais pas à plaindre, que compte tenu la manière dont tu avais grandi, la personne qui t’avait élevé (ou plutôt, qui avait oublié de le faire) tu aurais pu te retrouver avec une vie bien moins organisée, bien pire et c’est à ça que tu t’efforces de penser pour te consoler autant que possible. Comme toujours, parler de ta mère te met aussi d’humeur maussade, et d’être à l’hôpital pour le suivi du cancer de ta sœur n’aide en rien. « Je sais, et je suis désolé que ce soit si difficile. Mais, tu sais, je pense qu’il serait peut-être plus utile que ta mère soit là pour Jessie. C’est un processus déjà assez lourd, et je suis sûr que ça lui apporterait beaucoup si ta mère pouvait faire un effort. » « Tu sais bien que c’est trop demandé à Kathy Storm que de faire un effort dans la vie de ses enfants. » Tu sais que Landry a de bonnes intentions, que ça a dû lui arracher le cœur à mille occasions de voir à quel point ta mère pouvait être si touchée par la condition de Jessie, mais après toutes ces années, il est évident que ce n’est pas demain la veille que cela allait changer.
« Oui, une vraie battante. Toujours de bonne humeur, comme d’habitude, même si je me demande si ce n’est pas qu’une façade. » Tu hoches doucement la tête, en accord avec les paroles de ton ami. Tu n’es pas certaine toi non plus, que ce ne soit pas qu’un front que Jessie s’efforce de tenir, particulièrement devant toi, pour que tu ne t’inquiètes pas d’elle un peu plus, quand bien même c’est dans les descriptions de tâches, de t’en faire pour elle. « Tu as remarqué quelque chose toi? » « Rien de nouveau en soit, elle passe beaucoup de temps avec une de ses copines d’école, je pense que notre mère est encore plus absente et elle comble comme elle peut. » Tu détestais ne pas pouvoir en faire plus pour elle, ne pas pouvoir la prendre chez toi à temps plein, mais c’est quelque chose que tu n’avais pas encore les moyens de faire, mais tu espérais qu’avec ton nouveau travail au Walker Group justement, c’est quelque chose que tu pourrais lui offrir bientôt. « Je sais qu’elle veut pas que je m’en fasse pour elle, elle dit que j’en fais déjà trop, mais… C’est ma sœur. Elle a personne d’autre. Je suis censée faire quoi? » Ce n’était pas une problématique nouvelle, mais peut-être que soudainement – et miraculeusement surtout – Landry aurait une formule magique à t’offrir. Des mots d’encouragements à te dire pour faire descendre la pression que tu te mets constamment sur les épaules. « Oh, ne t’inquiète pas. Je râlais un peu sur le coup, mais au fond, je suis content d’être là. » Ça te fait sourire de l’entendre. Landry, il n’a pas laissé ses circonstances de vie guider son chemin. Landry, il a pris des décisions que tu admires, que tu envies parfois. Landry il vit son rêve, défie les statistiques, prouve que tout est possible, quand on y met tout ce qu’on a. Toi, tu n’avais tout simplement pas assez. « Mais dis-moi, comment ça va toi? Entre le travail et tout ça, est-ce que tu arrives à gérer? » Un rire t’échappe. Gérer, c’est ce que tu sais faire le mieux, même si tu as constamment l’impression d’être en train d’étendre des feux ici et là ne serait-ce que pour garder le cap. « J’ai trouvé de la moisissure dans mon appart, donc faut que je sorte de là. J’pense que j’ai trouvé une coloc à laquelle me greffer, mais je sais pas. » Tu n’as jamais fait ça, habiter avec d’autres filles, vivre avec d’autres personnes que ta mère et ta sœur, mais tu n’as pas les moyens de vivre toute seule, et tu te dis qu’en colocation, tu vas sauver assez d’argent pour le jour où tu pourras enfin t’offrir quelque chose de beau et de stable pour Jessie et toi. « Et ne t’inquiètes pas, j’ai demandé à l’équipe médicale de venir ici pour nous faire des comptes rendus. » Tu lui offres un nouveau sourire, laissant légèrement tomber tes protections lorsqu’il s’agit du neurochirurgien. « Je sais pas ce que je ferais sans toi. » Tu ne le dis pas souvent, surtout parce que tu n’aimes pas du tout dépendre de qui que ce soit dans la vie, mais lui, il avait su aller à contre-courant, déjouer toutes tes règles et se faire une place de choix dans ton univers. « Je sais pas si je pourrais gérer, si Jessie devait tomber malade à nouveau. » que tu avoues lâchement, dans un murmure si bas que c’est à peine s’il peut t’entendre. Tu n’assumes pas d’être celle qui n’a pas les épaules assez fortes alors que c’est Jessie qui passe des tests à n’en plus finir, qui vit avec cette inquiétude aussi de sa tête constamment, qui doit gérer les effets secondaires de la maladie alors pourquoi est-ce que tu te plains?
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Landry Chamberlain
le bruit qui court
ÂGE : trente-deux ans (02.10) SURNOM : chamby. laundry pour les plus blagueurs. STATUT : célibataire. clairement pas une de ses priorités. MÉTIER : neurochirurgien au st vincent’s hospital. prometteur et investi, il publie fréquemment dans la presse spécialisée, davantage pour faire connaître son nom que pour faire avancer la recherche. POSTS : 188 POINTS : 210
TW IN RP : alcoolisme, dépression, deuil, langage fleuri, milieu médical GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. RPs EN COURS : (quatre)nina ≈ olive ≈ ruben ≈ willow RPs TERMINÉS : asherAVATAR : dacre montgomery CRÉDITS : magmacreations (avatar) + ssoveiagifs ; gifhuntsvibes (gifs) + old money. (signa) DC : norah sawyer INSCRIT LE : 20/08/2024
parts of the same mold @Willow Storm & Landry Chamberlain
« Rien de bien passionnant. Je remplis des agendas, je vais chercher des cafés, je réponds au téléphone et je prétends que j’ai pas envie d’être celle qui mène les projets de front. » Un rire s’échappa des lèvres de Landry quand Willow lui expliquait les missions de son nouveau travail. Il pouvait clairement imaginer ce que c’était. Durant ses études, il dut trouver des petits jobs pour subvenir à ses besoins et payer l’hospitalisation de sa mère, parmi ces jobs figuraient le secrétariat. Il ne gardait pas que de bons souvenirs de cette période car, s’il n’avait eu aucun mal à accomplir ses tâches administratives, il n’avait pas apprécié devoir être la personne qui accueille les clients, qui répond à leurs questions tout en leur proposant de faire le café. « Quelle horreur. En plus les clients doivent être désagréables 80% du temps, non ? » C’était une statistique qui venait de ses propres expériences. Même si lui n’était pas tout le temps de la meilleure des humeurs, Landry était surpris par le fait que certains le traitaient comme un sous-fifre, ne méritant aucun respect. Alors, il n’était pas resté très longtemps, préférant faire autre chose que s’enfermer dans un travail qui l’agaçait. Il espérait que cela ne soit pas le cas de son interlocutrice, en revanche. « C’est un travail et un chèque de paye. Mais les projets du Walker Group sont grands et fascinants. Exactement le genre de chose qui m’allume. » Dans ses pensées, ce nom ne lui disait rien ou du moins, pas dans l’immédiat. Forcément, après cette conversation, il irait faire quelques recherches sur internet pour en apprendre plus sur les nouveaux employeurs de Willow. « Walker Group ? ... Je comprends. Si tu penses pouvoir t’y épanouir dans le futur, c’est le principal. Tant que tu ne traînes pas les pieds pour y aller. » Il lui fit un clin d’œil, ce n’était pas quelque chose qu’il lui souhaitait. Lui avait la chance de faire un travail qu’il appréciait, quand bien même il pouvait y trouver des inconvénients, notamment les gardes et ce que les médecins appelaient ‘les causes perdues’. Il fallait avoir le mental pour les encaisser. « Tu sais bien que c’est trop demandé à Kathy Storm que de faire un effort dans la vie de ses enfants. » - « Heureusement mais heureusement que je ne l’ai pas rencontrée, je lui aurais fait une leçon de maternité. » Un rire, il reprit un peu plus sérieusement. « Si tu veux qu’un énième docteur essaie de la convaincre une énième fois, je veux bien me porter volontaire. » Landry était persuadé que le soutien de la matriarche pouvait aider Jessie mais aussi Willow, au vu de la situation. Et n’était-ce pas le rôle d’une mère d’être présente pour ses enfants quand ils en ont le plus besoin ?
« Rien de nouveau en soit, elle passe beaucoup de temps avec une de ses copines d’école, je pense que notre mère est encore plus absente et elle comble comme elle peut. » Là, Landry commençait à paraitre agacé. Il serra le poing contre sa blouse blanche, toujours assis en tailleur sur la chaise de la chambre de Jessie. Cette dernière semblait ressentir un manque - celui de l’absence de sa mère -, manque qu’elle tentait de combler comme elle le pouvait. Là dedans, il se retrouvait, lui. Enfant, il avait dû gérer l’absence totale de son père, maintenant celle de sa mère. Pour autant, il paraissait beaucoup plus en colère que cela se produise à quelque d’autre plutôt qu’à se souvenir de celle qui l’avait animée en grandissant. Peut-être parce qu’il en avait fait deuil, ou peut-être qu’ils s’étaient vraiment attachées aux sœurs Storm. « Je ne veux pas lui manquer de respect mais ta mère a l’air beaucoup trop détachée, elle minimise ce que vous vivez ou elle est encore dans le déni ? » Ses paroles étaient crues, pour autant il ne pouvait s’empêcher d’être sincère. Ce n’était pas le moment pour que Jessie sente un manque de soutien, il savait très bien que le psychologique pouvait affecter le corps. Et il était primordial d’éliminer toutes les choses qui pourraient lui provoquer une rechute. « Je sais qu’elle veut pas que je m’en fasse pour elle, elle dit que j’en fais déjà trop, mais… C’est ma sœur. Elle a personne d’autre. Je suis censée faire quoi? » Les paroles de Willow vinrent attendrir Landry, sa frustration laissant place à de la compassion, à de l’inquiétude. Il posa sa main sur celle de son interlocutrice, pour lui montrer son soutien tant physiquement que par la parole. « Tu prends ton rôle de grande sœur très à cœur hein ? Elle a de la chance de t’avoir, tu sais. » Un sourire, encore une fois ses mots étaient chargées de sincérité. Willow se battait avant tout pour sa sœur et contre sa maladie et il était très admiratif de sa force de caractère. « Mais elle a raison. Avant d’être la grande sœur protectrice, tu es avant tout Willow. Je pense qu’elle a surtout peur que tu te perdes et je dois dire que je la rejoins sur ce point... Tu dois prendre du temps pour toi, c’est important. » C’était facile à dire mais pourtant essentiel. Elle se devait de vivre sa vie selon ses envies à elle, plutôt que sous le prisme d’un rôle qui était le sien dans la vie de sa sœur. Jessie ne voulait sûrement pas être un fardeau pour Willow et il ne pouvait que la comprendre. « J’ai trouvé de la moisissure dans mon appart, donc faut que je sorte de là. J’pense que j’ai trouvé une coloc à laquelle me greffer, mais je sais pas. » Cela lui rappelait la situation de sa maison familiale où les catastrophes se succédaient. Tantôt les problèmes d’isolation, tantôt les nuisibles. Il ne connaissait que trop bien cette situation. « Oui, fuis avant que les murs commencent à pencher. Qu’est-ce que tu ne sais pas ? Quelque chose te tracasse ? » Elle pouvait se confier à lui, mais il ne la forcerait jamais à le faire. « Je sais pas ce que je ferais sans toi. » Un sourire en coin, il répondit non sans une certaine hauteur dans la voix. « Qu’est-ce que vous avez tous à me dire ça ces derniers temps ? » Une fausse arrogance, personne ne lui prononçait ses mots, si ce n’est sa mère lorsqu’il lui rendait visite, tous les jeudis matins. Il était touché, cela lui faisait plaisir d’être présent pour elle. « Je sais pas si je pourrais gérer, si Jessie devait tomber malade à nouveau. » Dans un geste réflexe, il serra la main de Willow un peu plus fort, son regard toujours plongé dans le sien. « Hey, Willow. Ne pense pas à ça, d’accord ? Ca n’arrivera pas. Tout est fait pour que Jessie n’ait plus à traverser tout ça. » Il comprenait que Willow pouvait avoir des doutes mais cela ne devait pas la ronger. Alors, il était prêt à les balayer un à un, jusqu’à ce que son cœur soit un peu plus léger.
--- lonely together
i might hate myself tomorrow, but I'm on my way tonight, at the bottom of a bottle, you're the poison in the wine
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
parts of the same mold @Landry Chamberlain + Willow Storm lieu: hôpital saint vincent, toowong.
Pouvoir compter sur Landry en tant que diversion en attendant que Jessie revienne de ses examens de suivis, c’est sans doute la meilleure chose qui pouvait t’arriver aujourd’hui. Il t’offre la distraction dont tu as tant besoin quand tu attends le verdict, quand bien même il n’y a rien récemment qui laisserait croire que les choses pourraient prendre un tournant pour le pire. Jessie va bien en ce moment. Il y a des années maintenant qu’elle a repris tout retard de développement, elle ne tombe presque plus malade et elle est sans doute plus en santé que tu ne l’as jamais été, mais ça n’empêche pas la nervosité de te prendre à la gorge chaque fois que tu es obligée de mettre les pieds à l’hôpital. Tout est préférable à penser à ta sœur allongée dans une machine ou dans une autre, même parler de ton nouveau rôle d’assistante au Walker Group. « Quelle horreur. En plus les clients doivent être désagréables 80% du temps, non? » Tu hoches doucement la tête, repensant aux horreurs avec lesquelles tu dois gérer depuis que tu as commencé ce nouveau rôle. « Non seulement les clients savent pas vraiment ce qu’ils veulent le trois quart du temps, mais les boss aussi sont loin d’être les plus agréables à côtoyer. » Tu bouges d’un architecte à un autre, sans trop t’impliquer sur quoique ce soit d’autre que les commissions personnelles de l’un et de l’autre, comme une bonne à tout faire plutôt que quelqu’un qui a des connaissances qui peuvent aider sur bien des projets. « Walker Group? … Je comprends. Si tu penses pouvoir t’y épanouir dans le futur, c’est le principal. Tant que tu ne traînes pas les pieds pour y aller. » Tu ne sais pas si c’est un endroit où tu t’imagines t’épanouir sur le long terme, mais pour l’instant, c’est mieux qu’un boulot dans un magasin ou dans un restaurant, donc quitte à faire n’importe quel autre job, autant faire quelque chose qui se rapproche de ce métier dont tu continues de rêver, même dix ans plus tard. « Heureusement mais heureusement que je ne l’ai pas rencontrée, je lui aurai fait une leçon de maternité. » « Tu n’aurais pas été le premier à essayer, ni à échouer. » que tu marmonnes, touchée par les mots de ton ami, mais peu convaincue que même lui ait été en mesure de faire comprendre le bon sens du monde à ta mère. « Si tu veux qu’un énième docteur essaie de la convaincre une énième fois, je veux bien me porter volontaire. » « Perds pas ton temps, Landry. Elle apprendra jamais. Mais merci de le proposer, je l’apprécie et je sais que Jessie aussi. » Il y avait longtemps maintenant que tu avais cessé d’espérer un changement de sa part. Jessie était ta responsabilité, et un jour, tu la sortirais pleinement des griffes de votre mère, même s’il te fallait attendre encore quelques années à te tuer à l’ouvrage pour pouvoir vous offrir une meilleure vie.
« Je ne veux pas lui manquer de respect, mais ta mère a l’air beaucoup trop détachée, elle minimise ce que vous vivez ou elle est encore dans le déni? » « Elle s’en fout. » Elle s’en fout parce qu’il n’y a qu’une personne qui compte dans le monde de Kathy Storm et c’est Kathy Storm. Tu n’as jamais compris pourquoi elle a décidé de poursuivre ses grossesses si elle n’avait pas l’intention d’être une mère, ni pour toi, ni pour Jessie. Alors tu avais fait au mieux pour combler ce rôle pour ta sœur, sans n’avoir le moindre outil ni la moindre idée de ce que ça doit faire, une mère, ou du moins, une personne qui s’inquiète assez pour remplir les lacunes visibles de celle qui l’a mise au monde et tu sais que tu t’en mets beaucoup sur les épaules et ce, depuis que Jessie est petite, mais si tu ne le fais pas, alors qui le fera? Tu sais trop bien ce que ça fait, de n’avoir personne sur qui compter, et tu refuses que ce soit une réalité que ta sœur connaisse. « Tu prends ton rôle de grande sœur très à cœur hein? Elle a de la chance de t’avoir, tu sais? » « C’est moi qui suis chanceuse de l’avoir. » que tu réponds d’une sincérité que tu ne partages pas avec tout le monde. « Mais elle a raison. Avant d’être la grande sœur protectrice, tu es avant tout Willow. Je pense qu’elle a surtout peur que tu te perdes et je dois dire que je la rejoins sur ce point… Tu dois prendre du temps pour toi, c’est important. » Ce n’est pas la première fois qu’il te sort un discours de la sorte, pas la première fois que tu entends ses inquiétudes et celles de ta sœur sans toutefois être capable de lui promettre de changer les choses tant c’est gravé en toi, de t’occuper d’elle d’abord et avant tout. « J’ai pas le temps de prendre le temps, mais j’vais essayer de m’en rappeler, quand ce sera possible. » que tu réponds d’un ton détaché, pour ne pas qu’il insiste trop longuement sur ce sujet. « Oui, fuis avant que les murs commencent à pencher. Qu’est-ce que tu ne sais pas? » « J’ai jamais vécu avec d’autres filles. Enfin, sauf ma mère et Jessie. » En vrai, tu n’as jamais vécu avec quiconque d’autre que ta famille, si on exclue la semi-colocation que tu as vécu du temps que tu étais en couple avec Alistair. « Et si je sais pas vivre en colocation? Si elles se tannent de moi après trois jours? » Ce sont des peurs plus futiles que réelles, mais qui n’empêche pas de faire grandir ton hésitation. « Qu’est-ce que vous avez tous à me dire ça ces derniers temps? » « Tu m’as remplacé Chamberlain? Je suis outrée! » que tu prétends sur un ton humoristique, mais qui ne combat pas pleinement la vulnérabilité qui menace de s’échapper de tes lèvres à tout instant. Et c’est ce que tu fais finalement, laissant tomber les armes, lui parlant de ta plus grande crainte, celle qui t’habite chaque fois que tu te retrouves à l’hôpital. « Hey, Willow. Ne pense pas à ça, d’accord? Ça n’arrivera pas. Tout est fait pour que Jessie n’ait plus à traverser tout ça. » « Mais y’a aucune garantie. » que tu lui rappelles chose dont il est malheureusement témoin jour après jour. « T’es médecin Landry, tu sais comme quoi que des récidives de cancer, ce n’est pas si rare que ça. » Sauf qu’il a raison, tu ne peux pas te permettre de penser comme ça, quand bien même ça ne te quitte jamais pleinement, la peur de la voir tomber au combat. « Je l’ai lu, que si elle devait avoir une récidive, les chances de vaincre le cancer une deuxième fois sont mauvaises. » Très mauvaises, et ces statistiques-là ne manquaient jamais de te garder réveiller, certaines nuits.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.