ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
mac #1 ❀ (the confessions) RPs EN ATTENTE : Yasmin RPs TERMINÉS : Liste et chronologie à jour sur ma fiche de liensAVATAR : Jenna Ortega CRÉDITS : minasurtad4, tumgik, luomistaide, hoodwinkme, jofridapettersen, fassylovergallery cheekeyfire, artemidosgifs, lionheart-ress, kaceyrps, koala volant DC : Phenix Monroe, le rossignol en blouse bleue PSEUDO : Love INSCRIT LE : 29/08/2024
Could you find a way to let me down slowly? A little sympathy, I hope you can show me. If you wanna go then I'll be so lonely. feat. @Damon Williams
Mai 2021, 15h25. Université. 19 ans.
J'erre dans les couloirs de la fac tel un zombie, mon sac lourd de bouquins suspendu à une de mes épaules pendant que j'utilise l'autre pour pousser toutes les portes sur mon chemin. Depuis quelque temps, je me demande chaque jour ce que je fous là. Si j'ai toujours été bonne élève, mes notes rasent la moquette ces derniers mois. J'arrive pas à me concentrer, ni en cours ni à la maison. En même temps, qui parviendrait à bosser sur ses devoirs quand des éclats de voix résonnent contre les murs fins comme du papier d'une baraque décrépite ? Ma mère et son mec se prennent la tête non-stop en ce moment. Elle lui reproche de boire et de dépenser trop, en plus de faire passer sa colère sur tous les objets fragiles de la maison, mais elle s'attendait à quoi en se foutant en couple avec un alcoolique ? Bon sang. Si j'ai bien compris, ses dettes ne sont pas en voie de s'arranger... et si j'ai réussi à gérer malgré tout grâce à quelques bourses étudiantes, je sais bien que ça va pas pouvoir continuer éternellement. Les bourses, ça couvre le minimum vital, mais quand ta propre daronne te demande des sous pour aller faire des courses, les réserves se vident à une vitesse fulgurante.
La psy que je voyais encore jusqu’au mois dernier m'a dit que j'me sabotais sans doute pour me donner une raison de lâcher les études, autre que le simple fait que je sois en train de couler financièrement. Pour une fois, je lui donne raison. Mais au-delà de ça, je crois que l’école, c'est pas fait pour moi. Je pensais qu’étudier les langues, ça me distrairait, me ferait gagner un peu de temps avant de me décider sur ce que je veux faire comme métier. Ce qui me fout la rage, c'est que j'me posais même pas la question, avant mon année de Terminale. C’était la lecture et l’écriture qui me faisaient vibrer et qui me servaient de refuge, c’était vers ce domaine que tout mon être tendait. J'ai abandonné cette idée après Ariane, ou du moins, je croyais que c’était le cas. Pourtant, j'ai pas pu m'empêcher de choisir cette matière comme Mineure, sûrement parce que j'avais du mal à couper le cordon. Mais si les cours de langue ne me passionnent pas, les cours de litté me font autant de mal que de bien. J'ai l'impression de remuer le couteau dans la plaie à chaque fois qu'on me demande de rédiger une disserte, comme si chaque coup de stylo me maintenait enchaînée à son souvenir et à notre passion commune alors que je voudrais tirer un trait là-dessus.
Et la seule personne à qui je voudrais parler de tout ça me ghoste depuis trois jours.
Bel 12 mai 2021, 12:13 Tu sais que le bruit court que tu vas te marier ? À une nana, qui plus est ? Les gens ont une imagination débordante
16:10 C'est quand même pas réel, tout ça ? Pourquoi tu m'as rien dit ?
14 mai 2021, 10:16 Damon ?
Pas de nouvelles depuis cette annonce, ces ragots que j'ai entendus par hasard au détour d'une conversation entre des camarades de classe. Damon... fiancé ? J'en ai ri sur le coup, jusqu’à trouver un article en ligne à ce sujet : "Le fils du directeur de la Michael Hills bientôt marié." Aux dernières nouvelles, Damon était en couple avec un type dont il semblait fou amoureux. Il manque une pièce à ce puzzle, et son silence m’inquiète. Je m’étais promis de ne plus m'attacher, de ne plus faire confiance à qui que ce soit. Mais entre Damon et moi, l'entente est tout de suite passée. Les ponts entre son histoire et la mienne étaient trop nombreux pour ne pas nous rapprocher, et ça m'a fait du bien de trouver quelqu'un qui pouvait comprendre certaines de mes problématiques. La famille homophobe, l'entente difficile avec les parents, la passion pour l’écriture... on s'est retrouvés à bosser ensemble sur un projet en cours et Damon est très rapidement devenu un rayon de soleil dans ma vie, une chaleur dont j'avais désespérément besoin pour ne pas sombrer dans la dépression. Son silence m'angoisse autant qu'il me blesse.
Je débarque dans la bibliothèque, les semelles de mes Converse couinant sur le lino alors que je déambule entre les bureaux et les rayons où s'entassent des rangées de livres poussiéreux. Je m’apprête à envahir une table près des ordis lorsque j’aperçois une tête blonde un peu plus loin, au fond. Quand on parle du loup... il est bien vivant, c'est déjà ça. Partagée entre le soulagement et l'anticipation, j'avance lentement dans sa direction jusqu’à contourner sa table pour entrer dans son champ de vision. Je n'attends pas qu'il me salue pour poser mon sac sur la chaise en face de lui et m'asseoir lourdement sur celle juste à côté.
Dernière édition par Isabel Flores le Sam 12 Oct 2024 - 17:37, édité 1 fois
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.(c): sunlethrps (gif), luleaby (codage).
***
« Tu m’évites ? » Dans un sursaut, Damon releva son regard du livre sur lequel il était penché depuis presque une bonne heure, ne s’attendant pas du tout à ce que quelqu’un vienne lui adresser la parole.
Il était arrivé tôt ce jour là à la bibliothèque de l’université, profitant des heures où les étudiants n’affluaient pas tant que cela pour attraper le calme relatif à ce type de lieu - et surtout pour avoir le temps de terminer tout ce qu’il avait à rédiger et analyser avant la fin de la journée. Le milieu d’année approchait à grands pas, et même s'il était assez bon en cours pour ne pas avoir à fournir beaucoup d’efforts, il savait aussi et surtout que ce n’était pas le moment d’avoir des résultats moyens ou de se voir échouer dans la moindre matière - parce-que s’il avait le malheur de laisser ce genre de chose arriver, il y en avait un qui attendrait pas lui donner le moindre avertissement pour lui faire comprendre que ce n’était pas de cette manière là qu’il s’attendait à ce qu’il agisse, qu’il lui faisait honte et il en passait des meilleures. Alors il mettait les bouchées doubles, s’enfermaient parfois jusque tard dans son bureau chez lui pour être sur de terminer tout ses dossiers dans les temps - que ce soit ceux qu’il devait rendre pour l’université ou ceux qui étaient relatifs à son travail en alternance -, tirait sur la corde parce-que de toute manière s’il n’en profitait pas maintenant d’avoir encore un peu de marge avec cette dernière il ne pourrait pas le faire pendant longtemps encore, puisque la corde lui serait rapidement passée au cou.
Soupirant longuement, après quelques secondes à avoir regardé Isabel à ses côtés d’un air hébété, il passa sa main sur son visage alors qu’il reposait ses lunettes sur le livre ouvert devant lui - déjà rien que le fait qu’il portait ses lunettes soulignait qu’il passait trop de temps penché sur ses écrits. « Pourquoi tu penses que je t’évite ? » La question était idiote en réalité, il en était conscient: c’était évident que c’était le cas. Et Damon n’étant pas très bon menteur, c’était d’autant plus évident puisque déjà ses joues prenaient une teinte rosée qu’il maudissait de temps en temps de le trahir aussi facilement. « Comment tu m’as trouvé ? » Laissant un regard faire un tour circulaire autour d’eux, il n’y avait pas de connaissance qui pourrait l’avoir dénoncé d’être présent ici; mais cela soulignait surtout autre chose: il n’aurait pas eu besoins de lui poser cette question s’il ne se sentait pas responsable de quoi que ce soit ou si, comme elle le soulignait sans trop de mal, il l’évitait. Parce-que c’était ce qu’il s’était passé ces derniers jours - ces dernières semaines même peut-être, il perdait un brin la notion du temps -, il avait évité la jeune femme et pour une raison aussi simple qu’elle était idiote: Damon n’avait pas le courage nécessaire pour lui annoncer que d’ici à quelques mois, il serait marié et que cela n’avait rien à voir avec toutes les discussions qu’ils avaient pu avoir pendant l’année écoulée.
Laissant cette fois-ci son regard se poser avec application sur le visage de la jeune femme, il comprit qu’elle l’avait appris malgré lui et sans son aide rien qu’au regard qu’elle lui accordait. « T’as l’air fâchée. » Ce n’était que tendre le bâton pour se faire battre, il en était conscient, mais c’était aussi le seul moyen qu’il connaissait d’agir; et puisque de toute manière elle ne prendrait pas tant de temps que cela avant d’en arriver aux faits, autant commencer à dérouler le tapis rouge d’une manière qui serait peut-être moins accablante pour lui.
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Isabel Flores
la belle épine
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
mac #1 ❀ (the confessions) RPs EN ATTENTE : Yasmin RPs TERMINÉS : Liste et chronologie à jour sur ma fiche de liensAVATAR : Jenna Ortega CRÉDITS : minasurtad4, tumgik, luomistaide, hoodwinkme, jofridapettersen, fassylovergallery cheekeyfire, artemidosgifs, lionheart-ress, kaceyrps, koala volant DC : Phenix Monroe, le rossignol en blouse bleue PSEUDO : Love INSCRIT LE : 29/08/2024
Could you find a way to let me down slowly? A little sympathy, I hope you can show me. If you wanna go then I'll be so lonely. feat. @Damon Williams
Quand quelqu’un répond à des questions par d'autres questions, c'est qu'il cache quelque chose. Ce n'est pas tant le fait qu'il m’évite qui me fait le plus de peine, c'est que je n'aie aucune idée pourquoi. C'est quoi, le problème ? Il en a marre de moi ? Il a trouvé une nouvelle "meilleure pote" dans une de ses autres classes ? J'ai fait quelque chose qui l'a vexé et dont j'ai pas la moindre idée ? J'en sais foutre rien, et ça me gonfle qu'il fasse semblant que tout va bien au lieu de m'expliquer ce qui se passe.
Je le fixe sans ciller. "J'te vois plus dans les parages, comme si tu te dépêchais de disparaître dès la fin des cours. On n'a pas mangé ensemble depuis dix plombes. Tu réponds pas à mes SMS. Et t'as l'air d'un gamin qu'on aurait surpris avec la main dans le placard à bonbons," j'ajoute avec un geste du menton, l'air de dire, "regarde-toi, franchement." Je me mets un peu plus à mon aise sur la chaise, sans doute dans une tentative inconsciente de sauver les apparences, moi aussi. J'suis détendue, tout va bien, voyons... on est en train de discuter à la bibliothèque, comme on l'a déjà fait une bonne vingtaine de fois depuis le début de l’année scolaire. Tout est normal. Sauf que... non, tout n'est pas normal. La tension est presque palpable dans l'air et mon pied s'agite nerveusement sous la table.
Sa question m'arrache un rire brusque, amer. On dirait carrément une scène de polar : la détective qui met enfin le grappin sur le suspect Numéro Un après des semaines de filature. Je me penche par-dessus la table, un sourire moqueur accroché aux lèvres, bien que l’intensité de mon regard ne faiblisse pas. Mon ton a beau être léger en surface, quelques gouttes de venin serpentent entre mes mots, à peine perceptibles. "Bah, j'ai mis des caméras partout sur le campus, pour suivre ta trace. Mon appli d'espionnage m’a prévenue quand t'es entré dans la bibliothèque, alors... j'ai foncé."
J'inspire profondément, dardant un regard à la fois inquiet et interrogateur dans sa direction. "J'suis pas fâchée, Damon, je suis... perdue. Et inquiète. Tu t'es fiancé...? Elle sort d’où, cette nana ? Et pourquoi... pourquoi tu m'as rien dit ?" Ma voix se brise sur la fin, témoin de cette plaie que son silence a rouvert à son insu. Parce que ça me rappelle trop la dernière fois que ma confiance a été saccagée. Ce masque ressemble trop à celui qu'elle portait, lorsqu'elle m'a lâchement ordonné de ne "plus l'approcher." Et si je n'ai eu droit à aucune explication quant à ce retournement brutal, je ne compte pas laisser Damon s'en sortir aussi facilement. J'suis pas un vulgaire accessoire qu'on balance à la première occasion, merde ! Alors pourquoi c'est toujours ce que je ressens à chaque fois que je m'attache à quelqu'un ? Comme si, au fond, je servais juste d'interlude dans la vie des autres, une distraction avant qu'ils n'aillent voir ailleurs.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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on my mind:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.(c): sunlethrps (gif), luleaby (codage).
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Le fait qu’elle réussisse à garder son regard dans sa direction alors que lui peinait à simplement prendre la parole sans trop avoir la voix qui tremble indiquait que les motivations de l’un et de l’autre n’étaient pas tout à fait les mêmes: elle était prête à en découdre là où Damon, effectivement bien que feintant l’innocence, l’évitait depuis quelques temps déjà. « J'te vois plus dans les parages, comme si tu te dépêchais de disparaître dès la fin des cours. On n'a pas mangé ensemble depuis dix plombes. Tu réponds pas à mes SMS. Et t'as l'air d'un gamin qu'on aurait surpris avec la main dans le placard à bonbons » Il pinça ses lèvres, abaissa son regard sur ses mains qui jouaient nerveusement l’une avec l’autre désormais tout en étant posée sur la table et le bouquin qu’il lisait avant qu’elle ne débarque. « J’ai beaucoup de boulot. » Foutaises - ou disons que l’excuse n’était pas recevable, puisqu’il avait toujours beaucoup de boulot et jusque maintenant cela n’avait jamais rien empêché.
« Bah, j'ai mis des caméras partout sur le campus, pour suivre ta trace. Mon appli d'espionnage m’a prévenue quand t'es entré dans la bibliothèque, alors... j'ai foncé. » Avant il en aurait ri - aujourd’hui il n’avait pas le coeur à ça. « C’est un hasard c’est ça ? » Ou disons qu’il était plutôt facile de le croiser ici, parmi tous les endroits où une certaine tranquillité était normalement de mise à travers le campus.
Il entendit qu’elle inspirait, prenait son temps avant de répliquer, là où ce n’était même pas une question qu’il lui posait: elle était fâchée, elle se devait de l’être; comment pouvait-il en être autrement ? Il l’évitait effectivement, là où pourtant il aurait eu besoin de pouvoir se reposer sur quelqu’un ces derniers temps qui le comprenait mieux que d’autres pouvaient le faire - les circonstances étaient telles que le choix ne lui était pas revenu, une fois de plus. « J'suis pas fâchée, Damon, je suis... perdue. » Il releva son regard dans sa direction, croisant le sien qui traduisait en silence tout ce qu’elle osait prononcer à haute voix là; et bien sur que cela brisa à l’intérieur et en silence également le coeur du jeune italien qui savait que cette discussion n’allait malheureusement pas être aussi douce que bien d'autres qu'ils avaient pu avoir eu un jour. « Et inquiète. Tu t'es fiancé...? Elle sort d’où, cette nana ? Et pourquoi... pourquoi tu m'as rien dit ? » Elle avait donc fini par l’apprendre. « Comment tu l’as su ? » Ses mots étaient prononcés du bout des lèvres, parce-qu’il n’aimait pas cette situation et qu’il n’aurait normalement pas eu besoin de la détester tant ils n’auraient pas du en arriver là. Jusqu’alors, parler à Isabel avait été d’une simplicité presque à faire peur tant leurs vies pouvaient d’une manière assez particulière faire écho l’une à l’autre - ils se comprenaient que trop bien. Mais pour cette nouvelle donnée, pour ce pan de sa vie qui s’apprêtait à être lancé… Il ne pouvait pas s’ouvrir aussi facilement, avec l’aisance qu’il avait eu jusque maintenant.
« C’est pas par rapport à toi Bel, c’est… C’est compliqué. » Détournant de nouveau son regard, il retira ses lunettes de sur son livre pour fermer ce dernier; il fallait qu’il s’occupe les mains là où son esprit tournait à plein régime. Il y avait tant de choses qu’il n’était pas autorisé à prononcer ici, et pourtant la manière dont son coeur battait dans sa poitrine de tristesse et de colère - rien que ça devrait souligner à quel point s’ouvrir ici pourrait le soulager. Mais le conditionnement sous lequel il obéissait était bien trop présent pour lui permettre d’agir de cette manière - pas encore, pas avant quelques années. « C’est un coup de foudre, ça s’explique pas. » C’était surtout là l’histoire officielle que Damon se devait de servir à quiconque poserait des questions, pour que les choses paraissent presque normales. Il avait su dès le début qu’auprès de la brune, ce ne serait pas aussi simple - mais encore une fois, ce n’était pas lui qui avait établi les limites de la situation et se devait de simplement les respecter et les appliquer. « Je sais pas quoi te dire de plus… Je sais que tu la connais pas en plus. » Il haussa les épaules, jetant des coups d’oeil par à-coups dans sa direction pour tenter de continuer à percevoir son ressenti dans son regard et ses gestes.
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Isabel Flores
la belle épine
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
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Wow. Du "boulot," c'est donc ça, sa meilleure excuse ? Il va finir par me vexer - si ce n'est pas déjà le cas. Je déteste que ça m'atteigne autant, que ça me donne l'impression qu'il y a un truc qui monte dans ma poitrine et qui attend le moment opportun pour exploser. Mais ses réponses... ou plutôt, ses non-réponses me rendent dingue. J'ai le sentiment désagréable qu'en plus de m'avoir caché des trucs, il... se fiche de moi ? Je hausse les épaules avec un peu trop d’énergie - ma colère devient de plus en plus difficile à masquer, s'infiltrant dans toutes les fibres de mes muscles. "Ouais. Faut croire que le hasard fait bien les choses, parfois." On s'en fout de savoir comment je l'ai trouvé ici, non ? Pourquoi ça lui importerait tant s'il ne cherchait pas à m'éviter ?
Et voilà qu'il me balance une nouvelle question. Je vais finir par le secouer comme un pommier ! "Les gens parlent. Et... j'ai vu un article sur le Net." Il ose me parler de coup de foudre... mais on ne se comporte pas comme une statue de marbre quand l'éclair frappe. Où est la passion ? Et surtout, où est passé son sourire ? Celui qu'Angus semblait faire éclore si facilement sur son visage, la fois où je l'ai rencontré ? J'ai envie de rire tellement c'est ridicule... j'en crois pas mes oreilles. Et lui non plus n'y croit pas, visiblement, à en juger par sa posture fermée et son manque d'enthousiasme."Ah ouais... t'as l'air totalement sous son charme, à cette meuf dont tu m'as jamais parlé. Elle s'appelle comment ? Tu l'as rencontrée où ? Je savais même pas que c’était fini entre Angus et toi. Je comprends rien à tout ça, parce que rien de ce que tu me dis n'a de sens, Damon !" Toujours penchée par-dessus la table, je crache les mots dans des murmures secs, énervés.
Mais Damon ne me doit rien, tout compte fait. C'est moi qui ai été stupide de croire que notre amitié comportait certaines règles tacites. Se dire la vérité, par exemple. Parce que le discours qu'il me sert semble appris par cœur, creux, dénué d’émotion réelle si ce n'est une sorte de frustration incompréhensible. "Je me fiche de ce que tu fais de ta vie, tu sais ? Que tu veuilles te marier avec la première venue, déménager à l'autre bout du pays, adopter sept enfants, ou même te lancer dans une carrière de chanteur d'opéra, je m'en tape. Je serai heureuse pour toi si toi tu l'es. Par contre... je supporte pas d’être prise pour une idiote. Et c'est l'impression que j'ai, là tout de suite." Je le scrute sans ciller, attendant d'accrocher son regard pour y planter l'avertissement. Ne me mens pas... ne m'insulte pas à ce point. Parce qu'une fois que cette limite aura été franchie... ce sera terminé. Aucun retour en arrière ne sera possible, et je vais être obligée de me préserver, de te couper de ma vie sans me retourner et je... je n'ai vraiment pas envie de faire ça.
Légèrement radoucie, je pose une main sur son avant-bras, cherchant une ancre alors que le navire tangue de plus en plus. "Parle-moi, Damon. Je sens qu'il y a un truc qui n'est pas normal et que tu me caches quelque chose. J'peux tout entendre, tu le sais bien. Alors... qu'est-ce qu'il se passe ?"
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.(c): sunlethrps (gif), luleaby (codage).
***
« Ouais. Faut croire que le hasard fait bien les choses, parfois. » Le pire était que le hasard faisait bien les choses parfois; Damon n’avait pas cette impression tant, sur une base régulière ces derniers temps, les chances n’étaient pas de son côté. Croiser par hasard Isabel était même presque un soulagement, finalement, face à toutes les autres choses qui arrivaient soit-disant par hasard dans sa vie - comme ce mariage, qui était un cheveu sur la soupe pour toute personne connaissant un minimum le jeune italien avant ce point là de non-retour. « Les gens parlent. Et... j'ai vu un article sur le Net. » Les étoiles n’étaient définitivement pas alignées pour lui. Là où dans toute cette situation de manière plus générale il aurait pu peut-être préserver cette petite bulle de tranquillité qu’il avait lorsqu’il était aux côtés de la brune, tout espoir de ce type venait de s’évaporer sous ses yeux. « On sait tous les deux qu’on peut pas croire tout ce qu’on voit et tout ce qu’on entend. » Il se mordait d’avance l’intérieur des joues à se dire qu’il en était venu à lui servir des banalités de cette sortes, des généralités qui ne prenaient pas racines chez lui puisqu’il n’y croyait lui-même pas. Mais c’était là le discours qui était attendu de sa part, les mots qu’il se devait de prononcer parce-que c’était à ça qu’il s’était accordé; pas de gaité de coeur, bien sur, mais malgré tout il avait promis de s’accorder à ce scénario. Et même pour les mauvaises choses, Damon était trop entier pour renier sa parole, malheureusement - surtout lorsqu’elle était donnée à son père.
« Ah ouais... t'as l'air totalement sous son charme, à cette meuf dont tu m'as jamais parlé. Elle s'appelle comment ? Tu l'as rencontrée où ? Je savais même pas que c’était fini entre Angus et toi. Je comprends rien à tout ça, parce que rien de ce que tu me dis n'a de sens, Damon ! » Il pouvait entendre autant que ressentir la colère qu’elle nichait en son sein, et malheureusement il savait qu’elle était légitime: il ne lui devait rien, mais s’il était resté fidèle à lui-même dans cette situation il n’aurait pas agi de cette sorte ici - ils le savaient tous les deux. Alors effectivement, rien de ce qu'il pouvait lui dire n’avait de sens, mais il ne lui était pas permis de l’avouer à haute voix ici; il ne pouvait que baisser le regard, laisser ses joues prendre une teinte cramoisie de honte aide colère envers lui-même d’être si faible. « Je suis désolé. » Qu’il murmura, mais il n’était même pas sur qu’elle puisse l’entendre tant il peinait à pousser sur sa voix pour que cela puisse être le cas. « Je me fiche de ce que tu fais de ta vie, tu sais ? Que tu veuilles te marier avec la première venue, déménager à l'autre bout du pays, adopter sept enfants, ou même te lancer dans une carrière de chanteur d'opéra, je m'en tape. Je serai heureuse pour toi si toi tu l'es. Par contre... je supporte pas d’être prise pour une idiote. Et c'est l'impression que j'ai, là tout de suite. » Parce-que c’était ce qu’il se passait, effectivement, malheureusement; à contre coeur, contre toute attente aussi là où il ne s’était jamais montré sous cet angle là avec elle - bien au contraire -, il était obligé d’agir comme si c’était elle qui ne comprenait pas la situation et qu’il était dans son bon droit. Oh, qu’il aurait aimé plutôt déversé ce que son coeur pensait de tout ça pour panser ce dernier et partager ses ressentis avec quelqu’un - là où il était forcé de tout garder pour lui et de se taire, sinon les conséquences seraient bien trop désastreuses.
La main d’Isabel posée désormais sur son avant bras, Damon releva quelque peu son regard et put voir dans le sien toute la colère, la contrariété et l’inquiétude aussi, malgré tout, qu’elle ressentait. Son coeur se brisa à l’intérieur mais il se devait malheureusement d’être fort au moins sur ce point et ne pas lâcher. Il avait déjà été assez faible sur bien d’autres points et cela pouvait couter cher à des personnes qui lui étaient chères, il se devait d’être fort pour ne pas faire davantage de dégâts. « Parle-moi, Damon. Je sens qu'il y a un truc qui n'est pas normal et que tu me caches quelque chose. J'peux tout entendre, tu le sais bien. Alors... qu'est-ce qu'il se passe ? » Elle pouvait tout entendre, et il savait qu’elle aurait pris sa défense dans ce cas précis.
Mais malheureusement, une fois encore, ce n’était pas aussi simple et il ne pouvait flancher à délier sa langue simplement pour son propre bien. « Je suis désolé. » Qu’il souffla une nouvelle fois du bout des lèvres, les yeux de plus en plus humides au fil des poignées de secondes qui s’écoulaient. Parce-qu’il avait envie de lui parler, il avait envie de lui dire toutes les choses qu’il cachait; il avait envie de lui raconter dans le moindre détail toutes ces choses qu’elle comprendrait parce-que certains points de leur histoire étaient que de trop similaires pour ne pas que ce soit le cas; parce-qu’ils avaient accrochés dès le premier jour et que discuter et se livrer avait semblé être la chose la plus simple qu’il n’ait eu à faire avec quelqu’un qui ne connaissais pourtant rien de lui à la base. Elle pouvait tout entendre, il le savait déjà puisqu’ils avaient partagé des discussions qu’il n’aurait jamais su avoir avec d’autres personnes - et pourtant son parcours de vie faisait qu’il en avait croisé plus d’une, qu’il avait eu l’occasion de rencontrer des histoires différentes et des personnes qui l’étaient tout autant. Mais avec Isabel, tout était différent et tout semblait si normal, si facile, qu’il en avait presque oublié pendant un instant que s’il avait pu avoir ce sentiment là un jour à ses côtés c’était parce-que le reste attendait tapi dans l’ombre - et qu’il venait de le rattraper. « Il se passe rien, je vais me marier, c’est tout. » C’est tout parce-que de toute manière il n’y avait pas matière à débattre: les décisions étaient déjà prises, pour lui sans son consentement pour la majorité, et les choses iraient dans le sens qu’il détestait déjà d’avance. Et le mot d’ordre était de en pas divulguer d’information qui pourrait compromettre le plan en marche - même si présentement, elle avait déjà su lire dans son regard et ses réponses, son comportement, que ce n’était pas dans l’ordre des choses et qu’il lui cachait quelque-chose. Oh, qu’il aurait aimé laisser libre court à ses pensées et à ses mots comme il l’avait tant fait de fois ces derniers mois. « Je veux pas te prendre pour une idiote, j’ai pas envie de te cacher quelque-chose. » Mais à la manière dont il pencha quelque peu sa tête sur le côté et aux efforts qu’il devait mettre pour ne pas se mettre à pleurer en cet instant, il était évident que ce n’était pas une question de ce que Damon voulait ici. « Ne pose pas trop de questions, par pitié. » Qu’il souffla une nouvelle fois, dans un soupir en espérant qu’elle prenne pour acquis ses mots.
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Isabel Flores
la belle épine
ÂGE : 23 SURNOM : Bel - mieux vaux éviter Isabel si vous voulez qu'elle réponde. Pas Isa, ni Izzy d'ailleurs, par pitié STATUT : Entre l’obsession pour Danaë, l’amitié ambiguë avec Mia et la rancoeur envers Gina… c’est le bordel sentimental. MÉTIER : (en burn-out) Barmaid à l'Octopus la moitié du temps, assistante de Lena Edwards l'autre moitié LOGEMENT : modeste appart en coloc' avec Mia au #101 Oxlade Drive (Fortitude Valley) POSTS : 415 POINTS : 1630
TW IN RP : période dépressive, homophobie familiale, mention de violence domestique et alcoolisme, (ex)relation prof-élève (age gap de 5 ans), relations amoureuses toxiques, perspective très négative de la religion TW IRL : aucun a priori - demandez-moi si vous hésitez sur un trucGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sens de la répartie aiguisé • fouineuse invétérée • parle couramment le flirt • deux pieds gauches • tête brûlée • asthmatique • fana de véhicules en tout genre, surtout les motos • humour noir • n’accepte de danser qu’après trois verres • la mauvaise habitude des clopes pour faire passer l’anxiété • allergique aux conversations superficielles • maître du silence inconfortable • va droit au but • café noir, sans sucre, à toute heure du jour • fan de True Crime • s’endort souvent en lisant des recueils de poésieDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Bel lâche des piques en #ff3366 RPs EN COURS : yasmin #2 ❀ (the secrets)
mac #1 ❀ (the confessions) RPs EN ATTENTE : Yasmin RPs TERMINÉS : Liste et chronologie à jour sur ma fiche de liensAVATAR : Jenna Ortega CRÉDITS : minasurtad4, tumgik, luomistaide, hoodwinkme, jofridapettersen, fassylovergallery cheekeyfire, artemidosgifs, lionheart-ress, kaceyrps, koala volant DC : Phenix Monroe, le rossignol en blouse bleue PSEUDO : Love INSCRIT LE : 29/08/2024
Could you find a way to let me down slowly? A little sympathy, I hope you can show me. If you wanna go then I'll be so lonely. feat. @Damon Williams
Je me demande si je me suis complètement trompée sur son compte. Ces derniers mois, on a passé tellement de temps ensemble : en cours, à la biblio, à la cafèt’, au parc, même dans ce café du coin à bosser, à rire, à partager nos galères. On a forgé une amitié, alors que c’était loin d’être gagné de mon côté. Mais Damon a ce côté solaire, affable, bienveillant qui m'a rendu la tâche plus facile. Comment ne pas s'attacher à lui ? Comment ne pas s'habituer à cette compagnie réconfortante alors que je me sentais si seule en sortant du lycée ? Mais là tout de suite, ce Damon que je connais est aux abonnés absents, remplacé par un clone au visage fermé et aux répliques robotiques. Alors ouais, je me demande si c'est moi qui ai complètement déliré, si je l'ai idéalisé, si j'ai projeté sur lui l'image du meilleur ami parfait que je me faisais, si j'ai pu occulter certains aspects de sa personnalité pour ne voir que ceux qui me convenaient, me servaient. J'ai l'impression de devenir folle. "Tu viens littéralement de me confirmer que c'est vrai !"
Je sens les regards peser sur nous, et quelqu’un me lance un "chut" agacé. J’ai parlé trop fort - c’est plus fort que moi. Je me ratatine sur ma chaise, le cœur qui bat la chamade. J'ai essayé de lui tendre une perche. J'ai voulu ériger un pont entre nous en espérant qu'il le traverserait pour me rejoindre de l'autre côté, et lui... il me dit qu'il est désolé - une seconde fois. De quoi, au juste ? Il ne le précise pas, et ça sonne comme le genre de phrase qu'on sort à quelqu'un lors d'une rupture amoureuse. "Je suis désolée, c'est pas toi... c'est moi." Ça ne veut rien dire, c'est vide de sens et d'explication. Et c'est là que je comprends. C'est trop tard. Je n'obtiendrai aucune réponse de lui, parce qu'il a déjà décidé que le sujet était clos. Il va se marier, "c'est tout."
Je lâche un rire amer en le regardant comme si je le voyais pour la première fois. Pas de questions, hein... je suis juste censée accepter que mon meilleur pote, avec qui j'ai parlé de tout et de rien, avec qui j'ai partagé nos souvenirs d’enfance, nos douleurs liées à nos identités queer dans des familles toxiques et homophobes, va se marier à une meuf sortie de nulle part, dont il n'a même jamais mentionné l'existence ? Est-ce que je surréagi ? Est-ce que je devrais juste hausser les épaules et acquiescer en disant, "ok, c'est ta vie, tu fais ce que tu veux" ? Sans doute que oui. Mais je n'ai pas ni cette maturité ni ce détachement. La douleur m’empêche toute prise de recul. Les traumas que je me trimballe sont une plaie qu'il vient de rouvrir et je me sens trahie, déçue et surtout... prise pour une idiote. Je suis incapable de ne pas lier cette situation à mon passé - je réagis par instinct, par mécanisme de défense, étranglée par l'émotion.
Je me lève d'un bond, récupère mon sac de la chaise, et lâche : "Félicitations. J’espère que ce sera un beau mariage." Mon ton est acide, tranchant. Parce qu'il est clair que je n'ai pas l'intention d'y aller... de toute façon, ce n'est pas comme s'il comptait m'inviter. Pour ça, il aurait fallu qu'il me l'annonce un jour. S'il m'avait exposé la situation, s'il s’était confié à moi, peut-être... peut-être que j'aurais pu passer outre son comportement. Mais je ne supporte pas les fuyards. Ni les menteurs. Ni les lâches. Et il vient de me prouver qu'il était les trois.
Sac sur l’épaule, je contourne la table et m’éloigne à grands pas, incapable de poursuivre cette discussion sans queue ni tête. Je lui ai ouvert une porte... et il me l'a claquée au nez. Il n'y a plus rien à dire, je n'ai plus rien à foutre là.
I'm walking away... from all the troubles in my life, I'm walking away towards a better day ☾☾
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on my mind:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
lieu: flashbacks, hors du temps.(c): sunlethrps (gif), luleaby (codage).
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Il aurait aimé pourvoir lui dire autre chose, lui répondre différemment et ne pas prouver les on dit qu’elle avait pu récolter ici et là au fil des conversations qu’elle avait pu avoir et entendre au détour des couloirs. Il aurait aimé aussi être celui lui annonçant la nouvelle, parce-qu’il savait que ce n’était pas anodin dans l’amitié qu’ils avaient construit qu’il ait ce genre d’étape pour sa propre vie à lui annoncer. Il aurait aimé, il aurait aimé beaucoup de choses - à commencer par ne jamais avoir à parler de ce mariage avec qui que cela puisse être, puisqu’il n’avait pas envie de se dire que c’était là le Destin qui l’attendait pour le moment. « Tu viens littéralement de me confirmer que c'est vrai ! » Il pinça ses lèvres, baissa son regard, laissa ses mains se mettre à jour avec ses doigts et emmener ces derniers. Oh, Dieu, qu’il aurait aimé se faufiler dans un trou de souris pour ne pas avoir à affronter son regard, son jugement, ses paroles et surtout sa tristesse. « Ouais. » Oui, il lui avouait que le mariage était réel; ce n’était pas pour autant qu’elle se devait de croire toutes les informations qu’elle entendait. Parce-que la situation était bien plus complexe que cela et rien que le fait qu’elle soit remontée comme une pendule face à lui le prouvait: ce n’était pas qu’une simple annonce de mariage, c’était quelque-chose de bien plus complexe, de bien plus profond et surtout de bien moins possible à exposer d’une manière aussi simple.
Le petit rire qu’elle échappa, en rien malgré elle il n’était pas idiot, lui brisa encore davantage le coeur; il était présentement en train de lui renvoyer exactement l’image qu’il s’était efforce à gommer à ses côtés, parce-que ce n’était pas lui ce genre de comportement: c’était ce que les autres autour de lui avaient façonné de sa personne. Il pourrait lui expliquer tout du début à la fin et ainsi rattraper cette immense erreur de ne pas l’avoir mise au courant - elle pourrait comprendre que l’emprise dont il était accablé avec son père était assez présente et puissante pour lui faire faire des choses qui n’étaient pas ce que son coeur aurait voulu. Elle aurait pu comprendre et entendre, elle aurait pu être une oreille attentive qui lui manquait présentement sauf qu’il n’était pas apte à en parler. A cette époque là, rien que d’imaginer s’ouvrir sur la question à quelqu’un d’autre l’emplissait d’un effroi qui n’était pas surmontable. Un jour, il réussirait à lui expliquer tous le tenants et aboutissants de la situation.
En attendant, Isabel n’était pas prête à prendre ses explications - ou son manque d’explications - pour argent comptant, et comptait surtout le laisser là en plan à en voir la manière dont elle se releva dans un geste rapide et agité. « Félicitations. J’espère que ce sera un beau mariage. » Elle ne pensait pas un mot de ce qu’elle venait de dire, il n’y avait pas besoin d'être devin ou quelconque génie pour entendre l’amertume et la déception dans sa voix autant qu’il pouvait les percevoir dans le regard qu’il osa enfin lui rendre. « Je suis désolé Bel… » Il n’avait pas d’autre argument, pas d’autre chose à mettre en avant. Que pouvait-il lui dire sans que cela ne vienne entraver tout le reste pour lequel il s’était engagé ? Damon avait promis, contraint et forcé, qu’il ne mentionnerait pas l’accord qui se tenait derrière ce mariage à quiconque; et malheureusement elle faisait partie de cette catégorie. Alors il se devait de garder le silence, il se devait de la regarder fondre intérieurement sous ses yeux alors qu’il voyait toute une partie importante de ces dernières années, de ce qu’ils avaient pu construire s’effondrer sans qu'il n’ait le pouvoir d’y faire quoi que ce soit. Aucun homme, aucun humain n’avait la force de soutenir une telle démolition, surtout sans l’intention de montrer patte blanche - oh, qu’il aurait aimé le faire, qu’il aurait aimé…
« Bel, s’il te plait… » Mais elle tournait déjà les talons, lui tournait le dos et en réalité il voyait que c’était le cas uniquement parce-qu’elle l’avait forcé à lui faire face alors qu’il avait agi de cette manière en premier entre eux. Son père le tuerait s’il apprenait que cette conversation même arrivait, il le ruinerait davantage s’il savait que son fils exposait leur secret, leur arrangement à la première personne qui passait à ses côtés - ce n’était pas le cas, Isabel représentait bien plus que ça pour lui, tellement plus mais Saül ne serait jamais apte à comprendre tout ça. Lui qui avait fermé son coeur au reste du monde pour observer ce dernier depuis sa tour d’ivoire ne pourrait jamais comprendre que son fils, trop sensible à ses yeux, n’était pas le même que lui et qu’il le serait jamais. Présentement malheureusement, c’était à cette idée là que Damon se conformait et c’était à cause de tout ça qu’il laissa passer à ses clés Bel alors qu’elle quittait les lieux en ne lui adressant aucun regard en arrière; pourquoi le ferait-elle, après tout, alors qu’il n’était qu’une déception ambulante et qu’il n’avait aucune capacité de pouvoir faire réellement le bien autour de lui ? Damon avait l’impression d’être condamné à faire du mal à ceux qu’il aimait - au moins, peut-être, réussirait-il à sauver la peau de celui qui représentait malheureusement la seule constante dans sa vie depuis qu’il était né, malgré tout ce qu’il était réellement.