i'm not a donor but i'd give you my heart if you needed it (rubis #24)
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i'm not a donor but i'd give you my heart if you needed it - @Ruben Hartfield ↣ crédits gifs/harley & megedonnelly
Mavis n’a pas eu le temps de réfléchir. Tout s’est passé si vite qu’elle n’a pas hésité un seul instant et qu’elle a laissé à son cerveau le droit d’agir selon les ressources infinies qu’il emmagasine depuis des années maintenant, puits de science et de connaissances à mettre en pratique par rapport aux urgences qui se présentent à elle. La décompensation soudaine du patient avec qui elle se trouve, c’en est une sacrée d’urgence, et quand bien même tout s’est vite enchaîné, elle a gardé une seule idée en tête tout du long : le sauver. C’est bien pour ça qu’elle est à Sydney avec une escouade de médecins du St-Vincent : travailler en temps réel sur le cas de cet homme qui a subi une opération lourde la veille et qui est devenu si important pour le monde médical à la vue des rebondissements autour de sa pathologie que, le bloc opératoire réquisitionné pour son intervention s’est métamorphosé en salle de classe au premier rang duquel Mavis s’est rendue, accompagnée de ses titulaires les plus notoires, dont Ruben fait évidemment partie. Elle a depuis quelques semaines maintenant mis de côté ce qu’elle ressent pour lui, et elle l’a traité comme n’importe quel autre supérieur. Elle l’a ignoré parfois, mais la majorité du temps, elle a couvé l’imminence de son changement de service et s’est sommée de prendre sur elle pour le supporter encore quelques mois, tout au plus. Elle n’est pas là pour se féliciter d’être à son contact, encore moins d’avoir été choisi pour l’accompagner lors de cette escapade en dehors de la ville. Non, elle est là pour apprendre, travailler, et sortir grandie d’une expérience qui pèsera lourd sur son curriculum vitae. Peu importe au fond si elle quittera le service de son père bientôt, elle profite de toutes les opportunités qu’on lui offre et ne pense qu’à une seule chose : sa carrière. Elle l’a top négligée ces derniers mois, et quelque part, elle n’ignore pas que ça lui portera préjudice un jour ou l’autre, ainsi elle est dans un état d’esprit qui ne laisse que très peu de place à la frivolité.
C’est encore plus le cas là, quand elle entend les bips autours d’elle s’affoler et qu’elle ne se laisse pas le temps de sentir que ça va mal tourner. L'équipe autour compte sur elle, c’est la plus qualifiée, alors l’intubation qu'on attend qu’elle pratique, elle la fait sans se demander si elle lui sera reprochée. Le patient a cessé de respirer, et si elle ne comprend pas pourquoi étant donné qu’il y a encore quelques minutes de ça, il se portait comme un charme, elle ne réfléchit pas. Le geste, elle l’a déjà fait, ce n’est pourtant pas le moins impressionnant, alors elle réunit tout son flegme tout en gardant en tête que c’est important qu’elle agisse vite, s’applique, et se coupe de ce qui se passe autour en restant concentrée sur son but. Elle ne doute pas qu’elle va y arriver, c’est ce qui la mène à réussir en vérité, tandis que le ballet des professionnels autour d’elle effectue ses taches avec la précision d’une chorégraphie répétée maintes et maintes fois. Quand tout est en place, que le ballon est laissée au soin d’une infirmière qui presse et décompresse pour insuffler de l’air au patient, Mavis relève la tête, et fait à Ruben qu’elle voit entrer en premier dans la chambre "Il a décompensé sans que je comprenne pourquoi, tout allait bien une seconde à peine avant que tout se mette à sonner." Ce n’est pas difficile d’oublier qu’elle le hait, à ce moment-là. En levant les yeux dans sa direction, elle ne cherche qu’une chose : ceux du professeur compétent qu’il a toujours été pour elle. Elle se recule pour laisser les infirmiers remonter les barrières du lit qui entourent le patient pour qu’il puisse être transféré ailleurs, là où on décidera quoi faire. Ruben fera partie de ceux qui prendront une décision, alors elle lui donne toutes les informations possibles pour qu’il le fasse dans les bonnes conditions "Il était éveillé, cohérent. On a discuté un moment de ses pansements dont il se plaignait, mais à part ça, il paraissait plutôt content de l’effet des antidouleurs puisqu’il m’a dit qu’il n’avait aucune douleur particulière ; qu’il manquait un peu d’appétit, mais après une opération aussi lourde, ça ne m’a pas choquée qu’il me le confie, et je l'ai rassuré à ce sujet en lui promettant un biscuit en plus pour sa collation de fin de journée si ça pouvait l’encourager à moins redouter le moment de passer à table." Elle réfléchit, essaye de puiser dans sa mémoire et compte sur ses doigts pour mieux remonter l’horloge de ses passages répétés ici, en réanimation, où elle est restée aux petits soins du patient avec une sollicitude plus marquée que ses comparses internes ; elle sait que c’est important, et si à l’extérieur de son rôle de médecin, elle n’est pas parfaite, lorsqu’il s’agit de son travail, elle est d’une méticulosité et d’une virtuosité qui ne la rend pas indigne de porter le nom de son père. Elle s’agace un peu en se disant que rien n’était alarmant, puis enfin contourne Ruben pour se couler dans l’ouverture de la porte histoire de sortir de la chambre où le silence est retombé, le patient emmené ailleurs, et reprend "Ses constantes étaient excellentes, sa saturation était bien au-dessus de la moyenne après une intervention comme celle d’hier, et son bilan sanguin était encourageant compte tenu des circonstances." En somme, même si elle ne le dit pas, elle ne comprend pas ce qui s’est passé, et nourrit l’espoir que Ruben et les autres pourront l’éclairer.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
***
Il était arrivé sur le pas de la porte de la chambre du patient au moment où Mavis retirait la lame du laryngoscope de la bouche du patient et qu’une infirmière se mettrait à pression le ballonnet, son stéthoscope sur les oreilles pour vérifier que tout soit bien en place. Il aurait pu passer le pas de la porte plus tôt, il aurait pu intervenir car en théorie il faisait partie de ceux se devait de rendre ce genre de décision, de mener tout ce beau monde à la baguette pour que tout se passe pour le mieux; il aurait pu et aurait peut-être du faire tout ça mais il savait aussi à quel point intuber n’était l’acte de soin le plus anodin et que laisser toute sa concentration à la jeune femme était surement la chose la plus logique et la plus responsable à faire. Il n’apparut alors dans son champ de vision que lorsqu’elle eut fini, poussant la porte vitrée, reportant un regard inquiet et plein de questions sur elle. « Il a décompensé sans que je comprenne pourquoi, tout allait bien une seconde à peine avant que tout se mette à sonner. » Son attention auditive était toute reportée sur Mavis alors que son regard parcourait la pièce pour attraper ici et là des informations qui viendraient lui expliquer ce qu’il s’était passé dans les deux dernières minutes - il n’avait surement pas besoin de bien plus pour comprendre. « Il était éveillé, cohérent. On a discuté un moment de ses pansements dont il se plaignait, mais à part ça, il paraissait plutôt content de l’effet des antidouleurs puisqu’il m’a dit qu’il n’avait aucune douleur particulière ; qu’il manquait un peu d’appétit, mais après une opération aussi lourde, ça ne m’a pas choquée qu’il me le confie, et je l'ai rassuré à ce sujet en lui promettant un biscuit en plus pour sa collation de fin de journée si ça pouvait l’encourager à moins redouter le moment de passer à table. »
S’ils ne s’étaient pas tenus dans une situation d’urgence où Ruben était réquisitionné en tant que professionnel titulaire sur le cas, et donc si son attention n’avait pas eu besoin d’être entièrement concentrer sur ces informations là, il aurait pu remarquer en silence, voire même en soulignant d’une manière ou d’une autre à haute voix, que c’était la première fois qu’elle lui adressait autant la parole en plusieurs semaines. En plusieurs mois, même, s’il se devait d’être honnête: toutes les conversations qu’ils avaient eu avaient coupé court parce-qu’elle en supportait plus de le voir ni de l’entendre.
« Ses constantes étaient excellentes, sa saturation était bien au-dessus de la moyenne après une intervention comme celle d’hier, et son bilan sanguin était encourageant compte tenu des circonstances. » Ses méninges en pleine réflexion, son corps avançait avec un automatisme à faire peur, les années de pratique en action, alors qu’il attrapait la tablette que lui donnait l’infirmière pour accéder au dossier du patient et surtout au dernier relevé des constantes qui avait été fait moins d’une demi-heure plus tôt. Les données qu’il avait dans ce dernier ne permettaient pas de corréler avec l’incident de parcourt dont il faisait preuve, comme le soulignait Mavis - mais il se devait de les vérifier malgré tout, même s’il la croyait sur parole, sino cela ferait de lui un piètre professionnel et c’était loin de ce qu’il était -, et il ne voyait pas comment il pouvait y avoir un lien avec l’intervention réalisée plus tôt dans la journée. « Il t’a rien dit de particulier ? » Les infirmiers sortaient le lit, l’avançaient dans le couloir, préparaient déjà le patient à passer à l’IRM pour qu’ils puissent avoir une meilleure vue d’ensemble sur ce qu’il était en train de se passer. Ruben posait la question à Mavis, mais il se doutait bien que s’il y avait eu un élément penchant dans ce sens là, elle lui aurait précisé en première intention. Encore une fois, c’était là simplement une manière de bien faire son travail tant tout le reste avait été spontanément mis de côté pendant qu’ils étaient sur place. « On va refaire une biologie, pour pouvoir comparer avec celle de sortie de bloc. Y’a forcément un élément qu’est passé à la trappe, c’est pas possible. » Il parlait autant pour lui, que pour Mavis à ses côtés, que pour l’infirmière qui allait devoir effectuer le travail, que pour quiconque avait envie de voir ses neurones tenter de ressortir un quelque-chose de productif de tout ça. « Tu te rappelles si y’a eu un médicaments qu’a été passé en plus de ceux qu’il a eu au bloc ? On a commencé l’antibiothérapie ? » Si ses doigts s’agitaient sur l’écran, que son regard suivait donc ce que ces derniers effectuaient, c’était pourtant à l’intention de la blonde qu’il s’adressait là: encore une fois, il avait confiance en les informations qu’elle pouvait lui donner. « J’espère qu’il fait pas un choc anaphylactique. » Si c’était le cas, les antibiotiques seraient probablement la cause si ces derniers avaient été commencé. Si ce n’était pas ça, il allait devoir creuser plus que ça mais en attendant il avait un patient intubé en urgences qui glissait sur une pente qui menait à un endroit funeste et il n’avait pas l’intention de le laisser aller au bout de cette dernière.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i'm not a donor but i'd give you my heart if you needed it - @Ruben Hartfield ↣ crédits gifs/harley & megedonnelly
"Non, rien." La situation est on ne peut plus délicate puisqu’elle est sûre que rien d’anormal n’est a déclarer sur le cas de ce patient qu’elle a gardé à l’oeil ces derniers jours, particulièrement aujourd’hui, d’ailleurs. Ça arrive parfois, que les patients décompensent, mais il y a toujours une raison derrière la dégradation d’un état qui, jusqu’alors, semblait rien de moins que sur la bonne voie. Ruben est à ses côtés, à chercher une raison à ce revirement de situation, et elle ne songe qu’à la certitude qu’il trouve la solution. Elle le sait infiniment plus doué que ceux qui se sont penchés sur le cas de ce patient, elle le sait infiniment plus doué qu’elle simplement à cause de ses notions qui lui ont été transmises pas nul autre que son père dont les méthodes d’enseignements ne sont plus à prouver. Elle quitte la chambre avant lui, s’attend à ce qu’il la suive en même temps qu’il consulte le dossier du patient en question, et réfléchit à toute vitesse, elle aussi. Mais bientôt, c’est la frustration qui s’empare d’elle, et doucement, elle murmure pour elle-même "C’est pas vrai, ça n’a aucun sens." Elle appuie sur le bouton d’appel du premier ascenseur qui se présente à eux. Elle refuse de rester là, à attendre qu’on vienne leur apporter des résultats : elle veut voir d’elle-même ce qui se passe, et incite donc Ruben, sans lui en faire la requête toutefois, à la talonner.
Il réfléchit à voix haute, elle ne l’empêche pas de le faire, elle-même enfoncée dans ses réflexions qui tournent à plein régime dans sa tête. Elle se repasse le film des derniers instants avant que tout ne s’affole, se demande si elle n’a pas fait quelque chose de mal. Mais non. Elle était uniquement présente pour vérifications, elle n’a fait aucun acte médical sur le patient qui lui souriait quand tout s’est compliqué. Appuyée dans le fond de la cage d’ascenseur, les bras tellement serrés sur sa poitrine qu’elle sent les battements de son coeur cogner contre ses poignets, elle se redresse à la question de Ruben et secoue la tête à la négative "Aucun autre, et l’antibiothérapie est en place depuis sa sortie du bloc. Si ça avait été une réaction allergique, c’est hier que tout serait parti en vrille, merde." Elle jure, c’est rare. Elle jure parce qu’elle a beau se torturer l’esprit et recentrer sa mémoire sur chaque détail qui lui sont passés sous le nez, elle ne comprend pas ce qui a pu se passer. Il y a des fois où il faut creuser plus loin, mais dans la présente, elle admet remettre brièvement en doute sa capacité à savoir le faire, et elle l’exprime à voix haute plus parce que ça l’aide que parce qu’elle cherche à ce qu’on lui dise le contraire "Je croyais avoir été consciencieuse, mais je suis peut-être passée à côté de quelque chose au cours des dernières heures." Elle est restée auprès de lui un moment, et si elle a eu droit à quelques heures de sommeils — une heure de sommeil en vérité, dispatchées sur plusieurs minutes au cours de la nuit dernière, d’où l’impression qu’elle a d’en avoir eu plusieurs quand ce n’est absolument pas le cas —, et elle a sauté le repas pour être disponible justement en cas de problèmes. En somme, plus elle y pense, plus elle se dit que c’est très possible que son acuité ait déclinée, et que ce soit sa faute : peut-être qu’elle a commis une erreur, après tout.
Ça lui est insupportable, tellement que ça la force à s’extirper de son coin d’ascenseur. Ainsi, elle s’approche de Ruben, lui attrape le poignet pour qu’il remonte un peu la tablette histoire qu’elle puisse s’y pencher et fureter les informations disponibles du regard. Elle le lâche presque aussitôt, ne fait pas toute une histoire de leur proximité dont elle ne tire aucune satisfaction, et colle presque son nez à l’écran. Survoltée, elle prend le droit de faire défiler les informations elle-même avec le bout de son doigt ; et la seule conclusion qui lui vient, elle lui a déjà faite tout à l’heure "Tout est normal. Les dernières transmissions sont encourageantes, et son dossier est à jour à la seconde près, je —" Soudain, elle se redresse, prend une profonde inspiration quand, bien obligée d’admettre ce qui lui brûle la langue, elle ajoute "Je comprends pas, Ruben." Elle tourne la tête dans sa direction, cherche ses yeux qu’elle trouve très vite, étant donné qu’ils sont proches. Si elle les affronte sans ciller, ce n’est pas dans l’idée de remporter une quelconque partie du jeu qu’ils ont joué durant des mois, mais bel et bien d’avoir une réponse concrète à quelque chose qui la laisse sans voix, et qu’elle lui supplie de partager. Elle ne le lui dit pas, mais dans son regard passe un je t’en prie qui lui brûle la langue.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« Non, rien. » Il se doutait de la réponse, tant il était certain que si le contraire avait été le cas il aurait déjà été mis au courant par Mavis; ça n’empêchait pas le fait qu’il aurait préféré ici qu’elle ait d’autres informations à leur apporter. Elle avait passé bien plus de temps au chevet du patient que ça n’avait été son cas à lui, elle était plus à même d’avoir appris quelque-chose. « C’est pas vrai, ça n’a aucun sens. » Il soupira de nouveau. « Je sais. » Parce-qu’il comprenait l’agacement qui pouvait être le sien: il le ressentait aussi. Il n’appréciait aucunement lorsque les situations tournaient de cette manière et que les réponses semblaient être difficiles à attraper, parce-qu’au milieu de leur questionnements de leurs tâtonnements se trouvait un patient qui était à l’article de la mort et qui méritait qu’ils trouvent le problème du jour. « Aucun autre, et l’antibiothérapie est en place depuis sa sortie du bloc. Si ça avait été une réaction allergique, c’est hier que tout serait parti en vrille, merde. »
A l’entendre jurer de la sorte - ils étaient faits d’un bois similaire pour bien des choses -, Ruben releva un regard surpris dans sa direction, autant les yeux légèrement écarquillés que les froncés un brin froncés. Il comprenait que le cas soit particulier et qu’il puisse la remuer de la sorte, il n’était pas non plus au plus haut de fierté présentement - il préférait bien sur quand tout se déroulait sans accrocs selon la théorie -; il ne s’attendait pas à ce qu’elle réagisse de cette manière là et en même temps, il avait peut-être un peu perdu de vue qu’elle était bien plus tôt dans le parcours de médecine que lui avait déjà franchi: c’était normal qu’elle ait des réactions de cette sorte encore, bien plus rapidement que ça pouvait être le cas pour d’autres assignés au dossier. « Je croyais avoir été consciencieuse, mais je suis peut-être passée à côté de quelque chose au cours des dernières heures. » - « T’as été consciencieuse. » Qu’elle soit au moins rassurée sur ce point là. « J’aurais pas approuvé que tu sois l’interne assignée à sa surveillance si je savais pas que ce serait le cas. » Et ça n’avait à voir qu’avec se compétences professionnelles cette déclaration là, ils le savaient tous les deux; ça n’aurait pas été le cas en tout temps, mais désormais il pouvait l’affirmer sans trop de problèmes. Il inspira longuement à la suite. « Après t’as peut-être quand même manqué quelque-chose. Tout comme j’ai du en manquer une aussi, ainsi que tout le monde sur le cas. Comme on a pu ne rien manquer et que ce soit vraiment sorti de nulle part. C’est rare, mais ça arrive parfois. » Mais apparemment, ce n’était pas les paroles qu’il prononçait là qui changerait quelque-chose, ou pas de cette manière là; puisqu’elle se délogeait du fond de l’ascenseur pour s’approcher de lui - ici, il ne craignait pas pour sa vie lorsqu’elle agissait de la sorte, c’était déjà ça - et lui attraper le poignet, mettant dans son champ de vision la tablette qu’il baladait depuis le début. Il pinça les lèvres - il n’en avait que faire du geste, en revanche il notait quelque-chose d’autre: elle perdait légèrement pieds. « Tout est normal. Les dernières transmissions sont encourageantes, et son dossier est à jour à la seconde près, je — » En se redressant, leurs regards se croisèrent. « Je comprends pas, Ruben. » - « Je sais. »
Retirant de nouveaux la tablette de son champ de vision même si elle ne portait plus son attention sur cette dernière, il tourna complètement son corps pour lui faire face désormais. Dans d’autres circonstances, il se serait permis de poser ses mains sur ses épaules pour apporter une sorte de réassurance à la jeune femme - il ne se permettrait plus au temps présent d’agir de la sorte. Il soutint son regard avec un brin plus d’instance, en revanche. « Et je sais que c’est pas la réponse que t’attends là, mais je sais pas non plus. Si ça peut au moins te rassurer. » Il aurait préféré lui donner une réponse toute faite, toute prête, qui aurait permis qu’elle laisse ses méninges en repos un instant ou deux. « Y’a des fois comme ça où des choses arrivent et on sait pas pourquoi. On va chercher pourquoi, on va pas laisser ça comme ça, mais pour l’instant je peux pas te dire ce qui va pas. » Il pinça quelque peu ses lèvres. « Je peux te dire aussi que c’est le cas pour toutes les personnes qui bossent avec nous sur ce cas, ou que si l’une d’elle sait quelque-chose alors elle a mal fait son travail donc j’espère sérieusement que personne sait réellement ce qu’il se passe. » Tournant de nouveau la tablette, il la tendit cette fois ci complètement à Mavis pour qu’elle la prenne dans ses mains; après tout, elle allait en avoir besoin. « C’est pour ça que pour l’instant, la seule chose dont je suis sur c’est qu’on va refaire des tests, qu’on va tout repasser en revue pour savoir quels sont les éléments qui peuvent nous problème et déterminer ce qu’on peut faire pour les arranger. Procéder par élimination jusqu’à temps qu’on trouve ce qui va pas. » Et s’il était si calme de son côté pour le moment, c’était parce-qu’il avait foi en l’idée de réussi, qu’il avait confiance en les capacités que les médecins travaillant avec eux pouvaient posséder; qu'il avait aussi confiance en lui et en l’idée qu’il pouvait réussir - tout en sachant qu’il n’avait absolument aucun visuel sur l’avenir et que cela aidait, il ne fallait pas nier.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i'm not a donor but i'd give you my heart if you needed it - @Ruben Hartfield ↣ crédits gifs/harley & megedonnelly
Elle lâche un petit rire lorsqu’il appuie ses paroles à propos de sa rigueur, elle se permet même de secouer très légèrement la tête en roulant des yeux et en se disant que c’est plus fort que lui, qu’il est obligé de soulever qu’il y est pour quelque chose dans sa présence ici, avec lui, quand en réalité, c’est son père et personne d’autre qui a insisté pour qu’elle fasse partie du voyage dans le but de la convaincre de rester dans son service au terme de sa première année d’internat. Elle ne verbalise rien cependant, ne fait rien de plus non plus. Quelque part, ce petit enchaînement de micro-expressions n’est qu’un réflexe nerveux, le genre qu’on lâche quand on ne sait pas réagir autrement face à un danger imminent, une situation qui semble sans issue. Mavis s’en veut de ne pas savoir reprendre le dessus sur une conjoncture qui la fait douter sur ses propres capacités ; que Ruben ne les remette pas en doute, ça ne l’aide pas sur le moment, qu’il la brosse dans le sens du poil non plus d’ailleurs, mais elle s’abstient de le lui dire, lui faisant seulement finalement "Je sais ce que je vaux, c’est pas ça la question." Elle ne le remerciera pas de croire en elle, elle a arrêté de vouloir à tout prix l’inclure dans son parcours, il faut qu’il fasse avec. Toujours est-il qu’il le sait très bien, lui aussi, que la question n’est pas là, et que sa présence ici, en parallèle de l’insistance de son père, elle la mérite bien plus que certains autres qui étaient avec eux dans le bloc hier et qui le seront peut-être aujourd’hui si le patient doit retourner sur la table. Elle n’a pas envie que ce avec quoi elle est au prise devienne un échange de compliments qu’ils savent tous les deux qu’elle mérite ; elle remet en doute le fait d’avoir été consciencieuse, oui, et c’est seulement parce qu’elle est fatiguée, qu’elle le sait, que l’erreur est humaine, et que pour un interne en médecine comme elle, ça peut faire peser une chape de plomb sur sa future réputation : elle ne veut pas qu’on la dorlote, elle n’en a pas besoin. Elle veut juste comprendre, point final.
Alors elle fait en sorte de comprendre. Elle s’approche de Ruben, consulte la tablette qu’il tient dans la main et s’en remet à lui, à ce qu’il a dans la tête et à son expérience. Mais comme elle s’y attendait, il n’a pas de réponse à lui accorder, et ça ne la rassure pas, comme il semble le penser "Non, ça me rassure pas." Autant le lui dire "Ça me donne juste le sentiment que, sur ce cas, on est aussi incompétents l’un que l’autre." C’est dur, mais elle s’en moque. Elle secoue la tête, et c’est plus franc cette fois. Elle est frustrée par la manière dont les évènements s’enchaînent, et elle est encore plus frustrée que, pour une fois, Ruben semble tout autant démuni qu’un subalterne ; et elle n’y pense pas sur le moment, mais plus tard, certainement que ça n’arrangera pas l’image déplorable qu’elle a de lui désormais. Il fait ce qu’il peut pourtant, elle l’entend parce que c’est la même chose de son côté. Elle réfléchit en même temps qu’elle cherche dans ses yeux les réponses aux questions qu’elle se pose, ne voit pas grand-chose étant donné que c’est hors de leur portée, et que s’ils aiment prétendre le contraire, ils ne sont rien de plus qu’humains : certaines voies sont impénétrables, n’est-ce pas ? Elle souffle, attrape la tablette qu’il lui tend pour de bon et que laquelle elle repose ses yeux en ne pouvant s’empêcher de la consulter. En silence, elle passe d’un onglet à un autre, vérifie, compare avec, en bruit de fond, la voix de Ruben qui continue de tourner autour du sens commun "Ça peut prendre des heures." commente-t-elle, à raison "On est une dizaine à graviter autour de ce patient, ça va terminer en foire d’empoigne alors qu’on est même pas sûrs de réussir à le sauver." Elle annonce cette vérité toute crue en, de nouveau, plongeant son regard dans celui du docteur pour qu’il prenne la mesure de son défaitisme et compose avec.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« Je sais ce que je vaux, c’est pas ça la question. » Il pinça un instant ses lèvres en les appuyant l’une sur l’autre: non, effectivement ce n’était pas la question et il ne remettrait pas en question qu’elle ne s’en pose pas, justement, sur ce point là - ce serait l’hôpital se moquant de la charité s’il le faisait. En revanche, le point sur lequel il ne relèverait rien non plus parce-que ce n’était pas sur ça que le débat portait ici, était le suivant: si une partie de lui avançait de telles paroles pour la rassurer elle, ce n’était pas pour cela entièrement qu’il les avançait ici; il avait tout le côté aussi où parce-qu’elle était simplement bonne dans ce qu’elle faisait, il la laissait surement bosser un peu plus de son côté que d’autres internes gravitant pourtant autour du cas eux aussi. Elle avait d’excellentes connaissances, et un très bon sens de réflexion professionnel - ils en avaient besoin là; rien de plus, rien de moins. Se permettre en plus au passage de la rassurer, si jamais c’était ce dont elle avait présentement besoin, c’était un bonus et non le but ultime.
Ce n’était pas les situations qu’il préférait, mais malheureusement c’était la réalité: parfois, il n’avait pas la réponse toute prête à être utilisée chaque situation. Parfois il lui fallait plus d’informations, il lui fallait recevoir de nouveaux résultats aux tests, un nouveau point de vue, n’importe quoi qui pourrait aider à la compréhension de la situation parce-qu’en l’état des choses ce n’était pas possible de découdre tout ça. Elle n’était pas la seule dans cette impasse ici, ils y étaient tous - il y était sans le cacher. « Non, ça me rassure pas. » Il fit une petite moue: il avait prévenu que ce n’était pas la réponse qu’elle voudrait entendre. « Ça me donne juste le sentiment que, sur ce cas, on est aussi incompétents l’un que l’autre. » - « Aoutch. » Pas que ce n’était pas vrai, ou pas mérité d’une façon - mais elle n’était pas obligée de le dire de cette manière là; cependant, il ne ferait pas d’autre commentaire: ils n’étaient pas là pour se prendre le bec sur des détails de cette manière là, et qui plus était il accueillait volontiers une remarque de sa part qui n’était pas réellement motivée par l’idée de lui faire du mal. Elle avait raison: présentement, il avait autant les mains vides qu’elle. Son égo peinait à se dire que cela pouvait être le cas, mais il s’en remettrait - pour une fois - parce-qu’il avait d’autres atouts par rapport à Mavis: il avait plus d’expérience qu'elle. Et s’il savait que cela ne suffisait pas toujours - ce qui important à avoir comme corde à son arc -, cela lui permettait de voir un peu plus loin que simplement sur la situation au présent. « Ça peut prendre des heures. » - « Je sais. » Ou des journées mêmes selon les tests qu’ils pourraient faire passer au patient. « On est une dizaine à graviter autour de ce patient, ça va terminer en foire d’empoigne alors qu’on est même pas sûrs de réussir à le sauver. » Pinçant ses lèvres, il ne rebondit pas de suite sur ses paroles; pourtant, elle mettait un point important en avant et il vit dans le regard qu’elle lui lança là qu’elle intégrait l’immensité de cette information là. Alors Ruben laissa passer un instant de silence, et un autre - avant d’inspirer et de soupirer. « Alors qu’on est pas surs de le sauver, non. » Parce-que c’était l’autre partie qui n’était pas plaisante de toute cette histoire: ils auraient tant travaillé pour que cela se termine de cette manière était un concept dur à avaler et à appréhender, surtout dans une organisation de soins qui prenait en compte plusieurs spécialités de plusieurs établissements. Mais il y avait aussi toujours malheureusement cette possibilité là - que leurs efforts ne portent pas leurs fruits.
« Ce sera pas foire d’empoigne, parce-que dans ce type de situation y’a toujours une personne qui se positionne au dessus des autres pour prendre les décisions et éviter que ça devienne un baie de sang. Il faut pas oublier que y’a une vie humaine au milieu de tout ça. » Il plissa le bout du nez. « C’est déjà trop souvent arrivé, maintenant les cas comme ça sont gérés un peu différemment pour éviter que tout le monde y aille de son idée. » Il ne lâchait pas le regard de Mavis pendant qu’il parlait, même s’il sentait bien que l’ascenseur dans lequel ils se tenaient allait bientôt arrivé à l’étage qu’ils comptaient atteindre. « Par contre toutes les idées sont étudiées et sont bonnes à prendre. Parce-que comme tu l’as souligné: on est tous ignorants quand on en arrive à ce stade là. » Même si ça ne faisait pas du bien de se remettre en question de cette manière là. « Ca peut prendre des heures malheureusement. Est-ce que tu sens d’attaque ou tu préfères prendre du repos maintenant ? » Parce-qu’il voyait bien qu’elle tirait sur la corde - pas au point que cette dernière en soit à se briser, mais il connaissait par coeur les traits de son visage, et quand ces derniers étaient reposés ou non. Ben savait que ce genre d’informations n’était pas tiré de l’avoir côtoyé sur de trop nombreux dossiers à l’hôpital mais par un biais privé et si désormais il ne désirait plus user de ce dernier pour le travail, là il le faisait parce-qu’il savait ce qu’il les attendait dans les prochaines heures, voire les prochains jours. Et il ne la laisserait pas travailler si elle n’était pas apte à donner cent pour cent de ses capacités.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i'm not a donor but i'd give you my heart if you needed it - @Ruben Hartfield ↣ crédits gifs/harley & megedonnelly
L’atmosphère est dense dans l’ascenseur, ça appuie désagréablement sur la peau de Mavis qui la sent à vif sous l’épaisseur de sa blouse. Il y a une urgence malsaine qui pèse sur ses épaules, mais aussi sur les épaules de Ruben à côté de qui elle se tient sans faillir, bien qu’elle se sente totalement démunie face à la situation qui leur est tombée sur le coin du nez. Soudainement, trop sans aucun doute, la jeune femme pense à son père. L’espace d’un très long instant suspendu, elle se perd dans sa propre tête, dans ses propres pensées, ses yeux défaisant la focale de la tablette qu’elle s’obstine à consulter comme d’autres consultent les prédictions d’une boule de cristal de malheur. Elle sent son coeur se mettre à battre la chamade dans sa poitrine quand elle se demande dans quelle mesure il sera déçu face à la manière dont les choses se sont passées avec ce patient.
Qu’est-ce que ça le mènera à penser de ses capacités dans lesquelles il puisait tant d’espoir ? Son ventre se noue, sa gorge se serre, elle peine à déglutir et s’enferme dans un court silence. Elle n’est pas la seule impliquée dans les soins de cet homme, mais elle sait bien mieux que quiconque que, si Leon s’est démené pour qu’elle fasse partie de l’escouade de médecins envoyés en mission à Sydney, c’est parce qu’il attendait d’elle qu’elle se démarque de la masse. Elle peut encore le faire, rien n’est perdu, tout est encore à faire, mais le coup que lui met cette dégradation de l’état de ce patient est brutal et lui fait redouter d’être mise à l’amende par ceux qui ont plus d’expérience qu’elle. Elle a beau être douée, elle n’est qu’une novice au milieu des pontes qui forment l’équipe impliquée, ainsi elle pourra difficilement montrer de quel bois elle se chauffe. À partir de maintenant, chacun voudra combattre avec hargne et ressortir vainqueur d’un combat contre un ennemi encore invisible pour l’heure. Elle est frustrée, Mavis, et ça se voit. Cependant, elle reprend vie, soupire, et se contraint à écouter Ruben rebondir sur les paroles qu’elle lui a dites quelques instants plus tôt seulement. Ça lui fait froncer les sourcils de l’entendre lui faire une mise en garde ; il ne peut s'agir que de ça, sinon pourquoi s’évertuerait-il à prononcer ces mots-là ? "Je sais qu’il y a une vie humaine en jeu, Ben." Ben "Tu penses que je veux savoir le fin mot de l’histoire pour quoi, recevoir un trophée ?" Il y a un peu de ça, elle mentirait si elle jurait le contraire. Mais avant tout, c’est pour sauver quelqu’un avec qui elle a discuté et sympathisé, et qui même sans ça, mérite de s’en sortir comme tout un chacun. Elle secoue la tête, déloge brusquement son regard de celui de Ruben qui lui explique comment sont gérés les cas délicats comme celui de ce patient "Ça n’empêchera aucun des internes impliqués de se tirer dans les pattes." A-t-il oublié comment se déroule les choses à ce stade d’un cursus comme le leur ? "On dirait que t’as oublié de quoi on est capable quand on a tout à prouver." lui fait-elle remarquer en regardant en l’air, sa tête continuant à se secouer imperceptiblement. Il a une belle place Ruben désormais. C’est un chirurgien reconnu, c’est un chirurgien qui compte. Ce n’est pas le cas de tout le monde dans l’équipe, et si elle ne se juge pas mauvaise, elle n’ignore pas non plus qu’une certaine pression repose sur ses épaules parce qu’elle est la fille de Leon Barnes : ses erreurs sont davantage scrutées que celles des autres, c’est bien pour ça qu’elle est tant redoutable avec les autres et avec elle-même. Elle ne peut se permettre d’être médiocre : elle doit se battre, voilà tout.
Elle soupire à nouveau, rend la tablette à Ruben tandis qu’il continue son petit discours. Elle sait tout ce qu’il est en train de dire là, elle ne voit pas l’intérêt d’y ajouter quelque chose. Chacun va se pencher sur le cas de ce patient, chacun va passer à la loupe son dossier pour savoir ce qui a pu déconner à un moment donné, et chacun va y aller de sa petite hypothèse pour réussir à trouver en premier ce qui a causé cette décompensation fatale — ou pas, les prochaines heures seront déterminantes à ce sujet. Il lui demande si elle a besoin de repos, Mavis le fixe à nouveau "Et être traitée de lâche par les autres parce que j’aurais voulu dormir une heure ou deux ? Tu crois vraiment que j’ai besoin d’être la risée de l'équipe sur un cas pareil ?" Il pense à elle, à son bien-être, ça devrait la toucher ; ça ne fait que l’agacer parce qu’elle a le sentiment qu’il veut l’évincer, tout simplement. Elle le jauge, durcit l’expression de son visage quand ses yeux retrouvent les siens au bout d’un moment donné "Dis-moi tout de suite que tu me veux pas dans les pattes, j’irais traîner dans celles de quelqu’un d’autre." En fait, elle ne compte traîner dans les pattes de personne en particulier, elle compte juste bosser comme une forcenée sur les derniers résultats du patient et les étudier dans tous les sens pour se donner les moyens de le sauver.
Son agressivité soudaine n’est appelée que par la fatigue, rien de ce qui la lie à Ruben — leurs difficultés de communication, leurs problèmes personnels : leurs sentiments, en somme — ne rentre en ligne de compte. S’entendant lui parler de cette façon, prenant un peu de hauteur aussi pour se voir le regarder avec les yeux ouverts en grands, cerclés d’une légère ombre mauve qui rend sa peau diaphane plus translucide encore, elle comprend qu’il a raison "Je m’excuse. J’en peux plus, je suis fatiguée." admet-elle enfin tout en se frottant le visage le temps de se remettre les yeux bien en face et l’esprit à l’endroit. Elle se laisse légèrement appuyer contre la paroi de l’ascenseur, baisse la tête et avale sa salive en serrant les dents. Elle n’a jamais été aussi à cran, et ses émotions sont réelles sur l’instant ; elle est perdue, mal à l’aise d’être passée à côté de quelque chose alors que c’était elle qui se trouvait dans la chambre du patient à ce moment-là. Après un petit temps, elle reprend à l’encontre de Ruben qu’elle ne regarde plus quand elle se redresse et qu’elle passe une main dans ses cheveux coupés au carré "Je vais me trouver un coin pour me reposer un peu, mais tu me promets que tu me laisseras pas dans l’ignorance si quelque chose se passe pendant ce temps ?" Ruben n’est pas un professionnel de la promesse tenue, il est cependant un professionnel de la santé qui a une conscience aigüe de ce qui est bon de faire ou non, et qui a un sens du devoir qui le rend plus fiable dans l’exercice de son métier que dans la vie courante. Sur l’instant, c’est sur le chirurgien qu’elle connait et qu’elle admire que Mavis compte, pas sur l’homme qui l’a déçu, qu’elle aime certainement encore quelque part au milieu de toute la haine qu’elle éprouve à son égard et qu’elle regarde là, un côté de sa tête posée contre la paroi de l’ascenseur, la mine épuisée d’avoir trop travaillé au cours des dernières heures, et le corps tourné légèrement dans sa direction.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
lieu: sur la route.(c): megedonnellygifs (gif), luleaby (codage).
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« Je sais qu’il y a une vie humaine en jeu, Ben. » Ben; oh, ce serait mentir de dire que ça ne remuait pas quelque-chose en lui de l’entendre prononcer ce surnom qu’il détestait pourtant initialement. Elle ne l’avait pas utilisé pendant tant de temps, trop occupée à le mépriser à distance et à s’appliquer à remettre les choses à leur place entre eux, qu’il en avait presque oublié à quel point c’était plaisant qu’elle le dise de cette façon. « Tu penses que je veux savoir le fin mot de l’histoire pour quoi, recevoir un trophée ? » - « Non. » Pas que: il la connaissait assez et connaissait surtout mieux que d’autres sa manière de fonctionner au niveau de ses études et son travail tant cela ressemblait à la manière qu’il avait lui de gérer les choses - si bien qu’il savait qu’elle faisait ça effectivement en partie pour le trophée à la fin mais pas que. « Tu veux savoir, c’est tout, c’est pas une tare. » D’aimer acquérir les connaissances; il ne la pointerait pas du doigt en premier. « Ça n’empêchera aucun des internes impliqués de se tirer dans les pattes. On dirait que t’as oublié de quoi on est capable quand on a tout à prouver. » Il pinça ses lèvres un instant, les fit glisser l’une sur l’autre ensuite alors qu’il tournait son regard en le laissant agripper le plafond de son globe orbitale un instant de trop surement. « J’ai pas oublié Mav. » Pour lui rendre la pareille - elle allait détester. « Je sais très bien comment c’est. Mais je sais aussi qu’on nous a demandé d’être beaucoup plus prudents. Surtout qu'on est pas chez nous ici, et qu’on a pas tous les appuis qu’on peut avoir au St Vincent. On est pas prioritaires non plus. » Parce-que si toutes les idées seraient bonnes à prendre, il ne remettait pas cette partie là en question, il savait aussi que pour éviter les conflits inutiles les choses seraient aplaties bien plus rapidement qu’elles ne pouvaient l’être ailleurs; et le but n’était pas de gâcher l’entente qu’il pouvait exister entre les deux établissements à cause d’une gué-guerre entre les internes: les diplômés avaient tous reçu l’ordre d’être vigilants sur ce point là.
Si la partie sur les internes la faisait réagir de manière modérée, Ruben n’était pas idiot et il sait en revanche que ces paroles là la feraient bondir bien davantage - been there, done that et tout ce charabia. « Et être traitée de lâche par les autres parce que j’aurais voulu dormir une heure ou deux ? Tu crois vraiment que j’ai besoin d’être la risée de l'équipe sur un cas pareil ? » Le regard qu’il lui lançait soulignait sans trop de mal tout ce qu’il en pensait, qui était loin d’évincer son ressenti au contraire: il comprenait; simplement il avait un peu de plus de recul et d’expérience dans le domaine - et si ça l’enrageait autant, elle ne pouvait malheureuse rien en faire. « Dis-moi tout de suite que tu me veux pas dans les pattes, j’irais traîner dans celles de quelqu’un d’autre. » - « Mav. » Qu’il glissa d’un ton plus appuyé, sans pour autant hausser ce dernier, alors qu’il voyait très bien ce qu’il se passait. Et elle dut s’en apercevoir, puisqu’il crut voir une certaine étincelle dans son regard alors qu’elle se reprenait - autant dans sa stature que dans ses paroles, reprenant ces dernières dans la foulée. « Je m’excuse. J’en peux plus, je suis fatiguée. » - « Je sais. T’en fais pas. » Elle n’avait pas besoin de s’excuser, pas pour ça en tous cas - surtout qu’il ne prendrait pas mal les prises de becs lorsque cela concernait le boulot, c’était aussi ce qui formait et permettait de ne pas rester la tête dans le sable trop longtemps dans certaines situations. Reposant ses yeux sur elle, il soupira quelque peu: il voyait bien malheureusement qu’il ne pouvait rien faire pour la détresse qui était la sienne présentement, hormis rester dans ce cadre professionnel qui se devait d’être le leur désormais, et bien sur que ça le rongeait de l’intérieur. Il ne saurait jamais être indifférent face à Mavis, et d’être contraint de le faire n’arrangeait pas l’idée de l’être - cela le retenait même et lui rendait la tâche davantage difficile. Mais il s’y pliait, parce-que c’était de cette façon là que les choses se devaient d’être désormais.
Le silence resta le sien encore un instant, avant qu’elle ne se redresse pour se remettre d’aplomb; il savait qu’elle avait la force nécessaire en elle et qu’il n’était question que d’une légère passage ici qui serait vite oubliée - mais pour ce faire… « Je vais me trouver un coin pour me reposer un peu, mais tu me promets que tu me laisseras pas dans l’ignorance si quelque chose se passe pendant ce temps ? » Lentement, le regard de Mavis finit par attraper le sien et il savait malheureusement que qu’importait la promesse qu’elle lui demandait de faire ici, il s’y plierait. Alors, les portes de l’ascenseur résonnant dans son dos lui indiquant qu’ils étaient arrivés à l’étage qu’ils visaient initialement, il ignora cette information pour demander à la machine d’être transportés à un autre étage - il rejoindrait le reste de l’équipe ensuite, ayant déjà envoyé ses demandes concernant le patient via la tablette avant qu’ils ne montent dans la boite en métal. « Suis moi. » Il attendit que l’ascenseur arrive à l’étage suivant, pour sortir de ce dernier et faire un geste de la tête à la jeune femme pour qu’elle le suive; et arrivé devant l’une des portes du couloir il ouvrit cette dernière pour rester dans l’encadrement. « Dors un peu, ok ? » C’était l’une des chambres de garde qui avaient été montrées aux médecins quand ils étaient arrivés ici, alors que les internes avaient déjà les bras chargées de tâches à exécuter. « Je viens te réveiller dans deux heures. Ou j’enverrai quelqu’un le faire pour moi si jamais je suis pas dispo. » Il pencha quelque peu la tête sur le coté. « Promis. » Et il tiendrait sa promesse parce-qu’il savait à quel point ce genre de situation était importante pour elle, et parce-que l’équipe aurait besoin de toutes les mains et tous les cerveaux disponibles pour réussir à travailler au maximum de leur capacités. Ben finit par indiquer du plat de la main la chambre avant de se reculer, ne se trouvant plus désormais dans le chemin qu’elle aurait besoin d’emprunter pour entrer dans la pièce. « Et tu repars d’ici plus tôt, appelle moi. Je te dirai où en est le patient. »
:
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i'm not a donor but i'd give you my heart if you needed it - @Ruben Hartfield ↣ crédits gifs/harley & megedonnelly
Elle exècre au plus haut point que Ruben la connaisse assez bien pour deviner sans mal que ce qu’elle cherche le plus dans toute cette abominable histoire, c’est des réponses aux questions qu’elle se pose, et qui tournent, tournent, et retournent. Elle exècre qu’il ne lui faille qu’une zeptoseconde pour le verbaliser. Avant d’être des ennemis, ils étaient autre chose, et s’en rappeler à ce moment précis, ça ne lui fait pas plaisir. C’est ça aussi qui la rend prompte à lui sauter à la gorge, bien que ça ne dure pas, et qu’elle retrouve rapidement la raison. En attendant, elle l’écoute et elle secoue la tête, ne supportant pas de se faire dicter les choses par quelqu’un qui la connait assez pour anticiper la frustration qui l’habite à ce moment. Il lui rappelle à quoi ils sont soumis, et par définition, elle est bien obligée de s’y plier, mais elle n’aime pas ça, et traite la douce consigne de Ruben comme une injustice. Elle a envie de se battre pour connaitre le fin mot de l’histoire, elle a surtout envie de se battre pour que ce patient sur qui chacun des membres de l’équipe constituée pour s’en occuper s’en sorte vivant et fasse mentir les statistiques. Elle pourrait en pleurer, mais bien sûr, elle ne le fait pas. Elle a dû mal à gérer ses émotions depuis quelques temps, mais elle peut au moins gérer celle-là ; elle ne pleurera pas, elle en est sûre, et fait à Ruben "Je compte pas foncer dans le tas non plus. Je sais ce qui est bon de faire ou non, je sais ce que je fais." Il faut qu’il entende que, en dépit de son manque d’expérience, elle n’est pas idiote pour autant, et que si son ambition est un moteur pour elle, elle ne deviendra jamais un frein. Elle sait bien se comporter, l’a-t-il oublié parce que tous les deux ont dépassé certaines limites au cours des mois passés ?
Elle s’agace, donc, et aussi étrange que ça puisse paraître au principal intéressé, elle s’en rend compte, et se compose bien vite une nouvelle ligne de conduite. Elle a tendance à le tenir responsable de plein de choses, mais il ne peut pas être tenu responsable de la situation qui est en train de se dérouler, alors elle s’excuse, lui explique qu’elle est fatiguée parce qu’elle l’est, et qu’il est le mieux placé pour le comprendre. Elle n’irait pas jusqu’à souhaiter qu’il ne lui en tienne par rigueur, mais ça la soulage de l’entendre réagir à la hauteur de son intelligence. Il se comporte en adulte, entend la détresse qu’elle partage avec lui, et lui concède un peu de lest parce qu’elle en a besoin. C’est inédit, mais est-ce réellement surprenant ? Durant un temps, Ruben a été un enseignant exemplaire pour Mavis, et bien que leurs griefs personnels ont entaché cette dynamique, elle n’oublie pas combien elle a appris de lui, et combien elle a aimé être sa protégée. Sans crier gare, elle se sent envahie par une vague de nostalgie qui la fait le dévisager pendant quelques secondes seulement, mais surtout se souvenir que, si elle l’a choisi lui pour assurer sa formation, se jouant des dés pour y parvenir, c’est parce qu’elle est impressionnée par ce qu’il a accompli tout au long de sa carrière, et qu’elle rêve d’être comme lui. Est-ce que ça lui manque, ce lien qu’ils avaient, cette osmose qui était la leur lorsqu'il s’agissait de travail ? Elle ne songe même pas à leurs ébats, elle ne songe même pas à leur relation dans son ensemble, elle songe seulement à ça : l’assurance d’avoir trouvé, à l’époque en tout cas, un binôme qui, en plus de la compléter, était impliqué dans sa formation sans brader sa volonté de faire d’elle une égale, et rien de moins que ça.
Elle se perd dans cette contemplation à distance, se secoue finalement les puces lorsque la petite musique de l’ascenseur leur indique qu’ils sont arrivés au bon étage. Ruben change de plan, elle le ressent dans sa posture avant même qu’il n’agisse pour ordonner à la cabine de revoir sa trajectoire, et par réflexe plus que par réelle envie de savoir, elle lui demande "Qu’est-ce que tu fais ?" Elle vient de lui dire qu’elle allait dormir un peu, mais elle peut le faire n’importe où. Les gens comme eux apprennent à se satisfaire du sol pour accueillir leur sieste ; le confort n’a pas d’importance, c’est la simple action de se reposer qui compte, et ce qu’elle envisageait de faire, quand elle a parlé de dormir, c’est se caler dans un coin du pôle imagerie de l’hôpital en attendant que le patient termine son IRM histoire d’avoir les résultats sitôt son somme terminé. Ruben en a décidé autrement, et exceptionnellement, elle ne pense même pas à le lui reprocher.
Elle le suit, et pas seulement parce qu’il le lui demande. Il la guide, et elle le talonne, l’air de rien. Cette conjoncture lui en rappelle d’autres, celles où ils réussissaient à s’échapper de l’attention générale pour s’embrasser, ou plus encore. Elle sait que tout est différent maintenant, et elle n’a même pas besoin d’espérer ; s'il la conduit, c’est pour s’assurer qu’elle ira effectivement bel et bien dormir, et qu’elle le fera dans de bonnes conditions, enfin dans les conditions qu’ils jugent bonnes parce qu’une chose est certaine : la literie des hôpitaux n’est pas celle des hôtels dans lequel ils ont parfois terminé tous les deux. Elle jette un oeil à la pièce que Ruben vient d’ouvrir, lui dit en même temps "J’aurais pu dormir dans un coin, j’ai pas besoin d’un lit." Mais elle en rejoindra un quand même. Elle n’a pas menti : elle est fatiguée. Assez pour avoir oublié qu’elle lui a demandé de promettre de la réveiller en cas de quoi que ce soit au sujet de leur patient, mais le fait que Ruben revienne dessus en lui promettant lui remet la mémoire en route, et elle tourne la tête dans sa direction "Dans deux heures, ou s’il se passe quoi que ce soit de critique dans l’intervalle." Elle ajoute "C’est autant mon patient que celui de tout le monde." Elle s’inquiète qu’on la tienne à l’écart, ça se lit sur son visage qui se pare d’une subtile ride entre les deux yeux lorsqu’elle fronce les sourcils. Mais elle compte sur le respect que Ruben avait pour elle à une certaine époque — il ne peut pas avoir complètement disparu — pour ne pas lui faire ce coup-là, et tenir cette promesse qu’il lui fait dans la foulée, et à laquelle elle répond par un hochement de tête d’abord, le laissant partir sans trop savoir quoi dire d’autre.
Jusqu’à ce que son corps agisse presque de lui-même, et que pour la seconde fois en l’espace de quelques minutes seulement, elle lui attrape le poignet avant qu’il ne la quitte. Elle attend que ça l’interpelle pour qu’il s’arrête et revienne vers elle. Sans vraiment y réfléchir davantage, elle s’approche de lui. Peut-être a-t-elle perdu des réflexes du genre, peut-être s’en fiche-t-elle sur l’instant, elle ne saurait le dire, mais lâchant son poignet — sa manche, plus spécifiquement —, elle s’accroche finalement à son cou pour le serrer contre elle sans se soucier que qui que ce soit les regarde. Elle lui murmure à l’oreille "Merci." C’est inespéré comme conduite, elle-même a l’impression d’avoir quitté son corps le temps d’un instant, peut-être parce qu’elle est trop fatiguée, et qu’elle a besoin de se libérer d’une tension logée dans chaque parcelle de son être depuis des semaines désormais — peut-être que c’est le sentiment de nostalgie qui s’est emparée d’elle tout à l’heure qui décidé à ce moment, elle ne sait pas. Elle se surprend à fermer les yeux, comme contentée par un retour à la maison ; son étreinte dure une, deux, trois secondes de plus. Son menton posé sur son épaule, elle est juchée sur la pointe des pieds, mais se retrouve rapidement à plat quand, comme sous l’effet d’un courant électrique, elle finit par le lâcher en lui faisant, certainement un peu gênée "Je te préviendrais si je me réveille plus tôt."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.