Un dimanche soir, aux environs de 20H

John était rentré du taf il n'y avait que dix minutes, dans son appartement situé sur Doggett Street à Fortitude Valley et avait directement filé sous la douche pour décompresser. Cependant, à peine deux ou trois minutes plus tard, alors qu'il venait de se savonner le corps et les cheveux, il tenta de tourner le robinet pour se rincer mais il ne reçu qu'un flot d'eau absolument glacé qui le fit aussitôt reculer en criant. "Putain c'est quoi ce borbel ?" John s'évertuait à tourner le robinet d'eau chaude de plus en plus mais l'eau restait toujours aussi glaciale. S'il ne craignait pas le froid, impossible pour autant de se rincer. Résigné, il finit par sortir de sa salle de bain, s'essuyant juste les pieds sur un tapis de sol afin d'éviter de laisser des traces de pas partout chez lui. Il se dirigea, entièrement nu, vers le coin technique du placard de l'entrée pour voir où se trouvait le ballon d'eau chaude de son appartement. Et même sans grande connaissance mécanique, il n'était pas compliqué de voir que l'écran qui était censé indiquer la température n'affichait plus rien et venait de rendre l'âme. "Et merde" jura-t-il alors qu'il était également impensable de trouver une quelconque société de dépannage un dimanche soir. Il ne restait peut-être plus qu'une seule autre solution, finir sa douche ailleurs chez l'un de ses voisins. Il posa alors sa main sur la poignée de porte pour sortir mais repensa au fait qu'il ne portait rien sur lui et en rigola avant d'aller chercher une serviette qu'il enroula autour de sa taille. Avant de sortir dans le couloir, il avait eu le temps de réfléchir où il pouvait essayer de sonner. Il était hors de question d'aller voir l'autre grincheux qui tirait toujours une tronche pas possible à longueur de journée, ou la vieille peau qui se plaignait à chaque fois qu'il passait dans le couloir. Non la personne idéale n'était autre que sa belle voisine qui avait d'ailleurs dû changer son ballon d'eau chaude dernièrement. Elle lui en avait déjà fait mention pour les quelques fois où ils s'étaient croisés dans l'immeuble, parlant principalement de banalités. Mais il devait bien avouer qu'il l'avait trouvé tout particulièrement à son goût et que les événements de ce soir étaient éventuellement une chance d'approfondir leur lien... A la condition bien sûr où elle serait chez elle car il avait bien remarqué qu'elle était souvent absente, ne remarquant que rarement un trait de lumière sous le seuil de la porte lorsqu'il rentrait chez lui la nuit, sans être à des heures extrêmement tardive. En revanche, ce soir-là, sa chance semblait malgré tout être de la partie car il constata un trait de lumière filtrer sous sa porte d'entrée, elle devait donc être présente. Il toqua alors trois fois à la porte pour qu'elle puisse entendre qu'elle avait de la visite.

Elle s'attendrait certainement à tout sauf à ça et, si jamais elle regardait dans l'œillet avant de lui ouvrir, elle déciderait peut-être même de ne pas lui ouvrir alors qu'il était entièrement nu sur la partie haute de son corps. Il aurait bien pris sa serviette pour se couvrir le torse et les épaules mais ce serait alors le bas qui serait à découvert et ce ne serait sans doute pas mieux une fois qu'elle aurait ouvert la porte... de toute manière il était déjà trop tard pour faire marche arrière et donc il attendit qu'Ethel marche vers la porte, il avait entendu ses pas, et ne lui ouvre quelques instants plus tard. Il se retrouva alors face à sa délicieuse voisine et bien que John ne soit pas du genre à se sentir gêné, il devait bien avouer qu'il n'était pas vraiment à l'aise avec la situation actuelle. "Salut Ethel. Désolé... tu vas pas me croire, mais j'ai mon ballon d'eau chaude qui a lâché alors que j'étais en plein milieu de ma douche..." justifiant ainsi qu'il n'avait qu'une serviette autour de la taille et des restes de savon sur son torse et dans ses cheveux. La scène avait malgré tout de quoi faire sourire ou même rigoler plus d'une personne en y repensant. "Est-ce que tu penses que je pourrais la finir chez toi ?" lui demanda-t-il en inclinant légèrement la tête sur le côté "Stp ?" ajouta-t-il finalement alors que ce n'était vraiment pas le genre de John de mettre des formules de politesse dans son langage, mais ce soir, il serait bien bête si jamais Ethel décidait finalement de lui claquer la porte au nez.

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C’était un dimanche soir bien tranquille pour toi. Tu avais eu des semaines bien occupées avec Emilia, Clarence enchaînant quelques heures supplémentaires ici et là en plus de travailler sur son projet ONG et tu n’avais pas vraiment eu le temps d’assimiler tout ce qui se passait dans ta vie. Tu avais prit cette journée où il était en congé pour retourner à ton appartement où tu mettais de moins en moins les pieds, jonglant entre la maison à Clarence, l’appartement de Catarina et la maison familiale. Ton amie était source de réconfort pour toi depuis que tu avais laissé Jonathan et que ton frère aîné avait annoncé son déménagement à Londres. Tu te sentais coincée sur un navire qui naviguait dans une tempête en plein milieu de l’océan sans être capable de reprendre le contrôle de ta vie. Tu te demandais en fait depuis quelques jours si tu avais déjà décidé la direction que tu voulais prendre ou si tu t’avais toujours laissé porter par les gens qui t’entouraient et les événements qui t’arrivaient. Ce soir-là, tu avais donc décidé de prendre un moment pour toi, de te poser pour faire ce que tu aimais vraiment, ce qui te détendais. Tu avais eu de la difficulté à trouver, mais tu avais décidé de t’asseoir avec ce dernier roman de Colleen Hoover. C’était ton auteure préférée. Tu adorais te laisser porter par les histoires d’amours qu’elle écrivait, laisser les larmes brouiller les mots lorsque les émotions étaient trop fortes. Tu étais sur ton balcon en train de dévorer ton livre et de fumer ta cigarette, une playlist country à peine audible qui jouait sur ton téléphone lorsque tu entendis cogner à ta porte. Tu avais le goût d’ignorer, de rester à profiter de la fraîcheur de la soirée ton livre à la main, mais la curiosité l’emporta. Tu laissas ta cigarette dans le cendrier dehors, mit ton marque-page pour ne pas perdre l’endroit où tu étais rendue dans ta lecture et te dirigea vers la porte d’entrée. Lorsque tu ouvris, une expression de surprise se peignit sur ton visage. Le battant de bois avait laissé place à John, ton voisin, avec pour seul tenu une serviette qui lui cachait le bas du corps. Il était mouillé et semblait même avoir du savon encore sur le torse. Torse que tu ne pu t’empêcher de regarder avant de remonter le regard vers lui, les joues rouges de ne pas avoir été capable de te contenter de le regarder dans les yeux. "Salut Ethel. Désolé... tu vas pas me croire, mais j'ai mon ballon d'eau chaude qui a lâché alors que j'étais en plein milieu de ma douche..." Tu compris tout d’un coup pourquoi il était aussi mouillé et qu’il y avait encore de la mousse dans ses cheveux et sur son épaule. Tu n’étais toutefois pas convaincue de savoir pourquoi il était devant toi par contre. "Est-ce que tu penses que je pourrais la finir chez toi ? Stp ?" Ta bouche s’étira pour faire un oh qui resta silencieux. Tu ne bougeas toutefois pas immédiatement. Ça te prit encore une trentaine de secondes pour te mettre en action et de bouger pour lui permettre d’entrer. ”Mais oui ! Aucun problème. Tu es chanceux, le proprio a changé le mien cet hiver. Il ne devrait pas manquer d’eau ici.” Tu te dirigeas vers l’entrée du couloir, mais cogna ton tibia contre la table basse de ta cuisine. ”Ouch…” Tu arrêtas d’avancer quelques secondes pour te masser le devant de la jambe avant de pointer le couloir. ”Deuxième porte à gauche” Tu espérais qu’il ne regarderait pas dans ta chambre en passant devant la porte qui était ouverte. Tu avais laissé ton sac contenant ce que tu avais rapporté de chez Clarence ouvert et tu savais pertinemment que tu avais des vêtements et des sous-vêtements qui étaient pêle-mêle un peu partout autour de ce dit sac. Tu n’avais pas réalisé encore que tu portais un short de pyjama en satin rose qui était assez court pour laisser deviner le commencement de ta fesse ainsi qu’un t-shirt trop grand qui avait appartenu à Jackson, ton défunt frère et tu portais tes cheveux dans un chignon en désordre. Ce n’était pas ta tenue les plus sophistiquée, mais tu étais trop occupée à être mal à l’aise face au manque de vêtements de ton voisin pour te préoccuper de ce que toi tu avais l’air. Lorsqu’il se dirigea dans la salle de bain pour continuer sa douche, tu pris la direction de ton balcon pour pouvoir fumer une cigarette ou deux et espérer pouvoir te détendre avant qu’il en ressorte.

Seulement vêtu d'une serviette autour de la taille lorsqu'il sonna à la porte de sa voisine, l'air surpris d'Ethel dans un premier temps suivi du regard qu'elle avait naturellement baissé sur son torse avant que la gêne ne se manifestement physiquement par le rosissement de ses joues suffit à lui redonner confiance en lui alors qu'il n'en menait pourtant pas large au premier abord. Ce qui lui permit de lui demander tout naturellement s'il pouvait bien finir sa douche chez elle. Un nouveau signe de surprise sur le visage de sa voisine suffit à le faire sourire de sa provocation à entrer chez elle ainsi vêtu. John attendait patiemment qu'elle assimile toutes les informations avant de retrouver le fil de ses pensées, profitant de ce petit moment de flottement pour réajuster et resserrer la serviette qui lui entourait la taille, laissant l'entrebâillement de celle-ci permettant de voir le galbe de l'une de ses cuisses musclées jusqu'à la naissance latérale de son buste, révélant par la même occasion ainsi qu'il ne portait rien sous sa serviette de bain. "Mais oui ! Aucun problème. Tu es chanceux, le proprio a changé le mien cet hiver. Il ne devrait pas manquer d'eau ici." Elle semblait avoir retrouvé le fil de ses pensées en lui ouvrant la porte afin qu'il puisse la suivre. En effet, il se considérait extrêmement chanceux... Et ce n'est pas la suite des événements qui allait le contredire. "Ouch..." Ethel émit un gémissement de douleur après s'être cogné le tibia contre la table basse en voulant lui montrer le chemin. Elle s'était arrêtée pour se masser le devant de la jambe tout en se penchant juste devant lui. La vue qu'elle lui offrait à cet instant, vêtue d'un petit short de pyjama en satin rose qui laissait apercevoir la naissance de ses fesses, avait de quoi réveiller un mort et il n'en fallait pas plus pour exciter l'animal qui rugissait à l'intérieur du corps du jeune homme. Il la vit lui indiquer la direction du couloir mais sans vraiment entendre ce qu'elle avait dit au même instant, concentrer uniquement sur son champ de vision. A l'inverse, il lui posa une main dans le bas du dos tout en penchant également vers elle "Est-ce que ça va ?" lui demanda-t-il d'un ton doux, faussement inquiet de la situation car il avait bien vu qu'il n'y avait rien de grave à la situation, mais il en avait profité pour se rapprocher d'elle et initier un premier contact physique l'air de rien, justifié par la bienveillance qu'il avait aussitôt porter à son égard après qu'elle se soit cognée. Voyant qu'elle s'était redressée, il avait naturellement pris ensuite la direction qu'elle lui avait indiqué, apercevant en s'éloignant qu'elle se dirigeait elle vers le balcon.

Lorsqu'il arriva dans le couloir, il jeta un rapide coup d'oeil à la première pièce constatant qu'il s'agissait d'une chambre puis il s'arrêta brusquement alors qu'il s'apprêtait initialement à poursuivre son chemin. Il avait pu remarquer que des vêtements étaient disposés sur le lit, autour d'un sac, et il ne put s'empêcher de s'arrêter plus longuement tout en entrant dans la chambre. Observant les vêtements ainsi que les sous-vêtements qu'elle avait mis un peu partout autour du sac. "Humm..." Un petit gémissement de satisfaction sortit d'entre ses lèvres révélant qu'il appréciait tout particulièrement ce qu'il pouvait voir. Il ne se permit pas d'y toucher même si la tentation était présente, il prendrait un plaisir bien plus grand à les observer et à les retirer du corps tentant de sa chère voisine. Il ressortit finalement de la chambre et s'apprêtait à poursuivre l'exploration du couloir à la recherche de cette fameuse salle de bain mais l'envie lui prit finalement de faire demi-tour en direction de la pièce de vie puis du balcon où se trouvait encore Ethel. "Désolé Ethel, j'ai du être un peu distrait tout à l'heure..." Qui ne l'aurait pas été avec la tentation d'une aussi désirable créature à portée de main d'ailleurs ? Pas John en tout cas... "Tu me disais qu'elle était où la salle de bain déjà ? Je ne suis tombé que sur ta chambre et... euh..." John fit exprés d'hésiter pour voir si elle repensait au désordre qu'elle avait laissé sur son lit et qu'elle n'avait pas encore pris le temps de s'occuper. Et ce n'est que lorsqu'il vit qu'elle savait bien de quoi il parlait qu'il poursuivit son dialogue "... disons que j'ai vu le sac sur ton lit. Et je ne veux pas être trop indiscret mais tu reviens juste de chez ton petit copain c'est ça ?" Bien qu'il se trouvait sur le balcon en extérieur, à moitié mouillé encore sur la partie haute de son corps, John n'en avait pas moins froid et se contentait de l'observer, allant à la pêche aux infos pour savoir s'il pouvait éventuellement y avoir une ouverture quelque part avec sa délicieuse voisine...

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Lors de tes quelques conversations avec John sur le pas de vos portes respectives, tu avais pu constater à quelques reprises qu’il avait un physique bien entretenu, que ses muscles semblaient bien découpés, mais tu t’étais interdit de tenter de l'imaginer sans ses vêtements. L’avoir devant toi aussi,peu vêtu, avec la fente de la serviette bien alignée avec sa cuisse qui aurait pu être sculpté au couteau avait de quoi de déstabilisant. Tu tentais de garder la face, de ne pas laisser tes yeux vagabonder sur son corps, de te concentrer sur ses paroles, mais tu avais de la difficulté. Il aurait fallu être fait en bois pour être capable de conserver sa concentration et ne surtout pas laisser les yeux dériver sur le corps de ton voisin. Tu te retournas pour qu’il puisse te suivre et si tu étais maladroite normalement, la gêne que tu ressentais à l’idée d’avoir ton voisin avec seulement une serviette comme vêtement n’aida pas à te garder sur tes pieds. Tu te cogna dans la table du salon comme si elle venait d’apparaître à cet endroit alors qu’elle était là depuis ton emménagement dans ton appartement il y avait déjà quelques années. Alors que tu étais encore penchée pour te frotter le devant du tibia, tu sentis la main de John dans le bas de ton dos, suivit de l’impression que son corps tout entier était proche du tien, trop proche probablement. Tu sentis un frisson traverser ton dos. Tu étais un peu honteuse de ta réaction, espérant que ton voisin ne l’avait pas senti au travers de sa main. "Est-ce que ça va ?" Tu te redressas rapidement en te retournant vers lui et constata qu’effectivement, vous étiez près l’un de l’autre, à peine à quelques centimètres. Tes yeux verts scrutaient les siens puis tu effectuas un pas vers l’arrière, baissa les yeux et passa ta main dans tes cheveux pour essayer de dissiper cette gêne que tu ressentais. ”Oui oui, ça va. Ce n’est pas mon premier ni mon dernier hématome.” Tes jambes étaient effectivement recouvertes de nombreuses marques de tes différentes chutes et impacts des derniers jours. Ton manque de tissu adipeux faisait en sorte que tes différents vaisseaux sanguins éclataient aussitôt que tu cognais le moindrement fort quelque part. Tu lui indiqua par la suite l’endroit de la salle de bain, t’éclipsant à l’extérieur pour essayer de reprendre le contrôle de ton esprit. Une cigarette te ferait le plus grand bien, calmant ton esprit. Alors que tu en étais à ta deuxième, parce qu’il fallait bien que tu te rendes à l’évidence qu’une seule n’avait pas eu l’effet escompté, tu entendis John parler derrière toi, sursautant légèrement. "Désolé Ethel, j'ai du être un peu distrait tout à l'heure… Tu me disais qu'elle était où la salle de bain déjà ? Je ne suis tombé que sur ta chambre et... euh..." Quelques secondes passèrent durant lesquelles tu analysa ce qu’il venait de dire. Il avait vu ta chambre, c’était normal puisque la porte était ouverte et qu’il devait passer devant pour aller à la salle de bain. Jusqu’à ce que tu te rappelles que le sac de vêtement que tu avais rapporté de chez Clarence était ouvert et que tes vêtements étaient éparpillés tout autour de ce dernier. Tu les avais séparés dans deux tas séparés : ce qui était à laver et ce qui était propre. Tu étais convaincue qu’il avait vu tes sous-vêtements. Pour une autre fois depuis que John était arrivé dans ton appartement, tu te mis à rougir, n’ayant pas le temps de répondre avant qu’il continue dans sa lancée. "... disons que j'ai vu le sac sur ton lit. Et je ne veux pas être trop indiscret mais tu reviens juste de chez ton petit copain c'est ça ?" Et voilà qu’il te confirmait qu’il avait tout vu. Tu secouas la tête de gauche à droite. ”Non non, je reviens de mon boulot. Je suis nounou pour un urgentiste et je suis restée là-bas quelques jours.” Et puisque tu étais du genre à parler un peu trop, à tout révéler quand les gens te posaient des questions sur toi tu rajoutas : ”Je ne suis plus avec Jonathan, le gars avec qui j’étais quand on s’est croisé dans les escaliers il y a un petit moment.” Pourquoi tu avais ajouté cette précision ? Tu n’en avais aucune idée. John n’avait pas besoin de savoir si tu étais célibataire ou non. Tu posa ta cigarette entamée dans le cendrier posé sur la petite table sur ton balcon et avança pour entrer dans l’appartement. ”Je vais aller te montrer où c’est.” Tu ne pouvais pas passer, John prenant tout l’espace de sa carrure. Tu mis la main sur le haut de son torse pour tenter de le pousser, mais la retira aussi vite. Aussitôt qu’il bougea un peu, tu te faufilas entre lui et le cadre de la porte, ton bras heurtant le rebord de la serviette. Tu n’osas pas regarder derrière toi, de peur que cette dernière ait tombée au sol et te dirigeas dans le couloir, fermant au passage la porte de ta chambre. Arrivé vis-à-vis la destination de John, tu en profita pour ouvrir la lumière. ”C’est ici.” Tu entras dans la pièce en profitant pour remettre le rouleau de papier de toilette sur son support, ramasser les vêtements que tu avais laissés au sol après ta douche et remettre ta brosse à cheveux à l’intérieur du cabinet. Autant tu t’assurais que la maison de Clarence soit toujours impeccable, qu’à ton appartement, tu pouvais être bordélique.

Alors qu'elle venait de se pencher en avant pour se frotter la jambe suite à s'être cogné dans la table basse, John s'était rapproché d'elle avant de lui poser la main dans le bas du dos. Le fait qu'Ethel soit penché en avant avait tiré sur son t-shirt qui, bien que trop grand et large pour elle, avait laissé tout de même un bout de peau apparaître au-dessus de son petit short en satin rose, et John en avait profité pour poser sa main non loin de là afin que certains de ses doigts soit directement en contact avec la peau nue de la jeune femme. A ce léger contact, il ressentit comme une décharge électrique lui traversait la main et il fut rapidement convaincu qu'Ethel l'avait ressenti également à voir un léger frémissement de son corps, souvent révélateur d'un frisson. Cependant, elle se redressa rapidement et se retrouva juste à côté de lui, à seulement quelques centimètres de son corps. John croisa son regard et s'amusa d'y voir de la gêne, avant de la voir reculer d'un pas puis de baisser le regard. Tiens donc, en profiterait-elle pas pour regarder à nouveau son corps comme elle ne s'était pas privée de le faire quelques instants plus tôt sur le porche de sa porte d'entrée ? Mais, visiblement elle semblait réellement gênée de la situation alors qu'elle passait une main dans ses cheveux et que ses joues étaient toutes roses, cependant cela montrait clairement qu'il ne la laissait pas indifférente. Elle était vraiment agréable à regarder et sa timidité la rendait encore plus craquante aux yeux de John. "Oui oui, ça va. Ce n’est pas mon premier ni mon dernier hématome." lui dit-elle alors que les bleus visibles sur ses jambes pouvaient confirmer ses propos. "Si je peux faire quoique ce soit..." lui proposa-t-il avant qu'elle ne lui indique à nouveau la direction de la salle de bains. Tout sourire, John prit alors la direction indiquée. Puis, perturbé par ce qu'il avait pu voir dans sa chambre à coucher, il décida de finalement revenir à la charge alors qu'Ethel se trouvait sur le balcon en train de fumer une cigarette, la faisant sursauter alors qu'il s'adressait de nouveau à elle. Avant de la voir rougir à nouveau à l'évocation du sac qu'il avait pu voir dans sa chambre et potentiellement ses vêtements et sous-vêtements qui se trouvaient autour. Mais il ne les mentionna pas expressément, se contentant de parler du sac tout en évoquant un éventuel petit copain afin de savoir s'il pouvait avoir une ouverture ou pas avec elle. "Non non, je reviens de mon boulot. Je suis nounou pour un urgentiste et je suis restée là-bas quelques jours." John l'avait vu hoché la tête et il fit une légère moue car elle avait répondu à côté de ses attentes ou plutôt de son sous-entendu avant qu'elle ne poursuive. "Je ne suis plus avec Jonathan, le gars avec qui j'étais quand on s'est croisé dans les escaliers il y a un petit moment." "Ah..." John avait juste émis un petit commentaire car il ne s'était pas attendu à finalement obtenir l'information qu'il attendait. Mais savoir qu'Ethel était finalement célibataire et qu'en plus elle semblait bien le vivre, ou tout du moins elle ne semblait pas être dans un état dépressif post-relationnel suite à la rupture, le réjouit encore plus et le sourire sur son visage était encore plus expressif désormais alors que la jeune femme venait d'écraser sa cigarette dans un cendrier. "Je vais aller te montrer où c'est." lui dit-elle finalement en avançant vers lui, mais lorsqu'elle voulu entrer dans l'appartement, John se trouvait sur son passage et l'empêchait donc naturellement de pouvoir passer. Ethel posa alors sa main sur le haut de son torse pour lui faire signe de se pousser. Ce contact furtif, car elle avait retiré sa main très rapidement avait néanmoins suffit à provoquer une autre petite décharge. Etait-ce pour cela qu'elle avait retiré sa main aussi vite ? Dans tous les cas, elle avait au moins dû constater par elle-même que malgré le fait qu'il soit torse nu et qu'ils se trouvaient sur le balcon, son corps était chaud, irradiant d'une douce et agréable chaleur naturelle. Et lorsqu'il la vit troublée, il décida de se décaler légèrement, en se mettant de profil afin de lui laisser juste l'espace nécessaire pour passer. Espérant malicieusement un autre contact rapproché avec la jeune femme. Cependant, ce coup-ci, ce fut John qui fut déstabilisé lorsqu'il sentit le bras d'Ethel venir heurter le haut de sa serviette ainsi qu'une zone située légèrement plus au sud. Il n'en était pas convaincu, encore moins qu'elle l'ai fait volontairement, et ne savait pas si c'était son bras ou simplement le mouvement de la serviette qui était venu frotter cette partie intime de son anatomie mais cela eut un effet immédiat. Celui d'augmenter son excitation et avec lui, un début d'érection qu'il n'avait pas imaginé avoir à cet instant. John vit Ethel filait en direction du couloir sans se retourner, heureusement, car étant donné qu'il ne portait pas de sous-vêtements en-dessous sa serviette, il avait bien du mal à cacher la protubérance de celle-ci créée par cette réaction hormonale.

John se décida finalement à la suivre dans le couloir, tout en gardant ses deux mains vers le bas afin de cacher autant qu'il pouvait cet effet indésirable, constatant au passage qu'elle avait fermer la porte de sa chambre, avant de la rejoindre à l'entrée de la salle de bains qu'elle venait d'allumer. "C'est ici." lui indiqua-t-elle alors qu'il l'observa s'affairer à remettre un rouleau de papier toilette sur son support puis à commencer de ramasser les vêtements qui se trouvaient sur le sol. "Attends, je vais t'..." Voulant l'aider, John s'était penché pour ramasser un pantalon sur le carrelage au même moment où Ethel s'était penchée pour le prendre et leurs deux têtes étaient entrées en collision. Le choc fit reculer les deux protagonistes sans qu'aucun des deux n'ait finalement attrapé le pantalon. Si John, bien qu'il n'avait pas vu le choc venir, était habitué à prendre des coups et n'était donc pas affecté par celui-ci, il n'en était visiblement pas de même pour la belle Ethel qui semblait sonnée. "Mince... désolé" lui dit finalement John tout en étant inquiet pour elle. Il se dirigea aussitôt vers elle, se postant à quelques centimètres d'elle, et il posa ses mains sur ses épaules tout en observant le haut de son visage, essayant de voir les dégâts dont il était indirectement le responsable. "Attends... il me faut plus de lumière" et il aida aussitôt Ethel à se déplacer vers le lavabo en portant une main sur sa taille et l'autre sur son épaule pour la déplacer en même temps que lui, tout en la gardant face à lui, toujours à seulement quelques centimètres de son corps. Puis, une fois devant la vasque, il alluma la lumière se trouvant juste au-dessus pour y voir plus clair. En voulant observer l'impact maladroit de son geste pour l'aider, il s'était encore rapproché d'elle jusqu'à coller son corps tout contre le sien. Ethel se retrouvant désormais coincée entre le corps de John et le meuble vasque dans son dos. La situation lui avait totalement fait occulter le souvenir de son état d'excitation en entrant dans la pièce et le fait qu'elle pourrait le ressentir dès lors qu'il s'était collé à elle. Il avait posé une main sur son visage alors que son autre main passa dans ses cheveux après avoir consulté la bosse qui apparaissait sur son front. "Arf... désolé... je m'en veux d'avoir abimé ce si joli visage..." lui souffla-t-il d'un air désolé tout en plongeant son regard dans le sien alors qu'elle semblait reprendre ses esprits petit à petit. "Est-ce que... ça va ?" Blotti tout contre elle, John l'observait avec attention mais aussi avec envie. Le fait de sentir le corps de sa délicieuse voisine contre le sien commençait à faire revenir le désir en émotion principale pour prendre le pas sur l'inquiétude au fur et à mesure où le regard d'Ethel devenait plus limpide...

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John était ce voisin que tu voyais quand même régulièrement sur le palier de ton appartement, avec qui tu aimais bien parler et que la conversation coulait facilement, sans toutefois déboucher sur rien de très sérieux. Tu ne l’avais jamais invité chez toi et tu n’étais jamais entré chez lui. Ça te faisais donc bizarre de le voir là, dans ton appartement alors que tu n’invitais jamais vraiment personne normalement. Tu aimais mieux te déplacer chez tes proches, étant un peu gênée d’habiter dans un immeuble aussi défraîchi. En même temps, tu ne pouvais pas le laisser dans le couloir à moitié nu, plein de savon alors qu’il n’avait plus d’eau chaude chez lui. Ton ballon d’eau chaude avait été brisé pendant trois jours il y avait quelques mois et ça avait été difficile de t’arranger jusqu’à ce que tu l’avoue à Clarence et qu’il vienne te chercher pour que tu reste chez lui le temps que le propriétaire le change. Donc si la simple présence de John chez toi te troublait, sa main dans ton dos ajouta encore une couche sur ce sentiment de malaise. Tu avais tenté de t’échapper à sa présence pendant qu’il allait dans la douche pour fumer une cigarette ou deux sur ton balcon, mais il était revenu rapidement te chercher pour te parler de ton sac sur ton lit. Tu aurais dû trouver étrange qu’il ait non seulement regardé dans ta chambre, mais qu’en plus, il avait pris le temps de venir te questionner sur l’endroit d’où tu revenais, mais ça ne te traversa même pas l’esprit. Tu étais seulement gêné qu’il ait pu voir tes sous-vêtements qui n’étaient pas tous propre étendu sur ton lit. "Ah..." Tu ne savais pas vraiment comment prendre sa réponse. Lorsque tu relevas les yeux après avoir écrasé ta cigarette dans le cendrier, tu constata qu’il avait un grand sourire sur le visage. Tu fronças légèrement les sourcils, ne sachant pas comment interpréter son attitude. Tu ne connaissais pas vraiment John, donc tu étais loin de te douter qu’il pouvait avoir un intérêt pour toi. Tu étais ce genre de personne qui avait besoin de sentiment pour pouvoir t’imaginer avoir des rapprochements physique avec un homme. Tu étais donc surprise de sentir cette sensation dans ta main lorsque tu l’avais mise sur le thorax de ton voisin. Tu l’avais retiré rapidement, sentant cette chaleur dans la paume de ta main qui était toujours glaciale.  
Arrivé dans la salle de bain, tu te rendis compte que tu avais laissé traîner des choses au sol. Autant tu étais toujours ordonné chez Clarence, que tu t’assurais que la maison soit étincelante à tout moment de la journée, autant que tu étais du genre à te laisser traîner dans ton appartement. Tu étais à l’aise avec un peu de désordre, mais tu ne voulais pas que John croit que tu étais malpropre. Tu te dépêcha à tenter de ramasser un peu le comptoir, mettre ce rouleau de papier toilette sur le support et prendre les vêtements que tu avais laissés au sol avant de prendre ta propre douche plus tôt dans la soirée. "Attends, je vais t'..." Tu n’avais pas prévu que John tente de t’aider à ramasser ce pantalon qui était encore au sol. Tu te pencha en même temps que lui et vos têtes se cognèrent ensemble. "Mince... désolé" Tu te redressa, porta ta main à ta tête et ferma les yeux. Tu étais étourdie et tu avais de la difficulté à te tenir sur tes deux jambes. Tu ne te rendis pratiquement pas compte que John s’était approché de toi, qu’il avait posé ses mains sur tes épaules. "Attends... il me faut plus de lumière" Tu sentis cette main sur ta taille, mais tu étais trop occupé à tenter de reprendre pleine possession de tes moyens pour tenter de reprendre un peu de distance avec lui. Tu te laissa guider jusqu’à ce que le bas de ton dos vienne en contact avec le meuble lavabo, tes paupières se crispant légèrement lorsque la lumière en haut de ton miroir s’alluma. "Arf... désolé... je m'en veux d'avoir abimé ce si joli visage..." Tu reprenais doucement tes esprits. La main de John passa là où leurs têtes s’étaient rencontrées. ”Aïe” La douleur avait été vive, soudaine et tu avais cette impression que tu aurais une marque dans le front pendant un petit moment. ”C’est si moche ?” Tu craignais de devoir expliquer à Clarence ce qui s’était passé, ne pouvant pas lui avouer que c’était arrivé avec ton voisin dans la salle de bain. C’était louche et après l’altercation lorsqu’il avait appris l'existence de ton petit copain, qui ne l’était plus d’ailleurs, ça ne te tentait pas qu’il pense que tu étais en train de te lier à un autre homme. "Est-ce que... ça va ?" Tu fis un léger signe positif de la tête même si tu n’étais pas vraiment sûre que c’était le cas. Ruben t’avait avisé que tu devrais faire attention à ta tête après ton traumatisme crânien de mars dernier, que tu resterais plus fragile, mais tu n’avais pas douté qu’un simple impact comme celui que tu venais d’avoir pourrait te provoquer des symptômes aussi francs et rapides. Tu sentais même un léger mal de tête qui voulait pointer le bout de son nez. Tu tentais de faire un pas pour sortir de la salle de bain, mais te rendit compte à ce moment que tu étais coincé par le corps de John. C’est comme si tout d’un coup, tes sens étaient réapparus. La chaleur de ton voisin, son thorax contre le tien, ce souffle que tu pouvais percevoir sur ton visage et même ce que tu croyais être une érection contre le bas de ton ventre. Et tu avais soudainement besoin d’espace. Il était trop près de toi et tu n'avais pas pleinement possession de tes moyens. Tu avais peur de lui envoyer des signaux contradictoires alors qu'à la base, tu avais seulement voulu lui rendre service et qu'il puisse terminer sa douche chez toi. ”J’ai… J’ai besoin de m’asseoir et d’un verre d’eau.” Tu espérais que les symptômes de ton traumatisme crânien ne reviendrait pas en force, ayant dû subir de forte migraine pendant plusieurs semaines suite à ta chute dans les escaliers.

Alors qu'ils venaient tout juste de se télescoper, John reprit rapidement le fil de ses pensées et s'excusa aussitôt de cette maladresse avant de voir qu'Ethel avait les mains sur sa tête ainsi que les yeux fermés. Inquiet de la voir dans cet état, John se rapprocha aussitôt d'elle et la prit en main pour voir les dégâts éventuels causés par le choc. Posant ses mains tout d'abord sur ses épaules, avant de les poser sur sa taille pour la guider jusqu'au lavabo afin de disposer de plus de lumières. N'hésitant pas à se rapprocher encore jusqu'à coller son corps tout contre le sien afin de lui regarder le haut du crâne avant de passer une main sur la bosse qui était en train de se former. "Aïe" Un gémissement de douleur sortit d'entre les lèvres de la jeune femme à cet instant."Désolé... vraiment." John se pinça les lèvres de lui avoir fait mal et retira aussitôt sa main de l'impact avant de redescendre celle-ci sur son visage, la gardant tout un instant sur sa joue alors que son autre main était restée sur sa taille pendant l'examen physique rapide qu'il venait de lui faire. "C'est si moche ?" lui demanda-t-elle alors qu'il l'observait dans les yeux à quelques centimètres d'elle. "Tu vas sans doute avoir une marque car une bosse commence à se former..." Et en disant cela, il ne pensait même pas à celle qui s'était formée également sur sa propre personne mais pas au même endroit et qui ne s'était pas calmé en sentant le bas du corps d'Ethel contre le sien et même sa poitrine tout contre son torse. Il lui demanda alors si cela allait et Ethel lui répondit positivement d'un léger mouvement de tête. "Si je peux faire quoi que ce soit..." Rassuré, John avait laissé sa phrase en suspens comme si le temps s'était soudainement arrêté pour leur laisser tout le temps de profiter éventuellement de l'instant présent et John en profita lui pour regarder les lèvres d'Ethel avec gourmandise et envie alors qu'il avait toujours sa main posée sur sa joue. Alternant son regard entre ses lèvres et la profondeur de son regard, John se mordit une nouvelle fois les lèvres et il était à deux doigts de venir déposer ses lèvres tout contre les siennes lorsqu'il la sentit soudainement bouger, ou tout du moins essayer, car elle était coincée entre lui et le meuble vasque dans son dos. "J'ai..." John leva un sourcil en l'entendant dire un début de réplique, pensant intérieurement qu'elle pouvait lui demander tout ce qu'elle souhaitait, que ses désirs seraient des ordres, prêt à tout pour la séduire et avoir une chance de pouvoir continuer à sentir la symbiose que le contact de leurs corps avait commencer à faire naître en lui. "J'ai besoin de m'asseoir et d'un verre d'eau." lui dit-elle finalement, visiblement encore un peu sonnée. "Ah... d'accord" Même si ce n'était évidemment pas ce qu'il avait envi d'entendre à cet instant, il ne pouvait qu'essayer de faire en sorte qu'elle se sente mieux étant donné que la situation dans laquelle ils s'étaient mis était de sa faute. John se recula alors d'elle à contre-cœur pour lui laisser la possibilité d'aller s'asseoir mais lorsqu'il la vit frémir sur ses jambes et manquer de tomber au sol, il revient aussitôt à sa hauteur en la retenant dans ses bras. "Attends, je vais t'aider !" Il avait dit cela d'un ton attentionné mais tout de même directif, ne lui laissant pas le choix sur son assistance. Il se fléchit alors légèrement sur les jambes avant de passer un bras à l'arrière de ses jambes tout en ayant la seconde dans son dos avant de la soulever du sol pour la prendre dans ses bras. Ethel n'ayant pas d'autres solutions que de passer ses bras autour de son cou pour garder l'équilibre. John n'avait eu aucune difficulté à la soulever étant donné que la jeune femme ne pesait visiblement pas grand chose, d'autant plus pour un homme musclé comme lui. Il était donc plutôt à l'aise dans l'exercice et n'eut aucun mal à pivoter sur lui pour se mettre dans l'axe de la porte et commençait à avancer dans le couloir afin de revenir dans la pièce de vie.

Cependant, alors qu'il tenait fermement Ethel dans ses bras, il sentit le nœud de sa serviette qui commençait à se défaire. Il avait bien essayé de la retenir mais, en même temps il ne voulait prendre absolument aucun risque de lâcher et de faire tomber Ethel alors il n'avait pas pu empêcher la serviette de glisser sur le carrelage au milieu du couloir, se retrouvant entièrement nu alors qu'il portait toujours la jeune femme dans ses bras. Puis, il s'arrêta finalement au milieu de la pièce de vie. "Ethel... comment dire... Est-ce que tu peux fermer les yeux jusqu'à ce que je te dise de les rouvrir ?" John pouvait voir l'interrogation dans le regard de la jeune femme mais il ne pouvait décemment pas lui dire qu'il était nu au milieu de sa pièce de vie, il faudrait qu'elle lui fasse confiance. "Stp ?" ajouta-t-il finalement. Puis, une fois qu'elle avait effectivement fermer les yeux, il la déposa délicatement sur une chaise qui se trouvait dans l'axe de la cuisine, vers laquelle il se dirigea ensuite une fois qu'il s'était assuré qu'elle était confortablement installée et qu'elle ne risquait pas de tomber. Une fois dans la cuisine, il se mit à la recherche d'un verre en ouvrant les placards les uns après les autres. Ethel devait bien entendre le bruit de ceux-ci et devait bien se douter qu'il cherchait un verre. Résisterait-elle à l'envie d'ouvrir les yeux et de le découvrir ainsi dévêtu au milieu de sa cuisine ? Rien n'était moins sûr... Mais cela ne posait absolument aucun problème à John le cas échéant, totalement à l'aise avec son corps, si elle venaient qu'à assouvir sa curiosité en rouvrant les yeux, elle ne manquerait pas le visuel sur ses fesses musclées. De plus, pendant qu'il continuait ses recherches, la musique à la radio changea pour laisser se diffuser les premières ondes d'une musique entraînante de Lee Brice - One of Them Girls qui ne manqua pas de le faire taper du pied sur le sol sur le rythme tout en émettant quelques sons avec sa bouche au rythme des paroles. Puis, alors qu'il venait enfin de trouver un verre, il se dirigea vers l'évier pour le remplir alors que son bassin, ses épaules et sa tête se mouvaient tout en mouvement sur le refrain. Il coupa le robinet une fois le verre rempli avant de faire demi-tour sur lui-même et de revenir en direction d'Ethel, soulagé de voir qu'elle avait toujours les yeux fermés alors qu'il avait changé de face. Puis il revient devant elle avant de lui poser le verre entre les mains. "Attends ! Je ne t'ai pas encore dit de rouvrir les yeux..." John avait eu un shoot d'adrénaline en croyant voir les paupières d'Ethel qui commençait à s'ouvrir alors qu'il était toujours dans le plus simple appareil au milieu de son appartement. Il décida ensuite de reculer et de se diriger à nouveau vers le couloir afin de pouvoir récupérer sa serviette qui était tombée dans le couloir avant de l'enrouler à nouveau autour de son bassin. Puis il revient auprès d'elle et s'accroupit devant elle, constatant qu'elle avait bu le verre d'eau qu'il lui avait apporté. "C'est bon, tu peux rouvrir les yeux" lui dit-il finalement avec douceur alors qu'il pouvait constater un peu de rougeur sur les joues de la jeune femme. Etais-ce dû au choc ou bien à autre chose ? Allez savoir... "Est-ce que ça va mieux ?" Pris d'une certaine compassion à son égard, il voulut lui reprendre le verre des mains prêt à aller le remplir à nouveau si jamais elle en exprimait le besoin mais il avait constater avant tout la froideur de ses mains. "Mon dieu, t'es gelée !" John avait pris le verre pour le poser sur le sol avant d'enfermer ses deux mains entre les siennes tout en les frottant pour les réchauffer. "Regarde le contraste avec moi..." John lui avait pris l'une de ses mains pour la poser directement sur sa poitrine, au même endroit où elle avait posé sa main sur le balcon tout à l'heure, mais en pouvant ce coup-ci la bloquer avec la sienne pour la garder plus longtemps contre lui afin qu'elle puisse sentir toute la chaleur qui se dégageait de lui et qui accompagnait les battements de son cœur juste en-dessous.

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