ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
On a dit que cette fois, c’était la bonne. Ou plutôt, t’as dit que t’étais prête, pour Vegas, et moi j’ai regardé tout de suite les billets d’avion de peur que tu ne reviennes sur tes mots, que finalement ce soit trop tôt, que t’aies besoin d’un peu plus de temps, que tu trouves une excuse comme la peur que l’avion se crash ou qu'il décolle pas. Je devrais te croire, me sentir assurée ; on a dit qu'on voulait tout ça, après tout, et je pense que c’est un peu moins ma peur de ton renoncement que l’imprévisibilité inhérente au voyage. Je sais pas ce que je fous à l'aéroport, déjà : j'ai jamais vraiment voulu me marier à Vegas, et depuis l'enfance j’ai dit à ma mère que je voulais me marier dans ma famille, avec toute la communauté, avec tout le monde autour de moi et toute l’attention sur ma robe, à peu près. D'accord : peut-être qu'ils voudraient pas, que le rabbin m’enverrait chier pour pas voler dans trop de plumes ; peut-être que tu voudrais pas, non plus. Mais voilà, le fait est que j'ai jamais imaginé mon mariage seule à Vegas, sans famille, sans Olive pour m'accompagner, sans mon père pour me voir, sans Cam pour me balancer des remarques un peu connes mais un peu drôles sur ma robe et mon état de stress. J'ai toujours cru que ça m‘importerait au point de me paralyser ; je découvre que ça me perturbe, mais moins que je ne le pensais. Ça me plaît, de partager ça rien qu’avec toi ; de pas avoir à stresser que des trucs se pètent ou qu'on ait pas les yeux partout, qu'il y ait des dramas et des crises de larmes. Et surtout, ça nous fait une aventure. D'accord : j’ai flippé dix fois qu'on me force à jeter la bague que j'ai trouvé pour toi parce que finalement ce serait pas du matériau pur et que ça risquerait de faire crasher l'avion, j'ai aussi oublié qu'on pouvait pas amener de snacks et maintenant, j'ai mal au ventre après avoir englouti la tonne de Twix devant l'agent de sécurité, mais j'ai hâte de monter dans le bolide et d’atterrir au bout du monde, même si c’est dans longtemps – ça fait deux semaines que je prépare tout, des hôtels aux circuits, parce que j'ai envie de te faire la surprise et que tu t’occupes de rien, surtout pas. Ça m’a fait du stress en plus, mais après les dernières semaines, j'ai envie de te vider l'esprit, de te délester de tout le poids que tu portes, et je sais pas faire autrement qu’en te préparant un voyage dans un pays où t’as jamais posé les pieds. Les États-Unis, j'y connais pas grand-chose non plus, en soi : on a pris le prétexte d'un mariage dans la famille pour aller y consulter un oncologue quand j'avais huit ans, et je retiens davantage l'angoisse et les lieux aseptisés que les paysages ou la culture. Et Vegas, je la connais que du film avec Nicolas Cage et j'espère que notre mariage se passera un peu mieux que dans celui-ci. Je t'abandonne sur le banc dans la salle d’embarquement pendant dix minutes, comme une gamine dans une salle d’attente, pendant que je vais épuiser les duty free, et j'espère que tu vas pas te mettre à paniquer : t’avais l'air sacrément flippée de monter dans un avion, et je te sens toujours pas très à l'aise. « C’est quoi qui te fait le plus peur ? » je lance, en revenant les bras plein de conneries qui m'ont coûtée trois salaires, des sudokus, des sandwiches jambon-beurre à dix-neuf balles, des bouquins de Colleen Hoover parce que c'était moitié prix (c'est déjà trop pour ce que c’est), et même un Rubik's Cube, sait-on jamais. « Parce que j'ai pris plein de trucs pour nous distraire. »
don't you wanna take time and get to love me? we could build a perfect world, i got tricks i really want to show you. i could be your perfect girl, and when we grow older we'll still be friends, we'll still be lovers and won't fear the end. (c)flotsam.
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Dans la configuration actuelle, t’es bien incapable de dire ce qui te fait le plus flipper entre l’idée de prendre l’avion ou le fait qu’au bout du voyage, y a ce fameux mariage un peu improvisé-mais-pas-tant-que-ça. Promis cette fois pas de fausse joie ou de changement d’avis à la dernière minute. Cette fois c’est pour de vrai, c’est pas une vanne lâchée à sa meilleure pote sous l’effet d’un joint et de quelques bières et qui vient foutre une sale tension juste derrière, c’est pas non plus un projet de demande foireuse avant laquelle t’as failli gerber quinze fois à cause du stress. C’est pour de vrai. Y a juste un océan à traverser avant, des milliers de kilomètres à parcourir dans une boîte de conserve qui vole, tranquille, c’est trois fois rien, t’as lu les statistiques et ce que les gens se disent pour se rassurer et très objectivement, tu sais que cette étape là est la plus simple à passer. Tout ce qu’il y a à faire, c’est passer le portique, poser ton cul dans le fond du fauteuil pour les vingt prochaines heures, tenir la main de ta fiancée et écouter tout ce qu’elle a à raconter dans l’unique but de te changer les idées et que le voyage se passe le mieux possible. Tout le monde le fait, ça doit pas être si sorcier que ça. Elle s'absente quelques minutes tandis que tu préfères rester près des affaires, sans doute le meilleur moment pour faire le point sur tout ça. T’as encore sacrément du mal à y croire, à te dire “ça y est, on va le faire”, à réaliser ce que ça implique pour de vrai, surtout. La promesse de rester, tu l’as déjà faite maintes fois, toujours avec sérieux mais jamais sans douter de ta capacité à véritablement la tenir. Et pourtant. En face de toi, il y a cette gamine qui ne cesse de bouger partout, qui saute de siège en siège sans se préoccuper des potentielles affaires qui s’y trouvent et t’es à peu près sûre qu’elle est en train de remporter sa partie de the floor is lava haut la main. Au moment où elle retourne à sa place pour boire, elle jette un oeil dans ta direction et à partir du moment où son regard croise le tien, elle ne le lâche plus. S’engage alors un duel silencieux où la première à baisser les yeux perd. Ca a au moins l’avantage de l’occuper un peu mais aussi de te faire penser à autre chose en attendant le retour de ta future femme qui finit par revenir avec une question à laquelle t’as pas de réponse concrète, alors à la place ; « les requins. » C’est bête et dans l’unique but de plaisanter, mais pas tout à fait faux pour autant. « Genre si l’avion s’écrase dans l’océan et qu’il faut qu’on nage ou quoi. » Difficile de manquer le couinement horrifié de la gamine avec laquelle tu viens de passer cinq minutes à faire un battle de regard, bien vite suivi par un soupir exaspéré de celle que tu imagines être sa mère. Et bim, t’as gagné le duel. Avec un sourire satisfait, tu reportes ton attention vers Mac. « Ou qu’on tombe sur Céline Dion mais que je la reconnaisse pas et qu’elle le prenne mal, » tu renvoies avec un sourire amusé tout en l’aidant à se délester du trop plein de duty free. Un manque de respect pareil c’est probablement un coup à se faire bannir de Vegas, déjà que tu l’es probablement dans ta ville natale après tes déboires avec l’actrice en vogue du moment… « T’sais, j’ai bien deux ou trois idées pour se distraire mais je suis pas sûre qu’on ait le droit de monter dans l’avion ensuite, » que tu minaudes avec ton meilleur air de meuf innocente mais pas trop. Le coude posé sur le dossier de ton siège, tu prends cinq secondes pour observer avec curiosité tout ce qu’elle vient de ramener, « mais t’as encore faim avec tout ce que t’as déjà mangé ? » De ton côté non, pas pour l’instant en tout cas et t’es pas sûre d’avoir la capacité d’avaler quoi que ce soit jusqu’à ce que le mariage soit prononcé par Elvis. « Sur une échelle de un à dix, tu stresses à combien ? » Pour l’avion, le voyage, le mariage, le boulot qu’elle laisse quelques jours pour tout ça, tout ce qu'elle s'est échiné à préparer, ce qu’elle veut en vérité. Toi zéro, juré.
Spoiler:
Mac Sutherland
la peur du vide
ÂGE : 28 ans (06/07). SURNOM : juste 'mac'. STATUT : elle s'est envolée à vegas avec spencer et est revenue mariée. sa famille lui en veut, ses potes font la tronche, mais 10/10 quand même. MÉTIER : prend un peu du grade en tant que responsable de comm et agente un peu officieuse pour une écrivaine bien connue, pas peu fière de l'avoir soudoyée pour vendre les droits de son bouquin pour une adaptation au grand écran. LOGEMENT : elle partage un appart à logan city et un peu plus de sa vie tous les jours avec spencer en priant pour que ça tienne. POSTS : 1230 POINTS : 180
TW IN RP : relations malsaines et adultère (passés), deuil (parental) TW IRL : age gaps romancés, grooming GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. CODE COULEUR : #996699 RPs EN COURS : SPENCER i'm sure we're taller in another dimension, you say we're small and not worth the mention. you're tired of moving, your body's aching, we could vacay, there's places to go- clearly this isn't all that there is. you dream of walls that hold us imprisoned; it's just a skull, least that's what they call it, and we're free to roam.
NAT ça vieng
WINX CLUB tous ceux qui survivent obtiennent un A
MARGOT i'll say the words you'd always hoped, set our hearts racing even though i know that it's all over. i know i can't keep calling, cause everytime i run, i keep on falling on you.
MARCELINE i don't wanna wake up, i don't know who you are, you must be some combination of people in my subconscious. i'm no good at lying, on my back or through my teeth, but i'm good at dreaming.
J’ai presque eu du mal à me détourner pour aller au kiosque à dépense-smics ; j’ai encore peur que tu dises non, qu’on trouve une énième raison pour laquelle c’est une mauvaise idée, qu’il y ait une catastrophe imminente au casino que tu pourrais pas gérer à distance, que ma famille devienne télépathe, sonde mes pensées à distance et fasse tout pour me décourager. Tant qu’on ne sera pas à Vegas devant le gars, je ne me sentirais sûre de rien ; et c’est injuste envers toi, parce qu’en-dessous du stress, je sais que t’en as autant envie que moi. Je sais pas ce qui nous pèse autant et nous inquiète à ce point : ce sera qu’un papier signé qui dit qu’on partage tout à 50/50 jusqu’à la mort, y compris notre lit. C’est gros – c’est énorme, même, mais ça me fait pas peur, parce que c’est ce que je veux, papier qui le justifie ou pas. Le seul truc qui m’inquiète, c’est d’avoir à avouer à Olive qu’elle pourra pas être demoiselle d’honneur ni témoin, de montrer à Daisy que c’est la trouzmillième fois que je l’ai pas invitée à un truc, de voir le visage un peu déçu et pincé de Natalia qui aurait voulu rater ça pour rien au monde, et je parle pas de toute la famille qui sélectionne des recettes depuis un an pour être sûre d’être à fond le jour J. J’espère que c’est pareil pour toi, que tu crains pas qu’un jour on puisse divorcer, que tu te dises pas qu’on est encore trop immatures et instables pour se promettre l’éternité.
Pour l’heure, t’as l’air de surtout craindre l’avion, cela dit. Les requins, plus particulièrement. Je hausse les sourcils : « Si l’avion s’écrase dans l’océan, je pense que qu’on aura d’autres problèmes que les requins. » J’élabore pas : pas besoin que tu saches que si l’avion s’écrase vraiment, on aura sûrement perdu connaissance avec la rapidité de la chute et la dépressurisation, nos corps vont peser cent cinquante fois leur poids et tous nos os vont se briser sur le coup, mais on le sentira pas parce que l’avion fera cent cinquante fois son poids aussi et que de fait, il restera pas grand-chose de sa carcasse. Je me rassois sur un siège libre et je te tends deux-trois trucs au pif, et je contemple le scénario catastrophe que tu viens de me mettre sous le nez : « Je te dirai si on est à côté de Céline, quand même, je suis pas un monstre. » Je me sentais déjà suffisamment mal que t’aies passé une heure dans une librairie puis une demi-heure à te bastos avec mon ex pour te soumettre à une seconde humiliation du genre. Et puis ça fait bien un an que j’ai arrêté d’essayer de te mettre à jour sur les visages des célébrités : je me suis résolue au fait que ma future femme était absolument nulle en pop culture et qu’il n’y avait rien à y faire. « T’sais, j’ai bien deux ou trois idées pour se distraire mais je suis pas sûre qu’on ait le droit de monter dans l’avion ensuite », tu me lances et je te fais les gros yeux, jetant un regard à moitié inquiet à la gamine en face : elle est repartie sauter sur des valises, aucun danger. Je parviens pas à feindre l’indignation très longtemps, de toute façon : « Ça peut toujours se faire dans l’avion », je compromets avec un sourire entendu. Je suis pas franchement sûre que ce soit possible sans contorsions à en foutre des crampes, niveau logistique, mais c’est un pari qui se prend, d’autant qu’on ne pourra pas nous éjecter en plein vol.
Je me rends compte que je frotte mes avant-bras lorsque tu me demandes si j’ai encore faim (non), et à combien je stresse (trente mille). J’inspire un bon coup pour donner l’impression que je réfléchis à ma réponse, puis je hausse les épaules : « Oh, un petit douze, dans ces eaux-là » (toujours trente mille). Je serais peut-être un peu plus assurée si je ne sentais pas qu’on était exactement dans le même bateau. « Pas pour l’avion, je m’en fous. » Je me serais évanouie avant d’avoir le temps de mourir, s’il se passait un truc. « Mais pour le reste, surtout. » Je pince les lèvres, j’hésite à dire la suite, parce que j’ai déjà peur de la réponse, « tu me le diras, si finalement tu changes d’avis ? » J’ai pas envie que tu te forces, ou que t’aies peur, je veux absolument qu’il y ait aucun obstacle, qu’on en ait envie toutes les deux, qu’on soit sûres de ce qu’on va dire et qu’on soit capables de le dire quinze fois d’affilée sans nous sentir vaciller une seule fois. « Enfin moi non, hein », je me dépêche d’ajouter, pour pas que tu penses que je cherche une porte de sortie. Moi jamais. « Et euh, j’ai prévu deux-trois jours de vacances avant qu’on y aille. Un genre de pré-lune de miel, si tu veux. Les trucs basiques, hein. Un canyon, un casino, puis la zone 51 avec un motel pas loin. » Pile le temps de nous rendre compte qu’on fait une grosse connerie et qu’on s’entend pas du tout, finalement. Ou tout l’inverse, à peu près. « On n’est pas obligées mais je me suis dit que ça pouvait être sympa. » Les enregistrements ouvrent pour notre vol et notre groupe est enfin appelé ; sous l’effet du stress, je manque de faire tomber la moitié de mes victuailles par terre, et je t’adresse mon grand sourire qui veut dire que promis, tout va bien, et au pire je suis sûre qu’ils ont des respirateurs et des anesthésiants dans le machin.
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Quinze minutes, c’est à peu près le temps que tu passes seule à observer une enfant courir partout sans que ses parents ne la grondent, à faire un battle de regard avec et à te répéter en boucle “on va se marier”. D’un coup tu t’imagines te retrouver face à l’ado que tu étais, celle qui était récalcitrante à l’idée de laisser qui que ce soit s’approcher trop près trop longtemps, celle qui était sceptique de tout et particulièrement des relations amoureuses, celle qui ricanait bêtement quand on lui demandait comment serait son mari et combien d’enfants elle voulait plus tard. Une vie s’est écoulée depuis, t’es devenue adulte et tu t’es perdue, et malgré tout, on est venu te récupérer. Aujourd’hui tu vas te marier (enfin dans quelques jours quoi), et c’est probablement le plus gros plot twist qui soit tellement t’as jamais été convaincue par aucune relation avant elle et tout ce qu’elle a pu faire pour toi. Pour l’heure, elle est revenue les bras chargés de trop plein de trucs, tu fais genre de pas être flippée. Sa réponse à ta crainte des requins ne te rassure pas vraiment et t’as pas trop envie d’en savoir plus. Heureux sont les ignorants, il paraît. Sa proposition à la limite de l'indécence en revanche, te convainc beaucoup plus que ça ne doit pas être si terrible que ça. « Dans l’avion ? » t’as bien du mal à imaginer comment ou quand ça va être possible avec tous les autres passagers autour, en tout cas c’est certainement pas ce qui t’arrêtera et quitte à passer presque vingt heures (plus ? moins ? t’as déjà oublié la durée du trajet) assises sur des sièges peu confortables et à peine assez espacés pour pouvoir étendre ses jambes mais allez, c’est le genre de défi que t’es prête à relever. Les lèvres pincées, t’acquiesces en silence l’air de dire “grave chaud” même si ça a tout d’un plan à la con et que si vous gérez mal votre truc, c’est un coup à se retrouver avec un procès de la compagnie aérienne au cul pour exhibitionnisme ou quelque chose du genre. Franchement, c’est un risque que tu es prête à prendre. « Douze ? Rien que ça ? » Remarque, tu dois être à peu près au même niveau et t’es à peu près sûre que ça grimpe en flèche à mesure que l’heure d’embarquer approche. Sauf que contrairement à elle, tu te projettes pas autant et pour l’heure ta source d’angoisse se résume en quatre mots : le putain d’avion. Elle est déjà à Vegas à se dire que peut-être, tu vas te rendre compte que t’as plus envie de ça ou que finalement t’es toujours pas prête à sauter le pas. « Mon coeur, » tes doigts viennent se nouer aux siens, serrent légèrement pour attirer son attention et la détourner de ce moment de doute qu’elle peut avoir, « on va monter dans cet avion, » peu importe que tu sois terrifiée de te retrouver à douze mille mètres d’altitude dans un bout de ferraille qui n’a même pas assez de parachutes pour tout le monde, « et on va aller se marier. » S’il le faut tu te battra à mains nues contre les requins, les gardes du corps de Céline ou les agents du gouvernement parce que vous vous êtes approchées trop près de la zone 51. « J’ai pas l’intention de changer d’avis maintenant ou devant Elvis. » Tes affirmations s’accompagnent d’une légère pression des doigts et d’un sourire attendri. Une pré-lune de miel ? Tu peux gérer. « Mais… T’es sûre de vouloir faire ça aussi loin de tout le monde ? » T’as pas envie que votre petit caprice vienne foutre la merde avec ses potes ou sa famille, qu’ils lui reprochent d’avoir pris une décision aussi significative dans son coin sans personne autour. Qu’elle ne se méprenne pas, t’es au-delà de ravie de partager cette occasion rien qu’avec elle, que ça soit quelque chose qui vous appartienne totalement et que personne n’ait rien à y redire, mais tu sais à quel point ses proches sont importants et qu’ils auraient aimé pouvoir participer à l’événement. Y aura quelque chose avec eux à un moment donné, tu le sais, mais ça ne sera forcément pas tout à fait pareil qu’une véritable cérémonie. « On peut juste profiter du séjour et faire ça avec eux en rentrant, tu sais ? » Comme n’importe qui ferait, en somme. « Je change pas d’avis, hein, » tu t’empresses de répéter avant que ça ne boucle à nouveau, à force vous allez devenir pro dans le comique de répétition. Docilement, tu suis ta future-femme et tu jures que ton coeur s’emballe plus que de raison parce que l’échéance approche, le stress dépasse le sommet et t’es sûre que ça ira mieux quand t’auras pu constater par toi-même que l’appareil vole comme il faut et que c’est à peine si on s’en rend compte. Les sacs rejoignent le porte-bagage et vous vous installez, tu lui laisses bien volontier la fenêtre, franchement peu désireuse de voir la si précieuse terre ferme s’éloigner lors du décollage. Crispée dans ton siège, t’as soudainement trop chaud ou trop froid, tu sais pas vraiment, tu regardes partout autour alors que les gens prennent place dans le calme. Ça te prend toute ta volonté pour te caler dans le fond de ton siège et de rester statique. « Je tuerai pour un joint, » tu marmonnes alors que ta jambe s’agite malgré tout. « Ils en vendaient pas au duty free ? » Franchement ça ferait fureur comme concept. « Ok c’est quoi le programme quand on arrive ? » Là, maintenant, t’as juste envie de te concentrer sur elle et de l’écouter parler de ce qu'elle a prévu ou de ce qu’elle veut bien te raconter, n'importe quoi pour penser à tout sauf à l’endroit où vous êtes actuellement et à ce qu’il va se passer une fois tous les passagers embarqués et installés.