ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva début octobre 2024 - bayside, chez Izan et Asher ¤¤¤ crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
Est-ce qu'être en colocation avec Izan et Asher, ça comptait vraiment comme un envol vers une nouvelle indépendance ? Peut-être pas. Après avoir longuement réfléchi au squattage réalisé chez ses amis, la chirurgienne avait pris la décision d'arrêter tout cela et de se trouver son chez elle. Mais c'était sans compter la difficulté à se poser pour éplucher les petites annonces. La reprise du travail avait été plutôt rude, s'absenter 3 semaines avait eu des conséquences sur l'intensité du boulot retrouvé. Le temps lui manquait donc considérablement pour se trouver son petit nid douillet, alors Helen avait accepté la proposition de son meilleur ami : elle habitait désormais dans le même appartement que le couple prochainement marié. La chambre d'ami était maintenant sa chambre, pour quelques temps. Par respect pour les deux hommes, Helen se faisait discrète. De toute manière, ses horaires ne risquaient pas de lui permettre de faire la fiesta à l'appartement, et il était en plus de cela hors de question pour elle de fréquenter un nouvel homme jusqu'à nouvelle ordre. Fini les histoires qui font souffrir, fini ces hommes jaloux pour un rien. Fini Sam et sa débilité à vouloir s'inquiéter encore de lui, malgré son infidélité. C'était à cause de ce dernier qu'Helen s'était faufilée dans la chambre du couple, en sachant pertinemment qu'Asher n'y était plus, bien sûr. Jamais la chirurgienne ne se permettrait de violer l'intimité du guitariste, aux côtés de son amant. Fraîchement rentrée à l'aube après sa garde de nuit, la brune avait croisé Asher dans la cuisine alors qu'elle se faisait couler un café. Ayant assisté de ses propres yeux au départ de son ami, la jeune femme savait qu'elle pouvait aller embêter son meilleur ami sans craindre de voir un spectacle interdit pour ses yeux. Ses oreilles, quant à elle, avaient parfois vent de ce qu'il se passait ici, c'était le risque en faisant une colocation, n'est-ce pas. Une fois à l'intérieur de la chambre, Helen remarqua bien rapidement que le pianiste roupillait toujours sous la couette. L'envie était bien trop tentante d'aller le réveiller, alors bien évidemment qu'elle s'approcha de lit et qu'elle y trouva refuge, tout contre Izan qu'elle ne se gênait pas d'écraser au passage. « Bien le bonjour, Monsieur Da Silva. » Souffla-t-elle à son oreille, alors qu'Izan semblait à peine réagir à sa présence. Quelle marmotte, il dormait sacrément fort. « Hé, y a un bout de fesses qui dépasse de la couette. » C'était faux, mais s'il fallait utiliser la ruse pour le faire sortir de ses songes, Helen était la meilleure dans ce domaine. « Je comprends mieux le suçon dans le cou d'Asher avant qu'il parte bosser... ça va, tu galères pas trop pour copuler avec ton poignet ? » Evidemment qu'il allait finir par ouvrir un œil, ce faignant de pianiste au chômage technique. « Quoique vu les bruits que j'entends souvent, je dirai que tu dois continuer à bien te débrouiller, hein ? » Aucun tabou entre eux, malgré le difficile mois de Mai. Le sexe ne l'avait jamais été, et ne le deviendrait jamais. « Ash t'a assommé avant de quitter la suite nuptiale, dis-moi ? » Râla-t-elle, alors qu'elle se retrouvait obligée de le secouer un peu pour qu'il daigne sortir définitivement de son état ensommeillé.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
@Helen Stenfield • octobre 2024, appartement de helen, asher & izan
tw: addictions (médicaments)
Étrangement, il a beaucoup moins de difficulté à s’endormir maintenant qu’il avale les médicaments anti-douleurs comme s’ils étaient de simples pastilles visant à adoucir sa gorge mais, le revers de la médaille est qu’il a désormais toute la misère du monde à sortir de sa torpeur léthargique, qui le garde prisonnier d’un sommeil profond qui n’est en rien réparateur d’ailleurs. Plus il dort, plus il est fatigué ; cette spirale infernale commence à lui dévoiler qu’il n’y aura pas d’issue possible, puisque les symptômes du manque se font déjà ressentir même s’il n’est en retard que de quelques minutes sur ses prises, mais il ne s’en alarme point. Cela devrait l’inquiéter — s’il était encore parfaitement lucide sur sa situation, il le serait mais, comme il est totalement aveuglé par le désespoir de sa carrière mise sous scellée et par l’incertitude de ses capacités à retrouver toute sa mobilité dans le futur, l’apaisement que lui offrent ces petites pilules blanches sont un luxe auquel il ne se croit pas capable de renoncer. Il pourrait être plus courageux, Izan, affronter la réalité sans chercher à se cacher derrière les artifices des médicaments qui passent ses angoisses sous silence, sans appliquer un voile flou sur le calque de la réalité qui ne correspond plus à ses aspirations décousues, sans se mentir à lui-même sur la dépendance qu’il alimente un peu plus chaque jour, il pourrait peut-être, oui, mais la fuite reste toujours la voie qu’il privilégie parce qu’il est incapable de faire autrement.
N’ayant pas entendu son fiancé quitter leur lit au petit matin, il ne s’étonne pas vraiment de sentir le poids d’un corps contre le sien, même si la voix qui se faufile jusqu’à ses oreilles dessine un tout autre portrait. « Bien le bonjour, Monsieur Da Silva. » nullement gêné par la présence d’Helen à ses côtés, celui qui dort allongé sur le ventre et le visage niché entre deux oreillers se targue d’un simple grognement contestataire, sans daigner ouvrir les yeux ni même bouger un seul orteil. « Hé, y a un bout de fesses qui dépasse de la couette. » d’ordinaire, il lui aurait sans nul doute répondu un ’’rien que tu n’as jamais vu’’ mais cette phrase est déjà trop compliquée pour son cerveau qui tourne au ralenti, incapable de faire fonctionner ses rouages avec suffisamment de vivacité au démarrage, et il n’est pas certain d’avoir envie de relancer la machine tout-de-suite : la seule chose qu’il souhaite est dormir encore et encore, mais Helen semble en avoir décidé autrement « Je comprends mieux le suçon dans le cou d'Asher avant qu'il parte bosser... ça va, tu galères pas trop pour copuler avec ton poignet ? » comprenant qu’elle ne compte pas arrêter de parler et encore moins décamper pour rejoindre sa propre chambre, il ouvre les yeux avec toute la difficulté du monde, sa vision troublée peinant même à reconnaître sa meilleure amie dans la pénombre de la pièce « Quoique vu les bruits que j'entends souvent, je dirai que tu dois continuer à bien te débrouiller, hein ? » - ’’Mais qu’est-ce que tu racontes ?’’ qu’il marmonne d’une voix rauque en fronçant lentement les sourcils, abaissant de nouveau le voile de ses paupières parce qu’évoquer sa vie sexuelle à une heure si matinale ne lui semble pas être une bonne raison de rester éveillé « Ash t'a assommé avant de quitter la suite nuptiale, dis-moi ? » il ne comptait pas répondre, Izan, il était même tout proche de se rendormir avant qu’elle ne le secoue pour le tenir à bonne distance d’un sommeil qui lui échappe définitivement. ’’Quelle emmerdeuse…’’ il souffle un air agacé lorsqu’il capitule devant l’insistance de la chirurgienne, roulant sur le flanc tout en levant son poignet blessé dans un geste devenu machinal au réveil, le reposant ensuite calmement sur le renflement de la couette, en froissant le drap avec le mouvement de ses jambes ’’J’espère que t’as une bonne raison de me réveiller,’’ commence-t-il à dire en passant sa main libre sur son visage aux traits tirés, ses petits yeux encore somnolents lui conférant un air tout à fait enfantin ’’Les deux seules bonnes raisons sont que l’appart est en feu ou que tu es nue.’’ les deux à la fois rendraient la tâche très compliquée ’’C’est quand que je peux enlever mon attelle ? Ça commence à me gonfler ce truc.’’ en le demandant, il a levé son poignet pour l’offrir à sa meilleure amie, juste avant de poursuivre avec ’’Tu me réveilles sans m’apporter un café, à moi, le grand blessé ?’’ vraiment honteux, tout le monde en conviendra.
crédits/omibuttgifs
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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@Izan Da Silva début octobre 2024 - bayside, chez Izan et Asher ¤¤¤ crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
Réveiller Izan était sa priorité n°1 : maintenant qu'elle s'était réfugiée contre lui, Helen ne lui laisserait aucun répit et aucune minute supplémentaire de sommeil. A cause de sa blessure, son meilleur ami ne s'acharnait pas au travail comme il avait coutume de le faire, alors elle avait parfaitement le droit de vouloir profiter de sa présence au maximum, avant qu'il ne reprenne le chemin de la rigueur et des répétitions strictes et poussées. La chirurgienne ne se faisait aucun souci quant à sa capacité à retrouver toutes ses facultés motrices, alors Helen ne percevait pas complètement le mal-être de son meilleur ami. D'autant plus que, pour être honnête, Izan n'était pas le meilleur malade au monde. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? » Ah ! Elle savait bien qu'en évoquant ses talents au lit, qu'Izan allait réagir plus facilement à son caprice de le voir éveillé à son tour. Parce que oui, c'était clairement un caprice. Même si Izan aurait tout le loisir de rattraper son sommeil dans la journée (chose qu'il faisait régulièrement, ces derniers temps, sans qu'elle ne le réveille aux aurores), la brune abusait peut-être de le tirer de ses songes à une heure pareille. « Quelle emmerdeuse… » - « C'est ainsi que tu parles à l'exceptionnelle chirurgienne qui a sauvé ton poignet ? » S'offusqua-t-elle faussement. Bien sûr qu'il était agacé, et bien sûr qu'elle s'en fichait, qu'elle ne s'en formalisait pas. Au contraire, Helen était tout sourire à l'idée d'avoir réussi à le réveiller. « J’espère que t’as une bonne raison de me réveiller » A vrai dire, elle en avait une très bonne. Mais Izan reprenait la parole de sa voix pâteuse : « Les deux seules bonnes raisons sont que l’appart est en feu ou que tu es nue. » Si la jeune femme était prête à lui expliquer les raisons de sa venue, la remarque d'Izan la détournait forcément de ses explications : « On peut s'arranger pour le côté nudité, mais je t'avoue que j'aime bien ton appartement, ça me ferait chier qu'il brûle. » La chirurgienne se plaisait bien ici, même si au départ la perspective d'une nouvelle colocation n'était pas ce qui l'enchantait le plus, même avec l'homme qu'elle supportait le plus dans sa vie. « C’est quand que je peux enlever mon attelle ? Ça commence à me gonfler ce truc. » Le pianiste lui offrit son poignet, qu'elle s'empara avec toute la délicatesse qui lui était possible. « Tu me réveilles sans m’apporter un café, à moi, le grand blessé ? » - « Quel odieux patient tu ferais à l'hôpital... le pire cauchemar de n'importe quel aide-soignant ou infirmier. » Railla-t-elle, même si elle était à même de comprendre son point de vue. Malheureusement pour une meilleure guérison, il lui fallait attendre le temps convenu. Alors, en caressant affectueusement ses doigts et le creux de sa main qui n'était pas recouvert par la fameuse attelle, la jeune femme lui répondit, sur un ton qui se voulait à la fois compréhensif, bienveillant et ferme, car elle savait qu'Izan était capable de lui faire le caprice de le retirer là, maintenant, tout de suite : « Tu vas devoir la supporter encore une semaine. Après, c'est promis, tu seras libre. » De son attelle, mais pas de sa convalescence. « Tu verras que la rééducation te sera moins désagréable, j'ai deux/trois exercices sympas en tête. » Ajouta-t-elle pour faire fuir cet air grognon sur son visage. Helen n'aimait pas quand Izan faisait sa moue renfrognée. Elle voulait voir de la joie, à défaut d'en ressentir elle-même beaucoup dans sa propre vie en ce moment. « Comment tu gères la douleur ? Ton anti-douleur a l'air de bien fonctionner, non ? » La chirurgienne lui avait prescrit quelque chose de fort, mais en peu de prise, pour éviter justement la dépendance au manque total de sensation de douleur. L'objectif n'était malheureusement pas non plus de ne plus du tout sentir son poignet. Izan devait continuer à faire fonctionner les parties de sa main qui n'étaient pas entravées par l'attelle. « Je voulais te parler de quelque chose. » Souffla-t-elle finalement, au bout de quelques secondes, alors qu'elle se rapprochait encore d'Izan et venait poser son menton contre son torse pour avoir toute son attention. La jeune femme était si proche qu'elle pouvait sentir chaque expiration s'échapper de ses narines. « J'ai longuement réfléchi au sujet de Sam et... j'ai vraiment envie de tourner la page. » Elle cherchait ses mots, pour formuler correctement le fond de sa pensée. « Je sais que je t'ai demandé de veiller sur lui, mais je ne t'en voudrais pas si tu arrêtais de le faire... en vrai, ce n'est pas ton rôle. Surtout qu'il n'a jamais réussi à te supporter, pendant toutes ces années, est-ce qu'il mérite vraiment que tu l'aides ? » C'était donc parfaitement ironique, comme situation, non ? Pourquoi Izan ferait-il les efforts que Sam n'avait jamais fait ? C'était normalement l'inverse, qui devait avoir lieu.
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
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@Helen Stenfield • octobre 2024, appartement de helen, asher & izan
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Ce n’est pas son genre de capituler. Pour ainsi dire, Izan ne donne que rarement satisfaction aux autres si ce n’est pas dans ses intérêts propres mais, force est de constater que sa meilleure amie, qui s’est imposée dans son lit aux aurores, ne lui laisse pas franchement le choix ; toutes les tentatives de fuite auxquelles il pense sont erronées par avance, même celles qui arguent qu’il pourrait continuer de dormir dans une autre pièce — reste à déterminer laquelle. « C'est ainsi que tu parles à l'exceptionnelle chirurgienne qui a sauvé ton poignet ? » comme toute réponse, il soupire longuement en se retournant d’abord sur les flancs, visiblement peu réjoui d’avoir extirpé des bras de Morphée avec si peu de délicatesse ’’Tu m’as juste filé une attelle, t’emballes pas non plus.’’ parce qu’il n’a pas appris la gratitude en cours de route, où alors elle est restée quelque part dans son sommeil ’’D’ailleurs, c’est bien chiant ce truc.’’ toujours moins qu’un plâtre, il est vrai, mais le fait d’avoir échappé au pire ne le vaccine pas contre le fait de râler quand même, surtout si c’est pour évoquer la nudité de sa meilleure amie — non pas qu’il y ait encore du mystère à ce niveau mais, comme ils ont toujours partagé une amitié sans pudicité, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se priver d’en faire l’éloge. « On peut s'arranger pour le côté nudité, mais je t'avoue que j'aime bien ton appartement, ça me ferait chier qu'il brûle. » d’un regard circulaire qui englobe sa chambre encore plongée dans la pénombre, il semble considérer son appartement durant quelques secondes avant d’admettre que ’’Moi aussi.’’ frottant son menton avec le coin de sa paume, il poursuit : ’’Enfin, tu ne le verras bientôt plus, parce que je déménage.’’ il se doute que ça sort de nulle part pour Helen alors, en posant ses yeux mordorés sur son visage féminin, il ajoute : ’’Il faut que je me rapproche de Jayden… Il a besoin de moi.’’ et inversement, mais il est bien trop fier pour l’admettre, le sale garnement qui se tasse un peu contre son oreiller en réclamant ensuite une boisson chaude, même si les caresses éparpillées dans sa paume adoucissent considérablement son mauvais tempérament du réveil, si bien qu’il se fend même d’un sourire tendre. « Tu vas devoir la supporter encore une semaine. Après, c'est promis, tu seras libre. » il a l’impression qu’elle s’adresse à un enfant particulièrement difficile, mais il ne dit et espace plutôt ses doigts autant qu’il peut, afin de profiter des douces caresses qu’elle lui accorde « Tu verras que la rééducation te sera moins désagréable, j'ai deux/trois exercices sympas en tête. » se laissant déborder par le rire qui s’impose à ses lèvres, son torse est secoué de quelques accents amusés pendant qu’il secoue son menton de gauche à droite ’’Et ça nécessite l’aide de quelqu’un, au moins ? Parce que je préfère les exercices en binôme…’’ il le murmure d’un ton malicieux avant qu’elle n’aborde un sujet particulièrement sensible, qui lui fait ralentir aussi bien ses gestes que ses expressions pendant un court instant. « Comment tu gères la douleur ? Ton anti-douleur a l'air de bien fonctionner, non ? » la première chose à laquelle il pense est qu’elle lui tend potentiellement un piège ; elle a remarqué une anomalie dans sa prise de médicaments et elle cherche à lui faire cracher le morceau par un moyen détourné, non ? Méfiant, il tâche de déceler la moindre fausse note dans l’expression de sa figure mais, incapable de relever le moindre indice qui confirmera ses propres suspicions, il confirme, d’une voix aussi naturelle que possible : ’’Oui, c’est parfait.’’ il ne lui donne pas grand moyen de répondre parce qu’il n’a pas envie de poursuivre la conversation en ce sens, et il espère de tout coeur qu’elle n’insistera pas.
Se redressant légèrement sur le matelas, il appuie l’arrière de son crâne contre le mur derrière lui, levant un instant ses billes encore somnolentes vers le plafond, l’esprit embrumé par l’appréhension rapidement montée en son corps, tâchant de l’apaiser même si, la prise de parole d’Helen ne l’aide pas vraiment en ce sens. Elle a quelque chose à lui dire et il s’imagine tout de suite le pire — du genre maladie incurable ou tout autre merde de ce type, en baissant le menton pour la fixer, les sourcils froncés. ’’Quoi ?’’ il est fébrile quand il le demande, ne sachant pas tellement s’il est prêt à encaisser une mauvaise nouvelle en cet instant, tant sa propre vie part déjà en lambeaux « J'ai longuement réfléchi au sujet de Sam et... j'ai vraiment envie de tourner la page. » là, il a une hésitation : a-t-elle envie de tourner la page de son couple ou du chapitre de la trahison ? « Je sais que je t'ai demandé de veiller sur lui, mais je ne t'en voudrais pas si tu arrêtais de le faire... en vrai, ce n'est pas ton rôle. Surtout qu'il n'a jamais réussi à te supporter, pendant toutes ces années, est-ce qu'il mérite vraiment que tu l'aides ? » finalement, c’est bien moins grave que ce que son esprit tortueux avait pu imaginer, et il dirait même que c’est une excellente nouvelle ; Helen mérite bien mieux que ce tocard qui braille sitôt qu’il est contrarié. Alors, il détend les muscles de son visage en souriant lentement, même si son rictus est ombragé par l’hésitation ’’Ben, d’ailleurs…’’ il regrette aussitôt de s’être aventuré sur ce terrain-là mais, incapable de faire demi-tour à présent, il racle le fond de sa gorge en se redressant légèrement, quelque peu anxieux de la future réaction de sa meilleure amie. ’’Je ne comptais plus m’occuper de Sam, pour être honnête, et non pas seulement parce que ça n’a jamais été le grand amour entre nous parce que ça s’était arrangé récemment mais…’’ ne sachant pas comment formuler la suite, il plante ses yeux dans ceux d’Helen en avouant, d’une voix abaissée d’une octave, loin d’être fier de son mensonge rectifié aujourd’hui : ’’Je ne voulais pas te le dire parce que je ne voulais pas foutre la merde entre vous si tu décidais de lui donner une seconde chance mais… C’est lui qui m’a cassé le poignet.’’ et maintenant que c’est dit, que la vérité est déballée dans cette chambre plongée dans l’obscurité, il attend la réaction de la chirurgienne en frottant ses lèvres l’une contre l’autre, visiblement anxieux… Là, tout de suite, il aurait bien besoin d’un médoc.
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c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
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ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
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☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva début octobre 2024 - bayside, chez Izan et Asher ¤¤¤ crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
« Tu m’as juste filé une attelle, t’emballes pas non plus. » L'humeur maussade n'étonnait en rien la jeune chirurgienne, qui comprenait aussi que, en plus de sa mauvaise foi intersidérale, Izan pouvait être sujet aux effets secondaires des médicaments qu'elle lui avait prescris. Néanmoins, dire qu'elle n'attendait pas plus de reconnaissance de sa part serait mentir mais... au fond, était-ce surprenant ? « D’ailleurs, c’est bien chiant ce truc. » - « C'est chiant, mais c'est ce qui permet à tes os de se ressouder naturellement. Quel gosse, c'est pas vrai. » Ronchonnait-t-elle, en lui adressant un air à la fois désemparée et amusée, parce qu'en vrai, Helen ne s'attendait pas à le voir réagir autrement que comme ça. Izan ne faisait pas un bon malade, et elle avait senti à des kilomètres qu'il ne supporterait pas cette fameuse attelle. Mais comme elle le lui rappelait à juste titre, elle était nécessaire pour sa guérison, qu'il l'apprécie ou non. Et puis, qu'il ne se plaigne pas, Asher était au petit soin avec lui, et Helen ne ratait jamais une occasion pour passer son temps libre à ses côtés, histoire de rendre la solitude liée au chômage moins pesante. Izan était entouré, qu'il le veuille ou non, également. Habiter dans son appartement était une chance, finalement, car ça leur permettait de se voir dès que possible. « Moi aussi. Enfin, tu ne le verras bientôt plus, parce que je déménage. » Si sa mâchoire pouvait se décoller, elle le ferait à l'heure actuelle. Qu'était-il en train de lui chanter ? Izan sembla comprendre son interrogation subite, puisqu'il ajouta très rapidement : « Il faut que je me rapproche de Jayden… Il a besoin de moi. » Les sourcils de la chirurgienne se rapprochèrent en un intense froncement, pas certaine de comprendre le fond de sa pensée. La brune ne connaissait pas suffisamment Jayden pour savoir en quoi il avait besoin qu'Izan soit plus proche de lui, mais soit. C'était sa décision, le pianiste était suffisamment grand pour savoir ce qu'il faisait. Mais, il fallait être honnête. Qu'il vende cet appartement, ça la faisait carrément chier. « Il se passe quelque chose de grave à Jayden ? » S'inquiéta-t-elle avant de lui faire savoir le fond de sa pensée à propos des lieux : « C'est très culotté ce que je vais te dire mais... je veux pas que tu vendes l'appart. » Elle lui présenta sa main, énumérant les raisons pour laquelle elle refusait catégoriquement qu'une autre personne que lui vive dedans : « Première raison, j'ai aucun endroit où vivre pour le moment, et ce serait malpoli de ta part de me mettre à la porte, non ? Deuxième raison, j'aime trop cet endroit. On y a plein de bons souvenirs, non ? » Tourner la page sur cet appartement en plus de tout le reste, c'était trop lui demander pour le moment. Elle avait déjà perdu sa maison, qu'elle avait généreusement laissé à Sam à cause des souvenirs trop douloureux là-bas. Voulant dédramatiser un peu le moment, Helen s'amusa de nouveaux sous-entendus en lui précisant qu'il lui faudrait de la rééducation, et qu'elle connaissait des mouvements sympas, qui le motiveraient probablement à réaliser les dits exercices : « Et ça nécessite l’aide de quelqu’un, au moins ? Parce que je préfère les exercices en binôme…» - « Réalisables en solo ET en binôme, si c'est pas beau, ça ? » Bien sûr qu'il comprenait son sous-entendu de beauf, mais Izan irait toujours dans son sens sur ce point-là, Helen le savait. Son envie de faire fuir sa mauvaise humeur semblait fonctionner, mais elle sentait que parler de la douleur et de son poignet restait globalement un sujet sensible, si bien qu'il se montrait bien moins expansif lorsqu'il était posé sur la table : « Oui, c’est parfait.» - « Parfait. » Conclut-elle sans même se douter de ce qui se tramait vraiment là-dessous pour le moment. D'ailleurs, Helen était bien trop absorbée par la manière dont elle allait formuler ce qu'elle avait à dire, qu'elle ne se remémora même pas la nécessité de lui demander s'il n'avait pas croisé son bloc d'ordonnances, sur lequel elle n'arrivait pas à remettre la main. Ses pensées étaient toutes tournées sur ce moment délicat, où elle annoncerait à Izan qu'elle ne voulait plus qu'il s'occupe de Sam, après tous ses efforts réalisées... Alors elle se lançait, sans s'arrêter de parler, pour lui exprimer clairement ce qu'elle avait sur le cœur à propos de son ex-époux. Elle terminait en essayant de le convaincre qu'il n'y avait plus besoin de faire d'efforts pour lui, et qu'elle le libérait de cette égoïste demande qu'elle lui avait faite quelques mois plus tôt : « Ben, d’ailleurs… Je ne comptais plus m’occuper de Sam, pour être honnête, et non pas seulement parce que ça n’a jamais été le grand amour entre nous parce que ça s’était arrangé récemment mais…» Ses sourcils se fronçaient de nouveau, et le ton de la voix d'Izan ne lui disait rien qu'y vaille. A son tour, la jeune femme se redressa sur le lit, attendant silencieusement qu'il poursuive ce qu'il avait commencé à avouer : « Je ne voulais pas te le dire parce que je ne voulais pas foutre la merde entre vous si tu décidais de lui donner une seconde chance mais… C’est lui qui m’a cassé le poignet.» Ses mots lui firent l'effet d'une bombe contre son cœur, qui se débattait pour survivre à cette attaque des plus inattendues. Le sourire sur son visage s'effaça peu à peu, pour faire place à une mine déconfite. Le coin de ses lèvres s'affaissait, à cause de la déception qui prenait doucement le dessus sur ses émotions. « Qu'est-ce que tu racontes ? Tu m'as dis que tu étais tombé. » Elle préférait se voiler la face pour l'instant, pour se protéger, parce qu'elle se disait que tempérer sa vraie réaction était le meilleur moyen. Mais comment voulait-elle vraiment réagir ? Se disputer avec Izan, c'était la dernière chose dont elle avait besoin aujourd'hui. D'un autre côté, Helen ne pouvait pas accepter qu'il lui ait menti à propos de son poignet, et encore moins pour protéger l'homme qui l'avait humilié. « T'es en train de me dire que tu m'as menti pour protéger Sam ? » La colère lui montait aux joues, alors la jeune femme prit la décision de descendre du lit. Marcher lui ferait probablement du bien, et lui éviterait en plus de ça de croiser le regard trop proche de son meilleur ami. « C'est une blague ? Pourquoi la personne qui compte le plus pour moi ferait ça ? Je comprends pas... » Souffla-t-elle, en portant son pouce à sa bouche pour y ronger la peau, sous le stress, l'énervement et la désillusion.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.
son équipement:
Izan Da Silva
l'orfèvre des émotions
ÂGE : trente-deux ans (24.12) SURNOM : connu comme ’’le poète du piano’’ mais aussi comme l’emmerdeur de service, parce qu’il est relou sur les bords mais les bords sont larges, voyez STATUT : sentimentalement contrariant et contrarié, célibataire qui devrait le rester MÉTIER : pianiste émérite mondialement reconnu, compositeur et interprète, vagabonde sur les touches blanches et noires pour faire taire ses pensées trop bruyantes LOGEMENT : il a gracieusement donné son appart à helen et sa nouvelle maison est en travaux, alors il a élu domicile dans une suite luxueuse de l’emerald hotel en attendant de pouvoir devenir officiellement le voisin de jayden POSTS : 1305 POINTS : 2170
TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
IZEN 12 ¤ lean on me when you're not strong and i'll be your friend, i’ll help you carry on, i'm right up the road, i’ll share your load if you just call me, call me if you need a friend. if there is a load you have to bear that you can't carry, i’m right up the road, i’ll share your load
JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
DA SILVAS #1 ¤ u.c
SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
@Helen Stenfield • octobre 2024, appartement de helen, asher & izan
tw: addictions (médicaments)
Bien sûr que c’est un gosse impatient, c’est même sa fonction première et son talent le plus naturel : emmerder son monde lui est aussi indispensable que respirer et, dans le fond, Helen le sait mieux que personne puisque, dans son entourage proche, elle est celle qui le côtoie depuis le plus longtemps. Ils ont quasiment grandi ensemble — même si le verbe s’applique davantage à l’un qu’à l’autre, et leur amitié n’a presque jamais souffert de quelconques turbulences, puisque même les récents évènements ont prouvé que la solidité de leur relation était capable d’endurer bien des afflictions. Son amitié avec Jayden est différente mais pas moins profonde, sincère et durable, mais les rôles sont presque échangés : dans la dynamique avec Helen, il est souvent celui pour lequel elle s’inquiète, la plus lucide et la plus mesurée du duo mais, avec Jayden, Izan a le sentiment qu’il est de sa responsabilité de veiller sur lui. Helen est forte, capable de résister à l’adversité avec une résilience incroyable mais, les dernières révélations de Troy ont prouvé que Jayden n’avait plus cette résistance. « Il se passe quelque chose de grave à Jayden ? » il prend une fine inspiration, passe sa main valide sur son visage comme s’il hésitait à délivrer la vérité sous cette simple question, ne sachant pas très bien s’il est autorisé à partager les informations qu’il détient et, finalement, décidant que sa meilleure amie est digne de cette confiance là, il répond d’une voix désorientée : ’’Disons que Troy, son frère, m’a dit qu’il avait…’’ Helen doit se demander ce qu’il cache derrière ses lèvres qui articulent dans le vide, mais prononcer une telle chose concernant Jayden lui fait presque autant de mal que s’il avait vécu les évènements en personne ’’…Il pourrait ne plus être là, aujourd’hui.’’ il mordille la peau fine derrière sa lèvre inférieure, baisse le regard et attend la réaction de la chirurgienne, en espérant qu’elle comprenne avec cette unique sentence. Mais cela éclaire la raison de ce déménagement express : il veut être dans le coin si Jayden a besoin de lui, et s’il n’est pas suffisamment naïf pour croire qu’il pourrait l’empêcher d’intenter à sa vie, Izan espère que l’acteur saura le trouver, s’il le sait proche, avant de commettre l’irréparable. Alors sa décision est prise et il a déjà contacté une agence pour qu’elle lui déniche une maison aussi près que possible de celle de Jayden — l’idéal serait qu’ils soient voisins mais, le pianiste ne se fait pas trop d’illusions à ce sujet « C'est très culotté ce que je vais te dire mais... je veux pas que tu vendes l'appart. » ce n’est pas foncièrement culotté mais plutôt surprenant, et il arque d’abord l’un de ses sourcils en ayant l’air de lui demander où elle veut en venir « Première raison, j'ai aucun endroit où vivre pour le moment, et ce serait malpoli de ta part de me mettre à la porte, non ? Deuxième raison, j'aime trop cet endroit. On y a plein de bons souvenirs, non ? » le sarcasme du doute glisse sur ses lèvres sous l’ombre d’une petite moue amusée, dont il en prend guère ombrage puisqu’il hausse simplement ses épaules en disant ’’Tu peux le garder si tu l’aimes tant.’’ qui pourrait passer pour une plaisanterie lancée à la volée d’un moment léger mais, il est sincère et il poursuit ’’À la condition que tu m’aides avec le déménagement, mon poignet, tout ça…’’ traduction : tu vas tout faire parce que moi je profite d’une excuse que tu m’as servi sur un plateau d’argent.
La conversation se poursuit, légère ou nuancée d’une gravité qu’il camoufle derrière des mots dérisoires, avant de prendre une posture plus sérieuse lorsqu’il aborde un sujet qui l’est tout autant. Il n’est pas un menteur notoire, Izan, et ce n’est pas moins par incapacité à produire des fables avec aisance qu’à les tenir sur la durée mais, pour protéger Helen des affres de la culpabilité — et pour ne pas entraver son possible renouveau avec Sam, il n’a pas hésité à endosser la casquette du faussaire ; il ne regrette pas, il a fait ce qu’il pensait être nécessaire pour le bien de la jeune femme mais, en voyant son expression déconfite, qui tangue vers une déception bien légitime, il ne peut s’empêcher de se demander s’il a choisi la bonne option pour la préserver. Sur l’instant, oui, probablement, mais maintenant ? « T'es en train de me dire que tu m'as menti pour protéger Sam ? » - ’’Non.’’ il l’assure avec aplomb en étant happé par l’impulsion de son mouvement puisque, quand elle se lève du lit pour faire les cents pas, il se décolle du mur comme pour la suivre. ’’Tu peux m’écouter ?’’ il sait qu’il n’est pas en mesure de donner les cartes alors il espère seulement qu’elle sera capable de l’entendre avant de déverser toute sa colère sur lui « C'est une blague ? Pourquoi la personne qui compte le plus pour moi ferait ça ? Je comprends pas... » - ’’Justement…’’ qu’il reprend d’une voix toujours aussi paisible en levant sa main dans le vide, sa paume en direction de la jeune femme. Même s’il ne dort qu’avec un bas de jogging, il repousse la couette pour s’asseoir au bord du lit, n’étant nullement gêné par le fait d’être torse-nu face à elle — Helen a déjà vu pire n’est-ce pas ’’C’est toi que je voulais protéger. Tu m’as demandé de l’aider à arrêter de boire, jamais j’aurais fait tout ça de mon propre chef, tu le sais, je pouvais pas l’encadrer et c’était réciproque.’’ bon, les évènements de mai ont donné raison à Sam mais c’est pas le sujet ’’Je ne l’aurais jamais aidé si tu ne me l’avais pas demandé et, comme il m’a cassé le poignet quand j’essayais de l’empêcher de boire, j’ai eu peur que tu te sentes responsable.’’ alors qu’elle n’est coupable de rien, et l’idée de lui porter une quelconque responsabilité n’a jamais traversé l’esprit du pianiste ’’En plus tu hésitais à donner une seconde chance à votre mariage, je voulais pas tout ruiner entre vous…’’ plantant ses yeux dans les siens pour qu’elle y lise toute sa sincérité, il attend sa sentence en espérant qu’elle comprenne que, même si c’était maladroit et probablement pas l’idée du siècle, il a agi ainsi parce qu’il l’aime. Rien de plus, rien de moins.
crédits/omibuttgifs
c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
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☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva début octobre 2024 - bayside, chez Izan et Asher ¤¤¤ 1 133 mots crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
En questionnant Izan à propos de Jayden, Helen ne voyait pas à mal, et ne faisait pas non plus preuve d'une curiosité mal-placée. La jeune femme savait que l'amitié de Jayden était importante pour le pianiste, alors s'il affirmait qu'il fallait se rapprocher de chez lui, c'était forcément pour une bonne raison. Izan pouvait être capable de décision irréfléchie de temps en temps, mais la chirurgienne pressentait que celle-ci n'en était pas une. Au contraire, il l'avait fait mûrir dans sa tête parce que quelque chose semblait se passer dans la vie de l'acteur, qui nécessitait une présence encore plus accrue du pianiste. « Disons que Troy, son frère, m’a dit qu’il avait… Il pourrait ne plus être là, aujourd’hui.» Un 'oh' à la fois de surprise et d'effarement s'échappa des lèvres de la chirurgienne, qui sentit aussitôt la tristesse et la compassion s'emparer d'elle à cet instant. C'était une terrible nouvelle, même si Jayden était toujours de ce monde. Confuse et attristée pour le pianiste, la brune s'empara de sa main valide, qu'elle resserra délicatement, en signe de soutien. « Je suis désolée... » Que pouvait-elle dire de plus ? La mort de son meilleur ami aurait été une chose terrible pour l'équilibre psychologique d'Izan, qui était déjà bien affecté par son accident. Sur une note plus positive, Helen manifesta plutôt catégoriquement le désaccord rencontré face à la vente de l'appartement de son meilleur ami, qui l'avait justement invité à y trouver refuge, le temps de se trouver son chez-elle. Alors oui, cela la pousserait à chercher un peu plus, et à trouver un peu plus vite quelque chose qui lui plaisait vraiment... mais outre ce détail, la jeune femme n'arrivait pas à se résoudre qu'il abandonne tous les souvenirs qu'ils s'étaient créés entre ces murs. « Tu peux le garder si tu l’aimes tant.» Sa bouche s'entrouvrit, de surprise, et ses sourcils se froncèrent, d'incompréhension. « À la condition que tu m’aides avec le déménagement, mon poignet, tout ça…» Izan était vraiment sérieux, là ? « Quoi ? Mais... » Son esprit fuzzait, à la fois ravi qu'Izan accepte de lui céder son appartement qu'elle aimait tant, mais à la fois embêtée par un léger détail : « Bien sûr que je t'aiderai pour ton déménagement mais... je n'ai pas les moyens de t'acheter l'appart'. » Parce que c'était forcément ce qu'il voulait faire ? Le vendre, pour s'acheter quelque chose derrière ? Helen ne connaissait pas suffisamment ses revenus dans le détail pour savoir s'il pouvait se mettre de faire un tel achat sans l'apport de la vente de son précédent bien. En tout cas, si la chose se concrétisait, Helen serait la femme la plus heureuse car cet endroit avait une signification particulière dans son cœur.
Malheureusement, cette bonne nouvelle fut rapidement entachée par une révélation plus grave. Alors que la chirurgienne expliquait calmement pourquoi elle ne souhaitait plus qu'il interfère auprès de son ex-époux, Izan lui fit un terrible aveu : Sam était à l'origine de son poignet cassé. Incapable de comprendre et de trouver des explications plausibles face à un tel mensonge, la jeune femme lui rappela justement celui qu'il lui avait fait gober, alors qu'il était précisément la personne en qui elle avait le plus confiance aujourd'hui. Il lui avait menti. Menti, pour protéger l'homme qui l'avait trahi et humilié. Malgré le 'non' catégorique qu'il lui servait, ainsi que sa demande d'être à son écoute, la chirurgienne s'était levée du lit, pour faire les cent pas, sans s'arrêter de parler. L'écouter pour quoi ? Pour l'entendre lui mentir, encore ? « Justement. C’est toi que je voulais protéger. Tu m’as demandé de l’aider à arrêter de boire, jamais j’aurais fait tout ça de mon propre chef, tu le sais, je pouvais pas l’encadrer et c’était réciproque. » Elle, qu'il voulait protéger ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? L'incompréhension envahissait tous les traits de son visage, et lui faisait ronger encore plus nerveusement ses ongles, avant qu'elle ne le manifeste avec le reste de son corps, en haussant les épaules et en orientant ses paumes vers le haut. « Je ne l’aurais jamais aidé si tu ne me l’avais pas demandé et, comme il m’a cassé le poignet quand j’essayais de l’empêcher de boire, j’ai eu peur que tu te sentes responsable. » Helen secouait la tête de droite à gauche, incapable de croire ce qu'il était en train de se passer entre eux. Un mensonge, aussi gros, à propos de Sam, et il trouvait le moyen de le faire passer pour légitime, parce qu'il voulait la protéger elle ? ça n'avait aucun sens pour la jeune femme, qui ne voyait là qu'un acte de trahison de la part du pianiste, après tout ce qu'ils avaient vécu à cause de Sam. « En plus tu hésitais à donner une seconde chance à votre mariage, je voulais pas tout ruiner entre vous… » Et c'était encore pire ! Helen ne pouvait plus se retenir d'exploser, encore moins avec ces dernières paroles : « Justement ! Comment tu as pu me laisser l'envisager ?! Tu m'aurais vraiment laissé retourner auprès d'un connard qui blesse la personne à qui je tiens le plus ?! » Le ton de sa voix montait, alternant entre des notes aigües parce qu'elle tentait à la fois de paraître amusée par son comportement ridicule, et de masquer sa déception. « Quel raisonnement à la con, Izan. Tu t'entends sérieusement ? » Elle n'arrivait pas à comprendre qu'il puisse minimiser la gravité de la situation, alors qu'elle supportait mal l'idée qu'on le blesse. Et à côté de ça, sa blessure mettait en péril sa carrière ! « T'étais à deux doigts de ne plus pouvoir jouer du piano comme tu l'as toujours fait, et tu te dis que tu ne vas rien me dire, pour me protéger ? Hé ho, on parle de l'homme qui me trompe depuis deux putains d'années qui t'a cassé le poignet ! » Oui, on pouvait le dire : Helen sortait de ses gonds. Et elle était parfaitement lancée : « J'apprends donc au passage qu'il m'a menti, comme quoi, c'est dans sa nature. Par contre, toi... » Toi, t'étais jamais censé me mentir. « Je ne t'ai jamais menti, sauf sur mes sentiments quand j'étais étudiante. Mais j'estime que ça ne compte pas parce que je ne t'ai jamais fais de mal intentionnellement. » Les larmes lui montaient aux yeux ; des larmes de rage, et de tristesse. Helen était profondément déçue par son meilleur ami, qui avait pris une mauvaise décision. « Franchement, c'était bien la dernière chose dont j'avais besoin... » Que son meilleur ami la trahisse à son tour parce que, aïe, ça faisait très mal à son cœur déjà trop meurtri ces derniers mois.
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TW IN RP : crise d'angoisse et de panique, pression familiale, désamour et rejet parental, burn-out, stress professionnel, langage vulgaire et cru, décès, accident de voiture, stress post-traumatique. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : en guerre juridique contre toute sa famille, merci de ne pas aborder le sujet ¤ cynophobe depuis l’âge de six ans ¤ les bonbons acidulés en intraveineuse ¤ ambidextre, il n'y est pour rien mais c'est une grande fierté ¤ insomniaque et sujet aux crises d’angoisse ¤ insulte les gens en espagnol ¤ mauvais conducteur, pour ne pas dire danger public ¤ ne se sépare jamais du bracelet que son petit-frère lui a offert avant de mourir, le fait tourner autour de son poignet quand il est stressé ¤ papa de deux chats, sol & lunaDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #6f282e RPs EN COURS :
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JAYZAN#5 ¤ and i'll be there for you when the rain starts to pour, i'll be there for you like i've been there before. no one could ever know me, someone to face the day with, make it through all the mess with, someone i'll always laugh with, even under the worst i'm best with you
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SAMZAN#3 ¤ if i was dying on my knees you would be the one to rescue me, and if you were drowned at sea i’d give you my lungs so you could breathe. though we don't share the same blood you're my brother and i love you that's the truth
ALYZAN#1 ¤ moi je te soutiendrai, je t'appuierai, quel est ton voeu, dis-moi, quel est ton souhait ? t’as déjà fait ta liste ? ok, banco, frotte-toi les mains, moi je me frotte le dos
SIERRA(scénario) ¤ i went as far as i could, i tried to find a new face, there isn't one of these lines that i would erase. i lived a million miles of memories on that road with every step i take, i know that i’m not alone. you take the home from the boy but not the boy from his home, these are my streets, the only life i’ve ever known, who says you can't go home RPs TERMINÉS :
@Helen Stenfield • octobre 2024, appartement de helen, asher & izan
tw: addictions (médicaments)
Helen ne met pas bien longtemps à réagir, comprenant sans nul doute la gravité de la situation concernant Jayden, et Izan pince simplement ses lèvres pour réprimer un soupir anxieux, puisque même s’il n’en dit trop rien, les inquiétudes qui pèsent sur ses pensées ne le quittent jamais. Baissant les yeux sur sa propre main corroborée de caresses affectueuses, il avoue : ’’Je panique un peu quand il met plus de quelques heures à me répondre, du coup.’’ il a l’impression d’être un peu dingue à s’inquiéter pour rien, et avant les lourdes confidences de Troy, probablement que le pianiste n’avait jamais surveillé la fréquence des réponses de l’acteur mais, maintenant qu’il sait le mal-être qui ronge celui qui est comme un frère à ses yeux, difficile d’ignorer la menace de voir le scénario se répéter. ’’Mais je ne suis pas censé le savoir, alors…’’ cela ne le vexe pas vraiment, que Jayden n’ait pas voulu en parler lui-même, car lui non plus ne voudrait pas que l’on sache qu’il est porteur d’un tel désespoir ; il préfère soigner ses blessures en interne, sans rien dire à personne, sans demander de l’aide, sans attendre qu’on vienne le sauver. Bien sûr, il aurait préféré que l’anglais se dévoue lui-même pour révéler la vérité, cela aurait largement facilité les choses mais, sa priorité est de déménager pour le rejoindre — heureusement que Jayden a formulé ce souhait il y a plusieurs mois, au moins, le projet accéléré ne le surprend pas. Décision est prise, donc de quitter son appartement pour se rapprocher de son ami, et s’il comptait laisser son logement à une agence pour qu’ils se chargent de le vendre, l’idée que Helen prenne le relai lui semble encore plus rassurant, et grandement symbolique pour leur amitié. « Bien sûr que je t'aiderai pour ton déménagement mais... je n'ai pas les moyens de t'acheter l'appart'. » il émet un petit râle plaintif en roulant des yeux, enfonçant sa nuque dans l’oreille tout en marmonnant un ’’Pourquoi vous êtes tous si obsédés par l’argent ?’’ bien évidemment que pour le pianiste le sujet n’a jamais été un problème ; il s’est offert cet appartement luxueux à ses dix-huit ans et n’a jamais freiné ses dépenses depuis, alors la question de ses moyens ne se pose que rarement. ’’J’ai acheté cet appartement quand ma mère m’a foutu dehors. Je me suis retrouvé tout seul, chassé de chez moi, avec un frère que je venais d’enterrer. Et tu es venue, tous les soirs pendant des semaines, pour rester avec moi, pour me réconforter et me rassurer. Tu m’as aidé à meubler cet endroit, tu as fait en sorte que je me sente chez moi alors, il est à toi.’’ dans sa tête, c’est aussi simple que cela : il n’a pas l’intention d’accepter un seul billet de la part de sa meilleure amie ’’On va faire un changement de propriétaire et tu me payeras le resto, deal ?’’ pour sceller l’accord, il tend sa main valide en sa direction tout en esquissant un petit sourire, qui ne s’éternise pas sur ses lèvres.
L’instant léger et doucereux aurait pu se poursuivre sur cette réjouissance mais, face aux révélations d’Helen, il décide de lui avouer le mensonge dont il s’est rendu coupable, et dont il n’est guère fier même s’il l’a fait pour la protéger — du moins, dans sa conception des choses. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle l’en remercie, il pensait bien qu’elle allait être en colère après lui mais, face au désarroi de la jeune femme, il est totalement démuni. « Justement ! Comment tu as pu me laisser l'envisager ?! Tu m'aurais vraiment laissé retourner auprès d'un connard qui blesse la personne à qui je tiens le plus ?! » maintenant qu’elle dit, il est clair que ça sonne comme une idée à la con et, comme il en est le spécialiste, il se contente de tordre sa bouche dans une petite grimace désolée ’’En réalité il voulait protéger ses bouteilles et moi je voulais te protéger toi…’’ est-ce que cela change quelque chose ? Pas vraiment, et elle ne se prive pas de lui dire « Quel raisonnement à la con, Izan. Tu t'entends sérieusement ? » bien sûr qu’il s’entend, mais elle est dans un tel état de rage qu’il ose à peine respirer actuellement, alors il reste assis au bord du lit en la regardant, sans trop savoir quoi dire puisque, de toute évidence, plus il parle plus il s’enfonce « T'étais à deux doigts de ne plus pouvoir jouer du piano comme tu l'as toujours fait, et tu te dis que tu ne vas rien me dire, pour me protéger ? Hé ho, on parle de l'homme qui me trompe depuis deux putains d'années qui t'a cassé le poignet ! » - ’’Tu venais de me dire que tu pensais te remettre avec !’’ mais elle ne l’écoute pas vraiment et poursuit, recrachant sa colère avec une urgence qui pousse le pianiste à regretter ses aveux — il aurait dû les emporter dans la tombe « J'apprends donc au passage qu'il m'a menti, comme quoi, c'est dans sa nature. Par contre, toi... » le toi le heurte en plein coeur parce qu’il entend toute la déception qu’elle éprouve à son égard et, pinçant le coeur de sa lèvre inférieure, il lève ses longs cils vers elle en attendant la sentence, même s’il se sent déjà condamné « Je ne t'ai jamais menti, sauf sur mes sentiments quand j'étais étudiante. Mais j'estime que ça ne compte pas parce que je ne t'ai jamais fais de mal intentionnellement. » - ’’Moi non plus, ce n’était pas mon intention. C’était tout l’inverse.’’ mais est-elle seulement capable de l’entendre ?
Voyant les larmes qui commencent à envahir ses yeux, il se lève du lit pour se rapprocher d’elle, sa main intacte en avant comme s’il essayait de physiquement tempérer les choses entre eux. « Franchement, c'était bien la dernière chose dont j'avais besoin... » - ’’Je sais, je suis désolé…’’ il effectue un pas supplémentaire en sa direction, mais sans encore tenter de l’enlacer parce qu’il se doute qu’elle va le repousser sans hésitation — et elle aurait probablement raison de le faire ’’…Mais tu me connais, non ? Est-ce que je t’ai déjà volontairement fait du mal ?’’ il arque un sourcil comme pour l’encourager à se poser la question, sachant pertinemment que la seule réponse qui peut éclore est non’’D’accord, c’était stupide. Je le reconnais. Je me suis trompé, d’accord ? Je n’aurais pas dû faire ça, j’ai pris la mauvaise décision. Mais je pensais que c’était la bonne, je t’assure. Sur le moment, j’ai vraiment cru qu’il fallait que je te mente pour te protéger, pour ne pas que tu culpabilises et pour ne pas que tu te sentes mal vis-à-vis de tout ça.’’ voir qu’elle est dans un tel état de détresse par sa faute lui torpille l’estomac, et il se maudit intérieurement d’être la cause de son chagrin. Helen est bien l’une des dernières personnes qu’il souhaite blesser mais, force est de constater qu’il finit toujours par semer des ruines autour de lui. ’’Je suis désolé, Hel… Je te jure que je ne voulais pas te blesser.’’ mais c’est trop tard maintenant, pas vrai ?
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c'est vrai j'ai des problèmes, des défauts par centaine, je n'ai pas le sens de vos valeurs humaines, moi, je suis comme la vie, j'fais jamais de cadeau, je sais qu'c'est pas jolie, mais moi non plus j'suis pas beau. j'm'en fous si on me déteste, personne jamais ne m'aimera moins que moi, non, j'ai tout raté, je l'atteste.
Helen Stenfield
la mécanique du cœur
ÂGE : trente-trois ans, presque trente-quatre (trente-et-un décembre 90) SURNOM : Izan s'est octroyé le droit de l'appeler "Mini-pouce" STATUT : séparée définitivement de Sam ; alors qu'elle s'efforce de dire à tout le monde que c'en est fini des histoires d'amour, Helen est tombée sous le charme d'une femme. MÉTIER : chirurgienne orthopédiste, mais envisage de démissionner depuis que sa vie est le chaos le plus total. LOGEMENT : #587 wellington street, bayside, depuis qu'Izan lui a légué son appartement POSTS : 1736 POINTS : 4100
TW IN RP : normalement indiqué dans les posts concernés GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #9999cc RPs EN COURS :
☆ IZEN #11 + (when the sun shine, we shine together told you I'll be here forever Said I'll always be your friend) ~ #1 + #2 + #3 + #4 + #5 + #6 + #7 + #8 + #9 + #10
☆ HELIVE + (no longer waiting, remove illusions, no more complaining, forget confusion. No more compassion, not sentimental, I am now something experimental) ~ #1 + #2 + #3
☆ YASMEN #3 + (i can't wait to see your face, crash when we're switching lanes, but if i miss the brake, we're dancing in the flames, it's indescribable) ~ #1 + #2
@Izan Da Silva début octobre 2024 - bayside, chez Izan et Asher ¤¤¤ 1 625 mots crédits gifs (ellyxiumgifs) / code (boté du sud )
Jamais dans sa courte vie, Helen n'avait été confronté à une tentative de suicide dans son entourage ; sa famille, ou même ses amis. Alors la chirurgienne ne pouvait pas véritablement comprendre les sentiments actuels de son meilleur ami sur la question, elle ne pouvait que les imaginer. Et ce qu'elle imaginait, ce n'était rien d'agréable : de la peur, de l'angoisse, du stress. Le pianiste était déjà de nature angoissé, alors cette nouvelle ne devait absolument pas arranger ce côté de son caractère, qu'il avait du mal à dompter. « Je panique un peu quand il met plus de quelques heures à me répondre, du coup. Mais je ne suis pas censé le savoir, alors… » La chirurgienne acquiesçait, comprenant la délicatesse de la situation. Si Jayden ne le lui avait pas avoué personnellement, alors Izan se retrouvait dans une position inconfortable, partagé entre le secret à garder auprès de Troy, certainement, et l'envie d'être aux côtés de l'acteur, sans qu'il ne comprenne qu'il savait. Alors, Izan devait continuer à prétendre qu'il était dans l'ignorance de ce secret, et Helen sentait comme ça le pesait. « Tu fais bien de te rapprocher de lui. Il a de la chance de t'avoir, Izan. » Peu importe ce qu'il ferait pour Jayden, Helen savait qu'il ferait toujours tout dans l'optique de son bien-être. Il était ainsi, le pianiste : soucieux des autres. Helen arrivait davantage à accepter l'idée qu'il quitte cet appartement, mais pas qu'il le vende, pour toutes les raisons qu'elle énonça de vive voix auprès de son meilleur ami. Cet endroit avait une valeur bien trop sentimentale pour la jeune chirurgienne, et Izan sembla le comprendre puisqu'il lui affirma qu'il pouvait être à elle. Chose qui la touchait... sauf que, financièrement, ça ne collerait pas. « Pourquoi vous êtes tous si obsédés par l’argent ? » - « J'ai beau être chirurgienne, je ne roule pas sur l'or non plus... » Contrairement à lui, et Izan l'oubliait peut-être un peu trop souvent. Avec un seul salaire, Helen ne pouvait pas se permettre d'acheter un tel bien. Elle n'était même pas certaine qu'une banque accepte de lui contracter un prêt, alors elle déchantait déjà... « J’ai acheté cet appartement quand ma mère m’a foutu dehors. Je me suis retrouvé tout seul, chassé de chez moi, avec un frère que je venais d’enterrer. Et tu es venue, tous les soirs pendant des semaines, pour rester avec moi, pour me réconforter et me rassurer. Tu m’as aidé à meubler cet endroit, tu as fait en sorte que je me sente chez moi alors, il est à toi. » Évidemment que ses mots lui firent monter les larmes aux yeux. Ces souvenirs l'émouvaient brutalement, et elles les revoyaient, des années en arrière, galérer comme jamais pour vivre au-delà des problèmes familiaux d'Izan. Jamais elle ne l'avait quitté, jamais elle n'avait douté une seule seconde de son innocence dans le décès de son frère. A jamais, Helen sera là pour lui. « On va faire un changement de propriétaire et tu me payeras le resto, deal ? » Son offre la troublait tellement qu'elle n'arrivait plus à faire sortir un mot de sa bouche. C'était trop, elle ne pensait pas mériter autant malgré l'évidence dans la voix de son meilleur ami. Mais bien sûr, qu'Helen acceptait. Elle lui serra la main tendue, à la fois avec force et douceur, avant de la rapprocher de ses lèvres pour y déposer un baiser plein de tendresse et de reconnaissance. « Merci... Je t'aime. » Et bien sûr qu'elle songeait à lui offrir un paquet de bonbons par jour, mais le dire apporterait un côté amusé qu'elle ne voulait pas arborer maintenant.
Côté amusement, on y était pas non plus lorsqu'Izan lui avoua la cause réelle de sa blessure... alors qu'elle lui avait précédemment rappeler à quel point elle l'aimait et pouvait tenir à lui, la jeune chirurgienne se sentit tout à coup trahi par les aveux de son meilleur ami. A ce moment-là, la brune comprit que Izan lui mentait, mais aussi Sam, alors qu'elle hésitait à lui pardonner quelques jours plus tôt encore ! Qu'est-ce qu'elle pouvait être conne, en fait ! « En réalité il voulait protéger ses bouteilles et moi je voulais te protéger toi… » Cette précision n'apportait aucun soulagement à sa peine, et à ce sentiment de trahison qui l'envahissait si fort, si vite, l'obligeant à se lever pour extérioriser d'une quelconque manière sa colère et sa frustration. Le raisonnement d'Izan respirait la stupidité, et elle le pensait très sincèrement. A quel moment lui mentir pouvait la protéger ? Et puis quoi ? La protéger de quoi ? D'une culpabilité ? Bien sûr, qu'elle se serait sentie très mal en apprenant que Sam l'avait blessé, alors que la demande de surveillance venait de sa part. Bien sûr, qu'elle aurait culpabilisé de cette blessure, et bien plus encore si cela lui avait définitivement coûté sa carrière. Mais des amis, ça ne mentaient pas entre eux ; c'était aussi simple que ça. « Tu venais de me dire que tu pensais te remettre avec ! » - « Et alors ? N'était-ce pas une raison supplémentaire pour me faire ouvrir les yeux sur le fait qu'il n'a jamais mérité que je daigne m'inquiéter pour lui ?! » Comment aurait-il pu continuer à la regarder en face, après ça ? Si Sam et elle s'étaient vraiment remis ensemble ? Comment la laisser pardonner, en laissant s'immiscer de nouveau le mensonge dans leur relation ? « Ton rôle, c'est pas de me mentir pour me protéger... c'est de me protéger du mensonge. » Des mensonges de n'importe qui, mais surtout de Sam, qui piétinait finalement encore une fois son cœur, alors qu'elle s'était montrée beaucoup trop gentille et inquiète en le voyant sombrer dans l'alcool. La chirurgienne lui railla alors que le mensonge de son ex-époux ne l'étonnait pas, tandis que le sien... elle était tellement déçue, qu'elle était incapable de terminer sa phrase, laissée en suspens. Helen avait peur de prononcer des mots trop forts, des mots blessants... alors que la personne la plus blessée ici, c'était elle. « Moi non plus, ce n’était pas mon intention. C’était tout l’inverse. » Il tournait en boucle là-dessus, mais le mal était déjà fait. En le voyant se lever pour s'approcher d'elle, Helen comprit aussitôt ce qu'il cherchait à faire ; d'un côté, elle le remerciait de se défendre du mieux qu'il le pouvait pour l'apaiser, elle qui se retrouvait attaquée en amour et désormais en amitié. De l'autre, Helen était fatiguée de pardonner tout, trop vite. Elle lui avait déjà pardonnée en un claquement de doigts son silence radio au mois de Mai, parce qu'il lui manquait beaucoup trop. Et donc quoi, ça signifiait qu'elle devait se taire à chaque blessure faite ? Elle n'était pas d'accord avec l'idée, pas du tout. « Je sais, je suis désolé… Mais tu me connais, non ? Est-ce que je t’ai déjà volontairement fait du mal ? » N'ayant aucunement l'envie de le laisser s'en tirer si facilement cette fois, la chirurgienne maintenait ses bras croisés contre sa poitrine, pour lui faire comprendre à quel point elle devenait fermée, face à lui. Izan était certes son meilleur ami, et la personne la plus importante à ses yeux, elle ne le laisserait pas minimiser le sentiment de trahison pour lequel il était responsable. « T'étais parfaitement conscient quand tu as choisi de me mentir... » Souffla-t-elle en le regardant droit dans les yeux, les siens étant à deux doigts de laisser tomber la barrière qui maintenaient ses larmes. « D’accord, c’était stupide. Je le reconnais. Je me suis trompé, d’accord ? Je n’aurais pas dû faire ça, j’ai pris la mauvaise décision. Mais je pensais que c’était la bonne, je t’assure. Sur le moment, j’ai vraiment cru qu’il fallait que je te mente pour te protéger, pour ne pas que tu culpabilises et pour ne pas que tu te sentes mal vis-à-vis de tout ça. » La jeune femme secouait la tête, comme pour chasser les mots du pianiste, de peur qu'ils arrivent trop vite à la convaincre de son innocence. Enfin, certainement qu'il l'était, et qu'il n'avait pas volontairement voulu la blesser. Mais il l'avait fait, et ça lui était suffisant à l'instant pour se montrer réfractaire à une quelconque réconciliation dans la seconde, comme elle le faisait en règle générale. Sans toutes les dernières souffrances, Helen aurait probablement été capable de lui pardonner une bêtise une énième fois ; mais là, non. « Je suis désolé, Hel… Je te jure que je ne voulais pas te blesser. » La jeune femme garda le regard éloigné de celui de son meilleur ami, le menton tout contre sa propre épaule pour se concentrer sur un futile objet de sa chambre. Finalement, une toute petite larme réussit à franchir ses cils, et cela fut la goutte de trop pour son cœur abîmé. « Moi non plus, je ne voulais pas que tu me blesses. » A aucun moment elle aurait été capable d'imaginer que son intrusion dans sa chambre prendrait cette tournure-là... « Je pourrai faire comme toi, te mentir et te dire que je te pardonne... mais là, j'y arrive pas. » Elle faillit ajouter 'désolée', mais elle se ravisa, car elle ne l'était pas, en réalité. « Je vais dans ma chambre, laisse-moi. » Lui intima-t-elle. La suivre ne servirait à rien ; ce dont elle avait besoin, c'était d'espace pour souffler, et de temps, pour réfléchir. Qu'il se rassure, leur amitié n'était pas en péril de son côté non plus, mais pour l'heure, Helen ne voulait plus le voir. Et son absence créerait certainement encore une fois le désir de lui pardonner.
it's gonna be weeks 'til I breathe again
Call me anytime you can see the lightning, don't you be alone, you can always find me, we've got our wild love raging, raging. Lost among a million changing faces, every day our eyes keep trading places, we've got our wild love raging, raging.