(raelyn #1) ♢ don't know where it goes but it's home to me and i walk alone
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
Prétendre que la mort d’Amos a été un bouleversement dans sa vie serait mentir. Yasmin a éprouvé une peine tout à fait véridique en apprenant sa disparition, mais le chagrin n’a pas eu l’impact du désespoir en son coeur habitué à son absence. Ils s’étaient éloignés, ça, c’est ce qu’elle dit quand le sujet est balancé sur la table — heureusement trop peu souvent, mais la réalité se cache derrière ce qu’elle ne dit pas ; elle ne le reconnaissait plus, ne le comprenait pas, n’avait même plus envie que ce soit le cas. Du moins, il n’était plus l’homme et l’ami qu’elle avait connu autrefois, la faute à ses choix discutables qui, indubitablement, l’avait conduit en prison puis à la morgue. C’est aussi simple que cela, la mort, pour elle. Pas du genre à se consoler avec des « il veille sur nous depuis les nuages » — foutaises et conneries qu’on délivre aux enfants pour adoucir la disparition, pour amoindrir l’absence, pour conserver ce quelqu’un parti trop tôt. Si Amos est dans les nuages c’est qu’il est toujours là, quelque part, pas loin, suffit de lever le nez pour le voir, pour interpréter des signes imaginaires qui anesthésient la douleur, pour se raccrocher à cette pseudo-présence chimériques qui ne fait que retarder la coupure nette qu’impose le deuil. Yasmin ne contemple pas le ciel, ne le cherche pas non plus. Elle a fait son deuil il y a bien longtemps.
Mais elle n’a pas manqué ses funérailles pour autant, désireuse d’honorer l’amitié sincère qu’ils avaient autrefois partagé, et qui s’était misérablement soldée par une dispute suivie d’un trop long silence puis, par cette pierre tombale. Il n’y aurait plus de dispute, plus de réconciliations possibles, plus de compromis, plus de négociations, plus rien. Le silence ne trouverait pas d’issue favorable, il allait s’étendre, infiniment, implacable, comme une sentence les condamnant à cette dernière note colérique. Mais il n’y avait plus de colère, il n’y avait plus rien.
Elle n’avait toutefois pas pleuré, non pas par esprit revanchard mais plutôt parce que son coeur lourd n’avait pas daigné se presser pour provoquer des larmes, et qu’elle ne pensait pas lui devoir un épanchement émotif qui, de toute façon, aurait été forcé. Il n’aurait pas aimé qu’elle fasse semblant, pas vrai ? Alors, difficile de savoir pourquoi sur sa journée de repos, pendant que Derya est encore à l’école, Yasmin emprunte la route qui mène au cimetière afin de se retrouver dans l’allée de stèles grises rangées les unes à côté des autres. Le cimetière est silencieux, seul le vent siffle entre les branches des arbres qui plient sous le voyage du vent tiède, et ses cheveux tirés en arrière par une bourrasque révèlent un visage clos, inexpressif, tendu, crispé. En voyant que deux personnes se tiennent déjà devant la tombe d’Amos — elle reconnait sans mal Raelyn et devine aisément qui est la petite fille à ses côtés, Yasmin se fige et inspire lentement mais l’air s’infiltre péniblement dans la cavité de ses poumons, puisqu’elle ne sait plus, tout à coup, ce qu’elle doit faire. S’avancer et troubler le moment de recueillement de la veuve et de celle qui vient de perdre son père ? Elle ne s’en sent pas légitime, elle qui n’était plus une amie pour lui, elle qui ne sait même pas de quoi sa vie a été faite ces deux dernières années. Mais Amos a eu une fille. À cette pensée, son coeur s’en émeut mais la lieutenant s’interdit formellement de se laisser envahir par cette vision chaleureuse que provoque la ressemblance de l’enfant et d’Amos (ou l’imagine-t-elle ?). Amos a eu une fille. Cela la réjouit, elle ne sait pas trop pourquoi, c’est bête comme le monde, dans le fond, mais il y a quelque chose de profondément réconfortant dans cette découverte.
Si Raelyn avait été seule, probablement que Yasmin n’aurait pas hésité à rappliquer à côté d’elle devant la stèle de l’homme qu’elles ont en commun mais, par égard pour la petite fille qu’elle ne connaît pas, parce qu’elle est elle-même mère d’une enfant qui a perdu son père (ou presque), Yasmin ralentit le pas et s’interrompt finalement devant une tombe au hasard, non loin d’elles, parfaitement visible dans le champ de vision de Raelyn. Yasmin se sent vraiment conne d’être devant la pierre tombale d’un illustre inconnu avec des fleurs dans la main mais, que peut-elle faire d’autre ?
crédits/harleystuff
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.
Dernière édition par Yasmin Hikmet le Ven 18 Oct - 12:59, édité 1 fois
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Papa est là ? Pour vrai ? » C’est la première fois que j’amène Micah ici et alors qu’elle pose sa première question, toutes les raisons pour lesquelles je l’ai fait sont mises en exergue. Je ne suis pas prête, je ne serais jamais prête à expliquer à ma petite fille la réalité qui est la nôtre. Je peux tenir tête à un mufle de cent-dix kilos. Je peux tenir une arme à feu et la braquer en direction d’une cible - vivante ou pas - sans que mon bras ne tremble. Je peux négocier le prix d’un chargement de cocaïne avec un aplomb rarement égalé. Ce que je ne peux pas faire, c’est expliquer à une petite fille qui n’a pas même pas encore trois ans ce qu’est la mort avec des mots qui la réconforterai. Accroupie à côté d’elle, une main posée sur son épaule, je pose la seconde son mon abdomen et tente de ne pas le deuil prendre le dessus. Ma gorge est sèche et mes iris sont tout le contraire. Je ne pleure pas, mais mes yeux brillent et ma gorge me brûle. J’ai envie d’attraper une cigarette dans la poche de ma veste de blaser, mais je ne le fais pas. Je rassemble le peu de courage que j’ai - dans toute autre circonstance j’en ai à revendre, mais pas dans la situation présente - et je tente de consoler Micah dont les longs cils retiennent des larmes. Elle ne comprend pas la mort. Mais elle comprend que son père n’est plus là et il lui manque. Parfois, le soir, je suis obligée de la rejoindre dans son nouveau lit de grande fille pour la tenir dans mes bras pour qu’elle puisse rejoindre Morphée. Elle pleure, et à chaque sanglot, je ressens le besoin impérieux de me faire du mal. Pas pour me punir - la culpabilité est présente mais elle n’est pas le moteur de mes démons - mais parce que la douleur physique me semble une douce alternative à celle que je ressens à l’idée d’avoir perdu Amos et de devoir gérer seule notre fille. Je me demande si les deux sont capables de se conjuguer ou si la première ferait taire la seconde. Je caresse souvent l’idée, et je la caresse en ce moment-même avec que j’ôte la main de l’épaule de ma poupée pour caresser sa joue et ramener une mèche de cheveux blonds derrière son oreille. « En quelque sorte, mais pas tout à fait. » Papa n’est plus nul part et se recueillir sur une tombe qui ne contiendra bientôt que des restes n’a pas le moindre sens à mes yeux. Mais j’ai songé que Micah pourrait avoir besoin de comprendre, de tracer avec son petit doigts les lettres qui composent le Amos Walter Taylor gravé sur la stèle en marbre gris. « Tant que tu continues à penser à lui, il sera où tu veux. » Je vois bien que c’est trop abstrait pour une petite fille de son âge. Elle fronce ses sourcils et un adorable pli se creuse entre ses deux yeux bleus. « Je sais, c’est compliqué. » Je dépose ma main à l’arrière de son crâne et l’attire contre moi pour embrasser son front. « Papa aurait voulu rester avec toi. » C’est tout ce que j’arrive à ajouter alors que ses petits yeux se remplissent de larmes.
C’est au moment où je me sens le plus démunie face aux larmes de Micah que mon regard se pose sur une silhouette à quelques mètres de nous. Mon visage se durcit immédiatement et mon cœur se referme, puisqu’il n’est pas question de l’exposer. Je l’observe un instant, avant de reposer mon attention sur ma fille et de porter mes deux mains à son visage pour essuyer ses larmes du bout de mes pouces. « Ne pleure pas Micah. » Elle va apprendre à être forte, ma fille. Elle va apprendre à être forte pour devenir indestructible, comme j’aurais dû l'être. Elle l’apprendra, mais je ne le lui ordonne qu’avec douceur. Je baisse d’un ton pour que mes propos ne soient intelligibles que d’elle. « Je t’aime autant que papa, tu sais. » Les lèvres pincées, les larmes contenues - autant qu’une petite fille de même pas trois ans peut contenir ses larmes - ma fille opine du chef. « Et tu aimeras papa toute ta vie. » Je cesse de chuchoter et dépose un dernier baiser sur son front. « Va déposer tes fleurs. » En dépliant mes jambes pour me redresser, je lui désigne la stèle du bout des doigts. Droite comme un i, j’observe Micah s’avancer et caresser la pierre polie du bout de ses petits doigts. Je joins mes mains, et retrouve mon masque de froideur en un claquement de doigts. Peut-être que ce n’est pas lui, le masque. « Je t’aie vue, tu n’as pas besoin d’être ridicule. » Et de prétendre être là pour quoi que ce soit d’autre que venir déposer les fleurs qu’elle tient à la main sur la tombe de mon mari. S’il était encore en vie, jamais je n’aurais à nouveau posé mes yeux sur Yasmin Hikmet ; elle était un vestige du passé aux yeux d’Amos qui, pour le bien de notre famille, avait coupé les ponts avec son ancienne amie. Je la méprise de chaque fibre de mon âme et aujourd’hui comme tous les précédents, elle n’est qu’un parasite à mes yeux. En m’entendant parler, Micah, à présent accroupie devant la pierre tombale, relève la tête d’abord dans mes direction, puis suit ensuite mon regard, la bouche légèrement entrouverte.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 20 Oct - 13:43, édité 1 fois
Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
Évidemment qu’elle a mal choisi son moment, Yasmin. Évidemment qu’elle est mal-à-l’aise de troubler un instant de recueillement aussi intime, et si elle ne décampe pas après plusieurs secondes passées devant la tombe d’un parfait étranger — mort bien trop jeune d’ailleurs, elle a eu le temps de faire le calcul — c’est simplement parce qu’elle n’ose plus bouger d’un pouce, craignant de faire voler en éclats leur bulle de componction si elle se déplace d’un seul et minuscule centimètre. Qui oserait se promener dans le cimetière alors qu’une veuve et une orpheline de père se lamentent sur la tombe de l’homme qu’elles aimaient toutes deux et qui a disparu d’une manière aussi brutale ? Yasmin n’a pourtant pas grands égards pour Raelyn, mais ne dirait pas non plus qu’elle la déteste — ce serait lui accorder une trop grande importance, seulement voilà, elle est une mère qui sait combien le chagrin d’un enfant qui perd sa figure paternelle est grand. Derya était encore plus petite que Micah lorsque Derek est mort, alors Yasmin a dû apprendre à répondre aux questions qui s’imposent en grandissant, elle a dû expliquer ce que la mort signifie, pourquoi son papa ne vient pas la chercher après l’école, pourquoi ils ne sont jamais trois autour du sapin de Noël, pourquoi elle a une ribambelle de tontons dévoués qui la gâtent à outrance mais personne qui est en droit de répondre quand elle appelle papa. L’idée que la fille d’Amos subisse la même chose lui torpille le coeur mais, prenant une fine inspiration, elle chasse ces pensées intrusives de son esprit, décrétant qu’il s’agit d’une bataille qu’elle n’a pas à mener. Il y a longtemps qu’elle a déserté ce combat, et il y a longtemps qu’elle a renoncé à maintenir un quelconque lien avec le Taylor. Elle avait prévenu que toute cette histoire se terminerait mal d’une façon ou d’une autre et, maintenant que le destin lui a donné raison, elle n’a aucune envie de brandir la pancarte du tu vois, je te l’avais dit puisqu’il n’y a aucune satisfaction ou victoire à savourer, seulement l’amertume de la vie fauchée. Injustement. Tragiquement.
Naïvement, la lieutenant a dans l’idée que Raelyn va être suffisamment intelligente pour achever son moment de recueillement avec sa fille comme il se doit, et partir ensuite le moment venu sans faire d’esclandre, sans s’ébrouer devant la gamine comme une vipère incapable de ravaler son venin. Mais c’est quelque chose qu’elle ne sait pas faire, Raelyn. Elle a été contaminée par la rage il y a bien longtemps et aucun vétérinaire n’ose s’approcher pour la piquer, visiblement. « Je t’aie vue, tu n’as pas besoin d’être ridicule. » devrait-elle être surprise de cette rebuffade ? Elle ne l’est pas, Yasmin, mais l’affront glisse sur sa peau en lui conférant brièvement un air de lassitude, puisqu’elle n’a aucunement l’envie d’en découdre — même verbalement, devant la tombe de celui qui a été, un jour, son ami. ’’Je ne suis pas venue pour me battre.’’ elle la prévient d’une voix calme, dans une phrase qui est le sous-entendu de « si tu veux le faire, ce sera toute seule ». Elle pivote ensuite calmement sur ses jambes, offre un sourire léger mais sincère à la petite fille avant de se rapprocher à son tour de la tombe d’Amos, y déposant un bouquet de fleurs qui trouve sa place dans un coin tout à fait discret de la stèle, puisqu’elle n’a nullement besoin que quiconque sache qu’elle est passée par ici. ’’Elle lui ressemble.’’ qu’elle marmonne en regardant la sépulture, le menton légèrement incliné sur le côté, en sachant pertinemment qu’elle vient de tendre le bâton pour se faire battre : elle se doute que Raelyn va lui interdire expressément de parler de sa fille, ou d’Amos, ou les deux tiens, ou même de parler tout court puisqu’elle adore mener son monde à la baguette, tel un chef d’orchestre qui dirige ses musiciens. Mais elle s’en fiche pas mal, Yasmin, elle n’est pas impressionnée par Raelyn, elle n’est pas l’un de ses musiciens et elle se contre-fout de savoir si Raelyn souhaite l’entendre ou non. Si elle ne veut pas avoir à l’écouter, elle sait où est la sortie du cimetière, pas vrai.
crédits/harleystuff
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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Je ne sais pas comment aider Micah. Je ne sais ni quels mots employer pour qu’elle comprenne plus facilement ce qui lui arrive, ni quels sont ceux qui lui feront du bien, qui apaiseront un peu sa tristesse qui répondront à ses incompréhension sans en ajouter d’autre, sans être trop crus et trop direct pour une enfant de son âge, aussi. Je ne prends jamais des chemins détournés. Je préfère la véritée crue et laide à un mensonge bien enrobé. J’ai appris à adapter mes gestes à Micah - avec elle, je suis d’une douceur que je n’ai jamais égalée pour qui que ce soit d’autre - mais il s’agit d’une toute autre histoire lorsque l’on en vient aux mots. Je n’étais pas faite pour être mère. Je le suis devenue avec l’assurance que je vivrais cette aventure terrifiante à deux, parce qu’elle n’était pas n’importe quel enfant mais celui d’un homme que j’aimais plus que ma propre vie, et jamais je n’ai envisagé d’avoir à faire tout ça seule. En observant les grands yeux bleus de Micah m’observer sans comprendre et se remplir de larmes, j’en veux de tout mon cœur à son père, comme c’est souvent le cas ces dernières semaines. Et ce sentiment là, je ne sais pas comment le gérer non plus.
C’est facile, de rediriger ma colère vers une femme que j’ai non seulement toujours méprisée, mais qui fait en plus irruption au pire moment. Je suis de ces prédateurs qui pansent toujours leurs plaies en privé, à l’abri des regards. L’idée même d’être vue et observe dans toute ma vulnérabilité me colle un désagréable frisson, et l’idée que ce soit elle qui assiste à ce pathétique spectacle me donne littéralement envie d’enfoncer mes ongles manucurés dans ma chair pour en arracher des lambeaux. Ou dans la sienne : au moins, le spectacle serait divertissant. Je contiens ma violence, plus parce que ma fille est présente que parce que c’est illégal, elle ne s’exprime qu’au travers des regards que je darde sur la policière. Au-delà du fait que je haïsse le fait qu’elle puisse contempler mes blessures, j’abhorre encore davantage l’idée de donner en spectacle toute mon incompétence en tant que mère. Elle jugera, elle n’est bonne qu'à ça Yasmin, à émettre des jugements sur ce qui est moral ou ce qui ne l’est pas, ce qui est bien et ce qui est mal, comme si elle était elle-même une figure de sainteté. Amos n’a jamais été comme elle. Amos était un homme nuancé, et qu’il ne corresponde pas à sa réalité manichéenne est ce qui a finalement poussé la brune dans ses retranchements, jusqu’à ce qu’il décide lui-même de ne plus la fréquenter. Moi, j’ai observé en jubilant. Aujourd’hui, j’estime qu’elle n’a rien à foutre ici.
« Je ne suis pas venue pour me battre. » Je m’en fous. Je me moque de savoir si c’est le chagrin, le regret ou la culpabilité qui l’ont conduite jusqu’ici. Elle aussi a perdu un époux, mais celà ne nous donne pas un point commun autour duquel nous rassembler à mes yeux. Non, personne ne pouvait comprendre ce que nous partagions, mon âme-sœur et moi. Personne ne pourra jamais appréhender l’intensité de nos sentiments respectifs ou le diamètre du trou qu’il a laissé dans ma poitrine. « Elle lui ressemble. » - « Généralement, c’est comme ça que la génétique fonctionne, oui. » Si j’adorais entendre à quel point Micah était le reflet de son père fut un temps, le constat me fait plus de mal que de bien maintenant qu’il n’est plus là. Le regard de ma fille serait plus facile à soutenir s’il n’était pas en tout point identique au bleu océan des yeux d’Amos, si la courbe de son nez n’était pas aussi familière. « C’est qui ? » Hésitante, encore maladroite dans son choix de mot, Micah se redresse et focalise son attention sur la nouvelle venue. J’aurais préféré que ses au-revoirs à son père ne soient pas interrompus. « C’est personne Micah. » Je parcours la distance qui me sépare de ma fille et j’attrape sa petite main dans la mienne en m’accroupissant à son niveau. « Tu veux bien être sage ? Juste le temps que je discute avec elle. » Je ne la nomme pas, je ne désire pas que ma poupée garde le moindre souvenir de la policière. « Dis à papa tout ce que tu voudrais lui dire. » Je baisse d’un ton pour n’être entendue que de ma fille. « Tu peux le dire dans ta tête. C’est pareil. » Le sourire d’encouragement que je lui adresse n’a rien de faux, mais il disparaît à l’instant où je me redresse et où je m’éloigne de Micah pour me rapprocher de la brune.
« Il avait été clair avec toi. » Leur lien était irrémédiablement coupé et il ne parlait même plus d’elle. Certainement ressentait-il de la nostalgie sans le formuler, sans m’en parler, mais elle n’était pas suffisante pour le rendre mélancolique, pas alors que j’étais à ses côtés et qu’il continuait à renaître au contact de Micah comme il l’avait fait au mien. « Qu’est ce qui te fait croire que sa position aurait changé ? » S’il était là pour donner un avis, pourquoi pense-t-elle qu’il aurait voulu qu’elle lui rende hommage ?
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Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
« Généralement, c’est comme ça que la génétique fonctionne, oui. » elle s’attendait à mieux de la part de Raelyn, preuve que le deuil doit largement ternir sa capacité à se montrer piquante quand elle le souhaite. C’est suffisamment futile pour que Yasmin ne réagisse pas vraiment, prolongeant son observation de la petite fille qui, jusque dans ses mimiques, renvoie l’image de son père disparu ; c’est moins douloureux pour elle que pour la veuve, bien sûr, et il n’est pas question de soumettre une quelconque hiérarchie des souffrances, pertes et légitimités de deuil, mais elle se formule l’idée que cela doit être autant un réconfort qu’une irrémédiable coup de poignard dans la plaie, chaque fois que ses yeux se posent sur elle. Yasmin se rend compte, puisque la situation est presque un miroir, qu’elle n’a jamais éprouvé ce sentiment hagard pour Derya ; non pas parce qu’elle ne ressemble pas à Derek — en réalité, on lui rabâche sans cesse que sa fille est le portrait craché de son père, mais plutôt parce qu’elle n’avait pas cette relation puissante et passionnelle avec lui. « C’est qui ? » - « C’est personne Micah. » là encore, Yasmin encaisse sans se sentir insultée ou attaquée ; ce n’est que la stricte vérité. Pour Micah, elle n’est personne. Elle ne connaissait même pas le prénom de la petite fille avant aujourd’hui puisqu’elle n’avait déjà plus de contacts avec Amos lors de sa venue au monde, et que leur lien s’était considérablement dégradé. Elle n’aurait pas non plus l’hypocrisie de dire qu’elle veut faire partie de la vie de cet enfant — malgré les bons sentiments d’amitié qu’elle portait et porte encore pour Amos, car elle n’est pas assez trempée dans le sentimentalisme niais pour s’attacher à des branches cassées.
Durant les quelques instants où Raelyn s’occupe de sa fille, elle détourne les yeux pour contempler la stèle, les inscriptions gravées, les fleurs qui tapissent la tombe pour enjoliver ce que la mort représente. Elle fait son recueillement à sa façon, quelques mots qui éclosent dans le fil de ses pensées et qui n’ont pas besoin d’être partagés avec autrui ; surtout pas en cette compagnie. C’est étrange de se dire que son ami, celui qui l’a été durant des années, n’est plus qu’un corps inerte juste sous leurs pieds. La déchire n’est pas aussi profonde qu’elle le croyait, elle n’a même pas foncièrement envie de pleurer, ne ressent pas non plus de manque marquant. Dans son coeur, il était déjà parti. « Il avait été clair avec toi. » et voilà qu’elle revient à la charge, mais Yasmin ne se tourne pas encore vers elle, lui accorde seulement l’expression d son profil pendant qu’elle prend une fine inspiration nasale, achevant son moment de recueillement qui, de toute évidence, est insupportable pour la veuve « Qu’est ce qui te fait croire que sa position aurait changé ? » - ’’Évitons de parler en son nom.’’ qu’elle répond d’un ton calme sans quitter la tombe d’Amos des yeux, ses mains glissées dans les poches de sa veste. ’’Je suis venue honorer l’amitié que nous avions. Peu importe ce qu’il s’est passé, peu importe les choix qu’il a fait, il a été mon ami. Et tant pis si tu n’es pas capable de comprendre que j’ai eu besoin de venir.’’ ses yeux glissant sur la petite fille, qui ne mérite point que l’on s’écharde devant ses yeux innocents, elle passe la pointe de sa langue sur ses lèvres en se tournant vers Raelyn, son expression impassible. ’’Mais je suis une mère, moi aussi, et je comprends que tu ne veuilles pas être interrompue avec ta fille,’’ pour cette raison qu’elle s’était tenue à distance, au début ’’alors je vais m’en aller.’’ c’est bien ce qu’elle veut, Raelyn, gagner la partie et faire décamper l’amie délaissée qui, sans nul doute, à ses yeux, n’a aucune raison d’être ici. Elle s’en fiche, Yasmin. Il n’y a pas de bataille à tenir devant la tombe d’un homme auquel elles tenaient toutes deux, mais elle n’est pas aveuglée par leurs différences au point de ne pas deviner toute la souffrance de Raelyn et c’est pourquoi, en reculant d’un pas, elle lui lance un dernier regard. Elle la laisse gagner. Qu’importe.
crédits/harleystuff
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Réputée pour mon orgueil et ma suffisance, j’ai pourtant toujours eu l’impression que de notre "duo" - l’expression m’écorche la bouche - c’était Yasmin qui cherchait toujours à se donner cette impression d’importance au travers du dernier mot dans une joute verbale. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle avait quelque chose à perdre - l’amitié d’Amos - et qu’elle savait d’instinct que c’est ce qu’il était en train de se passer tandis que, de mon côté, je savais que l’ancien militaire était tout à ma cause acquise. Aucune amitié de jeunesse, même s’il a eu l’impression un jour qu’elle était la petite sœur qu’il n’a jamais eue, ne tient la comparaison face à un amour aussi dévorant que dévastateur. Et c’est ainsi que nous nous aimions, avec parfois trop d’intensité pour savoir le gérer correctement, mais toujours inconditionnellement. Son amitié à elle semblait conditionnée au fait qu’il ne dépasse pas le cadre de ses valeurs morales ridicules.
Toutefois, il serait hypocrite que de prétendre que je n’ai pas jubilé lorsqu’il l’a définitivement rayée de sa vie.
« Évitons de parler en son nom. » Je laisse un rire bref et mauvais m’échapper, un rire et une attitude qui contraste avec la douceur dont j’ai fait preuve avec Micah il y a à peine un instant. Avec la douceur dont je ne fais preuve plus qu’avec elle maintenant qu’Amos est parti. « Avec les années tu as oublié qu’il était inutile de me dire ce que je dois faire et comment je dois me conduire ? » Le cas échéant, elle est idiote. J’ai toujours été un électron libre. Même lorsque je signais un accord avec les forces de l’ordre pour vendre la peau de Mitchell, j’ourdissais déjà un plan pour récupérer le contrôle de l’organisation criminelle que je dirige au nez et à la barbe de ces putains de flics. Ils sont idiots s’ils ont cru que l’histoire s’arrêterait là. Si je n’avais pas repris d’une main de fer le leadership du gang, quelqu’un d’autre l’aurait fait à ma place. Lorsque l’on coupe une tête du monstre, il en repousse une autre à sa place. La mienne restera en revanche attachée à mon corps tant que j’aurais encore la moindre once de combativité, je n’ai pas la lâcheté de Mitchell, je suis plus discrète et plus maligne, aussi. « Je suis Amos maintenant qu’il n’est plus là. » Autant qu’il aurait été mon représentant si j’avais été à sa place. Parce que personne ne le connaissait comme je le connaissais et qu’il était la seule personne capable d’apprivoiser mes différents visages. « Je parlerai en son nom si ça me chante. » Et là, en l'occurrence, ça me chante, pauvre conne. Ce serait certainement plus facile pour elle, de se dire que dans ces circonstances pareilles, il l’aurait pardonné. Sauf que je sais qu’il m'était dédié dans la vie autant que dans sa mort.
« Je suis venue honorer l’amitié que nous avions. Peu importe ce qu’il s’est passé, peu importe les choix qu’il a fait, il a été mon ami. Et tant pis si tu n’es pas capable de comprendre que j’ai eu besoin de venir. » Leur amitié a été enterrée il y a presque trois ans. C’est à ce moment-là qu’elle aurait dû venir déposer un bouquet de fleurs, pas maintenant. Elle était de toute évidence une invité des parents Taylor le jour de l’enterrement puisque, si cela n’avait dépendu que de moi, j’aurais été seule à lui dire au revoir ce jour-là. Le soupir désapprobateur qui m’échappe n’est ni dissimulé, ni atténué. Je la trouve hypocrite, Yasmin. « C’est il y a trois ans qu’il fallait lui être loyale. Pas maintenant. » A mon tour d’être hypocrite : qu’elle le pousse à la sortir de sa vie m’a bien arrangé. Je n’avais pas besoin de ça pour savoir que je l’avais supplantée, elle n’a de toute façon jamais tenu la comparaison, mais je n’ai été désolée pour personne lorsqu’il l’a fait. Toutefois, il n’en reste pas moins vrai que le pleurer aujourd’hui quand elle ne l’a pas accepté tel qu’il était à l’époque était déloyal, et j’ai toujours été douée pour jouer avec les mots et principes, pour les tordre de sorte que cela m’arrange mais en en conservant la définition première. « Mais je suis une mère, moi aussi, et je comprends que tu ne veuilles pas être interrompue avec ta fille - » Micah est une bonne enfant. Elle s’est exécutée et ne tourne plus la tête dans notre direction. Micah sait aussi sentir lorsque je suis en colère, irritée ou frustrée et elle est déjà assez intelligente pour se mettre en retrait dans ces moment-là. « - alors je vais m’en aller. » Je l’observe en silence tourner les talons et s’éloigner. J’ignore ce qui me pousse à la héler pour lui cracher une dernière fois - je l’espère - mon fiel au visage. « Tu sais, il considérait que je l’avais sauvé. » Chad me l’a dit lorsque l’on descendant son frère en terre, mais Amos l’avait déjà fait de son vivant. « Après Sofia. Pas Sarah, pas ses parents, pas toi, et certainement pas vos plans ridicules pour la venger. » Bien qu’ils aient contribué d’une certaine façon : en nous mettant tous les deux sur la route de l’autre. Les coins externes de mes yeux se mouillent, mais je n’offrirai pas le spectacle de mes larmes à cette putain de Yasmin Hikmet. « Moi. » Elle n’a rien dit. Mais je l’ai entendue, le tout ça c’est de ta faute qu’elle pense. Ou bien peut-être est-il l’écho de ma propre culpabilité. Peut-être est-ce à elle que je m’adresse sans me l’avouer.
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Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
« Avec les années tu as oublié qu’il était inutile de me dire ce que je dois faire et comment je dois me conduire ? » se sent-elle toujours obligée de réagir comme une gamine en pleine crise d’adolescence ? Yasmin a l’impression d’entendre sa fille qui rentre de l’école en claquant la porte, arguant des droits sur son comportement sans même se rendre compte qu’elle est d’un ridicule assommant. Elle ne s’attendait cependant pas à autre chose de sa part, Raelyn s’est toujours illustrée sous ce pan enragée et c’est l’une des (nombreuses) choses qui lui font se demander comment Amos a pu tomber amoureux d’elle, et encore plus comment leur couple a pu tenir aussi longtemps. Il est un peu trop tard pour questionner le principal intéressé. « Je suis Amos maintenant qu’il n’est plus là. » la formule de représentation, presque possessive envers l’être qu’il était, fait arquer un sourcil à la lieutenant qui zieute en direction de la blonde comme si elle questionnait silencieusement le sérieux de cette phrase, qui lui semble tout bonnement ahurissante. Cela ne lui semble pas être l’ultime preuve d’amour d’une veuve envers son défunt époux, mais plutôt l’oeuvre d’une bravade aberrante dont elle ne s’étonne même pas ; elle est tellement vindicative qu’elle s’approprie la personne d’Amos comme une enfant désireuse de préserver son jouet, même si, au fond, Yasmin sait très bien que le Taylor était plus que ça pour la Blackwell. « Je parlerai en son nom si ça me chante. » Raelyn insiste, menant une guerre pour laquelle elle est la seule à faire campagne. Yasmin décroche ses lippes l’une de l’autre, souffle avec un mélange d’ennui et d’indifférence, finissant par hausser ses épaules en marmonnant un ’’Si ça peut te faire plaisir.’’ qui est davantage utilisé pour écourter la conversation que la poursuivre, puisqu’elle ne prend pas du tout note de ce qui vient d’être dit ; Amos était une personne à part entière, et plus personne ne pourra se prononcer à sa place : il s’est éteint et sa parole avec lui. Si Raelyn veut s’approprier un droit qui n’existe que dans sa conception de la réalité, soit, Yasmin a bien d’autres choses en tête pour y être insensible.
Mais il serait difficile de nier son chagrin, visible jusque dans les traits froissés et froids de son visage, jusque dans ses yeux qui s’arment d’un bouclier glacial pour que personne ne devine sa douleur ; c’est peut-être pour cette raison que Yasmin la laisse déverser son venin sans véritablement réagir, consciente que la situation ne l’aide sans doute pas à tempérer son caractère vorace. « C’est il y a trois ans qu’il fallait lui être loyale. Pas maintenant. » - ’’Je lui ai été loyale par mon silence.’’ qu’elle rétorque avec une froideur immuable, que les mots perfides de Raelyn ne pourront pas faire fondre. Yasmin aurait pu balancer tout ce qu’elle savait à leur propos, investiguer davantage sur les affaires louches qu’ils menaient en duo, peut-être leur mettre des bâtons dans les roues et les poursuivre mais, elle a toujours sacrifié ses principes pour lui. Pour eux, de ce fait. Raelyn n’était qu’une pièce rapportée dans cette histoire, c’est toujours Amos, son ami, qu’elle a protégé, malgré la distance, malgré le silence, malgré la cassure. Mais elle n’a pas besoin qu’on reconnaisse sa loyauté ou son importance, elle.
Alors, ayant achevé son recueillement intérieur, elle commence à s’éloigner en glissant les mains dans les poches de sa veste, ne s’attendant probablement pas à ce que la voix de Raelyn l’interpelle. « Tu sais, il considérait que je l’avais sauvé. » elle interrompt ses pas sur les graviers qui crient sous ses semelles, tandis qu’elle reste quelques secondes de dos avant de se retourner, plissant légèrement ses paupières sous le soleil qui vient l’importuner. Pourquoi lui dire cela, et surtout maintenant, alors qu’elle avait obtenu son départ comme elle semblait le vouloir ? « Après Sofia. Pas Sarah, pas ses parents, pas toi, et certainement pas vos plans ridicules pour la venger. » elle le brandit avec la fierté amoureuse, l’exploit miraculeux qu’elle chérit encore, ça se voit, ça s’entend. Elle y tient, Raelyn, à cette vérité que personne ne cherche à nier, pas même Yasmin. Elle a pivoté sur ses jambes pour la regarder, sans expression moqueuse, puisqu’elle a compris. Son métier l’oblige à être parfois un peu psychologue avec les victimes, les âmes traumatisées, heurtées, percutées par la vie. Elle souffre, Raelyn, et elle tente de se convaincre elle-même que tout ceci n’est pas le résultat d’une succession de mauvais choix de sa part, peut-être. « Moi. » elle qui sonne comme revendication à laquelle elle s’accroche alors que personne n’a tenté de lui dérober, et surtout pas Yasmin. Ses yeux dévient un instant sur la pierre tombale, et la Hikmet a envie de lui demander si elle est vraiment fière d’elle, fière de la façon dont les choses se sont terminées mais, la lieutenant n’a pas cette cruauté. Raelyn n’aurait probablement pas cette élégance si les rôles étaient inversés mais, à l’école de police, on lui a appris à servir et protéger, pas abattre et frapper. ’’Toi, oui. Je sais.’’ elle le répète, lentement, calmement, sans tourner en dérision l’affirmation, sans le surloyer. Elle le pense, elle n’a pas besoin ou envie de le nier pour l’attaquer ; ne saigne-t-elle pas suffisamment ? ’’Je ne doute pas du fait qu’il t’aimait, Raelyn. Ni que tu l’aimais aussi.’’ elle pince ses lèvres et rectifie presque aussitôt ’’Que tu l’aimes.’’ on pourrait croire qu’elle l’a fait exprès pour remuer le couteau dans la plaie mais, même pas ’’Qu’est-ce que tu veux que je te réponde, au juste ?’’ elle hausse les épaules en gardant ses mains dans ses poches, ne sachant pas tellement quoi faire de cette information qui sort de nulle part, et qui est probablement l’écho de sa douleur et de sa culpabilité mêlées. Après une courte hésitation, et un regard bifurquer en direction de la tombe, elle reprend, d’une voix plus basse : ’’Ce n’est pas de ta faute.’’
(1082 mots)
crédits/harleystuff
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Si ça peut te faire plaisir. » Le choix de mot est malheureux. Ce qui me ferait plaisir, c’est que Lou Aberline revienne des morts parmi les vivants pour que je me paye le luxe de la refroidir à nouveau. Ce qui me ferait plaisir, c’est c’est d’envoyer Solas Forthys la rejoindre. Ce qui me ferait plaisir, c’est de me réveiller avec Amos à mes côtés et de réaliser que ces dernières semaines n’étaient rien de plus qu’un mauvais rêve. Ce qui me ferait plaisir, c’est de brûler cette putain de ville, de la mettre à feu et un sang pour qu’il ne reste aucun habitant capable d’affirmer qu’il soufre moins que moi qui crève à petit feu depuis juillet. Ça, ça me ferait plaisir, cela épancherait en partie ma soif de vengeance. Être capable d’affirmer que personne d’autre que moi ne peut parler au nom d’Amos, ce n’est rien de plus que ce à quoi j'ai droit parce qu’il m’avait choisie moi et personne d’autre. Parce que j’étais faite pour ses mains, et qu’il était fait pour les miennes.
Toutefois, j’encaisse l’outrage sans rien dire. Je carre ma mâchoire et pose sur elle un regard qui en dit long sur ce que je lui ferai si je m’autorisais à laisser libre court à mes pulsions meurtrières. Être en colère est la seule façon que j’ai trouvée pour avoir moins mal, si bien que j’en ai fait un moteur. Il n’y a que Micah que j’ai placée sous un globe de verre pour l’épargner de mes pires côtés. Le reste du monde reçoit ces derniers temps au mieux, la froideur la plus extrême que j’ai en réserve, au pire, l’expression de mon ire dans toute sa violence. Partout, surtout au casino, les employés m’évitent et je ne pourrais pas davantage m’en contenter. Je n’ai besoin de personne à mes côtés. « Je lui ai été loyale par mon silence. » Je hausse les épaules, parfaitement insensible à la menace voilée que pourraient contenir ses mots. « Tu n’as rien. » N’ai-je pas reçu une immunité totale pour tout ce que j’ai pu faire en lien avec le Club et précédant l’arrestation de Mitch ? Je ne suis à l’abri de rien concernant mes activités poursuivies par la suite mais, concernant ces dernières, elle ne peut rien avoir de plus que de vagues soupçons, qu’un instinct qu’elle partage certainement avec le reste des membres des forces de l’ordre et, pourtant, personne n’est encore venu me passer les menottes. La protection dont je dispose grâce aux connexions de l’Honoured Society dépasse de loin son entendement ; il faut bien que traiter avec ces fils de pute misogynes soient utiles à quelque chose. « Et sans lui - » Sans le témoignage qu’il aurait pu lui apporter Amos à une époque, encore aurait-il fallu que son statut d’indic soit accepté de tous. « - tu n’as jamais rien eu. » Et Amos n’aurait jamais retourné sa veste, n’est-ce pas là l’origine même de leur éloignement progressif ? N’est-ce que parce qu’il m’a lavée de tous les crimes que je pouvais avoir commis pour m’aimer, moi plutôt qu’une fille honnête et bien sous tous rapports, qu’elle et mon âme-soeur se sont éloignés ?
J’ignore ce qui motive la dernière pique que je lui lance ou, plutôt, je refuse de l’admettre. Ce qu’elle pense n’a pas la moindre importance à mes yeux, ce qu’elle pense n’a jamais eu la moindre importance à mes yeux. Mais parce que je les déteste toutes les deux autant, elle devient l’expression de ma foutue conscience, celle qui me torture depuis des semaines en me soufflant à l’oreille que je suis responsable de la mort de mon époux. « Toi, oui. Je sais. » Elle s’arrête, elle m’observe, et je déteste ce que je crois lire dans ses yeux. A-t-elle pitié de moi, ou bien est-ce simplement le reflet de ce que je m’inspire ? Ma mâchoire se contracte à nouveau, je serre mes dents les unes contre les autres jusqu’à avoir mal. Si j’étais seule, j’aurais enfoncé mes ongles dans mon bras pour y creuser des tranchées carmins, pour faire appel à la douleur physique en espérant qu’elle endorme mes regrets, mes remords ainsi que la torture psychologique que je m’impose à moi-même. « Je ne doute pas du fait qu’il t’aimait, Raelyn. Ni que tu l’aimais aussi. » Je la reprend en pensée, elle le fait à voix haute. « Que tu l’aimes. » Dans ma poitrine, mon cœur s’insurge. Moi, je bats des paupières pour chasser l’humidité qui menace de s’y accumuler. « Qu’est-ce que tu veux que je te réponde, au juste ? » En silence et discrète, ma petite fille choisit mal son moment pour se redresser et se glisser à mes côtés. Elle place ses petits doigts entre les miens, et je dois fournir un effort surhumain pour ne pas les broyer. Tais-toi. J’implore la brune en pensée, mais elle n’en fait évidemment qu’à sa tête. « Ce n’est pas de ta faute. » Si elle connaissait la vérité, elle ne dirait pas ça. Si elle savait qu’Amos n’était pas en prison à cause de ses choix et décisions, mais pour me protéger d’un acte que je ne regrette pas, parce qu’il a été commis pour protéger notre fille, mais dont je regrette les retombées plus que tout au monde, elle ne dirait pas ça. Elle me maudirait sur dix générations, elle me dirait que je mérite la souffrance que je ressens. Et elle aurait raison. « Je me fous de ton avis. » Dans les faits, ce n’est rien de moins que la vérité. Ce n’est pas son jugement que je crains et qui me fais pas, c’est le regard que moi je pose sur ma culpabilité dans la mort de mon amant. « Garde ta pitié. » Et étouffe toi avec. Je l’aurais ajouté si Micah ne se tenait pas tout contre moi. Ce que je ne parviens pas à contenir, c’est la larme qui roule sur ma joue, l’unique larme. Je l’essuie d’un geste empli de rage avant de me pencher vers ma fille que je soulève en l’attrapant sous les aisselles, je la cale sur ma hanche, ma princesse qui d’une voix innocente, m’interroge avec la curiosité qui est la sienne. « C’est quoi la pitié maman ? » J’adresse à Yasmin un dernier regard rempli de toute ma haine et, lorsque je la lâche des yeux pour les poser sur Micah, la métamorphose s’opère. Mon mépris disparaît et laisse place à une douceur qui n’appartient qu’à ma fille. « Je t’expliquerai plus tard. » Yasmin n’existe plus, la culpabilité, quant à elle, ne disparaîtra pas de sitôt et je déteste que la brune m’ait percée à jour.
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Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire - du moins, c'est ce qu'elle dit pour ne pas avouer qu'elle pense (un peu trop) à une certaine chirurgienne MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations de meurtres LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 105 POINTS : 590
TW IN RP : monde criminel et policier, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ¤ excellente cuisinière ¤ adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ¤ engagement féministe ¤ passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ¤ thé > café ¤ marraine d’emy, la fille d’andreaDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : YASMEN#3 ¤ well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
HIKWELLS#2 (fb) ¤ i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
WILMEN#1 ¤ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
C’est une bataille qu’elle n’avait pas envie de mener, qu’elle trouve tout à fait puérile et stérile, mais c’est presque malgré elle que Yasmin joue le jeu particulièrement tordu de Raelyn. Elle ne comprend pas tellement pourquoi la blonde se sent obligée de revendiquer les pleins pouvoirs concernant son époux décédé, se disputant ce qu’il reste de sa présence parmi eux : l’image que les gens avaient de lui, le droit de parler en son nom, l’idée qu’il continue de lui appartenir même dans la mort, même à travers l’absence, en dépit du silence. Yasmin n’a aucune revendication sur l’époux qu’il a été, sur le père qu’il continuera à être pour Micah, mais elle estime que l’ami qu’il a pu être, durant des années, celui avec qui elle a partagé des moments de sincérité et de tendresse affective, cet ami là n’est pas gage de ce que Raelyn peut posséder, et encore moins réclamer. C’est cette amitié qui l’a poussée à se présenter aux funérailles aux côtés de la famille Taylor, et c’est cette même amitié qui l’a conduite à emprunter aujourd’hui le sentier du cimetière pour ce qu’elle pensait être une dernière entrevue avec Amos ; c’est finalement une confrontation avec sa veuve qu’elle a provoqué, alors que Raelyn était bien la dernière personne qu’elle aspirait croiser. S’il existe encore sa conscience, quelque part, que pense Amos de la scène qui est en train de se dérouler devant sa tombe, devant sa gamine qui n’est même pas en âge de comprendre ce qu’il se passe sous ses yeux ?
« Tu n’as rien. » la faute à qui ? semble-t-elle dire en soufflant un air agacé par le nez, loin d’être réjouie à l’idée d’avoir participé à son sauvetage maintenant qu’elle connait la fin de leur histoire. C’est peut-être la tristesse qui parle mais, en son fort intérieur, elle se murmure l’idée qu’il aurait peut-être été préférable que la justice se mette entre eux. Amos serait peut-être toujours vivant. Peut-être. C’est avec cette incertitude, qui la rend coupable par sa complicité, qu’elle va devoir vivre à présent. « Et sans lui tu n’as jamais rien eu. » serait-ce toujours le cas, aujourd’hui ? Raelyn est-elle réellement à l’abri de tout soupçon, si la police vient à mettre le nez dans ses affaires douteuses ? ’’Tu as tort de te croire intouchable.’’ c’est davantage un rappel qu’une menace, puisqu’elle est bien placée pour savoir que même ceux qui sont au sommet finissent toujours par tomber ; peu importe qui les protègent, peu importe quels soins prennent-ils à dissimuler leur implication, une fois que l’engrenage est en marche, il devient difficile de lui échapper. L’Histoire de la criminalité le prouve bien, et les prisons en sont les témoins.
Le dernier acte de leur échange est le moins prévisible, si bien que même Yasmin, pourtant rodée aux situations imprévues, ne sait pas comment réagir. Elle tâtonne, ne sait pas trop ce que son interlocutrice attend des informations qu’elle vient de lui délivrer, comprend que c’est l’expression particulier de son chagrin terriblement profond, de son besoin d’asseoir que cette histoire d’amour a existé, qu’elle lui appartient et que personne ne pourra lui arracher, pas même la mort. Elle est vulnérable, Raelyn, fragilisée par la perte de celui qu’elle aimait, et Yasmin n’aurait qu’à appuyer là où ça fait mal pour se satisfaire d’avoir eu le dernier mot, d’avoir été la plus piquante, la plus cruelle, la plus insensible. Mais elle n’est rien de tout cela, Yasmin, et aucun discours accablant ou cinglant ne passe la barrière de ses lèvres. « Je me fous de ton avis. » alors pourquoi avoir pris la peine de me dire tout ça ? qu’elle se demande en redressant son menton, plissant légèrement ses paupières sous l’incompréhension que toute cet échange lui procure ; elle ne parvient pas à comprendre ce que Raelyn cherche avec la poursuite de cette discussion, mais elle est déjà lasse de ce jeu qui, de toute évidence, possède des règles discutables. « Garde ta pitié. » - ’’Ce n’est pas de la pitié.’’ qu’elle rectifie d’une voix sans inflexion en décalant son menton sur le côté dans un hochement négatif, pressant ensuite ses lèvres l’une contre l’autre quand elle aperçoit la perle de chagrin qui roule sur la joue de son interlocutrice, en ne pouvant s’empêcher de penser que, même la tristesse, chez elle, est froide. « C’est quoi la pitié maman ? » le regard de froideur lancé par Raelyn ne l’atteint pas vraiment puisqu’elle y est habituée, et elle se contente donc de prendre une nouvelle inspiration en détournant le regard pour zieuter vers la tombe d’Amos, qui lui octroie une vague particulièrement maussade. Tout comme le reste, finalement. « Je t’expliquerai plus tard. » elle se sent de trop dans le décor, dans l’union doucereuse d’une mère et de sa fille, d’une veuve et d’une orpheline. Elle l’est, de trop, et cela l’oblige à enfoncer davantage ses mains dans ses poches en continuant de fixer la tombe du disparu, en se demandant encore comment ils ont pu en arriver là, tous. ’’J’espère que ça ira pour toi, pour vous deux.’’ elle est sincère, même si elle sait par avance que Raelyn va pester et l’envoyer balader aussi sèchement qu’elle est capable de le faire. Qu’importe, au moins elle aura la conscience tranquille : celle d’avoir été aussi respectueuse que possible de son chagrin et de sa perte, elle.
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crédits/harleystuff
çoğu gün kendimi tanımadığımı söylemek kolay değil. eskisi gibi değilim ama bu doğru, o kızı hala hatırlıyorum: kusurlu ama çabalıyor, iyi ama yalan söylüyor, kendine karşı sert, kırılmış ve yardım istemiyor, dağınıktır ama naziktir, çoğu zaman yalnızdır, o düşündüğünden daha güçlü, güven banae.