(raelyn #1) ♢ don't know where it goes but it's home to me and i walk alone
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Yasmin Hikmet
l'ombre des soupçons
ÂGE : trente-six ans (14.04) SURNOM : lieutenant hikmet dans le cadre de son travail, mam's par sa fille de huit ans & yas par son entourage proche STATUT : mère célibataire qui se noie dans son travail, pas franchement le temps ni l’envie pour une nouvelle histoire, bien qu'elle troque parfois sa solitude douloureuse pour quelques éphémères étreintes doucereuses MÉTIER : lieutenant de police pire qu’un molosse sur un morceau de viande, mal considérée par ses collègues suite à de fausses accusations LOGEMENT : une coquette maison au highland terrace #556 (towoong) avec sa fille POSTS : 51 POINTS : 580
TW IN RP : monde criminel, relation abusive et infidélité (passé), dissimulation de paternité. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : conduit une bécane qui est le pire cauchemar de ses parents ›› excellente cuisinière ›› adore la pizza, les tacos, les lasagnes et les hamburgers : la mode healthy lui passe au-dessus du citron, et ne lui en proposez pas un, de citron, sauf si c’est dans un daïquiri ›› engagement féministe ›› passion lithothérapie, team oeil-de-tigre ›› thé > café ›› marraine d'Emy, la fille d'Andrea.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a56525 RPs EN COURS : hikwells#1 • i am here and i will be forever and ever and i know that there's nowhere you can hide it, i know the feeling of alone, trust me and don't keep that on the inside, soon you'll be locked out on your own, you're not alone
yasmen#1 • well you've got one choice, maybe two, you can leave with me or i'll go with you, i know you haven't even met me yet but you're gonna love me baby when you get to know me. right, you and me, we've got chemistry, baby you and me could this be that chemistry
wilmen#1 • you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand, you see it's not the wings that make the angel, just have to move the bats out of your head. for every step in any walk, any town of any thought, i’ll be your guide. for every street of any scene, any place you've never been, i’ll be your guide
Prétendre que la mort d’Amos a été un bouleversement dans sa vie serait mentir. Yasmin a éprouvé une peine tout à fait véridique en apprenant sa disparition, mais le chagrin n’a pas eu l’impact du désespoir en son coeur habitué à son absence. Ils s’étaient éloignés, ça, c’est ce qu’elle dit quand le sujet est balancé sur la table — heureusement trop peu souvent, mais la réalité se cache derrière ce qu’elle ne dit pas ; elle ne le reconnaissait plus, ne le comprenait pas, n’avait même plus envie que ce soit le cas. Du moins, il n’était plus l’homme et l’ami qu’elle avait connu autrefois, la faute à ses choix discutables qui, indubitablement, l’avait conduit en prison puis à la morgue. C’est aussi simple que cela, la mort, pour elle. Pas du genre à se consoler avec des « il veille sur nous depuis les nuages » — foutaises et conneries qu’on délivre aux enfants pour adoucir la disparition, pour amoindrir l’absence, pour conserver ce quelqu’un parti trop tôt. Si Amos est dans les nuages c’est qu’il est toujours là, quelque part, pas loin, suffit de lever le nez pour le voir, pour interpréter des signes imaginaires qui anesthésient la douleur, pour se raccrocher à cette pseudo-présence chimériques qui ne fait que retarder la coupure nette qu’impose le deuil. Yasmin ne contemple pas le ciel, ne le cherche pas non plus. Elle a fait son deuil il y a bien longtemps.
Mais elle n’a pas manqué ses funérailles pour autant, désireuse d’honorer l’amitié sincère qu’ils avaient autrefois partagé, et qui s’était misérablement soldée par une dispute suivie d’un trop long silence puis, par cette pierre tombale. Il n’y aurait plus de dispute, plus de réconciliations possibles, plus de compromis, plus de négociations, plus rien. Le silence ne trouverait pas d’issue favorable, il allait s’étendre, infiniment, implacable, comme une sentence les condamnant à cette dernière note colérique. Mais il n’y avait plus de colère, il n’y avait plus rien.
Elle n’avait toutefois pas pleuré, non pas par esprit revanchard mais plutôt parce que son coeur lourd n’avait pas daigné se presser pour provoquer des larmes, et qu’elle ne pensait pas lui devoir un épanchement émotif qui, de toute façon, aurait été forcé. Il n’aurait pas aimé qu’elle fasse semblant, pas vrai ? Alors, difficile de savoir pourquoi sur sa journée de repos, pendant que Derya est encore à l’école, Yasmin emprunte la route qui mène au cimetière afin de se retrouver dans l’allée de stèles grises rangées les unes à côté des autres. Le cimetière est silencieux, seul le vent siffle entre les branches des arbres qui plient sous le voyage du vent tiède, et ses cheveux tirés en arrière par une bourrasque révèlent un visage clos, inexpressif, tendu, crispé. En voyant que deux personnes se tiennent déjà devant la tombe d’Amos — elle reconnait sans mal Raelyn et devine aisément qui est la petite fille à ses côtés, Yasmin se fige et inspire lentement mais l’air s’infiltre péniblement dans la cavité de ses poumons, puisqu’elle ne sait plus, tout à coup, ce qu’elle doit faire. S’avancer et troubler le moment de recueillement de la veuve et de celle qui vient de perdre son père ? Elle ne s’en sent pas légitime, elle qui n’était plus une amie pour lui, elle qui ne sait même pas de quoi sa vie a été faite ces deux dernières années. Mais Amos a eu une fille. À cette pensée, son coeur s’en émeut mais la lieutenant s’interdit formellement de se laisser envahir par cette vision chaleureuse que provoque la ressemblance de l’enfant et d’Amos (ou l’imagine-t-elle ?). Amos a eu une fille. Cela la réjouit, elle ne sait pas trop pourquoi, c’est bête comme le monde, dans le fond, mais il y a quelque chose de profondément réconfortant dans cette découverte.
Si Raelyn avait été seule, probablement que Yasmin n’aurait pas hésité à rappliquer à côté d’elle devant la stèle de l’homme qu’elles ont en commun mais, par égard pour la petite fille qu’elle ne connaît pas, parce qu’elle est elle-même mère d’une enfant qui a perdu son père (ou presque), Yasmin ralentit le pas et s’interrompt finalement devant une tombe au hasard, non loin d’elles, parfaitement visible dans le champ de vision de Raelyn. Yasmin se sent vraiment conne d’être devant la pierre tombale d’un illustre inconnu avec des fleurs dans la main mais, que peut-elle faire d’autre ?
crédits/fc-suggests
it's not simple to say that most days i don't recognize me. i'm not anything like i used to be although it's true, i still remember that girl : she's imperfect but she tries, she is good but she lies, she is hard on herself, she is broken and won't ask for help, she is messy but she's kind, she is lonely most of the time
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 33884 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #3 ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #1 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
don't know where it goes but it's home to me and i walk alone Raelyn Blackwell & @Yasmin Hikmet ☆ crédit/takemehome-tothestars
« Papa est là ? Pour vrai ? » C’est la première fois que j’amène Micah ici et alors qu’elle pose sa première question, toutes les raisons pour lesquelles je l’ai fait sont mises en exergue. Je ne suis pas prête, je ne serais jamais prête à expliquer à ma petite fille la réalité qui est la nôtre. Je peux tenir tête à un mufle de cent-dix kilos. Je peux tenir une arme à feu et la braquer en direction d’une cible - vivante ou pas - sans que mon bras ne tremble. Je peux négocier le prix d’un chargement de cocaïne avec un aplomb rarement égalé. Ce que je ne peux pas faire, c’est expliquer à une petite fille qui n’a pas même pas encore trois ans ce qu’est la mort avec des mots qui la réconforterai. Accroupie à côté d’elle, une main posée sur son épaule, je pose la seconde son mon abdomen et tente de ne pas le deuil prendre le dessus. Ma gorge est sèche et mes iris sont tout le contraire. Je ne pleure pas, mais mes yeux brillent et ma gorge me brûle. J’ai envie d’attraper une cigarette dans la poche de ma veste de blaser, mais je ne le fais pas. Je rassemble le peu de courage que j’ai - dans toute autre circonstance j’en ai à revendre, mais pas dans la situation présente - et je tente de consoler Micah dont les longs cils retiennent des larmes. Elle ne comprend pas la mort. Mais elle comprend que son père n’est plus là et il lui manque. Parfois, le soir, je suis obligée de la rejoindre dans son nouveau lit de grande fille pour la tenir dans mes bras pour qu’elle puisse rejoindre Morphée. Elle pleure, et à chaque sanglot, je ressens le besoin impérieux de me faire du mal. Pas pour me punir - la culpabilité est présente mais elle n’est pas le moteur de mes démons - mais parce que la douleur physique me semble une douce alternative à celle que je ressens à l’idée d’avoir perdu Amos et de devoir gérer seule notre fille. Je me demande si les deux sont capables de se conjuguer ou si la première ferait taire la seconde. Je caresse souvent l’idée, et je la caresse en ce moment-même avec que j’ôte la main de l’épaule de ma poupée pour caresser sa joue et ramener une mèche de cheveux blonds derrière son oreille. « En quelque sorte, mais pas tout à fait. » Papa n’est plus nul part et se recueillir sur une tombe qui ne contiendra bientôt que des restes n’a pas le moindre sens à mes yeux. Mais j’ai songé que Micah pourrait avoir besoin de comprendre, de tracer avec son petit doigts les lettres qui composent le Amos Walter Taylor gravé sur la stèle en marbre gris. « Tant que tu continues à penser à lui, il sera où tu veux. » Je vois bien que c’est trop abstrait pour une petite fille de son âge. Elle fronce ses sourcils et un adorable pli se creuse entre ses deux yeux bleus. « Je sais, c’est compliqué. » Je dépose ma main à l’arrière de son crâne et l’attire contre moi pour embrasser son front. « Papa aurait voulu rester avec toi. » C’est tout ce que j’arrive à ajouter alors que ses petits yeux se remplissent de larmes.
C’est au moment où je me sens le plus démunie face aux larmes de Micah que mon regard se pose sur une silhouette à quelques mètres de nous. Mon visage se durcit immédiatement et mon cœur se referme, puisqu’il n’est pas question de l’exposer. Je l’observe un instant, avant de reposer mon attention sur ma fille et de porter mes deux mains à son visage pour essuyer ses larmes du bout de mes pouces. « Ne pleure pas Micah. » Elle va apprendre à être forte, ma fille. Elle va apprendre à être forte pour devenir indestructible, comme j’aurais dû l'être. Elle l’apprendra, mais je ne le lui ordonne qu’avec douceur. Je baisse d’un ton pour que mes propos ne soient intelligibles que d’elle. « Je t’aime autant que papa, tu sais. » Les lèvres pincées, les larmes contenues - autant qu’une petite fille de même pas trois ans peut contenir ses larmes - ma fille opine du chef. « Et tu aimeras papa toute ta vie. » Je cesse de chuchoter et dépose un dernier baiser sur son front. « Va déposer tes fleurs. » En dépliant mes jambes pour me redresser, je lui désigne la stèle du bout des doigts. Droite comme un i, j’observe Micah s’avancer et caresser la pierre polie du bout de ses petits doigts. Je joins mes mains, et retrouve mon masque de froideur en un claquement de doigts. Peut-être que ce n’est pas lui, le masque. « Je t’aie vue, tu n’as pas besoin d’être ridicule. » Et de prétendre être là pour quoi que ce soit d’autre que venir déposer les fleurs qu’elle tient à la main sur la tombe de mon mari. S’il était encore en vie, jamais je n’aurais à nouveau posé mes yeux sur Yasmin Hikmet ; elle était un vestige du passé aux yeux d’Amos qui, pour le bien de notre famille, avait coupé les ponts avec son ancienne amie. Je la méprise de chaque fibre de mon âme et aujourd’hui comme tous les précédents, elle n’est qu’un parasite à mes yeux. En m’entendant parler, Micah, à présent accroupie devant la pierre tombale, relève la tête d’abord dans mes direction, puis suit ensuite mon regard, la bouche légèrement entrouverte.
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