don't treat me like some situation that needs to be handled (lewis #1)
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- don't treat me like some situation that needs to be handled - @Lewis Siede ↣ crédits gifs/whtcrggifs & keetika
Lola entend les jeunes stagiaires du bureau pépier depuis qu’elle est arrivée ce matin, et si d’emblée, ce manque de professionnalisme la dérange et l’exaspère, sa petite enquête la mène vers le coupable de ce tumulte qu’on sent s’infiltrer dans les couloirs ouverts du bâtiment dédié à la MHI : Lewis. Ça la fait sourire, d’entendre ses collègues se pâmer devant cet homme somme toute charmant qu’il est alors que, pour elle, il ne restera à tout jamais rien de moins qu’un petit-frère qu’elle adore autant que le clan dont il porte le nom. D’un autre côté, ça la rend curieusement fière qu’il soit le responsable tout désigné des pauses prolongées, des départs précipités d’un bureau à un autre, et des murmures excités d’une ribambelle de trentenaires qui se demandent qui il peut bien être et quel est son nom. Elle reste à distance toutefois, n’essaye pas de savoir véritablement ce qu’il fiche sur place, se disant que, sans aucun doute, ça a avoir avec le côté cybersécurité de la boîte qui a besoin d’une petite mise à jour, et qui mieux que le jeune homme pour s’en charger ? Elle n’a vanté ses mérites auprès de qui que ce soit, ainsi sa réputation doit être suffisamment bonne pour que, tous seuls comme des grands, les dirigeants s’en soient remis à lui pour sauver les meubles et les renforcer. Il n’y a évidemment pas que sa conscience professionnelle qui l’incite à rester en retrait, il y a aussi l’agressivité notoire du jeune homme qu’elle a essuyé par textos en essayant d’en savoir davantage sur ce qui lui semble être une mauvaise passe. Du moins, c’est comme ça qu’elle l’a entendue lorsqu’Atlas a mentionné son ébriété lors de leur dernière discussion. Elle ne peut pas s’en empêcher, de s’inquiéter pour les Siede, de chercher à les aider, de leur tendre la main lorsqu’elle sent qu’ils ont ne serait-ce que besoin de parler. Elle s’est fait rabrouer cette fois, et en beauté, ainsi elle hésite un peu à aller le saluer… jusqu’à ce qu’elle finisse par se sommer que c’est ridicule, et que n’y tenant plus, elle passe à côté des jeunes femmes qui viennent de faire leur énième aller-retour dans le couloir. Elle leur fait "Vous devriez travailler sur votre discrétion, mesdames." C’est taquin, prononcé avec un charmant petit sourire de connivence qui n’est gorgé que de malice, point de jugement.
Rapidement, Alma passe par son bureau pour s’emparer d’un mug qu’elle rempli depuis la machine à café qu’elle s’est contrainte à installer dans un petit coin reculé de la pièce histoire de s’assurer de la qualité de ce qui lui sert de carburant, et en sort aussi vite pour aller rejoindre la salle de réunion où Lewis est parqué pour effectuer son travail. Elle ne comprend pas grand-chose à l’informatique, elle ne pourra pas prétendre venir pour en savoir davantage. A-t-elle réellement besoin d’un prétexte, de toute façon ? Entourée de verre, elle sait que son intrusion ne passera pas inaperçue auprès du jeune homme à qui elle sourit au travers ; elle lui fait un petit signe de la main, puis feignant de taper à la porte qu’elle a ouverte dans la foulée, calant une hanche tout contre le cadre, elle fait "Toc, toc." C’est son entame, celle, qu’elle espère, le déridera et l’aidera à accueillir son arrivée comme un bon point, pas un mauvais. N’attendant pas son invitation pour s’avancer vers lui, elle pose le mug fumant qu’elle tient dans ses mains aux côtés de l’ordinateur portable qu’il manipule de ses doigts surentrainés, et l’informe avec une pointe de sérieux surjoué "Je te tiens responsable du ralentissement du rythme de travail de ce matin." Elle n’attend pas pour lui expliquer, pose une fesse sur le coin de la longue table de réunion, elle aussi en verre "La majorité des stagiaires n’ont qu’une chose en tête depuis que t’as dépassé les portes de l’ascenseur, et c’est de défiler le plus grand nombre de fois devant la baie vitrée pour attirer ton attention." Ça peut sonner comme un reproche, ce n’est qu’une boutade qu’elle termine par un sourire, un léger arc de sourcil, et surtout, une question "Je te dérange ? T’as qu’un mot à dire si c’est le cas, je sais que c’est prenant, ça." Et ce ça qu’elle prononce, elle l’illustre par un doigt pointé en direction de l’écran de son ordinateur sur lequel il travaille.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
don't treat me like some situation that needs to be handled ft @Alma Barton
Lorsqu’il avait accepté d’intervenir sur un lieu qu’il savait être le territoire d’Alma, il ne possédait pas les informations sur la façon dont se déroulerait le week-end qui avait précédé ses débuts sur place. Alors le mardi, il avait traîné les pieds et frôlé les murs, mettant toutes les chances de son côté pour éviter de la croiser alors qu’il savait que les questionnements concernant ses agissements dépasseraient bien vite ceux sur sa présence dans les locaux. S’il aurait volontiers abordé le second point qu’il maîtrisait à la perfection, le premier était maintenant classé au rang des sujets tabous. Déjà dans leur échange de messages, Lewis lui avait indiqué sa position mais il connaissait assez Lola pour savoir que cela ne suffirait pas à classer le sujet pour de bon, le glissant au mieux sous le tapis jusqu’à la prochaine occasion de l’évoquer. Ce jour-là, il avait baissé la garde, et ce sentiment qu’elle possédait des yeux derrière la tête et une sorte de sixième sens l’avait figé sur place alors que son profil s’était montré au travers de la vitre en verre de la salle de réunion. "Toc, toc." Ses tentatives de feindre une approche désintéressée étaient vaines, à l’instant où il l’avait reconnue, Lewis avait compris que son travail presque bouclé allait prendre quelques minutes de retard. C’était, il l’espérait, tout ce qu’elle demanderait et il se devait d’être assez malin pour ne pas lui donner l’impression d’en nécessiter plus. "Je te tiens responsable du ralentissement du rythme de travail de ce matin." Le nez presque collé à l’écran sur lequel il avait la mauvaise habitude de se pencher lorsqu’il était concentré, Lewis avait totalement oublié le monde qui l’entourait depuis le début de la journée - le café qu’elle venait d’apporter était donc salvateur, et il ne lui fallait rien de plus pour baisser la garde, elle le savait pertinemment. Il l’avait suivie du regard alors qu’elle était allée s’installer sur un coin de table, prétendant ne faire que passer, laissant le sujet des stagiaires soi-disant folles de lui traîner en longueur. "La majorité des stagiaires n’ont qu’une chose en tête depuis que t’as dépassé les portes de l’ascenseur, et c’est de défiler le plus grand nombre de fois devant la baie vitrée pour attirer ton attention." « Je suis sûre qu'elles rêvent toutes d'être toi normalement alors désolé de te voler la vedette. » Lui n’avait rien vu, et ce malgré des passages réguliers sur ce site depuis le début de la semaine. Il aurait d’ailleurs pu questionner Alma sur le fait qu’ils ne se soient pas croisés avant aujourd’hui, mais l’idée de lui donner l’impression que cela ait été son souhait l’en avait empêché au dernier moment. « Tu comprends pourquoi je préfère de loin gérer mes dossiers à distance, mais quand j’ai pas le choix … Sois pas trop dure avec elles. » Ni avec moi, comme si cette casquette de directrice un brin autoritaire se mêlerait à celle de la sœur de cœur pour l’empêcher de se dérober à nouveau à la discussion. "Je te dérange ? T’as qu’un mot à dire si c’est le cas, je sais que c’est prenant, ça." Il avait haussé les épaules, s’étirant quelque peu avant de reculer sa chaise de l’ordinateur où il avait déjà passé plusieurs heures. « Tu peux sûrement me faire un mot d’excuse, quelque chose du genre ? » avait-il lancé, un brin narquois. « J’écris le rapport final, rien de dramatique et je peux pas t’en dire plus mais change ton mot de passe. Au cas où. » Posant ses mains sur l’arrière de son crâne, il lui avait accordé un sourire plus assuré alors qu’il plaçait une parenthèse sur son domaine d’expertise. Il avait déjà perdu le fil de ce qu’il rédigeait, alors mieux valait se concentrer sur une discussion qu’il préférerait voir se terminer rapidement, non sans d’abord justifier sa présence ici.« Je suis que de passage, je trouvais pas utile de te prévenir. » Pourtant, il avait commencé à se justifier avant de tenter de disparaître dans la tasse de café. C’était un de trop, c’était ce qu’il s’était dit depuis le quatrième americano, des doses de café noir allongé qu’il consommait comme s’il compensait de n’avoir aucune autre addiction, un point qu'il devrait réaffirmer dans un instant.
Le silence s'installant un instant après ces échanges de plaisanteries qui n'étaient qu'un préambule, Lewis l'avait prise de court, entamant la discussion qui lui brûlait les lèvres. « Qui t’a dit pour mes mésaventures ? » Il avait arqué un sourcil avant de secouer la tête devant l’incroyable naïveté dont il venait de faire preuve. Bien sûr, les nouvelles circulaient bien trop vite entre n’importe lequel des Siede et Alma, mais sur ce point là, Atlas avait été le premier au courant, assistant à un spectacle à propos duquel Lewis cauchemardait encore. Il en avait toujours été témoin, de sa capacité à devenir la confidente des membres de la famille sur des sujets plus ou moins conséquents, mais cela ne cesserait jamais de le surprendre. Ou de l’agacer, lorsqu’il en faisait les frais. Devant la tentative d’Alma de l’amadouer avec un sourire, il avait soupiré. « Je vois. Vous êtes ligués contre moi. » Ce n’était qu’un triste revers de la médaille pour Lewis qui en faisait de même avec Lola parfois mais surtout avec Gayle, créant ce qui ressemblait à des coalitions pour tenter de secourir un frère qui ne voulait absolument pas l’être. C’était épuisant, lassant et décourageant et il n’y avait qu’avec un sentiment d’unité avec l’une et l’autre que l’informaticien daignait encore penser que cela le mènerait quelque part. L’avantage à cette mission sur le terrain était qu’elle se déroulait à un moment où son grand frère avait décidé d’agir comme tel, et où la crainte de le voir débarquer à l’improviste ne quittait pas Lewis. C’était arrivé une fois et cela ne devrait plus se produire mais le doute persistait et son intuition s’était finalement matérialisée sous les traits d’une Alma qui dépassait les limites - comme souvent. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir quand elle faisait partie de la famille et avait été plus présente pour lui que la plupart d’entre eux, justement parce qu’elle n’hésitait jamais. « Je voulais éviter que mon frère passe à la maison à l’improviste en bossant sur site mais puisque la mission se trouvait ici, j’imagine que je pouvais pas échapper à sa suppléante… Allez Lola, fais moi la morale, et après je te dirai si t’as réussi à pas répéter ce qu’Atlas m’a déjà dit. » Si elle n’avait pas compris à quel point il était las, alors même que la conversation n’avait pas commencé, elle était maintenant prévenue.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- don't treat me like some situation that needs to be handled - @Lewis Siede ↣ crédits gifs/whtcrggifs & keetika
Alma pratique les Siede depuis trop longtemps pour ignorer que, sous leurs différences, les frères du clan sont en vérité similaires sur bien des points. Elle ne se fie plus depuis longtemps à l’abord doux et charmant de Lewis, c’est d’autant plus le cas maintenant qu’il est entré dans la trentaine et qu’elle se fait rappeler plus souvent qu’à son tour qu’elle se doit de le traiter comme un homme, plus comme un petit garçon. C’est peut-être ça qui la pousse à prendre autant soin de lui, les souvenirs qu’elle a du gamin qu’il était alors, quand bien même elle n’est pas beaucoup plus vieille que lui. Elle a toujours posé un regard bienveillant sur cette frimousse d’éternel adolescent qu’il arbore, c’est vrai. Elle le considère comme son petit-frère, ça la rend prompte à la surprotection et elle sait que ça l’agace. À tort ou à raison, elle ne se pose pas la question, prenant soin du déni qui l’assaille quand elle pense qu’elle n’a en vérité pas de raison de se faire du souci pour lui. Tant pis. Maintenant qu’elle est entrée dans la salle de réunion, elle ne fera demi-tour que s’il le lui demande. Son approche est malicieuse à défaut d’être frontale, et la réplique qu’il lui renvoie, elle la fait sourire avec tendresse "J’accepte de céder ma place uniquement parce que c’est toi." Et parce que, elle ne le dira pas, les petites stagiaires ont plus de chance de mettre le grappin sur Lew que de devenir elle. Elle ne manque pas d’humilité, elle sait juste ce qu’elle vaut et ce qu’il faut faire pour maintenir la réputation qui la précède. Ces jeunes femmes, aussi prometteuses sont-elles, n’ont pas la carrure pour, voilà tout.
Elle ne sera pas dure avec elles, elle profite seulement de leur manque criant de discrétion pour approcher l’animal sauvage que Lewis a décidé d’être depuis quelques temps désormais. Assise sur le bord de la table qui lui sert de bureau, elle hausse les sourcils et lui répond "Je suis flattée de l’image que tu te fais de mon rôle au sein du bureau, mais j’ai pas le pouvoir t’excuser tes longues pauses, tu vas devoir les justifier comme le grand garçon que tu es." Elle fait mine de réfléchir. Elle ment un chouïa : elle n’est pas la patronne, mais elle a du poids. Ainsi elle se rectifie dans la foulée, se recalant doucement contre son assise de fortune, ses chevilles se croisant en même temps "Cela dit, je pourrais trafiquer une excuse qui expliquera qu’on soit obligés de papoter, toi et moi. Sois tranquille va, j’assure tes arrières." Tout comme il assure les siennes en lui conseillant de changer son mot de passe. Lola lui fait un signe militaire, deux doigts venant flatter son propre front dans un geste sec, autoritaire, qu’elle emprunte au frère du jeune homme qu’elle a vu saluer ses supérieurs de cette façon à bien des occasions — façon pour elle de lui dire oui, chef ! sans user sa salive qu’elle garde pour la suite, remarquant le malaise qu’il noie dans une lampée de la tasse qu’elle lui a apportée comme d’autres apportent à leurs ennemis une offrande pour sceller la paix recouvrée. Elle lui fait remarquer dans un soupir légèrement surjouée "Hm, je me souviens d’un temps où tu te serais précipité pour venir me dire bonjour. C’est qu’ils grandissent si vite, ces petits ingrats… " Elle feint les regrets d’une maman abandonnée par ses rejetons, ses yeux dérivant du tableau qu’il lui offre pour se poser sur l’écran de son ordinateur qu’elle n’essaye pas de déchiffrer, moins intéressée par ça que par ce qu’il cache sous l’épaisseur de sa tignasse blonde.
Leurs pensées se synchronisent, elle l’entend à la manière dont il entame à nouveau le dialogue, la faisant retourner la tête de son côté. Elle ne jettera jamais Atlas sous le moindre bus, ainsi quand son petit frère l’interroge, elle se contente de lui sourire et anticipe sa rebuffade en levant les mains devant elle, rejetant tout net l’idée qu’il puisse accabler son frère qu’elle choisira toujours de défendre, qu’importe les erreurs qu’il fait "Il les a mentionnés, c’est tout." Ses mésaventures, comme il les appelle. Elle précise "On discutait, il m’a dit qu’il avait récemment dû venir te récupérer parce que t’étais… mal en point." Elle voulait dire plein comme une barrique, mais elle se corrige à temps "J’en ai tiré des conclusions, et j’ai voulu savoir si t’allais bien. C’est mon initiative, je suis pas son émissaire, il n’y est pour rien." Vraiment pas. Lola n’a même pas rediscuté avec lui de tout ça. Il ne l’ont fait qu’une fois, elle vient de le lui dire, et ça a été très passager — une info qu’il a laissé filer en espérant sans doute qu’elle en s’y arrête pas. Sauf que c’est mal la connaître. Atlas n’a guère été précis sur ce qui s’est passé avec Lewis, et ça, elle est prête à le jurer sans trafiquer la moindre vérité "Tu peux pas me reprocher de m’inquiéter." lui fait-elle, le ton doux et ferme à la fois "Surtout que je te trouve sur la défensive, et qu’en règle générale, c’est plutôt un aveu de quelque chose — de quoi, c’est à toi de me le dire." Comment tu vas ? ne lui redemande-t-elle pas, mais ses yeux parlent pour elle lorsqu’elle les ancre dans les siens. Elle entend qu’il se braque. Ça la désole, bien sûr. Elle est une alliée, en doute-t-il ? Elle secoue la tête à la négative, rompt le contact de leurs yeux en soupirant profondément "Je compte pas te faire la morale, c’est loin d’être mon rôle." lui assure-t-elle avant de laisser un silence s’installer à nouveau. Elle le laisse s’étirer pour qu'il saisisse l’opportunité qu’elle lui offre de lui parler si c’est nécessaire. Autrement, elle est sûre qu’il saura l’envoyer sur les roses à nouveau, et elle l’acceptera sans pour autant être rassurée, bien au contraire.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Lewis Siede
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Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
don't treat me like some situation that needs to be handled ft @Alma Barton
Les bureaux entourés de verre étaient préférables aux murs de son appartement, et travailler sur place lui insufflait juste ce qu’il lui fallait de fraîcheur. L’endroit était assez agréable pour qu’il n’ait pas le sentiment de faire tâche dans un décor bien trop chic pour lui, qui s’était senti obligé de sortir une des rares chemises de sa penderie pour l’occasion. Il était l’inverse d’un poisson dans l’eau, mais bien sûr qu’Alma s’était empressée de venir l’encourager, comme si elle savait qu’il en aurait besoin, de cette confiance en lui qu’il ne possédait pas. Quelques mots prononcés sous couvert d’une plaisanterie, mais juste assez pour proposer à Lewis une version de lui-même qu’il ne s’autorisait jamais à penser être. Et juste comme ça, il aurait pu baisser la garde, s’il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé. "J’accepte de céder ma place uniquement parce que c’est toi." Sa douceur ne la quittait presque jamais, il ne l’avait jamais vu perdre son calme ou hausser la voix, et il s’imaginait sans mal l’impact qu’une perte de contrôle de sa part pourrait avoir, notamment sur Atlas. Mais il savait que cela n’était pas toujours une qualité, lorsqu’elle utilisait ce trait de sa personnalité pour presque manipuler. Ce n’était pas sa volonté, mais elle excellait dans l’art de donner le change, et Lewis demeurait sur ses gardes. "Je suis flattée de l’image que tu te fais de mon rôle au sein du bureau, mais j’ai pas le pouvoir t’excuser tes longues pauses, tu vas devoir les justifier comme le grand garçon que tu es." Il avait levé les yeux au ciel, ils s’amusaient de la situation alors que la question ne se posait pas, il était libre de gérer sa journée comme il le souhaitait, sa seule obligation étant de rendre le rapport avant la fin de la journée. « Mes longues pauses… » avait-il répété en levant les yeux au ciel avant de revenir faire face à Alma dans un rire. Malgré ce qu’il pouvait dégager, Lewis au travail était bien différent, avait toujours été acharné ce qui justifiait sa présence ici et ils le savaient tous les deux, assez pour s’entendre dans un sourire plus complice que ne l’aurait voulu le moment. « J’suis un gamin que quand ça t’arrange alors. » Il n’avait pas pu s’empêcher de lancer cette pique, parce qu’à ce moment précis, il aurait volontiers laissé Lola le traîter comme tel si cela lui assurait une autre mission ici. "Cela dit, je pourrais trafiquer une excuse qui expliquera qu’on soit obligés de papoter, toi et moi. Sois tranquille va, j’assure tes arrières." Son léger sourire avait clôturé cette partie de la conversation qui n’était qu’un futile préambule à la suite, qu’il avait introduite en se justifiant de ne pas s’être présenté à elle. "Hm, je me souviens d’un temps où tu te serais précipité pour venir me dire bonjour. C’est qu’ils grandissent si vite, ces petits ingrats… " Un rire bref, et Lewis avait haussé les épaules - ils auraient toujours un lien privilégié, il la verrait toujours avec énormément de sympathie voire de tendresse, mais il ne pouvait plus permettre que l’on s’immisce dans sa vie.
"Il les a mentionnés, c’est tout." C’était déjà trop, pour un Lewis encore emprunt de gêne et de culpabilité, mais c’était préférable à un frère qui se serait empressé de rapporter ses frasques à leurs parents. Alors, fort de ce constat, il tentait de se tranquilliser, la tasse brûlante entre ses doigts l’y aidant. "On discutait, il m’a dit qu’il avait récemment dû venir te récupérer parce que t’étais… mal en point." Le choix des mots était appréciable mais ne venait en aucun cas rendre la discussion plus agréable : il était à nouveau propulsé au rang de gamin incapable de se gérer, avec qui on prenait des pincettes pour ne pas brusquer, pour tenter de ne pas lui donner cette impression-là, justement. "J’en ai tiré des conclusions, et j’ai voulu savoir si t’allais bien. C’est mon initiative, je suis pas son émissaire, il n’y est pour rien." « Des conclusions ? » Celles-ci, il aurait aimé l’entendre les lui exposer une à une, avec une précision chirurgicale, parce qu’il ne pouvait deviner que le quart de ce qui pouvait bien se dessiner dans l’esprit de Lola. A ce niveau, elle était sur un pied d’égalité avec les membres de la famille Siede et leur tendance à extrapoler tout et rien, à s’imaginer le pire sans même prendre le temps de construire une pensée rationnelle. Alma se tenait là, ses yeux ne reflétant que difficilement la bienveillance de son sourire parce qu’ils se paraient d’un voile d’inquiétude, et si elle lui laissait l’opportunité de proposer sa version, il ne pouvait pas continuer à la repousser. "Tu peux pas me reprocher de m’inquiéter." « A toi non, à lui en revanche … » Lola savait, à quel point les relations entre les deux frères s’étaient érodées, et à quel point Lewis s’était servi de cela pour se forger une carapace qu’il n’avait auparavant jamais possédé. "Surtout que je te trouve sur la défensive, et qu’en règle générale, c’est plutôt un aveu de quelque chose — de quoi, c’est à toi de me le dire." Difficile de démentir quelque chose qu’il venait d’illustrer, en venant raviver l’animosité dormante qu’il ressentait envers un frère absent. Une animosité qu’il taisait, qu’il gardait enfouie au fond de lui car il était bien plus facile de se concentrer sur son empathie - même si ce sentiment-là lui faisait finalement bien plus de mal que le premier. "Je compte pas te faire la morale, c’est loin d’être mon rôle." « Tu me parles comme si tu t’imaginais que j’avais sombré dans l’alcool pour noyer je ne sais quel trauma, t’es consciente que c’est pas le cas, hin ? » Pas totalement le cas mais la nuance ne lui aurait été d'aucune utilité dans son échange avec elle. Son sourcil s’était arqué et encore un peu plus en voyant que la contrariété était palpable sur le visage d’une Alma qui illustrait toute la portée de ses mots. Lewis l’avait compris, parce que si elle le connaissait, il en était de même pour lui, et à ce jeu là, il n’y aurait jamais de gagnant. « C’était qu’une succession de coïncidences fâcheuses. J’ai pris des shots en plus de la bière, et le dernier appel que j’avais passé était à Atlas, alors c’est lui qu’ils ont appelé. » Ses haussements d’épaules rythmaient son discours qu’il tentait de banaliser au maximum, à force de trop être accusé, il se sentait presque coupable. « Et tu sais ce qu’on dit, on dit tout ce qu’on pense sous l’effet de l’alcool. Et… » Il hésitait, les quelques flashbacks ravivés par sa discussion avec son frère le lendemain venant le frapper, appuyant sur une culpabilité déjà tenace. « Je lui ai dit des trucs que j’aurais dû dire avant et avec bien plus de tact mais au moins le pansement est arraché. » Il suffisait qu’elle soutienne son regard quelques instants de plus pour constater l’ampleur de son désarroi, bien sûr qu’il couvait des sentiments négatifs envers son frère pour des raisons évidentes et hors de son contrôle, mais il n’en demeurait pas moins qu’il l’admirait comme depuis l’enfance, et que l’idée de l’avoir blessé ou pire, de lui avoir manqué de respect, le contrariait profondément. « Je préfère que tu saches que je me suis comporté comme un vrai con avec lui avant qu’il t’en parle. » Et cette faute-là était réelle, contrairement à son hypothétique surconsommation d’alcool visant à combler d’éventuelles lacunes. « Mais tu vois j’apprends de mes erreurs, je te dis tout tout de suite plutôt que d’attendre et d’exploser. » Son sourire était narquois, alors qu’il utilisait un conseil de Shiloh et tentait de terminer son monologue sur une note positive et de montrer patte blanche à une Lola qui serait probablement désarçonnée par tant d’honnêteté.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- don't treat me like some situation that needs to be handled - @Lewis Siede ↣ crédits gifs/whtcrggifs & keetika
J’suis un gamin que quand ça t’arrange, alors. Lola n’a pas le temps de répondre avec l'ironie cinglante que lui inspire cette réplique de Lewis. Elle n’en pense pas moins. Avec ses airs de tête de mule n’avançant qu’à coups de bâton dans les tibias, il ne fait que confirmer son penchant à le traiter comme un enfant. Elle garde néanmoins son calme, un sourire maîtrisé flottant sur ses lèvres charnues, inébranlable comme à son habitude. Elle semble indifférente, presque intouchable, sauf peut-être quand il s’agit de ceux qu’elle considère comme sa famille de coeur, et dont Lewis fait indubitablement partie.
Il ne lui a suffi que d’un mot de son aîné pour que son esprit imagine déjà le pire "Des conclusions, oui." confirme-t-elle doucement juste après lui, les jambes élégamment croisées alors qu’elle s’installe un peu plus confortablement sur le coin de la table. La raideur de Lewis a tendance à la tendre également ; il est sur la défensive, et si ça ne lui donnait pas l’impression d’être un aveu de quelque chose, sans doute s’en serait-elle amusée "T’es dur avec lui." Elle sent le reproche poindre. Elle sent qu’il va lui faire remarquer que son parti est pris, qu’elle est prompte à écouter ce qu’Atlas lui dit parce qu’il y a ce truc entre eux que personne n’a jamais vraiment compris, mais qui laisse présager qu’ils sont quelque chose de l’ordre de l’évidence, des âmes faites l’une pour l’autre. Alma comprend les pensées d’Atlas avant même que lui ne les comprenne, elle prend même parfois le temps de les décoder pour lui, pour qu’ils réussisse à faire le point sur ce qui le ronge et le contrarie tandis qu’elle l’aide à y voir plus clair, fidèle et dévouée. Elle jurerait pourtant que cette fois-ci, elle est moins inquiète pour lui qu’elle ne l’est pour Lewis.
Finalement, elle se permet de lui glisser qu'il a l’air sur la défensive. Lewis ne nie pas, mais elle ne célèbre pas sa victoire pour autant. Elle l’écoute, ne tombe pas dans le piège de la dérision qu’il semble lui tenir, et garde son regard rivé droit sur lui. Elle hausse les épaules à sa question, entend qu’en effet, elle doit donner l’impression d’en faire des tonnes. Seulement, ça ne tient qu’à lui de lui expliquer "J’ai essayé d’en savoir plus la dernière fois, mais tu m’as envoyé sur les roses." Le rappel est nécessaire pour que Lewis cesse de la traiter comme une reine du mélodrame ; elle est bien des choses, sauf ça en particulier "Ne te plains pas de m’entendre pencher vers le pire imaginable : c’est toi qui a semé le doute." termine-t-elle, moins sereine à l’intérieur qu’elle ne l’est à l’extérieur "Explique-moi, Lew." Elle penche la tête pour trouver son regard, ses mains tenant le bord de laquelle sur laquelle elle est assise. Elle ne le prend pas par les sentiments en utilisant son diminutif, mais elle connait le pouvoir de ses grands yeux verts sur les fils Siede. Ils ont moins d’effet sur sur le plus jeune que sur son aîné, mais tout de même, elle sait en jouer, et c’est ce qu’elle fait sur l’instant "Je ne te demande pas d’aller dans les détails, tu sais. Je te demande simplement de te souvenir que je ne suis pas ton ennemie et que tu peux me parler de tout." Elle peut tout entendre, Lola.
Et elle entend tout. Bien qu’elle soupire, elle ne juge pas. Lewis est un jeune homme qui a besoin de décharger la pression, ça elle peut le comprendre. Ça ne l’inquiète pas moins pour autant, mais elle daigne lui accorder le bénéfice du doute parce qu’elle le perçoit dans le son de sa voix, qu’il est honnête "L’alcool agit comme un sérum de vérité." Pas sur tout le monde. Elle, par exemple, elle tient particulièrement bien l’alcool. Elle a déjà bu trois verres entre le moment qu’il partage et ce matin, et pourtant, personne ne pourrait s’en douter. Il est à peine dix heures, soit dit en passant "Oh je sais." Soudainement, elle se laisse glisser du coin du bureau lorsqu’il lui confie avoir été un vrai con avec son frère. Atlas ne se livre pas beaucoup, mais la dernière fois qu’il l’a fait, quand ils se sont retrouvés tous les deux dans le bureau d’Aurora, il a soudainement ouvert les vannes. En l’espace d’une dizaine de minutes à peine, elle en a su plus sur ce qu'il ressentait que ça n’a été le cas depuis bien des années ; il s’est lâché sur tout un tas de choses, notamment au sujet de son petit-frère qui, donc, a profité de son ébriété pour, comment a-t-il déjà ? Ah oui, arracher le pansement "Il est persuadé que tu penses que tu ne comptes plus pour lui." Est-ce de ça dont Lewis lui parle à ce moment précis ? Elle lui demande confirmation, moins désarçonnée par son honnêteté que par le sourire narquois qu’il lui offre comme le sale gosse qu’il a décidé d’être aujourd’hui "C’est le cas ? C’est ce que tu penses ?"
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
:
Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
don't treat me like some situation that needs to be handled ft @Alma Barton
"Des conclusions, oui." Il avait pincé les lèvres, les étirant vers le bas pour venir acquiescer à des propos bien trop mystérieux pour lui convenir. Il ne reprochait rien à Alma, mais bientôt, il regretterait son manque de partialité alors qu’il s’autorisait un pique bien placé à son aîné. Bien sûr, qu’Atlas était légitime à s’inquiéter pour son petit frère, mais après l’avoir laissé seul aussi longtemps - volontairement ou non - il avait perdu ce privilège. Un sous-entendu qu’Alma n’était pas prête à entendre, pour tout un tas de raisons. "T’es dur avec lui." Son soupir en disait long tout comme cette affirmation venait en dire énormément sur ce que Lola pouvait bien savoir de leur relation. Atlas et Lewis étaient les mêmes sur ce point, ils ne parlaient que rarement d’eux, alors le lien qui les unissait n’était une science exacte pour personne, pas même pour ces deux frères qui ne se comprenaient plus. Il aurait pu protester, donner tout un tas d’explications quant à son comportement et indiquer qu’il n’était pas juste de le juger sur une seule et unique soirée où il s’était permis de tout dire mais à la place, il se laissait le temps de réfléchir à ce qu’il souhaitait ou non partager avec elle. "J’ai essayé d’en savoir plus la dernière fois, mais tu m’as envoyé sur les roses." Elle marquait un point, mais quand Lola estimait devoir être au courant de tout, lui continuait de s’accorder un jardin secret ou plutôt de taire des agissements dont il n’était pas fier. "Ne te plains pas de m’entendre pencher vers le pire imaginable : c’est toi qui a semé le doute." « T’as une image de moi, ça fait peur. Je peux garder certains trucs pour moi sans que ça veuille dire que je suis un voyou, tu sais ? » Il se riait légèrement d’elle, de son attitude de maman poule voyant le mal partout. « Et y a certaines choses qui sont pas faciles à dire. » Les aveux qu’il avait fait à Atlas, notamment. Cette affirmation avait laissé la porte ouverte au début des confidences, qu’Alma réclamait avec trop d’avidité pour qu’il continue à se taire. "Explique-moi, Lew." Elle était comme ça, sûre d’elle, ne laissant aucune possibilité de se dérober à la discussion parce qu’il devait parler, un point c’est tout. Il détestait cette façon de faire, mais il n’y était pas insensible, parce que Lola avait gagné une légitimité toujours plus conséquente au fil des années. Bien sûr qu’il était agacé, mais il ne pouvait pas la rejeter après avoir laissé entendre à quel point il s’était senti abandonné depuis l’accident, il souhaitait juste savoir qu’il parlait à son alliée, non pas à l’ex petite-amie de son grand frère. "Je ne te demande pas d’aller dans les détails, tu sais. Je te demande simplement de te souvenir que je ne suis pas ton ennemie et que tu peux me parler de tout." « T’as commencé à juger mon comportement avec lui dès le début de la discussion, t’as jamais été objective là-dessus Lola, me sors pas ce genre de discours. Si tu veux que je sois honnête, sois le, toi aussi. » Ce n’était pas une attaque que de dire clairement le fond de sa pensée, ils avaient passé le stade des pincettes depuis bien longtemps et c’était sans animosité qu’il présentait son point de vue à celle qui serait normalement capable de l’entendre. Il s’agissait d’Atlas, et s’il savait la tendresse que lui portait cette grande soeur additionnelle, il savait également qu’il ne passerait jamais avant son frère. Ce n’était pas un reproche mais une constatation qui leur permettrait d’échanger plus sereinement, avec une Lola qui mettrait ses sentiments de côté si elle souhaitait saisir ne serait-ce qu’une infime partie de ce que ressentait Lewis.
Ce point clarifié, Lewis s’était lancé, sans s’épargner, accordant tout ce qu’il possédait d’honnêteté à Lola. Il avait baissé la garde face à elle, encore une fois, et il espérait ne pas sortir de ce bureau encore plus mal qu’il ne l’était déjà. "L’alcool agit comme un sérum de vérité." avait-elle précisé, alors qu’il avait eu toute l’occasion de le réaliser, submergeant Atlas de cette vérité qu’il avait déchargée sans un seul filtre. "Oh je sais." « Arrête Lola, me regarde pas comme si j’étais réellement un petit con. J’essaie simplement d’être honnête, et pour une fois je place mon ressenti avant le sien. » Atlas avait toujours été la victime, bien qu’il haïssait ce rôle, et Lewis avait subi sans broncher les conséquences de tout cela, taisant ses inquiétudes quant à son état de santé, se gardant d’exprimer qu’il avait le sentiment d’avoir perdu son frère malgré son réveil. "Il est persuadé que tu penses que tu ne comptes plus pour lui." Il était resté muet quelques secondes, le temps d’accepter que la vérité lui ait été présentée avec autant de calme et de précision. "C’est le cas ? C’est ce que tu penses ?" « Non, non. Pas vraiment. » La première négation avait été prononcée un ton haut dessus de la seconde, qu’il avait proposé après avoir réalisé qu’il n’était pas en position de perdre son calme. Le lieu ne le permettait pas, et tout dans l’attitude d’Alma laissait penser que sa franchise n’était aucunement l’occasion de le blâmer. « Je sais que je compte pour lui, forcément. » Les liens du sang étaient indéfectibles et avaient une signification encore plus particulière chez les Siede, un foyer où l’amour et la loyauté envers les membres de sa famille représentaient les valeurs les plus importantes. Il y avait cette base et cette façon dont Lewis avait toujours vu en Atlas une sorte d’héros, à défaut, un modèle sur lequel il pouvait toujours compter pour lui montrer le chemin. Lola avait été témoin de cela, et si elle ne faisait que rapporter les dires d’Atlas, la tournure de la discussion laissait penser au cadet qu’elle croyait dur comme fer à cette version. « Mais quelque chose s’est brisé depuis l’accident, c’est plus comme avant. Je le blâme pas, j’ai bien conscience que sa situation est pire que la mienne. » Encore une fois, son discours aurait pu s’apparenter à celui d’un gamin capricieux mais le problème était plus profond, en témoignaient l’intonation de sa voix qui se brisait et son regard brillant. « Je suis supposé déduire quoi quand il se renferme sur lui-même et nous évite pour pas avoir à parler ? Je mens pas, quand je dis que je suis pas un gamin. Aucun gamin aurait réussi à surmonter ce que j’ai vécu, Lola. J’étais là tous les jours, j’ai fait de mon mieux pour jamais craquer et le comble c’est de réaliser que je passe moins de temps avec lui depuis son réveil que quand il était dans le coma. » Il ne parlait jamais autant Lewis, et c’était un indice suffisant pour témoigner de son état d’esprit. Il avait énormément à dire, Shiloh avait ouvert la voie, la poursuivre avec Lola était l’évidence que certains de ses propos seraient rapportés au principal intéressé si elle jugeait que cela était nécessaire. Mais c’était surtout l’occasion de livrer une vérité qui ne pouvait être comprise que par quelqu’un qui partageait ce sentiment d’avoir été laissé de côté : elle à cause de sa carrière, lui à cause de son accident. Il n'était pas le plus à plaindre des deux et bien sûr qu’il se sentait coupable de ressentir tout cela, mais il n’avait plus envie de se taire par peur de minimiser ce qu’avait vécu Atlas. « Alors j’ai mal agi, ouais, mais j’aimerais qu’une fois rien qu’une fois on pense aussi aux victimes collatérales. » Voilà ce qu’il avait le sentiment d’être, une victime collatérale de l’accident d’Atlas et ses répercussions.
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
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Dans d’autres circonstances, Lola aurait probablement levé les yeux au ciel "J’ai pas dit que t’étais un voyou." Qui est-ce qui en fait trop maintenant ? À quel moment était-il devenu aussi têtu ? Est-ce que la tendresse qu’elle réserve au petit frère Siede l’a aveuglée au point qu’elle ne s’est jamais aperçu avant aujourd’hui qu’il a la tête aussi beaucoup trop dure ? Elle n’est pas venue le saluer pour générer un conflit, elle est venue pour voir de ses propres yeux que tout va bien puisqu’il daigne à peine lui dire clairement ce qui se passe, préférant l’accuser de tourner une anecdote en drame. Est-ce dont ça qu’on gagne à s’inquiéter pour les gens qui comptent pour nous ? Atlas il y a quelques jours, Lewis maintenant, elle ne veut pas faire de corrélation, mais soit le fait qu’ils soient tous les deux d’insupportables mules boudeuses est inscrit dans leur patrimoine génétique, soit elle joue de malchance, et elle devrait battre en retraite avant que la situation se mette à dégénérer. Elle y pense à vrai dire, parce qu’elle est sûre d’une chose, c’est qu’elle ne gagnera rien à insister pour aider ni l’un ni l’autre.
Elle comprend la pudeur, elle comprend le besoin de garder des choses pour soi, mais elle comprend moins l’agressivité notable de Lewis qui la heurte et l’inquiète à la fois. Elle soupire à nouveau, sa tête semblant incapable de faire autre chose que de se secouer tant elle a le sentiment que Lewis est prompt à prendre tout ce qu’elle lui dit de la mauvaise façon "Te faire remarquer que t’es dur avec ton frère, c’est soulever un fait, pas te juger." Il a ses raisons, après tout. Elle ne voit pas en quoi le lui dire est une preuve d’un jugement quelconque ; elle a encouragé Atlas à sortir de ses craintes envers son frère pour soigner leur relation, elle envisageait de faire la même chose avec Lewis pour arriver au même résultat, mais il décide que Lola est venue lui remonter les bretelles parce qu’il se sent sans doute coupable. Ce n’est pas pour autant qu’elle est obligée d’accepter sa mauvaise foi, alors elle continue, lui empruntant son expression de tout à l’heure — lèvres pincées, les étirant vers le bas pour venir acquiescer ses propos dans la foulée "Mais soit, juge mon manque d’objectivité en retour si ça te chante, et traite-moi d’hypocrite par-dessus le marché, j’ai bien compris que chaque chose que je choisirais de te dire, que ça parte d’un bon sentiment ou pas, tu le retourneras contre moi pour mieux éviter de me répondre." C’est presque drôle la manière dont il fonctionne exactement comme son frère, qu’elle se dit en sautant de son coin de table pour la contourner, et rejoindre la baie vitrée côté rue pour jeter un coup d’oeil à la ville histoire de soustraire son regard à celui de Lewis.
Elle ne le regarde plus lorsqu’il se catégorise lui-même de petit con "Encore une fois, tu me prêtes des mots que je n’ai même pas pensé." Ses bras se croisent sur sa poitrine, et c’est avec les sourcils haussés qu’elle pivote pour le regarder de nouveau, cette fois à distance, en essayant de rester aussi neutre que possible puisque visiblement, c’est ce qui pèche chez elle sur le moment. Elle essaye de glaner des impressions, des pensées intimes, elle reçoit à nouveau la défensive de Lewis, et l’espace d’un instant, ça l’agace véritablement "Mais bon sang, c’est de famille de prendre la mouche aussi vite ? Vous me fatiguez, toi et ton frère." Elle le dit presque avec tendresse, quelques mots d’espagnol lui échappant dans la foulée — la langue de la colère, celle qu’elle préfère utiliser pour jurer que pour dire des mots d’amour. Elle ne perd pas son calme pour autant, mais Dieu que ça sort du coeur.
Elle ne peut pas être plus douce qu’elle ne l’est maintenant, elle ne peut pas être plus délicate non plus, alors quoi ? Elle devrait tourner les talons, c’est ce que Lewis attend d’elle ? Elle fronce les sourcils, entend ce qu’il a à lui dire au sujet de ce qu’il ressent pour Atlas. Elle choisit de ne rien renchérir à sa première salve parce qu’elle ne veut pas se faire reprocher de prendre le parti d’Atlas, mais elle se retient de dire à Lewis qu’il n’a pas choisi d’avoir un accident, et qu’elle est persuadée qu’à l’heure actuelle, si le choix lui était offert de revenir en arrière, il ferait les choses autrement pour récupérer sa vie d’avant et tous les avantages qui vont avec. Elle en a longtemps voulu à Atlas de se refermer sur lui-même, mais elle a toujours pris en compte le traumatisme que ça devait représenter pour lui de voir sa vie s’effondrer comme ça a été le cas suite à toute cette histoire. Il a perdu tant de choses que faire peser sur ses épaules le poids de la déception que ça représente de l’avoir perdu, lui, d’une certaine façon, c’est le prendre pour un surhomme, ce qu’il n’est assurément pas en dépit de toutes les qualités qu’elle lui trouve "Qu’il va mal, c’est ça que tu dois en déduire." Et pas qu’il essaye de lui faire payer quoi que ce soit. C’est brutal, mais c’est la vérité. Elle protège les secrets d’Atlas comme s'ils étaient les siens, et celui qu’il lui a confié l’autre fois, elle n’en parlera pas malgré la gravité qui teinte la manière dont il lui a avoué qu'il aurait préféré y rester que de survivre. Lewis est-il conscient de ça, de la détresse de son frère, ou se contente-t-il de se remémorer sans cesse celui qu’il était en oubliant par commodité que ce dernier a disparu, qu’il faut le laisser s’en aller ? Elle décroise les bras "Moi aussi j’étais là tous les jours." L’accuse-t-il du contraire ? Ce n’est pas la question sur le moment, alors elle laisse filer, et reprend "C’est pour ça que je sais que le héros que tu vois en lui, tu dois en faire le deuil pour souhaiter la bienvenue à l’homme brisé qu’il est aujourd’hui." Ça lui fait du mal de le dire de cette manière, elle non plus ne supporte pas de voir Atlas aussi diminué, aussi fragile, aussi renfrogné, mais elle s’est faite à l’idée que jamais elle ne retrouverait totalement l’homme qu’elle aime, et pas uniquement parce qu’elle a fait sa vie de son côté à cause des choix qu'il a préféré faire. Ceux là, il les a fait en son âme et conscience, mais en ce qui concerne son accident, ce n’est pas comme ça que ça s’est passé : rien n’est lié, elle refuse de le blâmer "C’est l’aider qu’il faut faire, pas le rendre coupable de quelque chose qu’il contrôle à peine." Elle ne laisse pas de délai passer, et enchaine "Tu te comportes exactement comme lui, c’est pour ça que je suis inquiète." D’un arc de sourcil, elle poursuit "Tu te braques, tu accuses, et tu te barricades derrière des excuses logiques pour éviter de parler vraiment de ce que tu ressens — tu viens de le faire, j’entends, et je te remercie." Elle hoche la tête "Je comprends que ce n’est facile pour personne." Le terme victimes collatérales est d’une justesse qu’elle ne lui retirera pas, surtout qu’elle a parfois le sentiment d’en être une, elle aussi. Elle marche vers Lewis dont elle voit mieux briller les yeux lorsqu’elle arrive à sa proximité "Peut-être qu’il faudrait commencer à vous parler autrement qu’en vous reprochant des choses, ou en vous attendant à ce que ça se règle en ressassant des souvenirs." En parlant de ça, elle termine "Il a toujours autant de mal à faire le point sur les siens, ce serait peut-être plus judicieux de lui donner l’opportunité d’en construire de nouveaux que de lui rabattre les oreilles avec ce qu’il sait déjà : qu’il a changé, et pas pour le meilleur." Elle s’autorise à le dire de cette façon-ci étant donné que Lewis n’a pas bradé sa franchise, chose dont il ne pourra pas lui reprocher de ne pas user cette fois-ci.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Lewis Siede
le dernier pixel
ÂGE : 30 yo SURNOM : lew(lew) STATUT : célibataire (too shy) MÉTIER : ingénieur en cybersécurité LOGEMENT : il était seul au #117 west end jusqu'à devoir prêter une chambre à Mokare, et c'était pas si mal, finalement POSTS : 1076 POINTS : 320
TW IN RP : mention d'accident & perte de mémoire TW IRL : noneGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Lewis passe plus de temps devant son ordinateur que dehors mais il est toujours partant pour un verre entre amis • quand il décide enfin de faire une pause, il joue de la guitare • il a deux amis d'enfance, Shiloh et Kendall, qui se sont éloignés pendant un temps • son grand frère Atlas est son modèle même si leur relation n'est plus exactement la même depuis son accidentDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : quand il a le temps Lewis parle en darkgoldenrod RPs EN COURS : [06/08]
Leloh #6 • sweet dreams that won't come true, i'd leave it all for you. Bricks walls are closing in, let's make a run tonight. Blinded by the lights, hold you through forever, won't let you go, 'cause if you jump I will jump too
Atlas #3 • when I couldn't, you always saw the best in me, right or wrong, you were always on my side
don't treat me like some situation that needs to be handled ft @Alma Barton
"J’ai pas dit que t’étais un voyou." Alors il était en train de suranalyser, peut-être, mais il espérait qu’entendre son point de vue quant aux propos qu’elle tenait l’aiderait à se caler à son propre tempo. Lewis n’aimait pas être brusqué, surtout pas lorsqu’il s’agissait d’un sujet aussi houleux que celui de son frère aîné - parce que ce n’était plus réellement de lui ou de ses déboires avec l’alcool qu’ils étaient en train de parler. "Te faire remarquer que t’es dur avec ton frère, c’est soulever un fait, pas te juger." Il n’était pas en mesure de l’entendre, puisqu’il ne contrôlait pas sa relation avec son aîné, il ne voyait que d’un très mauvais oeil les possibles conseils qu’on pourrait lui donner. Lewis pensait avoir tout essayé et, surtout, se savait seul maître à bord pour pouvoir gérer leurs problèmes, ils avaient toujours été en mesure de le faire et ce depuis sa naissance, alors pourquoi n’en étaient-ils plus capables ? "Mais soit, juge mon manque d’objectivité en retour si ça te chante, et traite-moi d’hypocrite par-dessus le marché, j’ai bien compris que chaque chose que je choisirais de te dire, que ça parte d’un bon sentiment ou pas, tu le retourneras contre moi pour mieux éviter de me répondre." C’était à son tour d’exposer son point de vue, et l’entendre avait surpris Lewis, assez pour qu’il profite du mouvement de Lola pour lui même se réinstaller sur sa chaise avant de se frotter le visage, prêt à s’adoucir. « On se comprend pas, Lola. Être du côté d’Atlas fais pas de toi une hypocrite, c’est pas ce que je dis. Je suis pas en train de me disputer avec toi là, j’essaie juste de te faire comprendre que c’est ni tout noir ni tout blanc. » Non, il n’était pas dur avec son frère, il l’avait été durant cette fameuse soirée parce qu’il avait bénéficié du sentiment de toute-puissance que lui avait conféré l’alcool et il refusait que cela vienne résumer la situation. Lewis était patient, empathique et toujours enthousiaste lorsqu’il s’agissait d’Atlas, et il restait convaincu qu’Alma ne possédait pas toutes les pièces du puzzle pour pouvoir lui livrer sa version des faits avec autant d’aplomb. Cela le blessait, mais pour une raison qui lui échappait, à la communication il préférait la mauvaise foi et l’amertume.
Mais devant l’évidence qu’il ne pouvait pas réellement entrer en conflit avec elle, il avait tenté de s'expliquer, non sans un soupir, mais encore une fois, seule la négativité ressortait de ses propos, sa maladresse avec les mots le rattrapant avec tant de force qu'il peinait à la comprendre. D’abord avec Shiloh, puis avec Atlas et maintenant avec Lola. "Encore une fois, tu me prêtes des mots que je n’ai même pas pensé." Ils les avaient dits lui-même, parce que c’était ce qu’il avait été pour avoir manqué de respect à son frère, mais aurait juré voir une sorte d’approbation dans l’attitude de Lola. "Mais bon sang, c’est de famille de prendre la mouche aussi vite ? Vous me fatiguez, toi et ton frère." Malgré une tension qu’il n’avait, aussi loin qu’il s’en souvenait, jamais connue avec Lola, Lewis n’avait pu s’empêcher de rire. Elle n’était pas réellement énervée, plutôt désabusée de voir le schéma se répéter d’un frère à l’autre. « Excuse-moi, ok ? C’est pas un sujet facile. » N’importe quel sujet l’obligeant à parler de lui et de ses ressentis était automatiquement vu comme difficile. "Qu’il va mal, c’est ça que tu dois en déduire." Il aurait été idiot de rajouter de l’huile sur le feu mais Lewis mourrait d’envie de lui cracher au visage qu’il n’avait pas besoin d’elle pour le comprendre. Il savait. Depuis le début. Et c’était un déchirement assez important pour conditionner toute sa vie, sans jamais que quelqu’un ne se soucie de son ressenti face à l’accident et face à ce lien presque rompu avec son frère. Une autre déduction se faisait dans l’esprit torturé de Lewis : son frère le rejetait, et si Alma était venu dans l’optique de l’écouter, elle reprenait évidemment un chemin tout tracé jusqu’à Atlas. "Moi aussi j’étais là tous les jours." « Je sais, Lola. » Il n’avait rien, absolument rien à lui reprocher, trouvant même Atlas chanceux d’avoir cette femme forte capable de toujours prendre son parti à ses côtés. Il était probablement trop aveuglé par sa souffrance pour le constater, mais lorsqu’il en avait l’occasion, Lewis n’hésitait pas de le lui rappeler avec toute la subtilité dont il était doté pour ne pas le brusquer. "C’est pour ça que je sais que le héros que tu vois en lui, tu dois en faire le deuil pour souhaiter la bienvenue à l’homme brisé qu’il est aujourd’hui." Les deux ne lui semblaient pas incompatibles, son héros pouvait être un homme brisé, s’il acceptait lui-même de l’être.
Mais c’était un point de vue qu’il n’avait pas encore envisagé alors il la laissait s’exprimer, la fixant comme s’il craignait l’un de ses prochains mouvements. "C’est l’aider qu’il faut faire, pas le rendre coupable de quelque chose qu’il contrôle à peine." Il avait réalisé que son poing s’était serré simplement lorsqu’il avait enfin écarté les doigts. « On parle d’une soirée, une seule, où j’ai été autre chose que patient et à l’écoute avec lui. Je peux pas aider quelqu’un qui refuse de l’être, c’est ça mon problème. » L’impression d’être dans une impasse et de voir son frère s’éloigner - peu importe quelle version de lui-même - malgré tous ses efforts qu’Atlas rejetait en bloc. C’était la subtilité, celle qu’Alma voyait comme un caprice d’un Lewis incapable de comprendre la douleur de son frère. Et qu’elle ait ce point de vue le blessait profondément, mais il tentait de garder une attitude linéaire pour compenser de celle du début, comprenant que la complexité de la situation ne rendait pas la discussion aussi fluide qu’elle aurait dû l’être. "Tu te comportes exactement comme lui, c’est pour ça que je suis inquiète." Ses yeux la scrutaient toujours, alors qu’il essayait d’accepter de l’écouter sans se braquer, prenant en compte ses remontrances précédentes. "Tu te braques, tu accuses, et tu te barricades derrière des excuses logiques pour éviter de parler vraiment de ce que tu ressens — tu viens de le faire, j’entends, et je te remercie." Elle s’était rattrapée avant qu’il n’ait eu le temps de protester, et il avait donc refermé la bouche aussi vite qu’il l’avait ouverte. "Je comprends que ce n’est facile pour personne." Comme s’ils avaient réussi à enterrer la hache de cette microscopique guerre qu’il avait initié sans s’en rendre compte, Alma avait réduit l’espace entre eux. "Peut-être qu’il faudrait commencer à vous parler autrement qu’en vous reprochant des choses, ou en vous attendant à ce que ça se règle en ressassant des souvenirs." Il aurait été mentir de dire qu’il n’avait pas à plusieurs reprises fait remarquer à Atlas qu’il ne l’écoutait pas lorsqu’il lui offrait une main tendue et peut-être que son aide serait plus efficace s’il la proposait sans reproche. "Il a toujours autant de mal à faire le point sur les siens, ce serait peut-être plus judicieux de lui donner l’opportunité d’en construire de nouveaux que de lui rabattre les oreilles avec ce qu’il sait déjà : qu’il a changé, et pas pour le meilleur." La conclusion qu’elle donnait à tout cela était dure à entendre mais extrêmement juste, il le savait. « Je t’ai parlé de moi parce que c’était le sujet que t’étais venue aborder, ça veut pas dire que je pense pas à lui. Je sais pas ce qu’il te raconte ou non à propos de nous mais si j’ai craqué ce soir-là ça veut pas dire que je suis tout le temps dans le reproche, au contraire, je lui propose de sortir, de parler, j’essaie de l’aider. » Il était attristé que Lola puisse penser le contraire, même s’il avait compris au fur et à mesure de la discussion qu’elle ne sous-entendait rien. « Et tu sais, c’est un mal pour un bien, tout ça. Parce que m’entendre dire tout ce que j’avais à dire a dû lui faire une sorte d’électrochoc et il a fait un pas vers moi. » Il avait haussé les épaules, aucune fierté ne découlant du fait d’avoir obtenu gain de cause en agissant avec une brutalité qui ne lui ressemblait pas. Mal à l'aise maintenant que la tension retombait et à court de mots après avoir déjà trop parlé à son goût et après que Lola ait eu un discours irréfutable, Lewis avait laissé le silence s'installer avant de le briser. « Tu sais que tu me fais plus flipper que ma mère quand tu me fais une leçon de morale ? Mais lui dis pas que j’ai dit ça. » Il aurait été mal le connaître que de ne pas s’attendre à une touche d’humour pour désamorcer une situation devenue bien trop intense, sa façon de mettre un point final à la discussion. Elle n’avait de toute façon aucune issue, il n’y avait pas de solutions miracles, si ce n’est le temps et la patience, dont Lewis avait déjà usé et abusé au point d’exploser, n’en déplaise à ses proches.
i'm blending in
so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
- don't treat me like some situation that needs to be handled - @Lewis Siede ↣ crédits gifs/whtcrggifs & keetika
Alma ne s’échine pas à laisser un et je le sais lui échapper. Mais bien sûr, qu’elle le sait, que rien n’est ni tout noir ni tout blanc. Sa propre vie a été peinte dans un camaïeu de gris dans lequel elle évolue en gardant la tête haute, elle est donc la mieux placée pour juger de ce fait en particulier, et ce sans ciller. Elle précise, sûre d’elle, de ce qu’elle pense, et de ce qu’elle dit "Je n’ai jamais dit le contraire, Lew." Sans doute est-elle trop têtue, elle aussi. Mais effectivement, dans la présente, ils ne se comprennent, et elle ne sait pas comment se débrouiller pour réussir à faire entendre à Lewis qu’elle ne l’accule pas plus qu’elle ne l’accuse de quoi que ce soit. Elle est tout simplement le réceptacle de propos rapportés par un parti et par un autre, et bien que le jeune homme lui reproche le contraire, elle ne veut pas à tout prix prendre le parti d’Atlas. Elle sait qu’il souffre, elle sait aussi qu’il se cache derrière cette souffrance pour expliquer ses comportements tandis qu’elle, elle pense parfois qu’il ne fait tout simplement pas assez d’effort, pas peur ou par paresse, elle ne saurait le dire, et ça la fout en l’air. Néanmoins, elle n’osera jamais l’exprimer à qui que ce soit, elle trouve son jugement trop dur et injuste envers cet homme qui a été frappé par les foudres du destin ; il est toutefois le résultat d’un certain nombre d'années à réaliser qu’il a toujours préféré se chercher des excuses que d’assumer ses choix les moins compréhensibles, du moins pour Alma.
La mésaventure de Lewis avec l’alcool n’est désormais plus le centre de leur conversation. Il s’amuse de l’impatience qu’elle démontre à l’entendre détourner le sens de chaque chose qu’elle dit, et ça la fait lui accorder un regard beaucoup trop long ; celui d’une grande soeur agacée par l’impertinence d’un petit frère qu’elle connait doux comme un agneau, qui soudainement se comporte comme tous les autres bonhommes qui les entourent, c’est-à-dire comme un insupportable âne qui refuse d’écouter ce qu’on tente de lui dire avec des mots simples pourtant. Au moins, il a la décence de s’excuser, chose qui n’est pas donnée à tout le monde du genre du jeune homme dont elle quitte le visage de ses yeux, montant les siens en l’air en secouant la tête de gauche à droite "Oublie ça. T’es tout pardonné." Bien sûr qu’il l’est, et pour cause "Je sais que c’est difficile. Je sais aussi que je donne l’impression de t’acculer, alors que ce n’est pas mon intention, je te le promets." Elle enchaîne, trop bonne pâte pour accepter qu’un malentendu vienne fragiliser sa relation avec Lewis "Je m’excuse, moi aussi. Je pensais être subtile, j’ai été un peu plus rentre-dedans." Et encore une fois, loin d’elle cette idée en allant à sa rencontre pour prendre de ses nouvelles.
Elle ne doute pas qu’il la pardonnera en retour, c’est pourquoi le dialogue s’enchaîne, et que toujours un peu vive dans l’intervalle, elle tente de lui ouvrir les yeux. Elle se rend compte qu’elle a tort de le traiter comme un gamin, comme il le lui a dit tout à l’heure, puisque le coeur du problème d’Atlas, c’est son refus de recevoir de l’aide, et qu’elle n’est pas la seule à s’en être aperçue — c’est encore un tort de croire qu’elle est la seule à être assez attentive à lui pour avoir diagnostiquer ce qui le ronge, entre toutes autres choses : son frère a mis le doigt dessus, lui aussi "Je sais. C’est le mien aussi," de problème, "si je dois être complètement honnête avec toi." Et elle tache de l’être la plupart du temps — ses propres secrets mis à part, personne ne peut lui reprocher d’être autre chose qu’honnête, c’est pour ça que se faire taxer d’hypocrite par Lewis l’a tant heurtée, tout à l’heure "J’ai l’impression d’avoir tout essayé pour lui faire accepter un peu d’aide, et je m’en veux de ne pas réussir à être assez convaincante pour l’inciter à se sentir confortable à l’idée de nous laisser l’accompagner." Il passe son temps à la repousser. Il s’est inséré dans la brèche qu’elle a crée pour lui l’autre fois, chez ses parents, mais ça a été un moment rare, suspendu, qui a été gâché par l’intrusion de sa mère qu’elle ne déteste pas pour ça, mais qu’elle rend coupable de ne pas lui avoir laissé le temps de prouver à Atlas qu’il était en sécurité, qu’il pouvait toujours compter sur elle — elle ne préfère pas penser à ce qui se serait forcément passé si elle n’avait pas ouvert la porte, le moment est mal choisi.
Elle se détourne de la baie vitrée, marche de nouveau vers Lewis qui rebondit sur son long laïus en omettant rien, et elle ne compte rien n’omettre, elle non plus "Je te l’ai dit tout à l’heure : il ne me raconte plus grand-chose, je suis forcée de tirer des conclusions qui ne sont malheureusement pas toujours aussi bonnes que je le crois." A nouveau, elle lui dit "Excuse-moi, je." Elle stoppe sa phrase, laisse un long soupir lui échapper en posant le bout de ses doigts sur son propre front, ses yeux se fermant en même temps, parce que c’est dur, tout ça, qu’elle ne sait plus où se situer dans cette histoire qui n’en est plus vraiment une, tenue à l’écart d’une situation qui la dépasse autant qu’elle l’attriste. Elle se redresse, puis elle pose sa main sur la surface de la longue table de réunion qui fait guise de bureau pour Lewis qui essaye tant bien que mal de voir le positif dans tout ça, et lui offre une lueur d’espoir qui la fait légèrement sourire, et reprendre sur elle "Oui, tu as raison. C’est un mal pour un bien." Pour eux, tout peut s’arranger. Elle est certaine qu’Atlas finira par se sentir plus à l'aise avec son petit frère à qui il tient, c’est indéniable "Je serais tellement heureuse que vous réussissiez à, tu vois, vous…" rabibocher ? Est-ce le bon mot ? Elle en doute, alors elle ne dit rien, sentant dans sa gorge une boule de regrets se former parce que de son côté, elle n’est pas certaine que sa relation avec Atlas reprenne son essor d’antan, et ce malgré les efforts qu’elle tente de faire. Tout a changé. De multiples facteurs sont rentrés en jeu depuis l’accident du jeune homme, dont le plus important, même si Lola a bien du mal à le prendre en considération : sa fille, preuve irréfutable qu’elle a tourné la page. Tu parles.
Elle garde le silence un instant, laissant la place à Lewis pour terminer de s’exprimer ; il lui arrache un léger rire qui se répercute sur la baie vitrée de la pièce lorsqu’il partage avec elle sa vision au sujet de la colère qu’elle a laissé transparaitre tout à l’heure "Hm, ça me prend quelques fois. J’ai dû prendre d’elle à force d’être toujours fourrée chez vous." De l'avoir été, en tout cas. Aurora lui a appris beaucoup de choses, certainement que sans le vouloir, elle lui a appris deux trois choses sur la manière dont forcer ses fils à arrêter de jouer aux gros durs. En parlant de ça, elle lui demande après avoir regardé par-dessus son épaule "Je suppose que c’est interdit de te donner un câlin maintenant ?" Parce qu’elle a cru qu’en sortant d’ici, elle le ferait sous le prisme de la colère pure, alors que dans la présente, ce qui l’assaille, c’est un sentiment atroce de tristesse qu’elle a besoin de noyer dans une étreinte chaleureuse de la part de Lewis qu’elle ne veut cependant pas mettre dans l’embarras alors que toutes les petites stagiaires attendent leur tour. Pour plaisanter, elle ne le laisse pas répondre, et laisse ses deux mains se lever devant elle telle un malfrat pris en train de chaparder sur une étale "D’accord, je sais ce que veut dire ce regard, j’ai au moins le mérite d’avoir essayé."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.