ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
(zone industrielle) Il aurait pu en rire, s’il avait réellement encore le cœur à une telle chose après sa dernière altercation en date avec Ruben. Pour une fois, il ne nourrit aucune honte, aucun remord, aucune envie de retourner dans le passé pour tout réécrire. Ruben est celui qui a agit comme un con, et sur ce point il n’existe aucune nuance possible. Un autre sujet sur lequel il n’existe aucune nuance possible n’en reste pas moins la fidélité qu’Ambrose lui porte, celle-ci allant au-delà de la rancœur qu’il nourrit toujours à son égard et des explications qu’il estime nécessaires. Rien ne l’empêche de répondre présent lorsque le chirurgien annonce avoir besoin d’aide après avoir crevé avec sa voiture, faisant d’Ambrose la meilleure personne à appeler dans ce genre de situation, sans doute parce qu’il n’a justement plus grand monde sur qui compter aujourd’hui. La faute à quelques erreurs, dira-t-on.
La conduite du brun est calme, raisonnée. Elle ne l’empêche pourtant pas de ressasser les dernières semaines et autres mois, à se demander comment ils ont pu en arriver là, à se demander par la même occasion si la descente aux enfers de Ruben ne serait pas une parfaite construction pour un vilain de cinéma. Il en oublie l’idée lorsqu’il se gare derrière lui, soudainement amusé par l’idée qu’il ne lui en veut pas au point d’avoir préféré un dépanneur à lui - ou peut-être qu’en plus d’avoir foiré toute sa vie affective, il se retrouve aussi ruiné. « Je te ferai pas de blague digne d’un camionneur mais c’est pas l’envie qui m’en manque. » La fenêtre baissée, le coude passée à travers, il est déjà presque crédible dans le rôle, à mimer avoir le cœur à l’humour alors qu’il a encore bien trop en tête sa dernière altercation avec Ruben. « Tu veux qu’on regarde ou tu veux rentrer ? » Rentrer où est une seconde question à laquelle il ne se risque pas, sans doute justement parce qu’il ne se risque à rien à ainsi laisser un choix total à Ruben. Ils peuvent tenter de réparer sa voiture, ils peuvent simplement jouer au taxi et aller Dieu sait où. La finalité n’importe pas beaucoup à Ambrose, qui voit surtout l’instant comme l’opportunité d’avoir une discussion nécessaire avec un Ruben à qui il n’a pas adressé le moindre mot - et inversement - et ce même alors que les jours sont passés en nombre. « J’ai fait des études en politique, pas en mécanique, je te préviens. » Si jamais il veut choisir la seconde option, ce serait sans doute le plus arrangeant pour tout le monde.
:
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
lieu: zone industrielle désaffectée, redcliffe.(c): niccolos (gif), luleaby (codage).
***
Si ce n’était pas un signe du Destin que de rentrer sur Brisbane était une mauvaise idée, il ne savait pas trop ce que c’était. A peine quelques kilomètres avant d’arriver en ville et réellement si proche de sa destination finale qui était l’hôpital - directement, il n’avait pas prévu de repasser chez lui ou chez quiconque avant d’aller prendre sa garde qui aurait commencé avec quelques heures d’avance mais qui aurait surtout été celle après deux semaines d’absence de l’hôpital -, l’un de ses pneus avait décidé de jouer le dramatique et de rendre l’âme en cours de route. Au début, le changement de stabilité dans sa voiture faillit prendre de panique Ben, avant que ce dernier n’ait le réflexe de se garer rapidement sur le bas côté et couper le moteur. Il était resté bien cinq à dix minutes les mains accrochées au volant, à calmer sa respiration, les yeux dans fermés avant de rouvrir ces derniers et sortir du véhicule. Ce n’était rien de grave, il le savait avant même de voir la gomme à plat, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir un moment de panique à chaque fois qu’un problème même mineur arrivait en voiture - pas sa faute à lui, de cette partie là, pour une fois.
On peut vous envoyer un dépanneuse mais ce sera pas avant plusieurs heures, on a personne sous la main. Mais vous pouvez laisser votre véhicule à l’endroit indiqué et vous faire ramener par quelqu’un d’autre… et il n’avait pas écouté la suite du discours tant ce dernier le faisait lourdement souffler; il fallait croire que le karma se faisait un malin plaisir à lui faire payer la monnaie de sa pièce à sa manière - parce-que s’il ne se faisait pas récupérer par quelqu’un d’autre, il ne serait jamais à l’heure à l’hôpital, et il n’était pas question que cela arrive. Il sut aussi rapidement à qui, malheureusement, il allait faire appel dans toute sa liste de contact parce-que c’était là la facilité et la sureté: d’autres, trop nombreux, ne répondraient pas.
« Je te ferai pas de blague digne d’un camionneur mais c’est pas l’envie qui m’en manque. » Il était appuyé contre sa propre voiture, les bras croisés sur son torse lorsque Ambrose arriva à sa hauteur. Oh, une partie de lui était contente de le voir arriver, dans un premier temps, mais de le voir tout court après des semaines sans avoir eu de ses nouvelles. Dire qu’ils avaient passé des années sans se voir. Une grande partie de lui ressentait aussi toujours cette amertume en bouche à poser son regard sur lui, et à se rappeler toutes les choses qui avaient pu se dérouler ces derniers temps t les raisons de ces dernières, surtout. Il ne répondit pas à la remarque du brun. « Tu veux qu’on regarde ou tu veux rentrer ? J’ai fait des études en politique, pas en mécanique, je te préviens. » Laissant son regard accroché à son visage encore un instant, il finit sans prononcer le moindre mot par se déloger de sa propre voiture, par se diriger vers le coffre qu’il ouvrit pour récupérer ses affaires avant de se tourner de nouveau vers Rose. « L’assurance se charge de récupérer la voiture plus tard. » En d’autres termes: ce n’était pas aujourd’hui qu’il pourrait lui montrer son manque de connaissance en mécanique automobile. Et ce n’était pas Ruben qui userait de ses mains pour de telles tâches - comme il aimait à régulièrement le rappeler, elles coûtaient trop chères pour s’abaisser à de telles choses.
Jetant son sac sur le siège arrière, il monta côté passer; claquant la porte d’une manière légèrement trop sèche, son regard rivé à travers le pare-brise et en rien tourné vers Ambrose qui avait mine de rien fait le déplacement, il garda le silence et les lèvres pincées un instant avant de soupirer. « Ils vont m’attendre à l’hôpital si j’attends la dépanneuse ici. » Un moyen simple de lui donner la destination finale et la raison pour laquelle il avait du faire appel à un ami; cela n’expliquait pas pourquoi c’était Ambrose précisément qu’il avait appelé mais ce n’était pas le sujet, non ?
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Les mouvements de Ruben sont mécaniques, comme si son foutu taxi venait enfin d’arriver et qu’il allait pouvoir se contenter de payer le déplacement sans décrocher un seul mot au conducteur. Ambrose ravale son amertume et fait de son mieux pour ne pas déjà appuyer sur la pédale d’accélérateur avant même que Ruben ait pu grimper sur le siège passager. « L’assurance se charge de récupérer la voiture plus tard. » Ce qui lui fait une belle jambe, à Ambrose. Il comprend néanmoins qu’ils n’ont pas besoin d’attendre davantage et qu’il n’a même pas à sortir du véhicule. « Ils vont m’attendre à l’hôpital si j’attends la dépanneuse ici. » Il le prend donc réellement pour un foutu taxi, ce qui ne fait qu’augmenter la colère déjà inhérente dans le cœur d’Ambrose. Ce dernier ne prend pas moins le temps de vérifier que le visage de Ruben ne se compose d’aucune contusion, déjà certain qu’il n’obtiendrait pas de réponse même s’il le lui demandait. Ainsi, sans aucune délicatesse, ce sont trois doigts posés de part et d’autre de son menton qui dictent les mouvements du visage du chirurgien pour constater qu’il semble effectivement bien se porter. Sans s’attarder davantage, il repose ses doigts sur le volant et reprend la route. « Je suis pas un taxi, je te préviens. » Il a eu le temps de mâcher ses mots pour au moins enlever les insultes de sa remarque. Ce n’est pourtant pas le coeur qui lui manque à cela, surtout après leur dernière discussion en date.
« T’es sérieux, on va vraiment à l’hôpital ? » Après un maigre silence, la question revient déjà, comme s’il avait pris le temps de la digérer sans pour autant l’accepter pleinement. Il a besoin d’une réponse claire, il a réellement besoin de savoir si après l’avoir pris pour son sextoy, Ruben est en train de lui assigner une utilité différente mais non moins à son service. « Je te dépose à l’arrêt de bus le plus proche, tu te débrouilles. » Il ne le laissera pas sur le bord d’une voie rapide, mais il ne sera pas non plus un majordome à son service, pas alors qu’il a lui-même une vie et que non, elle n’est pas en suspens dès lors que Ruben n’est plus dans un espace proche autour de lui. « T’es vraiment pas croyable, sans déconner. » Qu’il en vient déjà à jurer dans sa barbe, lui qui trouve encore le moyen d’être décontenancé par l’attitude de Ruben, laquelle n’a pourtant pas évoluée avec le temps. Et c’est justement là le coeur du problème en réalité.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
lieu: zone industrielle désaffectée, redcliffe.(c): niccolos (gif), luleaby (codage).
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A peine ses affaires jetées sur le siège arrière de la voiture qu’il montait déjà côté passager, s’asseyant et mettant un point d’honneur à garder son regard rivé à travers le pare-brise, vers un endroit où ne se tenait pas du tout présentement Ambrose. Apparemment, ce ne fut pas au goût du brun qui attrapa sans ménagement son visage entre ses doigts le tournant dans sa direction. Ruben aurait pu résister au geste, mais en premier lieu il fut pris par surprise et qui plus était, il n’aimait en rien aller à l’encontre des volontés de Rose - il ne le faisait que lorsque cela était nécessaire, et très souvent à contre coeur. Son regard s’accrocha un instant au sien, et dans ce dernier s’il s’y intéressait il pourrait voir toute la tristesse qu’il portait en cet instant; parce-qu’il existait toute une réalité qui leur était plus douce et qu’à chaque fois qu’ils la fréquentaient de trop près, elle leur été retirée et que c’était dans cette dernière qu’il plongeait son regard dès qu’il le faisait dans celui d’Ambrose. « C’est juste un pneu crevé, j’ai rien, y’a pas eu d’accrochage ou quoi que ce soit. » L’appel qu’il aurait passé n’aurait pas été le même, et surtout il y avait de fortes chances qu’il reparte en ambulance si c’était le cas. L’appeler lui pour un coup de main était un luxe qu’il ne pouvait se permettre que s’il était en bonne santé. Et puis il n’aurait pas été autant serein s’il s’était retrouvé dans un accident de voiture - l’histoire disait que lorsque c’était le cas chez les Hartfield, les choses ne finissaient pas très bien.
« Je suis pas un taxi, je te préviens. » Laissant les doigts d’Ambrose le lâcher désormais, il reporta son regard sur la route. « Je t’ai demandé si tu pouvais passer me chercher. » N’était-ce pas assez évident dit de cette manière ? « T’es sérieux, on va vraiment à l’hôpital ? » Il fit claquer ses lèvres entre elles, fronçant le bout du nez, gardant l’horizon en guise de guide. « Je te dépose à l’arrêt de bus le plus proche, tu te débrouilles. T’es vraiment pas croyable, sans déconner. » - « S’il te plait Ambrose. » Murmurant du bout des lèvres, il baissa le regard sur ses mains posées à plat sur ses genoux, serrant quelque peu de trop ces derniers. « Dépose moi où tu veux au pire. » Franchement, il n’était pas à un endroit ou un autre de la maigre liste qu’il avait entre les mains des lieux où il savait Ruben associés; le seul où il n’avait pas envie de se retrouver était chez Mavis sur cette dernière, ils savaient tous les deux pourquoi, mais il savait que Rose ne ferait pas ce choix là. Pour n’importe quel autre, il saurait se débrouiller pour que quelqu’un puisse le récupérer pour l’emmener au travail par la suite, et il ne se trouverait pas à un endroit compromettant. « Je te dérangerai pas après, je… dépose moi où tu veux, mais s’il te plait ramène moi en ville. » Il n’était aucunement en droit de lui demander quoi que ce soit, il tentait de montrer autant patte blanche qu’il était possible de le faire alors qu’il savait pertinemment qu’à tout moment, effectivement, Ambrose pouvait l’envoyer paitre sans avoir besoin de se justifier. Il tirait sur une corde qu’il aurait du laisser rangée dans un coin, mais il ne savait s’empêcher - parce-que malgré tout, appeler Rose aujourd’hui était un gage d’avoir une réponse et ces derniers temps, cela faisait du bien de s’assurer ce genre de choses.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
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RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« C’est juste un pneu crevé, j’ai rien, y’a pas eu d’accrochage ou quoi que ce soit. » - « C’est pas comme si tu me l’avais précisé avant. » Ambrose le rappelle à l’ordre sans chercher à faire dans la dentelle, tentant en vain de lui rendre la monnaie de sa pièce du temps qu’il a passé à s’en faire pour un Ruben ayant particulièrement lésiné sur les circonstances de son accident. Il lui a montré son souci à son égard une première fois et n’a pas l’intention de se montrant plus expansif sur le sujet, pour un nombre incalculable de raisons différentes à cela. « Je t’ai demandé si tu pouvais passer me chercher. » Ce qui est effectivement ce qu’a fait Ambrose, mais il avait une idée différente de la suite des choses après le moment précis où il se serait garé à côté de lui pour qu’il grimpe dans la voiture. « Je pensais que j’allais au moins te ramener chez toi. » Ce qui ne change pas le fond des choses puisqu’il l’emmène tout de même d’un point A à un point B, mais dans son idée tout semblait un peu moins robotique, un peu moins à la portée du premier venu qui aurait éprouvé de la peine pour le pauvre petit médecin sur le bord de la route. Il se mord l’intérieur de la joue lorsqu’il entend en echo ses propres paroles et, avec elles, l’impression de quémander déjà et à nouveau une place dans son lit. Ce n’est pas ce qu’il s’est imaginé un seul instant, pourtant.
« S’il te plait Ambrose. » Il a beau murmurer ces mots le plus bas possible, le politicien en devenir lui répond sur le ton de la conversation, et sans doute même quelques décibels au-dessus par la faute de sa colère. « Y’a pas de “s’il te plait Ambrose”. » Des mots qu’il a trop entendus, dans trop de circonstances différentes, et qui l’ont trop poussé à accepter tout et son contraire dans le seul but de contenter Ruben. « Dépose moi où tu veux au pire. » Il souffle et se reprend, bien conscient qu’il est celui qui fait une montagne à partir de rien. Ils sont encore capables de discuter comme des adultes, rien n’a changé à ce niveau-là. « Je te dérangerai pas après, je… dépose moi où tu veux, mais s’il te plait ramène moi en ville. » Pris de court face à un Ruben montrant plus que jamais patte blanche, il accuse une seconde de silence allant de pair avec une réflexion nouvelle. Tout ce contexte est bien différent de ce à quoi il a toujours été habitué en sa compagnie, si bien que cela impose une nouvelle question à son esprit. « C’était vraiment un pneu crevé ? » Il n’y a pas eu d’autre voiture impliquée, il l’a bien vu. Il n’y avait personne d’autre sur les lieux, ça aussi il l’a vu. Mais il a aussi vu les marques sur le bitume, et sans pour autant pouvoir les expertiser, elles se traduisent par un doute persistant et une peur latente dans son esprit. Est-ce qu’il s’agit réellement d’un accident ? Est-ce qu’il s’agit uniquement d’un incident technique ? Est-ce qu’il y a une seule action, ou une seule non-action qu’il aurait pu penser et ainsi le pousser à faire une embardée ? Après tout, tout fout le camp dans sa vie et Ambrose peine à savoir s’il existe réellement assez de choses pour l’ancrer à son quotidien qui puissent en valoir la peine aux yeux d’un homme qui veut tout, absolument tout - sinon ce sera rien. Maintenant que son frère est à l’autre bout du monde, il aurait pu trouver en lui un exemple singulier, si ce n’est dans son choix de carrière alors au moins dans son moyen de s’assurer que la faute d’une non-carrière ne pourrait pas lui être imputée. Et si, au final, cet accident n’avait rien d’une malchance et tout d’un acte réfléchi, possiblement revu à la baisse en dernière seconde ? « Je peux te déposer chez Scarlett ? » Il demande finalement, d’une voix plus douce aux allures de négociation.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
lieu: zone industrielle désaffectée, redcliffe.(c): niccolos (gif), luleaby (codage).
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« C’est pas comme si tu me l’avais précisé avant. » Un point pour Ambrose. « Tu l’aurais entendu si c’était plus grave, t’en fais pas. » Parce-que si cela n’avait pas été qu’un pneu crevé, non seulement Ruben aurait appelé au secours sur un vrai numéro d’urgence, mais qui plus était il n’aurait pas été autant rassuré qu’il pouvait l’être là - si ce terme pouvait lui être présentement appliqué. « Je pensais que j’allais au moins te ramener chez toi. » Il souffla par les narines, secoua quelque peu sa tête de droite à gauche, et laissa un peu trop rapidement court à ses pensées et ses mots alors que clairement le jeune homme n’en avait que peu à faire de ses états d’âme après tout ce dont il avait pu être responsable ces derniers temps. « Comme si j’avais encore un chez-moi. » Bien sur qu’il en avait encore un; ce dernier cependant n’était plus le foyer qu’il avait un jour eu et qu’il espérait retrouver à un moment donné.
« Y’a pas de “s’il te plait Ambrose”. » Il serra les dents: il savait qu’il n’y en avait pas, qu’il y en avait plus, qu’il avait perdu bien des droits qui lui avaient pourtant été donné sans confession au préalable ces dernières semaines. Pourtant, présentement, il ne demandait réellement pas grand chose et c’était même un service qui aurait pu être rendu à n’importe qui par n’importe qui - il avait simplement saisi l’occasion et l’opportunité parce-qu’il savait qu’au bout du fil, il répondrait malgré tout et se montrerait présent pour lui. Il avait besoin de quelqu’un de réactif et qui se montrerait présent à ses côtés sans trop de conditions, ce n’était pas sa propre femme qu’il allait démarcher. Et Ruben étant Ruben, bien que possédant une bonne tête pensante, il ne se rendait compte que trop tard qu’il usait et tirait sur une corde déjà de trop abimée - il aurait du se passer de cet appel, aurait du laisser Rose tranquille. Parce-que la colère chez lui était palpable, était légitime même - cela lui faisait du mal de le reconnaitre, mais il en était responsable et continuait volontairement d’enfoncer le couteau. L’effet de se rendre compte qu’il était responsable de cette colère, sans être aveuglé de son côté par quoi que ce soit d’autre puisqu’aucune de ses émotions négatives n’avait l’occasion de percer ici, fut surement ce dont il avait besoin pour battre en retrait et ne plus essayer d’avoir le contrôle sur la situation ici. Tant pis: si Ambrose le déposait à l’arrêt de bus du coin, il accepterait sans trop de mal; il désirait vraiment qu’il le dépose à un endroit bien plus pratique pour lui, l’hôpital étant la destination toute dessinée pour réussir ça, mais au point où il en était il prendrait ce qu’il serait à même de lui donner. Il n’avait pas la force de se battre, de toute manière.
« C’était vraiment un pneu crevé ? » Le ton changea définitivement du tout au tout dans les mots d’Ambrose lorsqu’il reprit cette fois-ci la parole. Lentement, mais sans s’arrêter en cours de route, Ruben releva son regard et son visage dans sa direction - il était quelque peu décontenancé par la question, ne comprenait pas tant la portée de cette dernière. « Oui je t'ai dit, y’a pas eu d’accrochage, rien du tout. J’ai du oublier de vérifier la pression avant de partir, ou j’avais peut-être besoin de le faire changer, j’ai pas regardé. » Une fois de plus, il n’aurait pas été dans cet état là si cela n’avait pas été le cas - ce qu’il ne comprenait pas dans la question de Rose tant cela ne lui traverserait pas l’esprit, c’était qu’il s’inquiétait sur bien d’autres niveaux de son côté. « Je peux te déposer chez Scarlett ? » Le revirement de situation et d’attitude le laissait quelque peu pantois. « Oui, si tu veux. » Ah non, Scarlett - celle qui avait décidé qu’elle se devait de ne plus lui parler non plus, il avait oublié cette partie là. « Non tu sais quoi ? Elle a décidé de m’ignorer aussi et c’est pas chez moi à la base là bas, je peux pas vraiment y aller comme si de rien n’était. » Il pinça l’arête de son nez un instant, secoua quelque peu sa tête de droite à gauche. « Dépose moi chez moi, t’as raison. De toute façon c’est pas comme si ça allai déranger qui que ce soit là-bas que tu m’y déposes. » Tant de toute manière, sa femme ne mettait plus les pieds dans cet endroit comme si l’appartement allait l’attaquer ou il ne savait trop quoi. « Ce sera plus simple pour demander à un collègue de passer me prendre après, moins suspect aussi. » Parce-qu’il pourrait être n’importe où, mais il savait aussi que son absence de ces derniers jours ferait déjà assez parler d’elle: il n’avait pas besoin d’en rajouter une couche en se retrouvant dans une maison qui n’était pas la sienne, il n’avait pas besoin de ça.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Tu l’aurais entendu si c’était plus grave, t’en fais pas. » C’est bien là où réside le problème, en réalité. S’il lui était arrivé quelque chose, il ne l’aurait jamais su. Il n’est certainement pas son numéro d’urgence, il n’est pas un de ses proches à prévenir, il n’est pas une personne que sa famille ou ses amis chercheraient à contacter. Il n’est personne dans son histoire, personne dans son quotidien ; sauf le foutu taxi qu’il appelle parce qu’il sait qu’Ambrose sera bien le seul à accepter la mission au pied levé. « Comme si j’avais encore un chez-moi. » Son attitude pseudo rebelle est bien quelque chose qu’il a du mal à accepter maintenant qu’il doit jongler avec les mauvais parts du caractère de Ruben sans plus pouvoir se souvenir des bonnes. « Ça va, t’es pas en cavale alors calme toi. » Il a un chez lui ; s’il n’y est plus le bienvenue parce qu’il a préféré sauter Ambrose (notamment) plutôt que sa femme, ce n’est pas son problème, et ça l’est encore moins s’il n’a pas le courage de s’imposer face à Nina.
D’une question à l’autre, le ton du politicien change pleinement. Preuve en est au moment où la colère s’envole temporairement pour laisser place à un sourire sincère lorsqu’il s’inquiète de la véritable raison de son accident, qu’il n’est justement pas certain de pouvoir uniquement qualifier de “accident”. « Oui je t'ai dit, y’a pas eu d’accrochage, rien du tout. J’ai du oublier de vérifier la pression avant de partir, ou j’avais peut-être besoin de le faire changer, j’ai pas regardé. » - « Ok, ok. » Il ne lutte pas davantage. Si Ruben lui assure qu’il s’agissait uniquement d’un accident, alors Ambrose ne cherche pas à l’interroger davantage. « Je te crois. » qu’il tient à préciser dans un second temps.
L’idée de le déposer chez Scarlett est dans un temps acceptée, avant qu’il en soit bien différent dès l’instant suivant. « Non tu sais quoi ? Elle a décidé de m’ignorer aussi et c’est pas chez moi à la base là bas, je peux pas vraiment y aller comme si de rien n’était. » Ambrose ne fait même pas semblant de se retenir lorsqu’il souffle longuement, agrippant un peu plus le volant pour pallier à une possible sortie de route due à l’inattention. « Tu t’es aussi mis Scarlett à dos ? Qu’est-ce que t’as fait ? » Puisque la faute vient de lui, de toute évidence, et Ambrose ne dit pas du tout ça parce qu’il est le seul point commun entre toutes les personnes qui le veulent mort, ou au moins très loin d’eux. « Dépose moi chez moi, t’as raison. De toute façon c’est pas comme si ça allait déranger qui que ce soit là-bas que tu m’y déposes. Ce sera plus simple pour demander à un collègue de passer me prendre après, moins suspect aussi. » Le brun souffle à nouveau, un brin moins dramatiquement cette fois. « C’est bon, je vais t’emmener à l’hôpital directement. » Il ne lui fait pas remarquer qu’il devrait peut-être voir un de ses collègues pour s’assurer qu’il ne s’est pas cogné la tête. Il sait qu’une telle lutte est déjà peine perdue, même s’il n’en pense pas moins. « Tu dors où ce soir ? » S'il n'a personne chez qui aller pour quelques heures, alors où est-ce qu'il va bien pouvoir poser son cul pour une nuit entière (qui ne s'apparente pas à plus de quelques heures en ce qui le concerne, en effet) ? « Et me dis pas que t'es garde, la question se pose aussi pour les autres soirs. » Déjà, sans que Ruben ait eu le temps de répondre quoi que ce soit, Ambrose choisit de le réprimander à l'image d'un enfant trop intelligent mais surtout trop horripilant.
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Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 05/02/2022
lieu: zone industrielle désaffectée, redcliffe.(c): niccolos (gif), luleaby (codage).
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Si les choses avaient été plus graves, la voix de Ruben aurait été bien moins calme et il aurait cédé à la panique bien plus rapidement que cela pouvait être présentement le cas - puisqu’il laissait les choses couler un peu seules de leur côté avec une aisance qui n’était pourtant pas la sienne normalement. Comme quoi effectivement: peut-être que tout n’allait pas bien. Mais ce n’était pas pour les raisons qu’Ambrose s’appliquait à pointer du doigt ici - même si ce dernier les connaissait pourtant par coeur, les raisons qui laissaient Ben dans un état secondaire qui n’était pas habituel pour lui. « Ça va, t’es pas en cavale alors calme toi. » Un petit rire sans amusement malheureusement se fit entendre, poussé par les soufflements de son nez. Dans tout autre contexte et avec n’importe quelles autres conditions les entourant, il aurait réellement été amusé par la remarque et la répartie du brun; aujourd’hui même en forçant il n’y arriverait pas - et il ne supportait pas faire semblant face à lui. « En exile plus qu’en cavale, t’as raison. » Au moins en cavale, il aurait été celui responsable de ne pas être présent davantage son propre domicile - en exile cela sous-entendait que c’était quelqu'un d’autre qui le poussait à agir de cette sorte, et ce n’était pas pour le ravir. Il aurait aimé pouvoir se pointer chez lui, à son propre domicile en étant sur de ne pas déranger - mais vu l’état de ses relations avec Nina ces derniers temps, il ne voulait pas rajouter la moindre couche qui irait contre lui et préférait lui laisser le maximum d’espace dont elle désirait profiter. Même s’il savait qu’elle n’y mettait pas les pieds.
Pour le moment cependant, pendant encore une poignée d’instants, la préoccupation principale d’Ambrose n’était pas portée sur l’endroit où pouvait ou non se présenter Ruben mais sur les raisons qui avaient fait qu’il se retrouve piéton; alors bien sur que cela le fit froncer un brin davantage les sourcils, surpris de cette insistance soudaine alors que pas plus tard que ce matin même il l’ignorait encore avec une autre insistance qui ne lui était pas sienne non plus. « Ok, ok. Je te crois. » Ce fut qu’à ce moment là qu’il tourna sa tête en direction de Rose, les sourcils toujours froncés, ne comprenant pas où il voulait en venir avec de telles paroles - ou plutôt: refusant de comprendre par lui même où il voulait en venir. « Pourquoi tu me croirais pas ? » Lui qui l’avait toujours fait sans aucune hésitation jusqu’à aujourd’hui agirait autrement désormais; cela avait-il rapport avec leurs dernières interactions ? Ou basait-il sa façon d’agir sur d’autres points qui n’étaient pas évidents aux yeux de Ruben en cet instant et qui nécessitaient d’être explicités pour que ce soit le cas ?
Oh, il aurait apprécié qu’il puisse le déposer chez Scarlett et que cet endroit soit convenu comme terrain d’entente entre eux; malheureusement il n’était pour le coup pas en entente avec la jeune femme non plus ces derniers temps et se pointer chez elle alors qu’elle lui avait explicitement demandé elle de ne pas y mettre les pieds avant nouvel ordre serait même de trop osé de la part de Ruben - il savait pourquoi elle était dans cet état d’esprit là et ne souhaitait pas la brusquer. Ou à peu près - quelque chose dans ce genre là quoi. « Tu t’es aussi mis Scarlett à dos ? Qu’est-ce que t’as fait ? » Aussi: la précision était à mourir de rire, non ? Et parce-qu’il partait forcément du principe que c’était sa faute aussi, Ruben ne lui donnerait que cette partie là de l’histoire pour une fois; cela permettait de garder dans l’obscurité toute la partie dont Scarlett ne voulait même pas discuter avec lui, celle qui importait le plus pourtant. Il se contenterait de mettre en avant celle qui était presque amusante pour tous les points de vue: « Je l’ai surprise à make-out sur son canapé avec son dernier crush en date et ça lui a pas plu. » Ce n’était là finalement qu’une anecdote dans le tableau général, mais au moins c’en était une qu’il pouvait se permettre de mettre en avant - puisqu'il n’était pas question qu’il mentionne à Ambrose toute la partie où elle lui avait pleuré dans les bras toute une nuit suite aux traumatismes hautement présents dans son crâne et pour lesquels elle refusait de se faire soigner. Il avait confiance en Rose pour ne pas diffuser ce genre d’information par la suite s’il lui demandait d’agir de la sorte, mais il n’était pas question pour lui de trahir la confiance de Scarlett sur cette partie là de sa vie privée.
« C’est bon, je vais t’emmener à l’hôpital directement. » Il eut un soupire de soulagement. « Merci. »
« Tu dors où ce soir ? » A cette question là, la surprise laissa assez de temps du côté de Ruben pour ne pas avoir celui de prendre la parole et laissant la place à Ambrose de renchérir. « Et me dis pas que t'es garde, la question se pose aussi pour les autres soirs. » Claquant sa langue contre son palais, il ronchonna quelque peu dans sa barbe de nouveau inexistante - elle avait du mal à pousser, de toute manière, et il s’en était débarrassé avant de prendre le volant lorsqu’il était chez ses parent plus tôt dans la journée. Si une partie de lui était forcément on ne pouvait plus ravie que Rose puisse anticiper sa réponse de la sorte, le connaissant assez pour savoir l’argumentaire qu’il allait avoir, il était frustré qu’il réussisse plutôt à le mettre face à sa propre réalité si facilement. « J’en sais rien. » Ou plutôt: « La chambre de garde entre deux journées de boulot et chez moi pour de vrai les autres jours. » Il haussa brièvement les épaules - Ambrose ne verrait même pas le geste à être concentré sur la route. « Je t’ai dit: de toute manière elle veut pas être chez nous donc je peux y être. Mais… » Cela lui faisait bizarre et il n’aimait pas cette sensation désormais d’être de trop dans sa propre maison. C’était toujours quelque-chose qui lui avait fait peur et qu’il lui faisait encore peur aujourd’hui. « Bref. Je sais même pas pourquoi je te réponds, je pense que t’en as pas grand chose à faire. » Et avant qu’il n’ait à son tour de son côté le temps de répondre: « C’est pas un reproche, j’ai bien compris pourquoi c’était le cas. » Les quelques jours chez ses parents avaient au moins eu l’effet escompté: il s’était un peu remis en question et avait réfléchir aux derniers événements en date, dont son apparition chez Mavis le matin où il y avait croisé la jeune femme et son nouveau petit-ami - ce dernier n’étant personne d’autre qu’Ambrose présentement à ses côtés.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« En exile plus qu’en cavale, t’as raison. » Et s’il continue malgré lui de l’aimer pour bien des raisons, ce n’est pas pour sa propension à l’exagération et encore moins à l’auto-flagellation alors qu’il est le seul responsable de la situation dans laquelle il se trouve - et encore, il devrait s’estimer heureux de toujours trouver quelques alliés dans son quotidien, ici et là. « Pourquoi tu me croirais pas ? » - « Merde, réfléchis Ruben. » Il s’agace non de l’existence de la question mais bien de l’incapacité de Ruben à comprendre ce qui peut se passer dans son esprit. Il le connait par coeur, il le connait sans doute mieux que n’importe qui en ce monde, et pourtant il n’arrive pas à comprendre le cheminement de pensées qui a pu être le sien, surtout alors qu’il connait à son tour Ruben et son historique avec les accidents de voiture. « Réfléchis. » Il répète, sans la colère présente il y a encore quelques secondes de cela. Seule une profonde tristesse persiste alors qu’il échange un bref regard en sa direction. Il refuse d’être celui qui lui partage ces mots, il refuse de renier des années de complicité pour le résumer vulgairement à voix haute. Ruben doit savoir ce qui se trame à l’intérieur de son esprit quand il s’agit de s’inquiéter pour lui.
« Je l’ai surprise à make-out sur son canapé avec son dernier crush en date et ça lui a pas plu. » - « Oh. » D’un geste de la main, il lui fait comprendre qu’il n’a pas le moins du monde envie d’en savoir plus et qu’il désire tout aussi peu connaître les détails de cette histoire. En réalité, cela veut aussi et surtout dire qu’il n’a pas tout gâché avec Scarlett aussi, ce qui est un véritable miracle, à n’en pas douter. Une part d’Ambrose est rassuré de l’entendre. Leur dispute est passagère et quand tout ira bien mieux entre eux, il la retrouvera et il aura au moins une foutue personne sur qui compte, ce qui est sûrement dû au fait qu’il n’a jamais essayé de la sauter.
En réalité, ce n’est pas Scarlett qui l’intéresse dans cette histoire, ni même n’importe quel autre protagoniste de la vie mouvementée de Ruben. Il pense à lui, et uniquement à lui - et là réside tout le problème, oui, de toute évidence. Il s’inquiète toujours pour lui, au point d’encore trouver le besoin de lui demander quel toit accepte encore sa présence pour les nuits à venir. « J’en sais rien. La chambre de garde entre deux journées de boulot et chez moi pour de vrai les autres jours. » Il n’est pas complètement chassé de chez lui, alors. Tout n’est peut-être pas si pire qu’il n’y paraît. « Je t’ai dit: de toute manière elle veut pas être chez nous donc je peux y être. Mais… » Ce problème n’en est pas un aux yeux d’Ambrose. Leur divorce n’est qu’une question de temps, le moment où ils vivront chacun à des milliers de kilomètres (la distance minimum à mettre entre l’un l’autre, ils en conviendront rapidement) n’est qu’une autre question de temps aussi. Ils vivront très loin l’un de l’autre et ils vivront surtout bien mieux ainsi, puisqu’il est plutôt évident que leur proximité ne leur amène plus rien de positif depuis bien longtemps. « Pourquoi vous rompez pas une bonne fois pour toute ? » Il demande finalement, sans pincettes, sans retenue. Il est bien trop fatigué de toute la situation pour chercher à marcher sur des oeufs en sa compagnie.
« Bref. Je sais même pas pourquoi je te réponds, je pense que t’en as pas grand chose à faire. C’est pas un reproche, j’ai bien compris pourquoi c’était le cas. » Le brun ajoute un petit rire, bref mais présent. « T’as vraiment tout compris de travers, tu sais. » Outre son mariage, évidemment. Ca, il est évident qu’il l’a compris de travers. Tout le monde l’a compris, et peut-être même qu’il commence lui aussi à asismiler l’information, enfin. Il n’est pas le gentil qu’il voulait être, il n’est pas le héro qu’il voudrait que chacun voit en lui. Il sauve des vies mais en détruit d’autres ; l’équilibre n’est pas atteignable de cette manière. « J’aurais voulu qu’on soit trois, si t’étais pas aussi… » Toxique. Jaloux, imbuvable, égoïste. S’il ne lui avait pas fait une telle scène face à Mavis, chez Mavis. S’il n’était pas lui, il aurait voulu qu’ils essaient d’être heureux à trois, parce qu’elle les aime tous les deux, parce qu’Ambrose les aime tous les deux, et parce que Ruben les veut tous les deux. L’idée ne rentre pas dans les carcans établis par la politique, elle rentre encore moins dans ce qu’il voudrait montrer au monde, et pourtant il aurait simplement aimé pouvoir essayer, ne serait-ce pour ensuite pouvoir se dire qu’ils ont tout essayé mais que ce n’était pas fait pour eux. Maintenant, ils ne sauront jamais si tel était le cas. « Trouve toi quelqu’un qui n’a rien à voir avec toute cette histoire. Si tu veux vraiment être heureux. » Pas qu’il cherche à le repousser de lui, ou même de Mavis, mais s’il peut lui donner un conseil qui lui semble être le plus sensé à l’heure actuelle, il s’agit bien de ça : recommencer à zéro avec quelqu’un qui ignore tout des limites qu’il franchit trop souvent. « Et apprends. » Des erreurs commises avec Nina, Mavis, lui. D’autres personnes encore sans doute, parce qu’il n’irait pas penser qu’il connait ses aventures et échecs de façon exhaustive.