i've never seen an ugly truth that i can't bend (marose #15)
Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i've never seen an ugly truth that i can't bend - @Ambrose Constantine ↣ crédits gifs/niccolos & gifpacksbysummer
"Regarde, ton petit ami est là." Doucement, la tête de Mavis se tourne dans la direction indiquée par son père. Elle voit Ambrose en dessous des lampions qui bordent l’allée de graviers réquisitionnée pour servir de salle à manger extérieur à la soirée en grandes pompes qui se déroulent à l’instant même, le toise et l’inspecte de loin tandis qu’au fin fond de ses cordes vocales, elle sent le ce n’est pas mon petit ami remonter jusqu’à sa gorge qu’elle finit par racler d’une légère toux qu’elle retient en posant ses doigts sur sa bouche redessinnée par le rouge à lèvres. Pendant quelques secondes, tout au plus, elle reste là à ne rien faire d’autre que de le regarder sous les yeux inquisiteurs de Leon qui, soudainement, est pris par une poignée de main qui s’éternise. Mavis s’en dissocie pour rien de moins que traîner dans ses propres pensées. Elle a accepté de l’accompagner ici dans le simple but de passer un peu de temps avec lui, son père, en dehors du cadre strict de l’hôpital, et comme si ce n’est pas déjà assez triste comme ça, de devoir prendre rendez-vous pour quémander un peu d’attention saine de la part de celui qui l’a élevée, ce n’est en réalité que pour participer à une soirée organisée dans le cadre de la course aux municipales qu’elle suit de loin. Conscience politique mise à part, elle n’a pas le temps d’être assidue à cet exercice, elle n’est cependant pas sans savoir que les médecins ont besoin d’être proches du gratin politique du lieu où ils exercent, et c’est exactement pour cette raison que Leon est là ce soir : pour cultiver ses rapports avec les grands de ce monde et soigner la place qu’il occupe dans leurs petits papiers qui comptent des jolis petits billets qui lui serviront, un jour où l’autre, à financer ses grands projets de recherches. C’est quelqu’un de charmant, Leon, c’est aussi un roublard qui a conscience du rôle que tient l’argent dans le monde dans lequel il est traité comme un homme important ; et il l’est, assurément. Dès leur arrivée, ils se sont fait prendre d’assaut, salués et remerciés sans qu’aucun des deux Barnes ne trouvent rien à redire. A ce moment précis, Mavis toujours perdue dans sa tête, Leon. discute avec quelqu’un qu’elle ne connait que de nom et qu’elle finit par saluer, elle aussi, détournant son regard de la silhouette d’Ambrose dont elle a soigneusement évité le regard si, par mégarde, il a tenté d’y accrocher le sien. Elle n’a toujours pas véritablement envie de lui parler, mais le regarder, ça reste encore quelque chose qu’elle peut se permettre, surtout dans un contexte où, au gré de l’ambiance pourtant détendue de ce dîner servi au vignoble réservé pour l’occasion, tous les convives se sont mis sur leur 31 "Tu peux aller le rejoindre." Leon s’incline vers elle, Mavis secoue la tête pour lui dire que pas maintenant, c’est bon. Il prend ça pour rien de moins que de la politesse et ajoute, presque en la poussant "Je n’ai pas besoin d’être chaperonné, et je te promets que je ne le ferais pas à votre encontre. File te chercher un verre, et salue le pour moi en attendant qu’on puisse discuter." Vraiment, il insiste, et elle sent même un petit pincement au niveau de son coude quand, finalement, elle lâche prise sous les dernières paroles de son père qui lui fait "On se rejoint à table, à tout à l’heure." Et c’est ainsi qu’elle se rend compte qu’au fond, Leon n’a pas envie qu’elle soit là, avec lui.
Ça lui met un petit coup au coeur, seulement elle ne le montre pas. Elle ne fait qu’obéir, dit au revoir à l’homme aux côtés de son père qui finit par l’escorter pour qu’ils terminent leur conversation, et fait un tour sur elle-même pour descendre le petit escalier de la terrasse en bois histoire d’aller rejoindre, non pas Ambrose, comme son père l’a enjointe à faire, mais le bar qui jouit d’un arrangement floral du plus bel effet, et qu’elle ne peut commenter puisqu’elle se retrouve soudainement seule, à ne pas savoir ce qu’elle fiche ici ; si ce n’est lancer de nouveau une oeillade en direction d’Ambrose qu’elle s’obstine à ne pas vouloir rejoindre, aussi entêtée qu’elle est belle ce soir, dans sa petite robe bordeaux. Elle se doute des raisons de sa présence ici, au jeune homme, elle n’a pas besoin d’y apporter plus de détails… et pourtant, après un instant à se dire que rien ne pourra jamais être pire que d’être mise à l’amende par son propre père, elle lui fait signe d’approcher. Elle attend qu’il le fasse, elle attend surtout qu’il soit suffisamment à sa portée pour lui faire, sans sourire, mais en affrontant ses yeux cette fois-ci "J’y connais rien en vin, tu veux bien me conseiller ?" Elle pourrait demander à n’importer qui ; il y a des hôtes et des hôtesses partout, tous calés sur le moindre cépage proposé à la carte du bar sur lequel elle pose ses mains, mais c’est à Ambrose qu’elle demande, tout en sachant au fond que, lui non plus, n’est pas un expert. Il faut bien qu’elle justifie son appel du pied, cependant, et c’est comme ça qu’elle choisit de le faire, ne lui en déplaise.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Il mentirait s’il disait ne pas avoir vu Mavis avant qu’elle lui fasse signe de venir jusqu’à elle. Il n’aurait pas pu la rater, sans pour autant avoir à rentrer dans tous les clichés romantiques procurant une vision de lynx à n’importe quel amoureux, et ce peu importe à quel point la pièce est remplie. Ce n’est pas ce dont il est question ; il avoue simplement et naturellement qu’elle dénote du reste des convives. Elle n’est pas un homme, elle a moins de soixante ans. Aussi simplement que cela, elle est facilement repérable, et pour lui qui lui porte un affect particulier, il a dû prendre sur lui pour détourner le regard et se concentrer sur la véritable et première raison de sa présence ici. Il travaille. Mavis se plie en quatre pour faire plaisir à son père - qu’il a vu aussi - mais lui travaille.
Travaillait, jusqu’au moment où une oeillade en sa direction le pousse à finalement souhaiter une bonne soirée au sénateur avec qui il était occupé à parler idioties. "J’y connais rien en vin, tu veux bien me conseiller ?" Il n’avait jamais vu cette robe sur elle et se demande bien pourquoi, parce qu’elle lui va à ravir. « Si c’était une soirée à l’université, je t’aurais répondu qu’on devrait goûter chacun d’eux pour se faire une idée. » Mais puisqu’ils ne peuvent pas se permettre de finir dans un tel état, ce n’est évidemment pas ce qu’il lui propose réellement de faire, lui qui défait sa cravate d’un demi centimètre pour se mettre un peu plus à l’aise. Il se risque à un simple sourire en direction de la jeune femme, dont il ne feint plus de ne pas l’avoir vue. « A une époque les médecins prescrivaient du vin rouge pour “fortifier le cœur”. » Il ne pense pas un seul instant que cette idée a pu fortifier un quelconque cœur, mais ce n’est de toute façon pas l’intérêt même de leur discussion. Il est là pour ramener sa science anecdotique, elle est là pour sauver des vies. Comme si leur duo était évident, il lève une main pour appeler un serveur et leur commander deux verres d’un rouge, sans préciser lequel pour autant - il avait une anecdote à sa disposition, pas une de plus.
Dès que l’homme en question leur tourne le dos pour aller chercher leur demande, il enfonce ses mains dans les poches de son pantalon et baisse assez naturellement son visage en direction de Mavis, pour partager quelques mots à elle et elle seule. « Cligne deux fois des yeux si t’es détenue contre ta volonté. » Elle comprend sans explications pourquoi Ambrose est présent et s’il se doute à son tour de la raison de la venue de Mavis, n’en reste pas moins qu’il anticipe aisément qu’elle tuerait pour être n’importe où ailleurs. Et le pire, c’est qu’elle tuerait sans doute aussi pour ne pas être en sa présence, même si elle vient de le désigner comme “moins pire” que les autres personnes ici présentes. « Mon frère est dans le coin, il va sûrement vouloir rentrer chez lui d’ici quinze minutes, si tu veux en profiter. » August déteste ce genre d’endroits et il se demande même comment il a sincèrement pu se faufiler jusqu’à cette salle. Au moins, il pourrait être une bonne excuse au départ de Mavis, si tant est qu’elle souhaite partir et qu’elle accepte de le faire grâce à un homme partageant assez semblablement les mêmes gènes que celui qu’elle est occupée à détester pour tout un tas de raisons.
Il retrouve une posture bien plus naturelle quand les verres de vin leur sont tendus et qu’il attrape le sien. « Mais sans vouloir me vanter, je suis de meilleure compagnie en attendant. » Surtout alors qu’ils ont sans doute bien plus de choses à se dire entre eux plutôt qu’avec son frère avec qui elle n’a sûrement pas échangé plus de dix mots en dix ans. Et parce qu’il aimerait ne pas la voir disparaître de sitôt aussi, il est vrai.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i've never seen an ugly truth that i can't bend - @Ambrose Constantine ↣ crédits gifs/niccolos & gifpacksbysummer
"C’est le moment où je t’avoue que j’ai jamais été soule de ma vie et celui où tu m’incites à tenter l’expérience histoire de ne pas mourir idiote ?" Se prendre une cuite au vin, c’est tout de même le summum du chic. En tout cas, ça l’est plus que de le faire à la bière. Mavis dit vrai, elle n’est ni experte en vin ni experte en cuite, le prétexte lui est tout juste servi sur un plateau dont elle s’empare avec une pointe de culot, au demeurant. Elle aurait certainement trouvé autre chose pour approcher Ambrose si elle n’avait pas eu cette option, sauf qu’elle doit bien avouer que ça lui facilite la tache, cette entrée en matière. C’est presque trop simple même, ça a un goût de normalité qui lui déplait beaucoup moins que le goût du vin qu’elle avalera dans quelques minutes, bien que ça ne lui fasse pas oublier qu’elle a des griefs contre le jeune homme qu’elle balaye du regard. Rapidement, elle songe que c’est la première fois qu’elle le voit dans l’exercice de ses fonctions, qu’importent ce que sont réellement ses fonctions d’ailleurs ; elle sait simplement qu’elle tient un rôle important auprès du candidat Smith, et force est de constater que ça lui va plutôt bien au teint. Ambrose est toujours beau, mais il est particulièrement ce soir, elle serait sotte de prétendre le contraire "Et dire que maintenant, on rappelle à nos patients que l’alcool est la deuxième cause évitable de cancer au monde." Comme quoi, parfois les choses changent pour le meilleur. Elle le pense, elle ne le dit pas, ne tenant pas à relancer le moindre débat à propos d’une tierce personne qui n’aurait guère a place au centre de cette discussion qui n’en devient une que lorsque Ambrose s’incline sur elle.
Elle sourit légèrement au signal qu’il lui demande de faire si elle n’est pas ici de son plein gré, et bien sûr, si c’est tentant de rentrer dans son jeu, elle s’abstient de se placer en victime. Mavis a voulu venir, et si elle le regrette désormais, elle ne peut s’en prendre qu’à elle même. Elle se contente donc de lui sourire et lui explique en se positionnant un peu mieux face à lui, le coude posé contre le bar sur lequel elle est appuyée de côté "Je suis avec mon père. Il discute avec… quelqu’un dont j’ignore absolument tout, si ce n’est qu’il est riche, très riche, et que c’est précisément pour ça que mon père discute avec lui." Comme une majorité d’hommes présents ce soir, mais elle ne lui apprendra rien en soulignant cette information qui n’est au fond qu’un détail dont aucun d’eux n’a véritablement besoin. Elle étale le rouge à lèvres qu’elle porte en les roulant l’une sur l’autre, se demande en l’observant s’il a fait comme il lui a dit et s’il a parlé à Ruben. Elle ne lui posera pas la question, mais ça l’interroge autant que la manière dont leur relation est moins devenue une relation qu’une anecdote au fil des derniers jours puisqu’ils ne sont pas reparlés depuis cet intermède au pique-nique qu’elle a quitté le ventre creux. Des yeux, elle cherche August lorsqu’il le mentionne, ça a pour effet de la faire quitter son visage de son regard qu’elle plisse, ses paupières se rétrécissant doucement, pour mieux faire le point sur son environnement "Je ne l’ai pas croisé depuis des années, je serais incapable de le reconnaître au milieu de tout ce monde." Elle l’admet sans que ce ne soit vraiment important puisque de toute façon, elle ne compte pas s’en aller.
Elle semble l’acter quand elle aussi empoigne l’un des verres qu’on pose pour eux sur le bar. Une fois, elle a vu un reportage sur la meilleure manière de tenir son verre de vin ; il faut le faire par le pied pour ne pas faire chauffer le vin à l’intérieur du ballon et en altérer les arômes qui se diffusent, et bien que ce ne soit pas dans ses habitudes de boire, elle se tient à ça parce qu’elle trouve ça joli, élégant, de tenir son verre de cette façon là "Compte pas sur moi pour te cirer les pompes, je suis persuadée que tous ceux qui sont là l’ont déjà fait avant moi." répond-elle à Ambrose lorsqu’il vante sa compagnie en dépit de celle de son frère que Mavis essaye toujours de chercher dans la foule, sans grand succès. Elle fait tourner ce qu’il y a dans son verre un moment, n’a aucune vraie intention de le porter à ses lèvres avant qu’elle n’établisse l’idée que ce fil rouge en est un bon à tenir pour que le dialogue perdure avec Ambrose à qui elle dit après lui avoir adressé un nouveau regard "Si tu me dis que je dois faire ces bruits de bouche dégoûtants pour apprécier ce qu’il y a dans mon verre, j’en demande un avec de l’eau à la place." Elle est sérieuse pour le coup. Pas assez toutefois pour ne pas sourire, et alors que le temps d’une seconde ou deux, elle laisse le silence s’installer, elle finit par faire cogner le bord de son verre contre le sien — et comme elle sait que par tradition, ce qu’elle s’apprête à lui dire se fait les yeux dans les yeux, elle s’applique à plonger les siens dans ceux d’Ambrose à qui elle murmure presque "Santé."
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
"C’est le moment où je t’avoue que j’ai jamais été soule de ma vie et celui où tu m’incites à tenter l’expérience histoire de ne pas mourir idiote ?" « Une fois l’université passée, l’expérience se résume à des vomissements, un mal de crâne et de profonds regrets. »
Au moins, une gueule de bois entre deux cours avait quelque chose d’amusant, quelque chose d’interdit qu’ils étaient des centaines à avancer. C’était simple, c’était stupide et c’était parfait. Désormais, il ne le recommande pas vraiment à Mavis, il doit bien l’avouer et il le fait en toute sincérité face à elle, ne lui fasse mentir l’éternel sourire qu’il arbore. Il n’est présent que par habitude dès qu’il se trouve en compagnie de la jeune femme. "Et dire que maintenant, on rappelle à nos patients que l’alcool est la deuxième cause évitable de cancer au monde." Il s’amuse un peu plus encore de la répartie de la blonde. « Bande de rabats-joie. » C’est presque s’il tire la langue, lui qui pourtant n’a pas de temps à perdre avec le lobby de la viniculture, ni pour un quelconque plaisir personnel, ni même dans le cadre de son travail.
Mavis ne cligne pas deux fois des yeux en signe de détresse et, au contraire, elle prend le temps de lui expliquer un peu mieux les raisons de sa visite au sein de cette soirée si particulière et si peu amusante pour des personnes normales de leur âge. Leon est avec quelqu’un de riche et il hoche la tête, l’idée n’ayant rien d’étonnante, ni pour son père et ni même pour la soirée dans laquelle ils sont. "Je ne l’ai pas croisé depuis des années, je serais incapable de le reconnaître au milieu de tout ce monde." L’idée qu’elle s’enfuie avec August ne va pas plus loin que le stade de simple idée et encore une fois, il mentirait s’il disait en ressentir une quelconque peine. Après tout, il peut lui aussi la reconduire chez elle - ou chez lui - si jamais son père en va jusqu’à oublier qu’il n’est pas venu seul ce soir. Il est déjà acté qu’il a donné sa confiance à Ambrose qu’il considère encore pour sûr comme son beau-fils, personne n’ayant à cœur de résumer les derniers épisodes à sa famille. Si la question était posée à August, lui aussi penserait que les deux tourtereaux filent un parfait amour digne de leur âge - passionné, exaltant. « Oh tu sais, il a vraiment pas changé. » Et Ambrose le pense du plus profond de son coeur tant il considère encore son frère comme un gamin sans ambition, à défaut d’avoir beaucoup de potentiel encore inexploité. Un véritable gâchis, en somme.
"Compte pas sur moi pour te cirer les pompes, je suis persuadée que tous ceux qui sont là l’ont déjà fait avant moi." Il médit sur son frère mais n’en est pas moins un gamin quand il se retrouve à rire intérieurement de cette réplique, lui qui aurait osé avancer l’idée qu’elle lui a déjà ciré les pompes d’une façon bien plus agréable que n’importe qui d’autre à cette soirée. Mais c’est enfantin, c’est déplacé, et surtout cela en retourne d’un timing particulièrement mal choisi en ce qui concerne leur histoire. « Un jour ça sera le cas mais pour le moment, c’est plus moi qui fais de la prospection plutôt qu’autre chose. » Il réplique avec transparence, son rôle dans le monde de la politique étant encore à relativiser. Un jour, il le sait et il le jure, il n’y aura plus rien à relativiser et le monde entier sera effectivement occupé à lui cirer les pompes pour obtenir une chose ou une autre. "Si tu me dis que je dois faire ces bruits de bouche dégoûtants pour apprécier ce qu’il y a dans mon verre, j’en demande un avec de l’eau à la place." Il apprécie le regard qu’ils s’échangent un instant et la complicité naturelle qui en découle, comme s’ils avaient décidé de se rendre ensemble à cette soirée et profitant d’un instant en tête à tête avant de retourner travailler. « Fais le tourner dans ton verre en donnant l’impression de tout comprendre, ça te donnera encore plus de style. » Qu’il murmure rapidement, avant de faire tinter son verre contre le sien. "Santé." Puisqu’il aurait pu jurer qu’elle aurait préféré qu’il se noie dans un verre d’eau il y a peu encore, ce santé de politesse lui semble être un immense pas en avant. Et puisqu’il est habitué à prendre le bras tout entier lorsqu’on lui tend la main, il continue en pensant pouvoir faire table rase du passé, comme s’il n’avait finalement jamais existé. « Elle te va vraiment bien, cette robe. » Et à son tour, il espère au contraire que personne n’a essayé de trop cirer les pompes de Mavis, l’idée ne lui plaisant évidemment qu’à moitié - “moitié” se voulant ici synonyme de “pas du tout”.
Laissant son regard se poser autre part que sur le profil de Mavis, il le dresse un peu plus loin, la focale se faisant finalement sur la personne avec laquelle elle a décrit son père en train de discuter. « Il a une compagnie minière. » Il décrit sobrement, comme si l'information pouvait intéresser Mavis. Au fond de lui, il nourrit l'idée qu'elle pourrait en avoir besoin. « Qui donne quelques dollars par ci par là pour la barrière de corail, pour pas se faire cancel trop vite. » Parce qu'il ne fait pas bon être une compagnie minière de nos jours. « Mais la fortune de Norman aurait pu l'amuser. » tant il est riche, bien plus riche - autant qu'elle l'a elle-même décrit. « T'as pas voulu rester avec lui ? » Son père. Elle est venue pour sa compagnie, alors il aurait pensé qu'elle continue de se montrer présente pour la même raison, sans doute pas étonnée de faire office de vitrine plus qu'autre chose. Il n'est pas soudainement devenu un homme différent sur ce point.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i've never seen an ugly truth that i can't bend - @Ambrose Constantine ↣ crédits gifs/niccolos & gifpacksbysummer
"Et le cancer." Le running gag s’installe, elle ne fait même pas semblant d’être désolée de tourner en dérision un sort aussi mortifère. Elle est médecin, elle en a vu d’autres. Et puis il faut dire que sur l’instant, ça la réconforte, cette complicité retrouvée. On dira que s’ils l’ont perdue, c’est en partie à cause d’elle, et elle niera pour dire de. En attendant, elle ne nie pas grand-chose, elle savoure juste la simplicité d’un moment comme celui qu’ils passent en répondant à la pique d’Ambrose par le même genre de grimace qu’il lui fait en la traitant de rabat-joie, et ça prouve encore un peu qu’au fond, ils ne font que jouer aux adultes.
Un autre qui est censé l’être devenu, un adulte, c’est August que Mavis cherche du regard. Ambrose lui dit qu’il n’a pas beaucoup changé, alors elle l’imagine aussi pâle et frêle qu’elle se souvient qu’il est. Elle ne peut pas tellement le vérifier, il y a du monde autour d’eux, et son attention est détournée ; elle est bien trop prise par la présence d’Ambrose pour s’évertuer à véritablement s’intéresser à son frère, lequel n’a jamais été son ami, une connaissance tout au plus, mais comme tous les Constantine finalement. Elle ne serait pas capable de les reconnaître, aussi une part d’elle sait très bien qu’ils font partie du cercle d’Ambrose qui se doit de l’élargir, ce cercle, en bon homme politique qu’il tend à devenir "Et alors, c’est concluant ?" Elle s’intéresse vraiment, baisse brièvement le regard vers son verre dans lequel flotte un liquide rouge presque violet "Si je t’ai arraché à des discussions importantes, tu peux filer, je saurais m’occuper autrement." C’est une certitude — elle est floue pour l’heure, le regard qu’elle porte sur ceux qui les entourent lui faisant dire qu’elle va finir par mourir d’ennui, mais elle se sait pleine de ressources alors qui sait, l’illumination lui viendra peut-être si Ambrose décide de la laisser à sa dégustation de vin pour aller graisser la patte d’hommes qui craignent qu’un petit jeune dans son genre leur vole leur place. Ça ne semble pas être dans ses projets immédiats, ceci dit "Est-ce que je dois citer des noms de fruits et d’autres trucs pour paraître plus crédible ?" Elle se soumet aux (faux) conseils qu’il lui donne, elle tourne son verre, incline la tête en avant pour essayer de sentir quelque chose avant de boire, mais tout ce qu’elle sent, c’est le goût de l’alcool qu’elle déteste et qui lui fait dire après une seule gorgée qu’elle a très envie de recracher ; si seulement elle n’était pas bien élevée "Ew, je comprendrais jamais." Elle ne fait qu’un quart de tour et pose son verre qu’elle tient toujours par le pied en regrettant que son voeu de bonne santé apposé par un cling du cristal n’ait apporté avec elle un peu plus d’attrait pour ce qu’elle ne touchera plus de la soirée. Elle colle sa langue contre son palais pour en chasser le goût, se retourne vers Ambrose qui la complimente dans la foulée "Quoi ? Cette vieillerie ?" Elle minaude, elle joue, elle ne prend pas au sérieux ce qu’il lui dit. Elle est bien trop au fait qu’il a des choses à se faire pardonner, et que le regard qu’il pose sur elle, il peut briller pour plein d’autres choses que parce qu’il la trouve belle ce soir.
Elle suit le regard qu’il pose sur l’homme qui accompagne son père, laisse un hm-hmm lui échapper lorsqu’il l’informe sur ce qu’il fait dans la vie "C’est le chef des requins, c’est ça ?" lui demande-t-elle avec un sourire mi-figue mi-raisin "Mon père aurait beaucoup aimé Norman, maintenant que j’y pense." Et pas seulement parce que son porte-monnaie aurait pu combler le trou du budget de ses recherches, cela va s’en dire. Elle s’appuie contre le bar, dos posé tout contre, et fronce le nez à la question qu’il lui pose. Avouer que son père a balayé sa présence à ses côtés de la manière dont il l’a fait, ça lui fait plus de peine qu’elle n’oserait l’admettre. Cependant, elle se souvient qu’Ambrose ne veut que sorte de sa bouche que la vérité, ainsi elle trouve une parade pour le lui confesser "Leon t’a vu, il m’a encouragée à venir te trouver." Et comme une fifille obéissante, elle a fait ce qu’il lui a dit "En fait, il m’a presque chassée, et je pense qu’au fond, il préférerait que je sois pas là, alors je compte pas vraiment m’attarder." Parfois, il faut se résigner, et ce soir, l’entaille causée par l’entrain de son père à ce qu’elle le laisse tranquille, elle l’enjoint à battre en retraite. Elle termine, affirmant une observation d’Ambrose qui part de la racine de ses cheveux à ses lèvres avant de dire, sa tête s’inclinant sur sa propre épaule "Mais j’ai été contente de te parler un peu. Il a bien fait de me dire de dégager." Elle en rit, mais ça n’a rien de drôle, et Ambrose le sait surement, lui aussi.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Dernière édition par Mavis Barnes le Lun 14 Oct - 13:12, édité 2 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
"Et alors, c’est concluant ?" Le regard du brun se pose plus longuement sur Mavis, le temps de jauger son intérêt plus ou moins véridique sur la question. Après un très bref instant, il en vient à la conclusion que la réponse l’intéresse, si bien qu’il répond donc avec sincérité, sans pour autant l’assommer de détails qui, pour le coup, n’ont absolument rien d’intéressant. "Si je t’ai arraché à des discussions importantes, tu peux filer, je saurais m’occuper autrement." - « C’est concluant mais c’est à utiliser avec parcimonie. » C’était concluant, mais il préfère passer son temps avec Mavis, surtout alors qu’il a déjà l’impression d’avoir accompli ce pour quoi il est venu en premier lieu. « On peut continuer à s’occuper l’un l’autre. » Il ne choisirait pas son couple avant sa carrière, pas absolument toujours, mais pour ce soir il a pesé le pour et le contre et a fait son choix. Il y a quelque chose qui mérite d’être sauvé entre eux, même s’il a l’impression que le sauvetage doit être réalisé plus souvent que de raison : sans doute qu’une fois le problème principal éliminé, tout sera plus simple, calme, naturel. Sain ? Il l’espère, parce qu’il sait qu’un tel rythme de vie ne peut pas exister dans la durée.
"Est-ce que je dois citer des noms de fruits et d’autres trucs pour paraître plus crédible ?" « Evidemment. »
Il sourit et, pendant un très court instant, il en oublie le nuage noir qui plane sur eux. Il l’oublie au point où il rigole de sa réaction lorsqu’elle boit enfin une gorgée de son verre et il l’oublie encore lorsqu’il complimente sa robe ; quand bien même le sous-entendu reste qu’il la complimente elle bien plus que l’habit en question. Elle sait qu’il sait reconnaître le travail d’orfèvre dans ce monde là, éduqué depuis le berceau. Puisque le sujet de sa robe ne les emmène pas plus loin, il est celui qui joue au petit oiseau rapporteur. "C’est le chef des requins, c’est ça ?" Chef, il ne saurait trop dire, mais il peut au moins lui dire qu’il est le requin qui tire derrière lui la plus grosse valise d’argent, en tout cas. Et qu’une bonne partie n’a sans doute jamais été recensée à l’état australien ; mais ça, c’est évident pour tout un chacun. "Mon père aurait beaucoup aimé Norman, maintenant que j’y pense." Il esquisse un sourire triste en n’en dit rien de plus, pas certain que Norman aurait apprécié Leon. Pour lui qui place la famille avant toute chose, cela paraît même impossible aux yeux de son fils d’adoption, ce que les mots de Mavis ne font que confirmer ensuite. "En fait, il m’a presque chassée, et je pense qu’au fond, il préférerait que je sois pas là, alors je compte pas vraiment m’attarder." Il profite d’elle pour annoncer à ses porte-monnaie humains que sa seule et unique fille a fait le déplacement pour eux et pour une partie de leurs beaux yeux, mais l’idée blesse sincèrement Ambrose. L’idée n’est pas nouvelle, le fait qu’il abandonne Mavis pour aller voir ailleurs non plus ; mais tout de même. "Mais j’ai été contente de te parler un peu. Il a bien fait de me dire de dégager." Elle en rit seule, Ambrose ne faisant pas même l’effort d’un sourire. « Tu veux qu’on s’éloigne un peu ? » La proposition n’en est pas vraiment une puisqu’il s’éloigne déjà et, s’il n’a pas l’audace de lui tendre une main - déjà certain qu’elle ne la lui prendra pas -, il est un gamin timide qui écarte ses doigts du bras qu’il a laissé le long de son corps, si jamais ô grand jamais elle veut tout de même nouer leurs mains. Déjà, la verre de vin est abandonné à même la table du bar. « Je te ramènerai, au besoin. » Si jamais son père l’oublie derrière, par exemple. C’est ça, le besoin dont il parle.
Quelques pas plus loin, il reprend déjà, l’attitude de Leon le rendant fou de rage autant qu’il tente de se raisonner. « Hey, » il amorce, comme s’il n’avait pas passé toute sa vie à s’entrainer à des oratoires et à perfectionner son langage. « J’ai parlé à Ruben. C’est fini. » Tout ce qui concerne les excès du Hartfield, du moins, parce qu’il n’irait pas jusqu’à dire qu’il ne le verra “plus jamais de la vie”. Il ne devrait plus le retrouver dans un lit ou dans un autre, du moins, et c’est déjà un immense pas en avant tant il était accroché à lui telle une moule à son rocher, ou plutôt un adepte face à son gourou. « Pas tout le monde te chasse. » La comparaison avec son père est maladroite, il en convient mais il ressent aussi le besoin de lui faire comprendre qu’ils ne sont pas fait du même bois et quand bien même Ambrose a fait des erreurs, il ne tombera pas dans cette attitude généralisée de rejet. Il tient à elle, comme il le lui a déjà dit, mais surtout comme il tente enfin de le lui faire comprendre par des actions bien plus que par des mots et des gestes.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i've never seen an ugly truth that i can't bend - @Ambrose Constantine ↣ crédits gifs/niccolos & gifpacksbysummer
"Je suis flattée de te donner plus de perspectives de divertissement que les vieux hommes politiques de plus de cinquante ans." Mavis commente à sa manière la façon dont Ambrose répond à ses questions sur la campagne qu’il est venu mener ce soir, comprend que l’expectative de passer plus de temps avec elle lui paraît plus engageante sur le moment, et pas seulement parce qu’ils se sont quittés en mauvais termes. Elle pourrait l’asticoter plus à le sujet, lui demander si faire ce choix ne lui fait pas craindre une énième dispute, mais elle croit sincèrement que, cette fois, les planètes sont alignées pour qu’ils s’entendent et rien de pire que ça. Ça lui fait du bien en tout cas, de pouvoir retrouver un semblant de normalité au milieu d’un endroit qu’elle ne fréquenterait pas sans la promesse de passer du temps avec son père qui, lui, n’a de toute évidence pas envie de passer du temps avec elle. Elle se rend de plus en plus compte qu’en dehors de l’hôpital, il la traite comme le reste de ses internes : comme des inconnus. Elle est dure, il s’intéresse à elle, sinon il ne s’appliquerait pas à, par exemple, fouiller dans son dossier médical pour savoir ce qui lui arrive au lieu de lui demander comme tout père le ferait, mais ce soir, c’est une certitude qu’elle n’est pas logée à meilleure enseigne que ces jeunes gens qu’il soutient selon le prisme d’un mentorat valorisant pour leur carrière.
Elle laisse de côté l’énumération de fruits et des autres trucs qui constituent les arômes du vin qu’elle vient de boire, elle laisse de côté son verre tout court, et s’apprête à partir parce que finalement, elle n’a plus grand-chose à faire ici. Elle explique à Ambrose que sa présence n’est pas souhaitée, elle en rit pour de faux puisque dans son coeur, ça pulse assez fort pour qu’elle comprenne que ça lui fait vraiment du mal, et tente de le libérer pour qu’il vienne à bout de sa mission de la soirée. Mavis constate l’absence de sourire sur son visage lorsqu’elle lui raconte l’anecdote avec son père, lui dit avec un léger mouvement de tête quand il lui propose de s’éloigner avec elle "T’es pas obligé, je vais bien." C’est vrai. Elle a l’habitude de ça. Elle veut que ça change, elle fait tout pour, mais elle est une abonnée régulière de ce genre d’attitudes à son égard, et ça ne se concentre pas uniquement sur son père, mais bel et bien sur une majorité des gens qu’elle côtoie. Elle ne comprend pas pourquoi, et bien qu’elle ne l’accepte pas, elle est, elle, bien obligée de s’y faire. Il ne lui demande pas plus son avis, il a déjà fait quelques pas, et se met à il la rassurer sur l’idée de la ramener. Elle sait qu’il le fait à cause de la tendance de son père à l’oublier, aussi elle ne dit rien à ce sujet, et elle accepte simplement la perche qu’il lui tend en glissant son bras au creux du sien quand, après quelques pas de son côté, elle le rejoint enfin.
Ils font quelques pas en silence sans que Mavis ne trouve ça particulièrement gênant. Pourtant, après un petit instant, elle s’apprête à lui dire que ce n’est pas grave, qu’il ne doit pas prendre à coeur l’attitude de Leon aussi personnellement, sauf qu’il la prend de court avec un hey tout doux qui lui fait tourner la tête dans sa direction. Elle recentre son attention sur son profil qu’elle voit seulement grâce aux lampions qui bordent chaque recoin du vignoble, et guette ses expressions en même temps qu’il reprend sur le même ton ; il lui parle de Ruben, il lui dit que c’est fini. Elle l’écoute, ne lui demande pas de quoi il parle, mais après avoir cligné les yeux, elle se risque à une question "Ça veut dire quoi exactement ?" Ce n’est pas un piège. Elle veut juste connaitre les termes de cette fin dont il lui parle pour avoir toutes les cartes en main et ne pas mésinterpréter ce qu’il tache de lui dire. Elle ajoute dans l’intervalle, et ça, c’est par pure curiosité "Comment il l’a pris ?" Ruben réagit à tout d’une seule et unique manière : comme un gamin frustré, alors elle n’a guère d’espoir à ce sujet. Toutefois, elle s’informe avant qu’Ambrose ne la cueille avec une conclusion qui sonne comme une déclaration à ses oreilles. Elle les sent, les larmes lui monter aux yeux sans qu’elle ne sache véritablement pourquoi ça la touche autant, mais ça la touche vraiment, et si elle n’ose pas réagir autrement qu’en resserrant ses doigts au creux de son bras et en posant sa joue contre ce dernier, c’est parce qu’elle est soufflée par la capacité d’Ambrose à la faire chavirer de cette façon là. Elle le lui dit d’ailleurs, un semblant d’émotion dans la voix, sa tête se baissant quand, l’ayant redressée, elle retrouve la parole suite à un tout petit rire qui accompagne la subtile rougeur qui est venue colorer ses joues "T’es doué, Constantine." Il le sait, c’est une évidence. Ça ne veut pas dire qu’elle ne peut pas se permettre de lui faire savoir qu’il a atteint quelque chose dans son coeur cette fois, et ce de la plus exquise des façons.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
"T’es pas obligé, je vais bien." « Tu connais mon avis sur la question. »
Et son avis, c’est qu’il reste bien incapable de rire de l’attitude de Leon face à sa fille ; voilà son avis. Ce n’est pas un exemple paternel qu’il considère comme viable, et encore moins un exemple qu’il souhaiterait répéter à son tour le moment venu. Mavis a grandi dans un environnement attirant sur certains aspects mais certainement pas sur celui-ci. De toute évidence, il préfère largement s’éloigner du bar avec Mavis à son bras plutôt que de s’étendre davantage sur le sujet, surtout lorsqu’il en a un autre qu’il cherche à aborder avec maladresse.
L’attention de la jeune femme est attirée par un simple mot alors qu’il ralentit le pas pour totalement l’arrêter. "Ça veut dire quoi exactement ?" - « Plus d’aventure, plus de coucheries. » Plus de messages plaintifs pour obtenir en finalité des mots doux, des baisers, des étreintes. Plus d’amant. Plus rien qui puisse donner le droit à Ruben, ou l’impression d’avoir le droit, de les considérer l’un ou l’autre comme dûs et sous son joug. La décision a été difficile à prendre pour un Ambrose totalement acquis à sa cause, évidemment, mais le dernier incident en date l’a au moins aidé à prendre son courage à deux mains en ce sens, parce qu’il ne faut pas sortir d’une quelconque Ivy League pour comprendre à quel point cela résulte d’un comportement particulièrement toxique. "Comment il l’a pris ?" Mal, de toute évidence. Elle s’en doute sans qu’il le lui précise de son côté, parce qu’elle connaît Ruben autant qu’Ambrose et qu’elle sait qu’il n’aime pas se voir confisquer un jouet qu’il apprécie. Il apprécie encore moins que ce soit le jouet lui-même qui le décide, sans doute. Il a réagi comme réagit un Ruben, en ajoutant de l’huile sur le feu, en y ajoutant de la colère et de la rancune là où elle ne devrait pas être. « Peu importe. » qu’il se contente d’éluder, sans lui mentir pour autant. Elle sait que la discussion n’a pas été agréable ; elle n’a pas besoin de savoir qu’elle en a pris pour son grade en même temps qu’Ambrose. Cela ne les aiderait pas davantage, alors ils peuvent s’en passer.
Quand elle se rétracte au fond de sa coquille et resserre au passage sa poigne contre le bras du politicien, ce dernier ne sait faire autrement qu’avoir un sourire particulièrement attendri face à la scène. Désabusé sans doute, aussi. "T’es doué, Constantine." Elle loge son visage contre son épaule et lui utilise sa main libre pour la passer derrière les épaules de Mavis et ainsi l’étreindre avec affection. « Tu le mérites. » Qu’on se batte pour elle, même si parfois il jure qu’elle est une véritable plaie à vivre. Elle n’est pas Ruben, elle n’est pas un secret inavouable, et elle n’est pas cette personne qui serait capable dans la pièce d’à côté qu’ils se réveillent après être entré dans le logement en catimini. Il embrasse sa tempe, l’enlace un peu plus encore. « Ça aurait dû être plus simple, je suis désolé. » Eux deux, ça aurait pu être infiniment plus simple. S’il n’avait pas fait partie du tableau depuis si longtemps, nul doute que ça l’aurait été.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i've never seen an ugly truth that i can't bend - @Ambrose Constantine ↣ crédits gifs/niccolos & gifpacksbysummer
Elle connait son avis sur la question, ça n’empêche qu’elle va bien, et que dans une heure ou deux, elle ne repensera pas à ce qui s’est passé. C’est chose courante, elle n’en fera pas une maladie, et Ambrose ne devrait pas non plus. Mavis ne s’appesantit pas, c’est aussi inutile qu’ils sont déjà passés à autre chose en fin de compte, et que le chemin qu’ils parcourent dans le vignoble leur offre de bien meilleures perspectives que de se désoler de la manière dont Leon Barnes vit sa paternité. Il a toujours eu une préférée, et ce n’est ni son premier né ni la moitié de celle qu’il a perdu, qu’importe les efforts que cette dernière produits pour que ce soit le cas.
C’est presque comique quelque part qu’en fuyant les manquements de son père, ils finissent par discuter de celui qu’il considère comme un fils. L’idée est dérangeante bien sûr, elle ne contraindra toutefois pas Mavis de s’arrêter sur ce qu’Ambrose lui annonce maintenant et qui la fait arrêter son regard sur son profil durant un temps trop long, sans doute "T’es sûr de toi ?" Elle remet sa parole en doute pour une seule raison, et elle la lui donne l’instant d’après ; sans cynisme ni rien de tout ça, juste parce qu’elle est passée par là avant lui, et qu’elle n’ignore pas que ça ne dissuadera jamais Ruben de continuer son manège "T’es conscient qu’il ne se contentera jamais de ce que tu comptes lui donner et qu’il essaiera de te faire changer d’avis à la moindre occasion ?" Elle s’apprête à liste ce qui attend Ambrose en gardant son calme, n’accuse personne si ce n’est celui qui n’est pas présent avec eux d’être un manipulateur autant qu’eux ils peuvent l’être à leur échelle "Qu’il te prendra par les sentiments, qu’il tentera de te monter contre moi, qu’il jouera son as au moindre doute que tu pourrais émettre à mon propos ?" Elle est sûre que c’est déjà le cas, et pour cause : elle en a été témoin. Elle l’a entendu la traiter de folle alors qu’elle était là, face à lui, à tenter de lui faire réaliser à quel point il dépassait les bornes. Ce n’était qu’un hors-d’oeuvre, elle est plus que convaincue que ses qualificatifs la concernant peuvent être pires encore et qu’il saura les faire fuser pour contraindre Ambrose à être de son côté, à se glisser entre ses draps à nouveau, et à se décréter vainqueur d’une partie qu’il joue tout seul finalement puisque Mavis, même si ça ne lui fait pas plaisir, à raccroché son pion depuis un bout de temps désormais. Elle poursuit et lui demande, ne lâchant ni son bras de ses doigts ni son regard du sien "Tu vas supporter ça ?" Là encore, elle sait ce que c’est de vivre avec l’ombre de Ruben au-dessus de sa tête, et elle n’est pas sûre de vouloir ça pour Ambrose qui, en refusant de s’étendre sur la réaction qu’il a eu, lui dit en vérité tout ce qu’elle doit savoir : ça a été affreux, et ça le sera encore chaque fois qu’il jugera bon lui rappeler qu’il existe et que, selon son point de vue, il lui doit quelque chose.
Mavis est touchée par ce qu’Ambrose lui dit juste après. Elle le cache par pudeur, une partie d’elle est néanmoins bien trop heureuse d’avoir, pour la première fois de sa vie, réussi à susciter quelque chose chez quelqu’un au point qu’il envisage de faire d’elle l’une de ses priorités. C’est inédit, c’est surtout réconfortant et doux, comme l’étreinte qu’il lui donne et qui lui fait autant de bien que ses paroles qu’elle chérit en silence sur le moment, se resserrant contre lui avant de se résigner à lui dire "Je suis désolée d’être une plaie parfois." Elle le sera encore. Il y a quelque chose en elle qui la pousse à chercher compliqué quand tout est simple ; elle a besoin de prouver beaucoup trop de choses, ainsi elle se perd dans des histoires qui ne servent à rien pour démontrer qu’elle est capable, intelligente, et que la moindre machination ne peut lui échapper tant elle sait y faire. Sauf qu’en plus d’être inutile, c’est energivore, même pour une toute jeune femme comme elle qui a pourtant laissé le concept de sommeil de côté à l’instant où elle a décide de devenir chirurgien. Enfin, elle lève la tête vers Ambrose, la hoche doucement à ce qu’il ajoute, et affirme à sa suite "Ça peut le devenir — ou le redevenir, c’était plutôt simple quand on avait quatorze ans, non ?" Pas toujours, ce serait mentir. Mais ils n’étaient que deux à cette époque, c’était donc nettement moins complexe de ne pas laisser sa rancoeur déborder pendant une dispute et de se réconcilier sans camper sur des choses dites.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
:
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
"T’es sûr de toi ?" Pas totalement, en réalité. Il sait qu’il est en train de prendre la bonne décision, mais il sait aussi qu’en parallèle il doit abandonner certaines choses pour se conformer à cette nouvelle vie. Ce n’est que partie remise, ça aussi il le sait, mais pour lui qui a longtemps été habitué à tout obtenir en un claquement de doigts sur le plan sentimental, il n’a jamais été habitué autrement. Le retour à la réalité se fait en douleur. "T’es conscient qu’il ne se contentera jamais de ce que tu comptes lui donner et qu’il essaiera de te faire changer d’avis à la moindre occasion ?" - « Je sais comment il est. » Mais déjà, elle reprend, si tant est même qu’elle se soit un instant arrêtée. "Qu’il te prendra par les sentiments, qu’il tentera de te monter contre moi, qu’il jouera son as au moindre doute que tu pourrais émettre à mon propos ?" - « Hey Mave, c’est bon, je changerai pas d’avis. » Il peut gérer, aussi, c’est un autre point sur lequel il ne revient pas tant il se doute que ce n’est pas la préoccupation première de Mavis. Ce qu’il veut lui dire, surtout, c’est qu’il ne l’abandonnera pas à la première demande de Ruben et qu’il ne la quittera pas la queue entre les jambes dès que le chirurgien lui annoncera lui avoir laissé une petite place dans son lit, ce qu’il finira forcément par faire. Ambrose ne connaît pas les nuances de son argumentation, parce qu’il n’y a jamais eu à argumenter longtemps, mais il sait que Ruben peut se montrer convaincant. Cette fois, pourtant, il en est persuadé : tout est différent et le pardon rendu impossible. "Tu vas supporter ça ?" Le silence ne s’étend pas davantage. « Je vais supporter ça. » Il juge important de le souligner mot pour mot, parce qu’il les pense et les pèse tous. « Je doute pas de toi. » Il n’aura donc aucun levier. Et quand bien même il pourrait émettre un doute quelconque à son égard, ce n’est pas auprès de Ruben qu’il se risquerait à se confier - ni avant, et encore moins maintenant de toute évidence.
Son attitude change lorsqu’il en vient à étreindre Mavis avec soin, la douce pression de son corps contre le sien lui ayant déjà manquée. "Je suis désolée d’être une plaie parfois." Il ne lui dira pas le contraire parce qu’il est le premier à concéder sincèrement qu’elle est effectivement une plaie, parfois. Lui aussi, à n’en pas douter. Ils le sont pour des raisons différentes mais ils le sont tout de même. "Ça peut le devenir — ou le redevenir, c’était plutôt simple quand on avait quatorze ans, non ?" L’idée le fait sourire, si bien qu’il finit par redonner sa liberté à Mavis. « Qu’est-ce que tu dirais qu’on le mentionne plus ? » Ruben, évidemment. L’éternel Il de chaque discussion ou presque. « Il existait pas, quand on avait quatorze ans. » Et peut-être finalement que c’est là tout ce dont ils ont besoin pour retrouver un semblant de calme, de vie normale. « Je suis pas simple non plus. » Ses idées sont bien ancrées, son entêtement l’est tout autant. Elle a ses défauts, il a les siens, et de ça ils sont au moins assurés tous les deux. N’en reste pas moins qu’il pense sincèrement être capable d’être heureux auprès d’elle et, sur l’instant, c’est bien tout ce qui importe. « Je dois dire au revoir. » Il doit retourner à l’intérieur, où tout se trame. « Tu veux venir avec moi ? » Qu’elle soit à ses côtés, et peut-être même qu’elle accepte simplement de rentrer avec lui ce soir, comme si rien ne s’était passé, comme si tout s’était toujours parfaitement bien aligné pour eux.
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Mavis Barnes
la pomme de la discorde
ÂGE : 25 ans (11.06.1999) SURNOM : mav, mab, la petite barnes. elle répond à tout avec un sourire, mais elle n'en pense pas moins STATUT : se quitter et se retrouver, c'est marrant pendant trois secondes. elle jure solenellement que son intention est de rester avec ambrose aussi longtemps qu'elle réussira à être moins mauvaise (bye ruben) MÉTIER : en première année d’internat en neurochirurgie au st-vincent's hospital. un emploi du temps chargé auquel s’ajoute un peu de bénévolat dans le dispensaire du docteur lahiri situé à la périphérie de toowong LOGEMENT : #1111 highland terrace, toowong, dans un duplex acheté aux frais de papa et maman, situé non loin du campus de la fac POSTS : 2676 POINTS : 340
TW IN RP : noyade, deuil, duplicité, domaine médical, mention de prise de médicaments (anti-dépresseurs, anxyolitiques), adultère, misogynie intériorisée, grossesse non-désirée, avortement, classisme (j'adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : jumelle noyée; une rumeur circule, inutile de savoir laquelle › frère plus âgé, qui fait sa vie sans que ça ne l’intéresse › fille à papa, neurochirurgien de renom; maman est juste là pour l’analyse et la bouffée de shalimar qui lui rappelle qu’elle l’aime un peu quand même › travaille dur pour réussir, juré › bcbg, en apparence en tout cas › populaire chez les titulaires du st-vincent qu’elle côtoie dans le cadre de ses études de médecine, ce n’est pas le protégé de papa qui dira le contraire #winkwink › double-face, comme le scotch › she don't start shit, but she can tell you how it endsDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : plum (#A95C68 pour design clair) RPs EN COURS :
RUBIS ◦ you said it was true love but wouldn't that be hard? you can't love anyone cause that would mean you had a heart i tried you help you out now i know that i can’t cause how you think's the kind of thing i'll never understand i've made some real big mistakes but you make the worst one look fine
MAROSE ◦ and your first kiss makes your head spin 'round but in your life you'll do things greater than dating the boy on the football team but i didn't know it at fifteen when all you wanted was to be wanted wish you could go back and tell yourself what you know now back then i swore i was gonna marry him someday but i realized some bigger dreams of mine
DAN ◦ we were supposed to be just friends you don't live in my part of town but maybe i'll see you out some weekend depending on what kind of mood and situation-ship i'm in and what's in my system i think there's been a glitch five seconds later i'm fastening myself to you with a stitch and i'm not even sorry nights are so starry blood moonlit it must be counterfeit i think there's been a glitch (scénario libre)
BAZ ◦ it's me hi i'm the problem it's me at teatime everybody agrees i'll stare directly at the sun but never in the mirror it must be exhausting always rooting for the anti-hero (scénario libre)
- i've never seen an ugly truth that i can't bend - @Ambrose Constantine ↣ crédits gifs/niccolos & gifpacksbysummer
Lorsque Ruben s’est introduit chez elle, Mavis a eu l’impression qu’Ambrose découvrait combien il pouvait être possessif, puéril, et contrôlant. Elle ne remet pas en doute ses bonnes intentions, mais elle estime qu’une partie de lui n’est pas prête à accepter que l’homme qu’il a placé sur un piédestal tout au long de leur relation soit le même qu’il a chassé de l’appartement de Mavis. Elle n’a cependant pas la foi de le contredire à ce sujet, et se dit qu’elle pourra toujours le faire plus tard, s’il finit par échouer dans cette mission qu’il donne l’air de s’être donné pour mieux avancer et se défaire de l’influence de quelqu’un qui ne lui apportera jamais plus que ce qu’il a daigné lui donné au cours des derniers mois. Il lui dit qu’il ne changera pas d’avis, et il lui semble qu’elle peut lui faire confiance à ce sujet, même si elle sait parfaitement que ses certitudes n’empêcheront pas Ruben de tenter le tout pour le tout en lui rapportant des situations, des faits, qui se sont déroulés entre eux pour le faire flancher et pencher la balance de son côté.
Elle doit le prendre de court, ne lui laisser aucune chance de se servir de ces choses comme des armes pour l’attaquer au travers d’Ambrose ; elle veut qu’il puisse lui rétorquer des je sais, on en a parlé, si Ruben en vient à s’abaisser à ce genre de manoeuvre et briser davantage ce coeur qu’il dit avoir lorsqu’il s’apercevra qu’ils ne se cachent rien, qu’ils se disent tout. Alors, c’est peut-être sorti de nulle part, mais entre son avant-dernière et sa dernière phrase, elle lui lance "Je l’ai poussé du haut des escaliers." Elle marque une pause juste pour vérifier qu’Ambrose est toujours là "Il s’est rattrapé à temps. Mais c’était volontaire, et j’avais pas l’intention de le rattraper." Il n’y a personne autour d’eux, elle peut parler, et pourtant, elle murmure presque au milieu de l’allée qu’ils traversent. Elle n’en est pas fière, elle n’en est pas honteuse non plus, mais puisque c’est venu sur la table lors de son petit cinéma et que Ruben a joué les grands oracles en en parlant sans jamais lever le voile sur ses paroles sibyllines, elle le fait ce soir et ajoute, sa langue passant sur ses lèvres pour les dessécher un peu en cherchant avec hésitation le regard du jeune homme "C’est de ça dont il parlait l’autre fois, ce que je lui ai fais." Et qui aurait nécessité une intervention policière. Du moins, de l’avis de Ruben, mais il est tellement dramatique, il en fait toujours des tonnes…
Ce qu’elle lui confie là, ça rentre à peine dans la définition de plaie qu’elle s’excuse d’être auprès de lui ; c’est plus grave que ça, elle le sait. Elle ne sait en revanche pas comment il prendra les choses et ce que ça le mènera à penser, mais pour l’instant, elle ne s’en préoccupe pas. Elle préfère se focaliser sur eux, sur ce qu’ils peuvent faire pour cesser de se battre au sujet de quelqu’un que Mavis, en tout cas, n’a plus envie de confronter autrement que dans le cadre strict de son apprentissage. Son bras tenant toujours celui d’Ambrose, peut-être un peu plus fort pour s’assurer qu’il ne l’abandonne pas, elle tourne la tête de son côté à la proposition qui suit celle qu’elle lui a faite, et jauge à quel point il est sérieux lorsqu’il soulève la possibilité qu’ils ne mentionnent plus Ruben. Elle n’hésite pas, lui répond avec conviction, même si à nouveau, le volume de sa voix reste plutôt bas "J’en dis que c’est la meilleure chose à faire pour qu’on se laisse une vraie chance." Il n’existait pas quand ils avaient quatorze ans, ça n’a pas évité à leur chemin de se séparer à un moment donné cependant ; elle tait cette réflexion, tout comme elle tait celle qui confirme qu’effectivement, Ambrose non plus n’est pas facile. Ils ont leurs défauts, au moins ils sont prévenus, non ? Sa main glisse du bras d’Ambrose pour mieux venir intercaler ses doigts avec les siens. Elles les serre doucement, appuie sa paume contre la sienne pour sentir la chaleur de sa peau jusqu’à son poignet tout en se retenant de lui dire qu’elle n’a rien de mieux à faire que de l’accompagner, qu’elle ne manquera pas à son père de toute façon. Elle ne tient pas à provoquer un nouveau froncement de sourcils de son côté, et accepte d’un signe de tête de le suivre pour dire au revoir aux requins de l’assemblée. Mais avant qu’il ne les guide pour rentrer, elle l’arrête en tirant légèrement sur son bras pour qu’il lui revienne dans la foulée "Hey." Elle lui emprunte sa méthode pour attirer son attention, attend une nanoseconde qu’il la lui accorde pleinement, et s’approche plus près pour, s’aidant d’une poussée pour se grandir un peu, poser ses lèvres contre les siennes, et lui donner un baiser aussi doux que la caresse qui l’accompagne lorsqu’elle coule sa main jusqu’à sa nuque.
no one wanted to play with me as a little kid, so i've been scheming like a criminal ever since, to make them love me and make it seem effortless, this is the first time i've felt the need to confess, and i swear, i'm only cryptic and machiavellian cause i care.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Les aveux de Mavis viennent sans qu’ils n’aient été demandés, et pourtant il comprend aisément pourquoi ils existent. Elle veut être transparente avec lui, parce qu’elle ne veut pas prendre le risque que Ruben puisse être celui qui lui apprend quelque chose au sujet de celle qui est désormais sa petite-amie. Parce que les couples se disent tout, même ceux qui traînent un vilain petit canard en commun derrière eux. "Je l’ai poussé du haut des escaliers." Il ne réagit pas, analyse le sérieux dans les yeux de la jeune femme blonde. "Il s’est rattrapé à temps. Mais c’était volontaire, et j’avais pas l’intention de le rattraper." Sans un mot, Ambrose hoche la tête. Il ne défend pas l’acte ni l’idée, évidemment, mais il veut au moins lui signifier qu’il a entendu. Qu’il a compris. Elle n’est pas parfaite au point de pousser Ruben dans les escaliers. Ok. "C’est de ça dont il parlait l’autre fois, ce que je lui ai fais." - « Il s’en remettra. » Heureusement, d’ailleurs. Heureusement que ce n’est pas allé plus loin qu’une chute bien rattrapée dans les escaliers, parce qu’il n’a pas envie de savoir à quoi ressemble une telle chasse à l’homme, encore moins si cela concerne Mavis et Ruben, avec qui il n’est pas capable de la moindre objectivité pour l’un comme pour l’autre. « Merci. » De me l’avoir dit s’inscrit en filigrane dans la suite de leur échange. Maintenant, au moins, il sait qu’il a les armes nécessaires pour faire face à la jalousie maladive de Ruben. Maintenant, aussi, il comprend à quel point il est capable de passer sous silence des faits qui ne devraient jamais l’être, et ce uniquement parce que ça l’arrange mieux ainsi. C’est la pierre angulaire de tout bon politicien, paraît-il.
"J’en dis que c’est la meilleure chose à faire pour qu’on se laisse une vraie chance." Il n’existe plus à partir de maintenant, alors. Dès qu’ils sont ensemble, ils ne sont plus que deux à compter, et jamais trois. Le plan est acté sans un mot de plus et ils se contentent de nouer leurs mains comme le feraient des serpents autour de leur arbre. "Hey." Mavis grandit de quelques centimètres pour l’embrasser et il fait l’inverse pour prolonger l’échange quelques précieuses secondes de plus. A nouveau, tout va parfaitement bien. A nouveau, il sait que l’état est compté et que rien de tel n’a jamais su durer entre eux, sans que la faute ne puisse totalement être reposée sur l’un ou sur l’autre. A quatorze ans, ils s’en sortaient bien mieux. A quatorze ans, il jure pourtant qu’il ne savait pas l’aimer au même point qu’aujourd’hui.