ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 121 POINTS : 380
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
- Un sandwich, et une couverture pour monsieur, voilà ! ce n'est pas un travail, mais c'est bien l'activité qui lui confère le plus de satisfaction : aider les démunis, pas seulement en dérobant des objets précieux pour financer des projets caritatifs, mais en se mettant elle-même dans la rue, là où ils se trouvent, là où les indigents ont réellement besoin d'assistance. La plupart d'entre eux sont même trop fiers pour venir quémander des repas chauds, pour se présenter aux évènements organisés par des associations; Arsinoé sait combien le contact est important pour cette catégorie oubliée de la population, recluse sur son propre désespoir. S'ils ne viennent pas à eux, alors c'est à eux de leur apporter le nécessaire. Pancho, un habitué du coin, lui offre un sourire avant de croquer son repas; nul doute que ça change des biscuits de premier prix, qu'on lui refourgue parfois à la sortie des supermarchés. Ses vêtements, il les tient d'une benne à ordure, d'un surplus pratiquement neuf qu'on a préféré jeter plutôt que de le tendre à ceux qui ne rapportent rien à la société.
- Prenez soin d'vous, les filles. une caresse rapide au doggo, son compagnon d'infortune qui, lui, ne manquera jamais de rien, et Arsinoé se remet en route. Pas d'uniforme extravagant, à peine un brassard pour représenter ce qu'elle défend : les valeurs de l'humanité, un sac à dos plein de subsistance et des outils de premiers soins, pour ceux qui redoutent les hôpitaux. - Le pire dans tout ça.. C'est que dans leur malheur, ils ne sont pas au pire endroit pour vivre dehors. commente-t-elle, avant d'ajouter, le visage sombre : - à Détroit, ces personnes-là ne passent que difficilement l'hiver. quand le gel et la neige prennent d'accablantes proportions, les corps sont découverts au petit matin, aussi froids que les parpaings gelés qui les recouvrent.
- Pardon, j'voulais pas niquer l'ambiance. mais en dehors des sourires épars de leurs protégés, et de la présence rassurante d'Albane à son côté, Arsinoé a tendance à voir tout en noir; la lettre d'Elena, découverte à la caserne quelques jours plus tôt, a très largement écorché son optimisme. Cette fois, ne me retrouve pas. Et malgré le poids qui tend à lui rompre le dos, la bahamienne refuse d'en partager le fardeau à sa complice, alors qu'elle sent une douce alchimie prendre forme au rythme de leurs rencontres. Mais c'est fragile, pense-t-elle, et Quinzel n'a jamais été douée pour entretenir les choses délicates; elle brise tout sur son passage, et n'est que rarement fichue de construire quoi que ce soit. - J'ai pas envie d'rentrer. Être chez moi, c'est.. Pas tenable en ce moment. entre réfléchir et lutter contre ce qui la bouffe vivante, elle ne sait plus respirer. - Et j'ai cru comprendre que de ton côté, c'est un comeback.. Comment tu l'vis ? pour d'autres, il y a eu un avant, et un après; aux yeux d'Arsinoé, ce n'est qu'un maintenant, dépourvu de tout regard inquisiteur ou d'une once de jugement.
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such a beautiful mess
she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.
Albane Dumas
ÂGE : 26 ans (18/07/1998) SURNOM : bane, babe, banane STATUT : célibataire experte en relations fichues en l'air bêtement MÉTIER : infirmière aux urgences de l'hôpital saint vincent POSTS : 16 POINTS : 190
TW IN RP : alcool, drogues, relations toxiques et violentes, overdose, deuil TW IRL : on peut en discuter à l'avance au besoinGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP AVATAR : victoria pedretti CRÉDITS : (avatar) akithespacecorgi (gifs) harley DC : sergio la capote trouée et emery l'éleveuse de cochons d'inde PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 23/09/2024
Hey, what you doing today? I’ve been wanting to say I’m always watching the rain. And it’s sinking in now, where's my mind over there? When I am aware of my bright side but its not there. And I said, "Hey, darling", what you want me to say darling? Making me feel this way, dusting off my brain. And its sinking in now. That's the weight of the feeling
Un sourire bienveillant aux lèvres, deux pas derrière Arsinoë, Albane rajuste la lanière de son sac de premiers secours. « On revient vite, promis. » lance-t-elle à Pancho, le laissant à son repas tant qu’il est encore chaud. Elle aime cette vision de l’homme à qui on rend une part d’humanité en lui tendant la main. Il est l’un parmi tant d’autres dans Brisbane, ne sera ni le premier, ni le dernier de la soirée. Les deux femmes ont encore du travail ce soir, à défiler dans les rues pour aider leur prochain. Cela ne fait pas bien longtemps que la française s’est lancée dans ce projet, pas longtemps non plus qu’elle accompagne Arsi une fois la nuit tombée. Mais c’est l’une des rares activités qui fait sens dans son quotidien. Elle se sent utile, se dit qu’elle ne gaspille pas son temps à tourner comme un lion dans sa cage dès qu’elle passe le pas de l’appartement. Elle a besoin des distractions autres que les substances, peu importe si elle doit y sacrifier son sommeil. Elle ne sait pas quelle heure il est, s’attend déjà à ce que la nuit soit trop courte. Pourtant, elle continue, marche jusqu’au prochain spot où elles trouveront des gens dans le besoin. Les mots de la brune génèrent une moue quelque peu maussade sur son visage. La notion de fatalité a une tournure presque cynique ici. Assez chanceux pour pouvoir survivre, assez malheureux pour vivre dans la misère. Un éternel purgatoire pour la plupart. Elle aimerait entendre de jolies histoires à leur sujet, Albane, ne plus les trouver à leur emplacement habituel parce qu’ils ont fini par se sortir de la rue. C’est rarement le cas. Malgré tout, elle sourit doucement à Sisi. « T’excuse pas. La réalité a tendance à avoir cet effet. » Être idéaliste ne servait personne dans leur choix de cause à défendre. Il n’y avait pas de justice bien souvent, c’était ce que Bane en retenait. Malgré tout, peu importe combien de fois son cœur pouvait se serrer à être témoin de la misère humaine, elle n’abandonnerait son poste pour rien au monde. A se demander s’il n’y avait pas une part d’égoïsme. Mais Arsi comprenait, et l’infirmière n’avait pas les mots pour exprimer combien c’était réconfortant d’entendre un écho de ses pensées. « C’est pour ça qu’on est dehors. » Autrement dit, elles n’avaient pas besoin de rentrer tout de suite, de se dépêcher, de garder un œil sur leur montre. Elles n’avaient pas à affronter quoique ce soit, ce soir. Bane aimait se dire qu’elle rendait service plutôt que d’admettre qu’elle était la fuyarde. C’était un peu trop tard, pourtant. Arsi avait percé sa carapace mollassonne, encouragé l’honnêteté sans le savoir. Soit ça, soit la française était bien plus seule qu’elle n’oserait le dire. « Je veux pas me plaindre. Surtout quand on voit tout ce qui se passe dans la rue. » Ses états d’âme semblaient si stupides en comparaison à ces gens qui ne savaient pas quand est-ce qu’ils pourraient avoir un autre repas chaud par exemple. Presque avec de la culpabilité, Albane soupira. « C’est pas facile. J’ai voulu fuir l’Australie parce que je l’accusais de tous mes problèmes mais… c’est pas comme ça que ça marche. Tout ce que j’ai réussi à faire au final, c’est saborder ce que j’avais de bien ici. C’est de ma faute. » Elle avait sacrifié son quotidien, ses relations, détruit la confiance de ses proches. Il y avait difficilement une marche arrière pour ce genre d’erreurs. « Et toi ? Qu’est-ce qui te hante quand tu rentres ? »
Headstrong ; I found out by dealing so long with my own damn head. I′m feeling so wrong, forgotten by my own self, yeah. I'll be honest, I needed the time to know what I wanted. Whatever it is I think I'm on it, tired of running back • sheepirl.
Arsinoé Quinzel
la vilaine petite tornade
ÂGE : Trois décennies, mais l'temps c'est comme le vent; de vivre, y a qu'ça d'important. (Trente trois) SURNOM : Arsi', Sisi, Sinoé - don't call her, it's easier this way. STATUT : le radeau de la Méduse - de l'espoir à l'abandon, it comes and goes in waves. MÉTIER : illégitime d'Asclépios (medicine student - diagnostic crew, St Vincent's hospital), Hygie défibrille (volunteer paramedic) - bénévole au dispensaire, danseuse ponctuelle de cabaret et chapardeuse noctambule (l'aumône pour les pauvres) LOGEMENT : l'exil, la bohème (foyer social) - pourrait squatter ton canap' un d'ces quatre. POSTS : 121 POINTS : 380
TW IN RP : Langage vulgaire, instabilité émotionnelle, noyade, phénomènes climatiques meurtriers, gang & violence associée, meurtre, alzheimer, drogues (addiction), TCA, sexe, hallucinations.. Liste amenée à évoluer. TW IRL : Aucun, mais discutons-en.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : se déplace essentiellement à moto, ou en rollers ☼ trimballe souvent une perruche sur son épaule, Harley ☼ possède un nécessaire de secours dans son sac.. et des outils d'effraction ☼ clean depuis plus de six mois, effrayée par l'idée d'replonger ☼ aime sauter dans les flaques d'eau ☼ rêve d'une belle histoire d'amour, mais demeure convaincue que personne ne saurait la supporter ☼ joue du piano, essentiellement dans les lieux publics ☼ multi-tatouages, option longues dreads et septum en prime ☼ active aux soupes populaires et évènements communautaires ☼DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS :
Dehors, à l'abri de ses pensées étouffantes, à l'abri des murs qui lui renvoient sans cesse les mémoires de ses déboires, les béances qu'elle continue de creuser. Oui, sans conteste, c'est pour cela qu'elles arpentent les rues, échappant encore à Morphée et son cousin fétide, l'attrape-cauchemars flanqué comme la marque noire au creux de leurs mains. Dans leur malheur, en scrutant derrière les regards méfiants et la corne des chairs habituées aux intempéries, Arsinoé est persuadée qu'ils sont plus épanouis. Sans Albane à son côté, peut-être ne trouverait-elle pas le moyen de sourire, et arborerait-elle un masque impassible, terne et quelque peu gris, son teint halé perdant de sa sublime lorsque la flamme du cœur s'essouffle en sa poitrine.
Elle a promis de ne jamais abandonner; même dans le désespoir, de ne jamais foutre en l'air sa chance d'être là, sur terre. Promesse faite à elle-même, dans un trip digne d'une quasi-overdose, mais qui l'a confrontée à cette facette cabossée de sa personnalité, qu'elle refoule toujours pour rester dynamique et fidèle à sa réputation d'inarrêtable coup de vent. Elles n'ont pas besoin de rentrer, même si cela veut aussi dire repousser l'inévitable échéance qui consiste à s'affronter soi-même. - Je sais.. ça fait culpabiliser. trouver le moyen de sombrer, quand d'autres n'ont pas même un toit sur la tête. Quinzel partage ce sentiment, ce besoin de garder la tête haute et de clamer qu'il y a pire, qu'elle n'a nul besoin que quiconque s'attarde sur son sort. Pourtant, leurs problèmes sont réels; n'en déplaise aux autres, car rien n'est comparable, finalement. Leur "aisance" de vie ne remet pas en cause la force ni la véracité de leurs préoccupations, encore moins le sérieux nécessaire au traitement de leurs tares. - Mais t'es revenue. souligne-t-elle, comme dans l'idée qu'elle finira, un jour ou l'autre, par affronter ses démons, boucler la boucle et résoudre les équations laissées en cours par son départ. - Si t'es partie.. Quelque part, c'est que t'en avais besoin. elle ne connait pas tout le background, mais parle plutôt par comparaison, étant une habituée des fuites inopinées, se retrouvant ici et ailleurs, forgeant un curriculum de travers qui se résume par - j'ai vécu, fait des erreurs, essayé et foiré, mais j'avance toujours. - T'as peut-être même chopé un peu de recul en t'éloignant.. Et tu pourras réparer, ou te pardonner pour les choses qui ne dépendent plus de toi. autant de conseils que la bahamienne devrait utiliser, mais dont elle ne fait rien personnellement. Certaines plaies sont encore trop exposées, trop fraiches pour cicatriser.
- Le silence. clame-t-elle dans un souffle, tant il l'oppresse de son caractère assourdissant; - les visages des gens qui ne sont pas restés, que j'ai fait fuir, pour qui j'ai pas été suffisante. le dernier en date lui brûle la gorge, et crame ses espoirs australiens comme un véritable feu de broussailles. Encore une fois, heureusement qu'Albane est à son côté. - Et toutes les p'tites voix dans ma tête qui me murmurent comment oublier, comment flotter loin de mes soucis.. C'est peut-être ça, le pire. la flasque de rhum, toujours prête dans son sac, pourrait en témoigner; son sevrage est à demi-mort, et cette sortie est exactement ce qu'il lui faut pour éviter une chute libre. - J'ai peur d'être seule, et c'est pas parce que je redoute la solitude. Des fois, j'appréhende même de dormir, et de me réveiller dans mon lit. alors elle opte pour l'errance, le vagabondage nocturne, à défaut de trouver mieux; elle opte pour la confidence, parce que la vulnérabilité d'Albane fait écho à la sienne, et qu'elle peut espérer l'aider à retrouver l'ascendant sur sa vie. - Mais t'sais quoi ? J'ai un peu plus de force, quand t'es là. parce qu'elle comprend, parce que tout semble plus léger à son côté, parce qu'elles partagent un fardeau, qui les lie singulièrement et leur permet de véritablement s'épauler.
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she's in the clouds, heavy and dark, waiting to fall like rain ¤ she was both love and storms of pain, all heartbeats and hurricanes .•°¤ Mags.