Seul chez toi, avec ton chien, tu commençais à trouver le temps long. Tu avais donc écrit à Aubrey pour l'inviter à venir te rejoindre. C'est une personne que tu as rencontrée il y a quelques années de ça, un peu après que tu aies retrouvé ta liberté. Elle avait été là pour t'aider dans une crise de panique que tu n'arrivais pas à gérer, elle t'a aidé à te calmer, reprendre tes esprits et elle t'avait même ramené et quelque peu occupé de toi. Tu avais vite accroché avec elle, trouvant des points communs et c'est vite devenu une amie en qui tu as appris à avoir confiance, te confier et trouver un certain réconfort. Vous pouvez vraiment parler de tout, de vos peur, vos peines, des garçons et de vos bons coups comme vos mauvais coups. Depuis que tu la connais, elle a pris beaucoup d'importance dans ta vie et tu es vraiment reconnaissant de la connaître. Tu ne te verrais pas vivre sans cette amitié qui t'aide tant à aller mieux. Bref, c'est l'une de tes meilleures amies, si pas la meilleure et tu ne la remplacerais pour rien au monde. Après l'avoir contacté pour qu'elle vienne, tu as mis de l'eau à bouillir pour pouvoir préparer ce qu'elle voudra bien, que ce soit thé, café ou chocolat chaud. Tu as ensuite fait un petit ménage rapide, comme tu t'étais quelque peu laissé trainer dans la journée. Un sourire se trace sur tes lèvres quand tu entends finalement toquer à la porte. La voilà, enfin. Du moins, tu penses. Comme tu en as pris l'habitude, tu regardes par le Judas pour voir qui est à la porte et tu déverrouilles pour lui ouvrir. Hey ! J'suis content de te voir.! Tu la serres dans tes bras, ta marque d'affection étant le contact physique, puis la laisses entrer en refermant derrière elle. Tu te diriges vers la cuisine qui se trouve dans le même air ouvert que l'entrée et le salon. Veux-tu quelque chose à boire, que ce soit chaud ou froid, j'ai de la variété. Sans attendre sa réponse, tu prépares déjà un café. Vu comment t'as très mal dormi, tu vas avoir besoin de caféine pour tenir réveiller et non être un hôte merdique qui s'endort sur le canapé.

Peace of mind are there ? / octobre 2024

Passer du temps avec Tulio est presque devenu un rituel pour toi, presque aussi important qu’avec ton frère, mais pour différentes raison. Tu sais qu’il y a des moments pour lui où il ne va pas tout à fait bien, qu’il a besoin de parler ou simplement voir des gens. Sachant qu’il a besoin d’avoir de la compagnie pour ne pas sombrer dans ses tourments, tu te portes toujours disponibles pour lui afin de faire tout en ton possible pour le sortir de ses vieux démons. Ironique en même temps, sachant comment tu peux avoir de la difficulté à sortir, toi-même, de ta coquille. Mais pour ton frère et tes amis, tu es capable de venir une autre personne. Pouvoir arriver à faire en sorte qu’ils sortent leur tête de l’eau lorsqu’ils en ressentent le besoin est quelque chose de très important pour toi, au point où tu peux t’oublier. Et c’est ce qui arrive avec Tulio… Dès lors qu’il t’as proposé de venir chez lui, tu n’as pas hésiter à lui répondre de façon favorable, espérant néanmoins que ses frères ne soient pas là. Tu sais que Tulio habite chez ses parents depuis quelques temps et tu sais que Tomas et Mikael font leur possible pour aller rendre visite à leur frère le plus souvent possible. Toi là-dedans? Tu n’est pas des plus à l’aise, surtout avec Mikael, qui te rends assez timide, plus qu’à l’habitude, te faisant même parfois perdre tes mots. Alors oui, t’as l’espoir de pouvoir passer la soirée seule avec Tulio à parler de tout et n’importe quoi, à rire et à blaguer comme ils vous arrivent souvent de le faire.

Arrivant devant chez lui, t’essayes de voir par la fenêtre si quelqu’un d’autre si trouves, mais tu ne remarques que ton meilleur ami et ça te fait sourire. Une grande inspiration plus tard, trois coups ont été donnés à la porte et ta petite tête blonde préférée t’ouvres la porte. « Comment tu vas? » réponds-tu en le serrant à ton tour dans tes bras. « Tu n’as pas eu d’autres crises, j’espère? » Toujours aussi prévoyante, tu te débarrasses de ta veste et tes chaussures que tu places délicatement près de la porte, avant de le suivre dans la cuisine. « Un thé s’il te plaît, Tu as toujours mon chaï.? » Il sait comment tu pourrais tuer pour une bonne tasse de thé chaï. Les coudes sur le plan de travail, ton menton qui repose sur tes poings, tu regardes Tulio d’un air suspicieux. Est-ce qui se passe quelque chose ou t’a-t-il simplement envie pour ne pas être seul? « T’es seul à la maison? » Zieutant délicatement autour de toi, tu finis par le regarder de nouveau, préparer son café et ton délicieux thé.

[ @Tulio Oliveira ]

PAR ALCARA.

Aubrey est une femme si qui tu peux toujours compter quand tu as besoin et que tu affectionne beaucoup. Tu ne sais pas comment tu aurais réussi à passer au travers de ce que tu as vécu, et que tu vis encore aujourd'hui, sans son aide si précieuse. Chose certaine, tu lui es très reconnaissant et tu espère qu'elle a conscience qu'il n'y a rien que tu ne ferais pas pour elle. Si tu peux l'aider comme elle le fait avec toi, il est certain que tu le feras. Mais pour l'instant, c'est plus elle qui t'aide que l'inverse. Mais si le moment vient, tu le feras.

Tu l'accueil avec grand plaisir, lui offrant une étreinte comme tu en as l'habitude. Non, ça va. La dernière date d'il y a quelques jours, Heureusement, en un sens. Mais sinon, ça va. Elle te connait, elle sait que tu es porté à faire des crises de panique quand les souvenirs décident de te tourmenter. C'est la joie de ton stress post traumatique ça. Tu travailles là-dessus, mais même après quelques années, ça continue de te hanter. Après, c'est compréhensible, non ? Tu passes à autre chose en lui offrant à boire. Un rire s'échappe de ta personne à la question d'Aub. Tu fais toujours certain d'avoir son thé quand tu l'invite chez toi, peu importe où tu es. Bien certainement ! J'en ai laissé ici, chez moi et même chez mes frères pour être certain d'en avoir. Dis-tu en riant. Tu versé donc de l'eau chaude dans une tasse après y avoir mis une poche de thé chaï. Tu mets ensuite le minuteur pour un petit cinq minutes. En attendant, tu t'appuie contre le comptoir en regardant ton amie. Oui, mes parents travaillent et bah... Mes frères aussi. Ya que moi qui fous rien de ma vie. Cela étant dit avec humour, bien-sûr. J'ai conscience que je fais rien, pas de job, pas d'étude, mais on me répète bien assez souvent que j'ai pas à m'en faire avec ça, que ça arrivera quand je serai prêt. Alors j'ai arrêté de m'en faire avec ça.

Peace of mind are there ? / octobre 2024

Tu t’inquiètes pour ton ami, sachant que ce qu’il a vécu dans le passé est quelque chose d’assez éprouvant pour n’importe qui. L’avoir retrouvé, alors que tu ne le connaissais pas du tout, et le voir dans cet état d’esprit hors de son contrôle tu as mis dans tous tes états. Certes, ce fut grâce à cet événement que vous vous êtes rencontrés, mais à avoir choisi, tu aurais préféré le rencontrer dans d’autres circonstance. À croire que tu rencontres les personnes qui prennent une grande place dans ta vie, d’une façon peu orthodoxe. Quoi qu’il en soit, désormais vous savez que vous pouvez compter l’un sur l’autre en toute circonstance et aujourd’hui, tu as l’impression que tout va bien, du moins, c’est ce qu’il prétend.

Ton thé chai en préparation, tu soupires, ne connaissant pas totalement la signification de cette action. Est-ce parce que tu aurais espéré pouvoir voir Mikael, voire Tomas, puisqu’il faut l’avouer ils sont un délice pour les yeux, ou est-ce plutôt un soupire de soulagement ? Après tout, Mikael n’en rate jamais une pour te taquiner sur le crush que tu as sur lui et si lui, ça l’amuse, toi ça te rend encore plus nerveuse, timide. « Tant mieux. On va pouvoir parler de tout ce qu’on veut sans retenue et vérifier nos arrières. » Tu as pleinement confiance en Tulio, mais lorsque ses frères sont dans les environs, tu n’es pas pleinement toi. « CLIC » cliché de ton meilleur ami pris sur le vif avec ton appareil photo qui ne quitte jamais ton cou, tu lui souris de toutes tes dents, fière de ce que tu as fait. Tu as toujours adoré prendre des photos des autres à ton insu et ça ne changera pas. « Tu devrais être mannequin. » lui dis-tu en regardant ton écran. « Regarde ! » Tu décroches ton appareil du cordon qui le retient et lui prête ton appareil. « Hors de question de supprimer la photo, j’te préviens. » continues tu en fronçant les sourcils, le menaçant même avec ton doigt.

[ @Tulio Oliveira ]

PAR ALCARA.

Tu adores sa compagnie, ça tu dois l’avouer. Tu aimes bien la paix d’esprit et le bien être qu’elle t’apporte juste à être présente à tes côtés. À croire qu’elle a un pouvoir magique ou quelque chose du genre. En tout cas, tu ne t’en plaindras pas, ça c’est certain. L’entendant soupirer, tu penches légèrement la tête sur le côté en la regardant d’un air curieux. Qu’est-ce qui la fait soupirer de la sorte ? Le fait d’être seule avec toi qui la soulage ou bien aurait-elle aimé que tes frères soient là ? Tu ne saurais dire, mais elle enchaîne sur du positif en approuvant le fait d’être seuls et pouvoir parler comme vous voulez. Ça, ça te plait. Tu aimes pouvoir parler de ce dont tu as envie sans te faire chier à surveiller tes paroles pour ne pas qu’elles se retournent contre toi avec tes frères. Tu les adores, vraiment, mais parfois, comme tous bons grand-frères, ils te font chier à mettre leur nez où ils n’ont pas affaire. Encore heureux. Ça fait du bien de parler sans se soucier comme ça, non ? Tu te doutes bien qu’elle est du même avis que toi. Sinon, elle ne l’aurait pas mentionné, logiquement. Lorsque tu entends le déclic de son appareil photo, tu arques le sourcil en riant légèrement. Tu commences à être habitué avec elle, des photos prises sur le vif de la sorte. Ça te prend toujours autant par surprise, parce que tu ne sais jamais quand elle va le faire, mais ce n’est pas pour te déplaire. Ton rire s’accentu quand elle te dit que tu devrais être mannequin. Tu ne sais pas si tu aurais l’étoffe de l’être en toute honnêteté. Si c’est pour toi, avec plaisir. Tu prends l’appareil quand il t’est tendu et observe la photo en question. C’est vrai qu’elle a tout un talent pour s’y prendre. Réussir à avoir une photo aussi bien prise sans demander à la personne de poser, il faut avoir un certain talent pour. T’inquiètes, je ne supprimerai pas ton œuvre. Tant que tu t’en sers pas contre moi d’une quelconque façon. Tu lui fais un clin d'œil en faisant mine de mordre son doigt avant de lui rendre l’appareil. Tu te tournes ensuite en entendant le minuteur pour retirer la poche de thé de sa tasse et tu le lui tends avec un sourire. Tenez mademoiselle, votre breuvage est prêt. Tu attends qu’elle prenne la tasse pour pouvoir prendre la tienne et te diriger au salon. Tu te poses donc sur le canapé, l’invitant à te rejoindre. Et puis, qu’as-tu de bon à me raconter?