Lorsqu'il s'était mis sur ses genoux pour se retrouver à ses côtés, Chris avait bien senti toute la détresse qui habitait son amie. Il avait laissé sa main glisser vers celle d'Hadley dans un geste d'apaisement et d'excuse par rapport à sa réaction première qui n'avait été guidée que par l'effet de surprise d'une telle révélation. Le journaliste s'en voulait mais il fut soulagé de sentir les doigts de la procureure venir se glisser tout aussi naturellement entre les siens, signe qu'elle acceptait ce geste de réconfort et d'excuse de sa part. Cela lui permis de s'ouvrir à son tour et de lui expliquer pourquoi il ne porterait pas de jugement par rapport à ce qu'elle avait pu vivre et traverser dans son passé mais il comprenait bien mieux pourquoi elle avait eu ce pressentiment et ces avertissements qu'elle lui avait dit lorsqu'elle avait décidé de lui confier cette enquête. Sa peur était tout à fait légitime et elle avait sans doute déjà dû faire face à de terrible réactions d'autres personnes lorsque celles-ci apprenaient ce qu'elle avait pu faire. Mais au lieu de faire fuir Chris, cela lui donnait encore davantage envie d'être auprès d'elle afin de la soutenir aussi longtemps qu'elle en aurait besoin... Alors lorsqu'elle releva enfin les yeux sur lui, il lui fit la promesse d'être là pour elle et que rien ni personne ne pourrait changer l'opinion qu'il s'était déjà fait d'elle. Chris ne resta que quelques secondes ainsi, noyé dans le bleu magnifique des yeux d'Hadley, mais celles-ci avaient l'air de tourner au ralenti, comme si quelqu'un d'extérieur avait appuyé sur un bouton arrêt sur image dans le fil de leur vie respectif, mais il finit malgré tout par avoir une terrible appréhension. Une peur de ce qu'elle pourrait dire ou de ce qui pourrait se passer ensuite alors il se releva en tentant de se reprendre. Cependant, il ne pouvait pas l'abandonner ici, pas après ce qu'elle venait de lui dire, et il lui proposa naturellement de la raccompagner chez elle. Il tira légèrement sur sa main pour lui indiquer qu'il souhaitait qu'elle se relève et l'aider dans la démarche jusqu'à ce qu'elle se tienne juste devant lui, à quelques centimètres seulement de son corps.

Chris sentait toujours le délicieux contact de ses doigts entremêlés à ceux de son amie ainsi que son regard pénétrant qui semblait sonder le fond de son âme, jusqu'à ressentir une nouvelle appréhension lorsqu'il vit ses lèvres s'entrouvrirent pour enfin reprendre la parole. ”J’accepte que tu me raccompagne seulement si tu viens terminer les sushis avec moi à la maison.” Le journaliste n'avait pas su à quoi s'attendre à cet instant et il sourit à sa proposition qui était honnête et correcte. Bien sûr qu'il acceptait son invitation même s'il n'arriva pas à le formuler sur l'instant. ”Je n’ai pas le goût d’être seule ce soir…” ajouta-t-elle d'une voix faible tel un aveu alors que Chris sentit également une pression supplémentaire sur sa main. Il ne réfléchit pas davantage et vient aussitôt combler les quelques centimètres qui les séparaient encore pour venir coller son corps tout contre le sien au même instant où il fit glisser son autre main dans son dos afin de la prendre dans ses bras et lui offrir ce réconfort qui semblait lui manquer. "D'accord" lui souffla-t-il doucement à proximité de l'oreille alors que leurs têtes étaient toutes proches l'une contre l'autre. Bizarrement c'est à ce moment précisément que Chris aurait aimé faire un arrêt sur image car l'instant ne dura pas assez longtemps à son goût lorsqu'il sentit qu'Hadley relâchait sa main et entreprit de se pencher en avant afin de remettre ses escarpins. La scène le fit sourire lorsqu'il la vit tanguer quelque peu dans la manoeuvre avant qu'elle ne vienne prendre appui directement sur lui afin de l'aider, laissant reposer son postérieur tout contre la jambe du journaliste. La situation pourrait laisser porter à confusion, mais loin d'avoir la moindre pensée obscène à son égard, il lui posa cependant une main dans le bas du dos dans l'unique but de l'aider davantage à garder l'équilibre. Puis il la regarda se redresser et ranger les plateaux de sushis, Chris était resté un instant interdit comme subjuguer par cette femme qui décidément lui plaisait encore plus maintenant qu'elle s'était ouverte à lui. Une femme forte et indépendante mais qui avait aussi ses blessures et ses faiblesses, un peu comme lui... ”Tu m'avais promis de manger avec moi...” Chris reprenait contact avec le présent lorsqu'elle s'était de nouveau adressé à lui tout en le regardant. "Et je tiens toujours mes promesses..." lui répondit-il aussitôt avec un large sourire, sa réponse valant pour celle-ci comme pour les autres promesses qu'il avait déjà pu lui faire. Le journaliste avait des défauts, comme tout le monde, mais revenir sur sa parole n'en faisait aucunement parti, c'était un homme d'honneur qui mettait tout son cœur à dire ce qu'il pense et à faire ce qu'il dit.

"Attends..." lui dit-il alors qu'il la voyait se charger d'autres affaires "Je ne me vois pas porter ton sac à main mais je peux au moins t'alléger de ça" ajouta-t-il en lui prenant le sac contenant leur repas avant qu'ils ne prennent la direction de la porte pour sortir du bureau. Pendant le trajet pour sortir du tribunal, Chris était resté légèrement en retrait afin d'éviter que les personnes qu'ils seraient amenés à croiser puissent éventuellement penser qu'ils étaient ensemble. Les rumeurs pouvant aller parfois tellement vite, et d'autant plus sur le lieu de travail... Cependant, il ne pouvait pas nier non plus qu'il avait apprécié de la voir se déambuler à quelques mètres devant lui, se demandant si sa démarche sensuelle était accentuée par le fait qu'elle aimait flirter ou si c'était uniquement les effets secondaires de l'alcool ingurgité un peu plus tôt. Chris l'avait accompagné ensuite jusqu'à sa voiture pour l'emmener chez elle. Hadley lui avait alors indiqué l'adresse et celle-ci n'était heureusement pas très loin vu qu'elle se trouvait dans le même quartier que le tribunal. Ils étaient donc arrivés à destination à peine quelques minutes plus tard vu qu'il n'y avait eu aucun problème de circulation à cette heure-ci. Il l'avait suivi jusqu'à la porte de son appartement, curieux de voir dans quel environnement pouvait bien vivre son amie. Lorsqu'ils entrèrent à l'intérieur, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était ébloui à la fois par la grandeur et le style de son domicile. L'appartement était vaste et plutôt luxueux, quelque part il y avait de nombreuses similitudes avec le confort de la villa familiale où il s'était installé. Il espérait juste que cela ne soit pas un critère important et qui régissait la vie de la procureure. Puis après avoir observé les lieux rapidement, il se tourna à nouveau vers elle "On s'installe où ?" lui demanda-t-il en soulevant le sac contenant les sushis qu'elle avait commandé pour eux.

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Chris n’avait pas répondu à ta demande de venir terminer votre repas chez toi, dans ton condo. Ce sourire qui prit place sur ses lèvres semblait être une réponse positive, mais tu avais compris dans la vie qu’il ne fallait pas prendre pour acquis quoi que ce soit si ce n’était pas dit. C’est donc la raison pour laquelle tu lui demanda de ne pas te laisser seule ce soir-là. Tu avais besoin d’une présence, de réconfort. Tu avais peur de ce qui pouvait arriver si tu rentrais seule et que tu te mettais à ruminer ton passé. Tu avais l'impression que l'envie de repartir pourrait revenir et ce n’était pas ce que tu voulais. C’est alors qu’il s’avança d’un pas ou deux et qu’il te prit dans ses bras. Tu levas les tiens pour t’agriper à lui si fort que tu pouvais sentir sa cage thoracique se soulever et baisser au rythme de sa respiration. Tes genoux menaçaient de se dérober sous ton poids à tout moment. La vulnérabilité était en train de s’emparer de tout ton corps et ton esprit, mais tu n’étais pas sûre de l’apprécier. Tu n’étais pas habituée de ne pas avoir le contrôle et ça te faisais peur de voir qu’il n’avait fallu que de parler de ton passé pour avoir l’impression de vaciller. "D'accord" Un léger frisson parcouru ta colonne vertébrale lorsque tu sentis son souffle contre la peau de ton cou ainsi que le lobe de ton oreille. Tu n’avais jamais vu plus qu’une amitié avec Chris, mais en cet instant même, tu n’avais qu’une envie et c’était que cette étreinte ne se termine jamais. Ce fut toutefois toi qui la brisa pour remettre tes escarpins et commencer à rassembler ce que tu devais ramener chez toi. L’éventualité de te retrouver seule avec Chris dans ton appartement, dans ton intimité, te faisait plaisir. Tu savais que ce soir-là vous vous apprêtiez à briser une barrière que vous vous étiez mise et cette sensation de commettre un geste interdit te procurait un certain plaisir, comme si tu étais de retour à ton adolescence lorsque toi et Samuel vous vous retrouviez dans les bois en secret, avant même d’annoncer votre relation à vos parents. "Et je tiens toujours mes promesses..." Un sourire prit place sur tes lèvres à ses paroles. Tu avais de la difficulté à faire confiance, mais tu ne demandais que quelqu’un qui soit capable de te montrer comment faire. Tu avais de la difficulté à croire que les gens pouvaient être encore honnête de vos jours, étant habituée à côtoyer criminel et victime. Tu n’arrivais plus à donner accès à ton coeur aux autres, ayant peur d’être blessé, mais tu devais te rendre à l’évidence que tu te blessais souvent toi-même. "Attends… Je ne me vois pas porter ton sac à main mais je peux au moins t'alléger de ça" Il t’enleva le sac contenant votre repas de tes mains avant que vous vous dirigiez vers la sortie du palais de justice. Chris restait en retrait et tu appréciais sa délicatesse. Bien qu’à cette heure il n’y avait plus vraiment personne dans le bâtiment, tu ne tenais pas à ce que tes collègues croient qu’il se passait quoi que ce soit entre toi et lui.
La route de ton lieu de travail à ton appartement n’avait pas été bien longue. Tu avais acheté un condo luxueux dans un bâtiment du même quartier que le palais de justice pour plus de praticité. L'ascenseur vous avait mené jusqu’au cinquième étage, là où tu demeurais depuis ton déménagement à Brisbane huit ans plus tôt. Tu ouvris la porte, t’engouffras à l’intérieur et enleva tes souliers d’un geste un peu maladroit. "On s'installe où ?" Tu releva le regard vers Chris et lui pointa le salon. ”Sur la table basse du salon. Nous serons plus confortable que dans la cuisine.” Tu te dirigeas alors vers le cellier tout vitré qui séparait la cuisine de la salle à manger. Tu pris une bouteille de blanc et te dirigeas par la suite à la cuisine pour prendre deux coupes à vin dans le haut d’une armoire. Tu rejoins Chris dans le salon et ouvrit la bouteille avant de verser deux verres. Ils étaient probablement un peu trop plein, mais tes gestes n’étaient pas précis, ralentis par l’alcool. Tu lui tendis le sien avant d’attraper ton téléphone et de mettre sur les haut-parleurs bluetooth qui étaient camouflés un peu partout dans ton appartement cette playlist du groupe Vitamin String Quartet. Ils jouaient des chansons connues normalement plus pop avec violoncelles et violons. Ça donnait une ambiance plus calme, un peu feutré dans ton appartement où la lumière était très jaune pour donner un peu de chaleur dans ton environnement. Tu t’assis sur ton grand sofa en forme de L blanc et attrapa un des plateaux de sushi que Chris avait posé sur la table basse pour le mettre sur le sofa entre toi et lui. Tu avais replié une jambe du mien que tu pouvais avec ta jupe fuseau pour te retrouver face à lui. ”Tu t’imaginais que j’habitais dans un endroit du genre ?” Tu voulais savoir quelle opinion Chris pouvait bien avoir de toi et du type d’environnement dans lequel tu pouvais habiter. Tu prends un sushi, le mets dans ta bouche lentement, ne quittant pas le visage de l’homme du regard. Tu étira légèrement le pied qui était toujours au sol pour avoir un contact avec celui du Logan. Depuis qu’il avait prit ta main dans ton bureau, il avait fait tomber une barrière entre toi et lui et maintenant, tu avais envie d’avoir un constant contact, aussi minime soit-il.

Chris était entré dans l'appartement de son amie en même temps qu'Hadley et avait été aussitôt subjugué par celui-ci. Même s'il n'y avait jamais vraiment réfléchi, il ne s'attendait pas à tomber sur un condo aussi spacieux, niché au cinquième étage d'un immeuble. Il avait rapidement fait un tour d'observation avant de se retourner vers elle et de l'observer en train de retirer à nouveau ses escarpins du mieux qu'elle le pouvait. "Oh désolé, j'aurais peut-être dû retirer mes chaussures également" Et avant même qu'elle ne lui réponde, il retourna à nouveau dans le hall d'entrée afin de retirer également sa paire en cuir noir après avoir mis un genou à terre à ses côtés afin de pouvoir en défaire les lacets, l'une après l'autre. Pendant l'opération, il ne pouvait s'empêcher de regarder également Hadley qu'il trouvait vraiment chic dans sa tenue. Puis il lui demanda finalement où ils devaient s'installer afin de pouvoir y déposer le sac contenant les plateaux de sushis. ”Sur la table basse du salon. Nous serons plus confortable que dans la cuisine.” Hadley lui avait indiquer l'endroit où s'installer alors qu'elle partait s'affairer à autre chose de l'autre côté de la pièce. Chris s'était donc tout naturellement dirigé vers le salon où il découvrit un grand sofa en forme de L ainsi qu'une large table basse sur laquelle il déposa le sac qu'il tenait depuis tout à l'heure. Alors qu'il s'affairait ensuite à sortir les plateaux de sushis pour les déposer sur la table basse, il pouvait entendre des bruits de verres qui s'entrechoquaient, lui indiquant probablement qu'Hadley était partie leur chercher de quoi accompagnait leur repas. Repas dont les effluves remontaient délicieusement aux narines du journaliste après qu'il était ouvert les deux plateaux à leur disposition. Puis il s'installa en se laissant à moitié tombé dans le sofa avant de pousser un grand soupir de satisfaction. Celui-ci était encore plus agréable que le canapé qui se trouvait dans le bureau de la procureure alors que ce dernier était déjà plus que confortable. En effet, il ne pouvait pas renier les paroles de son amie qui lui avait indiqué qu'ils seraient bien mieux installés dans le salon. Chris observa ensuite Hadley revenir avec une bouteille de vin et deux verres qu'elle remplit visiblement bien plus que nécessaire. "Hola, doucement !" Lui dit-il d'un ton amusé tout en posant sa main sur celle d'Hadley afin de la retenir sur son geste. "Faut quand même que je sois en capacité de rentrer chez moi après..." ajouta Chris avec un large sourire lorsqu'elle lui tendit sa coupe et qu'il la récupéra en main, effleurant les doigts de son amie au passage. Puis il but une gorgée de son verre de vin tout en l'observant sortir son téléphone afin de mettre un fond sonore à l'ambiance de leur soirée. Des notes de violoncelles remplirent rapidement l'atmosphère tout autour d'eux avant qu'elle ne vienne s'installer à son tour dans le sofa, pas très loin de lui. Hadley avait attrapé un plateau de sushi pour le placer directement entre eux, avant de replier l'une de ses jambes afin de pouvoir faire face au journaliste. Chris s'était également tourné légèrement vers elle, en prenant appui avec son coude sur le dossier su sofa. ”Tu t'imaginais que j'habitais dans un endroit du genre ?” lui demanda-t-elle finalement.

"Pour être honnête, je n'y avais pas forcément réfléchi jusqu'à maintenant. Et je ne pensais pas me retrouver ici un jour..." commença-t-il à lui expliquer alors qu'il l'observait prendre un sushi sur le plateau et prendre le temps de le savourer tout en le regardant. Il ne savait pas pourquoi mais cette image le troubla. Pouvoir observer les lèvres de son amie en mouvement, juste à côté de lui, tout en le regardant intensément lui donnait l'envie d'être à la place de ce simple met afin de pouvoir goûter à ces lèvres qui l'attirait. Ses pensées le firent rougir bien malgré lui, il entreprit alors de retirer sa veste qu'il avait gardé depuis tout à l'heure pour justifier son "coup de chaud" en la posant un peu plus loin sur le sofa derrière lui avant de reprendre la parole. "...Mais j'aime bien. C'est sophistiqué et moderne. Cela me rappelle l'intérieur de la villa familiale..." Pourquoi n'arrivait-il pas à dire "sa" villa alors qu'elle était à lui depuis de nombreuses années ? Sans doute car il ne se l'était jamais vraiment approprié alors qu'en disant cela, il gardait certainement toujours ce lieu comme celui de sa famille qui avait été détruite par ce drame il y avait quinze ans et dont il n'avait vraiment fait le deuil. Même si elle ne lui avait pas demandé pourquoi il avait pris la fuite il y a quinze ans, c'était un tourment familial qu'il serait peut-être en capacité d'expliquer à Hadley un jour, lui aussi vivant avec un fantôme du passé. "... en plus les couleurs sont presque similaires..." ajouta-t-il avant qu'il ne soit coupé par un léger contact qu'il sentit au niveau de son pied. Il était trop installé dans le canapé pour avoir le champ de vision afin de regarder celui-ci mais il avait l'impression qu'Hadley venait de coller la pointe de son pied au sien, provoquant ainsi un léger palpitement de son coeur. Afin d'en avoir le coeur net, il se redressa afin de pouvoir saisir à nouveau sa coupe de vin, buvant une nouvelle gorgée tout en constatant que le pied de son amie était bien collé contre le sien. Chris aurait pu reculer le sien à cet instant mais il n'en fit rien, gardant encore en tête le délicieux sentiment qu'il avait ressenti en la prenant dans ses bras tout à l'heure. Un simple geste amical de tendresse et de compassion mais qui avait été accompagné d'un sentiment de plénitude auquel il ne s'était pas attendu. Sans doute cela était-il un simple geste de tendresse de sa part montrant uniquement qu'elle avait besoin de sentir la présence de quelqu'un à ses côtés. Il n'y avait donc rien de méchant là-dedans. Chris reposa ensuite son verre et se réinstalla comme il l'était juste avant. "Qu'est-ce que je disais déjà ?" même s'il ne voulait rien laisser paraître, il était troublé et sa question l'avait trahi en perdant aussi facilement le fil de la discussion avant de se reprendre. "Ah oui... en tout cas j'aime bien ton intérieur !". Il prit également un sushi afin de se remplir un peu l'estomac et compenser les quelques gorgées de vin qu'il avait déjà ingurgiter depuis qu'ils s'étaient installés dans le salon. "En tout cas, merci de m'avoir invité" En s'exprimant à nouveau, Chris avait laisser sa main droite venir se poser sur l'avant-bras gauche d'Hadley qui reposait sur le sofa afin de lui exprimer "physiquement" sa gratitude. Un simple geste tendre et amical afin de lui montrer qu'il était là pour elle, pour la soutenir, comme elle en avait exprimé le besoin plus tôt.

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"Oh désolé, j'aurais peut-être dû retirer mes chaussures également" Tu ne réagis pas vraiment à ses mots puisqu’il était déjà en train de les retirer lorsque tu te retournas pour lui répondre. Qu’il ait ses chaussures ou non ne te préoccupais pas vraiment, tu enlevais les tiennes seulement parce que tu n’en pouvais plus des escarpins lorsque le soir arrivait. Tu devais également avouer qu’avec l’alcool et la fatigue, tes pieds avaient tendance à vouloir gonfler et que tes souliers devenaient très inconfortables. Après tout, tu n’étais plus dans la jeune vingtaine et tu devais assumer que ton corps avait des réactions qui trahissait parfois le fait que tu avais traversé la barre de la quarantaine. Lorsque tu allas t’installer sur le sofa avec la bouteille que tu avais sélectionné dans ton cellier et les deux coupes, tu entrepris de les remplir sans te préoccuper de la quantité de liquide que tu mettais à l’intérieur. La main de Chris t’arrêta avant que tu ais le temps d’en mettre autant dans la sienne que dans la tienne. La chaleur de sa peau contre la tienne remonta le long de ton bras. "Hola, doucement ! Faut quand même que je sois en capacité de rentrer chez moi après..." Ses doigts qui effleuraient les tiens te donnaient le goût d’avoir encore plus de contact physique avec lui. Ton regard se riva dans le sien, un sourire espiègle prit place sur tes lèvres alors que tu prenais une gorgée de ton verre. ”Qui a dit que tu devais retourner chez toi ?” Tu n’avais jamais pensé à Chris de cette manière avant ce soir-là. Votre relation avait débuté par du professionnalisme, ayant évolué tranquillement vers l’amitié. Tu appréciais l’homme que tu avais devant toi, aimant la manière qu’il avait de tenter de te provoquer, mais tu n’avais jamais cru que ça irait plus loin. Pourtant, en cette soirée d’aveux difficiles, tu avais besoin de le savoir présent, tu avais envie de sa chaleur, d’être en contact constant avec lui. Tu savais que tu allais probablement traverser une ligne qui existait jusque-là et qui avait été mise en place tout naturellement, mais tu ne voulais pas penser aux conséquences que tes gestes et tes paroles pourraient avoir sur vous deux en cette soirée. Tout ce que tu savais, c’était qu’il t’avait écouté, qu’il ne t’avait pas jugé et qu’il était encore présent. C’était tout ce dont tu avais besoin pour l’instant. "Pour être honnête, je n'y avais pas forcément réfléchi jusqu'à maintenant. Et je ne pensais pas me retrouver ici un jour..." Tu n’avais jamais vraiment cru qu’il passerait une autre porte que celle de ton bureau également. Toutefois, tu le regardais là, sur ton sofa et tu ne pouvais t’empêcher de penser que ça ne te faisait pas étrange. Il avait suspendu sa phrase et alors que tu l’observais, tu sentais son regard sur tes lèvres. Tu avais beau être sous l’effet de l’alcool, tu les vis ses joues devenir rouge, la manière dont il enlevait sa veste. Tu passas tranquillement la pointe de ta langue sur tes lèvres, pour tenter de continuer la provocation. Tu aimais sentir cette tension dans l’air et faire en sorte qu’elle ne continue que d’augmenter. "...Mais j'aime bien. C'est sophistiqué et moderne. Cela me rappelle l'intérieur de la villa familiale..." Une villa ? Tu devais avouer que tu aurais plutôt pensé que Chris habitait dans un appartement de journaliste un peu bordélique, avec des papiers un peu partout, mais tu étais consciente que ce n’était qu’un vilain cliché imposé par le cinéma. ”... en plus les couleurs sont presque similaires…” Tu n’écoutais qu’à moitié ce qu’il te disait, occupée à tenter d’imaginer comment tu pouvais te rapprocher de lui sans que le plateau de sushi tombe à la renverse. Tu te maudissais de l’avoir mit entre vous et de ne pas l’avoir laissé sur la table. Il se redressa pour prendre une gorgée ou deux de sa coupe. Tu sentais qu’il était déboussolé du contact de ton pied contre le sien. "Qu'est-ce que je disais déjà ? Ah oui... en tout cas j'aime bien ton intérieur !" Tu prenais un malin plaisir à savoir qu’il avait de la difficulté à suivre le fil de ses pensées. Tu étais passablement sous l’effet de cette bouteille que tu avais descendu pratiquement toute seule dans ton bureau, cette coupe à demi-bu depuis que vous étiez arrivé, mais tu te sentais en pleine possession de tes moyens pour ta part. ”Merci. Si tu es propriétaire d’une villa, tu dois trouver mon appartement doit te sembler bien petit.” Alors que ce n’en était pas totalement le cas pour un logement de ce type considérant que sur le premier étage tu avais salle d’eau, une vaste cuisine, salle à manger et salon. Le deuxième étage suivait avec deux chambres ainsi qu’une salle de bain complète. Mais cette partie-là, Chris ne l’avait pas encore visité. Tu entrepris de faire glisser la pointe de ton pied sur le côté de sa jambe, essayant de retrousser en même temps le bas de son pantalon pour avoir accès directement à sa peau. "En tout cas, merci de m'avoir invité" La main de Chris posée sur ton avant-bras t’avait donné la chair de poule. De plus en plus, ces petits contacts ne te suffisaient plus. ”Et merci à toi d’être venu.” Tu pris une autre gorgée de ton vin avant de te lever sans avertissement. Un léger déséquilibre s’empara de toi et tu posa la main sur la cuisse de Chris pour t’empêcher de tomber complètement à la renverse. ”Oups, excuse-moi. Viens, je vais te faire visiter le deuxième étage.” Cette proposition de visite n’était pas innocente. Tu avais bien l’intention de commencer par la chambre d’ami, de suivre par la salle de bain et de terminer dans ta chambre, cette même chambre où tu n’avais pas vraiment l’intention de le laisser ressortir par la suite. Tu te releva, faisant exprès de frôler de trop près son cou avec ton visage et attrapa sa main pour qu’il se lève et qu’il te suive d’aussi proche que tu le désirais.

A peine sa main posée sur celle d'Hadley pour la ralentir sur le remplissage de son verre suffit à provoquer une douce chaleur dans tout le corps de Chris. Sensation qui s'amplifia encore lorsqu'il laissa ses doigts glisser à nouveau de sa peau mais que cela soit remplacé par le regard brûlant et le sourire espiègle qu'elle lui adressa aussitôt après ”Qui a dit que tu devais retourner chez toi ?” Rien que ces quelques mots suffirent à lui provoquer des picotements dans le corps tout entier et une pointe d'excitation qu'il sentit naître en lui. Avait-elle réellement envie qu'il passe la nuit ici ? Etait-ce une invitation intime ou bien simplement le fait qu'elle ne voulait qu'il reprenne la route après avoir bu quelques verres en sa compagnie. Bien que son corps avait visiblement envi de plus ce soir et qu'il lui faisait comprendre par ses frissons et ce désir naissant en lui, Chris était perturbé par ce qu'il pouvait bien ressentir. Il se dit aussi que le condo de son amie était suffisamment grand pour avoir au minimum une chambre d'ami pour l'accueillir cette nuit. Il devait sans doute se faire des idées tout seul alors qu'ils s'installèrent tous les deux, côte à côte dans le sofa, uniquement séparé par un plateau de sushis. Hadley lui demandant tout d'abord ce qu'il pensait de son appartement et, alors qu'il essayait de lui répondre du mieux qu'il pouvait, il était constamment coupé par un geste ou un regard de son amie qui maintenait constamment le feu en lui. Voir sa langue qui défilait lentement sur ses lèvres juste après sa bouchée le fit se demander s'il n'était pas en train de rêver, ou que tout tournait au ralenti lors de leur tête-à-tête. La seule chose qu'il savait, c'est qu'il avait vraiment chaud et il en profita pour retirer sa veste qu'il posa un peu plus loin. Puis le journaliste essaya de reprendre le fil de la discussion en le comparant à son intérieur à lui mais il fut à nouveau coupé dans ses mots en sentant la pointe du pied d'Hadley tout contre le sien. Et bien qu'il était perturbé par celui-ci, Chris l'interpréta comme un simple geste amical de réconfort. Non, il devait se faire des idées forcément. Cela faisait de nombreux mois qu'Hadley prenait plaisir à le taquiner et le provoquer mais sans jamais qu'il n'y eut le moindre sous-entendu que cela pourrait potentiellement être plus qu'un simple jeu. Certes ils avaient déjà franchi une barrière ce soir lorsqu'il l'avait finalement prise dans ses bras pour lui exprimer son soutien et, même s'il avait ressenti un bien-être à cela et qu'il avait cru ressentir que cela était réciproque, cela n'empêchait pas que ce n'était qu'un geste amical. Après avoir passé des années à vivre seul, sans la moindre aventure, Chris avait développé une tendance à être plutôt tactile avec les rares personnes qu'il côtoyait encore et notamment les amis qu'il avait. Donc quelque part, le geste d'Hadley ne le surprit pas plus que cela et il continua alors d'échanger avec elle. ”Merci. Si tu es propriétaire d'une villa, tu dois trouver mon appartement doit te sembler bien petit” lui fit remarquer Hadley en comparant sa villa à son condo mais cela fit sourire Chris.

"Non. C'est déjà bien plus grand que ce que j'aurais pu imaginer au cœur d'un immeuble. Puis tu sais, c'est plutôt la villa qui est bien trop grande... surtout quand on est seul..." Il avait finit sa phrase en murmurant à peine ses quelques mots, comme si c'était une pensée personnelle qui lui avait échapper. Il se vengea alors sur un sushi qu'il prit afin d'approvisionner un peu son ventre qui réclamait quelque chose à ingurgiter autre que de l'alcool. Chris sentit alors le pied d'Hadley qui bougeait pour venir remonter légèrement sous son pantalon. Elle avait visiblement besoin de tendresse, alors le journaliste l'a remercia de l'avoir invité tout en lui posant la main sur son avant-bras pour lui faire comprendre qu'il était là pour elle, pour la soutenir, comme un ami se devait de le faire. Il sentit malgré tout un léger hérissement de sa peau lorsqu'il la toucha, observant une légère chair de poule qui se formait tout le long de son bras. Chris se redemanda alors s'il était possible qu'elle puisse être troublée elle aussi par les contacts naissants entre eux. ”Et merci à toi d'être venu.” lui répondit Hadley avant de boire à nouveau du vin et de se relever. Sans doute trop vite car elle perdit rapidement l'équilibre et tomba à moitié sur Chris en prenant appui sur l'une de ces cuisses, l'autre main étant posée sur le sofa. Mais c'est toute la proximité du corps de la procureure qui troubla cette fois Chris qui repensa à l'instant où il avait pu sentir le corps d'Hadley vibrant tout contre le sien. Il avait envi de retrouver ce moment et il avait naturellement mis une main en avant lorsqu'il l'avait vu tomber sur lui et celle-ci était venue épouser la hanche de la jeune femme. Son autre main, avait réussit à se poser sur le haut de son bras, tout proche de ce visage qui était si proche du sien. ”Oups, excuse-moi. Viens, je vais te faire visiter le deuxième étage.” Hadley s'excusant de sa maladresse, visiblement affectée par la dose d'alcool qu'elle avait déjà bu ce soir, et qui commençait à avoir un impact sur les faits et gestes de son amie. Malgré tout, Chris ne put retenir un frisson lorsqu'elle chercha à se relever et qu'il sentit le visage et le souffle de son amie au creux de son cou. Puis il se laissa prendre la main afin qu'elle l'aide à se redresser pour être à nouveau à côté d'elle, prêt à la suivre où elle voulait l'amener et visiblement leur destination était au deuxième étage. "Je vois, tu veux me montrer là où tu veux que je passe la nuit." lui demanda-t-il tout en gardant sa main dans celle d'Hadley qui visiblement ne semblait pas vouloir se défaire de ce contact. Après tout, pourquoi pas, si elle voulait lui montrer la chambre d'ami, il n'avait absolument rien contre. Il la suivit alors en étant juste derrière et lorsqu'ils entreprirent de monter l'escalier, il ne put s'empêcher de lui lâcher la main afin de la laisser monter devant lui et, pour être sûr qu'elle ne tomberait pas à nouveau sous les effets de l'alcool, il lui posa une main sur les hanches pour l'accompagner et la sécuriser dans sa démarche jusqu'en haut des escaliers. "Alors, où est la chambre d'ami ?" lui demanda-t-il curieux de découvrir l'intérieur de l'appartement de son amie.

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Tu n’avais jamais vraiment pensé à Chris comme un amant. Pour toi, ce flirt qui s’était établi entre vous était sans conséquence, qu’une bonne rigolade entre amis. Ils avaient ce lien professionnel que tu ne voulais pas gâcher. Chris t’était extrêmement utile dans plusieurs de tes causes et tu refusais de perdre ce coup de main parce qu’il y aurait soit un malentendu ou encore un malaise suite à une nuit avec lui. Tu ne souhaitais avoir personne dans ta vie, ayant encore Samuel d’imprégné dans ton corps, dans ton sang. Toutefois, les révélations de cette soirée t’avaient jouées dans la tête. Chris avait été parfait. Oui il s’était levé, t’avais tourné le dos et avait fait quelques pas en direction de la porte de ton bureau, mais il s’était vite repris, tentant de te rassurer, te promettant qu’il serait présent pour toi et qu’il ne te jugerai pas sur ton passé. Il avait su ouvrir cette brèche dans cette barrière de pierre que tu avais fabriqué autour de ton coeur depuis bien des années. Tu n’avais jamais parlé de tes gestes aux gens que tu rencontrais, par peur de te faire repousser. Sauf que maintenant il savait et non seulement il ne s’était pas enfui, mais il t’avait pris dans ses bras pour te réconforter. Et ce geste t’avait donné envie de plus. Tu avais besoin de réconfort, de chaleur humaine et tu n’avais pas le goût d’appeler qui que ce soit avec qui les choses n’étaient que physique. Tu avais envie que ce soit avec quelqu’un qui ne te laisserait pas tomber.
De fil en aiguille, Chris étaient rendu chez toi et vous aviez encore ce flirt, au travers de cette discussion sur vos résidences respectives qui n’était pas vraiment importantes en faites. Tu avais continué de flirter avec lui, essayant d’avoir de plus en plus de contact physique. "Non. C'est déjà bien plus grand que ce que j'aurais pu imaginer au cœur d'un immeuble. Puis tu sais, c'est plutôt la villa qui est bien trop grande... surtout quand on est seul…" Tu pouvais bien comprendre Chris. Tu étais seulement dans un condo, pas dans une villa, et tu trouvais parfois que c’était trop grand, froid et sans âme malgré tes efforts pour rendre l’endroit chaleureux. ”Tu sauras maintenant où me trouver quand tu n’auras pas le goût d’être seul.” Et pour une fois depuis que vous étiez arrivé dans ton appartement, il n’y avait pas d’arrière-pensée dans tes paroles. Parce que si tu avais pu compter sur lui jusqu’à maintenant pour tenter d’adoucir la douleur de te remémorer l’abandon de ta fille et de ton mari, tu sentais que vous alliez passer à un autre niveau dans votre amitié et que ce ne serait plus simplement cette relation qui se retrouvait que dans le cadre de ton bureau. Tu avais toutefois envie de plus, de cette chaleur humaine, de cet abandon entre deux corps qui se comprenaient sans se parler. Cette envie, en partie créer par l’alcool, mais aussi par ce besoin de rapprochement et de douceur, te poussa à te lever, à lui faire comprendre qu’il devait te suivre jusqu’au deuxième étage. Tu ne savais pas si Chris avait également envie de passer la nuit entre tes bras, mais il ne t’était pas venu en tête qu’il pouvait te repousser. "Je vois, tu veux me montrer là où tu veux que je passe la nuit." Ce sourire espiègle, que tu avais sur le visage, il ne put que l'apercevoir pendant une seconde ou deux avant que tu te retournes pour vous diriger vers l’escalier qui menait au deuxième étage. Cette impression d’abandon, la sensation de fraîcheur qui envahit ta main lorsqu’il la relâcha de fit craindre que cette envie de proximité n’était que de ton côté, mais fut vite remplacé par la chaleur qui se répandit dans ta hanche et dans ton abdomen lorsqu’il t’attrapa par la hanche. Comment en aussi peu de temps ton corps pouvait maintenant ressentir ce besoin d’être en contact avec lui ? Si tu avais eu toutes tes sens, tu aurais eu le vertige, mais la présence de l’alcool dans ton sang t’en empêchait, repoussant tous ces questionnements dans un coin de ton esprit que tu saurais bien retrouver assez vite. "Alors, où est la chambre d'ami ?" Était-il vraiment convaincu que tu le laisserais prendre le chemin de la chambre d’ami ? Tu avais pourtant l’impression d’être quand même claire dans tes signaux. Tu pointas la deuxième porte sur la gauche. ”Elle est là-bas. mais celle-la ici est beaucoup plus intéressante.” Tu entras dans la première pièce qui se trouvait sur votre gauche, allumant l’interrupteur qui actionna tes deux lampes de chevet sur ton lit. L’ambiance de ta chambre était comme le restant de ton appartement : feutré et chaleureux, dans les ton de blanc et beige. Tu te retourna vers lui, passa les mains autour de son cou, plaqua ton corps contre lui. Tu avais le visage leva vers le sien, ne demandant qu’à ce qu’il parcours le petit chemin qui restait pour que vos lèvres se touchent. ”Tu crois vraiment que je vais te laisser dormir dans la chambre d’ami ?” Ta voix était plus basse, ton souffle plus rapide et tes pupilles brillaient d’un désir nouveau pour l’homme.

”Tu sauras maintenant où me trouver quand tu n'auras pas le goût d'être seul” lui répondit Hadley alors que Chris venait de lui révéler à demi-mot qu'il devait souvent faire face à la solitude dans la grande villa familiale qu'il occupait et la parole de son amie le toucha sincèrement. S'il n'avait pas été capable de se l'avouer jusqu'à aujourd'hui, il devait bien reconnaître que sa relation avec la procureure avait pris une toute autre dimension depuis ce soir. Certes, il y avait eu un début de rapprochement à partir du moment où elle avait pris la décision de lui confier la responsabilité de cette enquête. Mais entre les premiers contacts physiques qu'il y avait eu au tribunal et la bienveillance dans leurs propos respectifs, quelque chose de bien plus intense commençait à germer en lui. "C'est gentil... et je te donnerais mon adresse pour que tu puisses en faire de même. Je suis sûr que tu seras surprise de découvrir mon intérieur également..." Sa proposition était aussi en toute amitié, la porte de sa villa lui sera toujours ouverte si jamais elle venait qu'à en exprimer le besoin à l'avenir.

La conversation suivit son cours jusqu'à ce qu'Hadley se lève et le tire à elle pour l'aider à se relever afin qu'il puisse la suivre au deuxième étage. Il avait à peine remarqué le regard espiègle qu'elle lui avait adresser lorsqu'il lui parla de l'endroit où il passerait la nuit. Il était comme attiré par la chaleur dégagée par la main de son amie qui était entremêlée dans la sienne, avant qu'il ne vienne poser celle-ci sur les hanches d'Hadley afin de l'accompagner dans la montée des marches menant jusqu'au deuxième étage. Une fois en haut, il avait eu un mal fou à décoller sa main du corps d'Hadley, gardant celle-ci sur ses hanches bien plus que cela était nécessaire, alors qu'il lui demandait où se trouvait la chambre d'ami, trahissant sans aucun doute des envies totalement contradictoires. ”Elle est là-bas. Mais celle-là ici est beaucoup plus intéressante.” lui répondit Hadley en pointant la deuxième porte sur la gauche au fond du couloir avant de s'avancer vers la première pièce à gauche. Chris sentit comme une frustration lorsque sa main glissa des hanches de son amie qui avait repris sa marche en avant, rompant ainsi le contact qu'il avait initié et dont il ressentait irrésistiblement le besoin depuis tout à l'heure. Certes il était tactil, mais il sentait bien que ce besoin dépassait le simple cadre de l'amitié et qu'il éprouvait une envie de toucher son corps et qu'elle touche le sien également. Il la suivit alors dans cette pièce qu'elle tenait absolument à lui montrer. Peut-être avait-elle une salle d'exposition comme lui pouvait avoir sur les oeuvres d'art de sa mère ? Ou une salle qui révélerait alors une passion encore inconnue de son amie qu'il continuerait de découvrir ce soir ? Sa curiosité était palpable car il ne savait pas vraiment ce qu'il allait finalement découvrir dans cette pièce jusqu'à ce qu'elle allume celle-ci, révélant une ambiance intime de deux lumières chaleureuses entourant le lit de sa chambre à coucher. Il eut un instant de surprise, légèrement interdit à l'entrée de la pièce avant qu'Hadley ne se retourne vers lui et ne viennent se coller tout contre lui en passant ses deux mains autour de son cou. Les deux siennes viennent alors se poser dans le creux de ses reins pour retrouver cet état de plénitude qu'il avait déjà ressenti au tribunal alors qu'il l'avait étreint pour la rassurer. Les moments de tendresse ne pouvant pas se refuser, il l'acceptait tout contre lui avec un immense plaisir.

”Tu crois vraiment que je vais te laisser dormir dans la chambre d'ami ?” Hadley s'était exprimée d'une voix douce, faible et apaisante tout en rapprochant son visage de celui du journaliste. A cet instant, Chris ne pouvait plus être dupe des intentions désirées par son amie. Il ne s'agissait plus d'une tendresse amicale mais d'une envie, d'un désir dont sa voix venait confirmer les signaux envoyés par son corps. Chris pouvait aisément sentir le souffle chaud d'Hadley qui avait redressé sa tête vers lui tout en le regardant avec envie. S'il ne savait pas quoi lui répondre à cet instant, il savait en revanche ce dont il avait envie et il ne put s'empêcher de fixer ces lèvres délicieuses qu'il désirait désormais ardemment. Mais oserait-il faire ce tout dernier geste ? Celui qui pourrait faire basculer leur relation d'une simple amitié à une liaison ? Voir à bien plus encore ? Un baiser qu'il n'avait plus donné à aucune femme depuis de nombreuses années. Quelques mois après sa rupture avec Cecilia, il avait essayé d'embrasser d'autres femmes, mais ceux-ci avaient été un véritable échec car il avait revu à chaque fois le visage de son ex lui indiquant ainsi qu'il n'en avait pas fait le deuil. Chris en avait conclut qu'il n'arriverait plus à franchir ce cap tant qu'il n'aurait pas mis les choses au clair avec Cecilia, chose qui n'était jamais arrivé depuis. Est-ce que cela pourrait se reproduire à nouveau ce soir et ainsi briser tout ce qu'il avait pu ressentir lors de cette folle soirée qui l'avait déjà fait passer par tant d'émotions différentes auprès d'Hadley ? Chris redoutait donc naturellement cet instant, tout comme il était bien incapable de savoir combien de temps s'était écoulé depuis le moment où Hadley était venue se coller à lui, perdu dans ses pensées tout en étant plongé dans son regard embrasé.

Son nez se frotta légèrement contre celui de son amie, venant le caresser tendrement alors qu'il la regardait dans les yeux sans oser venir poser ses lèvres sur les siennes. Il avait peur de ce qui pouvait arriver, peur de ce que cela pouvait impliquer pour eux ce soir ou pour l'avenir, peut-être qu'elle pourrait lire cette appréhension dans le fond de ses pupilles si jamais elle était encore suffisamment sobre pour s'en rendre compte et continuer de lire en lui comme dans un livre ouvert. Et si c'était le cas, alors elle pourrait également y lire toute l'envie et le désir qu'il ressentait pour elle. Tourmenté qu'il était entre deux sentiments contradictoires mais dont l'une de ses voies intérieures lui disait encore de résister. Cependant celle-ci se faisait de plus en plus discrète au fur et à mesure qu'il sentait son rythme cardiaque augmentait au fil de ses battements de cœur qui venaient gonfler son buste tout contre la poitrine de son amie. Ainsi, pendant qu'il continuait de jouer tendrement nez contre nez avec Hadley, il fit remonter sa main gauche lentement le long de sa colonne vertébrale avant de venir épouser l'arrière de sa nuque, puis de la faire glisser tendrement sur sa joue qu'il effleura de son pouce afin que les frissons lui fassent incliner légèrement la tête. C'est finalement le fait de lire le plaisir et l'envie dans les yeux d'Hadley qui le firent céder. Il se mordit les lèvres de désir avant d'incliner la tête à son tour et de fermer les yeux. Et enfin, il entreprit de venir combler les quelques centimètres qui séparaient encore leurs lèvres respectives. A l'instant même où il gouta enfin à celle-ci, il accentua la pression de sa main droite dans le bas de son dos afin de la sentir encore davantage contre son corps tout entier. Chris avait perdu toute notion de temps et d'espace en cet instant, alors qu'il lui caressait tendrement la joue en même temps qu'il savourait ce moment intime dont il avait perdu la saveur depuis si longtemps. Ce n'est qu'après l'avoir embrassé à plusieurs reprises, ayant toutes les peines du monde à se détacher de ses lèvres, qu'il ouvrit à nouveau les yeux pour la regarder. Non, il n'avait pas revu le visage de son ex en l'embrassant et cela le fit naturellement sourire. Il n'avait d'yeux que pour Hadley qui se tenait debout tout contre lui. "Tu es si belle..." lui souffla-t-il tout en la regardant tendrement alors qu'il lui remettait en même temps une mèche de cheveux derrière son oreille.

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"C'est gentil... et je te donnerais mon adresse pour que tu puisses en faire de même. Je suis sûr que tu seras surprise de découvrir mon intérieur également..." Tu hochas la tête de haut en bas pour lui signifier que tu prendrais son adresse avec plaisir. C’était la première fois que tu t’ouvrais autant à quelqu’un d’autre que Leslie, préférant prendre la décision de rester plus souvent seule, mais de ne pas courir la chance d’être blessé. Parce que tu avais réalisé avec le temps que ceux que tu aimais par-dessus tout, ceux pour qui tu étais prête à donner ta vie t’avaient été arraché d’une manière où d’une autre et tu ne voulais pas prendre le risque d’être encore une fois blessée. Toutefois, tu avais cette facilité à te confier à Chris qui te donnait le goût d’explorer un peu ce que cette amitié pouvait donner. Tu n’étais pas facile à vivre, mais tu espérais qu’il saurait s’adapter à ton tempérament, à ta réalité et à ta complexité lorsqu’il venait le temps de parler de relation interpersonnelle.
Puis, tu ressentis cette envie de faire plus ample connaissance avec Chris. Cette soirée avait été haute en émotion et cette douceur ainsi que l’écoute qu’il t’avait démontrer avait allumé cette petite flamme en toi qui avait envie de plus, de cette proximité physique qui changerait probablement tout entre vous deux, mais dont tu n’avais pas le goût de penser aux conséquences. Chris avait hésité à l'entrée de ta chambre. Il ne s’attendait pas à ce que tu l’apportes dans cette pièce et cette surprise te fit sourire. Tu adorais surprendre les autres. Tu étais Hadley Wellington, indomptable et pleine de rebondissement. Te contenter d’être comme les autres femmes ne t’avait jamais attiré. Lorsque tu avais rebroussé légèrement chemin pour coller ton corps contre celui de Chris, il répondit à ton geste et posa ses mains dans le creux de tes reins. Tu avais l’impression qu’elles étaient chaudes comme de la braise, laissant une sensation de brûlure sur ta peau. Tu avais besoin de plus, mais tu voulais voir s’il te désirait comme tu le désirais. Ton visage était tourné vers lui, à quelques centimètres de ses lèvres. Tu pouvais sentir son souffle contre ta peau, constaté que sa respiration s’accélèrait légèrement, témoignant, tu l’espérais de cette envie de faire qu’un avec toi. Il commença par frotter doucement son nez contre le sien, remonter sa main le long de ton dos. Ses gestes étaient lents, emprunt d’une tendresse à laquelle tu n’étais plus habituée. Lorsque tu ramenais un homme chez toi, c’était toujours animal, répondant rapidement à un besoin primaire avant de rapidement passer à autre chose. Non, ce n’était pas la même chose ce soir-là avec Chris qui prenait son temps avant de faire quoi que ce soit, faisait monter encore plus l’envie à l’intérieur d’elle en même temps que les frissons sur sa peau. Puis, il posa ses lèvres contre les tiennes, dans un baiser qui se voulait doux. Tu sentis tes genoux faiblirent, sans savoir si c’était si c’était l’alcool ou la sensation de Chris contre toi, mais tes bras autour de son cou t’empêchèrent de tomber. Ton souffle s’accélèrait, ton corps demandait plus. Il rompit le contact entre vos bouches en premier, t’arrachant un léger gémissement contrarié. "Tu es si belle..." Un petit sourire espiègle se peignit sur ton visage. ”Alors, c’est mieux avec ou sans la toge ?” Tu n’avais pu résister à l’envie de le taquiner, revenant sur ces paroles qu’il avait prononcées un peu plus tôt dans la soirée. Les bras encore rivés autour de son cou, tu amorças quelques pas vers l’arrière pour le faire entrer dans ta chambre et que vous ne restiez pas dans le couloir de ton deuxième étage. Tu reculas d’un pas pour retirer cette blouse noire que tu avais porté toute la journée, révélant un soutien-george en dentelle noir également. Tu ne souhaitais pas en rester au simple baiser ce soir-là et tu comptais bien le faire comprendre à l’homme qui prenait désormais place dans ta chambre. Ce même homme qui était, au début de la soirée, qu’un simple ami et collègue de travail. Tu te rapprocha de lui, colla ta poitrine contre son torse et passa tes mains sous son chandail, dans son dos pour effleurer sa peau de tes doigts. Tu repris possession de sa bouche dans un baiser qui se voulait plus fougueux, rempli de ce désir qui se faisait de plus en plus primaire, taquinant ses lèvres du bout de ta langue. Lorsque tu fermais tes yeux, tu avais l’impression que la pièce tournait autour de vous, mais tu n’avais pas le goût de te questionner sur la raison de ce phénomène. Tu t’accrochais à Chris et à la chaleur qu’il dégageait pour rester bien camper sur tes pieds et ne pas trébucher.

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Après ces premiers baisers, pendant lesquels il avait senti tout son corps ainsi que celui d'Hadley qui vibraient à ce contact doux et fiévreux à la fois, Chris avait eu toutes les peines du monde à se décoller des lèvres d'Hadley afin de l'observer à nouveau et de constater à quel point elle rayonnait. C'était un véritable rayon de soleil qui venait d'éclairer la vie et le corps tout entier du journaliste, qui n'hésitait alors pas à lui dire à quel point il la trouvait particulièrement belle en cet instant. Le petit gémissement plaintif qu'elle émit à la fin du baiser ne pouvait que la rendre encore plus désirable, montrant ainsi qu'elle avait apprécié ce moment au moins autant que lui. ”Alors, c'est mieux avec ou sans la toge ?” lui répondit-elle avec un large sourire taquin. Sourire amusé qui se peignit aussitôt sur le visage de Chris également. "Sans... car je ne suis pas convaincu que tu m'aurais rendu ce baiser si tu avais encore été vêtue de ta toge au Tribunal" Démontrant ainsi qu'il avait apprécié ce premier contact charnel alors qu'il la tenait toujours fermement dans ses bras pour garder son corps tout contre le sien. Chris appréciait tout particulièrement la douce chaleur qui l'envahissait de plus en plus et qui lui donnait envi de plus, ressentant également cette pointe de désir dont il avait depuis longtemps oublié toute la saveur. Toujours enchaînaient l'un à l'autre, il se laissa alors emporter en faisant quelques pas supplémentaires dans sa chambre afin de se rapprocher doucement de son lit qui occupait la majeure partie de la pièce.

Ce fut à son tour d'émettre un petit gémissement plaintif lorsqu'il la sentit se détacher de lui pour faire un pas en arrière supplémentaire alors qu'il aurait voulu la garder constamment tout contre lui. Puis, les émotions se bousculèrent en lui, partagé entre la surprise, l'appréhension et l'excitation lorsqu'il la vit retirer sa blouse, lui révélant ainsi au passage un soutien gorge en dentelle qui épousait parfaitement la forme de sa poitrine qu'il pouvait apercevoir sans avoir à les deviner au détour d'un décolleté qui laissait davantage de place à l'imaginaire. Il n'avait donc pas pu s'empêcher de l'observer en se pinçant les lèvres d'envie avant de relever les yeux vers elle et de sentir aussi rouge et chaud que de la braise. "Je... Je crois que c'est encore mieux ainsi..." tenta-t-il de lui expliquer d'une voix intimidée alors qu'Hadley revenait dans la foulée se coller à son corps, les mains de Chris revenant aussitôt et naturellement à leur emplacement initial sur ses hanches mais à même sa peau nue pour augmenter les sensations rattachées au toucher. Cet attouchement, accompagné de la sensation de sentire également les mains d'Hadley venir lui toucher la peau dans le bas du dos lui envoya une décharge électrique qui lui traversa le corps tout entier. "... mais..." il avait bien tenté de continuer à lui parler mais il fut surpris par un nouveau baiser, beaucoup plus fougueux que le précédent, sentant avec délice sa langue venir le taquiner sur ses lèvres, il ne put s'empêcher alors d'en faire de même pour l'embrasser cette fois avec davantage de gourmandise. Ce nouveau contact l'électrisa à nouveau et il pouvait sentir le désir qui traversait l'entièreté de son corps alors qu'il commençait à se sentir fortement à l'étroit au sein de son pantalon. Il avait accentué la pression dans le bas de son dos qui ne pouvait que lui révéler le plaisir et l'envi qu'elle avait éveillé en lui. De ses mains, il effectuait des caresses sur sa peau nue en même temps qu'ils s'embrassaient, tout en laissant glisser ses pouces par moment entre la ceinture de sa jupe et sa peau dont il ne voulait pas couper le contact. Sans toutefois aller plus loin, n'osant ni descendre ses mains plus bas pour sentir le plaisir de venir caresser les fesses de son amie, qui du coup était visiblement devenue bien plus que cela, ni de les diriger vers la fermeture afin de faire tomber cet obstacle supplémentaire qui se dressait entre ses envies et les limites qu'il se fixait par excès de timidité sans aucun doute.

Tout en gardant l'une de ses mains emprisonnées dans le pourtour de sa jupe, il fit remonter l'autre lentement dans son dos, survolant au passage l'attache de son soutien-gorge de son pouce. S'arrêtant légèrement à cet endroit, comme s'il jouait volontairement autour de ce bout de tissu affriolant qu'il aurait rêvé de faire tomber, avant de poursuivre sa remontée jusqu'à poser sa main sur sa joue et de retenir son visage afin de marquer une autre pause dans la fusion qu'avait irrémédiablement entreprit leurs corps depuis tout à l'heure. Puis, il se plongea à nouveau dans ses yeux, troublé par les émotions qu'il pouvait ressentir. "Mais tu ne crois pas que... que nous allons trop vite ?" lui demanda-t-il dans un souffle, qui ne cachait malheureusement pas le désir et l'envie qu'il éprouvait à son égard. C'était avant tout l'appréhension de la chose qu'il essayait de dissimuler par ses paroles en se cherchant une excuse pour ne pas révéler qu'il n'avait eu aucune relation intime depuis quinze ans et qu'il était loin d'être sûr d'être capable de franchir à nouveau ce seuil avec une femme malgré l'excitation qui l'avait envahi depuis tout à l'heure.

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Le sourire que Chris te rendit lors de ta taquinerie à propos de ta toge te fit plaisir. Tu n’étais pas certaine s’il allait prendre ta remarque comme une plaisanterie ou si ça allait le heurter que tu ose ressortir une de vos vieilles conversations à ton avantage. Toutefois, il allait devoir s’habituer, tu étais de ce genre à faire en sorte d’utiliser les mots des autres de la manière que tu le désirais. "Sans... car je ne suis pas convaincu que tu m'aurais rendu ce baiser si tu avais encore été vêtue de ta toge au Tribunal" Il n’avait pas tort. Tu avais une réputation à garder sur ton lieu de travail et tu ne voulais pas risquer de te faire attraper par un collègue, une secrétaire ou encore un client en train de baiser sur ton bureau au palais de justice. Quoique à ce moment-là, l’idée de l’interdit, d’un moment charnel avec Chris sur son bureau ou encore sur le sofa sur lequel il était assis un peu plus tôt dans la soirée était particulièrement intéressante. Un sourire espiègle prit place sur ton visage, n’osant pas vraiment aller plus loin dans ta réflexion, sûre que Chris pourrait lire dans ton esprit tout comme tu pouvais lire dans le sien normalement. La bouteille de vin que tu avais ingurgité était probablement la seule responsable de cette idée qui te plaisait beaucoup, mais tu avais encore assez de jugement pour ne pas tenter d’élaborer de plan pour mettre cette idée à exécution. À la place de répondre à son affirmation, tu avais décidé de retirer ta blouse, dévoilant ton soutien-gorge et ta poitrine. Le regard de Chris se dirigea soudainement vers cette dernière, ne pouvant s’empêcher de retenir une expression de surprise en même temps que ses joues prirent une teinte rosée. Si tu avais de la difficulté avec l’idée de vieillir, de gagner petit à petit des rides sur ton visage, de perdre de la fermeté sur ton corps, la réaction de Chris alors que tu en dévoilait un peu plus t’enlevais tout complexe. "Je... Je crois que c'est encore mieux ainsi..." Les mains de Chris directement sur ta peau te firent frissonner. Vos baisers faisaient monter l’excitation à l’intérieur de toi et tu avais de la difficulté à te contenir. Tu avais envie de plus. ”Contente de voir que ce que tu vois te plaît.” Parce que même s’il t’avait déjà dit qu’il te trouvait belle, tu savais pertinemment que ce qu’il s’imaginait sous ses vêtements était probablement différent de ce qui s’y cachait vraiment. Tu faisais tout pour garder la forme physique, mais force était de constater que tu avais porté un enfant et que tu vieillissais. "... mais..." Tu l’empêchas de continuer sa phrase, collant tes lèvres sur les siennes dans un baiser qui se voulait plus fougueux. Tes mains remontaient doucement dans son dos, retroussant en même temps son chandail. Tu parcourais sa peau du bout de tes doigts, essayant de lui procurer des frissons. Les doigts de Chris qui s’infiltra sous le rebord de ta jupe accentuaient encore plus cette sensation dans le bas de ton ventre, cette envie qui était plus que présente et qui ne demandait qu’à être assouvie. Il te tenait contre lui d’une telle manière que tu la sentais la tension dans son pantalon, te donnant la confirmation que ce n’était pas seulement toi qui désirait aller plus loin avec lui. Tout ton corps était attentif à ses mouvements, à son corps à lui et tu étais convaincue qu’il allait enfin osé prendre les devants et t’enlever ton soutien-gorge lorsqu’une de ses mains s’attarda autour de son fermoir. Tu fronças légèrement les sourcils lorsqu’au contraire, cette dernière continua son chemin jusqu’à ton visage, caressant délicatement ta joue afin d’écarter légèrement vos deux visages. "Mais tu ne crois pas que... que nous allons trop vite ?" L’incompréhension pouvait se lire dans tes yeux. Tu n’avais pas le goût de te poser de question, désirant assouvir ce besoin primaire. Tu ne comprenais pas cette retenue qu’il semblait désormais avoir. ”J’ai envie de toi et je crois pouvoir affirmer que toi aussi. À moins que tu me dise que tu veux tout arrêter, je ne vois pas ce qui nous empêcherait en tant qu’adulte consentant d’aller plus loin.” La notion de consentement était importante, mais tu espérais que tes paroles ainsi que tes gestes lui enlèveraient tout questionnement dans la tête. Tu continuas de reculer pour vous apporter à ton lit tout en essayant de garder vos lèvres liées ensemble. Puis, par simple maladresse probablement causée par le surplus d’alcool consommé dans un court laps de temps, tu t’emmêlas les pieds et tomba vers l’arrière, emportant Chris avec toi dans ta chute. La chance vous sourie toutefois : cette chute se termina couchée sur le dos au pied de ton lit, Chris par-dessus toi. Tu retroussa ta jupe à mi-cuisse, question de pouvoir ouvrir un peu tes hanches. Tes yeux rivés dans ceux de Chris, ta respiration était rapide, saccadée. Tu relevas la tête pour poser de léger baiser dans le cou de l’homme cette fois-ci, puis soufflant légèrement pour alterner entre la chaleur de tes lèvres et la fraîcheur de ton souffle.

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”Contente de voir que ce que tu vois te plaît.” Bien que Chris se sentait gêné de l'observer ainsi, il pouvait relever les yeux vers Hadley afin de constater qu'elle semblait ravie de voir qu'elle lui plaisait, même encore davantage une fois qu'elle avait enlevé une couche de vêtements supplémentaires. C'est donc avec une envie décuplée qu'elle s'était rapproché du journaliste pour l'embrasser fougueusement tout en se collant à nouveau contre son corps. Cela suffit à enflammer encore davantage Chris qui sentait la flamme du désir l'envahir et se matérialiser de plus en plus dans son pantalon. Alors qu'il sentait les mains d'Hadley remontaient lentement dans son dos, il se décolla légèrement de ses lèvres afin de lui permettre de retirer également son chandail pour qu'il se retrouve torse nu face à elle. Il n'appréhendait pas du tout son regard sur son corps. L'avantage d'être célibataire étant qu'il avait du temps libre pour s'entretenir et vu que la plupart de ses occupations étaient sportives, il avait encore un corps très bien entretenu à son âge. Le running lui donnait des cuisses musclées et un fessier plutôt ferme. Le tennis avait développé ses bras alors que la natation avait permis de trouver un développement harmonieux entre le haut et le bas de son corps. Nul doute donc qu'elle apprécierait ce qu'elle allait découvrir d'elle-même une fois le chandail retiré et envoyé sur le parquet à son tour. Puis, il revient vers elle, comme attiré irrésistiblement par ses lèvres qu'il dévore avec gourmandise, il ne fit une pause qu'un peu plus tard afin de lui demander s'ils n'allaient pas trop vite. Chris put voir une certaine incompréhension dans le regard d'Hadley avant qu'elle ne lui réponde. ”J'ai envie de toi et je crois pouvoir affirmer que toi aussi. A moins que tu me dises que tu veux tout arrêter, je ne vois pas ce qui nous empêcherait en tant qu'adulte consentant d'aller plus loin.” Ses paroles étaient justes et Chris ne pouvait qu'acquiescer. "Oui... j'ai envie de toi..." lui souffla-t-il avant de retrouver ses lèvres avec ardeur. Elle avait les mots qu'il fallait pour le rassurer alors qu'il ne pouvait empêcher son cœur de palpiter avec l'appréhension de ce qui risquait de suivre. Il était certainement prêt à franchir le cap à nouveau, après quinze ans d'abstinence, même s'il ne s'était imaginé que cela pourrait arriver avec son amie alors qu'il était venu la voir pour un tout autre sujet au Tribunal.

Et, alors qu'ils étaient en train de reculer ensemble, il passa sa main gauche à l'arrière de son dos afin de pouvoir maintenir l'attache de son soutien-gorge et de pousser le fermoir à l'aide de son pouce pour le dégrafer d'un seul coup sans aucune difficulté. Ce simple geste pouvait laisser penser qu'il avait beaucoup d'expérience alors qu'en réalité ce n'était pas le cas. Il suffisait juste de savoir comment c'était attaché pour savoir comment le défaire tout aussi facilement. Ce simple geste qui permettrait ainsi que toute la partie haute de leurs corps pourrait se reposer l'une contre l'autre dès que ce dernier bout de tissu en tomberait désormais de ses bras. Mais, alors qu'ils reculaient, Hadley sembla perdre l'équilibre involontairement en s'emmêlant les pieds avant d'entraîner Chris dans sa chute. Par chance, ils ne tombèrent pas par terre mais sur le bout du lit. Le journaliste se retrouvant juste au-dessus du corps d'Hadley, il l'observa remonter quelque peu sa jupe afin de lui permettre de s'installer plus précisément entre ses jambes et ainsi pouvoir recoller à nouveau son corps tout contre le sien. "ça va ?" lui demanda-t-il quelque peu amusé par leur chute même s'il se demandait si celle-ci avait été volontaire ou pas. Il ne voudrait pas non plus que Hadley agisse ainsi sous le coup de l'alcool qu'elle avait ingurgité ce soir. Et, même si elle paraissait sûre d'elle dans ses propos, la chute montrait bien que son corps n'était pas totalement maître de lui-même. "Tu es sûre que tu te sens bien ?" lui demanda-t-il en la regardant dans les yeux. Une manière délicate de lui demander quelque part si elle n'était pas sous le coup de l'alcool malgré tout. Mais il fut surpris de la voir relever la tête pour venir l'embrasser furtivement dans le cou avant d'alterner par de légers soufflements. Cela suffit à le faire gémir de plaisir. "Aaaah, tu vas me rendre fou Had..." Si sa main droite était remontée pour se glisser à travers la chevelure d'Hadley pour la maintenir tout contre son cou, sa main gauche était elle en train de lui caresser la jambe en remontant lentement du mollet vers la cuisse, continuant de repousser un peu plus vers le haut la jupe qu'elle portait...

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Lorsque Chris enleva son t-shirt, tu ne pu t’empêcher de faire un mouvement vers l’arrière pour pouvoir l’observer. Si tu avais senti ses muscles dans son dos et que tu avais pu constater à plusieurs occasions que ses bras étaient bien définis, tu ne l’avais jamais vu torse nu. Tu te mis à dessiner le contours de ses abdominaux et de ses pectoraux du bout des doigts, dans un léger effleurement tout en observant ton mouvement pour bien profiter du corps du journaliste. Chris s’avança pour plaquer ses lèvres contre les tiennes et son baiser se fit plus pressant, plus gourmand. Le contact de ta peau contre la sienne te donnait des frissons malgré la chaleur qu’il dégageait. "Oui... j'ai envie de toi..." Un sourire apparut sur tes lèvres que Chris pouvait clairement sentir alors qu’il avait les siennes appuyées sur ces dernières. ”Je n’y vois donc pas de problème.” Il était plus doux que bien des amants que tu avais eu depuis Samuel et ça te déstabilisait légèrement. Tu étais habituée que les vêtements volent au sol aussitôt la porte de la chambre à coucher franchie, mais tu devais t’avouer que tu n’étais pas contre les caresses et les baisers qui s’étiraient, question de faire monter la chaleur. Tu commençais toutefois à te faire plus impatiente, ressentant le besoin de plus, que vos corps s'emboîtent ensemble et tentent de ne faire qu’un. C’est donc pour cette raison que tu tiras Chris vers ton lit, que tu essayas de marcher vers l’arrière, mais le manque de coordination imposé par l’alcool te fit tomber vers l’arrière. "Ça va ?" Tu hochas la tête de haut en bas, avec un sourire amusé. ”Moins élégant que j’aurais voulu, mais pile au bon endroit.” Tu t’assurais normalement d’avoir toujours le contrôle de tes pensées et de tes gestes, mais en ce moment même, ton cerveau était embrumé par le vin et par ce besoin primaire que tu devais remplir. Chris prit le temps de te regarder dans les yeux et tu croyais y lire une légère inquiétude. "Tu es sûre que tu te sens bien ?" Tu le trouvais sexy de prendre le temps de s’informer si tu te sentais bien, mais tu ne voyais pas pourquoi ce ne serait pas le cas. ”Ce n’est pas une bouteille qui me met K.O. Mais toi, par exemple, tu as ce pouvoir.” Tu te décidas à te débarrasser de ce soutien-gorge que Chris avait détaché juste avant votre chute et te redressa pour déposer tes lèvres dans son cou. Tu alternais avec de léger souffle et le gémissement qu’il laissa échapper fit grimper encore d’un cran ton excitation, si seulement c’était possible. "Aaaah, tu vas me rendre fou Had..." Tu remontas lentement tes baisers vers ses oreilles, mordillant le lobe. "Fou de moi j'espère." Tu sentais sa main caresser ta jambe, remonter le long de ta cuisse, repoussant tranquillement ta jupe un peu plus vers le haut. Tu étiras les bras pour atteindre sa boucle de ceinture et entreprit de la défaire sans séparer tes lèvres de sa peau. Un coup ses pantalons détaché, tu essayas de les abaisser le plus que tu pouvais, mais son corps te bloquait, t’empêchant de les faire glisser complètement de ses fesses. Tu te poussa avec tes pieds pour te remonter dans le haut de ton lit tout en enlevant ta jupe, dévoilant ainsi un tanga noir en dentelle, assortit à ce soutient-gorge qui était désormais au sol. Tu te retourna, laissant voir à Chris ton derrière rebondi. Malgré ton âge qui avançait de plus en plus, tu prenais attention à aller régulièrement à la salle pour conserver un physique intéressant. Bien sûr, Delilah avait laisser des marques de son passage, de petites zébrures sur le haut de tes cuisses, ton ventre ainsi que tes seins, mais tu tentais de ne pas y porter attention. Tu étiras la main vers ta table de chevet, ouvrit le tiroir et en sortit un préservatif que tu déposa sur le dessus. Tu te retourna pour faire face à Chris, t’assis dans ton lit les genoux repliés, mais les jambes bien ouvertes, pour pouvoir te pencher et l’attraper sous les bras pour le faire remonter jusqu’à toi. ”J’ai envie de toi, maintenant. J’ai besoin de te sentir en moi.” Le ton de ta voix était plus grave qu’à l’habitude, les mots employés plus directif. Il n’y avait aucune mauvaise interprétation possible à tes paroles, ni à tes agissements. Tu gémissais d’impatience, les yeux rivés dans ceux de Chris, tes pupilles dilatées par l'excitation. Ton corps était tendu, prêt à réagir à ses caresses. Tes mains se promenaient sur le corps de l’homme, les doigts se glissant sous l’élastique de son boxer, n’attendant que ce qu’il prenne l’initiative. Tu lui avais mentionné ce que tu voulais, c’était à lui de faire en sorte de te combler. Tu remonta le bassin vers le sien, pour être bien en contact avec sa masculinité, question de faire monter encore plus la tension entre vous deux.

Tw : Sexualité

”Je n’y vois donc pas de problème.” Hadley lui avait rapidement répondu entre deux baisers avant de continuer de laisser exprimer la passion qui reliait d'ores et déjà les deux amants... car même s'ils n'avaient pas encore franchi le dernier pas, la tournure des événements ne laissait absolument aucun doute quant à la finalité de leur soirée maintenant qu'ils s'étaient exprimés verbalement qu'ils mourraient d'envie l'un de l'autre. Collègues puis Confident et désormais Amants. Les frontières entre chaque étape avaient été franchies à une vitesse redoutable lors de cette soirée, sans effrayer le journaliste pour autant. Lui, pourtant si peu téméraire se laissait porter par ses ressentis et le délice de chaque instant qu'il pouvait partager en compagnie d'Hadley. Il frissonnait d'ailleurs à chaque mouvement des doigts et des mains d'Hadley sur son torse nu. Puis, pris d'une fougue nouvelle, il n'hésita pas un seul instant à dégrafer le soutien-gorge d'Hadley avant qu'ils ne tombent ensemble à la renverse sur le bout du lit. Chris lui demandant alors si ça allait, dans une ambiance complice et amusée, vraiment propice au rapprochement physique à venir du duo. ”Moins élégant que j'aurais voulu, mais pile au bon endroit” lui répondit alors Hadley d'un ton amusé de la situation. Mais peut-être un peu trop justement ? Était-ce l'un des effets de l'alcool sur sa personnalité et ses envies ? En tout cas, elle reconnaissait déjà sa maladresse lors des mouvements qu'elle avait effectués en s'emmêlant les jambes juste avant de tomber. Chris ne put alors s'empêcher de lui demander si elle était sûre de se sentir bien car il ne souhaitait vraiment pas qu'elle ne soit pas lucide lors de ce premier rapprochement intime entre eux. Il la regarda alors intensément dans les yeux tout en attendant sa réponse. ”Ce n'est pas une bouteille qui me met K.O. Mais toi, par exemple, tu as ce pouvoir.” Si elle reconnaissait explicitement qu'elle avait bien bu ce soir, elle lui confirma malgré tout que cela ne l'empêchait pas d'être consciente des événements et, comme pour lui en apporter une preuve supplémentaire, elle se glissa tout contre son cou après s'être débarrassée de son soutien-gorge laissant ainsi sa poitrine nue venir se caller tout contre son torse qui bouillait de plus en plus. Chris commençait à perdre pied, à ne plus savoir où il était alors qu'elle le rendait littéralement fou en alternant des baisers, soufflements et même mordillement de son oreille à tour de rôle. ”Fou de moi j'espère.” lui souffla-t-elle dans le creux de l'oreille. Il lui répondit par un nouveau gémissement suffisamment explicite sur la réponse à lui apporter à cet instant. Il laissa alors sa main traîner pour venir lui caresser lentement la jambe avant qu'il ne sente les mains d'Hadley s'affairaient à défaire la ceinture de son pantalon puis à essayer de lui descendre le plus bas possible qu'elle ne pouvait. Chris se replia alors sur lui-même pour retirer son pantalon au moment même où Hadley s'était repoussée dans le sens inverse afin de monter un peu plus haut sur le lit tout en retirant sa jupe qui venait de rejoindre le reste de leurs vêtements sur le parquet de la chambre. Alors qu'il se retrouvait désormais avec uniquement un boxer noir sur lui, bien déformé sur le devant de celle-ci par l'exictation qu'elle provoquait en lui, il pouvait observer Hadley avec un peu de recul alors qu'il la découvrait uniquement vêtue d'un tanga noir. Chris observait également pour la toute première fois sa poitrine à l'air libre dont la pointe de ses aréoles ne laissait aucun doute au plaisir et au désir qu'elle avait à l'instant présent et qui faisait écho au sien. Il ne pouvait s'empêcher de continuer à la dévorer du regard avec gourmandise à chaque seconde qui s'écoulaient alors que toute notion de temps avait depuis longtemps disparue de leurs esprits... Il la regarda alors se retourner sur le ventre, lui laissant ainsi découvrir les belles courbes de son postérieur, délicieusement soulignée et mise en valeur par l'arrière du tanga qu'elle portait. Il ne résista pas à l'envie de venir l'embrasser au niveau de la cheville gauche avant de commencer à l'embrasser régulièrement tout en se décalant de plus en plus vers le haut de la jambe à chaque nouveau baiser qu'il déposait à la surface de son épiderme. Pendant qu'il découvrait avec délice chaque centimètre de sa peau qu'il explorait de ses lèvres, il entendait bien qu'elle cherchait quelque chose dans sa table de chevet sans avoir la moindre idée de ce qu'elle pouvait bien faire, Chris restant uniquement concentré à remonter au fur et à mesure le long de sa jambe. Ainsi, il voulait lui procurer des sensations différentes entre la chaleur de ses lèvres sur l'intérieur de sa jambe gauche d'un côté et les frissons provoquer par l'effleurement lent de ses doigts sur sa jambe droite jusqu'à ce que les deux se rejoignent finalement à hauteur de son fessier qu'il embrassa avec gourmandise tout en passant sa main pour en apprécier toute la volupté de son galbe avec une pression légère de ses doigts sur cette zone sensible et intime. C'est à cet instant qu'Hadley se retourna, Chris se retrouvant alors juste au-dessus de l'avant de son tanga pendant quelques secondes, hésitant un court instant à venir y déposer ses lèvres afin de venir se délecter du niveau d'excitation de sa partenaire alors que celle-ci en était désormais rendue à son paroxysme...

Il était mûr à enfin céder aux sirènes du fruit défendu et il avança finalement sa tête en avant d'un mouvement lent, prêt à découvrir et à plonger au plus près de l'intimité d'Hadley, à l'instant même où elle bougea pour se redresser le dos et pour l'attraper sous les bras afin de l'entraîner pour qu'il revienne à sa hauteur. Elle avait gardé les jambes ouvertes afin qu'il puisse venir se blottir à nouveau tout contre elle, Chris se laissa faire avec plaisir afin d'en profiter pour revenir goûter à ses lèvres qu'il avait quittées déjà depuis bien trop longtemps à son goût. L'embrassant de nouveau avec gourmandise, n'hésitant pas à sortir la pointe de sa langue pour venir lui caresser les lèvres par moment. ”J'ai envie de toi, maintenant.” le ton d'Hadley était devenu plus fort, plus bestial, plus directif. ”J'ai besoin de te sentir en moi.” ajouta-t-elle toujours sur le même ton animal tout en gémissant d'envie et d'impatience. Il sentit alors son bassin venir faire pression sur le sien, accentuant encore plus le désir qui l'habitait. Il mourrait d'envie qu'ils se libèrent de ces derniers bouts de tissus pour que leurs corps ne fassent plus qu'un, il ne put s'empêcher également de faire pression de son côté dans un réflexe primaire de venir fondre sur elle tout en se laissant glisser lentement le long de son intimité. Il était en proie à un véritable dilemme intérieur de céder ou non à la tentation et aux pulsions puissantes qui l'envahissait. Mais le ton qu'elle avait employé l'avait crispé quelque peu dans l'approche de l'événement en lui-même, lui qui aimait bien prendre son temps et savourer chaque instant de ce rapprochement intime. Chris avait besoin de prendre son temps, de découvrir l'autre petit à petit afin d'y trouver tout son plaisir. Il n'était pas de ceux qui profitaient de n'importe quel instant à la sortie d'un bar pour satisfaire une pure pulsion afin d'assouvir un besoin corporel. Non, lui il avait besoin de tendresse, de complicité, de connexion intellectuelle pour réussir à franchir le cap et les paroles de Hadley initièrent un nouveau doute dans son esprit alors qu'il sentait bien la pression du corps d'Hadley tout contre le sien et cette envie, ce désir primaire qui l'avait envahi également et dont il avait tant de mal à résister. Mais étais-ce vraiment ce qu'il voulait pour autant ? Est-ce qu'il voulait vraiment que ce soit maintenant et comme cela ? Voyait-elle ses doutes et ses tourments intérieur alors qu'il était à nouveau plongé dans ses yeux, extrêmement dilatés par l'excitation qu'elle devait ressentir et l'impatience qu'elle manifestait. Il n'en avait pas la moindre idée. Cependant, il devait prendre trop de temps avant d'agir à son goût car elle lui attrapa de nouveau la tête pour venir l'embrasser pendant que leurs corps de frottaient lentement l'un contre l'autre, mais il ressentit le besoin de faire une pause, tout cela allait bien trop vite pour lui et il tourna alors la tête sur le côté. Cela n'arrêta pas Hadley qui se plongea à nouveau dans le creux de son cou pour lui infliger à nouveau le terrible traitement qu'elle lui avait déjà fait découvrir tout à l'heure. Il gémissait de plaisir à nouveau, fermant les yeux par à coup, tout en sentant les mains d'Hadley descendre le long de son corps jusqu'à venir se glisser sous l'élastique de son boxer, prête à lui retirer ce tout dernier vêtement. Il avait le regard trouble, perdu au milieu d'un monde dont il avait été tenu éloigné pendant une bien trop longue période, mais son regard fini par s'arrêter sur un détail. Sur un tout petit truc qu'il n'avait pas encore remarqué jusqu'à maintenant, il venait de voir la présence d'un préservatif sur la table de chevet. C'était sans doute ce qu'elle avait cherché tout à l'heure pendant qu'il était occupé à la découvrir, à l'explorer petit à petit. Et alors qu'il sentit les doigts d'Hadley s'affairait un peu plus sur l'élastique de son boxer, cela lui fit comme un déclic. "Attends..." souffla-t-il dans un murmure "Attends stp...". Son corps s'était crispé lui aussi, et bien qu'il n'arrivait pas à se décoller du corps d'Hadley pour autant, il retient ses mains afin qu'elle n'aille pas plus loin puis il les remonta afin de garder appui sur elles. Il aimait qu'elle le touche, il aimait même beaucoup trop ça et voulait l'empêcher de continuer à laisser ses doigts parcourir son corps de peur de le faire succomber à nouveau. Il avait besoin de rester lucide et la regarda malgré tout avec désir, mais aussi avec tendresse, ainsi qu'avec une pointe de tristesse qui devait être décelable par celle qui le rendait littéralement fou. La présence de ce préservatif montrant que ce n'était sans doute pas la première fois qu'elle se laissait aller ainsi, de cet instinct primaire qu'elle avait manifesté au coeur même de sa voix mais aussi de la présence visible d'alcool jouant sur leurs propres actions étaient de trop pour lui. Il n'était pas comme ça, cela ne lui ressemblait pas et même s'il désirait ardemment Hadley, il ne voulait pas que cette première fois se passe ainsi. Assez paradoxalement, il voulait plus, il attendait beaucoup plus mais, malgré cela, il était prêt à tout arrêter. Car ce n'est pas du sexe et rien que du sexe qu'il souhaitait, restait maintenant à le retranscrire à celle qui faisait battre son cœur bien plus qu'il ne l'avait imaginé... Alors qu'il lisait clairement une incompréhension au fond des yeux d'Hadley.

"Je... je ne peux pas Had..." l'émotion pouvait se percevoir à la fois dans le timbre de sa voix ainsi que dans son regard. "... J'ai envie de toi..." Il ne pouvait clairement pas cacher l'attraction qu'il ressentait à son égard et son corps l'avait d'ailleurs trahi depuis un moment comme elle avait pu s'en rendre compte par elle-même au cours de leur rapprochement. "... J'ai besoin de toi..." Si Hadley lui avait dit qu'elle avait besoin de le sentir en elle. En ce qui le concerne, il n'avait pas seulement besoin d'elle pour combler un besoin physique. Non, il avait besoin qu'elle envahisse chacune des cellules de son corps, qu'elle s'immisce en lui et dans chaque vaisseau sanguin qui parcourait son corps comme le ferait une drogue pour laquelle il n'arriverait plus à se passer par la suite. Et ensuite, il pourrait enfin se laisser aller à penser Hadley, à vivre Hadley et à ne faire plus qu'un avec elle aussi bien physiquement que psychologiquement. Il lui suffisait pourtant d'être honnête avec elle, de lui dire ce qu'il avait au fond du cœur mais c'était plus fort que lui. Il avait peur de se livrer. Peur de se sentir vulnérable. Peur de se retrouver briser une nouvelle fois par la suite. Il voulait lui ouvrir son cœur puis son corps par la suite. Cela devait aller dans ce sens et non dans le sens contraire. Cependant Hadley ne semblait pas être dans cette même dynamique, dans ce même schéma, et encore moins étant donné qu'elle était aussi sous le coup d'une bouteille de vin. Non il avait besoin de l'entendre s'exprimer à son sujet lorsqu'elle serait à jeun et non lors d'une soirée riche en émotions où l'alcool a coulé plus que nécessaire. Même s'il la sentait sincère avec lui et dans sa démarche, il avait besoin d'être rassuré là-dessus, bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. "Vraiment besoin..." Il avait redressé les yeux vers elle en lui disant ces derniers mots, laissant son regard embrumé de larmes s'exposer à elle afin qu'elle puisse y lire toute la détresse qui l'habitait à cet instant. "Tu es... quelqu'un de bien Hadley... tu es extraordinaire même..." Il pensait sincèrement chaque mot qu'il pouvait lui dire. Il repensait alors à ce qu'elle lui avait révélé au cours de la soirée, au fait qu'elle avait réussit à se confier à lui, à lui confier son plus grand secret, ce qui la rongeait de l'intérieur depuis tant d'années, quelque chose de tellement intime que ça les avait rapprochés. Elle avait dû prendre sur elle-même pour en arriver là et il l'admirait, il l'admirait vraiment. De sa force, de son courage, elle avait vraiment tout pour elle bien qu'elle semblait en douter par moment. "Et en plus de cela tu es une femme magnifique..." Il s'était exprimé avec tendresse et lui avait relâcher les mains afin de venir lui caresser le visage en même temps qu'il s'était exprimer. Il repensait à son corps qu'il désirait, dont il avait tant envie. Il avait alors envie de l'embrasser à nouveau mais il n'osa pas le faire. Il n'était pas bien sûr qu'elle en ait encore envi malgré tout, malgré ce qu'il venait de faire en interrompant leur moment, en brisant le désir qu'elle avait ressenti et dont il était tout simplement incapable de lui donner satisfaction.  "J'aurais aimé pouvoir te donner ce que tu attends de moi Had. J'aurais vraiment aimé... Mais... Mais je..." Le fait d'être quasiment nu l'un contre l'autre, suffisamment proche et intime, cela aurait dû lui suffire pour réussir à s'ouvrir davantage, à lui ouvrir son cœur pour lui expliquer les raisons de son blocage ce soir, blocage émotionnel de toute évidence car son corps avait l'air de fonctionner à merveille pour la satisfaire. Lui expliquer aussi qu'il n'avait pas été aussi loin avec une femme depuis quinze ans, peut-être qu'elle l'aurait entendu et compris mais non... "... Je ne peux pas..." Cela lui déchirait le cœur de lui dire cela et il détourna à nouveau le regard en sentant les larmes revenir. Chris était un émotif, un sentimental et, peu importe ce qu'il ferait, il ne pourrait jamais renier sa nature. Il se redressa alors pour décoller son corps du sien, marquant ainsi une rupture avec Hadley, et aussitôt le manque se fit ressentir. Cependant, il ne pouvait pas faire marche arrière, non il ne pouvait plus, c'était trop tard. Et bien que chaque mouvement qu'il l'éloignait d'Hadley lui paraissait comme l'un des douze travaux d'Hercule à accomplir afin d'arriver à quitter la pièce, il avait malgré tout réussit à attraper son pantalon qu'il avait enfilé en quatrième vitesse sans même le boutonner, puis il avait attrapé son chandail à la volée sans même l'enfiler à nouveau. Une fois devant le seuil de la porte de sa chambre, Il s'était alors arrêté et avait hésité à se retourner à nouveau mais il avait peur, beaucoup trop peur ne plus réussir à avancer s'il la regardait à nouveau et que les toutes dernières forces de son esprit ne le quittent et ne le fassent sombrer dans un univers où il perdrait totalement le contrôle "Désolé" se contenta-t-il de lui dire d'un ton totalement abattu alors qu'il franchissait la porte pour disparaître dans le couloir. Cela lui ferait une belle jambe tiens qu'il soit désolé ? Comment avaient-ils pu passer aussi rapidement d'une soirée aussi agréable et riche de promesses à un tel désastre ? En descendant l'escalier, il regarda à nouveau la table de salon où était encore quasiment intact les plateaux de sushis qu'elle avait commandé à leur attention et, bien qu'ils n'avaient quasiment rien mangé, Chris n'avait pas faim. Il avait bien une terrible douleur dans le bas du ventre mais ce n'était nullement provoqué par un manque d'alimentation. Non il s'en voulait terriblement d'être aussi nul. Encore une fois. Une fois de plus c'est lui qui arrivait à tout gâcher et à tout détruire ce qui l'entourait alors qu'il venait de finir de se rhabiller et qu'il franchit la porte d'entrée de l'appartement d'Hadley le cœur lourd.

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