ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
Si elle a toujours été une élève particulièrement assidue et sérieuse, Maeve sait qu’elle n’a pas l’étoffe suffisante pour se retrouver de l’autre côté du miroir ; elle n’a pas la pédagogie nécessaire pour ce rôle, manque cruellement d’assurance et qu’on se le dise, elle a bien conscience que son handicap est un frein conséquent à l’autorité naturelle que tous les professeurs doivent dégager pour se faire respecter dans une salle de classe. Seulement voilà, elle ne sait pas dire non, Maeve, alors quand son amie l’a contactée pour la remplacer au pied levé pour un cours du soir dans son association, elle n’a pas su refuser. Elle aurait pu — il lui aurait suffit de dire « non, j’ai déjà quelque chose de prévu » mais, comme elle sait encore moins mentir que dire non, l’idée lui est venue une fois qu’elle avait raccrochée avec celle qui, à l’autre bout du fil, était grandement fiévreuse et mal-en-point. Alors, elle a passé la journée à plancher sur le thème qui allait être abordé durant la séance prévue le soir même, aidée par les fiches envoyées par email de la part de son amie — dieu bénisse la fonction lecture automatique sur Word, mais quelques heures n’ont pas été suffisantes pour qu’elle soit parfaitement à l’aise devant ses élèves, bien sûr…
Lorsque les premiers sont arrivés, elle s’est figée en resserrant ses doigts autour de son crayon, et quand bien même s’est-elle attachée à être souriante, chaleureuse et accueillante, ils n’ont eu besoin que d’un bref instant pour comprendre que leur professeure remplaçante tanguait sous peu de crédibilité. Derrière son bureau, elle avait patiemment attendu que tout le monde arrive de se présenter de manière succincte — son nom, son prénom et son métier, essayant de trouver un équilibre entre donner suffisamment d’informations et ne pas les noyer sous des détails inutiles, ce qui s’avère être un exercice grandement périlleux. Pour la forme, elle a rajouté un ’’Comme vous l’aurez sûrement déjà compris, je suis malvoyante.’’ qui a été accueilli par quelques gloussements moqueurs dans le fond de la classe, comme si elle avait énoncé quelque chose de particulièrement évident pour tous, qui ne nécessitait pas franchement qu’elle le formule — ce qui est un peu vrai, certes.
Essayant de faire fi de ces idiots, elle ravive son sourire sur ses lèvres en haussant légèrement les épaules, entamant alors son discours en s’asseyant au bord de son bureau, chevilles croisées. ’’Le surréalisme ne se cantonne pas au dessin, vous savez. On peut utiliser toutes sortes de techniques, parmi lesquelles le collage et le…’’ elle n’a pas le temps de finir sa phrase que, fendant l’air, une gomme vient de traverser la salle pour venir frapper le tableau derrière Maeve, passant tout près de son visage. Par réflexe, elle s’écarte en fronçant ses sourcils et en se repliant un peu sur elle-même, sans trop savoir comment réagir tant cette démonstration de violence la prend de court… Elle devrait être en colère, hurler, leur demander de sortir et de ne plus remettre les pieds dans cette salle mais, prostrée, elle se retient de pleurer en essayant de calmer ses inquiétudes intérieures, se répétant intérieurement de ne pas fondre en larmes tout de suite… Ce serait leur donner raison, pas vrai ?
crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
Quand ta vie tournait au bordel, tu tournais toujours vers ton unique fidèle allié : le dessin. Des pages et des pages de tes différents cahiers se retrouvaient noircis, dans des esquisses de bâtiment par ici, des portraits par-là, des tonnes et des tonnes d’images abstraites qui ne représentaient pas grand-chose au premier coup d’œil, mais qui veulent tellement dire quand on prend la peine de s’y attarder ne serait-ce qu’un peu. Le problème, c’est que tu n’as pas beaucoup de monde autour de toi qui peuvent te comprendre, lire entre tes traits de crayons, pas beaucoup de gens autour qui s’attarde assez longuement à ta personne pour voir derrière la carapace, l’armure et le mur (oui, oui, tout ça) que tu as solidifier autour de toi depuis si longtemps que même toi, tu ne sais plus comment rendre les armes. Tu étais loin de considérer avoir un talent fou en dessin, mais ta passion était vivante, probante, et tu avais une soif de savoir. Si tu n’avais pas les moyens de te payer des cours privés, il n’était pas rare pour toi de prendre divers cours d’arts ou de dessins dans des centres communautaires. Aujourd’hui, tu avais de nouveau trouvé le chemin d’un centre communautaire non loin de chez toi. En entrant dans la classe, ton regard s’était rapidement accroché sur les différentes œuvres apportées par la professeure, des dessins et des montages que tu n’avais pas eu l’occasion d’observer de près, mais qui avais su te laisser une assez bonne impression pour faire grandir ton intérêt pour le cours d’aujourd’hui. Tu ne crachais pas sur les différentes expériences que ses cours pouvaient offrir, consciente que souvent, les enseignants le faisaient par passion plus que pour un salaire quelconque.
Malheureusement, on ne pouvait pas dire que tout le monde avait le même savoir vivre et le même gros bon sens que toi. Tu étais à peine entrée dans la salle que tu pouvais entendre des chuchotements et des ricanements. Tu n’étais pas certaine de quoi il s’agissait, jusqu’à ce que tu remarques les regards jetés constamment vers la professeure, qui n’était pas celle qui était là normalement. Installée dans le fond de la classe, tu restes silencieuse mais observante, prête à écouter sans trop te faire remarquer, exactement ce que tu aimes. Les présentations s’enchaînent de part et d’autre, et tu te contentes de marmonner ton nom sans y associer le moindre métier, pas particulièrement fière de te présenter comme étant une simple assistante, ou pire encore, une barmaid. Ton crayon de plomb danse nerveusement entre tes doigts, comme c’est souvent l’habitude, éternellement incapable de rester complètement immobile. Le bout avec l’efface tapote machinalement contre ta page blanche, dans un rythme qui se veut relaxant pour toi mais qui semble agaçant pour ta voisine, et tu t’arrêtes juste assez longtemps pour attendre d’autre chuchotements, d’autres jugements qui sont faits contre la professeure remplaçante, chose à laquelle elle ne semble pas insensible. « Comme vous l’aurez sûrement déjà compris, je suis malvoyante. » Et les rires s’intensifient, ce qui ne manque pas de te faire rouler des yeux une fois de plus. Tu ne comprends pas les réactions, surtout pas alors que toi, tu ne fais que gagner en curiosité quant à sa capacité à dessiner comme elle le fait, à créer des œuvres à l’aide de différentes techniques sans avoir l’usage complet de ses yeux, quelque chose qui te limiterait de manière débilitante si tu trouvais à ça place.
Ce ne sont pas des moqueries que la jeune femme, Maeve si tu te souviens bien lors de sa présentation, mérite mais des acclamations selon toi, mais tes voisins de table semblent avoir une autre idée en tête, quand tu vois une gomme qui vole d’un bout à l’autre de la salle, s’arrêtant contre un mur après être passé près du visage de la professeure. « Vous en avez pas fini avec vos conneries? » Ce n’est pas ton genre de faire des éclats, de te faire remarquer, mais c’est encore moins ton genre de laisser un manque de respect si flagrant se faire sans dire quoique ce soit. « Tu veux t’moquer? On va voir qui rit le dernier si j’te crève les yeux avec mon crayon? J’aimerais bien voir si t’es capable de faire ne serait-ce que la moitié des belles choses qu’elle fait sans voir clairement. Tu penses que oui? » Soudainement, plus personne ne parle, plus personne ne rit. Tu as droit à quelques regards noirs, mais ce n’est pas pour te déranger, ni pour t’arrêter. « Si vous avez pas envie d’apprendre, y’a personne qui vous oblige à rester ici. » que tu leur rappelles à eux, mais aussi à tous les autres élèves présents, qui pourraient penser qu’ils peuvent continuer à se moquer subtilement sans que tu ne dises rien que ce n’est pas le cas. Tu te retournes soudainement vers Maeve, réalisant que tu as parlé à sa place, agi à sa place sans même savoir si c’est ce qu’elle voulait, cherchant à savoir si en voulant aider, tu n’as pas plutôt nui.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
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BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
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@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
Évidemment, elle aurait dû s’attendre à ce que ses yeux, miroirs brisés qui ne renvoient aucun reflet, soient l’objet de moqueries. La sensation d’habitude — dépourvue de surprise, côtoie brièvement celle de l’humiliation, de la honte, de la peur et de la tristesse mais, surtout, elle ressent une profonde injustice à être ainsi tournée en dérision, physiquement attaquée sans aucune raison, alors que sa seule volonté était d’assurer — bénévolement — un cours de dessin. Encore sous le choc de l’objet ayant fusé au-dessus de son épaule pour aller frapper le mur derrière elle, pas franchement aidée par le fait qu’elle n’est pas capable de voir son environnement et qu’elle n’en est point familière pour s’y sentir à son aise, Maeve reste ainsi quelques secondes, crispée, presque repliée contre elle-même comme si son instinct lui disait de se protéger en cas de représailles, immobile jusqu’à ce qu’une voix s’élève pour prendre sa défense « Vous en avez pas fini avec vos conneries? » elle gronde, cette voix féminine qui se place en bouclier devant la petite rêveuse et son auditoire mesquin, en lui faisant lever le menton en sa direction « Tu veux t’moquer? On va voir qui rit le dernier si j’te crève les yeux avec mon crayon? J’aimerais bien voir si t’es capable de faire ne serait-ce que la moitié des belles choses qu’elle fait sans voir clairement. Tu penses que oui? » la demoiselle au tempérament guerrier abat un silence de plomb sur la salle, si bien que l’on peut aisément se demander si les apprentis osent encore respirer. Comme l’attention est braquée sur celle qui détient le flambeau de la parole avec une main de fer, Maeve en profite pour reprendre ses esprits et tenter de se ressaisir : elle racle discrètement sa gorge, replace quelques boucles brunes derrière ses oreilles puis croise ses bras contre son buste, en essayant de trouver une issue favorable à ce qui vient de se passer, sans être sûre que celle-ci existe « Si vous avez pas envie d’apprendre, y’a personne qui vous oblige à rester ici. » elle dit vraie, l’inconnue qui insuffle un vent de courage dans les poumons de Maeve, si bien qu’elle fait un pas en avant avec bien moins d’assurance que Willow, et cela doit se voir ’’Merci, euh… Ce ne sera pas nécessaire,’’ qu’ils s’en aillent, parce que Maeve n’est pas suffisamment rancunière pour en garder rancoeur, et qu’elle pardonne sans même qu’on lui demande d’accorder sa clémence ’’Je ne suis pas le professeur que vous deviez avoir et je comprends que vous en soyez déçus mais, je vous assure que si mon cours ne vous convient pas, vous pourrez sortir à n’importe quel moment.’’ sous la menace de voir la blonde furibonde grogner une nouvelle fois, les autres élèves se tiennent tranquilles et Maeve retourne donc vers son bureau en triturant nerveusement ses mains.
Comme le silence perdure pendant quelques secondes, elle croit avoir réussi à convaincre son auditoire de lui donner une chance mais, alors qu’elle s’apprête à reprendre la parole, des bruits de chaises qui grincent et de matériels que l’on déplace : certains ont vraisemblablement décidé de plier bagages et, dans un soupir, Maeve attend qu’ils soient sortis pour reprendre, non s’en éprouver un furieux pincement au coeur ’’Le surréalisme, je disais donc, est un regard sur le réel, nourrit des rêves et de l’inconscient. Certains trouvent les tableaux bizarres,’’ en le disant, elle s’est saisie d’une petite manette pour que sur le tableau, derrière elle, apparaisse un tableau bien connu de Dali ’’loufoques, ou même envoutants.’’ elle appuie sur sa manette pour que d’autres tableaux défilent, ceux de Magritte, Breton et Picasso, avant de dire ’’Choisissez un objet, celui que vous voulez, et essayez de le déformer, de changer son utilisation, de jouer avec ses contours.’’ pendant que ses élèves du jour s’activent, elle passe entre les rangs en s’aidant de sa canne et, en passant près de la voix qui l’a secourue, elle en profite pour lui demander son prénom.
Ainsi, à la fin du cours, pendant que tout le monde rassemble ses affaires, elle appuie le bas de ses reins contre le bureau en disant, d’une voix douce : ’’Willow ? Je peux te demander de rester deux secondes, s’il te plaît ?’’ elle le demande avec un petit sourire aux lèvres, ses deux mains nouées sur le devant de son corps.
crédits/josshelps & claringtonrps
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Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
Tu t’es emportée, tu le reconnais. Tu en as peut-être trop fait, trop dit, c’est dur de le juger alors que la professeure du jour semble déterminée à garder un semblant de contrôle sur la situation. Tu te sens mal pour elle, ce serait mentir que de dire le contraire, mais ce n’est pas parce que tu as pitié d’elle que tu as tenu à agir, à dire quelque chose. Tu ne tolères pas le manque de respect, tu ne tolères pas qu’on puisse agir d’une manière aussi insolente et dégradante avec quelqu’un qui tente simplement d’effectuer son travail. « Merci, euh… Ce ne sera pas nécessaire. » Tu n’es pas certaine si elle fait référence à ton envie soudaine de mettre des crayons dans les yeux des mal-élevés, ou alors si elle tente seulement de sauver sa classe et de garder les élèves qui y sont venus, mais dans tous les cas, tu comprends que ton temps pour parler est terminé et que ce n’est plus vraiment ta place de tenter de venir en aide à la jeune femme. « Je suis pas le professeur que vous deviez avoir et je comprends que vous en soyez déçus mais, je vous assure que si mon cours ne vous convient pas, vous pourrez sortir à n’importe quel moment. » Tu lui offres un mince sourire avant de te rassoir, n’hésitant pas un seul instant à envoyer de sombres regards aux idiots qui t’entourent, et tu dois admettre être bien peu surprise quand ils décident de ranger leurs outils de travail pour finalement quitter la salle sans un mot ou un son supplémentaire. Ce n’est peut-être pas ce que Maeve souhaitait, mais tu restes persuadée qu’au moins de cette façon, l’ambiance de la classe sera bien plus agréable pour ceux qui ont décidé de rester et la professeure elle, ne sera pas obliger d’agir avec la peur au ventre de voir ses élèves agir de manière aussi irrespectueuse avec elle.
« Le surréalisme, je disais donc, est un regard sur le réel, nourrit des rêves et de l’inconscient. Certains trouvent les tableaux bizarres, loufoques, ou même envoutants. » Le surréalisme est bien un mouvement artistique auquel tu ne t’es jamais réellement attardée, ton intérêt se portant toujours bien plus sur le concret, sur le réel, mais tu dois admettre n’être qu’un peu plus intéressée par ce cours, ne serait-ce que parce que tu es intriguée par celle qui le donne aujourd’hui. « Choisissez un objet, celui que vous voulez, et essayer de le déformer, de changer son utilisation, de jouer avec ses contours. » Crayon en main, tu écoutes attentivement les consignes de la jeune femme, cherchant dans la pièce l’inspiration nécessaire pour faire quelque chose qui pourrait l’impressionner. Tu ne pourrais justifier le comment du pourquoi, mais tu as envie de lui montrer quelque chose de beau, quelque chose qui prouve que tu as bien entendu ce qu’elle a voulu vous partager aujourd’hui, que même si le surréalisme n’est pas ta tasse de thé, tu y as mis tous tes efforts, toute ta bonne volonté. Pour démontrer tes paroles d’un peu plus tôt, tu as dessiné un crayon grandeur humaine, un crayon qui est devenue une arme de destruction, aux formes peu conventionnelles et aux couleurs éclatantes, un peu comme tu perçois la jeune femme devant toi, sans trop pouvoir te l’expliquer. L’heure passé à dessiner file vite, trop vite et tu es encore en train de ramasser tes choses lorsque la voix de Maeve te sort de tes pensées. « Willow? Je peux te demander de rester deux secondes, s’il te plaît? » « Oui, bien sûr. » Un nœud se crée dans le fond de ton ventre sans que tu ne puisses t’expliquer pourquoi. Tu arrêtes tes mouvements, observes les derniers élèves qui quittent le local pour finalement te retrouver seule avec elle. Tu finis par mettre ton sac sur ton épaule avant de te rendre près du bureau de la jeune femme, celui contre lequel elle est présentement accotée. « Je suis désolée pour la manière dont j’ai agi au début du cours. » Tu prends les devants, devinant que ça devait bien être pour cette raison qu’elle voulait te parler. « C’était pas mon rôle de parler pour vous, j’ai juste beaucoup de mal avec le manque de respect. » que tu expliques vaguement, peinant à regarder la jeune femme dans les yeux, mais ne voulant pas regarder ailleurs, soudainement bien maladroite dans ta façon de faire et d’agir avec Maeve.
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these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
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@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
Elle n’irait pas jusqu’à dire que son cours a eu un franc succès, Maeve. Du moins, elle pense avoir limité les dégâts à son échelle, même si quelques élèves ont choisi de déguerpir avant même d’avoir assisté à l’activité proposée, ce qu’elle regrette sans vouloir s’y attarder — de toute façon, elle a l’intime conviction qu’elle n’aurait rien pu faire pour les retenir et les convaincre de lui laisser une chance, alors elle tâche de laisser couler ce sentiment persistant de honte et d’amertume, qui lui confère la sensation d’un échec cuisant. Avec certitude, son amie demandera à quelqu’un d’autre de la remplacer la prochaine fois.
Libérant tout le monde à la fin de la séance, Maeve achève son discours de remerciements en ponctuant sa phrase d’un sourire emplit de gratitudes, puisque ceux et celles qui sont resté.e.s ont fait preuve de bonne volonté, de tolérance et de curiosité — oui, elle remercie les autres du strict minimum, du respect auquel chacun à droit, ce qui donne une idée plutôt précise du genre de personne peu fréquentable qu’elle croise. Les bruits de chaises qui grincent contre le sol se multiplient, se mêlant aux livres qu’on referme, aux pinceaux et crayons qui se bousculent dans les trousses, et Maeve écoute ce déploiement de rangement en s’appuyant contre le bureau derrière elle, secrètement soulagée que ce soit enfin fini. Ses deux mains se décrochant finalement pour s’appuyer de chaque côté du bureau, elle demande à la fameuse Willow de rester quelques instants supplémentaires — oh, bien sûr, elle ne prévoit pas de la retenir outre mesure, mais elle ne peut décemment pas la laisser filer aussi simplement après ce qu’il s’est passé « Oui, bien sûr. » est-ce de la nervosité qu’elle entend dans sa voix ? Ne voulant guère lui communiquer un tel sentiment désagréable, Maeve tâche de la localiser dans la pièce et, pensant l’avoir entendue sur sa gauche, elle tourne son menton et son buste en cette direction tout en courbant ses lèvres avec douceur, comme pour lui signifier qu’il n’y a nulle contrariété en son coeur, bien au contraire. ’’Je te remercie de bien vouloir rester…’’ elle le dit d’un ton calme en faisant un pas en sa direction, ses phalanges s’accolant les unes aux autres dans une petite pyramide tandis qu’elle commence à parler mais, craignant peut-être qu’on lui fasse des remontrances, la demoiselle prend les devants : « Je suis désolée pour la manière dont j’ai agi au début du cours. » surprise, Maeve incline son menton sur le côté en haussant ses sourcils, ne s’attendant pas à ce qu’elle s’excuse et ne pensant même pas qu’elle ait besoin de le faire « C’était pas mon rôle de parler pour vous, j’ai juste beaucoup de mal avec le manque de respect. » - ’’Oh non, non…’’ elle agite ses mains devant elle comme pour dissiper le malentendu, en reprenant presque aussitôt : ’’Je ne veux pas que tu t’excuses, Willow…’’ laissant ses doigts retomber le long de son corps, elle courbe ses lèvres dans un sourire en concluant : ’’Je veux te remercier. C’était très courageux, ce que tu as fait tout à l’heure… Et rien ne t’obligeait à le faire, d’ailleurs.’’ puisqu’elles ne se connaissent pas et que Willow ne lui doit rien, mais être deux parfaites inconnues ne l’a pas empêchée de la défendre. ’’Si tu as besoin d’aide, pour le dessin, n’hésite pas à me contacter, d’accord ?’’ c’est bien la moindre des choses, non ?
crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
Tu es plutôt fière de ce que tu as réussi à faire pendant le cours de Maeve. Ce début de soirée a été bien plus éprouvant que tu n’aurais pu te l’imaginer, mais tu considérais que la jeune femme avait su garder le contrôle de sa classe en plus de rester calme, ce dont tu ne pouvais pas te vanter vu ta réaction. Tu ne regrettais pas toutefois d’avoir parlé comme tu l’avais fait à ces clowns qui se pensaient drôle d’agir violemment avec une femme différente, et si l’un d’entre eux avait décidé de continuer sur leur lancée puérile et destructrice, tu n’aurais certainement pas hésité à mettre à bien tes menaces. Quoique, crever des yeux, ça risquait d’être tâchant et sans doute criminel, donc peut-être que tu ne serais pas allée jusque-là, mais tu n’aurais pas hésité à les mettre dehors toi-même, avec ou sans l’approbation de la professeure remplaçante. La classe se vide peu à peu, mais Maeve te demande de rester un peu et automatiquement, tu te mets sur tes gardes, comme si tu doutais que tu étais sur le point de te faire réprimander, comme ça avait souvent été le cas lorsque tu étais enfant. Une grande gueule disait les uns, avec trop d’opinions chantait les autres, mais une chose avait toujours été remarquée par tous tes enseignants : tu avais un fort sens de justice morale et même si ça t’apportait souvent des problèmes, on disait aussi que c’était une de tes plus grandes qualités. « Je te remercie de bien vouloir rester… » Tu ne sais pas comment répondre, alors tu restes silencieuse pendant quelques secondes, avant de ressentir un besoin essentiel et incontrôlable de t’excuser pour ta manière d’agir au début du cours. Maeve est tournée dans ta direction, et tu ne peux t’empêcher de te demander à quel point elle peut te voir, ou bien si elle s’est placée ainsi à cause du bruit que tu as fait, même si jamais tu n’oserais lui poser la question. La dernière chose que tu veux en ce moment, c’est faire preuve d’encore plus d’impolitesse face à la jeune femme. « Oh non, non… » Tu fronces les sourcils, soudainement incertaine de la raison pour laquelle elle t’a demandé de rester derrière si ce n’est pas pour faire un commentaire sur ton intervention plus tôt. « Je ne veux pas que tu t’excuses, Willow… » Alors là, elle t’a vraiment perdu. Tu songes à dire quelque chose, tes lèvres s’entrouvrant légèrement avant de se refermer aussitôt, préférant plutôt lui laisser la place d’aller au bout de sa pensée. « Je veux te remercier. C’était très courageux, ce que tu as fait tout à l’heure… Et rien ne t’obligeait à le faire, d’ailleurs. » Tu secoues la tête, et puis réalises très vite que ce simple geste ne suffit pas à traduire ta pensée, comme elle pourrait le faire avec quelqu’un d’autre. Toi qui n’aies jamais été friande à l’idée d’utiliser tes mots, cette situation te force à revoir entièrement la manière dont tu communiques. « C’était pas courageux, c’était vraiment la moindre des choses. » que tu précises plutôt, parce que tu ne veux pas qu’elle pense qu’elle te doit quelque chose alors que tu n’as fait que remettre des petits bums à leur place avec leur manque de savoir-vivre. « Si tu as besoin d’aide, pour le dessin, n’hésite pas à me contacter, d’accord? » « Vous ne me devez rien, Maeve. Je l’aurais fait pour n’importe qui. » Peut-être pas, mais ça, elle n’est pas obligée de le savoir, surtout que tu détestes la simple idée qu’elle puisse se sentir redevable envers toi. Tu ne sais pas pourquoi tu insistes à la vouvoyer alors qu’il te semble assez évident que la jeune femme est plus jeune que toi, mais c’est une formule de respect dont tu ne sais te défaire, puisque techniquement, elle est en position d’autorité, même s’il s’agit d’un cours gratuit dans un centre de services qui prouve un peu trop de tes moyens grandement manquants. Mais l’idée de passer à côté de la chance d’apprendre d’elle à nouveau t’embête, alors tu t’empresses d’ajouter : « Est-ce que vous avez l’intention de revenir donner des cours ici, ou bien est-ce que votre première impression a gâché le tout? » Tu ne pourrais pas lui en tenir rigueur si c’était le cas, malheureusement, des mal-élevés, ce n’est pas ce qui manquait au centre, même si la plupart des gens avaient un bon fond. « J’ai trouvé votre cours vraiment intéressant. » Et ça, ce n’est pas un mensonge, ni un compliment dit simplement dans le but d’obtenir une faveur en retour. « Ce serait dommage de ne pas vous revoir. » Et ça, ce n’était pas quelque chose que tu disais à n’importe qui, mais Maeve, elle avait ce petit quelque chose qui te donnait envie d’en découvrir plus, sans que tu ne puisses t’expliquer pourquoi.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
D’une certaine manière, Maeve se sent redevable envers Willow. Il faut dire que les élans chevaleresques de la part d’inconnus désireux de la protéger, elle ne connaît pas tellement — non pas qu’elle s’en plaigne car cela voudrait dire qu’il lui arrive toujours des misères mais, d’ordinaire, Kehlani se charge de remettre les malotrus à leur place. « C’était pas courageux, c’était vraiment la moindre des choses. » si seulement pense-t-elle en pinçant ses lèvres pour réprimer un sourire à la fois attristé et attendri, qui confère un élan tout aussi suave à son visage. ’’Pour toi peut-être, mais je t’assure que ce n’est pas une idée générale.’’ elle ne le dit pas pour attiser la pitié de son interlocutrice, mais seulement pour tenter de lui faire entendre que son attitude n’a rien de « banale » mais relève plutôt d’un caractère tout à fait louable, qui mérite très sincèrement que l’on s’y attarde. ’’Ils ont tous rigolé, ou presque,’’ commence-t-elle à dire en décrochant le bas de son dos du bureau pour se retourner face à ce dernier, ses mains happant tout d’abord son sac pendant qu’elle poursuit ’’Il faut du courage pour s’élever contre plusieurs personnes comme tu l’as fait, je t’assure.’’ il faut qu’elle accepte le compliment, Willow : son comportement, ce soir, n’est rien d’autre qu’honorable. Mais la demoiselle aurait-elle des difficultés à accepter les louanges ?
« Vous ne me devez rien, Maeve. Je l’aurais fait pour n’importe qui. » - ’’Raison de plus.’’ répond-elle avec un sourire doucereux en glissant progressivement son matériel à l’intérieur de son sac, dans un processus qui prendrait beaucoup moins de temps à une personne valide mais, n’ayant que ses mains pour se repérer sur le bureau, elle accomplie chaque geste avec grande délicatesse et prudence. ’’Je ne suis plus ton professeur, tu sais… Tu peux me tutoyer.’’ elle le formule sur le ton de la taquinerie, en élargissant son sourire et en ayant son menton tourné en sa direction même si, elle ne peut pas la regarder — elle ne peut pas la voir mais elle sent les effluves de son parfum féminin, quelque chose de captivant qui n’est en rien désagréable, elle est forcée de le reconnaître. « Est-ce que vous avez l’intention de revenir donner des cours ici, ou bien est-ce que votre première impression a gâché le tout? » un petit rire traversant la barrière de ses lèvres naturellement rosées, Maeve referme son sac — puisqu’elle pense avoir rassemblé tout son matériel, avant de se tourner vers Willow en appuyant une main sur sa propre hanche, et l’autre sur le bureau. ’’Je serais revenue si c’était mon cours mais… J’ai seulement remplacé une amie malade. Si elle l’est encore la semaine prochaine, ce sera encore moi. Peut-être.’’ et avant même qu’elle puisse réprimer la demande, elle s’entend dire : ’’Et toi ? Tu comptes revenir ?’’
Le bout de ses doigts appuyés sur le bois du bureau, elle le contourne en s’aidant de se repère pour passer de l’autre côté, s’employant alors à éteindre le rétro-projecteur même si elle n’est pas vraiment sûre d’y parvenir — ils pourraient écrire la fonction des boutons en braille, oui « J’ai trouvé votre cours vraiment intéressant. » évidemment que ça vient flatter son égo et la rassurer sur son éloquence en tant que professeure, et cette marque d’aptitude validée la fait sourire en dévoilant le coeur de ses dents blanches ’’J’étais stressée…’’ avoue-t-elle avec autodérision, en poursuivant son périple autour du bureau pour se retrouver de nouveau devant Willow. « Ce serait dommage de ne pas vous revoir. » - ’’Je ne suis pas aussi douée que Carmen,’’ l’amie malade, donc ‘’Mais je te remercie, ça me touche beaucoup que tu dises ça.’’ croisant ses bras contre sa poitrine, elle poursuit, curieuse d’en apprendre plus à son sujet ’’Est-ce que tu te prédestines à une carrière dans le monde de l’art ?’’ oui, elle lui avait demandé de rester quelques secondes et voilà qu’elle commence l’interrogatoire ; incorrigible, la petite rêveuse.
crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
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ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
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stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
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« Pour toi peut-être, mais je t’assure que ce n’est pas une idée générale. » Tu détestes penser que ce qui s’est passé un peu plus tôt, que les moqueries sont Maeve a été victime au début de son cours est quelque chose qui lui arrive fréquemment. Tu détestes être forcée de réaliser que l’être humain en est un qui manque trop souvent de respect et de gros bon sens, qu’il a tendance à dénigrer quiconque qui lui permettrait de se sentir mieux face à lui-même, que ce soit justifié ou non. Pour Maeve et les imbeciles du début du cours, ce n’était pas justifié, mais quelque chose te dit que même si tu perdais ton temps à tenter de l’expliquer encore et encore, tes paroles ne feraient que passer au-dessus de leurs têtes, trop occupés à penser à leur petit nombril pour être capable de comprendre ce qui se passe autour d’eux. « Ils ont tous rigolés, ou presque. » « Ils sont tous cons, ou presque. » que tu réponds aussitôt, parce que c’est ce que tu crois, vraiment. Rire de quelqu’un pour quelque chose qui est hors de son contrôle, c’est quelque chose dont l’humour t’échappe complètement, mais tu ne penses plus avoir besoin de l’expliquer à la jeune femme. « Est-ce qu’il y en a qui se sont excusés, après? » Tu es presque certaine d’avoir entendu une fille ou deux le faire pendant le cours, mais tu refuses de présumer de quoique ce soit, espérant néanmoins l’entendre de la part de la professeure. Un brin d’espoir que malgré l’effet de groupe, certains se sont rendus compte du ridicule de la situation, mais surtout du manque de respect de cette dernière. Tu veux croire qu’il y a encore quelques personnes qui savent réparer leurs erreurs, au passage. « Il faut du courage pour s’élever contre plusieurs personnes comme tu l’as fait, je t’assure. » C’est le moment où tu la remercies, que tu acceptes le compliment sans en faire un cas, mais ça a toujours été compliqué pour toi, de prendre des compliments, de comprendre qu’ils peuvent s’appliquer pour toi, quand dans ta tête résonnent continuellement les paroles de ta mère qui te rappellent encore et encore que tu n’es qu’une perte d’espace, un inconvénient dans sa vie, une responsabilité dont elle n’a jamais voulu, mais qu’elle a préféré garder pour des raisons que tu ne parviens toujours pas à comprendre. « Moi je pense plutôt qu’il faut du courage, pour avoir agi avec grâce et compréhension comme tu l’as fait alors qu’ils ne le méritaient pas. » Elle n’a pas fait de scène, aucune distinction entre ceux qui se sont moqués et les autres. C’est elle, la vraie courageuse. Toi, tu jappes fort parce que c’est tout ce que tu sais faire, mais à la fin de la journée, tu n’es pas certaine d’être bien spéciale…
« Raison de plus. » Tu te contentes de hausser les épaules, ne voulant pas porter l’attention plus longtemps sur ce que tu as dit et sur ce que peut bien faire de toi. « Je ne suis plus ton professeur, tu sais… Tu peux me tutoyer. » « Désolée, c’est l’habitude. » Tu côtoyais le centre depuis si longtemps que ça avait toujours été une habitude pour toi de vouvoyer les responsables, qu’importe s’ils étaient plus jeunes que toi ou non. Mais si Maeve te le permet, alors peut-être que tu peux lui parler comme une amie. Est-ce que tu sais encore comment agir de la sorte? Ton cercle est si restreint, ton nombre d’amis si limités (ou vraiment, inexistant) que tu peines à savoir comment agir, quoi dire, ce qui est approprié ou non. Alors tu continues de lui sourire, sans même savoir si elle peut le voir, mais ça te semble être la bonne chose à faire quand même. « Je serais revenue si c’était mon cours mais… J’ai seulement remplacé une amie malade. Si elle l’est encore la semaine prochaine, ce sera encore moi. Peut-être. » Tu ne peux pas lui vouloir de ne pas être certaine. Tu ne penses pas que tu aurais envie de revenir si tu étais à la place de la jeune femme, mais l’idée de ne pas la revoir après aujourd’hui te dérange étonnamment. « Et toi? Tu comptes revenir? » « Je viens normalement à toutes les semaines, si mon horaire me le permet. » que tu lui expliques. « Parfois, je fais un autre cours, mais celui de dessin est mon préféré. » que tu lui expliques, sans trop savoir pourquoi tu lui offres autant de détails. Et si tu n’as jamais eu le moindre commentaire négatif à faire sur le cours de Carmen, l’approche de Maeve était différente, rafraîchissante et tu te retrouves avec cette envie de vouloir apprendre d’elle, sans vouloir accepter son offre, de peur que ça n’en soit qu’une qu’elle te fait en guise de remerciements, là où tu considères qu’elle ne te doit rien. Mais si elle revenait, si tu apprenais d’elle ici, ce serait différent. « J’étais stressée… » qu’elle t’avoue alors qu’elle se déplace assez aisément dans la salle, même si tu remarques malgré tout ses quelques hésitations. « Ça paraissait pas, une fois le cours commencé. » Il était évident qu’elle était dans son élément, à parler de surréalisme et à guider les élèves dans leur découverte du jour.
« Je ne suis pas aussi douée que Carmen. Mais je te remercie, ça ne touche beaucoup que tu dises ça. » Tu hoches la tête, une fois encore incapable de penser à une réponse quelconque, inconfortable avec le compliment, autant ceux que tu fais que ceux que tu reçois. « Est-ce que tu te prédestines à une carrière dans le monde de l’art? » La question te serre le cœur, t’arraches un léger grognement que tu n’aurais pas su retenir, qui répond pour toi avant que tu ne trouves les bons mots. Secouer la tête ne suffira pas, surtout que tu restes incertaine à savoir si Maeve le voit ou non, alors tu prends une longue inspiration, te forçant à lui offrir un peu plus de ta personne que tu n’as l’habitude de le faire. « Non, euh.. c’est surtout un passe-temps. Une carrière, peu importe le domaine, c’est pas exactement dans mes plans. » Ou plutôt, pas réellement dans tes moyens, mais ce commentaire-là, tu le gardes pour toi. « C’est ce que tu fais à temps plein toi? De l’art? » que tu lui demandes, curieuse d’en savoir plus, persuadée que quelqu’un avec autant de talents ne peut qu’avoir un pied dans le monde artistique, d’une façon ou d’une autre. « Je peux t’aider à faire quelque chose? » que tu ne peux t’empêcher de lui demander alors qu’elle semble utiliser ses mains une fois de plus pour s’assurer qu’elle n’a rien laissé qui lui appartienne sur le bureau. « Est-ce que c’est impoli ou infantilisant de ma part de demander? » Ou bien est-ce que c’est ça, le pire que tu puisses faire, demander si c’est correct de demander? Tu te sens comme une gamine qui enchaîne les bêtises, et pourtant, tu restes toujours là, incapable de partir, ne voulant pas quitter la classe tant que Maeve ne sera pas sortie, elle aussi.
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Maeve Mayers
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ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
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LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
« Ils sont tous cons, ou presque. » c’est bien loin du langage mesuré qu’elle emploie au quotidien mais, sans trop savoir pourquoi, dans ce contexte particulier, sous cette voix malicieuse, Maeve esquisse un petit sourire qui est à la fois indulgent et amusé, touchée de la façon dont Willow se range à ses côtés dans l’adversité, sans même la connaître. Elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle considère comme vrai ce qui vient d’être dit, puisque son âme est bien trop charitable pour condamner aussi ouvertement des personnes qu’elle ne connaît pas mais, il est évident qu’elle ne compte pas non plus les défendre si la blonde décide de les ensevelir sous une chape d’insultes, puisqu’ils n’ont pas eu la décence de l’épargner, elle. « Est-ce qu’il y en a qui se sont excusés, après? » son sourire prend davantage forme sur ses lèvres quand elle répond, heureuse de pouvoir nuancer la vision de Willow sur ses camarades : ’’Certains, oui.’’ c’est sûrement triste de constater qu’elle se réjouit des regrets récoltés, puisqu’il est aisé de deviner qu’ils ont fleuri suite à la prise de position de Willow, et non pas sous l’élan vertueux de la spontanéité généreuse. Personne n’aurait pitié de ses sentiments ébranlés si la belle blonde n’avait pas porté tout haut cette réalité. Sans elle, qui aurait réalisé le mal causé ? ’’Mais tu sais, je ne leur en veux pas,’’ qu’elle avoue avec une sincérité doucereuse en se décrochant du bureau pour commencer à rassembler ses affaires, ses mains faisant l’ouvrage de ses yeux ’’…Moi aussi j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter. Ils ne pourront jamais être plus cruels que je l’ai été avec moi-même.’’ aujourd’hui, elle le dit avec un sourire qui est presque celui de l’auto-dérision, puisqu’elle se sent bête, elle aussi, d’avoir eu une telle traversée de haine envers sa propre personne ; si elle avait su, à l’époque, que sa cécité ne l’empêcherait pas de réaliser son rêve, les choses auraient peut-être été différente. Ou pas, dans le fond. Est-ce que ça aurait vraiment facilité toute sa difficulté à accepter sa nouvelle condition ? Elle en doute.
Mais si elle a dû se battre pour tracer le chemin qui est aujourd’hui le sien, l’évoquer avec Willow lui est d’un naturel tout à fait singulier, qui délie leurs langues sans qu’elles ne s’en rendent compte. À cet instant précis, Maeve n’est plus tellement dans sa posture de professeure — si l’on peut considérer qu’elle l’a déjà été, et elle se familiarise bien vite avec la présence de son interlocutrice, qui n’éveille en rien sa méfiance d’ordinaire pourtant aiguisée comme la pointe d’un couteau tranchant. « Je viens normalement à toutes les semaines, si mon horaire me le permet. Parfois, je fais un autre cours, mais celui de dessin est mon préféré. » elle comprend très bien pourquoi, et cette duplicité d’intérêt éveille un nouveau sourire sur ses lèvres, tandis qu’elle referme ses bouquins pour les glisser dans son sac, en partageant le stress enduré même si, encore une fois, cela la fait sortir de son rôle d’instructrice « Ça paraissait pas, une fois le cours commencé. » - ’’Vraiment ? Tu ne dis pas ça pour me rassurer, pas vrai ?’’ elle est rassurée de l’entendre, même si elle a suffisamment senti sa voix trembler pour savoir qu’elle s’est laissée déborder par son anxiété — rien d’étonnant avec le début de la séance ’’C’était mon premier cours et j’ai été prévenue à la dernière minute, mais je suis ravie d’entendre que ça t’a plu malgré tout.’’ malgré les maladresses, malgré les moqueries, malgré la barrière que ses yeux représentent.
Ayant fini de rassembler ses effets personnels, elle finit de contourner la table en accrochant la anse de son sac sur son épaule, amorçant l’idée qu’elle est sur le départ même si, dans les faits, elle s’attarde auprès de Willow afin d’en apprendre plus à son sujet. « Non, euh.. c’est surtout un passe-temps. Une carrière, peu importe le domaine, c’est pas exactement dans mes plans. » voilà qui soulève l’un de ses sourcils en même temps que sa curiosité, puisqu’elle ne comprend pas tellement ce qui se cache derrière cette formule : est-ce que c’est une façon de dire que la jeune femme est toujours étudiante ? Sa voix lui donne l’impression d’avoir un âge similaire mais, tout à coup, cela lui donne un léger doute. ’’Tu es à la fac ?’’ qu’elle demande en joignant ses deux mains sur le devant de son corps, dans une tentative détournée d’obtenir son âge — sans trop savoir pourquoi elle souhaite autant obtenir cette information « C’est ce que tu fais à temps plein toi? De l’art? » - ’’En effet, je suis artiste peintre. J’expose dans des petites galeries de la ville,’’ qu’elle fait savoir sans réelle envie de se vanter, ayant peut-être juste envie d’éclaircir le fait qu’elle ne met pas son savoir aux services des apprentis, et elle se garde bien de préciser que le cours de ce soir n’a pas réveillé une quelconque vocation en son coeur. « Je peux t’aider à faire quelque chose? Est-ce que c’est impoli ou infantilisant de ma part de demander? » elle apprécie que Willow prenne la peine de la questionner à ce sujet et, sans trop réfléchir, puisqu’elle localise plutôt facilement sa présence dans la périphérie de son environnement, elle lance sa main en avant pour que ses premières phalanges échouent sur son bras, établissant un premier vrai contact physique entre elles ’’C’est gentil de t’en soucier, et sache que ça ne me dérange pas qu’on me pose la question…’’ parce qu’elle n’ose que rarement demander de l’aide par elle-même, ce qui lui permet d’ailleurs de rebondir, avec un brin d’hésitation ’’Mais si tu veux bien m’aider à retrouver la sortie…’’ esquissant un petit rire gêné, qui se mue en un sourire mielleux, Maeve se sent obligée de rajouter, par crainte de la déranger ou d’abuser de son temps : ’’Mais si tu es pressée, je comprends, ne te mets surtout pas en retard pour moi, d’accord ?’’ elle se débrouillera, comme toujours.
(1086 mots)
crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
« Certains, oui. » Ça te console ne serait-ce qu’un peu de savoir qu’il y a certains de tes confrères qui ont encore assez de savoir vivre pour s’excuser. C’est vraiment la moindre des choses, tu considères que Maeve n’aurait jamais se retrouver victime d’une telle violence, mais s’il y avait bien une chose que tu savais depuis longtemps, c’est que tu n’avais pas le moindre contrôle sur les comportements des autres, quand bien même tu avais toujours à cœur de faire la bonne chose lorsque la situation te le permettait. « Mais tu sais, je ne leur en veux pas. » Tu fronces les sourcils, peinant à comprendre comment c’était possible pour la jeune femme de prendre toute cette situation avec autant de recul qu’elle n’en sortait pas avec la boule au ventre. Toi, tu avais encore tellement de colère face à tout ça, même une heure plus tard, et tu n’étais même pas celle que l’on avait injustement visé. Mais peut-être bien que ce n’était seulement que ton mode de base, une colère dormante pour le monde entier qui ne cessait jamais complètement, prête à surgir à la moindre occasion. « … Moi aussi j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter. Ils ne pourront jamais être plus cruels que je l’ai été avec moi-même. » « Oh. » Les mots te manquent soudainement, au moment même où les questions s’entassent dans un coin de ton esprit. « Tu… tu n’es pas née malvoyante? » que tu oses finalement lui demander à voix haute, te pinçant les lèvres parce que tu ne sais pas ce qui te prend, de lui poser des questions aussi indiscrètes alors que tu ne la connais pas, que ce n’est certainement pas ta place de lui faire un tel interrogatoire. « Te sens surtout pas obligée de répondre. » que tu ajoutes aussitôt parce que si elle devait te poser des questions de la sorte, tu serais la première à sortir les crocs et menacer de mordre.
Mais Maeve, elle ne prend pas offense face à ta manière de faire, ta manière d’être, et peut-être bien que c’est pour cette raison que tu te sens confortable de lui parler d’une manière que tu réserves normalement à des gens que tu as vu à de nombreuses reprises, des gens qui ont su gagner ta confiance pour une raison ou pour une autre, pas une inconnue rencontrée au simple détour d’un cours de dessin. Tu ne te braques pas quand elle te pose une question, aussi simple soit-elle, et tu ne ressens pas l’envie pourtant quasi permanente que tu as de te défiler devant elle. Est-ce parce qu’elle ne peut pas t’observer de trop près, que tu te sens assez confortable pour être sans trop analyser? Tu ne pouvais pas répondre à cette question avec certitude, alors au mieux, tu tentais de profiter du fait que pour une fois, tes gardes n’étaient pas si hautes. « Vraiment? Tu ne dis pas ça pour me rassurer, pas vrai? » Un rire s’échappe de tes lèvres. Rassurer les gens, c’est rarement quelque chose que l’on t’accuse de faire. « Demande à n’importe quel autre professeur du centre, je suis pas connue pour dire autre chose que la vérité, que ça fasse plaisir ou non. » Et ta réputation était quelque chose qui te suivait depuis des années maintenant, non pas que tu tentais de t’en défaire ou quoique ce soit. C’était ta protection, ta carapace, la seule manière que tu savais être pour ne plus jamais être la victime de qui que ce soit. « C’était mon premier cours et j’ai été prévenue à la dernière minute, mais je suis ravie que ça t’a plu malgré tout. » Tu pourrais lui dire une fois encore que le cours t’a plu, plus que ça même, qu’elle a su t’intriguer d’une manière qui ne t’était pas arrivé depuis un moment, mais comme toujours, tu te contentes de l’essentiel, parce que tu as toujours été maigre avec tes mots, avec ton appréciation, sans doute parce que tu as appris trop tard l’impact que ça pouvait avoir sur quelqu’un, d’entendre de bonnes et de belles choses.
« Tu es à la fac? » Normalement, la question te donnerait envie de grogner, de te refermer sur toi-même, mais une fois encore, tu te surprends à ne pas avoir envie de disparaître complètement malgré le chemin glissant qu’est en train de prendre cette conversation. « Non, je travaille comme assistante dans une firme d’architecture. Pas exactement mon rêve. » que tu commentes avec un rire légèrement dérisoire. « La partie assistante je veux dire, pas l’architecture. » que tu précises, sans trop savoir pourquoi tu le fais. « J’avais commencé mes études en architecture, mais j’ai pas pu les terminer, malheureusement. » C’est bien plus de détails que Maeve n'en a demandé, bien plus d’informations que tu n’offres généralement à qui que ce soit, mais si ça se trouve, ton chemin n’est pas sur le point de retrouver celui de la jeune artiste, alors à quoi bon t’en faire avec ce que tu dis ou ce que tu ne dis pas? « En effet, je suis artiste peintre. J’expose dans des petites galeries de la ville. » « Des places pas loin d’ici? » que tu demandes, surtout parce qu’une partie de toi a envie qu’elle te nomme une place ou deux, pour que tu puisses aller voir ses œuvres, et peut-être même avoir la chance de créer une occasion pour la croiser à nouveau, surtout que les chances de la revoir ici semblent assez minces. Et à défaut de savoir si tu allais un jour la revoir, la moindre des choses que tu puisses faire, c’est lui offrir de l’aide, sans trop savoir si c’est politiquement correct de ta part de lui en offrir. D’un mouvement hésitant, ses mains cherchent devant elle, puis s’arrêtent finalement sur ton avant-bras, le contact te procurant un choc que tu n’avais pas ressenti depuis fort longtemps. « C’est gentil de t’en soucier, et sache que ça ne me dérange pas qu’on me pose la question… » Tu gardes cette information dans le creux de ta poche, consciente que cette dernière s’applique pour Maeve, mais pas nécessairement n’importe qui avec un handicap similaire. « Mais si tu veux bien m’aider à retrouver la sortie… Mais si tu es pressée, je comprends, ne te mets surtout pas en retard pour moi, d’accord? » « J’ai tout mon temps. » que tu la rassures, venant poser une main sur celles de la jeune femme. « Tu as tout ce dont tu as besoin? » que tu lui demandes avant de la guider vers la sortie, à l’écoute et à l’affut de chacun de ses mouvements, avançant à un rythme bien plus lent qu’à l’ordinaire, autant pour l’aider que pour te délecter de cette proximité qui t’est assez inhabituelle. « Tu habites près d’ici? Tu te déplaces comment? » que tu lui demandes lorsque vous avez quitté la salle de cours et puis la bâtisse dans son entier, le soleil de cette fin de journée brillant encore fort au-dessus de vos têtes. « Est-ce que tu veux que je te dépose quelque part? » que tu te surprends à lui offrir, ta main toujours posé sur les siennes, même si tu n’as plus besoin de la guider où que ce soit.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
« Tu… tu n’es pas née malvoyante? » elle a anticipé la question puisque c’est celle qui revient sans cesse sur le tapis de ses rencontres, mais la lassitude ou la gêne n’a pas sa place dans l’expression qu’elle arbore, bien au contraire : levant légèrement le menton en direction de son interlocutrice, Maeve accueille les mots de Willow avec l’indulgence d’un sourire tendre, qui plisse le coin de ses paupières tandis que, légèrement penchée au-dessus du bureau, elle fait glisser sa paume le long de la bordure de ce dernier afin de s’y appuyer « Te sens surtout pas obligée de répondre. » - ’’Je peux te répondre sans problème.’’ qu’elle rassure en première réponse avant de se redresser, sans changer l’orientation de son visage même si elle ne peut pas réellement discerner le visage de la blonde — elle entrevoit à peine la pâleur de ses cheveux, les frêles contours de son visage qui est flou, mais dont la peau laiteuse transparait sous les lumières artificielles. ’’Je suis devenue malvoyante à l’adolescence,’’ disons plutôt qu’on l’a aidée à le devenir, mais elle juge que c’est une conversation un peu trop lourde pour une première discussion ’’J’avais seize ans. Ce n’est pas facile de réapprendre à faire absolument tout, mais je n’avais pas l’intention de renoncer à tout ce que je voulais faire’’ peindre, aimer, découvrir, rire, vivre ’’…Alors j’ai appris à avoir un quotidien différent des autres. Ça n’a pas été simple mais, au final… J’ai réussi.’’ il y a de la fierté, dans le sourire qu’elle expose, une fierté qui semble dire : j’ai survécu.
Elle continue de porter son sourire en revenant sur le devant du bureau, y accolant le bas de ses reins contre le bois de ce dernier en croisant ses chevilles, ses mains se joignant sur le devant de son corps tandis qu’elle espère, sans trop savoir pourquoi, poursuivre cette conversation pendant quelques minutes — trois fois rien parce qu’elle ne voudrait pas abuser, mais la compagnie de Willow est curieusement apaisante et reposante. « Demande à n’importe quel autre professeur du centre, je suis pas connue pour dire autre chose que la vérité, que ça fasse plaisir ou non. » ça l’étonne, cette franchise brutale qui est décrite, et Maeve le prouve en haussant ses sourcils puisque, dans ses primes impressions, elle a plutôt l’empreinte d’une douceur difficilement accessible, mais néanmoins présente chez sa comparse. ’’C’est une qualité, je pense, d’être franche. Je préfère ça aux hypocrites.’’ qui sont beaucoup trop nombreux en ce bas monde d’ailleurs, mais c’est un constat qu’elle garde pour l’intimité de ses pensées, n’ayant aucunement l’envie d’abattre une sentence aussi mauvaise sur leur conversation ô combien plaisante — mais est-ce la conversation ou Willow qui l’est le plus ? « Non, je travaille comme assistante dans une firme d’architecture. Pas exactement mon rêve. » elle s’apprête à demander quel est son rêve, mais la voix de Willow supplante bien vite son élan « La partie assistante je veux dire, pas l’architecture. J’avais commencé mes études en architecture, mais j’ai pas pu les terminer, malheureusement. » - ’’Il faut bien commencer quelque part,’’ dit-elle en haussant légèrement ses épaules, loin de se douter que ces épanchements ne sont en rien habituels chez la jeune femme, et qu’elle est donc grandement privilégiée ’’Il n’y a pas de parcours mieux qu’un autre, tu apprendras tout aussi bien directement sur le terrain. J’ai moi aussi assisté des artistes de la ville pendant mes études, et crois-moi, on apprend beaucoup plus et vite directement à la source qu’assise derrière un bureau.’’ ce qui pourrait conduire la petite rêveuse à se demander pourquoi elle s’est donnée la peine de donner un cours ce soir, mais c’est une réflexion qu’elle ne se formule pas vraiment, Maeve, déblatérant elle aussi des pensées qui échappent totalement à sa juste mesure. « Des places pas loin d’ici? » la curiosité de son interlocutrice fait grandir le sourire qui orne ses lèvres, et c’est sans l’ombre d’une hésitation qu’elle répond, avec un élan emplit d’assurance : ’’Tu connais la galerie Griffith ?’’ elle ne nomme que celle-ci car c’est la plus connue — mais aussi la plus noble — et que la satisfaction d’être exposée dans une galerie aussi prestigieuse la conforte dans l’idée qu’elle est douée dans ce qu’elle fait, tout en espérant secrètement que Willow sera du même avis si elle croise ses toiles. Parce qu’elle a peut-être envie de lui plaire. Ses peintures. Bref.
Une de ses mains posée sur son avant-bras, elle se demande si elle n’est pas en train d’abuser de la gentillesse de celle qui n’est plus son élève, étant rapidement rassurée par le « J’ai tout mon temps. » qu’elle prononce et les doigts délicats qui viennent surpasser les siens ; le contact est doucereux, rassurant, naturel. « Tu as tout ce dont tu as besoin? » - ’’Je suis prête à partir.’’ remontant machinalement la anse de son sac sur le milieu de son épaule grâce à sa main libre, Maeve se laisse guider par la jolie blonde sans véritablement réfléchir à l’itinéraire qu’elle emprunte, lui faisant visiblement déjà confiance malgré le fait qu’elles ne se connaissent que depuis quelques minutes. « Tu habites près d’ici? Tu te déplaces comment? » son bras crocheté au sien, Maeve lève légèrement le menton pour profiter de la caresse du soleil sur son visage, qui réchauffe considérablement son coeur, chassant les gris nuages qui étaient venus l’entourer après ce début de session difficile. ’’Tu t’en doutes, je ne conduis pas…’’ c’est mieux pour tout le monde, Willow en conviendra ’’Donc je prends un taxi ou le bus.’’ - « Est-ce que tu veux que je te dépose quelque part? » elles sont immobiles dans l’allée qui conduit à l’établissement mais Maeve ne songe guère à retirer sa main, tournant plutôt son menton vers la blonde pour lui offrir une expression attendrie, mais aussi un peu gênée ’’Tu es bien trop gentille mais je ne voudrais pas abuser…’’ de son temps, de son énergie et de son véhicule même si, dans les faits, elle a bien envie d’accepter pour prolonger cette rencontre ’’Je vis à dix minutes d’ici, ça ne te dérange vraiment pas ? Tu es sûre ?’’ et si jamais son interlocutrice souhaite décliner, elle rajoute, pour ne pas qu’elle culpabilise : ’’J’ai l’habitude de prendre les transports, alors ne t’inquiète pas pour moi…’’
(1120 mots)
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clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
« Je peux te répondre sans problème. » Elle n’a même pas hésité une seule seconde, n’a pas fait de grimace, ni démontré la moindre trace de lassitude ou de dégoût face à ta question et cela ne fait qu’augmenter l’admiration que tu éprouvais déjà pour la jeune femme. Tu te demandes comment c’est possible, qu’elle te fasse un si grand effet alors que tu ne la connais pas, mais surtout, tu te demandes comment c’est, de ne pas constamment être sur ses gardes, de se laisser aller à des confessions sur des sujets assez lourds sans arrière-pensée, sans avoir besoin de se protéger et tu es envieuse, oui, de cette simplicité qui émane si facilement de la brune. « Je suis devenue malvoyante à l’adolescence. » Tu tentes de camoufler les expressions de surprise et de choc qui dessinent tes traits, mais tu te souviens du sujet de la conversation, et tu réalises que tu pourrais sans doute avoir la langue sortie, les yeux qui roulent et tout plein d’autres expressions faciles différentes que Maeve ne pourrait pas s’en rendre compte, et cette réalisation-là, elle te happe de plein fouet. D’autant plus qu’elle sait exactement ce qu’elle a perdu, l’artiste, qu’elle était assez vieille pour se souvenir. « J’avais seize ans. Ce n’est pas facile de réapprendre à faire absolument tout, mais je n’avais pas l’intention de renoncer à tout ce que je voulais faire. Alors j’ai appris à avoir un quotidien différent des autres. Ça n’a pas été simple, mais au final… J’ai réussi. » « Je dirais même que tu as plus que réussi. Tu es allée bien au-delà des attentes. » Les mots quittent tes lèvres sans que tu ne puisses les retenir, dans un compliment que tu n’aurais jamais osé dire à qui que ce soit normalement, encore moins à une inconnue. Et pourtant, tu n’en penses pas moins. Elle a réappris à vivre, Maeve, complètement, et elle n’a pas laissé son handicap l’empêcher de vivre de sa passion, de réaliser son rêve. Ou du moins, c’est ce que tu présumes, parce que faire de l’art sans voir, ça relève selon toi d’une force d’esprit bien peu souvent égalée et qu’il faut vraiment le vouloir pour y parvenir.
« C’est une qualité, je pense, d’être franche. Je préfère ça aux hypocrites. » Tu ne peux que hocher en approbation, avant d’ajouter verbalement, faisant un point de te rappeler de dire tout haut ce que tu laisses normalement ton corps dire pour toi : « Je préfère ça aussi, mais je sais que ça peut en brusquer plus qu’un. » Surtout que tu n’as pas pour habitude de faire dans la dentelle, surtout lorsque tu fais face à des gens qui font preuve de bien peu de savoir-vivre, mais ça, la jeune femme a pu s’en rendre compte par elle-même. Mais de toute évidence, tu ne lui as pas fait peur, et ce sentiment-là, de réaliser que tu as tout de même réussi à lui faire une bonne impression malgré ton caractère, ça te fait plaisir pour une raison que tu ne t’expliques pas. Et ça te met assez en confiance pour que tu lui parles de toi, d’une manière que tu ne fais jamais normalement. « Il faut bien commencer quelque part. » Tu aimerais lui dire que tu espérais être bien plus loin qu’au commencement, à l’aube de ta trentaine, qu’il y a des douzaines de décisions que tu aimerais pouvoir changer si tu le pouvais, même si tu sais que tu ne changerais absolument rien parce que tout ce que tu as fait, tu l’as fait pour le bien-être de ta sœur. Mais ce serait trop, trop d’informations, sur une vie compliquée dont la jeune femme ne connait aucun détail, et tu n’as pas particulièrement envie de l’effrayer plus rapidement que nécessaire. « Il n’y a pas de parcours mieux qu’un autre, tu apprendras tout aussi bien directement sur le terrain. J’ai moi aussi assisté des artistes de la ville pendant mes études, et crois-moi, on apprend beaucoup plus et vite directement à la source qu’assise derrière un bureau. » « Tu n’as pas tort, mais sans diplôme, on me donnera jamais un poste. » Non, tu es condamnée à être l’assistante, celle qui – avec un peu de chance – pourra partager quelques idées ici et là, sans jamais recevoir le moindre crédit sur ce qui est créé, ce qui se bâti sous tes yeux. Mais être dans la salle, de pouvoir être pas loin, c’est mieux que de ne pas être impliqué du tout, pas vrai? De ça, tu continues de te persuader, encore et encore, en espérant qu’à un moment, tu finisses par le croire vraiment. Tu es contente de tourner la conversation en direction de la jeune femme, t’intéressant à ce qu’elle fait, t’accrochant à l’idée de pouvoir en découvrir plus sur elle et sur son art. « Tu connais la galerie Griffith? » Encore une fois, ton réflexe est de hocher la tête, et tu te reprends aussitôt. « Oui, j’ai déjà visité quelques fois. Tu es exposée là depuis longtemps? » que tu lui demandes, curieuse de savoir si tu as déjà vu ses œuvres, tentant de te rappeler de tes dernières visites sans être capable d’y accrocher quelque chose de bien particulier.
Tu te surprends à vouloir allonger le moment, peu prête à retourner à la réalité de ton quotidien. Ici, dans cette salle de classe, dans cette bulle qui entoure Maeve, tu te sens bien, tu te sens mieux et tu as envie que ça dure encore un peu. « Je suis prête à partir. » Concentrée seulement sur le contact de sa main contre la tienne, tu en oublies presque le chemin à emprunter pour sortir du centre. Tu n’as pas l’habitude d’être si près des autres, sauf de ta sœur, et tu te surprends à être envoûtée le temps de quelques secondes par le parfum qui émane d’elle, cette odeur de vanille qui, tu le sais déjà, restera coincée dans tes narines bien après le moment où son chemin se séparera du tien. « Tu t’en doutes, je ne conduis pas… » « J’avais un doute, oui. » que tu réponds d’une voix humoristique qui ne te ressemble pas, avec un sourire qui lui non plus, n’a généralement pas place sur ton visage. Est-ce qu’elle peut entendre, l’effet qu’elle te fait? « Donc je prends un taxi ou le bus. » Elle n’a même pas le temps de finir de répondre à ta question que tu lui proposes déjà de la mener, sans même savoir où elle va. Qu’importe si elle va à l’autre bout de la ville ou au coin de la rue d’à côté, qu’importe si tu ne t’expliques pas pourquoi tu veux plus, là tout de suite, qu’importe. Pour une fois, tu te permets de ne pas te poser trop de questions et de te laisser aller au moment présent. « Tu es bien trop gentille mais je ne voudrais pas abuser… Je vis à dix minutes d’ici, ça ne te dérange vraiment pas? Tu es sûre? » « Je ne te le proposerais pas si je n’étais pas sûre. » que tu la rassures, soulagée d’avoir au moins dix minutes de plus. Mais qu’est-ce qui te prend, putain? Depuis quand tu te proposes volontairement pour prolonger les contacts comme ça, avec quelqu’un que tu ne connais pas? Et surtout : pourquoi elle? « J’ai l’habitude de prendre les transports, alors ne t’inquiète pas pour moi… » Un rire t’échappe. Est-ce que c’est comme ça que tu sonnes toi aussi, quand tu refuses constamment l’aide que l’on t’offre? « Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu as l’habitude de t’organiser toute seule? » Ça, tu le reconnais, parce que tu y es trop habituée toi aussi, et pour un instant, tu te convaincs que c’est pour ça et seulement pour ça que tu veux l’aider, elle. « J’te le dis tout de suite, ma voiture c’est pas du gros luxe, mais c’est quand même plus rapide et plus propre que les transports en commun. » Comme tu as fait jusqu’à l’extérieur du centre, tu la guides dans le stationnement jusqu’à ta voiture, allant même jusqu’à lui ouvrir la portière. Une fois qu’elle est installée, tu déposes ton sac sur la banquette arrière, avant de contourner la voiture pour venir t’installer derrière le volant, échappant un long soupir de nervosité soudaine avant de rentrer à ton tour dans l’habitacle. Elle te donne ton adresse que tu rentres dans le GPS, et tu viens à peine de démarrer le moteur que tu ressens le besoin de remplir le silence. « T’habites à Brisbane depuis longtemps? » Quelle question ordinaire, mais n’importe quoi pour la faire parler, encore un peu.
i'm on a highway that leads to the end
these broken bones, this busted smile. my head it hurts i should be leaving now. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head. you say i'm wrong, you say i'm mad. if i stay here i'll never make it back. i hear your words, they call my name. i won't go back, you must be out of your head.
Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
« Je dirais même que tu as plus que réussi. Tu es allée bien au-delà des attentes. » décidément, Willow n’est que bonté et bienveillance à son égard — elle le note en esquissant un sourire qui est tout aussi doucereux que l’âme de la jeune fille, à laquelle elle renvoie un regard sincèrement suave, qui ne brille point de fausseté ou d’exagération. Elle apprécie toujours quand les autres soulignent ses efforts pour mener une vie banale, puisque dans les faits, il n’est pas présomptueux de dire qu’elle a fourni des efforts colossaux pour en arriver là — pour exercer le métier de ses rêves mais aussi pour être aussi indépendante, ayant toujours refusé de remettre son autonomie dans les mains d’une tiers personne, de la même façon qu’elle réprime l’idée d’être totalement ingrate ’’Je n’ai pas tout le mérite, tu sais,’’ qu’elle commence à dire en haussant ses épaules ’’J’ai rencontré des gens qui m’ont beaucoup aidée.’’ Kehlani, sa famille d’accueil, Lincoln… Beaucoup de personnes se sont pliés en quatre pour lui faciliter les choses. ’’Et d’autres qui ont profité de mon handicap.’’ son ton se fait légèrement plus bas, comme si elle culpabilisait d’avoir été si naïve et qu’elle en éprouvant une certaine honte — même si beaucoup lui ont répété que ce n’était nullement de sa faute. Il faut dire qu’elle n’a guère le tempérament bien trempé de son interlocutrice, dont la franchise est louée : au moins, Willow n’est pas de ceux dont la parole peut être remise en doute. « Je préfère ça aussi, mais je sais que ça peut en brusquer plus qu’un. » - ’’Certaines personnes n’aiment pas entendre la vérité ?’’ qui ressemble à la fois à une affirmation et une interrogation rodée de malice, puisqu’elle ne perd point le sourire espiègle qu’elle porte sur ses lèvres naturellement nacrées. Il est vrai qu’elle est de ceux qui arrondissent les angles, Maeve, mais elle apprécie l’idée d’être en compagnie de quelqu’un qui n’hésiterait pas à lui exposer la vérité aussi crument que nécessaire ; d’ordinaire, on prend plutôt des pincettes pour lui parler, comme si son handicap la rendait particulièrement fragile, friable comme la craie. Mais elle est solide, Maeve, peut-être davantage depuis qu’elle est malvoyante, et elle aime particulièrement l’idée que Willow en ait conscience, sans trop savoir pourquoi.
Mais elle n’a pas besoin de se poser des questions aussi futiles puisque la conversation est naturelle, ne souffrant d’aucun désagrément malencontreux ou désagréable, et il lui est même rare de parler aussi librement avec quelqu’un qu’elle ne connait pas. « Tu n’as pas tort, mais sans diplôme, on me donnera jamais un poste. » - ’’Sauf si tu fais tes preuves dans l’entreprise, peut-être ?’’ en réalité, elle n’en sait rien, Maeve, mais elle a envie de croire qu’on accorde plus de crédits aux compétences de Willow plutôt qu’à de stupides bouts de papier ’’Certaines personnes sont diplômées mais pas qualifiés, il faut faire la différence entre les deux. C’est le cas pour beaucoup de peintres.’’ qu’elle cite parce que c’est le domaine qu’elle connaît le mieux, en évoquant ensuite les siennes, de peintures, que Willow a peut-être déjà croisé — et alors c’es comme le trac des artistes avant de monter sur scène : est-ce que la blonde a aimé ou va aimer ses oeuvres ? Pourquoi ce serait si important ? « Oui, j’ai déjà visité quelques fois. Tu es exposée là depuis longtemps? » - ’’Depuis deux mois, environ…’’ si un sourire orne ses lèvres, elle le prononce avec une pointe d’appréhension, comme si elle redoutait que l’avis de Willow lui soit défavorable. Mais il n’y a rien d’étrange à ce qu’elle veuille plaire — ses tableaux — n’est-ce pas ?
Le moment du départ à sonné et, si Maeve aurait pu retrouver le chemin de la sortie toute seule, elle ne refuse pas l’aide de sa comparse pour se faciliter la vie, mais également pour prolonger cette conversation. D’un point de vue extérieur, il n’y a peut-être pas grand-chose à déceler, peut-être que la discussion paraît tout à fait banale mais, pour Maeve, il y a quelque chose d’intriguant, de mystérieusement doux et confortable dans cette rencontre, et elle n’y est pas suffisamment habituée pour ne pas s’en étonner. « Je ne te le proposerais pas si je n’étais pas sûre. » cela semble évident, et Maeve est presque de rassurer de constater que son interlocutrice ne lui propose pas par charité ou pour la bonne politesse, mais par réelle envie de lui être serviable — sans raison particulière, oui, en d’autres circonstances, Maeve aurait pris la fuite de peur de faire une mauvaise rencontre mais, elle est curieusement rassurée en présence de Willow. « Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu as l’habitude de t’organiser toute seule? » son sourire s’élargit quand elle lève sa main libre en avouant : ’’Je plaide coupable !’’ qui se radoucit seulement quand elle demande, en abaissant sa paume pour l’appuyer contre sa propre hanche ’’Toi aussi, je me trompe ?’’ parce que c’est l’impression qu’elle donne, Willwo, une impression de force et d’indépendance qui ne peut que forcer l’admiration de la petite rêveuse. « J’te le dis tout de suite, ma voiture c’est pas du gros luxe, mais c’est quand même plus rapide et plus propre que les transports en commun. » s’étant laissée guider jusqu’à la voiture de l’assistance, Maeve la rassure d’un ’’Du moment qu’elle roule, ça me va.’’ elle se fiche pas mal de savoir à quoi ressemble la voiture de Willow : ce qui compte est qu’elles aient quelques minutes supplémentaires ensemble, même si cela n’est l’effet que de quelques pauvres minutes. Assise sur le siège passager, elle attache sa ceinture en regardant droit devant elle, ses yeux bougeant seulement au rythme des bruits qu’elle entend sur sa gauche, signe que Willow n’a pas disparu entre temps — sait-on jamais. ’’Merci encore…’’ qu’elle souffle une nouvelle fois en déposant ses deux petites mains sur le devant de son corps, avant de donner son adresse — celle de son atelier, c’est un détail sur le moment. « T’habites à Brisbane depuis longtemps? » - ’’Depuis toujours… Je n’ai jamais quitté la ville, en réalité.’’ elle est un peu honteuse de l’avouer, à une époque où les personnes de son âge compte parfois plusieurs pays à leur actif ’’Ma vie n’est pas très passionnante.’’ un petit rire gêné glisse sur ses lèvres tandis qu’elle repousse ses boucles brunes en arrière dans un geste de réconfort, puisqu’elle espère que Willow ne la considère pas comme inintéressante, maintenant ’’Et toi ?’’ curieuse, elle tourne son menton sur le côté pour regarder en direction de Willow, sans savoir si elle est vraiment dans son axe ou non ’’Tu sens bon…’’ qu’elle s’entend dire, aussitôt gênée d’avoir penser à voix haute ’’Pardon…Enfin, je suis très sensible aux odeurs. C’est tout.’’ elle détourne le menton en espérant désormais que les dix minutes passent à la vitesse de l’éclair ; non mais quelle cruche ! qu’elle se martèle en étant désespérée d’elle-même.
(1241 mots)
crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse depuis presque dix ans maintenant. MÉTIER : nouvellement l'assistante de l'assistante au walker group de jour, barmaid dans un bar à la réputation douteuse en banlieue de brisbane de soir depuis plusieurs années maintenant. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 206 POINTS : 1530
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales et abus sur mineure, maladie. TW IRL : nc.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : mère négligente, père inconnu (ou presque), sa seule vraie famille est sa petite soeur jessie, onze ans (02.02.2013) › trop souvent victime d'abus à la main des hommes qui sont passés dans la vie de sa mère, éternelle insécure face à la grande majorité des hommes depuis › carapace qui se veut de roc, intérieur tout mou que bien peu peuvent clamer connaître › rêve d'une carrière en architecture, n'a pas les moyens de s'offrir la vie dont elle rêve depuis trop longtemps › économise chaque dollar dans le but de sortir sa soeur de la maison de leur mère.DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
allow #4 & sms ☽ come up to meet you, tell you i'm sorry. you don't know how lovely you are. i had to find you, tell you i need you. tell you i set you apart. tell me your secrets and ask me your questions. oh, let's go back to the start. runnin' in circles, comin' up tails. heads on a science apart. nobody said it was easy. it's such a shame for us to part. nobody said it was easy. no one ever said it would be this hard. oh, take me back to the start.
stormwell #2 ☽ you've taken the punches of a heavyweight, one by one they never hesitate. you've had worse beatings and you're still breathing. they'll tear you apart until there's nothing left, they'll pin you down and say, "it's over kid". you feel no fear. all day, all year. no one can make you change who you are. no one can take one beat from your heart. when you're standing tall, you're unbreakable. no one can make you bend, you won't fold. no one can take your shine, you're all gold. when you're standing tall, you're unbreakable.
willeve #1 ☽ there i was again tonight, forcing laughter, faking smiles. same old tired, lonely place. walls of insincerity, shifting eyes and vacancy. vanished when i saw your face. all i can say is it was enchanting to meet you. your eyes whispered, "have we met?". across the room, your silhouette starts to make its way to me. the playful conversation starts. counter all your quick remarks like passing notes in secrecy. and it was enchanting to meet you
wilmet#1 ☽ you could've bowed out gracefully but you didn't. you knew enough to know, to leave well enough alone but you wouldn't. i drive myself crazy, tryin' to stay out of my own way. the messes that i make but my secrets are so safe. the only one who gets me, yeah, you get me. it's amazing to me, how every day. every day, every day; you save my life. i come around all broken down and crowded out and you're comfort. sometimes the place i go is so deep and dark and desperate. but you pull me out.
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
Elle est lumineuse lorsqu’elle sourit, Maeve. C’est une drôle de pensée à avoir, surtout au sujet d’une inconnue, mais c’est exactement l’impression qu’elle te donne. Elle est lumière et chaleur dans un monde que tu as trop souvent connu comment étant sombre et terne. Comme quoi, la capacité de voir n’impacte en rien l’impression que l’on peut continuer de donner autour de soi, et tu trouves cela d’autant plus impressionnant, surtout maintenant que tu sais que la jeune femme a dû faire preuve d’une grande résilience pour être là où elle en est aujourd’hui. Tu ne te dirais pas particulièrement facile à impressionner de manière générale, souvent trop têtue et introvertie pour donner la chance à qui que ce soit de le faire, mais la jeune femme devant toi, elle y parvient sans même essayer, avec sa douceur et sa candeur, avec son visage pure et innocent, sur lequel tu ne trouves aucune trace de malice. « Je n’ai pas tout le mérite, tu sais. J’ai rencontré des gens qui m’ont beaucoup aidé. » À cette confidence, tu ne peux que sourire. Tu ne sais pas pourquoi, mais ça te fait plaisir de penser qu’elle n’ait pas eu à traverser cette épreuve, cette transition vers son nouveau normal par elle-même. « Et d’autres qui ont profité de mon handicap. » « Profiter? » que tu répètes aussitôt, bien trop facilement capable de concevoir que cela est possible parce que l’humain est capable de choses basses et dégueulasses, mais à la fois choquée que quelqu’un puisse l’utiliser d’une manière aussi dégradante. « Je suis désolée que tu aies du vivre ça. » Désolée que ça ne soit pas quelque chose du passé non plus, comme tu as pu l’apercevoir aujourd’hui. Avec des gens qui se moquent, des gens qui utilisent, des gens qui jugent sans savoir. Tu as trop souvent été à la main d’hommes qui prennent sans demander, et si le contexte est entièrement différent, tu ne doutes pas un seul instant que l’impact puisse être le même et tu te demandes comment elle peut être aussi solaire, Maeve, quand elle semble avoir plus de raisons que nécessaire de prendre son éclat. « Certaines personnes n’aiment pas entendre la vérité? » « Tu connais quelqu’un qui aime entendre la vérité tout le temps? » que tu lui demandes plutôt que de répondre à sa question, parce que tu es curieuse, mais aussi, parce que tu n’es pas certaine de connaître quiconque, toi inclus, qui aime se retrouver face à des vérités parfois trop douloureuses à entendre. Même si de manière générale, tu en fais ton devoir d’être aussi transparente que possible, ce qui peut paraître comme une qualité, mais n’en est pas toujours une.
« Sauf si tu fais tes preuves dans l’entreprise, peut-être? » Elle essaye de se montrer optimiste face à tes perspectives de carrière qui ne le sont pas vraiment, et tu pourrais lui dire que dans un monde d’hommes comme celui de l’architecture, là où tu n’as même pas les compétences acquises pour un poste dans une salle à dessin malgré tes connaissances et ta soif de savoir, les chances que tu fasses tes preuves sont minces, mais pour le bien de la conversation, tu as presque envie de la croire, que tout n’est pas joué d’avance pour toi. « Certaines personnes sont diplômées mais pas qualifiées, il faut faire la différence entre les deux. C’est le cas pour beaucoup de peintres. » « C’est le genre de carrière où le talent est plus important que les compétences, non? » Le talent, possiblement un peu de chance et dans le cas de Maeve, beaucoup de détermination, tu n’en doutes pas. Mais tu ne connais pas grand-chose à ce monde-là, l’art un outil de travail pour toi, le dessin quelque chose que tu veux utiliser pour construire plus que pour admirer, même si l’effet est le même, au final. Elle souhaite qu’on admire ses peintures, tu aimerais qu’on puisse admirer tes bâtiments. Et elle a un pas d’avance sur toi, la jeune femme, quand elle te parle qu’elle est exposée dans certaines galeries, et ta curiosité est piquée instantanément. Tu veux en voir plus, tu veux savoir ce que tu peux découvrir sur elle en t’attardant sur ce qu’elle crée, sur la manière dont elle perçoit encore le monde autour d’elle, même alors qu’on lui a arraché l’un des sens les plus importants pour un artiste. « Depuis deux mois environ… » « Il faudra que je retourne y faire un tour, alors. » que tu conclues le plus normalement du monde, comme s’il s’agissait d’une évidence pour toi, d’aller voir ses œuvres. Et dans un sens, ce l’est, même si tu ne comprends pas pourquoi.
L’aide que tu lui offres est acceptée, et ça te fait plaisir, de pouvoir guider la jeune femme à l’extérieur, et puis de pouvoir lui offrir de la ramener chez elle et la sauver de l’enfer que sont les transports en commun. Elle accepte, mais continue de te donner la chance de te rétracter, comme si le simple fait de prendre les dix dernières minutes avec elle était un inconvénient alors que c’est bien tout le contraire. « Je plaide coupable! » Elle en rigole, alors ton rire se joint naturellement au sien, et ça te fait d’autant plus plaisir qu’elle ait accepté ton aide, elle qui semble incroyablement indépendante. « Toi aussi, je me trompe? » « Je plaide coupable aussi. » que tu tentes de lui répondre sur un ton aussi léger que celui que la jeune femme a utilisé, sans réellement y parvenir. « On te déçoit assez souvent, que tu apprends à te débrouiller toute seule. » que tu expliques, sans lui donner trop de détails, même si tu penses inévitablement à ta mère qui n’a que trop rarement fait de toi une priorité dans sa vie, à toutes ces choses que tu as dû apprendre à faire pour toi-même alors que tu étais bien trop jeune, créant cette carapace si lourde autour de ta personne. « Du moment qu’elle roule, ça me va. » « Ça tombe bien, c’est à peu près la seule chose qu’elle sait encore faire sans trop de problèmes. » que tu lui avoues, capable cette fois d’en rire. Tu possèdes ton bolide depuis plus de dix ans, et tu l’avais acheté usagé, donc il a eu une très longue et bonne vie, quand bien même il serait grand temps que tu en changes. Pour l’instant toutefois, ce n’est pas dans tes priorités. « Merci encore… » « Ça me fait plaisir. » Et tu le penses. Même si tes pensées ont du mal à se former soudainement, alors que le parfum de la brune semble prendre toute la place dans l’habitacle, et que tu fais au mieux pour te concentrer sur les étapes pourtant bien simples qu’est de conduire ton véhicule. « Depuis toujours… Je n’ai jamais quitté la ville, en réalité. Ma vie n’est pas très passionnante. » « Pourquoi? Parce que tu n’as jamais quitté Brisbane? » que tu lui demandes curieuse par son commentaire. « Je suis née à Kilcoy, à même pas deux heures d’ici, mais on est déménagé quand j’avais douze ans. Moi non plus, j’ai jamais été ailleurs. » que tu lui expliques quand elle te pose la question en retour. « Tu aimerais voyager? » Est-ce que c’est un manque d’envie qui l’a gardé en ville, un manque de possibilité ou alors un problème d’accessibilité? Toutes ces réponses sont des possibilités, mais tu préfères l’entendre de ses lèvres à elle plutôt que de présumer, surtout que jusqu’à maintenant, Maeve a réussi à te surprendre à tous les tournants.
« Tu sens bon. » Tu as l’impression d’arrêter de respirer quelques secondes, alors que le compliment te prend de court. « Pardon… Enfin, je suis très sensible aux odeurs. C’est tout. » « Oh, eh, merci. » que tu réponds maladroitement, soudainement reconnaissante du fait que Maeve ne peut pas voir tes joues rougir sous son compliment. « Toi aussi, tu sens bon. J’ai toujours aimé la vanille. » Tes yeux s’écarquillent aussitôt que les mots franchissent tes lèvres. Mais pourquoi est-ce que tu viens de lui dire ça?! Un rire nerveux t’échappe, alors que tu gigotes sur ton siège, soudainement inconfortable, concentrée mais seulement à moitié sur la route qui s’étend sous tes yeux. Elles sont trop courtes et trop longues à la fois, les minutes qui s’étendent jusqu’à ce que tu n’arrives devant l’adresse que Maeve t’a indiqué. « Ça m’a fait vraiment plaisir de te rencontrer, Maeve. » que tu finis par souffler, une fois le moteur de ta voiture arrêter. Tu voudrais lui demander si tu peux lui laisser ton numéro de téléphone, si elle voudrait te revoir, ou même si allait revenir au centre, mais tu ne poses aucune question, trop hésitante après les commentaires et surtout, trop effrayée par ce qu’elle t’a fait ressentir jusqu’à maintenant. « Tu veux que je t’accompagne jusqu’à la porte? » que tu lui proposes une fois arrêter devant chez elle, un peu confuse par la bâtisse qui ne ressemble pas vraiment à une maison, toujours si peu prête à te défaire de sa présence, malgré le malaise qui s’est installée dans les dernières minutes.
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Maeve Mayers
la danse des ombres
ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom dans le pays LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 215 POINTS : 1060
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, peine de prison, maltraitances, relation toxique, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ¤ se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ¤ pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ¤ tête dans les nuages malgré son 1m57 ¤ chaussettes dépareillées vibes ¤ grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ¤ accroc aux papouilles dans les cheveux ¤ une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ¤ pot-de-colle professionnelleDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS :
BRYAVE#3 ¤ now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
LANEÏ ¤ long live the walls we crashed through, how the kingdom lights shined just for me and you, i was screaming long live all the magic we made and bring on all the pretenders, one day we will be remembered
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
« Profiter? » elle hausse les épaules sans élimer le sourire qui orne ses lippes, comme si en cet instant, toutes ces bassesses humaines constituaient quelque chose qui ne méritaient point qu’on s’y attarde. Elle ne compte pas faire le récit de toutes les fois où les vendeurs lui ont annoncé un prix différent juste pour lui extorquer quelques billets en plus, puisque ce serait une bien morne conversation qui ne soulèverait rien de bon, surtout pas après l’incident de tout à l’heure, et Maeve n’a aucunement l’envie de polluer leurs échanges. « Je suis désolée que tu aies du vivre ça. » encore une attention doucereuse qui élargit le sourire de la petite rêveuse, qui se fend d’un frêle contact de sa paume sur le bras de son interlocuteur, comme le geste symbolique de sa gratitude. ’’J’ai davantage de peine pour eux que pour moi.’’ puisqu’il faut avoir un coeur sacrément sec et aride pour avoir un tel comportement, n’est-ce pas ? Si bien que, lorsque Willow lui présente son caractère sous le prisme d’un excès de franchise, la brune l’accueille avec une complaisance qui ne convainc pas franchement la plus âgée, alors que ce n’est là que stricte vérité « Tu connais quelqu’un qui aime entendre la vérité tout le temps? » - ’’Moi.’’ elle le brandit sans l’ombre d’un doute ou d’une fausseté, ayant trop souvent été confrontée ou complice des mensonges pour en faire l’éloge aujourd’hui ’’Il n’y a rien de pire que les mensonges ou l’hypocrisie. Comment faire confiance à quelqu’un qui rechigne à dire la vérité ?’’ de toute façon, cette dernière se fait toujours entendre, d’une façon ou d’une autre, et peu importe si ça prend du temps ou non, alors autant l’affronter tout de suite, n’est-ce pas ?
La culpabilité de l’indépendance est partagée, et l’entendre n’étonne pas vraiment la petite rêveuse qui, esquissant un sourire, même si celui-ci est rapidement décroché de ses lèvres. « On te déçoit assez souvent, que tu apprends à te débrouiller toute seule. » elle est peinée d’apprendre que c’est la morne conclusion tirée par Willow, mais elle n’a pas l’hypocrisie de vouloir venir en remediation pour arrondir les angles : les angles sont tranchants et ils vont le rester. Chaque fois que l’on permet à quelqu’un de prendre un peu de place dans son coeur, chaque fois que l’on pousse les meubles de nos vies pour y installer quelqu’un, il finit par laisser le vide, la souffrance, la déception.
Mais elle retrouve bien vite son sourire en suivant la jeune femme jusqu’à son véhicule, dans lequel elle s’installe en étant secrètement soulagée de ne pas devoir emprunter les transports en commun pour rentrer chez elle — ou parce que cette voiture, dont l’apparence l’indiffère au plus haut point, lui permet de passer un peu plus de temps avec Willow. Qui sait. « Pourquoi? Parce que tu n’as jamais quitté Brisbane? » ses paumes mollement collées, elle hausse les épaules en regardant, sans véritablement le savoir, le coin du pare-prise opposé à sa position. ’’Disons qu’à mon âge, beaucoup ont déjà voyagé à travers le globe…’’et pas moi, qu’elle maintient derrière son sourire quiet pour camoufler un peu de sa honte puisque, il y a toujours cette gêne sociale quand elle se sent en-dehors de ce que la « normalité » voudrait, comme si ce manque d’aventures géographiques lui valait d’être taxée avec ennui « Je suis née à Kilcoy, à même pas deux heures d’ici, mais on est déménagé quand j’avais douze ans. Moi non plus, j’ai jamais été ailleurs. » elle hausse les sourcils sous l’étonnement puisque, en réalité, elle ne s’y attendait pas. Elle paraît forte, Willow, et Maeve l’imaginait déjà capable de bourlinguer seule à la seule compagnie de son sac-à-dos et de ses chaussures de marche ’’Vraiment ?’’ qu’elle demande avec une expression déconcertée, le menton davantage tourné vers elle « Tu aimerais voyager? » - ’’Je ne sais pas trop, en réalité…’’ cela contredit presque son désappointement précédent mais, elle l’explique rapidement sous couvert de l’auto-dérision, même si l’on peut pressentir une pointe de tristesse dans ses mots : ’’Ce n’est pas comme si je pouvais voir les paysages, de toute façon.’’ certes, cela ne fait pas tout, mais l’essence même de ces explorations étrangères est bien de découvrir de nouvelles choses, et force est de reconnaître que celles accessibles à la peintre sont limitées. ’’Et toi ? Quel pays tu rêves de visiter ?’’
Elle devient trop bavarde, Maeve. Bavarde au point de déclamer, sans même s’en rendre compte, que l’odeur de sa peau recèle quelque chose de véritablement délicieux : un parfum discret, agréable, envoûtant. Elle s’excuse presque aussitôt, tire sur la sangle de sa ceinture de sécurité pour l’éloigner de son épaule sous l’inconfort, se replaçant même correctement sur son siège tandis qu’elle se demande si le trajet est encore long — que le malaise se dissipe vite « Toi aussi, tu sens bon. J’ai toujours aimé la vanille. » leurs yeux ne s’écarquillent pas en même temps mais presque, et l’avantage de Willow est qu’elle peut se rendre compte de l’expression de sa comparse, qui espace tout d’abord ses lèvres sans rien dire — pourtant, elle pense un tas de choses mais rien qui mérite d’être exprimé pour l’instant ’’Euh… C’est… Merci…’’c’est merci ? Il ne manquerait pas un mot, dans cette phrase ? Elle mordille le coin de sa lèvre en se disant qu’il est trop tard pour le rajouter, maintenant. Doit-elle le rajouter ? Est-ce que Willow a réalisé que sa phrase ne voulait rien dire ? Misère de misère. C’est de pire en pire. « Ça m’a fait vraiment plaisir de te rencontrer, Maeve. » - ’’Moi aussi !’’ elle a répondu très vite en décrochant sa ceinture, hésitant néanmoins à ouvrir la portière sans laisser son numéro… Ce serait incorrect, peut-être ? Et Willow n’a peut-être même pas envie de poursuivre la conversation en-dehors de cette voiture, alors Maeve fait glisser ses mains sur ses cuisses, ses paumes coulissant jusqu’à ses genoux tandis qu’elle pince ses lèvres l’une contre l’autre, en donnant l’impression d’être prise en étau dans une hésitation terrifiante. « Tu veux que je t’accompagne jusqu’à la porte? » - ’’Oh, ne t’inquiète pas…’’ profitant de la gentillesse de son interlocutrice, elle ramène ses doigts jusqu’à son sac pour fouiller à l’intérieur, jusqu’à ce que ses phalanges dessinent le contour des petites cartes rectangulaires en carton, qui portent son nom, ainsi que son numéro de téléphone, dans une cartographie épurée et simple. ’’Tiens… Au cas-où tu souhaites poursuivre… Le dessin, je veux dire. N’hésite pas.’’ elle a l’impression de s’enliser dans quelque chose de très maladroit alors elle s’empresse de rajouter : ’’Merci encore pour le trajet, et fais attention à toi quand tu rentres.’’ un dernier sourire qui flotte sur ses lèvres, et Maeve sort de la voiture en gardant une impression très douce de cette rencontre.
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crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die.