ÂGE : vingt-six ans (16.04) STATUT : le coeur semblable à un pissenlit sur lequel des lèvres impitoyables auraient soufflé ; ses sentiments fugaces courent dans le vent, effleurent parfois les autres sans jamais s’attarder sur leurs peaux, insaisissables pétales qui s’évaporent sitôt qu’on essaye de les attraper MÉTIER : des effusions de couleurs et de matières, l’art comme exutoire, le dessin comme façon de représenter le (son) monde, artiste peintre qui commence à se faire un petit nom LOGEMENT : vient de quitter la coloc de lincoln, vit désormais dans son atelier le temps de trouver autre chose POSTS : 167 POINTS : 910
TW IN RP : désamour parental, violences verbales et physiques, empoisonnement, prison, négligence parentale, violences conjugales. TW IRL : maltraitances animales.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : malvoyante sévère : perçoit la lumière mais trop peu les formes et les contours avec précision ›› se déplace à l’aide d’une canne, n’hésite pas à taper les gens avec lorsque c’est nécessaire ›› pratique la poterie, le crochet et la fabrication de bijoux ›› tête dans les nuages malgré son 1m57 ›› chaussettes dépareillées vibes ›› grande sensibilité aux odeurs chimiques et aux bruits trop forts ›› accroc aux papouilles dans les cheveux ›› une passion pour le thé matcha et les milkshakes à la framboise ›› pot-de-colle professionnelle.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #a15f99 RPs EN COURS : momeï#2 • are you someone that i can give my heart to ? or just the poison that i’m drawn to ? it can be hard to tell the difference late at night. play fair, is that a compass in your nature or are you tricky? ‘cause i've been there and baby, i don't need to learn my lesson twice
bryave#2 • now and then i think of when we were together, like when you said you felt so happy you could die, told myself that you were right for me but felt so lonely in your company, but that was love and it's an ache i still remember
@Willow Storm • octobre 2024, association artistique
Si elle a toujours été une élève particulièrement assidue et sérieuse, Maeve sait qu’elle n’a pas l’étoffe suffisante pour se retrouver de l’autre côté du miroir ; elle n’a pas la pédagogie nécessaire pour ce rôle, manque cruellement d’assurance et qu’on se le dise, elle a bien conscience que son handicap est un frein conséquent à l’autorité naturelle que tous les professeurs doivent dégager pour se faire respecter dans une salle de classe. Seulement voilà, elle ne sait pas dire non, Maeve, alors quand son amie l’a contactée pour la remplacer au pied levé pour un cours du soir dans son association, elle n’a pas su refuser. Elle aurait pu — il lui aurait suffit de dire « non, j’ai déjà quelque chose de prévu » mais, comme elle sait encore moins mentir que dire non, l’idée lui est venue une fois qu’elle avait raccrochée avec celle qui, à l’autre bout du fil, était grandement fiévreuse et mal-en-point. Alors, elle a passé la journée à plancher sur le thème qui allait être abordé durant la séance prévue le soir même, aidée par les fiches envoyées par email de la part de son amie — dieu bénisse la fonction lecture automatique sur Word, mais quelques heures n’ont pas été suffisantes pour qu’elle soit parfaitement à l’aise devant ses élèves, bien sûr…
Lorsque les premiers sont arrivés, elle s’est figée en resserrant ses doigts autour de son crayon, et quand bien même s’est-elle attachée à être souriante, chaleureuse et accueillante, ils n’ont eu besoin que d’un bref instant pour comprendre que leur professeure remplaçante tanguait sous peu de crédibilité. Derrière son bureau, elle avait patiemment attendu que tout le monde arrive de se présenter de manière succincte — son nom, son prénom et son métier, essayant de trouver un équilibre entre donner suffisamment d’informations et ne pas les noyer sous des détails inutiles, ce qui s’avère être un exercice grandement périlleux. Pour la forme, elle a rajouté un ’’Comme vous l’aurez sûrement déjà compris, je suis malvoyante.’’ qui a été accueilli par quelques gloussements moqueurs dans le fond de la classe, comme si elle avait énoncé quelque chose de particulièrement évident pour tous, qui ne nécessitait pas franchement qu’elle le formule — ce qui est un peu vrai, certes.
Essayant de faire fi de ces idiots, elle ravive son sourire sur ses lèvres en haussant légèrement les épaules, entamant alors son discours en s’asseyant au bord de son bureau, chevilles croisées. ’’Le surréalisme ne se cantonne pas au dessin, vous savez. On peut utiliser toutes sortes de techniques, parmi lesquelles le collage et le…’’ elle n’a pas le temps de finir sa phrase que, fendant l’air, une gomme vient de traverser la salle pour venir frapper le tableau derrière Maeve, passant tout près de son visage. Par réflexe, elle s’écarte en fronçant ses sourcils et en se repliant un peu sur elle-même, sans trop savoir comment réagir tant cette démonstration de violence la prend de court… Elle devrait être en colère, hurler, leur demander de sortir et de ne plus remettre les pieds dans cette salle mais, prostrée, elle se retient de pleurer en essayant de calmer ses inquiétudes intérieures, se répétant intérieurement de ne pas fondre en larmes tout de suite… Ce serait leur donner raison, pas vrai ?
crédits/josshelps & claringtonrps
clipped wings, i was a broken thing, had a voice, had a voice but i could not sing. but there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. yes, there's a scream inside that we all try to hide, we hold on so tight, but i don't wanna die, i don't wanna die
:
Willow Storm
la tempête du cœur
ÂGE : vingt-neuf ans (26.11.1994) SURNOM : will pour tout le monde, c'est simple et efficace. STATUT : célibataire, peu intéressée par tout ce qui s'appelle relation amoureuse. MÉTIER : l'assistante de l'assistante au Walker Group de jour, barmaid dans un bar miteux de soir. LOGEMENT : une toute nouvelle colocation au #200 hughton avenue, à redcliffe, avec trois inconnues qui deviendront peut-être des amies. POSTS : 49 POINTS : 410
TW IN RP : abandon (père), négligences familiales, maladie. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Willow en dit le moins possible en #da1d81. RPs EN COURS :
dancing in a hurricane @Maeve Mayers + Willow Storm lieu: association artistique, west end
Quand ta vie tournait au bordel, tu tournais toujours vers ton unique fidèle allié : le dessin. Des pages et des pages de tes différents cahiers se retrouvaient noircis, dans des esquisses de bâtiment par ici, des portraits par-là, des tonnes et des tonnes d’images abstraites qui ne représentaient pas grand-chose au premier coup d’œil, mais qui veulent tellement dire quand on prend la peine de s’y attarder ne serait-ce qu’un peu. Le problème, c’est que tu n’as pas beaucoup de monde autour de toi qui peuvent te comprendre, lire entre tes traits de crayons, pas beaucoup de gens autour qui s’attarde assez longuement à ta personne pour voir derrière la carapace, l’armure et le mur (oui, oui, tout ça) que tu as solidifier autour de toi depuis si longtemps que même toi, tu ne sais plus comment rendre les armes. Tu étais loin de considérer avoir un talent fou en dessin, mais ta passion était vivante, probante, et tu avais une soif de savoir. Si tu n’avais pas les moyens de te payer des cours privés, il n’était pas rare pour toi de prendre divers cours d’arts ou de dessins dans des centres communautaires. Aujourd’hui, tu avais de nouveau trouvé le chemin d’un centre communautaire non loin de chez toi. En entrant dans la classe, ton regard s’était rapidement accroché sur les différentes œuvres apportées par la professeure, des dessins et des montages que tu n’avais pas eu l’occasion d’observer de près, mais qui avais su te laisser une assez bonne impression pour faire grandir ton intérêt pour le cours d’aujourd’hui. Tu ne crachais pas sur les différentes expériences que ses cours pouvaient offrir, consciente que souvent, les enseignants le faisaient par passion plus que pour un salaire quelconque.
Malheureusement, on ne pouvait pas dire que tout le monde avait le même savoir vivre et le même gros bon sens que toi. Tu étais à peine entrée dans la salle que tu pouvais entendre des chuchotements et des ricanements. Tu n’étais pas certaine de quoi il s’agissait, jusqu’à ce que tu remarques les regards jetés constamment vers la professeure, qui n’était pas celle qui était là normalement. Installée dans le fond de la classe, tu restes silencieuse mais observante, prête à écouter sans trop te faire remarquer, exactement ce que tu aimes. Les présentations s’enchaînent de part et d’autre, et tu te contentes de marmonner ton nom sans y associer le moindre métier, pas particulièrement fière de te présenter comme étant une simple assistante, ou pire encore, une barmaid. Ton crayon de plomb danse nerveusement entre tes doigts, comme c’est souvent l’habitude, éternellement incapable de rester complètement immobile. Le bout avec l’efface tapote machinalement contre ta page blanche, dans un rythme qui se veut relaxant pour toi mais qui semble agaçant pour ta voisine, et tu t’arrêtes juste assez longtemps pour attendre d’autre chuchotements, d’autres jugements qui sont faits contre la professeure remplaçante, chose à laquelle elle ne semble pas insensible. « Comme vous l’aurez sûrement déjà compris, je suis malvoyante. » Et les rires s’intensifient, ce qui ne manque pas de te faire rouler des yeux une fois de plus. Tu ne comprends pas les réactions, surtout pas alors que toi, tu ne fais que gagner en curiosité quant à sa capacité à dessiner comme elle le fait, à créer des œuvres à l’aide de différentes techniques sans avoir l’usage complet de ses yeux, quelque chose qui te limiterait de manière débilitante si tu trouvais à ça place.
Ce ne sont pas des moqueries que la jeune femme, Maeve si tu te souviens bien lors de sa présentation, mérite mais des acclamations selon toi, mais tes voisins de table semblent avoir une autre idée en tête, quand tu vois une gomme qui vole d’un bout à l’autre de la salle, s’arrêtant contre un mur après être passé près du visage de la professeure. « Vous en avez pas fini avec vos conneries? » Ce n’est pas ton genre de faire des éclats, de te faire remarquer, mais c’est encore moins ton genre de laisser un manque de respect si flagrant se faire sans dire quoique ce soit. « Tu veux t’moquer? On va voir qui rit le dernier si j’te crève les yeux avec mon crayon? J’aimerais bien voir si t’es capable de faire ne serait-ce que la moitié des belles choses qu’elle fait sans voir clairement. Tu penses que oui? » Soudainement, plus personne ne parle, plus personne ne rit. Tu as droit à quelques regards noirs, mais ce n’est pas pour te déranger, ni pour t’arrêter. « Si vous avez pas envie d’apprendre, y’a personne qui vous oblige à rester ici. » que tu leur rappelles à eux, mais aussi à tous les autres élèves présents, qui pourraient penser qu’ils peuvent continuer à se moquer subtilement sans que tu ne dises rien que ce n’est pas le cas. Tu te retournes soudainement vers Maeve, réalisant que tu as parlé à sa place, agi à sa place sans même savoir si c’est ce qu’elle voulait, cherchant à savoir si en voulant aider, tu n’as pas plutôt nui.
(willeve #1) ☽ dancing in a hurricane
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