(Olivia&Kipplin) Some kind of trouble, some kind of fight
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Olivia espérait qu'un jour, elle aurait le temps de boire son café chaud le matin. Visiblement pas avant longtemps, puisqu'entre s'assurer que les jumeaux avaient mangé - sans en mettre partout - et que Paul était bien réveillé, il avait aussi fallu qu'elle laisse les animaux sortir dehors, et qu'elle préparer Marina.
La petite fille n'était là que temporairement, un placement d'urgence en attendant de trouver une solution à plus long terme. Contrairement à ses précédents accueillis, Olivia n'avait pas eu beaucoup d'informations sur l'enfant avant de la recevoir chez elle - juste que c'était une petite fille, probablement traumatisée, et qui devait être retirée rapidement de la garde de sa famille. Elle n'avait même pas su son âge, qu'elle avait découvert sur les papiers transmis par le service social.
Et ce n'était pas Marina qui aurait pu le lui dire, puisqu'elle restait majoritairement silencieuse. Peut-être que la famille bruyante et active d'Olivia n'était effectivement pas le bon match. Marina suivait Lizzie sans rien dire, et se laissait dicter sa conduite par la fille d'Olivia même si elle était plus âgée. Elle restait surtout en observation devant ce nouvel environnement. Même après plusieurs jours. Un contraste saisissant avec Paul, son dernier accueilli, qui était arrivé plein de colère et d'énergie qu'il ne savait pas comment évacuer.
Ce matin-là, Marina restait avec elle, et c'était d'ailleurs Paul qui était chargé de déposer les jumeaux à l'école avant d'aller au lycée. Ils étaient partis tous les trois en discutant - criant - et en claquant la porte, et Olivia était presque sûre d'avoir entendu sa dernière protégée soupirer de soulagement quand le bruit s'était enfin arrêté.
« Tu te souviens de ce que je t'ai expliqué hier soir ? » demanda-t-elle en commençant à débarrasser la table.
Marina vint l'aider sans qu'elle n'ait rien demander, mettant les couverts dans le lave-vaisselle. Toujours sans un mot. Un silence auquel Olivia, qui venait d'une famille nombreuse, n'était vraiment pas habituée.
« Kipplin va venir nous voir ce matin. C'est le juge qui a décidé que tu allais venir dormir un peu chez moi. »
Aucun signe de la part de la petite fille. Elle ne semblait pas inquiète non plus, juste calme et dans l'attente. Et Olivia ne pouvait pas vraiment lui en dire plus, ne sachant pas si un nouveau foyer avait été trouvé pour Marina ou si elle allait être remise à sa famille.
La sonnette retentit alors qu'elles venaient de finir de ranger la cuisine, et Olivia s'empressa d'aller ouvrir, ne voulant pas faire attendre le juge trop longtemps.
codage par aqua
I have to get out of this place but instead I'm at peace with staying (grow into love ; half moon run)
Dernière édition par Olivia Welch le Sam 26 Oct 2024 - 1:04, édité 1 fois
Kipplin Belov
le gardien des rêves
ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 199 POINTS : 730
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
If I was you, I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
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I live for the applause, applause, applause.I live for the applause-plause, Live for the applause-plause.Live for the way cheer and scream for me.The applause, applause, applause.
"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
Parce qu’il avait le sens de la théâtralité, il aimait faire des entrées remarquées, inoubliables même. Sa démarche était assurée, ses gestes calculés, et il possédait ce flair inné pour capter l’attention, comme une star montant sur scène. Mais aujourd'hui, les paillettes restaient au vestiaire. Le travail l'appelait, et il devait se plier aux exigences de son rôle. Adieu la flamboyance, bonjour au costume sombre impeccablement taillé, à la cravate soigneusement ajustée, et, bien sûr, au mal de tête inévitable qui accompagnait ses journées de bureau. Il enfila son uniforme professionnel avec une aisance naturelle, comme un acteur endossant un personnage. Malgré la rigueur de son apparence, une douceur sincère transparaissait dans son comportement. Ceux qui le connaissaient bien savaient qu'il était un homme attentionné et dévoué. Quant à ceux qui prétendaient le contraire ? Probablement des mauvaises langues. Ce matin-là, il frappa à la porte d’Olivia, ses bras chargés de petites attentions. Dans une main, il tenait deux cafés brûlants qui dégageaient un arôme réconfortant, accompagnés de croissants encore tièdes, tout juste sortis du four. Dans l’autre, un ordinateur portable, signe qu'il ne venait pas seulement pour échanger des banalités. Son sourire habituel se mêlait à une certaine gravité ; il n'était pas là pour une visite de courtoisie. Il venait rencontrer Olivia, la mère de famille chez qui il avait placé une petite fille en urgence quelques jours plus tôt. Il espérait qu’elle avait pu obtenir de nouvelles informations, ou au moins un début de piste sur l’état d’esprit de l’enfant, son quotidien, ou tout autre détail utile pour comprendre sa situation.
« Bonjour, Madame Welch », dit-il en entrant. Ils se connaissaient, mais leur relation restait principalement professionnelle, bien qu’il ait toujours ressenti une grande tendresse et un profond respect pour Olivia. Elle consacrait son temps et son énergie à aider des enfants en difficulté, et il savait qu’elle prenait soin de chacun d’eux comme s'ils étaient les siens. Travailler avec elle était un privilège, et il lui faisait entièrement confiance. Il leva les cafés et les viennoiseries dans un geste d’excuse. « J’ai de quoi me faire pardonner pour ce rendez-vous matinal. » Derrière elle, il aperçut la petite fille qu’il avait confiée à Olivia. Marina l’observait en silence, mais il crut déceler un léger sourire timide sur son visage. « Bonjour, Marina. Tu te souviens de moi ? » demanda-t-il doucement. La fillette hocha la tête. Ici, dans cette maison chaleureuse, elle paraissait un peu moins pâle, mais il restait encore cette ombre dans ses yeux. Une petite fille ne devrait jamais porter un tel poids de tristesse et de peur. Chaque mouvement d’adulte semblait la terrifier, comme un animal trop souvent abusé, méfiant de tout contact.
Kipplin espérait qu’aujourd’hui, ils parviendraient à obtenir quelque chose de Marina. Avec Olivia, il voulait créer un environnement suffisamment sûr pour que l'enfant comprenne qu’ils étaient là pour la protéger. Que plus jamais ses parents, et surtout son père, ne pourraient l’approcher. « Paul n’est pas là ? » demanda-t-il soudain. Il gardait en mémoire tous les enfants qu’il plaçait, sans exception. « Dommage, j’aurais bien voulu voir à quel point il a grandi. » Les enfants changeaient si vite, surtout dans un environnement aimant. Mais pour l’instant, son attention restait sur Marina, dont le silence pesait lourd dans la pièce. «Tu penses qu’elle peut supporter une petite discussion, où il vaut mieux qu’on commence entre nous ?»
Who's that sexy thing I see over there? That's me, standin' in the mirror. What's that icy thing hanging 'round my neck? Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
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Olivia ouvrit la porte pour faire entrer Kipplin, les bras chargés. Les viennoiseries étaient certainement en trop, même si elle imaginait qu'il fallait avoir le ventre bien accroché pour supporter ce qui allait être dit - il avait également amené son ordinateur, et elle n'était pas sûre de vouloir en savoir plus sur le cas de Marina.
« Ne vous inquiétez pas pour l'heure, on était levées tôt pour que les autres aillent à l'école » le rassura-t-elle immédiatement.
Marina était silencieuse et immobile, comme à son habitude. Pas figée ou tendue, donc Olivia estimait que la présence de Kipplin n'était pas non plus un problème pour elle. Peut-être même qu'elle semblait un peu reconnaissante envers lui, et si ça ne montrait pas l'étendue du problème, qu'elle soit soulagée de le voir alors qu'il l'avait enlevée à sa famille. Une preuve de plus que la jeune fille cherchait à fuir l'atmosphère familiale.
« Paul a un examen de maths et un dossier de littérature à rendre aujourd'hui. Et ne me demandez pas comment il va s'en sortir, ça fait un moment qu'il m'a dépassée en maths ! »
Elle n'avait pas été une mauvaise élève, mais en tant qu'infirmière, elle ne mobilisait plus que des notions assez simples, notamment la règle de trois. Elle devait avouer que ses cours de lycéenne était un peu loin. Mais elle voyait les professeurs assez régulièrement au gré des réunions parents-professeurs et elle savait que Paul était dans le haut du classement et se débrouillait très bien.
« Je pense qu'il faut y aller doucement. Ça te dérange si je parle d'abord à Kipplin, Marina ? »
La petite secoua la tête et prit même l'initiative d'aller au jardin, rejoindre le chien qui s'ébrouait dans l'herbe et alla chercher sa balle en voyant qu'il n'était plus seul. La baie vitrée était ouverte, mais s'ils ne parlaient pas trop fort, la jeune fille ne les entendrait pas.
« Elle est... Compliquée. Elle sursaute moins qu'à son arrivée, mais elle n'est vraiment pas bavarde. Habituée à se cacher et à rester silencieuse, je présume. »
Difficile d'avoir un contexte quand personne ne lui avait donné de dossier et que l'enfant placé ne parlait pas. Paul, elle avait su dès le début qu'il avait été retiré à ses parents parce qu'ils étaient addicts à plusieurs substances. Sans doute pour qu'elle puisse surveiller qu'il ne se drogue pas lui non plus, et pour qu'elle comprenne l'immense colère qu'il ressentait au début. Marina, elle ne savait pas grand chose.
« C'est difficile d'entrer en contact avec elle. Elle n'a pas vraiment laissé tomber ses barrières depuis qu'elle est ici. »
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« Bien, ravi de ne pas être l’empêcheur de tourner en rond. Je sais à quel point le sommeil peut être important quand on a des enfants à charge. » Kipplin esquissa un sourire poli, bien qu’intérieurement, il savait que cette remarque n'était qu'une approximation. En vérité, il n’avait pas d’enfant lui-même, mais après avoir côtoyé de nombreuses familles épuisées, il comprenait que parfois une heure de sommeil supplémentaire pouvait changer le cours d’une journée entière. Il se permit de faire un pas de plus à l'intérieur, franchissant totalement le seuil de la maison. Ses yeux parcoururent l'espace avec l'efficacité discrète de quelqu’un habitué à évaluer les lieux. C'était une habitude professionnelle, quasi instinctive, qu’il ne pouvait réprimer, même s'il avait toute confiance en Olivia. Son rôle de juge pour enfants impliquait de veiller à ce que les mineurs qu'il plaçait évoluent dans un environnement sain, et cette responsabilité était profondément ancrée en lui. Le salon dégageait une atmosphère chaleureuse et accueillante, baigné par une lumière douce filtrant à travers des rideaux légers. Les meubles, bien que simples, respiraient le confort d’un foyer aimant, et quelques jouets abandonnés çà et là témoignaient de la vie familiale qui y régnait.
Son regard se posa ensuite sur Marina, la petite fille qu’il avait placée chez Olivia. Toujours pâle et silencieuse, elle se tenait légèrement en retrait, comme un oisillon tombé du nid, fragile et hésitante. Pourtant, quelque chose avait changé. Elle semblait plus à l’aise ici, même si Olivia ne le voyait peut-être pas. Kipplin, lui, était sensible à ces nuances. Il se souvenait de la Marina qu’il avait vue dans son bureau quelques jours auparavant : craintive, recroquevillée sur elle-même, une ombre de peur dans les yeux. Ici, bien que toujours renfermée, elle paraissait légèrement détendue, comme si un poids invisible avait commencé à se dissiper. Cela lui réchauffait le cœur. Marina avait encore un long chemin à parcourir, plein d’épreuves douloureuses et de défis, mais Kipplin se sentait déterminé à l’accompagner, à l’aider à se reconstruire malgré le terreau toxique dans lequel elle avait été plantée au départ. Il détourna son attention de la petite fille lorsqu'Olivia reprit la parole, un sourire sur les lèvres. « Paul a un examen de maths et un dossier de littérature à rendre aujourd’hui. Et ne me demandez pas comment il va s’en sortir, ça fait un moment qu’il m’a dépassée en maths ! » dit-elle avec une légère pointe d'humour. Kipplin, malgré lui, sentit une vague de fierté l’envahir. Un sourire rassuré et presque paternel étira ses lèvres, comme s’il était lui-même responsable de cette réussite. D’une certaine manière, il l’était. Après tout, c’est lui qui avait décidé de placer Paul ici, chez Olivia. Pourtant, il ne faisait pas ce travail pour les compliments ou les remerciements. Sa satisfaction venait de savoir que ces enfants, après tant de chaos et d'instabilité, trouvaient enfin un semblant de paix, un espace où ils pouvaient respirer et grandir. Il était protecteur, investi, et oui, fier de tous les enfants dont il avait un jour eu la charge, même s’ils ne le sauraient probablement jamais. “Tant mieux, rien ne pourrait me faire plus plaisir.” Et c’était vrai, il tirait satisfaction de petites choses. Dans sa vie professionnelle tout du moins.
Assis autour de la table basse du salon, Kipplin et Olivia partageaient un moment de calme fragile. Les deux cafés qu'il avait apportés fumaient encore devant eux, tandis que le paquet de viennoiseries demeurait intact, témoignant de la tension sous-jacente à leur échange. Kipplin observait distraitement la petite Marina, qui jouait avec le chien de la famille dans un coindu jardin. La scène était presque idyllique, mais il savait que les apparences pouvaient être trompeuses, surtout dans son métier. Prenant une profonde inspiration, il ouvrit son ordinateur portable tout en écoutant Olivia. « Elle est... compliquée, Elle sursaute moins qu'à son arrivée, mais elle reste très silencieuse. Pas un mot de trop. C’est comme si elle s’attendait à ce qu’on la gronde, ou pire. Elle s’est habituée à se cacher, à rester invisible, je présume. C’est difficile d’entrer en contact avec elle. Elle n’a pas encore baissé ses barrières, pas vraiment, depuis qu’elle est ici. »
Kipplin hocha la tête tout en prenant des notes sur son ordinateur. Il passa machinalement une main dans ses cheveux noirs, déjà fatigué, bien que la journée ne faisait que commencer. Le fardeau de son travail pesait lourdement sur ses épaules, et même s’il avait l’habitude de ce genre de discussions, certaines vérités ne devenaient jamais plus faciles à dire. Olivia, bien qu’endurcie par son expérience d'accueil, restait une femme au cœur de maman, et ce qu’il s'apprêtait à partager allait toucher un point sensible. « Et avec Paul, comment ça se passe ? » demanda-t-il, sa voix trahissant une pointe d'inquiétude. Paul, l’autre enfant placé chez Olivia, était un garçon plus âgé, solide et empathique, mais la situation délicate de Marina l'angoissait quelque peu. Il faisait confiance à Paul, mais il savait combien la fragilité émotionnelle de Marina pouvait engendrer des crises imprévisibles. « Je fais confiance à paul, ce n’est pas ça. Mais… Elle a fait une crise à l’hôpital, quand un infirmier a essayé de l’examiner. C’était assez terrible apparemment, ils ont dû la sédater.» Kipplin serra les mâchoires en silence, comprenant parfaitement la réaction de la fillette. Il tourna son regard céruléen vers Marina, qui continuait de jouer, insouciante pour l’instant. Ce qu’il devait dire ensuite pesait lourd dans l’air. Il savait que ces mots allaient bouleverser Olivia, mais elle avait le droit de connaître toute la vérité. Il s’humecta les lèvres avant de se tourner à nouveau vers elle.
« Ce que je vais dire ne sera pas facile à entendre, Olivia, » commença-t-il d’une voix grave et mesurée. « Si vous ressentez le besoin de sortir un moment, je comprendrai. » Kipplin ouvrit le dossier de Marina sur son ordinateur, ses doigts glissant rapidement sur le clavier avant de s’arrêter, comme s’il hésitait à continuer. Mais il le devait. « Marina, 10 ans. Deuxième enfant de sa famille. » Il marqua une pause. « Elle n'a plus de contact avec son grand frère, qui a quitté le domicile familial très tôt. Il a passé un temps en centre de désintoxication, puis en foyers pour jeunes en difficulté. Aujourd’hui, il est sorti de prison après une condamnation pour braquages avec violence. Son frère a quitté la maison pour échapper aux violences et aux abus. Malheureusement, à son départ, c'est Marina qui a pris le relais. »
Le silence qui suivit fut assourdissant. Kipplin ne prononça pas un mot de plus pendant plusieurs secondes, laissant la lourdeur de la réalité s’installer. Il savait que la partie la plus difficile n’avait pas encore été dite, mais il voulait laisser le temps à Olivia d’absorber cette première vérité. La petite fille, dans son coin, ignorait tout du poids de cette conversation, et continuait de jouer avec une innocence qui brisait le cœur. Kipplin reprit finalement, sa voix se faisant plus douce mais tout aussi ferme. « Marina a subi des abus physiques et psychologiques graves, Olivia. Elle a été utilisée comme bouc émissaire par sa famille. Ce n’est pas pour rien qu’elle sursaute, qu’elle se tait. Elle a appris à se rendre invisible pour survivre. » Il se tut un moment, laissant le silence peser dans la pièce, comme pour donner à Olivia le temps de digérer ce qu’il venait de dire. Sa gorge se noua, et il sentit la colère monter en lui, sourde et familière, cette rage impuissante qu’il ressentait à chaque fois qu’il devait prononcer ce genre de mots. Kipplin serra le poing, ses jointures blanchissant sous l’effort, cherchant à maîtriser ses émotions. « Et… » reprit-il d’une voix plus grave encore, les mots lourds de sens,« on soupçonne des abus d'un tout autre ordre aussi. De la part de son père… »
Ces derniers mots sortirent comme un coup de poignard, lacérant l’atmosphère du salon. Bien qu'il les ait prononcés des dizaines de fois au fil de sa carrière, ils n’en devenaient jamais moins difficiles à dire. Le dégoût l'envahissait à chaque fois, comme une vague glacée qui le saisissait au cœur. Malgré les années, la rage et la frustration qui l’habitaient face à tant de cruauté ne s’étaient jamais atténuées.“Olivia, elle ne doit pas retourner dans sa famille. C’est pour ça que je vous le demande. Pouvez-vous la garder encore une semaine ? Je dois trouver une autre famille, monoparentale ou un couple de femme. Je ne peux pas la mettre dans une situation qui risque de lui faire du mal.”
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Olivia fut surprise que Kipplin pose des questions sur Paul, et la façon dont Marina se comportait avec lui. Comme on lui avait confié la petite sans rien dire de plus sur ses antécédents, l'infirmière avait estimé que l'environnement familial qu'elle proposait était plus ou moins adapté - pas parfaitement adapté puisque ça restait un placement en urgence, mais quand même.
« Je pense qu'à son arrivée, elle se méfiait de nous quatre à peu près au même niveau. »
Ce qui avait été un peu drôle, puisque les jumeaux avaient trois ans de moins qu'elle et faisaient une dizaine de centimètres de moins. Mais Marina avait été méfiante, observant leurs relations sans vouloir interagir avec eux. C'était Lizzie qui s'était imposée, ramenant ses poupées et ses livres pour que Marina joue - ce que la jeune fille avait fait timidement, osant à peine toucher les pages des livres.
« Elle a regardé comment on se comportait, et elle a vu Paul s'occuper des jumeaux comme un grand frère. Elle ne va pas vers lui d'elle-même hein, ni vers moi d'ailleurs. Elle laisse Lizzie l'approcher mais elle ne fait pas le premier pas. Mais elle n'a pas l'air de se méfier de Paul. »
Elle restait sur le même canapé que lui le soir, quand ils regardaient la télévision après le coucher des jumeaux. Olivia avait même eu l'impression que Marina l'observait pour savoir quand réagir.
« Paul a encore des joues bien rondes et enfantines, contrairement à mes collègues des urgences. Et il n'a pas cherché à l'examiner, ni même à la toucher. »
Elle n'avait pas eu besoin de dire grand chose pour qu'il comprenne que Marina était comme lui une enfant placée. Ils passaient tous assez de temps à l'association pour que Paul sache qu'il devait être poli et respectueux mais sans forcer le contact.
Kipplin commença à parler du dossier de la petite, et Olivia put enfin confirmer ce qu'elle avait pensé entre le comportement de Marina et les dernières questions du juge. Elle tourna son regard vers l'enfant qui courrait dans le jardin, poursuivie par le chien qui attendait qu'on lance sa balle. Difficile de se dire que quelqu'un avait abusé de l'innocence de l'enfant.
Elle comprenait aussi pourquoi Marina était arrivée chez une mère célibataire, même s'il y avait déjà trois enfants chez les Welch. Légalement, Olivia pouvait accueillir à long terme un, voire deux enfants de plus. Mais elle préférait éviter, pour que ceux qui vivaient déjà là aient de la place - Paul, et même Harry, en avaient abusé au début, le temps de se faire à la nouvelle routine. Elle voulait aussi prendre le temps de s'occuper de chacun, et ça aurait été impossible avec quatre ou cinq enfants, tout en travaillant.
« Je la garderai avec plaisir, le temps que vous trouviez une autre famille qui pourra la prendre à long terme. »
Elle se doutait que la relation avec la famille de la petite allait être compliquée. Surtout si Kipplin n'avait que des suspicions pour le père - il fallait que Marina parle, et elle avait déjà du mal à répondre aux questions simples...
« Je vais voir pour lui poser un peu plus de questions sur sa famille maintenant que je sais ce qu'il en est. Mais est-ce qu'il ne faudrait pas commencer à lui faire rencontrer un psychologue ? Ou au moins voir si elle veut y aller ? »
Un lieu neutre, qui n'était pas l'endroit où elle vivait, avec quelqu'un qui ne devait rien raconter aux adultes avec qui elle vivait. Généralement, ça aidait bien les jeunes placés, mais il fallait qu'ils soient volontaires et s'emparent du traitement pour que ça fonctionne au mieux.
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Kipplin Belov
le gardien des rêves
ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 199 POINTS : 730
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
If I was you, I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
I'd wanna be me too
I live for the applause, applause, applause.I live for the applause-plause, Live for the applause-plause.Live for the way cheer and scream for me.The applause, applause, applause.
"Ma dernière pensée, mon ami, sera pour toi, pour toi qui m'appelais du port tantôt, et que je n'ai pas voulu rejoindre parce qu'il fallait que je claquasse" Rimbaud pour Verlaine Gideon#1
OUI JE VAIS METTRE DES JOLIES GIF POUR TOUT LE MONDE RPs EN ATTENTE : Ciel ✧ RPs TERMINÉS : Izan#1 + Andy#1 +Yasmin#1 +Jeong#1AVATAR : Matt Bomer CRÉDITS : Izan (avatar) DC : Jayden Holmes (Aaron Taylor Johnson) INSCRIT LE : 24/08/2024
Kipplin prit quelques notes, des détails qui, peut-être, n’avaient de valeur que pour lui, mais il s’appliquait à tout consigner avec soin. Il aimait avoir des éléments concrets, des observations précises. Et surtout, il appréciait recueillir l’avis des autres, comprendre comment l’enfant vivait lorsqu’elle était loin de sa famille, hors de son environnement habituel. Chaque information devenait pour lui une pièce précieuse du puzzle, un indice à interpréter. Dans son expérience, les enfants montraient rarement un bonheur authentique loin de leur noyau familial. Pourtant, Marina dégageait ici une énergie presque lumineuse, une aisance qu’il n’avait jamais remarquée lorsqu’il la voyait derrière son bureau, entourée de murs froids et d’adultes préoccupés. Elle semblait, pour la première fois, épanouie, libre. Ses éclats de rire retentissaient dans l’air comme des notes de musique, contrastant avec l’attitude réservée qu’elle avait en présence de sa famille. Alors certes, c’était avec le chien de la famille, dans le jardin, mais c’était tout de même un indice. Et d’après ce qu’Olivia lui racontait, elle ne paraissait pas malheureuse. Renfermée, mais qui ne le serait pas après ce qu’elle avait vécu ? Kipplin observa avec attention cette différence, notant non seulement ce qu’il voyait, mais aussi ce qu’il ressentait en la voyant évoluer dans cet espace. « Je suis ravie que ça se passe bien avec Paul. J’avoue que c’était un peu une source d’angoisse, » confia-t-il à Olivia, avant d’attraper le gobelet de café qu’il avait apporté, en avalant une grande gorgée. La caféine était pour lui un allié fidèle, une nécessité pour affronter les longues journées et les décisions lourdes de conséquences. Fatigué, il passa une main sur son visage marqué par des nuits écourtées, puis s’enfonça dans le canapé, tournant le regard vers Marina, qui jouait tranquillement dans le jardin.
« Oui, c’est prévu, » dit-il d’une voix basse, presque pour lui-même. « Mais je ne voudrais pas qu’elle se sente… prise au piège. » D’un geste lent, il fouilla dans son sac en cuir, où il rangeait son ordinateur et des documents, avant d’en sortir plusieurs petites cartes de visite qu’il déposa devant Olivia. Les cartes portaient le nom et le numéro de psychologues et de travailleurs sociaux spécialisés dans l’accompagnement des jeunes. Il savait qu’Olivia avait déjà un emploi du temps chargé, mais elle était l’une des rares personnes en qui il avait pleinement confiance pour soutenir Marina. « Je sais que vous avez déjà beaucoup de travail, mais comme elle vous connais, elle se sentira peut-être plus en sécurité si c'est vous qui prennez le rendez-vous.» dit-il avec un regard sincère. « Mais pourriez-vous discuter avec elle ? Lui proposer un rendez-vous ? » Il laissa un instant de silence planer, ses doigts tapotant nerveusement le bord du gobelet. « Moi… je dois lui trouver une famille. » Son ton se fit plus grave, son regard se perdant un instant dans le vide. Il savait qu’il pourrait envoyer Marina en foyer, mais il pressentait que ce ne serait pas la solution pour elle. La pensée de la placer dans un environnement anonyme, impersonnel, l’inquiétait ; il avait vu tant de jeunes s’éteindre, perdus dans le système. Il voulait pour Marina un environnement stable, une famille qui pourrait vraiment l’accueillir.
« Si elle vous dit… quoi que ce soit, même un simple dessin, je veux le savoir, » dit Kipplin, son regard empreint d’une détermination farouche. Il prit une pause, pesant chacun de ses mots. « Je m’attaque à quelque chose de gros. Cette famille… est toujours passée entre les mailles du filet. Le fils a vécu la même chose, mais personne n’a été là pour l’aider. Je ne veux pas que Marina connaisse le même sort. » Il serra les poings, conscient que pour atteindre la vérité, il aurait besoin de chaque fragment, chaque détail, pour étayer son dossier. « J’aurai besoin d’un maximum d’informations, » ajouta-t-il d’un ton grave, ses yeux fixés sur Olivia. Il savait que faire remonter des souvenirs douloureux à la surface serait difficile pour Marina, cruel même. Mais il savait aussi que sans son témoignage, il y avait de fortes chances que cette famille échappe à la justice une nouvelle fois. Kipplin inspira profondément, le poids de la responsabilité alourdissant ses épaules. Il était connu pour son acharnement, pour ne jamais abandonner, et il savait que cette affaire allait exiger toute son énergie. Pourtant, l’idée d’exposer Marina à ces souvenirs l’angoissait ; il voulait la protéger, mais il comprenait aussi que ses mots à elle, même sous forme de confidences ou de dessins, pouvaient être la clé pour la libérer de ce passé sombre.
Who's that sexy thing I see over there? That's me, standin' in the mirror. What's that icy thing hanging 'round my neck? Um, that's gold, show me some respect, oh+ aeairiel.
Olivia Welch
les bonnes intentions
ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
« J'imagine, vu son expérience avec les hommes... Mais Paul fait peut-être encore assez jeune pour ne pas l'inquiéter ? »
Il était à peine plus grand qu'Olivia, avec des joues rondes - il était arrivé trop maigre mais s'était un peu arrondi depuis qu'il vivait là -, et encore quelques boutons d'acné. Il avait cette dégaine d'adolescent boutonneux et un peu ronchon qui avait sans doute aidé la pauvre Marina à le voir comme quelqu'un à son niveau et pas comme une menace.
Olivia regrettait juste de ne pas avoir eu l'information avant. Elle aurait pu être plus alerte sur les interactions entre les deux adolescents ou sur la façon dont Marina observait les trois autres enfants. Mais si elle se concentrait pour essayer de revoir les jours passés, il ne lui semblait vraiment pas que Marina ait trouvé Paul inquiétant, que ce soit pour elle ou pour Lizzie. Elle était restée en retrait à regarder les relations entre Paul et les jumeaux, mais sans sembler anxieuse.
Elle attrapa les cartes que Kipplin lui tendait, regardant les noms. L'un des psychologues suivait déjà Paul, donc elle ne lui présenterait pas Marina, mais les autres étaient inconnus. Elle n'aurait plus qu'à évoquer le sujet avec la jeune fille, savoir si elle se sentait prête à commencer un suivi.
« Oh, bien sûr que je verrais d'abord avec elle si elle veut un suivi » dit-elle rapidement quand Kipplin lui demanda. « Je sais bien qu'aucun psy ne peut travailler si son patient ne veut pas travailler lui aussi. C'est juste que je n'ai pas osé en parler à Marina tant que je n'avais pas votre accord. Après, elle a entendu Paul parler de son suivi, donc peut-être que ça peut l'aider. »
Paul n'avait rien dit de ses soucis devant l'inconnue, bien sûr, il avait juste dit que tout s'était bien passé avant de reprendre un peu quelques parties du rendez-vous avec Olivia plus tard dans la soirée. Mais il en parlait sans honte, et il répondrait sans aucun doute aux questions de Marina sur comment se passait la consultation d'une manière générale si elle lui demandait.
« Elle n'a pas voulu dessiner depuis qu'elle est là. Elle a juste dit que ses dessins sont moches, mais je pense que c'est juste ce que ses parents ont dû lui dire... »
Et certes, les dessins d'enfants n'étaient pas toujours beaux. Les premiers étaient même rarement compréhensibles ou reconnaissables, et Olivia se souvenait encore de la frustration de ses enfants quand elle ne comprenait pas immédiatement ce qu'ils avaient voulu représenter. Mais elle se contentait généralement de les complimenter - sur les couleurs choisies, sur le fait qu'ils n'avaient pas dépassé, sur l'attention à un détail... -, et gardait les plus significatifs dans une pochette bien précieuse. Jamais elle n'aurait critiqué leurs œuvres.
« Elle a fait un peu de pâte à modeler, mais elle a surtout utilisé les emporte-pièces qu'on a. Et des bracelets, en suivant les recommandations de Lizzie. J'ai l'impression qu'on ne l'a jamais vraiment laissé explorer sa créativité. »
Elle ne savait pas trop si ces informations seraient vraiment utiles à Kipplin. Le manque de créativité pouvait autant être dû à la personne qu'elle était qu'à de la maltraitance. Certaines personnes n'étaient pas sensibles à l'artistique et se plaisaient dans d'autres domaines.
« Je vais essayer de savoir si elle est intéressée par une activité, que ce soit de l'art, du sport, autre chose... Je pense que ça lui ferait du bien d'avoir un truc régulier, avec d'autres enfants, où elle pourrait être un peu comme les autres. »
Olivia espérait avoir une réponse, parce que jusqu'ici, Marina avait surtout répondu par des haussements d'épaules. Elle ne savait pas sa couleur préférée, ou son plat favori, et elle se laissait globalement portée par les choix des autres, et ça faisait un peu mal à la jeune mère de la voir incapable de se décider ou de prendre des initiatives.
codage par aqua
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Kipplin Belov
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ÂGE : 44 ans (12 - 11 - 1980) Pensez à lui, parce que sinon... SURNOM : Kip (par sa môman d'amour) Little Belovich (Par son Pôpa d'amour et sa famille russe) - QueenB par la plupart de ses amis (le côté drama et diva peut-être.) -Monsieur le juge pour les autres. STATUT : Après plus de 12 ans de vie commune, l'homme de sa vie est parti avec un Français. Certes, tout le monde lui disait qu'il était plus cornu qu'un cerf, mais Kip était réellement amoureux. Il avait fermé les yeux sur 12 ans de tromperies, sur ces 12 années où il avait dû faire des cadeaux de plus en plus coûteux pour garder l'illusion de leur relation intacte. Et puis, il y a moins de 6 mois, l'homme qu'il aimait plus que tout au monde a fait ses valises et a disparu, ne laissant derrière lui que les vestiges d'une vie à deux qui n'avait de signification que pour Kiplin. Traitez-le d'imbécile si vous voulez, mais il sait au fond de lui qu'Andrew l'aimait vraiment. Célibataire qui ne l'assume pas du tout. Comment fait-on pour draguer en 2024 ? MÉTIER : Juge pour enfant et drama queen à temps complet LOGEMENT : edward street - 102 Loft qu'il habite désormais seul avec le fantôme de sa vie conjugale et son labrador Miss Pacman. POSTS : 199 POINTS : 730
TW IN RP : Tout ce qui peux toucher les enfants par le prisme de son métier & Lutte LGBT+ et tout ce que cela peut provoquer comme réaction négatives. TW IRL : Parlons en. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Sa chienne Miss Pacman est une jeune femelle qu'il a récupéré d'un des jeunes qu'il a tenté d'aider mais qui est malheureusement mort sous les coups de sa famille. + Il ne connait pas son père biologique mais considère son père adoptif comme son véritable et unique père + Il parle le russe courament, surtout les insultes + il va à l'église une fois par an pour faire plaisir à sa mère + Il est fils unique et ADORE être le centre de l'attention + il est allergique aux fruits de merDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP RPs EN COURS :
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La langue de Kipplin claqua doucement contre son palais, un tic révélateur de sa réflexion. Peut-être avait-elle raison, mais il ne voulait pas risquer de mettre la petite fille dans une situation qui pourrait l'ébranler davantage. Il le savait mieux que quiconque : les traumatismes n’étaient pas faciles à exprimer, encore moins pour un enfant, et encore plus difficiles à surmonter. Il détourna le regard un instant, fixant un point invisible au loin, comme pour organiser ses pensées. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine satisfaction. Paul avait su attirer la confiance de Marina, et cela le ravissait. Ce n’était pas anodin. Cela pourrait être un bon signe, peut-être même une lumière fragile dans l’obscurité du passé de la fillette.
Le signe qu’elle pouvait, avec le temps, se reconstruire. Qu’elle pourrait, un jour, devenir l’adulte qu’elle déciderait d’être, libre des chaînes du passé. “Ou alors”, dit-il finalement avec un sourire en coin. “Il est tout simplement digne de confiance. Je n’ai pas vraiment tous les détails, l’enquête suit encore son cours. Mais Paul semble être loin de ce qu’on m’a raconté de son père… ou de sa mère. Et puis, il a, lui aussi, une histoire compliquée.” Ajouta-t-il après un instant, ses traits se radoucissant. L’adolescent savait probablement mieux que personne comment se comporter avec des enfants qui traversaient l’enfer. Il soupira, son regard s’assombrissant. Le poids des histoires croisées pesait sur ses épaules. Mais pour la première fois depuis longtemps, une lueur d’espoir paraissait pointer à l’horizon en ce qui concernait le cas de Marina. Il prit quelques notes de plus sur son MacBook et il croisa les mains sous son menton, ses coudes en appui sur ses cuisses. “Oh, bien sûr que je verrais d'abord avec elle si elle veut un suivi. Je sais bien qu'aucun psy ne peut travailler si son patient ne veut pas travailler lui aussi. C'est juste que je n'ai pas osé en parler à Marina tant que je n'avais pas votre accord. Après, elle a entendu Paul parler de son suivi, donc peut-être que ça peut l'aider.” Le juge l’écouta attentivement, les sourcils légèrement froncés, avant de secouer lentement la tête. “Malheureusement, qu’elle le veuille ou non, la visite d’un psy sera obligatoire.” déclara-t-il d’un ton ferme, mais non dénué de compréhension. “La défense et l’accusation voudront l’avis d’un spécialiste…” Il marqua une pause, laissant ses paroles flotter dans l’air, lourdes de conséquences. Il savait à quel point une telle décision pouvait être difficile à accepter, surtout pour une enfant déjà fragile. Cela dit, il espérait sincèrement que Marina aurait la possibilité d’être suivie par quelqu’un qu’elle aurait elle-même choisi. Un professionnel avec qui elle se sentirait suffisamment en confiance pour commencer à démêler l’écheveau de ses blessures. Le juge soupira longuement, ses traits fatigués trahissant l’épuisement accumulé. Il porta ses mains à ses tempes et les massa lentement, fermant un peu les yeux comme pour se recentrer. Il avait vu défiler des centaines de dossiers, entendu des dizaines d’histoires toutes plus tragiques les unes que les autres, mais celle de Marina avait quelque chose de plus poignant. Une part de lui, enfouie sous des années de neutralité judiciaire, espérait que cette enfant trouverait une issue. Pas seulement dans ce tribunal, mais dans sa vie. Et que cette fois, les adultes autour d’elle seraient à la hauteur de leurs responsabilités.
Olivia continuait de parler, et Kipplin ne pouvait s’empêcher de la regarder avec admiration. Cette femme avait une douceur, une patience et une empathie presque irréelles. Sa mère aurait dit que c’était un cadeau de Dieu. Kipplin, lui, avait laissé derrière lui la religion depuis bien longtemps. Mais, à cet instant précis, il était prêt à croire aux anges. “Oui.” répondit-il doucement. “Je pense qu’on lui a très peu donné l’occasion de s’exprimer, et qu’on ne lui a jamais offert de véritables compliments.” Il laissa échapper un soupir, ses mots lourds de tristesse. “Ce qui est triste…”
Un enfant, se disait-il, avait besoin d’être écouté. Récompensé. Encouragé. D’entendre des mots qui construisent, qui réparent. Pas d’être ignoré, rabaissé ou brisé. Et pourtant, c’était tout ce que Marina avait connu. Elle n’avait jamais eu cette chance. C’était à pleurer. Mais ce n’était pas une fatalité. Cela ne devait pas l’être. “ On va faire en sorte que ça change.” murmura-t-il, presque pour lui-même, comme une promesse silencieuse. Il leva les yeux vers Olivia, cherchant dans son regard une forme d’assentiment. Puis, avec une certaine hésitation, il ajouta. “Vous pensez que je peux échanger avec elle ? Promis, je ne poserai pas de questions qui pourraient la mettre mal à l’aise.” Pas tout de suite, en tout cas. Mais il savait qu’un jour, ce moment viendrait. Il faudrait aborder ces sujets douloureux, doucement, prudemment, quand Marina serait prête. D’ici là, il voulait juste établir une connexion. Une base solide pour l’aider du mieux possible.
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Olivia Welch
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ÂGE : 36 ans (06.11.1988) SURNOM : Liv, Livvie, Welch au travail (elle déteste entendre son nom de famille claquer ainsi au travers des urgences) STATUT : Mère célibataire de jumeaux de 7 ans, Lizzie et Lenny. Famille d'accueil pour Paul, un ado un peu paumé mais qui s'est plutôt bien adapté à leur vie de famille. Visiblement loin des jolies histoires et des rêves de bonheur. MÉTIER : Infirmière puéricultrice, postée aux urgences de l'hôpital Saint-Vincent LOGEMENT : Logan City, #503 Daisy Hill Road, une petite maison toute simple, qui suffit amplement à leur famille POSTS : 8783 POINTS : 1190
TW IN RP : Absence d'un père, famille d'accueil et violences familiales, grossesse, milieu hospitalier GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Olivia a longtemps été fumeuse - à se cacher dans les recoins du ranch pour ne pas se faire attraper par un de ses parents ≈ Elle a appris la langue des signes australiennes, ce qui l'aide énormément à son travail. ≈ Elle a failli se noyer quand elle était enfant et est toujours traumatisée par les grandes étendues d'eau. ≈ Elle ne cuisine pas très bien, mais connaît tous les restaurants de son quartier.CODE COULEUR : Répand de la douceur en #CC33CC RPs EN COURS :
Isyliv ∆ When you can't look on the bright side I will sit with you in the dark
Aux yeux d'Olivia, Paul restait surtout un adolescent, au visage encore un peu rond et parsemé de quelques boutons d'acné. Rien de très adulte encore, à la grande frustration du jeune homme - elle se gardait bien de le lui dire, mais viendrait une époque où il voudrait arrêter le temps au lieu de tout le temps vouloir l'accélérer. Certes, son sourire chaleureux et sa douceur envers les jumeaux avaient aussi dû le faire cataloguer comme quelqu'un de gentil, ou qui ne lui ferait pas de mal, aux yeux de Marina. Mais Olivia misait d'abord sur son air de jeune homme sortant tout juste de l'enfance, pas encore adulte, pas encore tout à fait à l'aise dans son corps.
Ils évoquèrent ensuite la possibilité d'un suivi psychologique. Kipplin lui rappela qu'il s'agissait d'une affaire complexe et pour laquelle ils auraient besoin de l'avis d'un professionnel. Olivia se mordit la lèvre, jamais très à l'aise avec ces injonctions à avoir l'avis d'un psychiatre ou d'un psychologue. Il fallait que les patients soient à l'aise et volontaires pour que les séances se passent au mieux, et forcer les choses n'étaient pas une bonne idée.
« Je peux toujours lui dire qu'on a besoin de l'évaluation d'un professionnel et que ça fait partie du protocole ? » proposa-t-elle. « J'imagine que de toute façon, vous l'emmènerez voir une femme. »
Avec les doutes que Kipplin avait sur le père de Marina, ça semblait être important que la petite soit surtout mise en relation avec des femmes. Surtout pour l'amener à se confier sur ce qu'il se passait chez elle. Olivia leva les yeux vers le jardin, la petite silhouette de Marina se détachant sur la pelouse, alors qu'elle lançait la balle de Reid. Elle semblait être une enfant encore innocente, et elle avait du mal à l'imaginer subir les violences familiales que Kipplin décrivait...
« Pauvre petite... J'espère que vous lui trouverez une famille qui lui permettra d'avoir une vie de vraie petite fille. Elle en a besoin ! »
Même si pour l'instant, elle ne se le permettait pas. Olivia la voyait hésiter devant les poupées des jumeaux, ou leurs livres encore assez enfantins - Lenny avait un peu de mal en lecture. Comme si elle voulait mais ne s'y autorisait pas, sans doute parce qu'il lui avait été interdit de le faire chez elle. Elle en avait le cœur serré, d'imaginer un enfant si isolé, sans jouets, sans compliments, potentiellement abusé de la pire des façons.
« On peut lui demander, oui » approuva-t-elle. « Je lui demanderai aussi si elle veut être seule avec vous ou non. »
Elle refusait de prendre ce genre de décisions sans l'accord de Marina. La petite avait eu son lot de décisions imposées - que ce soit dans sa famille ou dans le bouleversement du placement d'urgence. Olivia essayait de lui donner de l'autonomie là-dessus, que ce soit le choix de ses vêtements le matin, ou choisir le repas du soir. C'était compliqué, Marina essayant de donner la réponse qu'Olivia voulait plutôt que celle qui lui faisait plaisir à elle...
Olivia se releva pour s'approcher de la baie vitrée donnant sur le jardin. Elle n'eut même pas le temps de prononcer un mot que Marina, qui avait dû la voir bouger, vint automatiquement la voir, manquant de glisser sur l'herbe dans sa précipitation.
« Pas besoin de te presser ! Reid n'arrive pas à te suivre » plaisanta Olivia, alors que la petite chienne arrivait vers elles, sa balle dans la gueule. « Kipplin voudrait te parler. Est-ce que tu veux nous rejoindre dans le salon ?Je peux rester avec toi. »
Marina passa la tête dans la maison, regardant vers le juge quelques instants, avant de serrer la main d'Olivia et de rentrer. Elle acceptait donc la discussion - Olivia se demanda si la petite se montrerait un peu plus prolixe avec Kipplin qu'elle ne l'avait été depuis qu'elle était arrivée chez elle.
Elle attrapa un verre et la bouteille de jus d'orange dans la cuisine avant de revenir s'installer dans le salon, Marina à sa suite. Elle servit l'enfant, même si cette dernière restait droite et concentrée sur Kipplin, n'osant pas toucher au verre. Olivia lui adressa un sourire rassurant, laissant le juge poser ses questions.
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